Directeur du business développement et des partenariats chez Carbios. Il a plus de 25 ans d’expérience dans l’industrie chimique en développant le marché par des solutions innovantes, en créant des partenariats sur le long terme, en innovant avec clients et collaborateurs et en observant et en réfléchissant à des manières de faire et de penser autrement. Avec sa solution technique, son business model et sa capacité à rendre le polyester (PET) circulaire, Carbios est unique et travaille passionnément à la résolution de problèmes majeurs de transition vers une économie durable en réduisant les déchets plastiques et textiles. Bruno Langlois a un doctorat de l’Université de Clarkson de New York.
Franklin Servan-Schreiber
Co-fondateur et PDG de Transmutex. M. Servan-Schreiber a obtenu une licence en génie électrique et une maîtrise en histoire comparée de l’université Carnegie Mellon (Pittsburg, Etats Unis). Il a été directeur adjoint du magazine ELLE à New York, membre de la division philanthropie d’entreprise de Shiseido Co. au Japon, chef du laboratoire de recherche sur les interfaces utilisateur de Sony USA Corp, directeur de la communication du Comité international olympique à Lausanne, fondateur et président de la start-up Zoomorama à Paris, conseiller du président exécutif du Forum économique mondial, membre bénévole du comité stratégique et directeur de la communication de la Fondation Race for Water engagée dans la lutte contre la pollution plastique des océans, et maintenant cofondateur et président de Transmutex SA, basée à Genève.
Maurice Gourdault-Montagne
Ambassadeur de France, ancien Secrétaire général du ministère des Affaires étrangères. Après un diplôme de l’IEP Paris, de Paris II-Assas et de langues orientales (INALCO en hindi et ourdou), il est entré en 1978 au ministère des Affaires étrangères où il a effectué toute sa carrière, alternant des affectations à Paris et à I’étranger. Il a exercé les fonctions notamment de porte-parole du Quai d’Orsay (1991-1993), de directeur de cabinet du Premier ministre (1995-1997), de conseiller diplomatique et Sherpa G7/G8 du président de la République (2002-2007), impliquant notamment les dialogues stratégiques avec l’Inde et la Chine. Il a été en poste à l’étranger notamment en Inde et en Allemagne comme secrétaire et conseiller d’ambassade puis comme ambassadeur de France au Japon (1998-2002), au Royaume-Uni (2007-2011), en Allemagne (2011-2014) et en Chine (2014-2017).
Sam Okwulehie
Président-directeur général de LATC Group, une société d’investissement privé ayant des intérêts dans la logistique maritime, la vente au détail, l’agriculture et la fabrication. Il possède une vaste expérience dans la logistique mondiale et l’aviation civile ayant dirigé des opérations commerciales au sein du groupe Air France/KLM et de Kenya Airways à des niveaux supérieurs en Afrique, en Europe et aux États-Unis. Sam est titulaire d’un diplôme en histoire et relations internationales et est un ancien élève du Executive Management Program de la Columbia Business School. Sam est membre du conseil consultatif mondial du Commonwealth Enterprise & Investment Council (CWEIC) à Londres et est conseiller principal chez Boston Consulting Group (BCG). En plus de l’anglais, il parle couramment français et possède des connaissances de base en espagnol et en portugais.
Hyosung Yim
Hyosung Yim est Vice-président de Corporate Strategy Center chez Hyosung Corporation, en Corée. Il est l’assistant du Vice Président/COO de Hyosung Group, qui administre et encadre les opérations quotidiennes du groupe multinational. Monsieur Yim est également responsable de la gestion et de la coordination de l’activité hydrogène au sein du groupe. Avant de rejoindre Hyosung Group, il était analyste boursier chez Daiwa Securities Capital Markets Korea. Il a également travaillé en tant que chercheur chevronné au Korea Institute for International Economic Policy (KIEP), un think-tank gouvernemental qui conseille le gouvernement coréen sur les questions économiques et commerciales internationales. Il est titulaire d’un diplôme en administration des affaires de l’université de Yonsei à Séoul, et a un Master de la Graduate School de la même université.
Bertrand Badré : « Setting the Standard for Climate Finance »
ARTICLE – To achieve net-zero emissions, environmentally-vulnerable countries must invest trillions of dollars in capacity-building and green infrastructure. To enable investments on this scale requires mandatory global frameworks for sustainable investment.
Find the entire article written by Bertrand Badré and Jingdong Hua on Project Syndicate.
