Actes de conférence 2024

08:30 – 09:45 | Ouverture

Noura Al Kaabi

Ministre d’État au ministère des Affaires étrangères des Émirats arabes unis

Nous jugeons essentiel de continuer à défendre les principes de dialogue et de respect mutuel, même en présence de profonds désaccords. Nous devons œuvrer inlassablement à la recherche de solutions diplomatiques. Nous devons continuer à nous parler. Sans dialogue, aucune avancée n’est possible.

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S. E. Tiémoko Meyliet Koné

Vice-Président de la République de Côte d’Ivoire

Cet environnement international délicat, compromet forcément les efforts en faveur du développement partout dans le monde. Les Objectifs de Développement Durable, les ODD, adoptés comme feuille de route universelle, peinent à se concrétiser.

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S. S. Bartholomée 1er

Archevêque de Constantinople – Nouvelle Rome et patriarche œcuménique

La voie à suivre consiste à intégrer notre héritage spirituel à des solutions pratiques, comme le firent nos ancêtres il y a dix-sept siècles. Saisissons cette opportunité pour établir des liens de collaboration entre la sagesse religieuse et les connaissances contemporaines dans l’intérêt des générations futures.

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Thierry de Montbrial

Fondateur et président de l’Ifri et de la WPC

La guerre froide qui commence pourrait être une guerre qui ne sera pas la guerre. Il appartient maintenant à toutes les forces de bonne volonté, en particulier à nous tous ici rassemblés, de réfléchir et d’agir intelligemment pour contenir et réduire les effets toxiques de cette nouvelle guerre froide. Car l’enjeu principal est qu’elle ne dégénère pas en une vraie guerre mondiale.

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09:45 – 11:00 | Session plénière 1

La gouvernance économique mondiale dans un monde fragmenté

Jean-Claude Trichet

Ancien président de la Banque centrale européenne, gouverneur honoraire de la Banque de France

L’Occident est responsable du fait que les principaux actionnaires, l’Europe et les États-Unis, n’ont pas réagi suffisamment rapidement à la croissance annuelle de l’importance des autres pays et économies du monde en développement et émergent.

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Gabriel Felbermayr

Directeur de l’Institut autrichien de recherche économique (WIFO), ancien président du Kiel Institute for the World Economy (IfW)

Si on suit le débat européen, on a parfois l’impression que l’Europe a oublié que nous sommes toujours un acteur important. Nous avons offert des solutions dans le passé et nous pourrions le faire de nouveau à l’avenir.

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Vincent Koen

Directeur adjoint des Études nationales à l’OCDE

L’incertitude en ce qui a trait à la politique commerciale s’est littéralement envolée. Nous craignons qu’un environnement commercial plus fragmenté et protectionniste nuise aux chaînes d’approvisionnement, entraîne une hausse des prix et réduise les pressions concurrentielles qui génèrent des gains de productivité.

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John Lipsky

Senior Fellow au Foreign Policy Institute de la Paul H. Nitze School of Advanced International Studies de l’université Johns Hopkins, ancien premier directeur général adjoint du Fonds monétaire international

Nous en sommes au quatrième point d’inflexion systémique du XXIe siècle en ce qui a trait à notre système de gouvernance mondiale.

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Jean-Marie Paugam

Directeur général adjoint de l’OMC

Nous avons tout ce débat sur la déglobalisation depuis plusieurs années mais le commerce continue à progresser. Le commerce des services le démontre de manière encore plus éclatante, parce qu’il progresse très rapidement. Nous ne sommes donc pas dans une déglobalisation.

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Qiao Yide

Vice-président et secrétaire général de la Shanghai Development Research Foundation

La gouvernance économique mondiale traverse à l’heure actuelle une époque critique car le concept de « la loi du plus fort » commence à s’imposer dans de nombreux pays […].

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Débat des intervenants

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Débat

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11:00 – 12:00 | Session plénière 2

Des politiques étrangères multi-vectorielles ?

Thierry de Montbrial

Fondateur et président de l’Ifri et de la WPC

Les politiques étrangères de multi-alignement – ou multi-vectorielles – sont issues de la nouvelle approche du précédent concept de non-alignement de Bandung, apparu pendant la première guerre froide.

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Ana Brnabić

Présidente de l’Assemblée nationale de Serbie

Nous continuerons à travailler en vue de l’adhésion à l’UE, mais que nous essaierons en même temps de servir de passerelle, plutôt que de champ de bataille, entre les divers intérêts concurrents dans le monde.

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Lasha Darsalia

Premier ministre adjoint des Affaires étrangère de Géorgie

Lorsque vous êtes un pays voisin de la Russie […], vous n’avez que deux options : soit intégrer une solution de sécurité collective, comme l’OTAN, ou l’Union européenne, même si ce n’est pas de la sécurité ; soit entrer en guerre si la première solution a échoué, comme l’Ukraine aujourd’hui ou la Géorgie avant elle.

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Roman Vassilenko

Vice-ministre des Affaires étrangères du Kazakhstan

Le seul camp que nous devrions tous adopter est celui de la coopération, contre celui de la confrontation ; celui du droit international, contre celui de l’anarchie ; celui du bénéfice mutuel bénéfique pour tous, contre celui de l’exclusion mutuelle et des jeux à somme nulle.

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Débat des intervenants

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Débat

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13:15 – 14:30 | Session plénière 3

Démondialisation ou remondialisation ?

Bertrand Badré

Associé gérant et fondateur de Blue like an Orange Sustainable Capital, ancien directeur général et directeur financier du Groupe de la Banque mondiale

La mondialisation telle que nous la connaissions est terminée. Le grand défi n’est probablement pas tant de trouver un nouveau mot pour décrire ou définir la mondialisation, mais de trouver une façon de décrire ce que j’appellerais la planétarisation, car nous avons besoin de notre planète […].

