Actes de conférence 2019

08:30 – 09:45 | Ouverture

Thierry de Montbrial

Fondateur et président de l’Ifri et de la WPC

Il y a un an, à Rabat, lors de la 11e édition de la WPC, l’opinion dominante parmi les experts était que l’économie mondiale se portait bien, et que ses perspectives étaient favorables, sous la seule réserve de chocs politiques susceptibles de l’affecter. Or, ceux-ci n’ont pas manqué, au-delà même de la guerre commerciale.

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Amadou Gon Coulibaly

Premier ministre de Côte d’Ivoire

L’événement qui nous réunit aujourd’hui, nous offre l’opportunité de mener des réflexions approfondies sur les défis auxquels l’Afrique et le monde font face.

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Édouard Philippe

Premier ministre de France

« La politique est un peu semblable à la météo, que l’on progresse par temps clair ou par temps couvert, chaque fois, il faut percer les nuages de l’avenir. » Vous aurez sans doute reconnu ces mots de sa Majesté le roi Hassan II.

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Débat

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09:45 – 11:15 | Session plénière 1

Perspectives économiques et politiques dans le contexte de la montée de la Chine

Gabriel Felbermayr

Président du Kiel Institute for the World Economy, professeur d’économie et de politique économique à l’Université de Kiel

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Olivier Blanchard

Ancien président de l’American Economic Association, ancien économiste en chef du FMI

Les taux d’intérêts sont incroyablement bas. Vous connaissez la courbe de rendement, la structure des taux d’intérêt qui se profile pour la zone Euro reste négative pour les 25 prochaines années, ce qui ne s’est jamais vu par le passé.

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Arkebe Oqubay

Ministre et conseiller spécial du Premier ministre d’Éthiopie

Depuis 2007, […] l’économie mondiale tourne au ralenti ; elle n’a pas encore pu retrouver les taux de croissance qui ont été observés une décennie avant la crise financière.

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Salaheddine Mezouar

Président de la Confédération générale des entreprises du Maroc, ancien ministre des Affaires étrangères, des Finances et de l’Industrie

[La Chine] a permis aux dirigeants africains de regagner une part de souveraineté dans les décisions de politique d’investissement et de développement.

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Sergueï Storchak

Vice-ministre des Finances de la Fédération de Russie

Il y a de nombreuses preuves que la Chine est devenue une nouvelle superpuissance et, d’un point de vue russe, nous nous réjouissons de ce fait et franchement, nous comptons sur ce fait : c’est une aide véritable pour surmonter certaines difficultés en termes de différentes restrictions économiques et financières.

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Il SaKong

Président honoraire de l’Institute for Global Economics, ancien ministre des Finances de la République de Corée, ancien président du comité présidentiel pour le Sommet du G20

Avec une baisse des exportations et des investissements des entreprises, l’économie de la Corée enregistre une croissance qui plafonne à l’heure actuelle aux alentours de 2 %.

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Naoki Tanaka

Président du Center for International Public Policy Studies à Tokyo

J’aimerais rappeler le taux de croissance potentiel de la Chine. Trois facteurs permettent de le mesurer : le travail, le capital et l’innovation. La population active du pays diminue et je ne suis pas très optimiste en ce qui concerne le capital.

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Débat

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11:15 – 12:00 | Session plénière 2

La pérennité de la mondialisation – la position chinoise

Ronnie C. Chan

Président de Hang Lung Properties

Je ne peux m’empêcher de m’interroger pour savoir quel est, aujourd’hui, le pays le plus antimondialisé du monde. Ce n’est plus la Chine ; après avoir fait partie de la mondialisation, la Chine s’était repliée sur elle-même, et à présent elle est de nouveau mondialisée.

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Eric Li

Fondateur et associé directeur de Chengwei Capital

Nous devons créer un monde plus en réseau. Il s’agit du pluralisme en réseau, par opposition à l’universalisme hégémonique, et je pense que c’est ce que la Chine proposera. Elle en est encore à ses débuts mais je pense que le monde devrait […] collaborer avec la Chine sur ce sujet.

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Leung Chun-ying

Vice-président de la Conférence consultative politique du peuple chinois, ancien chef de l’exécutif de la région administrative spéciale de Hong Kong, République populaire de Chine

Hong Kong n’est pas un État souverain, Hong Kong fait partie de la Chine. Par conséquent, lorsque nous examinons la démocratie ou le processus de démocratisation à Hong Kong, nous ne devrions pas comparer Hong Kong à un État souverain.

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Débat

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12:00 – 12:30 | Session plénière 3

Conversation avec Jean-Paul Agon, PDG de L’Oréal

Jean-Paul Agon

PDG de L’Oréal

Je pense que l’avenir est le light footprint qui consiste à avoir une présence plus légère avec des investissements plus mobiles, plus agiles et plus adaptables qui vous permettent aussi de réallouer vos priorités et vos développements en fonction de l’évolution du monde.

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Débat

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12:30 – 14:30 | Déjeuner-débat

Son Excellence Cheikh Mohammed bin Abdulrahman bin Jassim Al-Thani

Vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères de l’État du Qatar

Bien que le Moyen-Orient soit une région en plein bouleversement, le Qatar considère la zone comme une région d’importance mondiale. Elle est à l’intersection mondiale des espaces aérien, maritime et terrestre, et c’est ici aussi qu’est née la foi.

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Débat

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14:30 – 15:45 | Session plénière 4

Commerce, investissement direct et Confiance

Virginie Robert

Cheffe du service international, Les Echos

Kristalina Georgieva, la nouvelle directrice générale du FMI, a lancé un sévère avertissement lors de son premier discours en public, la croissance mondiale ralentit à cause des tensions commerciales.

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Débat

L’accord partiel entre la Chine et les Etats-Unis

Donald Trump est un protectionniste affirmé. Les personnes autour de lui ne sont pas des amis de l’OMC. Ils souhaiteraient revenir au temps du GATT lorsqu’il n’y avait pas de mécanisme de règlement des conflits.