Francis Béhanzin
Président co-fondateur du Réseau mondial des professionnels de sécurité et de défense pour la prévention et la lutte contre le terrorisme. Ancien commissaire aux Affaires politiques, paix et sécurité de la CEDEAO (Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest). A ce dernier poste, le général Francis A. Béhanzin a notamment géré les affaires politiques, la promotion de la bonne gouvernance, de la démocratie, de la sécurité régionale et de la paix dans la région ouest africaine. Il a conduit, pendant son mandat de 2018 à 2022, l’observation des élections présidentielles dans les 15 états membres de la CEDEAO. Il a conduit l’élaboration du plan d’action régionale 2020-2024 de lutte contre le terrorisme. Nanti de plusieurs formations initiales et spécialisées de l’Armée et de la police en Europe, aux Etats-Unis, au Canada et en Afrique, notamment sur les opérations de maintien de la paix et le crime organisé, il est diplômé du Collège Défense Nationale du Nigéria à Abuja et aussi de l’Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale de Paris. Il est devenu Conférencier de l’Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale de Paris et aussi du Collège de Défense Nationale d’Abuja. Membre fondateur de la Commission béninoise des droits de l’Homme du Bénin, il est titulaire d’une maîtrise en Droit et en sciences politiques obtenue en 1981 à l’Université nationale du Bénin.
Romuald Wadagni
Ministre d’État, Chargé de l’Economie et des Finances. Romuald Wadagni a eu une expérience internationale au sein du cabinet Deloitte. Il a développé des expertises pointues dans plusieurs domaines, au service de clients de secteurs d’activités variés et de divers gouvernements et bailleurs de fonds. En 2012, il est promu associé au sein du Cabinet Deloitte, reconnaissance majeure de son parcours multiculturel, de son expertise, de sa maitrise des enjeux économiques européens, américains et africains. En 2015, il crée une nouvelle entité en République Démocratique du Congo, et est nommé Responsable Audit et Directeur de la pratique professionnelle pour l’ensemble des activités du Cabinet Deloitte en Afrique Francophone. A la tête du ministère de l’Economie et des Finances du Bénin depuis avril 2016, il met en œuvre une politique articulée autour de deux axes : une gestion transparente, proactive et innovante des finances publiques, et l’amélioration du climat des affaires et le renforcement de la résilience du secteur privé face aux chocs exogènes. Il joue un rôle majeur sur la scène ouest africaine. En tant que président du conseil statutaire des ministres des Finances de l’UEMOA, il a piloté les négociations avec la France et signé en décembre 2019 l’accord devant mettre fin au franc CFA en Afrique de l’Ouest.
Vincent Biruta
Ministre de l’Intérieur de la République du Rwanda depuis le 12 juin 2024. Il a été ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale. Auparavant, il a occupé plusieurs postes ministériels dont celui de l’Environnement d’Août 2017 à Novembre 2019, des Ressources Naturelles de 2014 à 2017, de l’Education de 2011 à 2014, des Travaux publics, Transports et Communication de 1999 à 2000 et de la Santé de 1997 à 1999. Outre ces postes ministériels, il a été le président du Sénat au parlement de la République du Rwanda de 2003 à 2011 et président de l’Assemblée nationale de Transition de 2000 à 2003. Dr. Biruta est un médecin qualifié. Il a poursuivi des études en santé publique et nutrition à l’Université catholique de Louvain en Belgique, ainsi qu’en planification et gestion des services de santé dans les pays en voie de développement à l’Université Libre de Bruxelles.
Benedikt Sobotka
PDG de Eurasian Resources Group (ERG), présente dans 16 pays et dont le siège social est à Luxembourg. Expert dans les secteurs minier et de l’énergie, il a précedemment occupé différents postes à hautes responsabilités à BCG et a conseillé des multinationales en Allemagne, en Russie, en Afrique du Sud ou encore au Royaume-Uni. Partenaire du World Economic Forum, il tient une place importante dans les groupes et projets du secteur de l’industrie. Il siège au Governors Steering Committee for the Metals and Mining Community et au Steering Committee for the Partnering Against Corruption Initiative (PACI). Il est Co-président de Global Battery Alliance (GBA), et membre fondateur de Re|Source, projet qui tend à la mise en place d’une chaîne de production éthique et durable pour les batteries et les systèmes d’énergie renouvelable. Il est conseiller chez Hainan International Energy Exchange et investit dans les start-ups du secteur technologique comme MVS, vendu à Platts/Dow Jones en 2015. Il a co-écrit China Champions, livre classé comme Bestsellers au Financial Times, sur les réussites stratégiques de l’investissement en Chine. Il est diplômé de WHU-Otto Beisheim School of Management et a étudié à the Rotterdam School of Management, à CEIBS Shanghai, et à Moscow Finance Academy.
Saeed Al Awar
Directeur général et responsable Moyen-Orient de Rothschild & Co. Auparavant, il a travaillé chez Linklaters. Il est également administrateur indépendant des conseils de ADC SPAC et de Xcube. Il est par ailleurs membre du Groupe consultatif de la Chambre de commerce internationale de Dubaï.
