Baroness Chalker Speaks on Africa-Asia Relations at World Policy Conference in Seoul

Speaking on the panel “Africa in a global context” of the World Policy Conference in Seoul, Baroness Lynda Chalker said that Malaysia, South Africa, China and India are the largest developing country investors in Africa, measured by (“FDI”). She said that Asia-Africa economic links have been strengthened significantly in the last decade. Asian investment flows to Africa grew from 6.7 percent of total African inward FDI in 1995-1999, to 15.2 percent in 2000-2008. She said that many opportunities for cooperation exist between the two regions, including opportunities for learning.

Lady Chalker acknowledged that foreign direct investment FDI inflows from Asia to the continent are on the increase in the natural resources, infrastructure and manufacturing sectors. She pointed out that Japan, China, India and Republic of Korea are shareholders of the African Development Bank – the continent’s biggest development bank and has been very instrumental in promoting Africa’s development.

On economic cooperation between the continent and Asian countries, Baroness Chalker mentioned the various frameworks of cooperation that have been instrumental in channelling investment flows into Africa. These that include; the Ministerial Conference of the Forum on China-Africa Cooperation (FOCAC); the Tokyo International Conference on African Development (TICAD), Korea-Africa Forum and the Africa-India Forum. These meetings have been mutually beneficial, with significant investment agreements reached.

La sécurité en Asie n’est pas la même qu’en Europe

Comment garantir la sécurité en Asie? Contrairement à l’Europe, le continent asiatique ne dispose d’aucune institution comparable à l’OTAN, à l’OSCE ou à l’Union européenne. A comparer les deux continents, l’Asie semble assise sur un fauteuil très instable.

En ouvrant la septième édition de la World Policy Conference, qui se déroule cette année à Séoul, Mme Park Geun-hye, présidente de la République de Corée, a rappelé l’initiative qu’elle a lancée au début de cette année pour un rapprochement pacifique avec le Nord. Elle propose de surmonter la division de la péninsule, qui dure depuis près de 70 ans, par des gestes concrets de coopération dans le domaine humanitaire et économique.

 

 

C’est à Dresde que la présidente coréenne a fait état, pour la première fois, de ses idées pour préparer la réunification de son pays. Ce n’est pas un hasard si elle a choisi de le faire en Allemagne. La conférence, qui réunit des politologues, diplomates et professeurs spécialisés, a tenu à placer le problème coréen dans un plus large contexte.

Car il convient de se garder de toute analogie entre la situation qui a prévalu au cœur du continent européen pendant 40 ans et celle qui existe aujourd’hui au flanc de la Chine depuis 1945. Le Nord et le Sud sont toujours en état de guerre – ce qui n’a jamais été le cas entre la République fédérale et l’Allemagne de l’Est. Il y a cinquante millions de personnes au Sud, et la moitié de ce nombre au Nord, tandis qu’entre RFA et RDA le rapport était de quatre à un. La chute du mur de Berlin et du régime communiste, provoquée par un mouvement populaire, a constitué une véritable surprise; là, c’est la personnalité même du chef d’Etat de la République démocratique et populaire qui est le principal facteur d’imprévisibilité. Enfin, la Corée du Nord possède l’arme atomique et des missiles, ce qui pèse sur la paix de toute la région.

Comment peut-on alors créer à la fois les conditions de la confiance entre adversaires et garantir la sécurité des uns et des autres? A la différence de l’Europe, l’Asie ne dispose d’aucune institution comparable à l’OTAN, à l’OSCE ou à l’Union européenne: il n’y a donc aucune structure régionale pour prévenir une crise majeure en cas d’affrontement, pour régler des différends ou même pour donner l’alarme en cas d’accident militaire. Les disputes territoriales ont été toutes réglées en Europe alors qu’elles demeurent souvent très vives en Asie, par exemple entre la Russie et le Japon, ou entre la Chine et l’Inde. L’ouverture politique que la Corée du Sud veut pratiquer au Nord, et qui se veut le miroir de l’Ostpolitik, ne peut être, dès lors, comme cette dernière, qu’une œuvre de longue haleine, s’inscrivant dans une stratégie de longue patience.

En Asie, la Chine a affermi sa position, et c’est une source d’instabilité. En 30 ans, ce pays a transformé sa vie sociale et économique comme aucun pays ne l’a fait avant lui. La Chine ne craint pas d’afficher sa puissance économique et militaire, d’en jouer tout en réclamant sa place au soleil. Il lui importe avant tout de faire reconnaître sa prééminence par les autres Etats de la région, à l’instar de l’Empire du Milieu qui recevait l’hommage et le tribut des peuples voisins. Mais si ceux-ci craignent la force dont fait montre la Chine, par exemple par ses démonstrations en mer de Chine, les signes de faiblesse tels que la diminution du taux de croissance et divers problèmes sociaux et économiques non résolus peuvent s’avérer tout aussi inquiétants.

La Russie multicontinentale est aussi un acteur majeur en Asie. Elle se défend de contribuer à l’instabilité, refuse qu’on lui impute les grands changements qui secouent le système international: dans la compétition internationale dopée par la mondialisation, certains cherchent à s’assurer des avantages d’ordre politique, mais ce n’est pas la Fédération de Russie. Le monde unipolaire, c’est fini! Il y a un nouveau type d’équilibre des puissances, la concurrence entre Etats est devenue plus ouverte, on s’affronte aussi sur des valeurs!

Les Etats-Unis sont-ils les grands absents de ce jeu, comme le dénoncent certains observateurs européens qui y voient un affaiblissement des positions occidentales? Le rééquilibrage du centre de gravité de leur politique vers l’Asie serait plus convaincant s’il ne s’accompagnait pas d’un engagement accru en Syrie et en Irak à cause de l’Etat islamique.

Mais il est évident que Washington reste l’ultime garant de la stabilité et de la sécurité de ses alliés en Europe comme en Asie.

Dans l’un et l’autre continent, on relève encore la montée du populisme et du nationalisme. Mais en Europe c’est le fruit d’une situation économique défavorable, et l’on peut espérer qu’il s’agira d’un phénomène passager, tandis qu’en Asie c’est un sentiment profond dû à la frustration, la revendication d’injustices historiques attisées par la haine ou la crainte de la puissance chinoise. La récente rencontre au sommet du président chinois Xi et du premier ministre japonais Abe a peut-être permis d’éviter l’escalade incontrôlable de la crise entre les deux pays, elle n’a pas réglé les problèmes de fond. Le premier ministre ne peut renoncer à son pèlerinage au mémorial des soldats morts pour la patrie à travers les générations; la Chine ne peut s’empêcher d’y voir un hommage rendu aux criminels de guerre. L’Europe, quant à elle, a maîtrisé son devoir de mémoire.

S. Korea sees DPRK’s nuke development as No. 1 destabilizing factor in Northeast Asia

Seoul, South Korea (DWDD) – South Korean President Park Geun-hye said that nuclear development by the Democratic People’s Republic of Korea (DPRK) is a No.1 destabilizing factor in Northeast Asia.

Park said during a keynote speech at the World Policy Conference forum, North Korea (DPRK)’s nuclear development is the biggest destabilizing factor in Northeast Asia as well as in the divided Korean Peninsula, posing a serious threat to world peace.

Park cited the DPRK’s nuclear weapons development as a major obstacle to building a multilateral cooperation framework in the region, calling Pyongyang’s push to develop both economy and nuclear arsenal “contradictory” and “incompatible.”

The president also pointed out historical problems and territorial disputes in the region, indirectly pointing at the wrong perception of history by Japanese Prime Minister Shinzo Abe, with whom Park has refused to hold summit since her inauguration in February 2013.

Park said the South Korean government has been pursuing ” trustpolitik” that should be launched from resolving problems on the Korean Peninsula, the last remaining legacy of the Cold War.

She stressed the need for joining hands between South Korea, China and Japan to build trust in Northeast Asia, vowing her efforts once again to hold a trilateral summit after having a foreign ministers’ meeting between the three countries in the near future.

President Park casts light on her ‘trustpolitik’ to achieve global peace, stability

In an era where countries are mutually-dependent and intertwined like a spider web, President Park Geun-hye says North Korea’s nuclear development is a grave threat to peace, not only on the Korean peninsula and in Northeast Asia, but to the entire world.