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Débat

Les dommages causés par la guerre commerciale entre la Chine et les Etats-Unis

Si vous regardez les gros agrégats macroéconomiques, l’investissement est de loin le plus volatile, et il réagit le plus aux informations nouvelles ou modifiées, et aussi à l’incertitude. Vous pouvez repousser l’investissement mais vous ne pouvez pas repousser autant la consommation.

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Débat

La révision des accords commerciaux

DIl y a un côté positif et un côté négatif à ce récent accord commercial entre le Japon et les États-Unis. Du point de vue japonais, c’était plutôt un bon accord parce que nous avons pu éviter l’imposition de 25 %, les droits sur les automobiles japonaises devant être exportées vers les États-Unis.

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Débat

La gouvernance de l’OMC

Les États-Unis sont un leader positif depuis plus de 70 ans dans le domaine de la politique commerciale, cela date d’avant le GATT, et ils ont utilisé la politique commerciale comme un élément de leur politique étrangère, comme un instrument de la politique de paix.

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Débat

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15:45 – 17:00 | Session plénière 5

La politisation du système international des paiements et l’avenir du système monétaire international

John Lipsky

Peterson Distinguished Scholar à la Paul H. Nitze School of Advanced International Studies, Johns Hopkins University ; ancien premier directeur général adjoint du FMI

La prédominance du dollar a survécu à la fin du système de Bretton Woods, passant d’un régime de changes flottants, résistant au choc pétrolier ainsi qu’à la crise de la dette en Amérique latine et, en 1990, à la période de ce que j’appelle la vraie mondialisation, avec l’entrée de la Chine et de l’Inde dans le système commercial mondial et la chute de l’Union soviétique.

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Jeffry Frieden

Professeur au département du gouvernement à l’Université de Harvard

La suprématie du dollar repose en grande partie sur l’espoir que l’ordre politique américain protège et défend la valeur réelle de la devise américaine, ainsi que la stabilité et l’ouverture de son système financier.

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Akinari Horii

Conseiller spécial et membre du conseil d’administration au Canon Institute for Global Studies, ancien gouverneur adjoint à la Banque du Japon

La confiance du marché compte beaucoup pour une devise internationale utilisée activement. Ce n’est pas seulement la confiance dans la valeur de la devise qui importe mais aussi la confiance dans son intégrité. L’ntégrité d’une devise n’est préservée que lorsque celle-ci fonctionne de manière appropriée comme moyen d’échange, unité de compte et réserve de valeur.

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Hélène Rey

Professeure d’économie à la London Business School, membre de la Commission économique de la nation, membre du Haut Conseil de stabilité financière

Il est clair que l’euro est actuellement la deuxième devise. Cependant, il lui manque encore un actif sûr à l’échelle de la zone euro, équivalent aux valeurs du Trésor américain. L’Europe doit compléter l’architecture financière de la zone euro pour que l’euro puisse devenir une véritable devise mondiale.

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Sergueï Storchak

Vice-ministre des Finances de la Fédération de Russie

« Nous vivons dans un monde où l’infrastructure financière d’un pays spécifique est utilisée comme une arme politique. C’est déplorable, mais c’est la réalité […] Cela peut être fait de différentes manières, mais ce qui est vraiment intéressant avec le dollar américain, c’est qu’il est indéniablement la principale monnaie de facturation. »

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Jean-Claude Trichet

Président du conseil d’administration de Bruegel, président de la Commission trilatérale pour l’Europe, ancien président de la BCE

Si nous voulons établir un équilibre approprié entre l’Europe et les États-Unis, le principal problème que nous avons en Europe, selon moi, est en grande partie de nature politique. Cela concerne aussi bien l’inexistence de valeurs du Trésor et d’obligations sûres, que la capacité géopolitique de dire à notre (nos) partenaire(s) : si vous nous faites du chantage, nous allons vous en faire aussi.

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Débat

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17:00 – 18:00 | Session plénière 6

L’arme du droit et la mondialisation

Laurent Cohen-Tanugi

Avocat aux barreaux de Paris et de New York, ancien président de la mission interministérielle « L’Europe dans la mondialisation »

We seem to be moving from an era – from the end of World War II through the past 70 years – where law has been key to the building of an international world order based on the rule of law […] to a more chaotic system of international relations where law seems to be used more and more as a pretext for arbitrary or unilateral action.

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Anne-Thida Norodom

Professeure de droit public à l’Université Paris Descartes, secrétaire générale de la Société française pour le droit international

Le lawfare peut être un outil utile lorsqu’il s’agit de communiquer sur la façon d’utiliser le droit dans les conflits modernes, et apparaît comme un substitut aux armes traditionnelles.

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Stuart Eizenstat

Senior Counsel chez Covington & Burling LLP, ancien conseiller principal de la Maison-Blanche en politique intérieure auprès du Président Jimmy Carter, ancien ambassadeur des États-Unis auprès de l’UE

Pourquoi assistons-nous à un essor du lawfare ? Il y a une raison concrète, c’est que les grands États-nations sont conscients qu’il serait catastrophique de s’engager dans des conflits armés à l’ère nucléaire.

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Lee Hye-min

Conseiller de KIM & CHANG, ancien sherpa du G20, ancien vice-ministre du Commerce et négociateur en chef pour l’ALE entre la Corée et l’UE

La résurgence d’un unilatéralisme dans lequel les membres abusent de l’exception de sécurité nationale et paralysent le système de règlement des différends de l’OMC illustre parfaitement l’utilisation par les États du droit comme d’une arme dans les échanges internationaux.

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Michael Møller

Ancien directeur général de l’Office des Nations Unies à Genève

Le débat d’aujourd’hui sur l’arme du droit et la mondialisation est l’expression d’une préoccupation grandissante quant à l’effritement des principes fondamentaux de l’ordre international et même national.

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Débat

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19:00 | Dîner-débat

Thierry de Montbrial

Fondateur et président de l’Ifri et de la WPC

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Paul Kagame

Président de la République du Rwanda

L’Afrique n’est un prix à gagner ou à perdre pour personne. En aucun cas. Il est de notre responsabilité, en tant qu’Africains, de prendre en charge nos propres intérêts et de développer le plein potentiel de notre continent.