Lívia Ribeiro de Souza
Chief Technology Officer et co-fondatrice de Mimicrete, une entreprise créée dans le cadre d’un doctorat à Cambridge University qui développe des matériaux cimentaires auto-cicatrisants. Elle possède une licence en Chimie, un DEA en Science et technologie minérale et un doctorat en matériaux cimentaires auto-cicatrisants. Lívia a été Senior Postdoctoral Researcher à l’université de Cambridge pendant 5 ans, alors qu’elle commençait à travailler sur la transformation des solutions de laboratoire en des produits commerciaux. À présent, elle concentre ses recherches sur les programmes de production à grande échelle et sur le développement de l’étape de mise en œuvre des matériaux de construction.
Roman Vassilenko
Vice-ministre des Affaires étrangères de la République du Kazakhstan depuis janvier 2022. Roman Vassilenko a travaillé au service diplomatique du Kazakhstan à partir de 1996, d’abord troisième secrétaire puis deuxième secrétaire à l’ambassade du Kazakhstan du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord. Il a été Assistant du chef de cabinet du Premier ministre de la République du Kazakhstan (1999 – 2000), inspecteur-chef du secrétariat du secrétaire d’État du Kazakhstan, conseiller à la chancellerie du président de la République du Kazakhstan et directeur adjoint du cabinet du secrétaire d’État du Kazakhstan (2007 – 2009). Il a également été directeur de la Committee for International Information du ministre des Affaires étrangères du Kazakhstan et a supervisé les communications du ministère lors des événements importants tels que les présidences kazakhes de l’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe et de l’Organisation de la coopération islamique (2009 – 2012). Il a été directeur adjoint (2012 – 2013) du Nazarbayev Center, une institution publique à visée scientifique, analytique, humanitaire et éducative. De 2016 à 2019, il est Vice-ministre des affaires étrangères de la République du Kazakhstan. De 2019 à 2022, il a été ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Kazakhstan en République Slovaque. Il a été de nouveau nommé vice-ministre des Affaires étrangères de la République du Kazakhstan en janvier 2022.
Dmytro Kuleba
Ministre des Affaires étrangères de l’Ukraine. En 2003, M. Kuleba a obtenu un diplôme avec les honneurs de l’Institute of International Relations, Université nationale Taras-Chevtchenko de Kyiv, où il a étudié le droit international. En 2006, M. Kuleba a obtenu un doctorat en droit. Il a travaillé au ministère des Affaires étrangères et à la Représentation permanente de l’Ukraine auprès de l’OSCE (2003-2010). Il a aussi travaillé au sein du bureau du ministre des Affaires étrangères d’Ukraine (2010-2013), il était alors chargé des questions liées à l’image de l’Ukraine à l’étranger, aux organisations internationales et aux relations avec les États-Unis. Après avoir quitté la fonction publique en 2013, il a présidé le Conseil de l’UART Foundation for Cultural Diplomacy. En 2014, il est retourné au ministère des Affaires étrangères en tant qu’ambassadeur itinérant pour mettre en place une stratégie de communication. Il a introduit les concepts de diplomatie numérique, de communication stratégique, de diplomatie culturelle et de diplomatie publique au sein du travail du ministère. En 2016, il a été nommé en tant que représentant permanent de l’Ukraine au Conseil de l’Europe. Il était Premier ministre adjoint pour l’Intégration européenne et euro-atlantique de l’Ukraine (2019-2020). Dmytro Kuleba est l’auteur du livre The War for Reality. How to Win in the World of Fakes, Truths and Communities, 2019.
Hubert Védrine dans « Israël est coupable « d’apartheid » affirment cinq ex-ministres des Affaires étrangères »
ARTICLE – Parmi les signataires, Hubert Védrine, ancien ministre des Affaires étrangères français
Une tribune publiée ce jeudi par cinq anciens ministres des Affaires étrangères européens dans le journal Le monde, appelle à reconnaître que « les politiques et pratiques d’Israël à l’encontre des Palestiniens équivalent au crime d’apartheid ».
Parmi les signataires, Hubert Védrine, ancien ministre des Affaires étrangères français sous Lionel Jospin.
Relevant l’urgence de protéger « un ordre mondial fondé sur le droit international », les ex-ministres écrivent souhaiter que » l’illégalité et l’immoralité de plus de cinq décennies d’occupation israélienne constitue l’épine dorsale » de la politique européenne vis-à-vis de l’Etat hébreu.
Retrouvez l’article en entier dans i24news.
Xi Jinping is China’s Most Audacious Leader for Decades
ARTICLE – The changes in policy, politics and personnel revealed by the Chinese Communist Party’s five-yearly congress, which finished in recent days, show just how radically China has changed under Xi Jinping, compared with his predecessors Deng Xiaoping, Jiang Zemin and Hu Jintao. His audacity is without bounds. Mr. Xi is smashing through long-established political conventions and plain old bureaucratic inertia to achieve his ambitions for both himself and China. Consistent with his deeply-held ideological worldview, Mr. Xi is determined to change the international order in a manner more compatible with Chinese national interests and values. His power to do so, at least within his own system, is now unconstrained.
