Dans un contexte de plein-emploi historique, Canberra compte assouplir les conditions d’entrée des immigrés qualifiés.
Par Virginie Robert
Dans n’importe quel autre contexte, ce serait une excellente nouvelle pour le gouvernement à Canberra. D’après les chiffres publiés ce jeudi, le taux de chômage nationale ne dépassait pas 3,4 % en juillet, un taux inégalé depuis la fin des années 1940.
Mais la pénurie de main-d’oeuvre provoquée par la politique « zéro Covid » – qui s’est notamment traduite par une fermeture totale des frontières du pays pendant deux ans – est encore loin d’être résorbée. Tous secteurs confondus, plus de 480.000 postes de travail à travers l’Australie restent vacants, soit deux fois plus qu’avant le début de la pandémie.
Comme dans la plupart des autres pays confrontés aux démissions massives, c’est notamment le secteur de l’hôtellerie-restauration qui est affecté. Les hausses de salaire n’y changeant rien, les différents acteurs du secteur se livrent à une véritable foire d’empoigne pour se démarquer, attirer les candidats à l’emploi et les fidéliser.
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