Terry Martin

Journaliste et présentateur de journal télévisé. Terry Martin est un animateur d’actualité internationale avec plusieurs décennies d’expérience. Ancien présentateur pour CNN International, il est désormais présentateur chez DW News. Il est aussi le fondateur et le directeur de SPIA. Il a couvert en direct des sommets du G7, des conférences sur le climat de l’ONU, et plusieurs élections nationales. Il a animé des dizaines d’émissions et interviewé d’innombrables dirigeants politiques et économiques, scientifiques et activistes du monde entier. Souvent sollicité en tant que modérateur d’événements, il a animé d’importantes conférences pour des clients des secteurs public et privé en Europe, en Asie et au Moyen-Orient. Il anime régulièrement le Forum de Bratislava de GLOBSEC, le Forum de Varsovie sur la sécurité et le World Knowledge Forum de Séoul. Pendant plusieurs années, il a été rédacteur collaborateur et correspondant pour l’Allemagne du magazine Europe et a rédigé une lettre d’information bimestrielle sur les investissements étrangers. En 2010, il a rédigé le guide largement utilisé de la Commission européenne intitulé « Communicating research for evidence-based policymaking ». Né au Canada, il a étudié l’anglais et la philosophie dans des universités américaines avant de s’installer en Allemagne peu après la chute du mur de Berlin.

Emmanuelle Trochu

Responsable mondiale des institutions officielles chez Crédit Agricole Corporate and Investment Bank. Emmanuelle Trochu a débuté sa carrière en 1994 à la Banque de France en tant que cambiste puis gérante de portefeuille. Elle a participé à plusieurs groupes de travail européens afin de préparer la mise en place des réserves de change de la BCE. En 2000, elle a rejoint l’équipe de vente des banques centrales du groupe Crédit Agricole avant de devenir responsable mondiale de l’équipe en 2006 et a travaillé à Paris et à Londres à cette occasion. En plus de cette fonction, elle a été nommée en 2016 responsable de l’équipe de vente des institutions financières en France et en Belgique.
En 2020, elle a intégré Crédit Agricole CIB coverage en tant que responsable mondiale des institutions officielles. A ce poste elle dirige l’activité de Crédit Agricole CIB avec les dettes souveraines, les fonds supranationaux, les agences étatiques, les fonds souverains et les banques centrales de différents territoires. Emmanuelle Trochu a un master en littérature française et est diplômée de l’Institut d’études politiques de Paris et de l’École supérieure de Commerce de Paris (master en finance). Elle est une Eisenhower Fellow (programme mondial de 2015).

Kamal R Vaswani

Ambassadeur de la République de Singapour aux Émirats arabes unis, basé à Abou Dabi. Né en 1970, l’ambassadeur Vaswani a reçu un diplôme en administration des entreprises à l’Université nationale de Singapour avec les honneurs de seconde classe (division supérieure) en 1995. Il a obtenu un master en politique publique internationale à la School of Advanced International Studies, Johns Hopkins University en 2003, grâce à une bourse d’études du gouvernement de Singapour. L’ambassadeur Vaswani a rejoint le ministère des Affaires étrangères en juillet 1995. Sa première mission à l’étranger a été celle de premier secrétaire de la Haute commission de Singapour à Kuala Lumpur de 1998 à 2002. À la suite de ses études, il a occupé les fonctions d’assistant de direction au sein de la direction d’analyse, de planification et de politique où il a couvert la région d’Asie du sud-est. L’ambassadeur Vaswani a été conseiller à l’ambassade de Singapour à Jakarta de 2004 à 2008, et représentant permanent adjoint de la mission permanente de Singapour auprès de l’ASEAN de 2008 à 2009. Il a ensuite été vice-directeur à la direction d’Asie du sud-est de 2009 à 2012, puis vice-directeur général pour l’Asie du sud-est d’avril 2012 à juin 2015. Avant d’occuper cette position, l’ambassadeur Vaswani était directeur-général pour l’Europe ainsi que vice-doyen (académique)/Académie diplomatique au ministère des Affaires étrangères de Singapour. Il a décoré de la Commendation Medal en 2005 et de la Long Service Medal en 2018 dans le cadre des Singapore National Day Awards.

Amir Ben Yahmed

Directeur général du groupe Jeune Afrique Media. Président de l’Africa CEO Forum. Diplômé de l’INSEEC, M. Amir Ben Yahmed a commencé sa carrière dans la banque d’investissement Gruntal & Co. à New York avant de rejoindre Jeune Afrique Media Group, l’un des principaux médias et organisations événementielles d’Afrique. Le groupe est reconnu internationalement pour sa portée, son intégrité et sa précision. En sa qualité de directeur général, M. Ben Yahmed poursuit activement la stratégie du groupe qui consiste à fournir des informations essentielles, des analyses d’experts et des services à des clients axés sur l’Afrique dans le monde entier. En outre, M. Ben Yahmed est fondateur et président de l’AFRICA CEO FORUM, qui, depuis sa création en 2012, a consolidé son statut de principale réunion du secteur privé africain. Chaque année, le Sommet annuel de l’AFRICA CEO FORUM réunit plus de 1800 participants de plus de 70 pays, dont 40 États africains. L’édition 2022 a vu la participation de plus de 800 PDG, 4 chefs d’État, 100 ministres, 100 responsables d’institutions financières internationales de développement et plus de 200 journalistes d’Afrique et d’outre-mer.