At the annual World Policy Conference in Seoul Monday, the South Korean president referred to her « trustpolitik » plan, which seeks to build trust, expand non-political exchanges and economic cooperation with the North, then in Northeast Asia and beyond across Eurasia.
President Park, however, said Pyongyang should also take the initiative for laying down its nuclear arms so that the international community can help with its economic development.
As for Korea’s complex relationship with China and Japan over historical and territorial differences, the Korean leader said the three countries can do so much more together, in areas such as nuclear safety and tackling climate change, similar to a multilateral process in Europe.
And then came her vision to connect Asia and Europe by constructing energy and logistics infrastructure to spur regional growth and restore stability.
President Park also shared her belief that a reunification of the two Koreas would be a « bonanza » for all of humanity.

« Peaceful unification of the Koreas will open an era of peace and prosperity in Northeast Asia and extend beyond Eurasia to contribute towards bolstering the global governance for world peace and security. »

The three-day forum will also address global issues, including the crisis in Ukraine and the threat of Islamic State militants in the Middle East.

President Park lays out ‘trustpolitik’ plan for world peace, stability

President Park Geun-hye says North Korea’s nuclear ambitions are a grave threat to peace on the Korean peninsula, Northeast Asia and the world.

Speaking at the annual World Policy Conference in Seoul this morning, she said the lack of trust and cooperation, especially among countries in Northeast Asia, was also jeopardizing stability in the region.

To turn the tide, President Park reintroduced her vision for creating a « trustpolitik, » by which trust and cooperation would be developed through non-political exchanges not only between the two Koreas but also countries in Northeast Asia and Eurasia.

She also reiterated her drive for reunification, saying a unified Korea would bolster global governance for world peace.

S.Korea sees DPRK’s nuke development as No.1 destabilizing factor in Northeast Asia

South Korean President Park Geun-hye said Monday that nuclear development by the Democratic People’s Republic of Korea (DPRK) is a No.1 destabilizing factor in Northeast Asia.

« North Korea (DPRK)’s nuclear development is the biggest destabilizing factor in Northeast Asia as well as in the divided Korean Peninsula, posing a serious threat to world peace, » Park said during a keynote speech at the World Policy Conference forum held in central Seoul.

Park cited the DPRK’s nuclear weapons development as a major obstacle to building a multilateral cooperation framework in the region, calling Pyongyang’s push to develop both economy and nuclear arsenal « contradictory » and « incompatible. »

The president also pointed out historical problems and territorial disputes in the region, indirectly pointing at the wrong perception of history by Japanese Prime Minister Shinzo Abe, with whom Park has refused to hold summit since her inauguration in February 2013.

Park said the South Korean government has been pursuing  » trustpolitik » that should be launched from resolving problems on the Korean Peninsula, the last remaining legacy of the Cold War.

She stressed the need for joining hands between South Korea, China and Japan to build trust in Northeast Asia, vowing her efforts once again to hold a trilateral summit after having a foreign ministers’ meeting between the three countries in the near future.

増田達夫客員教授 世界政策会議参加インタビュー

2014年12月8日-10日、ソウルで行われたWorld Policy Conference(WPC)に、本学の増田達夫客員教授が気候変動問題のパネルとして参加されました。インタビューをぜひご覧ください。

気候変動問題について、増田教授は「人類の英知により様々な新技術が開発されており、人々のライフスタイルや考え方もそれにより変わっていくだろう。その点については全く楽観的である。それよりも、その時々の支持率のために短期的思考に囚われる政治のあり方が課題であり、我々の役割はそういった政治家を説得していくことである」と述べています。

WPCはフランスの民間研究所が主催する会議体で、地球規模の各種課題について政治家および専門家がディスカッションを深めることで解決策を導きだすことを目的とするものです。
第7回となる今回の会議は、韓国の朴槿恵大統領の基調講演に始まり、トリシェ元欧州中央銀行総裁、ゲーツ元米国防長官など、多彩な顔ぶれが参加しています。

박 대통령 “북핵 개발, 동북아 최대 불안요인”

[나눔신문 이보현 기자] 박근혜 대통령은 8일 “북한의 핵개발은 분단된 한반도뿐 아니라 동북아 최대의 불안 요인이자 세계 평화에도 심각한 위협이 되고 있다”고 밝혔다.

박 대통령은 이날 여의도 콘래드호텔에서 열린 제7차 세계정책회의(WPC) 개회식 기조연설을 통해 “역내 다자협력의 한계요인으로 무엇보다 먼저 국제적인 추세를 거스르고 핵무기 개발을 고집하는 북한을 들지 않을 수 없다”며 이같이 말했다.

세계정책회의(WPC)는 프랑스의 대표적인 싱크탱크인 프랑스국제관계연구소(IFRI)가 2008년부터 주최해 온 국제정책 포럼으로 아시아 지역에서 열리는 것은 이번이 처음이다.

박 대통령은 이날 기조연설에서 한국 정부는 △한반도에서의 신뢰구축 △동북아에서의 신뢰회복 △유라시아 이니셔티브의 추진 등 크게 3가지 방향에서 동아시아의 신뢰 결핍을 풀기위한 ‘신뢰외교’를 추진하고 있다면서 그 세부 구상을 설명했다.

박 대통령은 한반도에서의 신뢰구축과 관련해 “중요한 것은 북한의 태도”라며 “북한이 핵을 포기하고 민생을 위한 길로 나온다면 우리는 국제사회와 힘을 모아 북한의 경제 발전을 지원할 것이며 한반도에서 냉전의 그늘도 걷어낼 수 있을 것”이라고 밝혔다.

특히 박 대통령은 ‘한반도 평화통일은 평화와 번영의 새로운 동북아 시대를 열고 세계 평화와 안보를 위한 글로벌 거버넌스 강화에 중요한 기여를 할 것’이라며 ‘통일은 한국뿐만 아니라 동북아를 넘어 세계 인류에 대박이 될 것’이라고 강조했다.

박 대통령은 이어 동북아 신뢰회복에 대해 “한국과 중국, 일본이 우선 힘을 합치는 것이 중요하다. 한국 정부는 가까운 시일 내 한중일 외교장관회담을 기초로 3국간 정상회담이 이뤄질 수 있도록 노력해나가고자 한다”며 “미국, 러시아 등 주요 이해관계국들과도 동북아 평화협력 구조를 발전시키는데 힘을 모을 것이며 북한도 이에 참여하기를 희망한다”고 강조했다.

박 대통령은 이와 함께 유라시아 이니셔티브에 대해 “한국 정부는 남북러 협력사업과 남북중 협력사업을 통해 유라시아 이니셔티브를 구체화해 나갈 계획”이라며 “한반도 신뢰프로세스, 동북아 평화협력구상, 유라시아 이니셔티브가 조화롭게 추진되면 해양과 대륙의 교차점인 한반도에 신뢰와 평화의 통로가 열리게 될 것”이라고 말했다.

대통령, 제7차 세계정책회의(WPC) 기조연설

오늘 박근혜 대통령이 7 세계정책회의(World Policy Conference)’ 참석하고 기조연설을 하였습니다.

 

이 회의는 1979년 프랑스에서 설립된 유럽의 대표적인 싱크탱크인 프랑스 국제관계연구소(IFRI)가 국제 주요사안과 다양한 국제 거버넌스 개선논의를 위해 2008년에 출범한 포럼인데요.

 

그동안 유럽에서 열려온 세계정책회의는 이번 제7차 회의에서 아시아 최초로 서울에서 열려 더욱 주목이 되었습니다.

 

박 대통령은 기조연설을 통해 각계를 대표하는 참석자들에게 지구촌의 주요 현안들에 대해 깊이 있는 토의를 해줄 것을 당부하고, 한반도 평화통일이 세계평화와 안보를 위한 ‘글로벌 거버넌스’ 강화에 중요한 기여를 할 것이라고 강조했는데요.

 

글로벌 거버넌스의 위기와 위험 요인

 

오늘날의 세계는 복합적인 상호의존 관계 속에 거미줄처럼 밀접하게 얽혀있습니다. 과거에는 아무 상관도 없었던 나라의 일까지도 우리의 삶에 중대한 영향을 미치는 시대가 됐습니다.”
박근혜 대통령은 아프리카에서 발생한 에볼라 바이러스 위협을 단적인 사례로 들며 오늘날의 세계가 복합적인 상호의존 관계 속에서 밀접하게 얽혀있다고 말했습니다.

 

이어, 박 대통령은 빈곤 문제의 지속, 기후변화 인한 대규모 자연재해, 민족적·종교적·지정학적 갈등 등 국제정세의 위험 요인이 세계 경제에도 부정적인 영향을 미치고 있다고 강조했는데요.