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Sébastien Jean

Professeur d’économie du CNAM, directeur associé de l’initiative Géoéconomie et géofinance de l’Ifri

La situation actuelle est dominée par deux réalités : la première concerne la fragmentation géoéconomique, un terme inventé par le FMI, dans un contexte marqué par les guerres commerciales et la guerre, et la seconde est l’accumulation de politiques industrielles concurrentes.

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Bark Tae-Ho

Président du Lee&Ko Global Commerce Institute, ancien ministre du Commerce de Corée

Si les tensions entre les États-Unis et la Chine s’intensifient lorsque le président Trump débutera son second mandat l’année prochaine, les effets positifs de la re-mondialisation diminueront, tout en augmentant les effets négatifs de la démondialisation.

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Vladislav Inozemtsev

Directeur du Centre d’études postindustrielles de Moscou, conseiller spécial pour le Russia Media Studies Project du Middle East Media Research Institute à Washington, DC.

Le problème majeur du monde n’est pas de savoir si nous devons avoir plus ou moins de mondialisation, mais si nous devons avoir une mondialisation ordonnée ou anti-systémique.

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Kazuto Suzuki

Directeur de l’institut de géoéconomie à l’International House of Japan, professeur à la Graduate School of Public Policy de l’Université de Tokyo

La mondialisation n’est pas terminée. Les échanges commerciaux et les mouvements de capitaux se poursuivent, mais un certain nombre de pays prennent certaines mesures motivées par des préoccupations nationales selon lesquelles la mondialisation ou le libre-échange nuisent en réalité à leur économie et à leur société.

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Pierre Jacquet

Professeur d’économie à l’École nationale des ponts et chaussées (ENPC), membre du Cercle des Économistes

En tant qu’économistes, nous avons tendance à oublier cette réalité : nous vivions dans un monde où la géopolitique était raisonnablement compréhensible et stable, et nous pouvions ne pas en tenir compte. Tout cela est révolu, du moins pour un certain temps.

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Débat

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14:30 – 15:00 | Session plénière 4

Conversation avec Kevin McCarthy

Kevin McCarthy

55e président de la Chambre des représentants des États-Unis

Il ne s’agit pas de créer une guerre commerciale. L’objectif [de Donald Trump] est d’obtenir l’ouverture de négociations et d’orienter ces négociations de façon à obtenir certains avantages.

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Débat

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15:00 – 15:45 | Session plénière 5

Le rôle du G7 dans un paysage en mutation

Thierry de Montbrial

Fondateur et président de l’Ifri et de la WPC

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Philippe Etienne

Ambassadeur de France, professeur en affaires publiques et internationales à l’université de Columbia, ancien conseiller diplomatique du président Macron, devenant également sherpa G7 et G20

Le G7 doit conserver ce caractère informel […] mais aussi avoir la capacité, à travers la collaboration avec d’autres pays, […] d’apporter sa contribution et ses propres solutions au débat mondial.

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Lee Hye-Min

Ancien sherpa du G20 pour la Corée, ancien ambassadeur de Corée pour les Affaires économiques internationales, conseiller principal de KIM & CHANG

La politique « L’Amérique d’abord ! » ne reconnaît pas la valeur des alliances et des partenaires, et je m’attends donc à voir la vitalité du G7 et du G20 considérablement amoindrie.

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Gary Litman

Vice-président senior des initiatives internationales à la Chambre de Commerce des États-Unis

En ce qui a trait à l’élargissement, [le monde de l’entreprise] laissera cette décision aux responsables politiques, mais nous avons à cœur d’interagir individuellement avec les gouvernements qui fixent les règles pour les grands marchés, et nous voulons être partie prenante de tous leurs efforts collectifs.

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Débat des intervenants

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15:45 – 16:45 | Session plénière 6

La géopolitique du changement climatique

Marc-Antoine Eyl-Mazzega

Directeur du Centre énergie et climat de l’Ifri

Dans ce monde fragmenté, il est aujourd’hui encore bien plus rentable d’investir dans les énergies fossiles que dans des technologies propres, même si les choses s’arrangent.

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Nawal Al-Hosany

Représentante permanente des Émirats arabes unis auprès de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA)

Nous avons mis sur pied le projet Masdar en 2006 alors que personne ne s’intéressait aux énergies renouvelables. Aujourd’hui, nous abritons trois des centrales solaires les plus économiques et les plus grandes au monde.

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Stéphane Michel

Directeur général Gas, Renewables & Power et membre du Comité exécutif de TotalEnergies

Il convient de ne pas négliger le rôle du gaz dans la transition car, aujourd’hui, la consommation de charbon continue d’augmenter et les investissements dans les centrales à charbon se poursuivent eux-aussi, ce qui est complètement absurde.

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Frank Wouters

Président de MENA Hydrogen Alliance

[En Europe] On ne saurait en aucun cas remplacer les combustibles fossiles par des molécules plus propres sans disposer de réserves stratégiques de combustibles fossiles.

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Mikaa Blugeon-Mered

Conseiller spécial chez Hy24, maître de conférences sur la géopolitique de l’hydrogène à Sciences Po et à l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P)

En ce qui concerne l’hydrogène, c’est un véritable changement géopolitique car si l’on se concentre sur la demande, sur le côté green shoring des choses, alors seulement il sera possible de créer des chaînes de valeur locales plutôt que des chaînes de valeur à grande échelle basées sur le commerce international.

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Débat

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16:45 – 17:30 | Session plénière 7

Le corridor économique (IMEC) : une nouvelle ère de coopération et de croissance mondiale

Gérard Mestrallet

Envoyé spécial du président de la République française pour l’IMEC

L’IMEC va créer de la prospérité et de la croissance tout au long de cette route. Nous allons créer des zones économiques spéciales, des zones industrielles, des zones logistiques, afin de créer des emplois, de la croissance et de la prospérité, principalement dans l’arrière-pays des ports.