Philipp Offenberg

Senior Manager, Europe, Breakthrough Energy. Pendant des années, Philipp Offenberg a approfondi son expertise dans les domaines de l’énergie, de l’action climatique et de la durabilité, tout en occupant des postes à haut niveau dans le domaine de la politique publique. Il est Senior Manager chez Breakthrough Energy Europe dont il a rejoint l’équipe en janvier 2020. Il est basé à Bruxelles. Philipp est responsable de la stratégie pour l’Allemagne et de l’engagement politique au niveau européen de BreakthroughEnergy Europe. Entre 2016 et 2019, Philipp a été conseiller de la politique énergétique et du climat au sein du département stratégique de l’ancien président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker. Auparavant, il était chercheur associé au King’s College London et à l’institut Jacques Delors de Berlin. Il a également travaillé au cabinet de conseil Accenture, au sein de l’équipe des services publiques et ressources.

François Gouyette

Président de Pro Oriente Conseil, vice-président pour la diplomatie publique du Global Diwan, conseiller de la Présidence de Diot-Siaci. François Gouyette a servi de 2001 à 2023 comme ambassadeur de France dans cinq pays arabes : Émirats arabes unis, Libye, Tunisie, Arabie saoudite et Algérie, et auparavant comme chef de mission adjoint en Syrie et en Turquie. Il a également occupé les fonctions de conseiller diplomatique au cabinet du ministre de l’Intérieur et d’ambassadeur chargé du processus euroméditerranéen au ministère de Affaires étrangères. Il est titulaire d’une maîtrise en droit public de l’université de Paris X, d’un diplôme supérieur d’arabe de l’Institut des langues et civilisations orientales et d’un diplôme d’arabe de l’Institut supérieur d’interprètes et traducteurs.

Paul Rogers

Associé principal de Caber Asset Management. Paul est basé à Singapour d’où il dirige son bureau de gestion de patrimoine. Il a géré la gestion structurée pour UBS et Lehman Brothers en Asie et a par la suite géré un groupe de gestion alternative privé ainsi que des sociétés de promotion immobilière, construisant ainsi l’un des principaux développements à usage mixte en Corée. Basé en Asie, il a commencé sa carrière en tant qu’entrepreneur dans le capital-risque et a investi dans des start-ups qu’il a également encadrées. Son domaine est la macro-économie et l’analyse géopolitique comme cadre pour l’investissement et la sécurité, étant donné notamment la destruction actuelle des lois démocratiques libérales et des normes sociales occidentales qui sont le résultat d’une perte de droits individuels et familiales et la perte d’une pertinence globale alors que les BRICS+ et le Sud globale cherchent à créer une alternative à la tyrannie sociale des politiques d’identité néo-marxistes qui prévaut aujourd’hui.

Els Torreele

Visiting Policy Fellow au UCL Institute for Innovation & Public Purpose de Londres. Elle est une experte en matière de santé mondiale et d’innovation, focalisant sur la R&D médicale afin de répondre aux besoins prioritaires des populations mondiales et de garantir un accès équitable aux connaissances et aux technologies, y compris pour la préparation et la réponse aux épidémies. Bio-ingénieur et titulaire d’un doctorat de l’Université de Bruxelles (VUB), elle a combiné pendant plus de 20 ans la recherche scientifique, la R&D pharmaceutique, l’analyse des politiques santé et recherche, et du plaidoyer à l’Université de Bruxelles, Médecins Sans Frontières, Drugs for Neglected Diseases initiative et Open Society Foundations. Elle est aujourd’hui chercheuse et consultante indépendante et travaille notamment avec Helen Clark et d’autres anciens membres du Independent Panel for Pandemic Preparedness and Response, ainsi qu’avec le WHO Council on the Economics of Health for All. Elle est membre du WHO Technical Advisory Group on Vaccine Market Information for Access. Récemment Rockefeller Bellagio Centre resident, elle est également Honorary Science Fellow à la VUB, auteur de plus de 50 publications dans des revues internationales, notamment Lancet, BMJ, Nature et Vaccines.

François Hurstel

PDG de Concerto, un groupe en forte croissance spécialisé en intelligence économique, communication stratégique et affaires publiques, actif sur les marchés émergents. François Hurstel a fondé Concerto en 2016 pour accompagner des multinationales, gouvernements et institutions sur des enjeux clés tels que la gestion des risques, des parties prenantes, ainsi que la réputation, l’image et l’influence. Aujourd’hui, Concerto est implanté dans huit pays en Afrique, en Europe et au Moyen-Orient. En tant que PDG, François pilote la stratégie et le développement du groupe tout en restant engagé dans sa croissance et auprès de certains clients stratégiques. Avant de fonder Concerto, il a travaillé aux Nations Unies, chez GL Events et a contribué à la création de la filiale Afrique d’Hopscotch. Il est diplômé de la London School of Economics (LSE) et de l’Université Paris IV La Sorbonne.