 

또한, 박 대통령은 2008년 글로벌 금융위기 이후 주요국들의 경기침체가 장기화되는 등 금융위기 이전의 성장수준을 회복하지 못하고 있는 상황을 언급하면서, 이럴 때일수록 세계가 하나의 공동체로서 가장 기본적인 가치에 충실하면서 문제를 풀어가야 한다고 말했습니다.

 

이를 위해 최근 ASEM 정상회의, APEC, EAS, G20 등 주요 정상회의에서 세계평화와 안보, 그리고 국제경제의 탄력성 회복을 위한 여러 방안을 추진하기로 합의하고, 이 과정에서 글로벌 거버넌스의 개선과 창조경제, 규제 완화, 공공부문 혁신을 통한 세계 경제의 탄력성 회복을 강조하고 많은 정상과 공감을 나눈 바 있다고 말했습니다.

 

박 대통령은 이러한 정상 간 합의들이 기폭제가 되어 정치, 경제 분야에 걸친 글로벌 거버넌스가 다시 회복하고, 인류의 평화와 행복이 증진되길 기대한다고 기원했습니다.

 

한국은 핵확산 방지 안전, 테러와 사이버 보안 안보 관련 이슈뿐만 아니라, 기후 변화와 개발, 인권 다양한 글로벌 사안들이 개개인의 삶의 영역에 직접적이고 중대한 영향을 미치는 것을 주목하고 있습니다.”
박근혜 대통령은 그동안 많은 어려움을 국제사회와 함께 힘을 모아 극복해 온 한국이 이제 글로벌 거버넌스 발전에 적극 기여하고자 한다고 말했습니다.

 

이어 박 대통령은 2012년 제2차 핵 안보정상회의와 2013년 세계 사이버스페이스 총회, 2014년 ITU 전권회의 주최 등을 통해 다양한 글로벌 거버넌스 구축에 협력해 오고 있다고 설명했는데요.

 

또한, 신흥경제국으로는 처음으로 2010년 제5차 G20 정상회의를 주최하여 선진국과 개발도상국 간 가교 역할을 하면서 금융 글로벌 거버넌스 구축에 기여했다고 덧붙였습니다.

 

박 대통령은 한국은 2011년 아시아 국가 최초로 세계개발원조총회(HLF-4)를 주최해서 수혜국에서 수원국으로 전환한 경험을 많은 나라와 공유하였다면서 새천년개발목표(MDG) 달성, 2015년 이후 개발목표 설정, 2020년 신기후체제 수립 등 국제이슈 해결 노력에도 건설적인 기여를 지속해 나갈 것이라고 약속했습니다.

 

이어서 우리의 농촌 빈곤퇴치에 기여한 새마을운동 모델을 국제사회와 공유하여 빈곤퇴치와 지속가능한 개발모델이 지구촌에 확산되도록 적극 노력할 것이라고 말했습니다.

 

 

동아시아의 부상과 역내 다자협력의 한계

 

세계가 보다 평화롭고 안전한 미래로 나가기 위해 한반도를 포함한 동아시아 지역에 신뢰와 협력의 틀을 구축하는 것이 매우 중요하다고 생각합니다.”

 

박근혜 대통령은 지금의 동아시아는 경제적 상호의존의 심화와 협력의 필요성 증대에도 불구하고, 오히려 정치적 상호 불신과 갈등이 심화되고 있는 상황이라며 동사이아의 발전과 국제사회가 직면한 문제 해결에도 어려움이 있다고 말했습니다.
이어 박 대통령은 역내 다자협력의 한계요인으로써 무엇보다 먼저 국제적인 추세를 거스르고 핵무기 개발을 고집하는 북한이라고 강조했습니다.

 

북한의 핵 개발은 분단된 한반도뿐 아니라 동북아 최대의 불안 요인이자 세계 평화에도 심각한 위협이 되고 있다면서, 이러한 불신과 갈등을 상호 신뢰의 협력구도로 바꾸는 것이 진정한 ‘아시아 세기’를 여는 열쇠가 된다고 말했습니다.

 

 

전환기의 한반도, 아시아를 넘어 세계로

 

동아시아가 안고 있는 갈등의 기저에는 신뢰의 결핍이 자리 잡고 있습니다. 따라서 복잡하게 얽힌 실타래를 풀기 위해서는 신뢰를 회복하는 것이 가장 시급하다고 생각합니다.”
박근혜 대통령은 한국 정부는 이러한 문제의식에서 출발하여, 크게 세 가지 방향에서 신뢰 구축을 목표로 하고 있다고 말했습니다.

 

한반도에서의 신뢰 구축

 

박 대통령은 동아시아 제반 문제 해결은 70년간 분단이 지속되는 한반도 문제 해결에서 시작되어야 한다고 강조했습니다.

 

이를 위해 ‘한반도 신뢰프로세스’ 제안을 언급하고, 북한과 대화의 문을 열어 놓고 신뢰를 기반으로 관계를 발전시켜 공동 번영의 길로 나가고자 하는 정책이라고 설명했습니다.

 

이어 남과 북이 민생과 환경, 문화의 작은 통로부터 열어나갈 것을 북한에 제안했고, 통일준비위원회를 발족시켜 상호협력을 위한 실질적인 준비를 진행하고 있다고 말했습니다.

 

특히, 박 대통령은 중요한 것은 ‘북한의 태도’라면서 북한이 핵을 포기하고 민생을 위한 길로 나온다면, 국제사회와 힘을 모아 북한의 경제 발전을 지원할 것이며, 한반도에서 냉전의 그늘도 걷어낼 수 있을 것이라고 강조했습니다.

 

동북아에서의 신뢰 구축

 

박 대통령은 한국 정부가 추진하고 있는 ‘동북아 평화협력구상’은 동북아 지역의 불신과 대립의 구도를 신뢰와 협력의 구도로 전환해서 평화와 화해의 새로운 질서를 만들기 위한 것이라고 설명했습니다.

 

이를 위해 역내 국가들이 원자력 안전과 기후변화, 재난구호, 에너지 안보 등 구체적이고 실용적인 분야에서부터 협력과 대화의 관행을 축적하면 유럽과 같은 다자간 협력프로세스로 발전해 나갈 수 있을 것이라고 말했습니다.

 

이어 박 대통령은 동북아 다자협력을 위해서는 한국과 중국, 일본이 우선 힘을 합치는 것이 중요하다고 강조하면서 가까운 시일 내 한·중·일 외교장관회담을 기초로 3국간 정상회담이 이루어질 수 있도록 노력할 것이라고 덧붙였습니다.

 

유라시아 이니셔티브추진

 

박 대통령은 한국 정부는 유라시아 지역의 신뢰 인프라 확충을 위해 ‘유라이사 이니셔티브’를 추진하고 있다면서 주요 파트너 국가와의 소통과 협력을 통해 유라시아 대륙을 진정한 하나의 대륙으로 긴밀하게 연결할 것이라고 말했습니다.

 

이를 위해 남·북·러 협력 사업과 남·북·중 협력 사업을 통해 유라시아 이니셔티브를 구체화해 나갈 계획이라고 설명했습니다.

 

이어 박 대통령은 동북아를 넘어 유라시아 지역으로 교통과 에너지만을 연계해서 21세기 국제사회의 새로운 성장동력을 창출해 냄은 물론, 중장기적으로 정치·안보에도 신뢰를 구축해 나갈 것이라고 강조했습니다.

 

 

맺음 말씀

 

앞으로 한반도 신뢰프로세스, 동북아 평화협력구상, 그리고 유라시아 이니셔티브가 조화롭게 성공적으로 추진되면, 해양과 대륙의 교차점인 한반도에 신뢰와 평화의 통로가 열리게 것이며, 국제사회의 새로운 성장동력 창출로 이어질 것입니다.”
박근혜 대통령은 한반도의 평화 통일은 평화와 번영의 새로운 동북아 시대를 열고, 유라시아를 넘어 세계 평화와 안보를 위한 글로벌 거버넌스 강화에 중요한 기여를 할 것이라고 강조했습니다.

 

이어 박 대통령은 통일은 한국뿐만 아니라 동북아를 넘어 세계 인류에게 ‘대박’이 될 것이라면서 이러한 평화안보 구상의 구현에 국제사회와 오늘 참석한 관계자들의 많은 관심과 적극적인 참여를 요청했습니다.