Take politics. Mr. Xi used the 20th congress to defy a convention that general secretaries limit themselves to two five-year terms. Originally this was introduced to preserve the principles of collective leadership and to prevent a return to Mao Zedong’s practice of lifelong rule. The cult of personality is also back. Mr. Xi has his own body of ideological “thought” much earlier than his predecessors, and it has now been entrenched in the party constitution as “the Marxism of our times”. To further cement loyalty, he has presided over the longest-running anti-corruption campaign in the party’s 100-year history. Partly it has been a mechanism for entrenching political loyalty and control.
Find the article written by Kevin Rudd on Asia Society.
Michel Sidibé
Envoyé spécial de l’Union africaine pour l’Agence Africaine du Médicament (AMA), PDG de MHS Consulting. Reconnu pour son engagement en faveur de solutions africaines, Michel Sidibé a été un ardent défenseur de la production locale de médicaments et des technologies de la santé. Il a contribué aux efforts visant à favoriser l’accès à des médicaments et à des vaccins de qualité et sûrs, et à lutter contre les inégalités mondiales en matière de santé. Ancien ministre de la Santé et des affaires sociales du Mali (2019-2020), il se fait le champion d’une approche de la santé et du développement centrée sur les personnes depuis plus de 40 ans. Il a été Directeur exécutif de l’ONUSIDA, ave rang de Secrétaire général adjoint des Nations Unies (2009-2019). Avant de rejoindre l’ONUSIDA, M. Sidibé a travaillé à l’UNICEF et pour Terre des Hommes. En 2021, Michel Sidibé a été nommé membre de la Commission Globale de Politiques en matière de Drogues. Il est fondateur et PDG de MHS Consulting, une plateforme d’accélération de l’innovation qui travaille avec les gouvernements, le secteur privé et la société civile. Economiste de formation, M. Sidibé est récipiendaire de divers prix africains et mondiaux, y compris des doctorats honorifiques des plus grandes universités du monde.
Guillaume A. Callonico
Directeur principal chargé de la gestion des risques géopolitiques à la CDPQ, un chef de file mondial dans la gestion de fonds de pension publics. Il est politologue et gestionnaire de risques spécialisé dans les relations internationales, le processus de démocratisation et le risque géopolitique. Il dirige l’équipe en charge des risques transversaux et géopolitiques. Son équipe identifie, évalue et surveille les principaux risques financiers et géopolitiques pour le portefeuille global et les investissements spécifiques. L’équipe est également responsable de produire des mesures de risque qualitatives, de développer des outils et des analyses fondamentales de portefeuille soutenant les discussions avec les gestionnaires et les membres de la direction et du conseil. Au cours des dernières années, ses responsabilités l’ont amené à travailler sur l’amélioration des processus de gestion des risques, la mise en place d’une stratégie géopolitique, et à coacher des entreprises mondiales pour mieux comprendre et gérer les risques géopolitiques. M. Callonico enseigne également la gestion des risques politiques et géopolitiques à l’Université de Montréal et est également l’auteur du Réveil géopolitique de la finance (2023).
François Regnier
Country Head pour les Emirats arabes unis à BNP Paribas depuis le 1er octobre 2021. Il est également Multinational Clients Coverage Coordinator pour la région du Moyen-Orient. En tant que professionnel chevronné, François Regnier est riche d’une expérience solide de plus de 30 ans aux côtés de BNP Paribas. Au début de sa carrière, il a travaillé pendant 10 ans à Paris, à la fois dans l’Inspection générale et dans le recouvrement dans le milieu bancaire. À partir de 2000, il occupe plusieurs postes à haute responsabilité à Londres, en Europe centrale et en Europe de l’Est. Il a en effet été Country Head pour BNP Paribas en Hongrie de 2005 à 2009, puis Country Head en Russie de 2012 à 2015. Dans les années 2000, à Londres, il a dirigé l’équipe de the Acquisition Finance et a été Directeur des ressources humaines au moment de la fusion entre BNP Paribas et Fortis. Il a également été Chief Operations Officer pour BNP Paribas London Branch. Avant d’être aux EAU, il était Chief Compliance Officer pour BNP Paribas au Royaume-Uni. François Regnier a un diplôme d’ingénieur de l’Ecole Nationale Superieure d’Arts et Metiers et a obtenu son master à l’EM Lyon.
Anders Nordström
Ambassadeur pour la Santé mondiale auprès du ministère des Affaires étrangères suédois à Stockholm. Docteur en médecine au Karolinska Institute. Il a été Sous-Directeur général chargé du groupe Administration, Health Systems and Services, Directeur général par intérim de 2003 à 2008, ainsi que Chef de cabinet de l’OMS Country office en Sierra Leone de 2015 à 2017. Il a également été Directeur général à la Swedish International Agency for Development Cooperation (Sida). En 2002, alors qu’il était Directeur exécutif par intérim, il a fondé Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Plus récemment, il a été à la tête du secretariat for the Independent Panel for Pandemic Preparedness and Response. Il a également été membre des conseils du Fonds mondial de luttle contre le sida, la tuberculose et le paludisme, de Gavi, de ONUSIDA et de PMNCH (Partnership for Maternal, Newborn & Child Health). Il est actuellement membre des conseils de the Alliance for Health Systems Research, de the Chatham House Commission for Universal Health, de the International Vaccine Institute Global Advisory Group of Expert et de the Virchow Foundation for Global Health Council.
