Seules les décisions portées par Bruxelles et les poussées écologistes contre le nucléaire depuis vingt-cinq ans expliquent la situation actuelle.
Par Jean de Kervasdoué
La crise de l’énergie, dont on n’a pas fini de payer les conséquences, ne doit à la guerre en Ukraine que d’en être la brutale révélatrice, car elle trouve son origine dans les politiques allemande, européenne et française menées depuis un quart de siècle.
Sa première source figure dans l’idéologie libérale qui a inspiré la folle régulation du marché européen de l’énergie en général, celui de l’électricité en particulier. La seconde est à rechercher dans l’idéologie écologique qui a combattu avec succès en France, mais surtout en Allemagne, tout développement de l’énergie nucléaire en laissant penser que le robinet du gaz russe serait toujours ouvert et que le vent, le soleil, et même la mer et la biomasse, suffiraient à le compléter.
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