 

아시아 최초로 열린 제7차 세계정책회의에서 기조연설을 한 박근혜 대통령!
이번 회의를 통해 한반도와 동북아뿐만 아니라 우크라이나, 중동 및 아프리카 등 주요 지역분쟁 이슈 해결은 물론 국제적 협력 강화와 창의적인 파트너쉽 구축의 계기가 되길 기대합니다!

박 대통령 지지도 46.3%로 하락…’비선실세 파문’ 탓(?)

박근혜 대통령의 국정수행 지지도가 40%대 중반으로 하락했다. 여론조사 전문기관 리얼미터가 8일 발표한 2014년 12월 1주차 주간집계에 따르면, 박 대통령의 취임 93주차 지지율(긍정평가)은 1주일 전 대비 3.6%p 하락한 46.3%(‘매우 잘함’ 15.4% + ‘잘하는 편’ 30.9%)를 기록했고, ‘국정수행을 잘못하고 있다’는 부정평가는 4.4%p 상승한 45.8%(‘매우 잘못함’ 27.3% + ‘잘못하는 편’ 18.5%)로 조사됐다. ‘모름/무응답’은 7.9%. 긍정평가와 부정평가의 격차는 1주일 전 대비 8.0%p 좁혀진 0.5%p를 기록했고, 일간집계로 보면 주후반인 5일(금), 긍정평가가 42.2%까지 하락하고, 부정평가는 49.3%까지 상승한 것으로 나타났다.

박 대통령의 지지율은 정당지지층, 이념성향, 지역, 연령 등 모든 계층에서 일제히 하락했는데, 특히 서울, 50대, 남성, 학생, 중도성향에서 하락폭이 컸다. 박 대통령 지지도의 하락은 ‘비선실세’ 국정개입 의혹이 관련자들의 진실 공방으로 확대되고, 문체부 인사와 관련해 유진룡 전 장관의 증언까지 보도되면서 국민여론이 급격히 악화된 데 따른 것으로 풀이된다. 이는 상당수의 국민들이 이번 의혹을 ‘법체계를 흔드는 중요한 국정농단 사건’으로 인식(62.7%)하고 있는 것으로 나타난 여론조사 결과(자세히 보기)와도 맥을 같이하는 것으로 보인다.

정당지지도에서도 여당인 새누리당이 42.6%로 0.8%p 내렸고, 새정치연합 역시 1.5%p 하락하며 22.7%를 기록했다. 특히 새누리당에 대한 지지도는 일간으로 5일(금) 일간집계에서 37.3%까지 떨어졌는데, 서울과 대구·경북, 30대, 여성, 사무직, 중도성향의 유권자 층에서 하락폭이 큰 것으로 조사됐다. 이와 같은 새누리당의 지지도 하락 또한 ‘비선실세’국정개입 의혹 사건에 의한 것으로 보인다. 정의당은 1.9%p 상승한 4.7%, 통합진보당은 0.7%p 상승한 2.8%로 조사됐다. 무당층은 26.0%.

여야 차기 대선주자 지지도에서는 박원순 시장이 0.2%p 오른 18.1%로 9주 연속 1위를 지켰다. 박원순 시장의 지지율은 주로 호남권, 30대, 남성, 사무직·가정주부, 중도·보수층에서 상승했는데, 서울시향 사태로 인한 악재에도 불구하고 서울시 인사혁신안 발표 등이 지지도 상승 요인으로 주간집계 결과는 큰 변화가 없었던 것으로 보인다.

한편 비대위원직을 사퇴하고 당대표 경선 출마를 고려 중인 문재인 의원은 13.9%를 기록, 0.5%p 하락했지만 4주 연속 2위 자리를 지켰다. 문재인 의원의 지지율 하락은 주로 영남권, 20대, 여성, 자영업·학생, 진보성향의 새정치연합 지지자 층에서 나타났는데, 당대표 경선 출마를 둘러싼 당내 반발 움직임이 부정적 영향을 미친 것으로 보인다. 김무성 새누리당 대표 또한 0.9%p 내려간 12.1%를 기록했는데, 주로 영남권, 50대 이상, 사무직, 중도·보수 성향의 새누리당 지지층에서 하락했다. 김무성 대표의 지지도 하락은 역시’비선실세’ 국정개입 의혹 사건에 영향을 받은 것으로 풀이된다.

지난주 서강대 특강에서 박 대통령을 두고 학생들과 설전을 벌여 구설수에 오른 김문수 위원장은 0.7%p 하락한 7.6%로 4주 연속 4위 자리를 지켰으나, 5위 홍준표 지사와의 격차는 지난주 0.7%p에서 불과 0.15%p로 좁혀졌다. 홍준표 지사는 0.2%p 내려간 7.45%로 2주 연속 5위를 유지했고, 안철수 전 대표는 0.7%p 오른 7.42%로 홍준표 지사와 불과 0.03%p 차로 6위를 기록, 4~6위 후보가 사실상 동률을 기록했다. 이어 정몽준 전 대표는 0.8%p 상승한 6.3%로 7위에 머물렀고, 내년도 경기도 예산에 대규모 국비를 확보한 것으로 알려진 남경필 지사는 1.5%p 오른 4.8%로 10월 4주차 이후 처음으로 8위로 올라섰다. 마지막으로 안희정 지사는 0.3%p 상승한 4.3%를 기록, 9위로 내려앉았다. ‘모름/무응답’은 18.1%. 여권 차기주자 지지도에서는 김무성 대표가 0.6%p 하락한 14.7%로 21주째 선두를 유지했고, 김문수 위원장은 0.4%p 내린 11.4%를 기록하며 2위를 유지했다. 다음으로 20대, 여성, 중도·보수층에서의 상승으로 홍준표 지사가 1.7%p 오른 9.3%로 정몽준 전 대표를 밀어내고 처음으로 3위에 올랐고, 정몽준 전 대표는 0.8%p 하락한 7.5%로 한 계단 내려앉아 4위를 기록했다. 남경필 지사는 0.4%p 오른 4.6%를 기록, 이완구 원내대표를 밀어내고 5위로 한 계단 올랐고, 이완구 원내대표는 0.4%p 하락한 4.0%로 한 계단 내려앉아 6위를 기록했다. 이어 원희룡 지사가 0.2%p 하락한 3.8%, 유정복 시장이 0.6%p 떨어진 1.4%를 기록했다. 모름/무응답’은 43.3%.

야권 차기주자 지지도에서는 박원순 시장이 0.1%p 하락한 19.6%로 17주 연속 1위를 유지했고, 문재인 의원은 0.2%p 오른 16.5%를 기록하며 2위를 유지했다. 안철수 전 대표는 0.7%p 상승한 8.6%로 김부겸 전 의원을 밀어내고 다시 3위를 회복했고, 김부겸 전 의원은 0.2%p 올라 8.4%를 기록했으나 4위로 한 계단 내려앉았다. 이어 안희정 지사는 0.9%p 상승한 6.8%로 5위를 유지했고, 정세균 고문 2.7%, 정동영 전 장관 2.4%, 김영환 의원 1.6%로 조사됐다. ‘모름/무응답’은 33.3%.

이번 주간집계는 2014년 12월 1일부터 12월 5일까지 5일간 전국 19세 이상 유권자 2,500명을 대상으로 전화면접(CATI) 및 자동응답전화(ARS) 방식으로 무선전화와 유선전화 병행 RDD 방법으로 조사했고, 통계보정은 국가 인구통계에 따른 성, 연령, 지역별 가중치 부여 방식으로 이루어졌다. 통계보정 이후 인구 구성비는 남성 49.6% 여성 50.4%, 20대 17.8% 30대 19.5% 40대 21.7% 50대 19.6% 60대 이상 21.4%, 표본오차는 95% 신뢰수준에서 ±2.0%p이다. 디지털뉴스부

세계정책회의 아시아 지역 최초로 서울 개최

글로벌 거버넌스 분야 세계적 정책포럼인 ‘세계정책회의(World Policy Conference)’가 8일 아시아에서 처음으로 서울에서 열린다.

외교부 당국자는 회의 개최에 앞서 기자들과 만나 « 프랑스 국제관계연구소(IFRI)측은 21세기 아시아 시대 도래 속에 한국의 위상 부각과 박근혜 대통령의 신뢰외교(Trustpolitik) 등을 높이 평가해 아시아 지역 최초 개최지로 한국을 선정했다 »고 설명한 바 있다.