Renaud Girard : « Rapport de force établi, négociation possible »
Publié
CHRONIQUE – La grande difficulté d’une discussion russo-ukrainienne est qu’elle devra, pour avoir la moindre chance de réussir, sauver la face des autorités de Moscou comme de Kiev.
Les avancées victorieuses successives de l’armée ukrainienne à Izyoum, à Lyman et sur le front de Kherson signalent qu’elle a réussi à établir un rapport de force à son avantage face à son agresseur russe. Elle est plus manœuvrière, plus motivée et mieux équipée que lui. L’Ukraine et ses alliés occidentaux ont d’ores et déjà montré, sur le terrain, que Vladimir Poutine avait commis une erreur stratégique en envahissant son voisin.
Maintenant que l’équilibre militaire est établi sur le front, la négociation politique redevient possible entre Russes et Ukrainiens. C’est ce que souhaitent les grandes puissances, membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU.
Lire l’article en entier sur le site du Figaro.
Josep Borrell cité dans : « Borrell met en garde contre le risque d’une récession mondiale »
Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a mis en garde lundi contre «le risque d’une récession mondiale» à cause de la course à la hausse des taux d’intérêt lancée par la Réserve fédérale américaine, lors d’une intervention devant les ambassadeurs de l’UE.
«Tout le monde doit suivre les hausses de taux décidées par la Fed, sinon les monnaies seront dévaluées» face au dollar, a-t-il expliqué. «Tout le monde court pour augmenter les taux d’intérêt et cela nous amènera à une récession mondiale», a-t-il prédit. «Tout le monde suit la Fed et met en oeuvre la même politique monétaire, parce qu’il n’y a pas d’autre moyen, sinon les capitaux vont fuir», a-t-il expliqué.
Un nouveau tour de vis nécessaire
Le comité de politique monétaire, l’organe de décision de la Fed, a procédé à trois hausses de taux depuis mars et a averti que pour faire face à une inflation toujours trop forte, un nouveau tour de vis serait nécessaire. Josep Borrell s’aventure rarement sur le terrain de l’économie, mais son intervention devant les ambassadeurs de l’UE visait à analyser la nouvelle donne créée par le fait que la Russie et la Chine sont devenues des sources de problèmes économiques et sécuritaires pour l’UE.
«La Russie et la Chine contribuaient à notre développement économique, ce n’est plus le cas: cela va impliquer une forte restructuration de notre économie, car l’accès à la Chine va devenir de plus en plus difficile et nous n’aurons plus de gaz russe bon marché», a-t-il souligné. «L’ajustement sera difficile. Et cela créera des problèmes politiques».
«D’autre part, nous avons délégué notre sécurité aux États-Unis. Mais qui sait ce qui se passera dans deux ans? Ou même en novembre?», a-t-il souligné dans une référence aux prochaines échéances électorales aux Etats-Unis. «Nous devons assumer nous-mêmes plus de responsabilités, nous devons assumer une plus grande partie de notre responsabilité en matière de sécurité». «Mais nous avons encore beaucoup à faire pour être une, une seule puissance, qui agisse au nom de l’Union dans son ensemble», a-t-il déploré.
Lire la tribune sur le site du Figaro.
IMF-World Bank meetings are the last stop before a coming economic storm
The International Monetary Fund headquarters in Washington, D.C., on April 3, 2021. (Samuel Corum/Bloomberg)
When they gather in Washington next week for the International Monetary Fund and World Bank Group annual meetings, the world’s finance ministers face what has been labeled a polycrisis: Challenges ranging from increased interest rates, climate change and an epically strong dollar, to food-supply shortages, high inflation and a still-prevalent pandemic all combine to threaten not just the global economy but also the livelihoods of hundreds of millions.
It is likely that in the next year the United States will go into recession, Europe will be battered by high energy costs and China will suffer its lowest growth in decades. A major slowdown in the global economy is almost inevitable.
What is at stake — what will greatly depend on decisions that finance ministers make next week — is whether developing countries suffer a lost decade of economic opportunity, as happened to many countries in the 1980s, or whether they are enabled to maintain momentum, as occurred after the 2009 financial crisis.
While much will depend on national policy choices, the external environment will be enormously important for most countries. Global cooperation through the IMF and the World Bank matters a great deal. The challenge for these institutions will be not to just discuss new funds and funding mechanisms but to actually deliver the greatly increased support the moment demands.