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Débat

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08:30 – 09:45 | Session plénière 7

Technologie, société et politique

Jim Hoagland

Conseiller de la rédaction du Washington Post

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François Barrault

Président d’IDATE DigiWorld, président et fondateur de FDB Partners

La machine ne prendra jamais le contrôle de nos vies tant que nous serons raisonnables.

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Jean-Yves Le Gall

Président du CNES, président de la Fédération internationale d’astronautique, président du Conseil de l’Agence spatiale européenne

Pour les changements climatiques, l’espace est très, très important, car sur les 50 variables climatiques essentielles définies pour mesurer le climat, 26, soit plus de la moitié, peuvent être observées uniquement depuis l’espace et avec des satellites

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Susan Liautaud

Professeure de droit et de politique publique à l’Université de Stanford, présidente par interim du Conseil de la London School of Economics, fondatrice et directrice générale de Susan Liautaud & Associates Ltd

Nous devons redéfinir ce qu’est une société dans laquelle les démocraties fonctionnent, car dans la réalité, il ne s’agit plus des êtres humains et de leurs institutions. Ce qui relie les différents éléments, ce sont les machines, les applications et les données.

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Holger Mey

Vice-président des concepts avancés chez Airbus à Munich, ancien PDG de l’Institute for Strategic Analyses à Bonn

La liberté et la sécurité n’ont pas une relation de compromis, comme on le dit souvent. […] Je pense que sans un certain degré de sécurité, nous n’avons probablement pas de liberté et nous ne pouvons jouir d’aucune liberté.

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John Sawers

Président exécutif de Newbridge Advisory, conseiller à la Chatham House, ancien chef des services de renseignements (MI6) du Royaume-Uni

Le rôle de la technologie est central dans la rivalité entre grandes puissances qui va être le modèle de conception du monde pour la prochaine ou les deux prochaines décennies.

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Débat

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09:45 – 10:30 | Session plénière 8

Les cyberpuissances et la cybermenace

Thomas Gomart

Directeur de l’Ifri

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Patrick Nicolet

Directeur des technologies et membre du comité de direction générale de Capgemini

Malgré les efforts des gouvernements pour la conserver, une grande partie de la cyberpuissance est maintenant détenue par un nombre très limité d’entreprises.

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Jean-Louis Gergorin

Ancien directeur du Centre d’analyse, de prévision et de stratégie du ministère des Affaires étrangères

La menace cyber croît pour trois raisons : l’accélération de la transformation digitale dans toutes les activités, le constat que plus on se numérise plus on se vulnérabilise, l’implication croissante des États dans les cyberattaques visant les entreprises et les infrastructures critiques.

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Meir Sheetrit

Ancien membre de la Knesset, ancien ministre des Renseignements et du Comité de l’Énergie atomique, ancien ministre de l’Intérieur

Cette attaque a été lancée à distance. Personne n’y est allé. Personne n’y a touché. Personne n’a attaqué et pourtant ils ont réussi à ruiner toute l’infrastructure iranienne de production d’uranium enrichi. […] Ce qui a démontré au monde entier qu’il était possible d’agir de loin.

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Débat

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10:30 – 11:15 | Session plénière 9

Le climat et l’environnement

Thierry de Montbrial

Fondateur et président de l’Ifri et de la WPC

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Laurent Fabius

Président du Conseil constitutionnel, ancien président de la COP 21, ancien Premier ministre français

Les gouvernements, dont certains sont climato-négationnistes ou climato-attentistes, portent une responsabilité éminente puisqu’il leur revient de travailler pour l’intérêt général de leur pays, et plus largement.

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Patrick Pouyanné

PDG de Total

Le bon substitut au charbon, c’est le gaz. La seule énergie qui permet d’avoir un système énergétique fiable, pérenne, qui assure la saisonnalité de la demande et qui répond à l’intermittence. […] Croire que les énergies renouvelables vont régler le problème, ce n’est pas réaliste.

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Débat

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11:15 – 12:15 | Session plénière 10

La santé en Afrique : défis et opportunités

Brian A. Gallagher

PDG de United Way Worldwide

17 % de toutes les maladies recensées dans le monde concernent les Africains, qui ne représentent pourtant que 11 % de la population mondiale.

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Nardos Bekele-Thomas

Coordinatrice résidente des Nations Unies en Afrique du Sud

Il y a un pays doté d’un système de soins de santé coûteux, faisant appel à la haute technologie et qui couvre 10 à 15 % de la population. Et, il y a un pays dont les soins de santé, en termes de qualité, vont d’insuffisants à médiocres. Ce deuxième pays présente les caractéristiques de tout pays moins développé.

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Juliette Tuakli

Fondatrice et directrice médicale de Family CHILD & Associates, Ghana ; présidente du comité de gouvernance de United Way Worldwide

Il est nécessaire d’apporter des améliorations pour que le NHS [le Service national de santé] renforce et recommande l’accès aux soins, en particulier pour les femmes. Nous avons fait du bon travail pour réduire la mortalité et la morbidité infantiles.

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Robert Sigal

Directeur général de l’Hôpital américain de Paris

Quel est le nombre de médecins pour 10 000 personnes ? L’Algérie en compte 18, le Maroc 7. L’Afrique du Sud compte 9 médecins pour 10 000 personnes. […] la proportion va même jusqu’à 0,5 médecin pour 10 000 personnes au Nigeria. Il y a donc clairement un problème quantitatif.

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Pierre M’Pelé

Ambassadeur de Mercy Ships pour l’Afrique, directeur du bureau régional de Mercy Ships pour l’Afrique

Dans un pays de 100 millions d’habitants, il y a aujourd’hui environ 18 000 postes sanitaires. C’est impressionnant. Les infirmières et les dirigeantes du mouvement « Women Health Development Army » ont été au centre des progrès réalisés pour l’amélioration de la santé en Éthiopie. En Éthiopie, les femmes sont les agents du changement pour la santé.