IFRI는 1979년 프랑스에서 영·미식 싱크탱크 모델에 기반해 설립한 대표적 싱크탱크로 유럽 및 국제관계 분야연구에서 프랑스내 중추적인 기관으로 성장했다.

또한 이 회의는 IFRI가 국제 주요사안과 다양한 국제 거버넌스의 측면을 개선하는데 기여하고자 2008년부터 개최한 포럼으로 일종의 프랑스판 ‘다보스 포럼’을 표방하고 있다.

이번 회의에는 조제 마뉴엘 바호주(Jose Manuel Barroso) 전 유럽연합(EU)집행위원장, 로버트 게이츠(Robert Gates) 전 미국방장관,조지프 나이(Joseph Nye) 하버드대 교수, 장 클로드 트리셰(Jean Cluade Trichet) 전 유럽은행장, 아나톨리 토르쿠노프(Anatoly Torkunov) 모스크바 국제관계연구소 총장 등 고위인사가 다수 참석한다.

외교부 당국자는 « 한국으로서는 한반도 신뢰프로세스, 동북아평화협력구상, 유라시아 이니셔티브 등 신뢰외교 주요 정책에 대한 국제적 이해와 지지를 넓히는 좋은 계기가 될 것으로 기대된다 »고 덧붙였다.

거버넌스 포럼 ‘세계정책회의’ 오늘 서울 여의도서 열려

[아시아경제 박희준 외교·통일 선임기자]글로벌 거버넌스 분야 세계적 정책포럼인 ‘세계정책회의(World Policy Conference)’가 8일 아시아에서 처음으로 서울에서 열린다.

이 회의는 1979년 프랑스에서 설립된 유럽의 대표적인 싱크탱크인 프랑스 국제관계연구소(IFRI)가 국제 주요사안과 다양한 국제 거버넌스 개선논의를 위해 2008년 출범한 포럼이다.

외교부에 따르면, 지난 2008년부터 ‘프랑스판 다보스포럼’을 표방하면서 출범한 세계정책회의(WPC) 제7차 회의가 8일부터 사흘간 서울 여의도 콘래드 호텔에서 개최된다.

이번 회의에는 조제 마뉴엘 바호주(Jose Manuel Barroso) 전 유럽연합(EU)집행위원장, 로버트 게이츠(Robert Gates) 전 미국방장관,조지프 나이(Joseph Nye) 하버드대 교수, 장 클로드 트리셰(Jean Cluade Trichet) 전 유럽은행장, 아나톨리 토르쿠노프(Anatoly Torkunov) 모스크바 국제관계연구소 총장 등 고위인사가 다수 참석한다.

외교부 당국자는 « IFRI측은 21세기 아시아 시대 도래 속에 한국의 위상 부각과 박근혜 대통령의 신뢰외교(Trustpolitik) 등을 높이 평가해 아시아 지역 최초 개최지로 한국을 선정했다 »면서 « 이는 기후변화, 지속가능발전, 사이버 안보, 국제보건 등 글로벌 거버넌스 측면의 다양한 이슈를 다루는데 한국이 가진 역량과 경험이 중요한 균형자 역할을 수행할 것이라는 기대가 반영된 것 »이라고 평가했다.

이번 회의에서는 한반도와 동북아뿐만 아니라 우크라이나, 중동 및 아프리카 등 주요 지역분쟁 이슈는 물론 범세계적 도전들을 포괄적으로 다루는 가운데 다자주의 강화와 창의적인 파트너쉽 구축에 관한 건설적인 해법들이 제시될 것으로 외교부는 전망하고 있다.

외교부 당국자는 « 한국으로서는 한반도 신뢰프로세스, 동북아평화협력구상, 유라시아 이니셔티브 등 신뢰외교 주요 정책에 대한 국제적 이해와 지지를 넓히는 좋은 계기가 될 것으로 기대된다 »고 말했다.

회의 첫날인 이날은 동북아평화협력구상과 유럽과 동아시아 안보질서를 중점으로 다룰 예정이다.

외교부는 이번 세계정책회의는 11일부터 이틀간 부산에서 열리는 한·ASEAN 특별정상회의 직전에 열려 글로벌 거버넌스 분야 대표적 국제포럼과 2015년 아세안공동체 출범을 앞둔 동아시아지역 대표적 지역협의체와의 정상회의를 연계한다는 의미도 있다고 강조했다.

이를 통해 국제사회가 당면한 현안 해결 과정에서 기여를 확대해 나가고자 하는 우리의 ‘지구촌 행복시대 구현’ 비전 이행에도 좋은 모멘텀이 될 것이라고 외교부는 기대했다.

박근혜 대통령 « 북한 핵 개발, 동북아 최대 불안 요인 »

박근혜 한국 대통령은 북한의 핵 개발이 동북아시아 지역의 가장 큰 불안 요인으로, 지역협력을 가로막고 있다고 밝혔습니다. 또 동북아 협력체계 구축의 중요성을 강조하며 한-중-일 세 나라 정상회담이 개최되도록 노력하겠다고 말했습니다. 서울에서 김환용 기자가 보도합니다.

박근혜 한국 대통령은 8일 서울에서 열린 제7차 세계정책회의 개회식 기조연설에서 동북아 역내 다자협력의 한계요인으로 무엇보다 국제적 추세를 거스르고 핵무기 개발을 고집하는 북한을 들지 않을 수 없다며 지역협력의 최대 걸림돌로 북 핵을 지목했습니다.

[녹취: 박근혜 대통령] “북한의 핵 개발은 분단된 한반도 뿐아니라 동북아 최대의 불안 요인이자 세계 평화에도 심각한 위협이 되고 있습니다.”

박 대통령은 북한이 핵 개발과 경제건설 병진이라는 양립될 수 없는 모순된 정책으로 북한 주민의 인권과 인도적 상황을 악화시켜 왔다고 비판했습니다.

또 지난달 18일 유엔총회에서 북한인권 결의안이 가결되자 북한은 초강경 대응을 선포하며 ‘핵 전쟁’을 언급하는 등 또다시 국제사회를 위협하고 있다고 지적했습니다.

박 대통령은 이와 함께 동아시아 지역 갈등의 밑바닥엔 신뢰의 결핍이 자리잡고 있고 동아시아의 모든 문제 해결은 ‘냉전의 외로운 섬’으로 남아 있는 한반도 문제의 해결에서 시작돼야 한다고 강조했습니다.

박 대통령은 이를 위해 중요한 것은 북한의 태도라며 북한이 핵을 포기하고 민생을 위한 길로 나온다면 국제사회와 힘을 모아 북한의 경제발전을 지원하고 한반도에서 냉전의 그늘도 걷어낼 수 있을 것이라고 밝혔습니다.

박 대통령은 특히 한반도 평화통일이 평화와 번영의 새로운 동북아 시대를 열고 세계 평화와 안보를 위한 지구촌의 노력에 중요한 기여를 할 것이라며 통일은 전세계 인류에 대박이 될 것이라고 강조했습니다.

동북아 지역의 신뢰 회복 문제에 대해 박 대통령은 역내 국가들이 원자력 안전과 기후변화, 재난구호, 에너지 안보 등 구체적이고 실용적인 분야에서부터 협력과 대화의 관행을 축적하면 유럽처럼 다자간 협력체계로 발전해 나갈 수 있을 것이라고 제안했습니다.

박 대통령은 특히 한국과 중국, 일본이 우선 힘을 합치는 것이 중요하다며 한국 정부는 가까운 시일 내 한-중-일 외교장관 회담을 기초로 세 나라 간 정상회담이 이뤄질 수 있도록 노력하겠다고 밝혔습니다.

박 대통령은 또 미국이나 러시아 등 주요 이해관계국들과도 동북아 평화협력 체계를 발전시키는데 힘을 모을 것이라며 북한도 동참하기를 희망한다고 강조했습니다.

박 대통령은 이와 함께 유라시아 대륙을 보다 긴밀하게 연계 발전시키자는 자신의 구상인 ‘유라시아 이니셔티브’에 대해선 이를 구체화하는 방안으로 북한을 포함한 3각 협력에 나서겠다고 밝혔습니다.

[녹취: 박근혜 대통령] “이를 위해 한국 정부는 먼저 남-북-러 협력 사업과 남-북-중 협력 사업을 통해 유라시아 이니셔티브를 구체화해 나갈 것입니다.”