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Anurag Varma

Vice-président senior d’Adani Group

Lorsqu’une initiative mondiale démarre en Inde, passe par Haïfa et au-delà, nous sommes bien placés et très enthousiastes à l’idée de participer et, espérons-le, de conduire cette initiative.

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Gidon Bromberg

Directeur israélien d’EcoPeace Middle East

Le projet devient déterminant, car il ne répond pas seulement aux besoins de dignité des Palestiniens, qui souhaitent vivre dans leur propre État, mais il contribue également à répondre aux besoins de sécurité d’Israël, qui souhaite vivre dans son État juif.

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Débat des intervenants

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17:30 – 18:45 | Session plénière 8

La croissance économique et les défis géopolitiques en Asie

John Andrews

Écrivain, journaliste et conseiller de rédaction à The Economist

Pendant des décennies, nous avons considéré que les économies d’Asie étaient forcément vouées à surpasser, voire à devancer de loin le reste du monde.

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Douglas Paal

Distinguished Fellow du Programme Asie de la Fondation Carnegie pour la paix internationale

Les capacités de notre marine, de notre armée de l’air et de notre Corps des Marines dans la région n’ont pas augmenté au même rythme que la capacité d’intimidation de la Chine envers Taïwan, qui se trouve donc dans une situation plus vulnérable aujourd’hui qu’il y a 20 ou 30 ans.

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Jean-Pierre Cabestan

Directeur de recherche émérite au CNRS, professeur émérite à l’Université baptiste de Hong Kong

Il me semble que la Chine a tout intérêt à tenter de profiter du retour de l’administration Trump pour creuser un fossé entre les États-Unis et leurs alliés, que ce soit en Europe ou en Asie.

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Mayankote Kelath Narayanan

Ancien conseiller principal et conseiller en sécurité nationale du Premier ministre d’Inde (Manmohan Singh), ancien gouverneur de l’État du Bengale occidental

La Chine est déjà reconnue comme une plaque tournante en puissance de l’industrie manufacturière mondiale. Moins de gens savent que l’Inde, dont la main-d’œuvre est la plus nombreuse et la plus jeune au monde, commence à défier la Chine et, ce faisant, le reste du monde.

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Hur Kyung-Wook

Président du Seoul Financial Forum, président du conseil du Korea Center for International Finance, ancien vice-ministre de la Stratégie et des Finances de Corée

Les économies asiatiques sont très étroitement intégrées à l’économie chinoise comme à l’économie américaine. La tension politique s’accroît aujourd’hui pour pousser les pays asiatiques à choisir l’un des deux camps, du moins sur le plan politique.

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Yuichi Hosoya

Professeur de politique internationale à l’Université Keio à Tokyo, directeur de recherche à l’Asia-Pacific Initiative

La Chine augmente chaque année son budget de défense[…]. Par conséquent, la priorité numéro un pour le Japon, la Corée du Sud et Taïwan est d’augmenter leurs budgets de défense. Pour ce faire, nous devons donc prendre au sérieux l’éventualité d’une invasion de Taïwan.

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Débat

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19:15 | Dîner avec Kevin Rudd

Kevin Rudd

Ambassadeur d’Australie aux États-Unis, ancien Premier ministre d’Australie

Historiquement, le système chinois passe toujours beaucoup de temps, durant la première année d’un nouveau gouvernement américain, à analyser les actions de cette dernière pour y déceler des changements réels dans son comportement et ses mesures politiques.

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08:30 – 09:45 | Session plénière 9

L’avenir de l’Europe après la guerre d’Ukraine et l’élection de Trump

Terry Martin

Journaliste, présentateur de journal télévisé

Le monde est de plus en plus polarisé. L’Europe doit trouver un moyen de surmonter ses divisions internes si elle veut rester crédible en tant qu’acteur mondial.

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Yann Coatanlem

Co-fondateur de GlassView, président du Club Praxis

Nous pensons en particulier que si l’UE pouvait adopter la flexicurité danoise, mais en la limitant peut-être aux 5 ou 10 % d’employés les plus qualifiés et aux secteurs qui embauchent des ingénieurs hautement qualifiés, alors la situation serait meilleure.

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Zaki Laïdi

Ancien conseiller personnel du haut représentant et vice-président de la Commission SEAE

Les Européens doivent donc bien évidemment éviter toute forme de confrontation militaire avec la Russie. […] Nous devons néanmoins faire barrage à la Russie et, dans cette optique, intensifier nos efforts militaires au niveau national, mais aussi collectif.

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Hubert Védrine

Former Minister of Foreign Affairs of France, Founder of Hubert Védrine Conseil

Nous serons donc peut-être obligés d’inventer le pôle européen dans l’OTAN. Et nous, nous serons confrontés alors à des questions jamais traitées auparavant puisque la question ne se posait pas, à savoir : qui est décisionnaire ?

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Vuk Jeremić

Président du Centre pour les relations internationales et le développement durable (CIRSD), ancien ministre des Affaires étrangères de Serbie

Je ne peux concevoir que l’Union européenne accueille un nouveau membre à part entière au sein du Conseil européen avant d’avoir modifié certaines règles de prise de décision au sein de l’Union.

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Norbert Röttgen

Membre du Deutscher Bundestag et membre de la commission des Affaires étrangères

Ce qui a changé en novembre de cette année, c’est que la sécurité européenne, pour la première fois depuis décembre 1941, est devenue une question essentiellement européenne.

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Débat des intervenants

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Débat

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09:45 – 10:15 | Session plénière 10

Conversation avec Aiman Ezzat

Aiman Ezzat

PDG de Capgemini

Nous vivons une révolution numérique comparable à la révolution industrielle, où les règles de la concurrence et les attentes des consommateurs changent radicalement.