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Débat des panélistes

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Débat

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12:30 – 14:15 | Déjeuner-débat

Kevin Rudd

Président de l’Asia Society Policy Institute, ancien Premier ministre d’Australie

S’agissant de la vision du monde de Xi Jinping, j’ai toujours pensé que, dans les relations internationales, comprendre comment l’autre partie pense et pourquoi elle pense de cette façon constituait le commencement de la sagesse.

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Débat des panélistes

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Débat

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14:15 – 15:45 | Session plénière 11

Incertitudes européennes

Steven Erlanger

Correspondant diplomatique en chef pour l’Europe au New York Times

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Hubert Védrine

Ancien ministre des Affaires étrangères de France

Il faut distinguer les incertitudes immédiates et conjoncturelles, des incertitudes structurelles profondes, peut-être même vitales.

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Volker Perthes

Président exécutif et directeur du Stiftung Wissenschaft und Politik, l’Institut allemand des affaires internationales et de sécurité ; ancien sous-secrétaire général des Nations Unies

Une puissance montante, la Chine, n’est pas un partenaire à sous-estimer mais plutôt à conserver car nous ne voulons pas nous en séparer, comme certains Américains pensent qu’ils devraient le faire.

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Ana Palacio

Ancien membre du Conseil d’État d’Espagne, ancienne vice-présidente de la Banque mondiale, ancienne ministre des Affaires étrangères d’Espagne

Aujourd’hui, nous sommes témoins d’une irrationalité grandissante et de l’omniprésence des émotions. Cependant, l’Europe reste finalement un concept juridique et tous nos instruments sont calibrés dans ce sens.

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Artem Malgin

Vice-recteur de l’Université MGIMO, professeur au département des relations internationales et de la politique étrangère de Russie

L’organisation générale du commerce mondial implique des problèmes additionnels et complique les accords de l’Union européenne avec ses voisins et partenaires de longue date, dont l’Afrique ou l’ACP, puisque les Etats-Unis se comportent sur la scène du commerce mondial de façon totalement, disons-le, anti-OMC.

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Michael Lothian

Membre de la Chambre des Lords, ancien député du parti conservateur au Royaume-Uni

Il y a un vide immense en Europe en termes de forces militaires, mais je ne les vois pas prendre la forme d’une force européenne, car certains pays ne voudraient pas y prendre part.

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Enrico Letta

Doyen de la Paris School of International Affairs à Sciences Po Paris, ancien président du Conseil italien

Je pense que l’Europe peut être la troisième superpuissance, seulement en étant unie et en jouant un rôle de chef de file sur deux sujets principaux, qui sont des sujets d’importance pour l’avenir : […] le changement climatique et […] l’humanisme technologique.

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Débat des panélistes

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Débat

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15:45 – 16:45 | Session plénière 12

Où va l’Amérique latine ?

Jim Hoagland

Conseiller de la rédaction du Washington Post

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Andrés Rozental

Conseiller en politique à la Chatham House, président de Rozental & Asociados, ancien ambassadeur du Mexique au Royaume-Uni

La région ne va pas bien. Des pays comme le Brésil et le Mexique, les deux plus grandes économies de la région, enregistrent une croissance minimale et, dans le cas de mon pays, celle-ci est nulle.

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Carlos Ivan Simonsen Leal

Président de la Fondation Getulio Vargas, Brésil

Le désastre s’est manifesté avec force après le début du deuxième mandat de Dilma Rousseff et cela a été très rapide. Le PIB a commencé à chuter. Le taux d’investissement a énormément baissé. Il y a eu un manque de confiance et Dilma a même été mise en accusation après deux ans de son second mandat pour avoir désobéi aux lois fiscales.

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Miguel Ángel Moratinos

Haut-Représentant pour l’Alliance des civilisations des Nations Unies, ancien ministre des Affaires étrangères et de la Coopération d’Espagne

Connaissez-vous la pression des réformes fiscales en Amérique latine ? La moyenne est de 10 %, contre 40 % en Allemagne, 38 % en Espagne et 50 % en Suède. On ne paye pas d’impôt et aucune réforme fiscale n’a été introduite.

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Bertrand Badré

Fondateur et PDG de Blue like an Orange Sustainable Capital, ancien directeur général et directeur financier de la Banque mondiale

Au niveau de l’ensemble du continent, qui est en plus tiré vers le bas par le Venezuela qui pèse beaucoup sur la croissance macroéconomique du continent, on est juste au-dessus de zéro selon les dernières estimations du FMI pour cette année, même s’il anticipe un rebond l’année prochaine, grâce notamment au redressement du Brésil.

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Débat

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16:45 – 19:15 | Ateliers parallèles

Atelier n°1 – Finance et économie

Jean-Claude Trichet

Président du conseil d’administration de Bruegel, président de la Commission trilatérale pour l’Europe, ancien président de la BCE

Je vois du populisme et un niveau de frustration chez nos concitoyens, dans toutes les économies avancées sans exception. Je constate que l’inflation est extraordinairement faible. Le fonctionnement de notre système présente une anomalie, la courbe de Phillips ne fonctionne plus depuis la crise comme elle l’avait fait par le passé.

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Bertrand Badré

Fondateur et PDG de Blue like an Orange Sustainable Capital, ancien directeur général et directeur financier de la Banque mondiale

L’objectif social de l’entreprise est de trouver des solutions rentables pour la planète et ses habitants. Non pas le profit comme une fin en soi, mais le profit comme un moyen pour atteindre une finalité donnée. […] Le capitalisme doit être relié aux gens, aux territoires, etc.

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Daniel Dăianu

Président du Conseil fiscal et conseiller du gouverneur (affaires de la zone euro), ancien membre du conseil d’administration de la Banque nationale de Roumanie

Le monde est de plus en plus sauvage, fragmenté et dissonant pour tous les acteurs et à bien des égards. On observe une érosion massive du multilatéralisme, en regard de ce qui a prévalu après la Seconde Guerre mondiale, à savoir l’ordre international libéral.

