« La Chine, lasse de la guerre de Poutine »

Vladimir Poutine et Xi Jinping, le 15 septembre 2022. ALEXANDR DEMYANCHUK/AFP

ANALYSE – L’aventurisme politique dont fait preuve le Kremlin représente tout ce que déteste le pouvoir chinois.

La réunion de Samarkand, du 15 au 16 septembre 2022, des pays membres de l’Organisation de coopération de Shanghaï (OCS, fondée au début des années 2000 par la Chine et la Russie, comme contrepoids aux organisations internationales occidentales) a montré que Vladimir Poutine avait encore des amis dans le monde, en dépit de son invasion militaire de l’Ukraine, déclenchée le 24 février 2022.

De fait, la Russie continue d’entretenir d’excellentes relations politiques et économiques avec les quatre puissances orientales majeures que sont la Turquie, l’Iran, l’Inde et la Chine. Ces pays estiment, comme la Russie, que l’Occident est illégitime à vouloir imposer au monde entier sa vision de la démocratie. Tous les cinq se sont montrés critiques de l’invasion anglo-saxonne de l’Irak de 2003 à prétention de changement de régime. Ils estiment que fut excessive l’extension à l’est de l’Otan après la dissolution du pacte de Varsovie puis de l’Union soviétique au début des années 1990.

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