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10:15 – 11:15 | Session plénière 11

La révolution de l’IA et au-delà

Daniel Andler

Professeur émérite de Sorbonne Université, membre de l’Académie des sciences morales et politiques, philosophe

Ce qui est bon pour l’IA n’est pas nécessairement bon pour l’humanité. Le fait de conseiller de profiter des bienfaits de l’IA tout en empêchant ou limitant ses éventuels dégâts n’a pas de sens. Nous devons faire mieux que cela.

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François Barrault

Fondateur et président de FDB Partners, président de l’IDATE DigiWorld

L’IA a le potentiel de simplifier nos vies en éliminant les tâches banales, nous offrant ainsi davantage d’opportunités de nous connecter les uns aux autres et de créer un monde meilleur.

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S. E. Omran Sharaf

Ministre adjoint des Affaires étrangères pour les Sciences et Technologies avancées des Émirats arabes unis

Ce débat doit avoir lieu, je crois, au niveau des plateformes multilatérales et de discussions bilatérales. Les nations doivent en discuter, mais sans entraver ou bloquer les progrès de cette évolution, dans un domaine important si riche de bienfaits pour toute l’humanité.

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Lee Tiedrich

Distinguished Faculty Fellow dans le domaine du droit et de la technologie responsable à la Duke Univeristy, membre de l’OCDE et du Partenariat mondial sur l’IA

Nous avons besoin de lois et de politiques viables, applicables par les gouvernements et les entreprises, et fonctionnelles. La nature interconnectée de notre monde rend cet enjeu mondial.

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Débat des intervenants

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Débat

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11:15 – 12:15 | Session plénière 12

Leaders innovants : Transformer les entreprises avec l’IA générative

Lucia Sinapi-Thomas

Vice-présidente exécutive, directrice générale de Capgemini Ventures

Nous ne pouvons ignorer le fait que […] l’IA générative suscite quelques préoccupations fondamentales. Cela répond à la crainte sans précédent d’une singularité technologique, à savoir l’existence d’un point hypothétique où les ordinateurs dépasseraient l’intelligence humaine.

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Lucia Russo

Analyste des politiques en matière d’intelligence artificielle à l’OCDE

En ce qui concerne les droits de propriété intellectuelle, nous savons que ces modèles sont formés sur de grandes quantités de textes et d’autres documents qui sont souvent protégés par des droits d’auteur, ce qui soulève la question de la juste rémunération des auteurs.

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Eiso Kant

CTO et cofondateur de Poolside

Nous pensons que la voie vers une IAG passera par la mise en place des capacités les plus performantes au monde en matière de développement de logiciels et de programmation et seulement dans un second temps pour d’autres domaines.

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Rotem Alaluf

Directeur général de Wand.ai

Nous voulons que [chaque agent de notre système] puisse s’adresser à tout humain dans le cadre d’un processus de collaboration bilatéral complet entre l’être humain et le système d’agents.

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Débat des intervenants

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Felix Naser

COO de Liquid.AI

Notre mission est de construire des systèmes d’IA polyvalents fiables et efficaces à toutes les échelles.

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Débat

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14:45 – 15:45 | Session plénière 13

L’expansion des BRICS : implications pour l’avenir de l’ordre mondial

Nikolaus Lang

Directeur associé senior au bureau de Munich du BCG

En ce qui concerne les entreprises, les BRICS+ auront un impact sur cinq domaines cruciaux : l’énergie, le commerce, les infrastructures et le développement, la politique monétaire et enfin la coopération technologique.

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Etienne Berchtold

Ambassadeur de la République d’Autriche aux Émirats arabes unis, ancien porte-parole de la politique étrangère et européenne de trois chanceliers autrichiens

À ce jour, la mise en place d’une monnaie au sein du groupe des BRICS n’a fait l’objet d’aucun plan concret, mais si nous continuons à les menacer, ils pourraient peut-être envisager […] de créer leur propre système financier afin de se protéger des sanctions occidentales. Nous devons faire attention à ce que cela ne se retourne pas contre nous.

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Trudi Makhaya

Membre du conseil d’administration de Spar Group, ancienne conseillère économique du président d’Afrique du Sud

En un sens, je peux dire que les BRICS ont joué un rôle très important en offrant de réelles opportunités, mais pour ce qui est des changements structurels fondamentaux que nous appelons de nos vœux dans les relations entre l’Afrique et le reste du monde, le chemin à parcourir est encore long.

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Constanza Negri Biasutti

Sherpa du B20 pour le Brésil et ancienne directrice Commerce et Intégration internationale à la Confédération nationale de l’Industrie du Brésil

Malgré des différences manifestes en termes de composition et de vision géopolitique, le G20 et les BRICS doivent être considérés comme complémentaires.

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Qiao Yide

Vice-président et secrétaire général de la Shanghai Development Research Foundation

La NDB a un fonctionnement efficace et est notée AA+ par Standard and Poor’s, soit une note supérieure à celle de chacun des cinq pays. La NDB lève des fonds sur le marché international, à un coût de 30 ou 40 points de base seulement, plus élevé que celui de la Banque mondiale.

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Débat des intervenants

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Débat

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15:45 – 16:15 | Session plénière 14

Conversation avec Anwar Gargash

S. E. Anwar Gargash

Conseiller diplomatique du président des Émirats arabes unis

Je pense qu’il est de notre responsabilité de ne pas répéter les erreurs du passé, de reconnaître que la région est extrêmement complexe et qu’il est de ce fait très difficile de privilégier un seul point de vue idéologique. Nous devons admettre que la région doit parvenir à un équilibre et, comme je l’ai dit, cet équilibre est une question de bon sens.