Jean-Michel Beacco

Directeur général de l’Institut Louis Bachelier, professeur de finance à l’Université Paris-Dauphine. Jean-Michel Beacco est diplômé de l’École nationale des Ponts et Chaussées et de Stanford GSB executive. Il a commencé sa carrière professionnelle à la Caisse des Dépôts et Consignations, en charge du refinancement long terme du logement social par la titrisation. En 1992, il prend successivement la responsabilité des activités de marchés dette, structurés et titrisation au sein de la Société Générale (1992-2000), du Crédit Agricole CIB (2000-2005) et de Natixis (2005-2009). Depuis 2009, Jean-Michel Beacco est Délégué général de l’Institut Louis Bachelier, premier réseau de recherche partenariale européen en économie et finance, regroupant l’Institut Europlace de Finance et la Fondation du Risque. Il est professeur associé en finance à l’Université Paris-Dauphine et Président du département Economie-Finance de l’Ecole nationale des Ponts et Chaussées.

Vladislav Inozemtsev

Directeur du Centre d’études postindustrielles de Moscou, conseiller spécial pour le Russia Media Studies Project de MEMRI à Washington, DC. Il est un économiste et politologue qui se concentre sur les questions économiques mondiales, le développement de l’économie de la connaissance en Occident et la modernisation des pays du tiers monde, avec une référence particulière à l’histoire et aux politiques actuelles de la Russie. Il a fondé le Centre d’études postindustrielles à Moscou et en est depuis le directeur, combinant cette activité avec l’enseignement à l’Université d’État de Moscou et à l’École supérieure d’économie et de nombreuses bourses accordées aux États-Unis (Université Johns Hopkins et CSIS) et en Europe (DGAP à Berlin, Institut des sciences humaines de Vienne et Institut des hautes études de Varsovie, entre autres). Il a été conseiller auprès de la Commission sur la modernisation de l’économie russe sous le président Dimitri Medvedev de 2009 à 2011, conseiller principal de la candidature présidentielle de Mikhaïl Prokhorov en 2012 et membre du « gouvernement ouvert » de Russie en 2013-2014. Il a quitté la Russie après le début de sa guerre contre l’Ukraine en 2014 et vit à Washington. Dr. Inozemtsev est l’auteur de plus de 20 livres et est un chroniqueur pour Neue Zürcher Zeitung, NRC Han-delsblad, The Independent, Gazeta Wyborcza et La Razon.

Jonathan Tow

Ambassadeur de Singapour auprès de la Turquie de 2019 à 2023 et ancien haut diplomate avec 27 ans d’expérience au sein du gouvernement. Il a dirigé l’engagement multiforme de Singapour vis-à-vis de l’Inde et de l’Asie du Sud pendant huit ans, de 2011 à 2018. Il a également mené des négociations pour le partenariat stratégique Inde-Singapour en 2015 et a contribué à faire de Singapour un membre co-fondateur de la Conférence sur l’océan Indien en 2016. Représentant de Singapour auprès des Nations Unies de 2007 à 2010, il a travaillé sur la sécurité internationale et le mouvement des non-alignés. Bénévole dans la communauté depuis 2000, il est passionné par la promotion des relations interconfessionnelles dans la société multireligieuse de Singapour. En 2019, le président de Singapour lui a attribué la médaille du service publique (PBM) en reconnaissance de ses contributions à la communauté.

Thierry Caboche

Directeur des Affaires publiques internationales chez Ardian depuis 2022. Dans ce rôle, il dirige également les efforts d’Ardian dans le développement des relations avec les banques de développement et les organisations multilatérales. Il contribue également à la recherche de joint-ventures et de partenariats pour le développement international des entreprises de notre portefeuille. Avant de rejoindre Ardian, il a été diplomate au ministère français des Affaires étrangères pendant plus de 15 ans, spécialisé sur le Moyen-Orient et les organisations multilatérales. Thierry a occupé divers postes en ambassades au Moyen-Orient et a été Chef de cabinet et porte-parole de l’ambassadeur à la Représentation permanente de la France auprès des Nations unies à New York. Il est basé à Paris.

François-Aïssa Touazi

Senior Managing Partner chez Ardian (la première entreprise d’investissement, avec 170 milliards d’actifs sous gestion) et Responsable des affaires internationales. Il est également vice-président des conseils des affaires France – CCG au sein du MEDEF International, la plus grande organisation d’affaires françaises, ainsi que Président du groupe de travail sur les fonds souverains. Avant de rejoindre Ardian, il a travaillé pour le ministère français des Affaires étrangères pendant quinze ans, où il était notamment conseiller pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord. Il est membre des Conseils d’administration de Siaci Saint Honoré Group (Paris), une entreprise renommée de courtage en assurance européenne, et de Dedalus, un leader mondial dans le domaine de la transformation numérique de la santé. François-Aïssa Touazi est chevalier de la Légion d’honneur.

Jean-Marc Astorg

Directeur de la stratégie du Centre national d’études spatiales (CNES). Jean-Marc ASTORG est un expert des questions spatiales avec près de 40 ans d’expérience au CNES (agence française de l’Espace) qui lui ont permis d’avoir une connaissance approfondie du secteur spatial en France et dans le monde, dans tous les domaines : lanceurs, satellites et segment sol. En tant que directeur de la stratégie du CNES, il participe activement à l’adaptation du centre et de l’écosystème spatial français au nouvel environnement créé par le New Space.