한편 세계정책회의는 프랑스의 대표적인 민간연구소인 프랑스국제관계연구소 (IFRI)가 지난 2008년부터 매년 주최해 온 국제정책 포럼으로, 아시아 지역에서 열린 것은 이번이 처음입니다.

서울에서 VOA뉴스 김환용입니다.

Favoriser les puissances régionales pour un monde plus équilibré

La 7e édition de la WPC abordera des thèmes aussi variés que la conjoncture en Asie, la situation au Moyen-Orient, ou les défis du Big Data et du changement climatique.

Michel TOUMA | OLJ / de Séoul

08/12/2014

C’est par un discours de la présidente de la République de Corée du Sud, Mme Park Geun-hye, que la World Policy Conference (WPC) entamera ses travaux lundi matin à 9 heures (à 2 heures du matin dans la nuit de dimanche à lundi, heure de Beyrouth) dans le cadre merveilleux du somptueux hôtel Conrad de Séoul, édifié en bordure du fleuve Han, dans le nouveau quartier d’affaires aux imposantes tours modernes qui rappellent par leur architecture celles du quartier de La Défense, à Paris. La séance inaugurale de cette 7e édition de la WPC sera également marquée par une intervention de M. Thierry de Montbrial, directeur général de l’Ifri (Institut français des relations internationales) et principal initiateur de la WPC, qu’il a lancée en 2008.

Près de 200 décideurs, hauts responsables et experts du monde politique, diplomatique, économique, des affaires et de la presse, venant des quatre coins du monde, participeront à cette conférence internationale, bravant le froid glacial de la capitale coréenne (entre -3 et -8 degrés Celsius). Trois jours durant, les congressistes plancheront sur un large éventail de thèmes englobant aussi bien des sujets d’une brûlante actualité politique que des dossiers cruciaux portant sur les grands défis auxquels l’humanité est aujourd’hui confrontée. Le lieu choisi pour cette septième conférence implique, à n’en point douter, que les grands problèmes spécifiques à l’Asie seront largement discutés, d’autant que leur impact économique et commercial se fait ressentir un peu partout sur les marchés internationaux.

Séoul offre le cadre adéquat, de par sa situation géographique privilégiée, à un vaste débat multidisciplinaire et supranational. Instituée capitale de la Corée, dans le sillage de l’avènement de la dynastie des Joseon (1392-1910), cette métropole assure un rôle central dans l’économie mondiale, au point de concurrencer les géants de l’industrie occidentale, de même qu’elle a réussi à se tailler une place non négligeable sur l’échiquier diplomatique international en assumant des missions diplomatiques et de paix, comme l’illustrent notamment la présence de Ban Ki-moon à la tête de l’Onu ou, plus près de nous, l’intégration il y a quelques années d’un contingent coréen au sein de la Finul.

Dans cette optique, la Corée du Sud constitue ce que Thierry de Montbrial qualifie de « puissance moyenne » à l’échelle de la planète. Ses valeurs, précise le fondateur de la WPC, sont « proches de celles qui sous-tendent l’Union européenne », et à ce titre, elle met en œuvre une audacieuse action diplomatique visant à la réunification de la péninsule coréenne (à l’image de l’Allemagne), à l’application de « mesures de confiance » en Asie de l’Est et au développement d’une « ambitieuse politique d’ouverture au niveau eurasiatique ».

La première séance plénière de la Conférence, ce matin, après le discours de la présidente Park Geun-hye, sera d’ailleurs consacrée à un débat sur la conjoncture présente en Asie à la lumière de la montée en puissance de la Chine et sur un parallèle entre la structure de sécurité de l’Europe et l’organisation (non structurée) de la sécurité en Asie de l’Est. Dans ce même contexte, les perceptions russe, chinoise et coréenne de la géopolitique et de la géo-économie de l’Eurasie seront en outre exposées au cours d’une autre séance plénière qui regroupera d’éminents experts chinois, russes et coréens, ainsi que français.
La nouvelle conjoncture explosive au Moyen-Orient, à l’ombre notamment de l’émergence de « l’État islamique » et des retombées complexes qu’elle a entraînées, sera évidemment à l’ordre du jour de la Conférence et à cet égard, l’intervention, cet après-midi, de l’émir Turki al-Fayçal, président du Centre du roi Fayçal pour la recherche et les études islamiques, à Riyad, est particulièrement attendue.

Environnement, changement climatique et « Big Data »

Au-delà des sujets d’actualité, perçus sous l’angle géopolitique et macropolitique, les congressistes plancheront aussi sur les dossiers qui représentent un grand défi pour l’avenir de l’humanité. Un atelier de travail sera ainsi consacré au changement climatique, et d’une manière plus globale aux problèmes de l’environnement et de l’énergie. Les échanges prévus sur ces thèmes interviendront alors que se tient d’une manière concomitante à Lima la 20e Conférence des parties à la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, dans la perspective d’un engagement international en vue de la réduction des émissions de carbone.
Autre dossier non moins crucial prévu à l’ordre du jour de la Conférence de Séoul : l’impact de la révolution des Big Data et les rapports des « Big Brothers » de ce troisième millénaire (tels que Google, à titre d’exemple) avec les États et les grandes entreprises industrielles.

Le point de presse de Thierry de Montbrial

Les débats autour de ce large éventail de dossiers s’inscrivent dans le sillage des objectifs que s’est fixé Thierry de Montbrial en lançant en 2008, à Évian, le projet de World Policy Conference, à savoir initier un débat d’idées entre les acteurs et experts d’horizons divers en vue de la recherche d’une bonne gouvernance susceptible de favoriser « un monde raisonnablement ouvert, équilibré et respectueux des identités, donc des différences ».

Au cours d’un point de presse qu’il a tenu hier, dimanche, en début de soirée, à l’hôtel Conrad, M. de Montbrial a apporté davantage de précisions sur l’idée de base qui a sous-tendu l’initiative qu’il a lancée en 2008. Il a indiqué sur ce plan qu’aucune des conférences internationales qui étaient généralement organisées dans le monde n’était d’inspiration européenne, et plus spécifiquement française. D’où l’idée, qui a mûri en 2006 et 2007, de mettre sur les rails une Conférence annuelle, d’inspiration française et européenne, qui soit ouverte à la presse (contrairement aux autres conférences internationales) et qui ait pour leitmotiv la bonne gouvernance mondiale dans différents domaines d’activité politique et socio-économique.

« L’autre idée qui a été à la base de la World Policy Conference, souligne encore Thierry de Montbrial, est de stimuler les puissances régionales dans l’objectif d’amener celles-ci à jouer un rôle régional en percevant leurs intérêts nationaux dans un cadre global et non pas étroit et réducteur. »
C’est précisément un tel rôle que la Corée du Sud cherche à assumer, ce qui explique qu’elle accorde un intérêt particulier à la WPC dont elle est le principal partenaire en Asie, d’autant que son approche de l’action diplomatique qu’elle mène à l’échelle régionale rejoint dans ses fondements l’approche européenne. « La Corée s’intéresse de plus en plus à l’Europe, parallèlement à ses rapports très étroits avec les États-Unis », a relevé M. de Montbrial qui souligne l’importance de la place que devraient occuper les « puissances moyennes » telles que la Corée du Sud.

Évoquant en outre la conjoncture internationale présente, le fondateur de la WPC déplore le fait qu’elle soit marquée par la montée des nationalismes sectaires, doublés de populisme, comme c’est le cas, à titre d’exemple, en Russie. Mais le plus préoccupant, selon M. de Montbrial, reste que le monde soit entraîné sur une voie influencée par l’actuelle donne obscurantiste au Moyen-Orient.

Official says unification to become ‘magic bullet’ to Koreas

A senior South Korean presidential aide said Monday that unification between the two rival Koreas could become a « magic bullet » to a nuclear row and other issues on the Korean Peninsula.

Ju Chul-ki, senior presidential foreign affairs secretary, also said a successful denuclearization of the divided peninsula could give a boost to international efforts to make a world free from nuclear weapons.

« The six-nation talks should be resumed and South and North Korea should pursue direct talks to lay the groundwork for eventual unification of the two Koreas, » Ju said in a session at the World Policy Conference, an annual international meeting, in Seoul.

Ju’s comments came three days after the top nuclear envoys of China and Japan met in Beijing to discuss ways to jump-start the long-stalled talks on ending North Korea’s nuclear weapons program.

Still, Sung Kim, the U.S. Special Representative for North Korea Policy, said Washington won’t resume the nuclear talks unless Pyongyang shows its seriousness about denuclearization.