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16:30 – 19:00 | Ateliers parallèles

Atelier n°1 – Atelier 1 : Économie et finance

Jean-Claude Trichet

Ancien président de la Banque centrale européenne, gouverneur honoraire de la Banque de France

Nous avons déjà été témoins de cette montée du protectionnisme et des stratégies de couverture post-Covid, sans oublier les difficultés géostratégiques actuelles, et tout ceci, bien sûr, est amplifié par Trump.

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Hur Kyung-Wook

Président du Seoul Financial Forum, président du conseil du Korea Center for International Finance, ancien vice-ministre de la Stratégie et des Finances de Corée

Premièrement, notre dépendance commerciale est très élevée, et l’Allemagne est sans doute le seul pays du top 12 à atteindre un pourcentage similaire. […] Le deuxième élément qui rend la Corée plus vulnérable que d’autres pays est que nous sommes pris en étau entre les États-Unis et la Chine.

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Pierre Jacquet

Professeur d’économie à l’École nationale des ponts et chaussées (ENPC), membre du Cercle des Économistes

Dans la zone euro, nous sommes de toute évidence face à un déclin manifeste et continu de la productivité globale des facteurs, avec même une croissance tendancielle négative depuis le début des années 2000. Cela signifie qu’au cours du dernier quart de siècle, nous avons utilisé nos facteurs de production avec de moins en moins d’efficacité !

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Sébastien Jean

Professeur d’économie du CNAM, directeur associé de l’initiative Géoéconomie et géofinance de l’Ifri

Pour moi, il est certain que les partenaires prendront des mesures de rétorsion, mais […] la plupart d’entre eux se cantonneront à des mesures partielles et n’essaieront pas de s’aligner sur les droits de douane américains, du moins au sens de la définition courante que donne l’OMC de l’alignement en termes de distorsion des échanges.

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André Lévy-Lang

Président fondateur de l’Institut Louis Bachelier, ancien directeur général de Banque Paribas

Le dollar reste de loin le principal instrument commercial et la monnaie dominante dans les échanges internationaux. Les efforts de la Chine pour promouvoir le renminbi ont limité l’utilisation du dollar dans une certaine mesure, mais si vous regardez les chiffres, le dollar reste de loin la principale monnaie utilisée dans les échanges.

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John Lipsky

Senior Fellow au Foreign Policy Institute de la Paul H. Nitze School of Advanced International Studies de l’Université Johns Hopkins, ancien premier directeur général adjoint du Fonds monétaire international

Vous n’avez pas été sans remarquer la bonne performance relativement récente de l’économie américaine en termes de croissance de la productivité globale des facteurs. […] Ces résultats n’étaient pas attendus et démarquent les États-Unis de toutes les autres grandes économies avancées.

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Gary Litman

Vice-président senior des initiatives internationales à la Chambre de Commerce des États-Unis

En privé, [les entreprises] doivent sans doute être en proie à l’incertitude, surtout quand on sait que les grandes entreprises vont devoir changer de stratégie et passer assez rapidement de la ligne narrative relative à l’investissement dans la transition énergétique et le climat à l’investissement dans la sécurité et la technologie.

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Jean-Claude Meyer

Vice-Chairman International de Rothschild & Cie

Nous pouvons anticiper […] un scénario pour l’Europe et deux scénarios, voire peut-être, ce qui serait une surprise, un troisième pour les États-Unis. Selon moi, il n’y a qu’un seul scénario pour l’Europe, à savoir une croissance continue très lente de 0,9 % à 1 % pour 2025 et une inflation d’environ 2 %.

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Débat

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Atelier n°2 – Atelier 2 : Énergie et climat

TotalEnergies et la transition énergétique

En 2021, nous avons changé de nom pour devenir TotalEnergies, même si les gens continuent à dire Total, car nous pensons que la transition énergétique nécessite une stratégie multi-énergies.

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Échanges sur le gaz naturel liquéfié

Si on commence à calculer les émissions de CO2 liées à un nouveau projet de GNL, il faut aussi prendre en compte les émissions de CO2 évitées qui auraient été émises par un carburant alternatif.

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Gouvernance mondiale et point de vue de la Russie sur l’énergie

La Déclaration de Bakou sur l’adaptation a reconnu que la réduction de l’utilisation des combustibles fossiles ne suffirait pas à résoudre le problème et que l’adaptation de la planète au niveau actuel d’émission de carbone est tout aussi importante, sinon plus.

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Sur les émissions fugitives de méthane et les marchés du carbone

Pour améliorer véritablement l’empreinte carbone […], nous devons faire plus pour réduire les émissions fugitives de méthane. Il est clair que des coalitions se forment, mais de nombreuses régions du monde sont encore exclues, […] simplement parce que ces questions ne les concernent pas encore.

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Les défis énergétiques en Amérique latine

L’approvisionnement en électricité n’est toujours pas stable à Lima et dans de nombreuses autres villes et communautés. Cela provoque une énorme tension politique dans le pays car le gaz est disponible, mais il est destiné à l’exportation sous forme de GNL.

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Le cas de l’Argentine

L’Argentine est déterminée à contribuer à la sécurité de l’approvisionnement mondial et à l’atténuation du dérèglement climatique grâce à ses vastes ressources naturelles, tout en menant sa propre transition énergétique.

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Investir dans la transition énergétique

Nous parlons de flexibilité du côté de la production et de la génération, mais nous ne pouvons pas réussir la transition énergétique sans flexibilité du côté de la demande, et le lien entre les deux est le réseau.

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Dernières remarques

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Atelier n°3 – Enjeux économiques et sociaux au Moyen-Orient

Introduction

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Dorothée Schmid

Responsable du programme Turquie/Moyen-Orient à l’Ifri

Il faut aujourd’hui construire en parallèle un système de production fonctionnel et un nouveau système de relations avec le monde extérieur [en Syrie].