Nicolas Terraz

Directeur général Exploration-Production et membre du Comité Exécutif, TotalEnergies, depuis le 1er septembre 2021. Nicolas Terraz commence sa carrière aux ministères de l’Industrie (1994-1997) et de l’Équipement, des Transports et du Logement (1997-2001) avant de rejoindre TotalEnergies en 2001. Après plusieurs postes en France et au Qatar, il est nommé Directeur général de TotalEnergies E&P Myanmar (2008-2011), puis Directeur général de TotalEnergies E&P France (2011-2014), Vice- Président New Ventures E&P (2014-2015) et Directeur général de TotalEnergies E&P Nigeria (2015-2019). En 2019, Nicolas Terraz est nommé Directeur Afrique et membre du Comité Directeur de la branche Exploration & Production de TotalEnergies. Né en 1969, Nicolas Terraz est diplômé de l’École polytechnique et de l’École nationale des ponts et chaussées et titulaire du Master of Science in Technology and Policy du Massachusetts Institute of Technology.

Could Russia disintegrate?

COMMENT – Expectations that June’s revolt would lead to a regime change were misplaced. Instead, the Russian state will enter a phase of slow decay.

The real stakes in Russia’s war against Ukraine are not only the fate of Ukraine but also the future character and borders of the Russian state. This became particularly evident during the recent mutiny of Wagner group leader Yevgeny Prigozhin, which marked the first serious rebellion in President Vladimir Putin’s inner circle and one of many new developments in Russia’s internal situation that could acquire significance as stages in a long-term “disintegration” scenario.

Gapon effect

A forgotten but significant figure in the history of Russia is Georgy Gapon, the Orthodox priest who led the St. Petersburg workers’ protests in January 1905. Gapon was not just a revolutionary and people’s tribune – today we know he played a double game, secretly working with tsarist officials and the secret police. Gapon, like Mr. Prigozhin, hardly resembles the image of a good revolutionary. Yet it was his activity more than any other that led to Bloody Sunday, which sparked the 1905 Revolution and started the collapse of a great empire. At the core of that revolution was the “desacralization of the Tsar” and the ambiguous role played by Gapon himself, who was both a rebel and collaborator. The same may be true of Prigozhin.

The chief result of Mr. Prigozhin’s rebellion was to desacralize Mr. Putin’s rule, even if the march was aborted 200 kilometers away from the capital. Gapon was finally murdered by the secret police, and Mr. Prigozhin was likely to meet a similar end. It is probable that the plane crash in which he reportedly died was arranged by close associates of President Putin. Nevertheless, for Russia, his strange rebellion was a serious test. It exposed the weakness of the Russian president and the authoritarian system he built, revealing hidden fractures in the highest circle of power. In Russian history, waves of change have traditionally been triggered when people perceive the ruler as failing to lead or showing fear – thereby stripping him of his “holy” status. And as Wagner troops approached Moscow, no one was seen rushing to save Mr. Putin. To save face and scare off other potential rebels, the Russian leader had to arrange a theatrical demise for Mr. Prigozhin and his allies. But the desperate gesture could also be interpreted as a sign of weakness by Mr. Putin’s enemies.

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Read the entire article written by Prof. Pawel Kowal on GIS Reports.

How Saudi Arabia’s mediation efforts heap pressure on Russia

COMMENT – Riyadh-hosted talks on Ukraine highlight growing clout of major emerging nations

TOKYO — One and a half years after Russia’s invasion, Ukraine is struggling to achieve its goals in the much-vaunted counteroffensive. Ukrainian forces along the front line are having a hard time punching through resilient enemy lines.

Yet recent peace talks in Saudi Arabia, held among senior officials from about 40 economies, offered a ray of hope for achieving a cease-fire.

The talks followed the first such meeting hosted by Denmark in Copenhagen in June. In response to Saudi Arabia’s invitations, national security advisers and other officials of some 40 countries and regions, including the Group of Seven major industrial nations as well as emerging and developing countries, gathered in the Red Sea coastal city of Jeddah.

Saudi Arabia has friendly ties with Russia, a fellow oil producer, and maintains a neutral position in the Ukraine war. A far cry from a democracy, the monarchy is often criticized for its dismal human rights records.

Many pundits were skeptical about the peace talks hosted by the country. But the conference proved unexpectedly productive, though no concrete blueprint for peace has been hashed out.

The number of participants itself was a great achievement as the previous talks in Denmark attracted only a dozen or so countries and regions. China’s presence this time also made a big difference. Beijing, Moscow’s principal ally, declined an invitation to the previous talks, apparently out of concern for damaging ties with Russia.

Saudi Arabia strongly urged China to attend the conference through behind-the-scenes lobbying, a Western diplomat familiar with the matter said. Riyadh tried its best to make the forum attractive to Beijing by taking some unusual steps. For example, while representatives of all other nations were seated in alphabetical order, China was given a place next to the chair.

Saudi Arabia invited Ukraine but not Russia. Irked by the move, Moscow blasted the talks. « No meetings on the Ukraine crisis add any value without Russia’s participation or regard for its interests, » said Maria Zakharova, the spokeswoman of Russia’s Foreign Ministry.