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Jeffry Frieden

Professeur au département du gouvernement à l’Université de Harvard

Certains pensent que la mondialisation a créé des gisements de richesses non mérités et qu’elle a contribué au déclin de communautés et de régions entières. C’est une perception très répandue et pas seulement américaine, française ou brésilienne. Elle est pratiquement mondiale […].

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Akinari Horii

Conseiller spécial et membre du conseil d’administration au Canon Institute for Global Studies, ancien gouverneur adjoint à la Banque du Japon

Dans l’économie mondiale, la fabrication est en grande partie influencée par le cycle dit du silicium. La phase d’expansion la plus récente a commencé début 2016 et a culminé début 2018. Si la règle des deux ans se maintient, alors ce sera début 2020 ou vers le début de l’année que le cycle touchera son point bas et commencera à se redresser.

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Hur Kyung-wook

Président du Korean Bretton Woods Club, ancien conseiller au Bureau de recherche macroéconomique de l’ASEAN+3, ancien vice-ministre de la Stratégie et des Finances, ancien économiste au FMI

Pendant la crise de 2008, nous avons bénéficié d’une coordination mondiale. Le G20 a joué un rôle essentiel. […] Mais aujourd’hui, cette gouvernance fait défaut, et nous disons commodément qu’il existe une soi-disant nouvelle norme à propos de ce faible taux d’intérêt, etc.

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André Lévy-Lang

Professeur associé émérite en finance à l’Université Paris-Dauphine

Je voudrais revenir rapidement sur l’état du secteur financier 12 ans après la crise. Les États-Unis sont en très bonne forme, de même que le système financier américain. Cela ne fait aucun doute. Mais en Europe, nous avons un problème. À l’heure actuelle, la valeur de marché, la capitalisation boursière des grandes banques européennes est très inférieure à leur valeur nette comptable.

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John Lipsky

Peterson Distinguished Scholar à la Paul H. Nitze School of Advanced International Studies, Johns Hopkins University ; ancien premier directeur général adjoint du FMI

Un point commun qui relie les perspectives moroses de croissance mondiale est la faiblesse connue des investissements fixes dans les biens d’équipement, les équipements et les logiciels.

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Hélène Rey

Professeure d’économie à la London Business School, membre de la Commission économique de la nation, membre du Haut Conseil de stabilité financière

Nous ne comprenons pas exactement pourquoi [les taux réels] sont si bas. Cela contraint massivement la politique monétaire. Cela fait courir un risque financier énorme, non seulement au secteur bancaire, mais aussi au secteur des assurances et aux différents types de gestionnaires d’actifs, aux fonds de pension, etc.

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Débat

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Atelier n°2 – Énergie et environnement

Nobuo Tanaka

Président de la Sasakawa Peace Foundation, ancien directeur exécutif de l’AIE

Les femmes sont beaucoup plus touchées par le changement climatique, en particulier dans les pays africains. Elles sont plus nombreuses à être agricultrices et, avec le changement climatique, elles doivent faire beaucoup plus d’efforts pour aller chercher de l’eau dans des endroits plus éloignés.

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Olivier Appert

Conseiller du centre énergie de l’Ifri, ancien président du Conseil français de l’énergie (comité français du Conseil mondial de l’énergie)

Aujourd’hui, l’attention se porte surtout sur le solaire et l’éolien, du fait de leur développement spectaculaire et de la réduction de coûts qu’ils induisent. Cependant, la bioénergie moderne détient le rôle dominant, car elle est la seule source renouvelable capable de fournir de l’énergie pour tous les usages.

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Leila Benali

Économiste en chef ; directeur de la stratégie, de l’économie et de la durabilité à l’Arab Petroleum Investments Corporation

Le secteur de l’énergie est vraiment en concurrence avec d’autres secteurs jugés beaucoup plus intéressants par les investisseurs en termes de rendement. Le problème, c’est que l’écart est vraiment grand.

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Richard Cooper

Professeur d’économie internationale à l’Université de Harvard, ancien président du National Intelligence Council, ancien sous-secrétaire d’État aux Affaires économiques

Je pense qu’à terme, nous allons nous orienter vers le solaire. Ce terme se situe dans plusieurs décennies et je pense que le gaz naturel assurera la transition vers le solaire. Le gaz naturel est un excellent substitut au charbon pour la production d’électricité, mais aussi pour d’autres usages.

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Cosmin Ghita

PDG de Nuclearelectrica, Roumanie

Les réalités d’aujourd’hui exigent une action immédiate. Selon les données de l’AIE, la consommation d’énergie dans le monde a augmenté de 2,3 %, pour la seule année 2018. C’est près de deux fois le taux de croissance moyen depuis 2010.

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Tatsuo Masuda

Professeur invité à la Graduate School de Nagoya University of Commerce and Business sur le lien entre l’énergie et le climat, président de FairCourt Capital à Londres, membre du comité stratégique d’Elion House à Singapour

De nombreux chefs d’État sont venus à Rio pour faire de merveilleux discours et se sont mis d’accord sur une déclaration orientée vers l’action. […] Ces discours ont-ils été suivis d’actions ? Non, rien de sérieux ne s’est produit. Nous devons faire quelque chose de concret. Nous ne pouvons pas délaisser toutes ces jeunes générations, ni maintenir ce fossé entre les générations.

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Ali Zerouali

Directeur de la coopération et du développement international de la Moroccan Agency for Sustainable Energy

Pouvons-nous imaginer un instant de revenir aux énergies fossiles ? Il y aurait une pression telle sur les prix des ressources fossiles que cela hypothéquerait une croissance déjà atone actuellement. Les énergies renouvelables se démarquent des énergies fossiles dans la mesure où il n’y a pas de compétition entre les pays.

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Débat

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Atelier n°3 – L’Afrique

Robert Dossou

Ancien ministre des Affaires étrangères du Bénin, ancien président de la Cour constitutionnelle, président de l’Association africaine de droit international

Les années 90 ont vu la naissance de très grandes espérances sur le continent africain et une grande émergence du continent sur la scène internationale. En outre, les chefs d’État africains ont pris conscience de cette nécessité de résoudre tous les anciens problèmes qui freinaient l’Afrique.

