05.10.2021
OPINION. L’image d’apparente stabilité ne suffit pas à nourrir l’optimisme quant à l’avenir de la région au cours des prochaines années, écrit notre chroniqueur François Nordmann
Manifestant palestinien contre la confiscation des terres. Hébron, Cisjordanie, 2 octobre 2021. — © AFP
François Nordmann
Le Moyen-Orient est le théâtre de vastes changements mais l’évolution de la région reste problématique: c’est l’un des enseignements que l’on peut tirer de la 14e session de la Conférence de politique mondiale qui vient de se tenir à Abu Dhabi, consacrée à la gouvernance mondiale et à la mondialisation/démondialisation. La World Policy Conference, créée et animée par Thierry de Montbrial, a traité notamment des questions telles que la tournure que prend la rivalité systémique entre les Etats-Unis et la Chine, la situation en Afrique, les effets de la pandémie. Mais la région même où se déroulait la Conférence, le Moyen-Orient, a donné lieu à d’intéressants éclairages.
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