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Read the entire comment written by Hiroyuki Akita on NikkeiAsia.

The Global Order’s Triple Policy Challenge

ARTICLE – With sovereign debt at record levels and extreme weather events becoming more frequent and intense, policymakers must find a way to sustain economic growth, ensure financial stability, and mobilize the necessary resources to combat climate change. Achieving this requires nothing less than a new economic paradigm.

WASHINGTON, DC – Three upcoming international gatherings – the G20 Leaders’ Summit in September, the International Monetary Fund and World Bank annual meetings in October, and the United Nations Climate Change Conference (COP28) in the United Arab Emirates in November – will focus on devising strategies to sustain global growth and tame inflation. With public and private debt at record levels, political leaders face the monumental task of maintaining financial stability while simultaneously allocating resources to address critical challenges such as global warming and pandemic preparation.

With increasingly frequent and more intense extreme weather events underscoring the urgent need for decisive action, much of the attention will rightly be on the debt crisis currently engulfing much of the developing world. Given that many middle- and low-income countries lack the necessary resources to invest in adaptation and mitigation measures, global leaders will undoubtedly be pressured to narrow the climate-finance gap.

But the collapse of the traditional Paris Club-based renegotiation process and the ongoing failure of the G20’s Common Framework for Debt Treatments have hindered efforts to establish a more efficient policy framework to reduce low- and middle-income countries’ debt burdens. Moreover, developing countries’ debt woes have been exacerbated by the sharp increase in global interest rates and the decrease in private capital inflows to emerging-market economies.

Several recent initiatives seek to tackle the triple challenge of sustaining economic growth, ensuring financial stability, and mobilizing the resources needed to address global threats like climate change. All of them, including the roadmap outlined by policymakers at the June Summit for a New Global Financing Pact in Paris and the new G20 report on reforming the multilateral development bank system, acknowledge that reviving private capital inflows into low- and middle-income countries is a prerequisite for success.

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Read the full article written by John Lipsky on Project Syndicate.

« L’Iran cherche à renouer avec l’Occident »

CHRONIQUE – Sans le proclamer publiquement, mais en le faisant savoir par divers chemins discrets, les mollahs souhaitent désormais négocier un grand arrangement avec l’Amérique.

La dynamique de la réconciliation irano-saoudienne se poursuit. Le 18 août 2023, le ministre iranien des Affaires étrangères a été chaleureusement reçu à Djedda par le prince héritier saoudien Mohammed Ben Salman (MBS). Au Moyen-Orient, la hache de guerre entre chiites et sunnites semble enterrée, du moins provisoirement.

Dans ce dialogue entre persans et arabes, dont les schémas mentaux sont très différents, des incompréhensions et des malentendus subsistent fatalement. Les Iraniens souhaiteraient par exemple que le royaume s’implique davantage pour une solution politique au Yémen, quitte à ce qu’il convoque un sommet régional, où houthistes chiites et sudistes sunnites négocieraient sous l’œil de leurs voisins arabes et perse. Mais des difficultés sporadiques sur le dossier du Yémen (où le cessez-le-feu tient depuis un an et demi) sont un arbre qui ne devrait pas cacher la forêt.

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Lisez la chronique complète de Renaud Girard sur Figaro Vox.

Washington, Tokyo et Séoul font bloc face à la Chine et la Corée du Nord

ARTICLE – Face à la Chine et la Corée du Nord, Joe Biden a voulu formaliser, vendredi à Camp David, une entente sécuritaire avec ses homologues japonais et sud-coréen, profitant de leur rapprochement récent.

 

Décidée au printemps dernier lors du G7 à Hiroshima, la rencontre au sommet organisée vendredi à Camp David par Joe Biden avec le président de Corée du Sud et le Premier ministre japonais a conforté une relation trilatérale devenue pour chacun indispensable, face aux menaces sécuritaires et économiques posées par la Chine et la Corée du Nord.

La rencontre – premier sommet entre les trois dirigeants, et la première invitation à Camp David faite à des leaders étrangers par Joe Biden – s’est concrétisée par des mesures sécuritaires, économiques et formalise un rapprochement que Washington espère gravé dans le marbre.

Réchauffement ostensible

Concrètement, ils ont décidé d’un sommet trilatéral annuel et ont promis de se consulter sur tous « les défis, provocations et menaces qui affectent nos intérêts collectifs et notre sécurité ». Ils vont mettre en place une liaison de communication d’urgence entre les trois exécutifs, partager davantage d’intelligence militaire, multiplier les exercices militaires communs ou encore partager les données en temps réels sur les tirs de missile de la Corée du Nord. Ils se sont également accordés sur des mécanismes d’alerte pour mieux contrôler la sécurité des chaînes d’approvisionnement dans la région.

« Il y a eu un réchauffement ostensible des relations entre la Corée du Sud et le Japon depuis l’élection du Président Yoon et en particulier depuis le printemps. Les Américains veulent capitaliser là-dessus. Ils ont fait des efforts en coulisses pour les rapprocher discrètement depuis des années », note Jean-Yves Colin, expert Asie du Nord du Asia Centre.