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François Gouyette

Président de Pro Oriente Conseil, vice-président pour la diplomatie publique du Global Diwan, conseiller de la Présidence de Diot-Siaci

L’Afrique du Nord, parfois considérée comme secondaire dans le contexte plus large du Moyen-Orient, mérite en fait, selon moi, beaucoup plus d’attention de la part de la communauté internationale.

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Raed Charafeddine

Banquier central et commercial, ancien premier vice-gouverneur de la Banque du Liban

Pourtant, au beau milieu de ce chaos persistant, du traumatisme de la destruction, des déplacements de population et des pertes, le peuple libanais continue de faire preuve d’une résilience et d’une force extraordinaires, se rassemblant au-delà des clivages.

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Adil Alzarooni

Directeur général Al Zarooni Emirates Investments et de Al Bidayer Holding, fondateur de Citizens School

Dans un monde en constante mutation où les innovations technologiques s’accélèrent à un rythme effréné, leur rôle en tant qu’entreprises familiales est aujourd’hui menacé dans les pays dont les gouvernements jouent les premiers rôles dans les secteurs d’activité les plus porteurs.

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Kamel Abdallah

Directeur général de Canal Sugar, Égypte

L’idée que la sécurité alimentaire est une question de disponibilité et d’accessibilité financière est révolue, nous devons adopter une nouvelle approche axée sur l’autosuffisance.

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Monica Malik

Économiste en chef à la Abu Dhabi Commercial Bank

Cela reste relativement modeste, mais les gouvernements ont de plus en plus conscience qu’ils ne peuvent plus se contenter d’être des pays exportateurs de pétrole, et qu’ils doivent progressivement se diversifier et s’orienter vers de nouveaux modèles économiques.

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Fareed Yasseen

Secrétaire général de l’association Pugwash Irak, ancien ambassadeur de la République d’Irak aux États-Unis

La pénurie d’eau s’explique par trois raisons principales : les barrages en amont, le changement climatique et la gestion inefficace de l’eau. […] C’est en Irak que l’agriculture a été inventée, mais si nous voulons qu’elle perdure, nous devons la réinventer.

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Ernesto Damiani

Professeur dans le département d’ingénierie électrique et sciences de l’informatique à l’Université de Khalifa d’Abou Dabi, directeur du Centre pour les systèmes cyber-physiques

Le climat, l’énergie, la sécurité alimentaire, l’eau sont certes des problèmes, mais il existe aussi des vagues d’opportunités laissant entrevoir de nouveaux développements économiques basés sur les technologies que vous essayez de créer pour gérer ces problèmes.

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Débat

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19:30 | Dîner de gala avec Son Excellence Cheikh Salem bin Khalid Al Qassimi

S. E. Cheikh Salem bin Khalid Al Qassimi

Ministre de la Culture des Émirats arabes unis

La poursuite de la paix et de la stabilité constitue un autre domaine dans lequel la culture joue un rôle significatif. Dans un monde de plus en plus polarisé, l’encouragement au dialogue interculturel peut permettre de construire des passerelles et d’instaurer une compréhension mutuelle.

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09:00 – 10:30 | Session plénière 15

Les défis mondiaux de la santé

Michel Kazatchkine

Conseiller spécial du Bureau régional de l’OMS pour l’Europe

La santé est un enjeu majeur parmi les priorités de l’économie internationale, du commerce et de l’industrie. C’est aussi une question de justice sociale et de droits de l’homme et elle fait partie intégrante des crises et des défis interconnectés auxquels nous sommes confrontés, en matière d’alimentation, de climat, d’énergie et d’eau.

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Antoine Flahault

Directeur de l’Institut de santé globale à l’Université de Genève, directeur de l’École suisse de santé publique (SSPH+)

Il ne s’agit pas de prolonger indéfiniment notre vie, mais bien d’améliorer notre santé et notre qualité de vie dans le cadre de notre espérance de vie déjà longue.

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Maha Barakat

Ministre adjointe de la Santé et des Sciences naturelles au ministère des Affaires étrangères des Émirats arabes unis

Bon nombre des défis mondiaux en matière de santé auxquels nous devons faire face aujourd’hui peuvent être liés au changement climatique ou s’aggraver considérablement à cause du changement climatique.

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Jean-François Etter

Professeur à l’Institut de Santé Mondiale (ISG) à l’Université de Genève

La réduction des risques liés au tabac offre des alternatives au tabagisme en s’attaquant aux méfaits de la combustion plutôt qu’à la consommation de nicotine. Cette approche est particulièrement pertinente pour les populations qui ont du mal à arrêter de fumer, comme les personnes souffrant de problèmes de santé mentale.

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Juliette Tuakli

Ambassadrice de Mercy Ships Africa, ancienne professeure de pédiatrie clinique à la Harvard Medical School, fondatrice et ancienne directrice médicale de CHILD Accra au Ghana

La prévention ne consiste pas seulement à éviter les maladies, ce qui est important, mais aussi à bâtir des communautés plus saines et plus résilientes sur le continent.

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Yoshiyuki Sagara

Senior Research Fellow at the Asia Pacific Initiative (API) spécialisé dans les politiques de sécurité sanitaire

La prévention est toujours un sujet difficile et délicat pour les décideurs politiques en termes de mobilisation des engagements politiques et des ressources. Ce n’est pas la première fois que le monde met l’accent sur la prévention des pandémies et je crains que nous ne répétions le cycle de panique et d’indifférence.

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Débat

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10:30 – 11:45 | Session plénière 16

Géopolitique, alimentation et faim dans le monde : un sujet oublié et explosif

Jean-Michel Severino

Président de Investisseurs & Partenaires, ancien vice-président de la Banque mondiale pour l’Asie, ancien directeur général de l’Agence française de développement (AFD)

Lors de ces trois négociations internationales, les questions agricoles se trouvaient, au mieux, en bas de l’ordre du jour. Il est préoccupant de constater le peu d’intérêt pour ce qui, avec la santé, est l’un des problèmes mondiaux les plus critiques en termes de pérennité de nos conditions de vie.