North Korea, which has conducted three nuclear tests, has shown no signs of giving up its nuclear ambition. The North also views its nuclear programs as a powerful deterrent against what it claims is Washington’s hostile policy toward it.

The six-nation talks, involving South Korea, North Korea, the U.S., China, Russia and Japan, were last held in December 2008.

South Korean President Park Geun-hye has made strong pitches for unification in recent months, saying unification would be a « bonanza » for both Koreas as well as a blessing for neighboring countries.

South Korea believes unification would provide the Korean people with a springboard to prosperity by marrying South Korea’s capital and technology with North Korea’s rich natural resources.

However, North Korea has long suspected that Seoul could be plotting to absorb Pyongyang. (Yonhap)

Park vows efforts for summit with China and Japan

SEOUL, Dec. 8 (Yonhap) — President Park Geun-hye said Monday that South Korea will make efforts to hold a summit with China and Japan, the latest move that underscores her commitment to advancing ties with the two Asian neighbors.

The remarks came three weeks after she suggested there are uncertainties over a potential summit with Chinese and Japanese leaders.

« The South Korean government will make efforts to ensure a trilateral summit can take place based on the meeting of their foreign ministers in the near future, » Park said in a keynote speech at the World Policy Conference, an annual international meeting, in Seoul.

In November, she floated the idea of resuming a regular trilateral summit, which has been put on hold since May 2012 due to tensions between South Korea and Japan and between China and Japan over territorial and other history-related issues.

Japan controlled much of China in the early part of the 20th century.

South Korea has said a trilateral summit might be held if the countries successfully conclude their foreign ministers’ meeting and conditions mature.

It remains unclear whether South Korea and Japan can make any progress in addressing the issue of elderly Korean women who were forced to serve as sex slaves for Japan’s World War II soldiers.

Korean sex slaves, commonly called « comfort women, » have been one of the knottiest issues stemming from Japan’s 1910-45 colonial rule of the Korean Peninsula.

Also Monday, Park pressed North Korea again to abandon its nuclear weapons program, calling it « the biggest destabilizing factor » not only on the Korean Peninsula but also in Northeast Asia.

Despite international pressure, North Korea has repeatedly vowed to develop its economy and nuclear arsenal in tandem, viewing its nuclear programs as a powerful deterrent against what it claims is Washington’s hostile policy toward it.

Park said North Korea’s policy is « incompatible » and accused North Korea of worsening the human rights situation in the North.

Park à la World Policy Conference : « Le nucléaire nord-coréen est la plus grande inquiétude pour l’Asie du Nord-Est »

La présidente sud-coréenne Park Geun-hye prononce un discours ce lundi à l`hôtel Conrad à Séoul lors de la cérémonie d`ouverture de la septième édition de la World Policy Conference (WPC)

SEOUL, 08 déc. (Yonhap) — La présidente Park Geun-hye a répété que «le nucléaire nord-coréen est la plus grande inquiétude non seulement pour la péninsule coréenne mais aussi pour toute l’Asie du Nord-Est, en menaçant la paix mondiale» lors de la cérémonie d’ouverture de la septième édition de la World Policy Conference (WPC) qui a débuté ce lundi matin à Séoul.

Dans son discours d’inauguration, Park a présenté la «diplomatie de confiance» de Séoul visant à bâtir la confiance entre les pays de l’Asie du Nord-Est.

Selon elle, les deux politiques contradictoires et incompatibles de la Corée du Nord, l’armement nucléaire et la croissance économique, ont aggravé la situation des droits de l’Homme dans le pays communiste. «Après l’adoption d’une résolution contre les violations des droits de l’Homme dans le pays, la Corée du Nord est en train de menacer la communauté internationale en parlant de réaction ferme», a indiqué Park.

«Si la Corée du Nord abandonne le nucléaire pour se diriger vers l’amélioration de la vie de son peuple, la communauté internationale soutiendra la croissance économique de la Corée du Nord et la guerre froide sur la péninsule coréenne sera finie», a déclaré la présidente.

Pour elle, la réunification pacifique des deux Corées ouvrira une nouvelle voie pour l’Asie du Nord-Est et contribuera beaucoup au renforcement de la gouvernance globale. «L’unification des Corées sera un jackpot pour toute l’humanité, au-delà des frontières coréennes.»

Afin de rétablir la confiance en Asie du Nord-Est, il faut d’abord que les pays de la région s’entraident dans des secteurs concrets et pratiques, comme la sécurité nucléaire, le changement climatique, la gestion des catastrophes et la sécurité énergétique, pour enfin réaliser un processus de coopération multilatérale comme en Europe, a-t-elle ajouté.

«Le gouvernement sud-coréen fera des efforts pour organiser une réunion entre ministres des Affaires étrangères Séoul-Pékin-Tokyo prochainement et enfin un sommet trilatéral» en vue de renforcer la coopération entre les trois pays, a déclaré Park. Elle a également insisté sur le fait que Séoul continuera à coopérer avec les pays concernés comme les Etats-Unis et la Russie pour assurer la paix en Asie du Nord-Est, et a affiché son souhait de voir la Corée du Nord se joindre à ces efforts.

Concernant l’«initiative de l’Eurasie» entrant dans le cadre des politiques de Park envers la Corée du Nord et du projet du Transsibérien, Park a dit souhaiter concrétiser cette politique à travers une coopération économique entre les deux Corées et la Russie.

La WPC, organisée par l’Institut français des relations internationales (IFRI), a été lancée en 2008 en France. C’est la première fois qu’un pays asiatique accueille cette conférence.

Ouverture de la World Policy Conference à Séoul

La présidente sud-coréenne Park Geun-hye et le fondateur et directeur général de l`Institut français des relations internationales (IFRI) Thierry de Montbrial

 

SEOUL, 08 déc. (Yonhap) — La septième édition de la World Policy Conference (WPC) a ouvert ses portes ce lundi à Séoul pour durer trois jours.

La WPC est organisée chaque année par l’Institut français des relations internationales (IFRI) depuis 2008 et c’est la première fois que cet événement se déroule en Asie.

Les perspectives sur la péninsule coréenne et dans l’Asie du Nord-Est, les relations Chine-Etats-Unis, la géopolitique et la géo-économie de l’Eurasie, les questions liées au Moyen-Orient et à l’Afrique, les inégalités et la mondialisation seront abordés au cours de 12 sessions lors de ce forum international.

«L’équilibre du pouvoir collectif, la sécurité et la paix sont des biens publics qui se complètent», a déclaré le directeur général de l’IFRI, Thierry de Montbrial, dans son discours lors de la cérémonie d’ouverture de la WPC. «Pour l’établissement de l’ordre mondial au XXIe siècle, le monde ne doit pas être divisé», a-t-il ajouté.

La présidente sud-coréenne Park Geun-hye, l’ancien président de la Commission européenne José Manuel Barroso, l’ancien secrétaire américain à la Défense Robert Gates, le président du Council on Foreign Relations (CFR) Richard Haass, le vice-ministre des Affaires étrangères russe Igor Morgulov, l’ancien président de la Banque centrale européenne Jean-Claude Trichet, l’ancien directeur général de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) Pascal Lamy et d’autres personnalités mondiales se sont rassemblés à l’hôtel Conrad à Séoul afin de participer à cette conférence internationale.

Le ministre des Affaires étrangères sud-coréen Yun Byung-se offrira un dîner officiel ce soir.

Park calls N.K. threat to the world

President Park Geun-hye said Monday that Pyongyang’s pursuit of nuclear arms is the “most destabilizing” factor on the Korean Peninsula and in Northeast Asia, and also poses a serious threat to world peace.

Speaking at the World Policy Conference in Seoul, Park also vowed to flesh out her “Eurasia” initiative as a platform to create new growth engines and build regional trust. The initiative calls for the linking of energy and logistics infrastructure across the continent

“I can’t help but mention North Korea’s insistence on the development of nuclear weapons ― which goes against the international trends (for peace) ― as one of the factors that restrict multilateral cooperation,” she said.

President Park Geun-hye speaks at the World Policy Conference in Seoul on Monday. (Yonhap)

Launched in 2007 by the IFRI, a French research institute, the 7th WPC brought together some 300 prominent figures including political and business leaders, and civil society figures to discuss a set of global issues such as security in Asia and Europe, and climate change. The WPC session in Seoul was the first to take place in Asia.