Depuis quelques mois, les signes d’ouverture sont manifestes. Ils ont été initiés par le président Yoon Suk-yeol, qui a décidé de régler les différends historiques avec Tokyo. En commençant par dédommager les travailleurs coréens qui avaient été forcés de travailler pour le Japon à l’époque de la colonisation.

De son côté, le Japon a levé des restrictions à l’export de matériaux pour les semi-conducteurs vers la Corée du Sud. Le président sud-coréen s’est rendu à Tokyo, tandis que le Premier ministre japonais a été accueilli à Séoul. Et lors des célébrations en mémoire de la fin de l’époque coloniale japonaise, le 18 août, le président sud-coréen a insisté longuement sur le partage de valeurs communes avec le Japon.

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Retrouvez l’article complet écrit par Virginie Robert dans Les Echos.

In Europe, Few Even Want to Talk About Trump Part 2

ARTICLE –The prospect of a second presidential term for Donald J. Trump has many officials worried about alliance cohesion, NATO and the war in Ukraine.

For most European governments, it is almost too upsetting to think about, let alone debate in public. But the prospect that Donald J. Trump could win the Republican nomination for the presidency and return to the White House is a prime topic of private discussion.

“It’s slightly terrifying, it’s fair to say,” said Steven Everts, a European Union diplomat who is soon to become the director of the European Union Institute for Security Studies. “We were relieved by President Biden and his response to Ukraine,” Mr. Everts said, “but now we’re forced to confront the Trump question again.”

Given the enormous role the United States plays in European security,” he added, “we now have to think again about what this means for our own politics, for European defense and for Ukraine itself.”

The talk is intensifying as Mr. Trump, despite the Jan. 6, 2021, attack on the Capitol, his attempt to overturn the results of the 2020 election and his various indictments, is running well ahead of his rivals for the Republican presidential nomination and is neck-and-neck with President Biden in early opinion polls.

In general, Central Europeans are more convinced that they can manage a second Trump presidency, but Western Europeans are dreading the prospect, especially in Germany, about which Mr. Trump seems to feel significant antipathy.

During his presidency, Mr. Trump threatened to pull out of NATO and withheld aid to Ukraine as it struggled with a Russian-backed insurgency, the subject of his first impeachment. He ordered the withdrawal of thousands of American troops from Germany, a move later overturned by Mr. Biden, and spoke with admiration of President Vladimir V. Putin of Russia.

Today, with Europe and Russia locked in conflict over Ukraine, and Mr. Putin making veiled threats about nuclear weapons and a wider war, the question of American commitment takes on even greater importance. Mr. Trump recently said that he would end the war in a day, presumably by forcing Ukraine to make territorial concessions.

A second Trump term “would be different from the first, and much worse,” said Thomas Kleine-Brockhoff, a former German government official who is now with the German Marshall Fund in Berlin. “Trump has experience now and knows what levers to pull, and he’s angry,” he said.

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Read the full article written by Steven Erlanger on The New York Times.

The IRA challenges the European climate model

ARTICLE – The United States’ rejection of the Kyoto Agreement in 2001 and President Donald Trump’s withdrawal from the Paris Climate Accords in 2020 gave many Europeans a sense of superiority to the United States with regard to climate change. But now, Europeans are starting to realize their leadership in the energy transition is not as secure as previously believed. They are seeing the profound competition posed by the Inflation Reduction Act (IRA)—and the economic forces it unleashes.

The IRA as a response to climate change differs fundamentally from the European Union (EU)’s Green Deal. The EU quantifies numerous climate targets to set strict limits on greenhouse gas emissions. But the United States aims to make new technologies that mitigate climate change more competitive than conventional ones.

In the IRA, tax credits are the primary instrument of climate policy. Renewables and climate-friendly technologies are the main beneficiaries of the IRA, but they are stimulated through market incentives, without paternalism, managerialism, or micromanagement.

While the EU holds a binding, bureaucratic grip on the regulation of climate technology, the IRA harnesses creative market power in support of both renewables and other energy sources. In striving to turbocharge its economy by decarbonizing the energy sector, the United States could achieve climate neutrality before Europe.

In the IRA, climate neutrality takes precedence. Unlike in Europe, the United States does not pick winners and losers among competing climate technologies. The legislation’s success largely stems from the wide range of technologies that receive tax credits.

These credits do not narrow America’s energy supply base. Nuclear and hydrogen are both included in the legislative scope of the IRA. For instance, the IRA facilitates the carbon-neutral production of blue hydrogen, from natural gas with carbon capture and storage technology (CCS). Green hydrogen—produced from renewables—benefits most from the IRA’s tax code, but this does not come at the expense of CCS and blue hydrogen, which also receive tax credits in the legislation.

In contrast to the United States, subsidies persist as the main form of European energy policy, often creating inefficiency in the strive for climate neutrality. For example, Germany‘s Renewable Energy Sources Act, passed in 2000, created immense subsidies but left ambivalent climate results after two decades.

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Read the full article written by Dr. Friedbert Pflüger on Atlantic Council.

