Cent jours après les élections européennes, le seul mérite de la « dissolution malvenue » qui les a suivies est d’« obliger les Français à ouvrir les yeux » sur quelques réalités qu’ils ont voulu trop longtemps ignorer, analyse Philippe Chalmin « Mais que de larmes » à venir, prévient-il.
Il y a maintenant près de cent jours que des élections européennes, dont au fond le résultat était parfaitement prévisible, ont déclenché, à partir de la dissolution de l’Assemblée nationale par Emmanuel Macron, un bouleversement dont la France risque de mettre longtemps à mesurer les conséquences. Il y eut donc quatre semaines de campagne électorale, suivies de trois semaines d’incertitude, puis de deux semaines des Jeux Olympiques, rallongées encore de deux semaines de pause estivale… puis encore quelques semaines pour que la France retrouve un gouvernement sur lequel pèsera toutefois l’épée de Damoclès d’une censure parlementaire.
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