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Sean Cleary

Fondateur et vice-président de la FutureWorld Foundation, président de Strategic Concepts (Pty) Ltd

Nous devons également étudier comment utiliser les organisations régionales africaines et l’institution continentale qu’est l’Union africaine pour permettre la croissance et le développement durable.

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Elisabeth Guigou

Présidente de la Fondation euro-méditerranéenne Anna Lindh pour le dialogue entre les cultures, ancienne ministre, ancienne députée et présidente de la commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale

Les migrations incontrôlées sont une tragédie pour l’Afrique, parce que ce sont ses talents qui partent et, pour l’Europe, vous avez bien vu ce que cela produit : la montée des extrêmes, la montée du populisme, la fermeture des frontières. Il n’y a pas de solution, sauf si nous affrontons ces questions ensemble.

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Cheikh Tidiane Gadio

Président de l’Institut panafricain de stratégies, paix, sécurité et gouvernance, ancien ministre des Affaires étrangères du Sénégal

Depuis 20 ans, j’ai toujours défendu l’idée que l’UE n’était pas notre modèle. Nous voulons le modèle que nos leaders et nos grands penseurs ont posé : Kwamé Nkrumah, Cheikh Anta Diop, Marcus Garvey. Nous voulons les États-Unis d’Afrique. Nous voulons une Afrique unie.

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Karim Lotfi Senhadji

Directeur général d’OCP Africa

Nous voyons d’un côté que le monde va devoir relever le défi de la sécurité alimentaire, mais que d’un autre côté, notre continent possède aujourd’hui toutes les potentialités pour pouvoir répondre à ce défi de la sécurité mondiale, non seulement pour sa population, mais aussi pour le reste du monde.

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Pierre M’Pelé

Ambassadeur de Mercy Ships pour l’Afrique, directeur du bureau régional de Mercy Ships pour l’Afrique

Nous avons dit que l’Afrique avait fait d’énormes progrès dans le domaine de la santé. L’espérance de vie a augmenté parce que la mortalité a presque diminué de 37 %. Nous avions une espérance de vie de 40 ans, maintenant de plus de 60 ans et même 65 ans dans beaucoup de pays.

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Juliette Tuakli

Fondatrice et directrice médicale de Family CHILD & Associates, Ghana ; présidente du comité de gouvernance de United Way Worldwide

Nous regardons de pauvres gens construire des villes sur un sol dont nous savons qu’il sera submergé d’ici quelques années et rien n’est dit à aucun niveau. Nous devons commencer à prendre au sérieux les économies vertes, […] il s’agit là d’une autre sphère dans laquelle la société civile devrait jouer un rôle.

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Aminata Touré

Présidente du Conseil économique, social et environnemental du Sénégal, ancienne Première ministre du Sénégal

La question de la corruption, c’est une question qui se pose, mais qui se pose pour le monde entier. Voilà un autre stéréotype dont nous souffrons depuis longtemps : l’Afrique, terre de la corruption. Néanmoins, les plus grands scandales de corruption ne sont pas en Afrique : Enron, Exxon, Madoff.

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Débat

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08:00 – 09:00 | Rapports des ateliers parallèles

Atelier n°1 – Rapport

Hélène Rey

Professeure d’économie à la London Business School, membre de la Commission économique de la nation, membre du Haut Conseil de stabilité financière

There is a lot of weakness in investment, which has been linked to deep uncertainty.

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Atelier n°2 – Rapport

Nobuo Tanaka

Président de la Sasakawa Peace Foundation, ancien directeur exécutif de l’AIE

Carbon dioxide emissions are growing 2% per year, and this is the trajectory of the average growth of C02 since the Industrial Revolution.

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Atelier n°3 – Rapport

Robert Dossou

Ancien ministre des Affaires étrangères du Bénin, ancien président de la Cour constitutionnelle, président de l’Association africaine de droit international

Le passé colonial pèse encore à certains égards et la bonne gouvernance appelle la mise en oeuvre de meilleures normes.

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09:00 – 10:15 | Session plénière 13

Moyen-Orient / Afrique du Nord et de l’Ouest

Volker Perthes

Président exécutif et directeur du Stiftung Wissenschaft und Politik, l’Institut allemand des affaires internationales et de sécurité ; ancien sous-secrétaire général des Nations Unies

Dans nombre d’États de la région, on observe une dissolution au niveau de l’État, que ce soit en Libye, au Mali, en Syrie ou au Yémen : l’ordre est ébranlé par la guerre civile, la guerre ou la faiblesse de l’État qui a sapé les institutions et les relations sociales.

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Mohamed Ibn Chambas

Représentant spécial du secrétaire général et chef du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel

D’une manière générale, la menace qui pèse sur le Sahel est liée en particulier aux groupes terroristes sévissant dans le nord du Mali et ayant des liens déclarés avec des groupes terroristes internationaux, tels que Al-Qaïda, l’État islamique, etc.

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Memduh Karakullukçu

Fondateur et vice-président du Global Relations Forum

Le Moyen-Orient se porterait mieux avec un engagement constructif des parties extérieures, à condition que celles-ci, en particulier l’UE et les États-Unis, s’adaptent aux nouvelles réalités de la configuration du pouvoir tant au niveau international que régional.

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Abdulaziz Othman bin Sager

Président du Gulf Research Center, Arabie Saoudite

Aujourd’hui, l’Arabie saoudite est confrontée à des défis très stratégiques à ses frontières nord et sud : côté nord, l’Iran continue de soutenir toutes les milices, qui sont entièrement financées, entraînées et soutenues par les Gardiens de la révolution iraniens, et côté sud, l’Iran soutient la milice au Yémen.

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Dong Manyuan

Vice-président du China Institute of International Studies

Non, la Chine ne cherche pas à intervenir par procuration au Moyen-Orient ; non, elle ne cherche pas à combler le vide du pouvoir ; et non elle ne cherche pas à changer le régime.