Read the entire article in the Washington Post.
Prince Michael of Liechtenstein: « People stuck together. There was a strike from outside and they came together »
OPINION – Ukraine Is Weakened by Corruption, So How Is It Stymying the Russians?
Corruption undermines society as surely as termites undermine houses. Ukraine suffers from corruption. So how has Ukrainian society nonetheless managed to stymie a Russian invasion, and even turn the tables on its invaders?
I asked experts inside and outside Ukraine for their answers to this pivotal question and heard several interesting theories. The most intriguing is that it’s possible in certain situations to be simultaneously corrupt and patriotic.
Here are some of the explanations:
Ukraine is corrupt, but the enemy is even more corrupt. On Transparency International’s Corruption Perceptions Index, Ukraine was 122nd of 180 countries last year (higher numbers are worse). Pretty bad, but Russia was ranked even worse, at 136th. In May the U.S. State Department said, “While it may be too early to draw definitive conclusions, we have seen open-source reporting about expired rations, lack of fuel and outdated and poorly maintained equipment that point to the waste, misuse and abuse of ‘public’ resources designated for Russia’s military.”
[…]
Ukrainians are rallying around their flag. “Corruption is less because the survival of the nation is at stake,” said Brian Bonner, who was chief editor of The Kyiv Post from 2008 to 2021 and is now an editor at Geopolitical Intelligence Services. “We’re at a higher level of unity and selflessness than I’ve seen since I’ve lived here.” Prince Michael of Liechtenstein, who founded Geopolitical Intelligence Services, agreed: “People stuck together. There was a strike from outside and they came together.”
Read the article on The New York Times.
Edi Rama in « Greece and Albania head to international court over maritime borders dispute »
ARTICLE – Greece and Albania are heading to the International Court in The Hague after both countries failed to agree on the issue of maritime borders, despite both prime ministers meeting on the sidelines of the European political Community in Prague on Thursday, reports Euroactiv.
Albanian Prime Minister Edi Rama said that no consensus was found, and the matter would progress to the International Court in The Hague.
“This is a legal process, there are a number of rules, there are a number of procedures, and we will respect the procedures from the beginning to the end because we have to make our position very clear, we have to make it very clear what we intend in this process and that unified attitude required of this court as to what one side intends and what the other side intends, requires its own time. So, we don’t have a consensus between the parties”, said Rama.
Find the article on Greek City Times website.
The West’s Role in the Global Food Crisis
COMMENT – Contrary to the Kremlin’s claims, the West is not to blame for current food shortages in the developing world. But it does have a responsibility to help address them, rather than leaving these countries to fend for themselves, as it largely did during the COVID-19 pandemic.
MADRID – Actions speak louder than words. That adage explains why Russian President Vladimir Putin’s depiction of his brutal and senseless war in Ukraine as a noble fight against Western imperialism comes across as farcical. It should also inform Western leaders’ response to the crises that war has fueled – including the food crisis that looms over vulnerable populations in Africa.
While climate change and the pandemic were undermining food security well before Russia’s invasion of Ukraine, the situation is even more dire now, particularly in low-income African countries that depend on food imports from Russia and Ukraine. Globally, a staggering 345 million people face acute food insecurity, with hundreds of millions more going to bed hungry every night. As United Nations Secretary-General António Guterres warned last month, there is a real risk of multiple famines this year.
Read the comment written by Ana Palacio on Project Syndicate.
Anwar Gargash in: « UAE’s Gargash calls for political solution in Ukraine as conflict escalates »
Presidential adviser and former foreign minister says the ‘law of the jungle’ is not acceptable in any conflict
Dr Anwar Gargash, diplomatic adviser to the UAE President, has called for a political solution to the war in Ukraine.
Speaking on Wednesday at the Arab Media Forum in Dubai, Dr Gargash said the effects of the war have been felt around the world.
“There is no political solution yet, unfortunately,” he said. “There are attempts to have countries with or against. Many are being negatively affected.”
Dr Gargash stressed that many countries, including the UAE, were careful not to take sides in a complex war, while saying the “law of the jungle” should not prevail in any dispute.
“Many countries … don’t want to be with or against [Ukraine or Russia] but with the rules. We live in a region with lots of difficulties [so we] cannot [have the] laws of the jungle. There must be clear rules.”
The wide-ranging talk on the second day of the forum also touched on Yemen, the UAE’s plans for the next several decades, and complex relations with countries such as Turkey and Iran.
On Iran, Dr Gargash, a former minister of state for foreign affairs, said it was important to avoid judging other political systems in the region and instead build on opportunities for growth.
“We cannot say this system doesn’t suit us and don’t like it,” he said.
Dr Gargash said there were “issues” with Iran but the UAE is striving for good relations. He cautioned against the “illusion” of a military situation that would only mean the region would lose.
“The solution with Iran is to have good bilateral relations and continue dialogue,” he said.