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Máximo Torero Cullen

Économiste en chef de l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture des Nations Unies (FAO)

Nous avons 733 millions de personnes souffrant de faim chronique. Nous avons 2,3 milliards de personnes qui n’ont pas d’accès régulier à la nourriture et 2,8 milliards de personnes qui bénéficient d’un accès subventionné abordable.

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Philippe Chalmin

Fondateur du Cercle Cyclope, professeur émérite à Paris-Dauphine

La production agricole mondiale ne me semble pas vraiment un problème, car le monde produit suffisamment de produits agricoles pour satisfaire les besoins humains. […] Le vrai problème n’est pas là, c’est un problème de pauvreté, et je crains que le commerce ne soit pas vraiment la solution.

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Bayu Krisnamurthi

Maître de conférences à l’Université agronomique de Bogor, ancien vice- ministre de l’Agriculture de la République d’Indonésie

Le problème de la faim, aussi alarmant soit-il, est un paradoxe. Chaque jour, un milliard de repas sont gaspillés. S’ils pouvaient être distribués et réaffectés aux personnes qui ont faim, le problème de la faim serait résolu instantanément.

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Kamel Abdallah

Directeur général de Canal Sugar, Égypte

Chaque fois qu’on entend le mot « faim », nous devons nous rappeler que le problème de la faim, c’est le problème de l’accès à une alimentation nutritive, et pas seulement à n’importe quelle nourriture, et c’est une distinction capitale.

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Jean-Marc Astorg

Directeur de la stratégie du Centre national d’études spatiales (CNES)

Aujourd’hui, avec les données spatiales, nous pouvons connaître très précisément l’état des sols de manière globale et avec une échelle qui se réduit, ce qui permet d’avoir des données par parcelle. […] Cela permet ainsi d’optimiser l’utilisation de l’eau et l’utilisation des entrants.

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Débat des intervenants

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Débat

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11:45 – 12:30 | Session plénière 17

Politique et religion au Moyen-Orient

Olivier Roy

Directeur de Recherche au CNRS

Cette vague djihadiste, qui commence en 1995 – et qui pour moi s’est terminée tout récemment – nous a occulté à nous les Occidentaux, les vraies dynamiques du Moyen-Orient. Alors qu’au niveau des populations, ce n’était pas vraiment ce qui était le facteur de mobilisation politique.

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Haïm Korsia

Grand Rabbin de France

Je n’ai pas le sentiment qu’il y ait une guerre israélo-palestinienne. Il y a une guerre israélo-Hamas, c’est sûr. Il y a ensuite une guerre d’Israël contre le Hezbollah. Mais il n’y a pas de guerre israélo-palestinienne depuis le 7 octobre, sûrement pas.

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13:30 – 14:15 | Session plénière 18

Quelles perspectives d’une paix durable israélo-arabe ?

Nabil Fahmy

Doyen émérite à l’Université américaine du Caire, ancien ministre des Affaires étrangères d’Égypte

Avant le 7 octobre, nous versions tous dans la complaisance ; nous pensions que l’occupation et les tensions, la sécurité et l’insécurité, tout cela pouvait continuer sans qu’il y ait de dégâts.

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Itamar Rabinovich

Vice-président de l’Institut d’études de sécurité nationale (INSS) à Tel Aviv, Distinguished Fellow à la Brookings Institution

L’une des explications de ce qui s’est passé, c’est que le régime était tellement pourri qu’il n’a fallu qu’une pichenette pour le faire chuter.

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Le rôle de la Turquie au Moyen-Orient

Du point de vue stratégique, la coopération turco-arabe est bien plus importante que le problème d’Idlib, et je pense que les Turcs finiraient par l’accepter, bien que pour les raisons que nous connaissons, ils se montrent ultrasensibles sur la question kurde.

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Le rôle de l’Iran

Je pense qu’en Iran, il existe une forte opposition au régime qui est très critiqué. Les gens disent qu’ils ont souffert sur le plan économique alors que des milliards de dollars ont été gaspillés au Liban et dans d’autres endroits, tout cela pour rien ; alors il est peut-être temps de repenser les politiques du pays.

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Le conflit Israëlo-Palestinien

Les deux parties au conflit savent d’où elles partent et quel est l’objectif ultime. Le problème, c’est qu’aucune des parties – et là encore, je me montre très généreux – ne fait confiance à l’autre ; nous devons donc agir sur le terrain avec une vision d’avenir, mais en donnant de sérieux moyens pour concrétiser cette vision.

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L’Autorité Palestinienne

Je ne suis pas certain que l’Autorité palestinienne soit prête à faire du pays un État à l’heure actuelle, et un État palestinien failli – imaginons que nous créions un État par la peur et qu’il s’effondre au bout d’un an – serait extrêmement contre-productif.

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L’influence de Trump en Iran et en Israël

Je suis persuadé que M. Trump sera ouvert à l’idée d’un vaste compromis avec l’Iran ou d’un vaste plan, mais je ne pense pas qu’il réussira à le faire.

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14:15 – 15:15 | Session plénière 19

Guerre et paix au Moyen-Orient : quel rôle pour les Européens ?

Renaud Girard

Grand reporter et chroniqueur international du Le Figaro

Quand on parle de guerre et de paix au Moyen-Orient, il ne s’agit donc pas seulement des Israéliens et des Palestiniens, mais aussi des Turcs et des Kurdes par le biais de Joulani en Syrie, et du conflit entre Israël et l’Iran.

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Syrie

Les Européens, les Arabes et toute autre bonne volonté, en plus d’apprendre à les connaître, doivent en priorité soutenir un processus politique soutenu par l’ONU mais contrôlé par les Syriens, afin d’établir une gouvernance politique globale et inclusive en Syrie, et cela comprend des discussions sur la constitution.