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Débat

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10:15 – 11:15 | Session plénière 14

Commerce illicite transfrontalier : un facteur de déstabilisation pour l’économie mondiale

Alvise Giustiniani

Vice-président, prévention du commerce illicite chez PMI

Il y a quelques années, l’OCDE a publié un rapport sur le commerce illicite et en a évalué les dimensions : elle est parvenue à un chiffre stupéfiant de plus de 2 000 milliards de dollars pour le chiffre d’affaires du commerce illicite dans le monde.

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Laurent Marcadier

Ancien magistrat, conseiller chargé des affaires juridiques du Groupe LVMH

L’industrie du faux constitue aujourd’hui la seconde activité criminelle mondiale derrière le trafic de stupéfiants.

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Carlos Moreira

Fondateur et PDG de WISeKey

Au cours de ces cinq dernières années, une nouvelle technologie est apparue, technologie qui pourrait bien être le début de la résolution du problème, et dont le nom est la blockchain.

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Jean-François Thony

Procureur général, président de l’Institut international de Syracuse

Il n’y a pas qu’une forme de commerce illicite, mais il prend autant de formes qu’il y a de produits objets du commerce. De plus, les organisations criminelles qui l’organisent sont protéiformes, et ne répondent pas à une typologie unique.

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Débat des panélistes

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Débat

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11:15 – 12:45 | Session plénière 15

Les conséquences de Trump, acte III

Jim Bittermann

Correspondant européen pour CNN à Paris

Où s’exerce l’influence de Trump dans le monde, et les conséquences de ses trois années de présidence ? Force est de constater qu’aucune région n’est épargnée.

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Renaud Girard

Grand reporter et correspondant de guerre pour Le Figaro

Macron, selon moi, a eu l’intelligence de comprendre que Trump était très sensible aux rapports personnels, qu’il ne lisait pas beaucoup les notes qu’on lui faisait, très sensible aux explications directes entre dirigeants. Il l’a bien compris et cet aspect particulier de la personnalité de Trump peut avoir des conséquences néfastes.

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Motoshige Itoh

Professeur émérite à l’Université de Tokyo, professeur à l’Université Gakushuin, membre du Conseil sur la politique économique et fiscale au Japon

M. Trump est peut-être la première expression du populisme, et ce populisme pourrait se poursuivre par la suite. Tant que la mondialisation perdure, la démocratie reste menacée par la montée du populisme. […] Quel que soit le prochain président, Trump, ou un autre candidat de gauche, démocrate ou autre, le plus important reste de nous préparer à composer avec le populisme.

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Jean-Claude Gruffat

Président du conseil d’administration de Competitive Enterprise Institute, Washington DC

Les Américains, les citoyens américains ne se soucient de la politique internationale qu’à partir du moment où elle affecte leurs seuls intérêts personnels ou dès lors qu’ils appartiennent à une communauté très importante et susceptible d’influencer la vie politique.

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Josef Joffe

Directeur de la rédaction de l’hebdomadaire allemand Die Zeit

Il est important de relever la continuité. Je ne veux pas comparer Obama et Trump en termes d’entorse à l’étiquette ni de malveillance, mais en politique étrangère, force est de constater plus de similitudes qu’il n’y paraît.

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Qiao Yide

Vice-président et secrétaire général de la Shanghai Development Research Foundation

Xi Jinping a dit quelque chose que peu d’analystes ont mentionné, surtout en Occident. Nous avons, a-t-il déclaré, 1 000 bonnes raisons d’entretenir des raisons cordiales avec les États-Unis, et aucune raison d’empoisonner ces relations. Cette déclaration est très importante, car l’attitude générale de la Chine est d’obtenir un compromis.

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John Sawers

Président exécutif de Newbridge Advisory, conseiller à la Chatham House, ancien chef des services de renseignements (MI6) du Royaume-Uni

Son mépris des alliances signifie pour les autres pays du monde, […] qu’ils ne compteront plus sur les États-Unis comme ils le faisaient auparavant. Ils devront rééquilibrer leurs relations et devront devenir plus autonomes pour assurer leur défense et leur sécurité. Ce n’est pas une mauvaise chose en soi, mais c’est une conséquence de Trump.

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Débat des panélistes

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Débat

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13:00 – 15:00 | Déjeuner-débat

Thierry de Montbrial

Fondateur et président de l’Ifri et de la WPC

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Aminata Touré

Présidente du Conseil économique, social et environnemental du Sénégal, ancienne Première ministre du Sénégal

Concernant la démocratie, nous avons changé de présidents de manière pacifique au fil du temps. Nous avons ce que nous appelons une armée républicaine, ce qui signifie que nous avons une armée qui suit les règles de la démocratie.

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Arkebe Oqubay

Ministre et conseiller spécial du Premier ministre d’Éthiopie

L’Éthiopie n’a pas de pétrole, ni de diamants, ni d’autres ressources importantes, et sa croissance est entièrement le fruit du dur labeur des Éthiopiens et de l’accent mis sur l’attraction des investissements.

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15:00 – 16:30 | Session plénière 16

Young Leaders

Patrick Nicolet

Directeur des technologies et membre du comité de direction générale de Capgemini

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James Stuewe

Gestionnaire, secteur public, Canada

Je ne crois pas qu’il soit raisonnable de supposer que les gens accepteront tout simplement des changements de taxes, des augmentations de prix, des changements de comportement à cause du changement climatique. Voilà le défi à relever.

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Xavier Ploquin

Ancien conseiller en charge de l’énergie, de l’industrie et de l’innovation au sein au sein du cabinet du ministre d’État, ministre de la Transition écologique et solidaire

Le programme politique du Président Macron prévoyait un plan climat, lequel a été adopté en 2017. Il y a beaucoup de choses dans ce plan, je dirais donc simplement qu’il conduit à l’adoption de la neutralité carbone à l’horizon 2050, ce qui représente un énorme pas en avant.