“To hold each other accountable and find partnerships. [This is the case] not only with Iran but with other countries.”
Dr Gargash said the last decades in the region had been very difficult, with wars, crises and the Arab uprisings of 2011.
“We do not want to spend 20 to 30 years in wars. No one who is rational will accept a repeat,” he said.
Dr Gargash pointed to strengthening ties with Turkey and talks between Egypt and Turkey that suggested a more positive future.
But he said the fact that Yemen was still without a ceasefire was a “disaster”. He said a ceasefire was a paramount objective and conditions for a political solution were needed.
‘Without growth this region will be forgotten’
Looking ahead to the UAE’s path for the next few decades, Dr Gargash said it had passed through an “exceptional decade” of challenges, problems, coronavirus, unrest and the Arab uprisings in other countries.
Now the plan was to work on the economy, but not just the traditional economy.
“We have to change the work environment. This is an ecosystem and not just about economic transactions,” Dr Gargash said.
He said it was important to also strengthen bridges built in the past 15 years and he pointed to the signing of the Abraham Accords, talks with Iran and Turkey and efforts to find new partnerships.
“We are not naïve,” Dr Gargash said. “Every country has its own interests. The UAE is working on sorting out problems. We have succeeded to a certain extent. There is competition and we accept legitimate competition.
“The region is slowly getting out of the Arab spring crises. It took a lot of effort to put out those fires. This region will be forgotten if we do not focus on putting prosperity and growth on the agenda.
“Look at Saudi Arabia. This shows the fact [there was a] previous approach for a previous period. [But now] new challenges need a new approach to creating jobs and a new economy.”
Read the article on the site of The National.
Volker Perthes cited in « 1,700 Sudanese former rebels integrated in National Army »
A total of 1,700 former rebels have been trained and integrated into the Sudanese National Army as required by the Juba Peace Agreement signed in 2020, Anadolu News Agency reports.
The army, rebel groups in the country, and the UN envoy confirmed the figure.
In an address to his Sudan People’s Liberation Movement-Northern sector, rebel leader, Malik Agar, said more than 700 fighters in the troubled region of Blue Nile were trained and integrated into the National Army.
He, however, added that there are many obstacles to the implementation of security arrangements in the Agreement, including the lack of financial support.
Volker Perthes, the UN’s Special Envoy to Sudan, urged all parties to speed up the implementation of the peace deal.
« However, this two-year anniversary is another stark reminder that much remains to be done. There is an urgent need for the full implementation of the Juba Peace Agreement’s provisions, including security arrangements and the swift deployment of the Joint Security Keeping Forces to ensure the protection of civilians, the establishment of relevant commissions such as the Commission for Refugees and Internally Displaced Persons, the Transitional Justice Commission, the Land and Hawakeer Commission, as well as other provisions on wealth and power sharing, nomads and reparations, » Perthes said in a statement on Wednesday.
Meanwhile, Darfur rebels and the army exchanged accusations of delay in the implementation of the security arrangements.
Darfur ruler, Mini Arko Minawi, said the army has delayed the formation of the Joint Civil Protection Forces, which was supposed to include 12,000 fighters from both sides.
However, Sudanese Armed Forces spokesman, Nabil Abdullah, has denied the accusations, saying that the formation of the Civil Protection Forces has faced wide obstacles, especially from the rebel groups.
The Juba Peace Agreement was signed in October 2020, but the two sides have exchanged blame over the implementation of the Agreement.
Read the original article on the Middle East Monitor.
Assad’s drugs blackmail proves he cannot be redeemed
While there had been speculation about using the upcoming Arab League summit in Algeria to normalize relations with Syria’s Bashar Assad and rehabilitate him, this matter now seems more elusive than ever. Though Assad lost his legitimacy when he slaughtered his people, he now poses a direct health threat to the Gulf and the wider international community as Syria turns into a narco-state and Assad uses drugs as a bargaining chip.
Initially, Assad used refugees as a bargaining chip. He wanted them to overwhelm the international community so that he could bring it to its knees and foreign leaders would accept his conditions without him having to make any concessions. However, he cannot play this card anymore, as the Europeans have somehow absorbed the waves of refugees, the violence in Syria has largely stopped and the international community is talking about early recovery without having to normalize with the regime.
Now that the refugee card is lost, Assad needs a new point of pressure. In the first eight months of this year, 250 million Captagon pills of Syrian provenance were confiscated worldwide. Syria is thought to have exported pills worth $17.5 billion in 2020, or 22 times the nation’s total exports. The main destination for the lethal Captagon pills is Saudi Arabia. Every now and then, the Kingdom’s authorities find drugs hidden inside shipments of fruit. Also, in an attempt to evade suspicion, Assad sends the fruits via Lebanon.
In an interview with Le Figaro, a regime-linked Syrian businessman hinted that Assad would stop sending Captagon to the world if the international community rehabilitated him without him having to change his behavior. The businessman gave the excuse that the regime needs to find ways “to live” while sanctions are imposed.
