TRIBUNE -Le directeur de la chaire Moyen-Orient Méditerranée à l’École normale supérieure analyse les conséquences de la guérilla qui a débuté le 15 avril. Selon lui, ce conflit met en doute la capacité des Etats-Unis à assurer la sécurité de ses alliés au Moyen-Orient.
La guérilla soudanaise, qui fait rage entre deux factions militaires depuis le 14 avril et a tourné au désastre humanitaire dès la première semaine d’affrontements, témoigne du désordre qui se répand au Moyen-Orient dans la foulée du conflit ukrainien ainsi que de l’affaiblissement croissant du leadership américain. Le Soudan avait galvanisé les espoirs des démocrates du monde entier quand son peuple fit tomber en avril 2019 le dictateur Omar al-Bashir, après un quart de siècle de pouvoir durant lequel il fut incriminé par la Cour Internationale de Justice pour crimes de guerre, génocide et crimes contre l’humanité.
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