Yong-joo Park

Directeur général de Pure Harvest & PlanTFarm JV Operations, une entreprise commune entre une société CEA de haut niveau aux Émirats arabes unis et une société coréenne de premier plan spécialisée dans les fermes verticales d’intérieur. Il a plus de 30 ans d’expérience dans différents domaines tels que les stratégies de marque, la gestion du marketing global et l’innovation de produit, ainsi qu’une expertise sectorielle dans les domaines des technologies de l’information et de l’industrie alimentaire. Auparavant, il a occupé les postes de vice-président du Marketing mondial chez Samsung Electronics puis de directeur marketing chez Coway. En tant que responsable planification et gestion de production, il a été à la tête de la branche mondiale dédiée aux réfrigérateurs chez Samsung Electronics. Il a été responsable de la stratégie et de l’innovation chez Bowers&Wilkins et vice-président chez General Mills. Il a également travaillé au sein des entreprises Kellogg’s et Motorola. M. Park a un master en Marketing de l’université de l’Alabama et un diplôme en commerce et management des entreprises de l’université de Corée (Korea University).

Domitille Legrand

Ingénieure du Corps des mines, elle occupe la fonction de cheffe du service économique régional de Bourgogne Franche-Comté, et de chargée de mission économique auprès du préfet de région. Elle a travaillé dans diverses organisations, entreprises et think tanks en Europe (Allemagne, Angleterre), en Asie du Sud-Est (Singapour) et en Nouvelle Calédonie, sur des thématiques énergétiques, industrielles, de ressources et numériques. Elle a en outre participé au World Material Forum en tant que Below 25. Dans le cadre de ses études, elle a rédigé un rapport à destination du ministère de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique de la France en 2023 sur la réindustrialisation en France.

Philippe Chalmin : « Les marchés avaient anticipé la fin de cet accord »

ENTRETIEN – Alors que Moscou a mis fin à l’accord céréalier avec Kiev ce lundi, l’impact « risque d’être plus important sur le marché du maïs », que sur celui du blé, estime ce jeudi Philippe Chalmin, spécialiste des matières premières.

« Les prix augmentent un peu » mais « les marchés avaient anticipé la fin » de l’accord quadripartite qui garantit depuis un an l’exportation sécurisée des céréales ukrainiennes via la mer Noire, que la Russie n’a pas voulu prolonger lundi 17 juillet, analyse Philippe Chalmin jeudi 20 juillet sur franceinfo. Ce professeur d’histoire économique à l’université Paris-Dauphine, spécialiste des matières premières et de l’énergie, affirme que le problème du maïs en Ukraine est bien plus inquiétant pour les pays occidentaux que celui du blé.

franceinfo : Les prix augmentent déjà sur les marchés européens ?

Philippe Chalmin : Oui, un peu, mais il faut se rendre compte qu’ils avaient fortement baissé depuis un an. L’année dernière, la tonne sur le marché européen était grimpée jusqu’à 430 euros. Nous étions descendus à 220 euros ces dernières semaines. Hier, les marchés ont clôturé aux alentours de 250 euros. On reste deux fois moins qu’au pic pour deux raisons. La première, c’est que la campagne 2022-2023 a été excellente dans le reste du monde, que ce soit en Russie, en Australie, au Brésil… donc les marchés ont été plutôt bien approvisionnés. D’autre part, l’Ukraine, malgré la guerre, a quand même maintenu plus d’exportations non seulement par le corridor céréalier, mais au travers de l’Europe et au travers aussi de la petite langue de terre qui, passant sous la Moldavie, permet à l’Ukraine d’avoir un accès sur le Danube.

Le blé russe n’est pas soumis aux sanctions ?

Les produits alimentaires ne sont pas soumis aux sanctions. Par contre, les Russes se plaignent des difficultés qu’on leur met un peu, au niveau du financement de ces exportations, puisque les banques russes sont exclues du système international de paiement SWIFT. Malgré tout, il y a les banques chinoises ou indiennes qui sont moins regardantes. Et l’année dernière, là où l’Ukraine a exporté 15 à 16 millions de tonnes de blé, la Russie en a exporté 42. Pour vous donner un ordre de grandeur, les exportations mondiales de blé, c’est un peu moins de 200 millions de tonnes.

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Retrouvez l’intégralité de l’entretien avec Philippe Chalmin sur le site de Franceinfo.

Les données géospatiales, un outil indispensable pour la finance durable

TRIBUNE – L’utilisation de données géospatiales à partir de satellites progresse très rapidement. Longtemps réservées à la défense, ces techniques sont maintenant accessibles aux grandes institutions financières qui y voient un outil indispensable pour à la fois améliorer leur performance et pour développer la finance durable, soulignent André Lévy-Lang et Antoine Rostand.

 

L’utilisation de données géospatiales à partir de satellites a été lancée par l’Europe. Fer de lance de cette technologie, la constellation de satellites baptisée « Sentinel », volet spatial du programme Copernicus de l’Union européenne , couvre depuis peu l’ensemble de la planète, tous les jours, avec un jeu complet d’excellents capteurs : radar, optique moyenne résolution et hyperspectral.

À partir de ces données, trois entreprises, dont une française, ont développé les technologies pour créer des données fiables, sous une forme utilisable par le monde économique. Chacune a une équipe de chercheurs de plus de 100 personnes (docteurs en mathématiques, ingénieurs, codeurs), créée depuis au moins cinq ans. Chacune a de plus une expérience spécifique sur certains marchés, énergie et environnement pour Kayrros (France), commerce et immobilier pour Orbital Insight (Etats-Unis), agriculture pour Descartes Lab (Etats-Unis).