However, various attempts to rehabilitate Assad have failed. Jordan tried to help Assad. When King Abdullah visited US President Joe Biden last year, he took with him the Assad dossier. However, Assad returned the favor by sending weapons and drugs to Jordan. There were also talks held about Amman reviving the opposition groups in Deraa, southwestern Syria, in order to create a buffer between Assad’s thugs and the Jordanian border.
However, the attitude of Assad toward Jordan shows that a step-by-step approach does not work. Assad will always blackmail the international community to get what he wants without making any concessions. This actually makes sense because any concession Assad does make will be the end of his regime.
Assad is a survivor. He will do whatever it takes to survive. When aid goes through Damascus, he makes sure he takes a large cut to bolster his regime. Now that sanctions have cut him off from the global economy, he has turned to the black economy to finance his regime. Drugs serve two purposes. They are both a medium to finance the regime and a way to blackmail the international community.
However, drugs are a red line for the international community. While Assad slaughtering his own people in Syria was an issue, when he is causing health problems in Gulf countries and in Europe, this is a totally different ball game. Europe will not cave in to Assad; on the contrary, it has now confirmed that the Syrian president cannot be trusted and any concessions made to him will only produce more belligerent behavior and more blackmail.
The drugs are a reality check for Europe, the Gulf and the world, including those who go by the logic of ‘better the devil you know’.
Dr. Dania Koleilat Khatib
Everyone in Europe is concerned about drugs and it is unlikely they will empower a regime that they deem so malicious. But the drugs are a reality check for Europe, the Gulf and the world, including those who go by the logic of “better the devil you know.” There is no way forward with Assad. He will not change his behavior and will continue blackmailing the international community, even if funds are directed to him.
Former US President Jimmy Carter, who favors normalization with Assad as a way to stop the conflict, once described the process as an “ugly peace.” However, there will be no peace of any kind with Assad. He does not understand that his methods do not work with the international community and that, unless he shows some goodwill, no one will lend him a hand.
The overtures of Jordan to his regime were a golden opportunity for him to show some goodwill that could have created an incentive for other Arab countries to start the normalization process. However, instead of showing appreciation to the king of Jordan, Assad’s reckless and unethical behavior only embarrassed King Abdullah. What kind of sign does that send to those who have thought of normalizing with him?
Assad does not realize that he is living on borrowed time. He has been very skillful at playing on the differences between his allies and even among his foes. He knew how to strike a balance between the Russians and the Iranians. He presented himself as a deterrent against Turkey at the height of Ankara’s tensions with the UAE. This was one incentive for Abu Dhabi to normalize with the Syrian regime and extend help to it. However, his behavior cannot be sustained. And the Captagon episode is proof that Assad cannot be redeemed.
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Louise Mushikiwabo: « La francophonie n’est pas pour l’hégémonie de la langue française »
INTERVIEW – La Secrétaire générale de la Francophonie Louise mushikiwabo est candidate à sa propre succession à la tête de l’organisation qu’elle dirige depuis 2019. En visite dans les studios de la VOA à Washington, l’ancienne chef de la diplomatie rwandaise promet de poursuivre les réformes engagées pour reformer et moderniser cette organisation. Le 18e sommet de la francophonie est prévue fin novembre en Tunisie. Au micro d’Abdourahmane Dia, Louise Mushikiwabo a dit que l’adhésion de pays francophones comme le Togo et le Gabon au Commonwealth doit plutôt être vue comme une opportunité et non une menace à l’espace francophone.
Retrouvez la vidéo de l’interview complète sur VOA Afrique.
PARIS/WASHINGTON, DC – Next week’s United Nations Climate Change Conference (COP27) in Egypt will be the first such summit held on African soil since 2016. That makes the gathering an ideal setting for world leaders to deliver on their earlier promises and announce a comprehensive plan to mitigate the worst effects of climate change on countries in the Global South.
Providing developing countries with the financing they need to achieve net-zero emissions is crucial to realizing climate justice. Ensuring inclusive and sustainable growth will require investing trillions of dollars in clean energy and green infrastructure. But only through investment on this scale can we meet the 2015 Paris climate agreement’s central goal of limiting global warming to well below 2° Celsius, relative to pre-industrial levels.
Fortunately, since the Paris agreement was signed, institutional investors have become increasingly aware that climate change could significantly affect companies’ bottom lines and have incorporated ESG (environmental, social, and governance) and sustainability factors into their risk analyses and valuations.
But as important and commendable as these measures are, they are not enough. Developing global standards for climate-risk disclosure marks the next stage in the fight against climate change. To this end, we must merge today’s alphabet soup of differing ESG and sustainability guidelines into a single mandatory framework. The International Sustainability Standards Board (ISSB) and the European Union’s proposed Sustainability Reporting Standards (ESRS), which aim to create clear rules and criteria for ESG-related disclosures, are both steps in the right direction.
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