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La diplomatie européenne au Moyen-Orient

De nombreux pays européens hésitent à agir au Moyen-Orient car ils doivent tenir compte de possibles conséquences sur le plan national. On le constate en Allemagne, où les réfugiés du Moyen-Orient sont sensibles à la cause palestinienne.

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Tensions entre Israël et l’Iran

L’Iran a été incapable de protéger ses supplétifs, avec pour conséquence que l’image, l’aura, de l’Iran au Moyen-Orient est détruite. J’imagine qu’à Téhéran les débats internes feront rage et j’espère que les dirigeants iraniens décideront de développer leur propre pays plutôt que d’essayer de dominer les pays de la région.

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Commentaires additionnels

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Débat

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15:15 – 16:15 | Session plénière 20

Construire un avenir durable en Afrique

Seán Cleary

Président de Strategic Concepts (Pty) Ltd, fondateur et vice-président de la FutureWorld Foundation

Les possibilités sont tout aussi extraordinaires, car l’Afrique aura le plus important dividende démographique au monde pendant les 70 années à venir.

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Nardos Bekele-Thomas

Directrice générale de l’Agence de développement de l’Union africaine (AUDA-NEPAD), ancienne coordonnatrice résidente des Nations Unies en Afrique du Sud

L’Afrique ne produit que 4 % des émissions de carbone, mais nous supportons la plus lourde charge en matière de changement climatique. […] Le monde doit se réveiller parce que nous devons aider l’Afrique à construire sa capacité d’adaptation et d’atténuation.

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Vincent Biruta

Ministre de l’Intérieur du Rwanda, ancien ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale du Rwanda

L’intégration régionale n’est pas seulement une option pour les pays d’Afrique, elle est impérative si nous voulons réussir notre développement économique et obtenir la paix.

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Nialé Kaba

Ministre de l’Économie, du Plan et du Développement de Côte d’Ivoire

[La CEDAO] incarne une ambition collective pour un développement économique inclusif dans la paix et l’intégration régionale.

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Jean-Michel Severino

Ancien vice-président de la Banque mondiale pour l’Asie, ancien directeur général de l’Agence française de développement (AFD)

Ce qui est efficace pour le développement, mais on le sait depuis très longtemps, c’est la valeur ajoutée, c’est l’investissement dans l’agriculture, l’intelligence, la construction des capacités. Tout ce qu’une majeure partie des pays qui se sont super endettés pour construire leur développement n’ont pas fait.

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16:15 – 17:30 | Session plénière 21

Président Trump : quelle économie et quelle politique étrangère ?

Virginie Robert

Chef du service international des Échos, vice-présidente du European- American Press Club

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Hiroyuki Akita

Chroniqueur pour Nikkei, Japan

L’approche optimale, c’est de tirer parti de son slogan « Make America Great Again ». Ce que je veux dire, c’est que nous pourrions lui dire que nous aussi, en tant qu’alliés, souhaitons également la grandeur de l’Amérique. […] Je crois que cette approche pourrait nous donner davantage de prise que d’essayer de le sermonner ou de le flatter.

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Peter Beyer

Membre du Deutscher Bundestag, ancien coordinateur de la coopération transatlantique du gouvernement fédéral

Donald Trump sait que c’est sa dernière chance : il a deux ans, quatre au maximum. Il va commencer par signer des douzaines d’ordonnances, dès le premier jour. Alors l’Europe et le reste du monde ont intérêt à se tenir prêts.

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Fareed Yasseen

Secrétaire général de l’association Pugwash Irak, ancien ambassadeur de la République d’Irak aux États-Unis

En 2016, les Républicains n’étaient pas vraiment préparés à gagner l’élection. C’est pour cette raison qu’ils ont eu tant de mal à trouver des gens prêts à travailler dans l’administration Trump […]. Cette fois, ça ne se passera pas comme ça. Ils se seront préparés.

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Jay Truesdale

Directeur général de TD International

Toutefois, bien que [le Président Trump] dispose d’un mandat fort et qu’il entre en fonction porté par un soutien puissant, il s’est entouré de gens qui n’ont aucune expérience de gouvernement au plus haut niveau.

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Jean-Claude Gruffat

Membre du Leadership Council de United Way Worldwide, membre du conseil d’administration d’Atlas Network, directeur général de Weild and Co LLC New York

Je pense que, pour comprendre ce qu’il va faire, il faut comprendre que le Trump qui sera le 47e président des États-Unis ne sera pas différent du Trump homme d’affaires.

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Débat des intervenants

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Débat

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17:30 – 18:30 | Session plénière 22

Débat final

Général Francis A. Béhanzin

Président co-fondateur du Réseau mondial des professionnels de sécurité et de défense pour la prévention et la lutte contre le terrorisme, ancien commissaire aux affaires politiques, à la sécurité et à la paix de la CEDEAO

Au Mali comme au Burkina et au Niger, nous avons bénéficié de la solidarité internationale, mais les résultats n’ont pas été satisfaisants. Voilà la cause fondamentale des levées de boucliers contre la présence des forces étrangères dans les pays africains.

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Michel Foucher

Membre du Conseil d’orientation du Cycle des hautes études européennes, conseiller études au MEDEF

Il faut que l’on comprenne une fois pour toutes que nous n’avons plus le monopole de la puissance normative et narrative. Il faut donc entendre ce qui se dit depuis ce que j’appellerai les Suds locaux.

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Christophe Poinssot

Directeur général délégué et directeur scientifique du service géologique national du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM)

La question des approvisionnements en métaux qu’on croyait reléguée au banc de l’histoire de la révolution industrielle, revient en force et que ces métaux sont à nouveau indispensables pour nos économies, et donc indispensables pour mener nos politiques publiques.

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