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Retrouvez la tribune écrite par André Lévy-Lang sur le site des Echos.

Kirk Atkinson

Président-directeur général de BLG Logistics, Inc, la filiale américaine du groupe BLG, spécialisée dans la logistique contractuelle basée sur les installations en Amérique du Nord. BLG Logistics dispose d’une équipe dévouée de plus de 220 professionnels qui se concentrent sur les processus, les systèmes informatiques et l’automatisation pour les marques des secteurs de l’automobile, de la vente au détail et de l’industrie lourde. En tant que membre du conseil d’administration de la Chambre de commerce germano-américaine d’Atlanta, Kirk contribue activement à la promotion du commerce et de l’éducation entre l’Amérique du Nord et l’Allemagne. Il est également président du conseil d’administration de l’Alabama Germany Partnership et siège au conseil de développement industriel de Birmingham.

De conférence en sommet, un dialogue Nord-Sud qui fait du surplace

CHRONIQUE – Le sommet qui s’est tenu à Paris la semaine dernière sur une nouvelle coopération financière entre les pays du Nord et du Sud n’a pas suscité de grands élans. Une situation qui semble se répéter dans l’histoire, note Philippe Chalmin.

 

L’organisation à Paris à l’initiative d’Emmanuel Macron d’un Sommet pour un nouveau pacte financier mondial n’a suscité, au mieux à l’international, qu’un intérêt poli, et ses conclusions semblent avoir été bien maigres à l’aune pourtant de l’importance du sujet en pleine période de crises tant géopolitiques que climatiques. Quelques pays, à l’image de la Zambie, verront au moins leur sort – et leur endettement – s’améliorer. Mais nombre de sceptiques auront vu là une initiative bien dans la tradition française d’équilibre entre les grands blocs économiques.

Il y a un demi-siècle qu’un autre jeune président français, Valéry Giscard d’Estaing, au lendemain du premier choc pétrolier et de l’implosion du système monétaire de Bretton Woods, avait eu l’idée, en octobre 1974, de lancer un dialogue Nord-Sud. L’idée mit une bonne année à se concrétiser et c’est en décembre 1975 que s’ouvrit à Paris, avenue Kléber (le bâtiment est aujourd’hui un grand hôtel), la Conférence pour la coopération économique internationale (CCEI).

Le rapport du Club de Rome

Le premier choc pétrolier, mais aussi la flambée des prix de nombre de matières premières, des céréales (avec des achats… soviétiques) aux phosphates, du café au cuivre, avaient en effet modifié les grands équilibres qui avaient présidé aux Trente Glorieuses. Publié en 1972, le rapport du Club de Rome « Halte à la croissance » anticipait alors l’épuisement des ressources naturelles pour la fin du siècle. Détenteurs d’énergie et de matières premières, les pays de ce que l’on appelait le « Sud » militaient pour un « nouvel ordre économique international » (NOEI), une position que partageaient certains pays industrialisés même si les Etats-Unis, à l’image de leur secrétaire d’Etat, Henry Kissinger, ne cachaient pas leur manque d’enthousiasme.

La conférence se tint à Paris pendant dix-huit mois, alternant réunions plénières et groupe d’experts. Elle réunit 27 pays, 19 du tiers-monde et 8 pays industrialisés. La coprésidence en était assurée par un Canadien et surtout par un ministre vénézuélien, Perez Guerrero : le Venezuela était alors un des plus importants exportateurs de pétrole et un membre clé de l’Opep (les temps ont changé…).

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Retrouvez l’article complet écrit par Philippe Chalmin sur le site des Echos.

Renaud Girard: « Reprise du jeu nucléaire au Moyen-Orient »

CHRONIQUE – C’est seulement maintenant que l’on mesure à quel point fut contreproductive la décision de Trump de faire cavalier seul sur l’Iran.

Proposé par l’Union européenne puis négocié sous le leadership de l’Administration Obama, l’accord international de Vienne du 14 juillet 2015 était censé avoir mis fin à la compétition nucléaire au Moyen-Orient. Contre une levée progressive des sanctions, l’Iran avait accepté d’interrompre son enrichissement d’uranium et de se conformer à un régime strict d’inspection de ses installations nucléaires par l’AIEA (Agence internationale de l’énergie atomique).

L’idée des Occidentaux était triple: rassurer Israël ; éviter une nouvelle guerre préventive sur les rives du golfe Persique ; empêcher une course à l’arme atomique par les grandes puissances régionales (Iran, Arabie saoudite, Émirats, Égypte, Turquie).

Un «pays du seuil»

Comme la crise des missiles de Cuba (1962) l’a amplement montré, le débat nucléaire reste un jeu très dangereux. Le moindre malentendu peut déclencher un dérapage fatal. Or l’illisibilité – et donc la dangerosité – du jeu nucléaire croît exponentiellement avec le nombre des joueurs.

Lire l’article complet sur le site internet du Figaro

https://www.lefigaro.fr/vox/monde/renaud-girard-reprise-du-jeu-nucleaire-au-moyen-orient-20230612