Criticizing the North’s policy of developing its nuclear program and economy simultaneously as “contradictory,” Park pointed out that the policy has only worsened living conditions for North Korean citizens.

“What matters is North Korea’s attitude. Should the North give up its nuclear program and come forward to help enhance the livelihoods of its people, South Korea and the international community would work together to support the North’s economic development,” she said.

“Otherwise, the remnants of the Cold War on the Korean Peninsula would not be removed.”

As for the Eurasia initiative, Park said that Seoul would step up efforts to develop and implement three-way cooperative projects among the two Koreas and Russia, as well as among the two Koreas and China.

“(The initiative) would help us link transport and energy networks beyond Northeast Asia into the Eurasian region. This would help create growth engines and accumulate trust in the realms of politics and security,” she said.

Her remarks about the initiative came as the momentum was building for the logistical cooperation among the two Koreas and Russia. Some 45,000 tons of coal from Russia made its way to Pohang via North Korea in a pilot program using the newly restored Rajin-Khasan railroad.

Park also used her speech at the WPC to promote her “Northeast Asia Peace and Cooperation” initiative as an effective platform to build multilateral trust in the region, which has long been beset by territorial and historical disputes, and geostrategic rivalries.

She stressed the need for multilateral efforts to address the deep-seated distrust among nations in East Asia through seeking cooperation first on less sensitive issues such as climate change and disaster relief.

“Should countries in the region build practices of cooperation and dialogue initially on specific, practical issues such as nuclear safety, climate change, disaster relief and energy security, we would be able to develop a multilateral cooperative process like what Europe has achieved,” she said.

To this end, she stressed the need for South Korea, China and Japan to join forces so as to play a key role to strengthen regional cooperation. The three-way cooperation has weakened in recent years amid territorial and historical disputes among them.

Jun Kwang-woo

Professeur distingué à l’Institut d’économie de l’Université Yonsei depuis mai 2013. Entre 2009 et 2013, Dr. Jun exerçait les fonctions de PDG du Service national de pension (NPS) de la Corée. Entre 2008 et 2009, il était président fondateur de la Commission des services financiers (FSC). De 2004 à 2008, il était président de Deloitte Corée. Il a travaillé et occupé divers postes à la Banque mondiale pendant plus de 12 ans. Dr. Jun est titulaire d’une maîtrise en économie de l’Université nationale de Séoul, d’un MBA et d’un doctorat en finances de l’Université de l’Indiana.

José Luis Bernal

Ancien Ambassadeur du Mexique en Corée. S.E. M. José Luis Bernal a également été ambassadeur en République tchèque, en Suisse et au Liechtenstein. Il a par ailleurs exercé les fonctions de représentant du Mexique au Forum de la Coopération économique de l’Asie et du Pacifique (APEC) et conseiller économique principal auprès du ministère des Affaires étrangères du Mexique. Il a été élu pour deux ans vice-président du Comité de l’OCDE sur les politiques de développement territorial. José Luis Bernal possède une maîtrise en économie du CIDE, le Centre d’enseignement et de recherche économiques de Mexico.

Natallia Zhylevich

Ambassadrice de la République de Biélorussie en République de Corée depuis septembre 2011. S.E. Mme Zhylevich a commencé sa carrière de diplomate au sein du ministère des Affaires étrangères en 1992. Elle a exercé les fonctions de représentante permanente adjointe de la Biélorussie à l’Unesco à Paris, ambassadrice de la République de Biélorussie en Turquie, ainsi qu’ambassadrice extraordinaire au ministère des Affaires étrangères. Elle est diplômée de l’Université linguistique d’État de Minsk et parle anglais, français et turc.

Joris Dierckx

Directeur exécutif de BNP Paribas en Inde depuis juin 2015. Avant d’occuper ce poste, il a exercé en tant que Directeur exécutif de BNP Paribas en Corée (2012-2015).  En 2010, il avait été nommé directeur de BNP Paribas en Grèce. De 2008 à 2010, il a été directeur de Fortis au Japon et directeur par intérim de Merchant Banking Asia. Il a débuté sa carrière en 1995 en tant que stagiaire diplômé à la Generale Bank, en Belgique, avant de partir s’installer en Irlande pour travailler chez KBC Finance, où il a occupé la fonction de vice-président en financement de projets en 1999. Il détient un diplôme d’études supérieures en finance de l’université de Louvain, un master en droit de l’université de Londres et une licence de l’université d’Anvers.

François Bontemps

Ancien Ambassadeur de Belgique en République de Corée. Il a occupé auparavant différents postes à responsabilité tels que Directeur général adjoint de la coopération au développement (2008-2012) et Représentant permanent adjoint au Conseil de l’Europe (2004-2008). Il est diplômé de l’Université Catholique de Louvain.

Hilton Anthony Dennis

Ambassadeur de l’Afrique du Sud en Corée (2010-2014). En 1979, S.E. M. Dennis rejoint le mouvement de libération de l’ANC et prend part à la lutte anti-apartheid. Il revient en Afrique du Sud en 1991, après la levée de l’interdiction des mouvements de libération. En 1994, après les premières élections démocratiques en Afrique du Sud, il fait son entrée dans la fonction publique. Entre 1994 et 1999, il exerce les fonctions de député puis de directeur en chef du Service de sécurité national. De 1999 à 2009, il est directeur général du Service de sécurité extérieur. S.E. M. Dennis a étudié le droit à l’Université du Cap-Occidental.

Igor V. Morgulov

Vice-ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie depuis 2011 et chargé des relations avec les pays d’Asie. De 2009 à 2011, il a dirigé le Premier département d’Asie du ministère des Affaires étrangères et, de 2006 à 2009, a été conseiller à l’ambassade de la Fédération de Russie à Pékin. Il travaille au ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie depuis 1991. En 1983, il devient diplômé de l’Institut des pays d’Asie et d’Afrique de l’université d’État de Lomonossov, à Moscou.

Chi Chang-hoon

Président et directeur des opérations de Korean Air, compagnie qu’il a rejointe en 1977. Auparavant, il a occupé les postes de vice-président exécutif et de vice-président au sein de la division Korean Air Cargo et du projet Navoï, de vice-président au siège régional en Chine, vice-président de la gestion et directeur général du bureau régional de San Francisco, et directeur général du bureau régional de Sydney. Il a reçu plusieurs récompenses, dont celles de l’Ordre du Mérite sportif (médaille Geosang). Il est titulaire d’une licence en théorie de l’éducation de l’université nationale de Séoul et d’un MBA de l’université d’Inha.

Choi Hyung-Ho

PDG de BNP Paribas Securities Korea depuis 2009. Il a commencé sa carrière à la Banque de Corée en 1979. En 1990, il intègre Merrill Lynch Securities Singapore où il travaille deux ans avant d’être promu responsable Fixed Income et responsable Equity chez Merrill Lynch Securities Korea. Il est ensuite affecté en 1998 à Merrill Lynch Securities Hong Kong où il exerce la fonction de responsable Fixed Income pour l’Asie et le Pacifique. Il retourne en Corée après deux ans passés à Hong Kong. En 2003, il est nommé responsable pays de Merrill Lynch Securities Korea. Il est diplômé en économie de l’Université Yonsei.

Alexander Panov

Membre du Groupe consultatif du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie. Il est également professeur et directeur du département de diplomatie du MGIMO depuis 2014 et rédacteur en chef de la revue « The USA and Canada – economy, policy, culture », publiée par l’Institut d’études des Etats-Unis et du Canada, à Moscou. Il a exercé la fonction de recteur à l’Académie diplomatique du ministère russe des Affaires étrangères de 2006 à 2010. Il a également été ambassadeur de la Russie en Norvège (2004-2006), au Japon (1996-2003) et en République de Corée (1992-1993). Entre 1994 et 1996, il a été vice-ministre des Affaires étrangères de Russie. Il a occupé le poste de professeur à l’Institut d’État des relations internationales de Moscou (MGIMO) de 1971 à 1977. Il est docteur ès sciences politiques.

Gonzalo Ortiz

Ambassadeur d’Espagne en République de Corée. Auparavant, il a exercé la fonction de consul général d’Espagne à Shanghai (2011-2014), d’adjoint au chef de mission à l’ambassade d’Espagne en Inde (2006-2009), d’ambassadeur d’Espagne au Vietnam (2003-2006), de consul général d’Espagne à Sydney et à Auckland (1996-1999), et de consul général d’Espagne à Rio de Janeiro (1990-1993). Il est titulaire d’une licence en droit et en économie.