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Peter Bruce-Clark

Associé directeur de Social Impact Capital

Les principes de l’économie circulaire constitueront la base de la prospérité des pays en ce début de siècle. Je crois que les pays qui les adopteront sans réserve, en soutenant financièrement, en encourageant et créant d’énormes industries tournées vers la lutte contre le changement climatique, seront plus riches que ceux qui ne s’engagent pas sur cette voie.

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Jihane Ajijti

Responsable du développement commercial, du numérique et de la communication chez OCP Africa

L’Afrique doit augmenter ses rendements afin de pouvoir nourrir la population croissante dans le contexte du changement climatique. Dans cette optique, nous devons soutenir la chaîne de valeur agricole sur tout le continent afin de favoriser l’investissement et la modernisation de l’agriculture.

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Wu Liang

Cofondateur et directeur des systèmes d’information de Green City Solutions

Nous avons fait des recherches et découvert qu’il existe une technologie vieille de millions d’années capable de résoudre en partie le problème de la pollution. Nous avons découvert des cultures de mousse spéciales, que nous avons brevetées dans notre propre système et qui sont littéralement capables d’absorber la pollution de l’air et de la convertir en biomasse.

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Polina Vasilenko

Fondatrice et PDG d’HelioRec

Je suis fondatrice et PDG de la société HelioRec, qui construit des centrales solaires flottantes, une solution de production d’électricité innovante et rentable.

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Debate

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16:30 – 17:30 | Session plénière 17

Nouvelles tendances de politiques étrangères en Asie de l’Est

Steven Erlanger

Correspondant diplomatique en chef pour l’Europe au New York Times

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Chiyuki Aoi

Professeure de sécurité internationale à la Graduate School of Public Policy à l’Université de Tokyo

Nous vivons actuellement une époque où les valeurs et idéaux libéraux sont fortement contestés de l’intérieur par des forces favorisant le populisme et l’unilatéralisme, par opposition au multilatéralisme ; et également de l’extérieur, par des entités qui remettent fondamentalement en question les modes libéraux de gestion des relations politiques.

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Kim Hong Kyun

Ancien représentant spécial pour les questions de paix et de sécurité de la péninsule coréenne

La Corée du Sud est au bord du divorce avec son voisin le plus proche, le Japon, avec lequel nous partageons des valeurs communes, des intérêts communs en matière de sécurité, et un allié.

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Douglas Paal

Distinguished Fellow au Carnegie Endowment for International Peace, ancien directeur des affaires asiatiques au sein du Conseil national de sécurité américain

La politique américaine vis-à-vis de la Chine, passée du dialogue à l’endiguement, est en train d’éroder les « rayons » ou liens avec les pays d’Asie ; ces derniers, qui ont tous des relations différentes avec la Chine, éprouvent donc des difficultés à faire face au retour de bâton à venir s’ils tentent également de rester proches des États-Unis.

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Qiao Yide

Vice-président et secrétaire général de la Shanghai Development Research Foundation

Trump a tenté de résoudre la question nucléaire nord-coréenne en instaurant une relation personnelle avec Kim Jong-un, mais à ce jour il n’a pas réussi.

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Débat des panélistes

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Débat

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17:30 – 19:00 | Session plénière 18

Débat final

Thierry de Montbrial

Fondateur et président de l’Ifri et de la WPC

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Assia Bensalah Alaoui

Ambassadeur itinérant de Sa Majesté le Roi du Maroc

Pouvons-nous nous départir de ces modes de vie dévastateurs pour la planète ? Sans naïveté et avec une volonté affirmée, je pourrais dire – et cela évidemment choquera plus d’un car c’est là le paradoxe – qu’ici et maintenant La Méditerranée, grâce à plus de 2 000 ans de sagesse adaptative, pourrait devenir le laboratoire du monde ?

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Karl Kaiser

Associé du projet sur l’Europe et les relations transatlantiques au Belfer Center for Science and International Affairs, professeur adjoint émérite en politique publique à la Harvard Kennedy School, ancien directeur du German Council on Foreign Relations, ancien conseiller auprès des chanceliers Brandt et Schmidt

Dans un monde bipolaire, dominé par la rivalité du G2 Chine États-Unis, les États-Unis continueront d’avoir besoin de l’EuropeLes États-Unis ne peuvent pas permettre à la Chine de dominer la frange occidentale de l’Eurasie. C’est un fait géopolitique établi. L’Europe a également besoin des États-Unis pour survivre face à ce type de rivalité.

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Mona Makram Ebeid

Sénatrice égyptienne, ancienne députée, Distinguished Lecturer au département de sciences politiques de l’Université américaine du Caire

Si l’Egypte et l’Arabie saoudite mènent à bien leurs ambitieux plans économiques et sociaux et atteignent de hauts niveaux de croissance et d’emploi, cela améliorera le niveau de vue et soulagera la pression intérieure.

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Manuel Muñiz

Doyen de la School of Global and Public Affairs à l’IE University et professeur Rafael del Pino de pratique de la transformation globale

Cette collision avec la Chine est très structurelle, et connectée à des tendances très profondes ayant trait à la façon dont fonctionne l’économie dans le domaine numérique et à la capacité de la technologie à modifier la durabilité d’un régime autoritaire […].

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Fathallah Oualalou

Ancien ministre de l’Économie et des Finances du Royaume du Maroc

L’Afrique et les pays sud-méditerranéens doivent se rassembler […] et crédibiliser leur système politique et leur stratégie économique. Tout cela doit rendre à la Méditerranée sa sérénité, son dynamisme, sa centralité, nécessaires pour un monde plus équilibré, plus multipolaire […].

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Yoichi Suzuki

Adjunct Fellow au Japan Institute for International Affairs, ancien assistant spécial du ministre des Affaires étrangères du Japon, ancien négociateur en chef de l’accord de partenariat économique Japon-UE

La Chine parle de modèles propres à chacun. Ce n’est pas suffisant. Pour éviter de tomber dans des pièges de dette ou d’accélération du réchauffement climatique, un développement de critères multilatéraux est indispensable.

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Débat

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