09:30 – 10:15 | Séance d’ouverture
Présentation de la World Policy Conference
Thierry De Montbrial
Président et fondateur de l’Ifri. Président et fondateur de la WPC.
L’enjeu, c’est l’élaboration d’un système capitaliste mondial efficace et équitable.
François Fillon
Premier ministre français
Mais, au-delà des réformes institutionnelles, il faut que les Etats retrouvent un rôle central d’orientation et d’initiative.
10:15 – 12:30 | Session plénière 1
SAR Prince Turki Al-Faisal
Président du Centre de recherche et d’études islamiques Roi Faisal
L’énergie est un problème important entre nous, pays en développement, et d’autres pays qui ont, comme le Président d’Estonie l’a dit, cette pétro-dépendance.
Jaap De Hoop Scheffer
Secrétaire général de l’OTAN
Si les défis sont multidimensionnels, notre réponse institutionnelle doit l’être également. Les institutions civiles et militaires doivent travailler ensemble et être complémentaires.
Toomas Hendrik Ilves
Président de la République d’Estonie
Si nous voulons parvenir à la paix et à l’harmonie, l’UE doit parler d’une seule voix.
Mario Monti
Président de l’Université Bocconi de Milan
Je pense que s’il doit y avoir plus d’intervention de l’État dans l’Union européenne, il est tout à fait essentiel que cela se produise au niveau de la communauté plutôt que sur le plan national.
Raila Amolo Odinga
Premier Ministre de la République du Kenya
Il est paradoxal que le continent le plus riche en ressources soit aussi le plus pauvre. C’est un paradoxe qui doit être inversé, pour le bien de tous.
Hans Gert Pöttering
Président du Parlement Européen
Le dialogue interculturel doit devenir une partie intégrante de nos décisions politiques.
Débats
13:00 – 15:00 | Déjeuners-débats parallèles
15:30 – 17:00 | Ateliers parallèles
Atelier n°1 – Etats-Unis : qu’attend le monde de l’ « indispensable nation » ?
Han Sung-Joo
Président de l’Institut d’études politiques Asan. Ancien Ministre des Affaires étrangères de la République de Corée
Dans le même temps, comme les différents moyens de communication deviennent plus facilement accessibles et plus étendus, la conscience du public s’élargit en liaison avec l’élargissement de l’horizon de l’information.
Marshall Goldmann
Professeur d’économie russe au Collège Wellesley, ancien directeur associé au Centre de recherche sur la Russie de l’Université d’Harvard
Un des aspects les plus attrayants des États-Unis est que, même après 225 ans, les États-Unis encourage encore la mobilité sociale et économique.
Jim Hoagland
Rédacteur associé et correspondant en chef pour l’étranger au Washington Post
Ce que le monde semble attendre c’est un meilleur leadership américain et non son élimination.
Etienne de Durand
Directeur du centre des études de sécurité à l’IFRI
En tant que telle, l’Amérique est la clé de voûte de l’architecture de la sécurité internationale, et un engagement américain permanent est nécessaire dans la plupart des régions du monde.
Atelier n°2 – Japon : quelle puissance, quelles stratégies ?
Yukio Satoh
Président de l’Institut japonais d’affaires internationales
Le centre de gravité de l’économie mondiale se déplace vers l’Asie, mais les conditions de sécurité en Asie restent incertaines.
Valérie Niquet
Directeur du centre Asie de l’IFRI
La relation avec la Chine est donc aujourd’hui sans doute la relation la plus structurante pour l’ensemble de la stratégie extérieure du Japon.
Atelier n°3 – L’Europe à 27 et plus est-elle viable ?
Kemal Dervis
Administrateur du programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD)
L’Europe doit être une passerelle entre les nécessaires réponses aux aspirations démocratiques et aux inquiétudes de ses citoyens.
Yusuf Wanandi
Administrateur et Senior Fellow du Centre d’études internationales et stratégiques (CSIS) à Jakarta
En raison de la crise financière et du ralentissement économique dans l’UE, le processus d’intégration est devenu plus sélectif.
Michel Foucher
Ancien ambassadeur de France en Lettonie. Ex-Directeur du CAP
A l’échelle mondiale, l’UE fonctionne comme un centre économique et monétaire, et comme une expérience réussie d’intégration régionale.
Hans Stark et Kerry Longhurst
KL : Chercheur associé à l’IFRI, spécialiste des questions de sécurité européenne ; HS : Secrétaire général du comité d’études des relations franco-allemandes (Cerfa) à l’IFRI
La « fatigue » de l’élargissement signifie qu’il n’y a pas un sentiment d’urgence désespérée pour intégrer les États des Balkans occidentaux, pour affronter plus précisément la question turque, ou pour commencer à discuter de la perspective de l’adhésion ukrainienne.
Atelier n°4 – Arc de crise: de l’Irak au Pakistan
Volker Perthes
Directeur de l’Institut allemand des affaires internationales et de sécurité (SWP – Stiftung Wissenschaft und Politik)
Des approches différentes sont nécessaires pour l’Afghanistan et le Pakistan, la région du golfe Persique et le théâtre israélo-arabe.
Shireen Hunter
Professeur invité à l’Université Georgetown, ancienne directrice du programme « Islam », CSIS, Washington
Les problèmes dans cette région et plus particulièrement dans les trois pays Afghanistan, Irak et Pakistan, ont des racines aussi bien dans l’histoire récente et les actions des gouvernements de ces pays et des principaux acteurs internationaux, que dans des événements et des politiques qui remontent à des décennies.
Marc Hecker
Chargé de recherches à l’IFRI
L’arc de crise de l’Irak à l’Afghanistan ne peut pas être stabilisé sans l’implication des puissances régionales.
Atelier n°5 – Quelle gouvernance pour quelle stabilité ?
K. Shankar Bajpai
Ancien ambassadeur d’Inde au Pakistan, en Chine et aux Etats-Unis, Président du Delhi Policy Group
Dans une telle situation mondiale peut-être que la plus grande contribution que chaque Etat peut apporter à la recherche d’une stabilité commune et continue du système international est d’assurer une gouvernance efficace chez lui.
Jean-Marie Guéhenno
Membre du Conseil consultatif sur les questions de désarmement des Nations unies
Ce qui est nouveau et pourrait changer la menace, c’est la combinaison des armes de destruction massive et du terrorisme.
Marie-Christine Dupuis-Danon
Consultante indépendante. Ex-conseillère anti-blanchissement au sein de l’Office des Nations-Unies contre la drogue et le crime
En raison justement de la complexité et de la diversité des problèmes, il est très important de favoriser la transparence.
Laurence Nardon
Chercheur et responsable du programme Espace de l’IFRI
Tous les pays doivent accepter des religions et des langues différentes et maintenir le respect de la dignité humaine.
Atelier n°6 – L’économie de la connaissance mérite encore un effort
Bertrand Collomb
Président d’honneur de Lafarge. Président du Conseil d’Administration de l’Ifri
Les modèles d’innovation qui fonctionnent bien exigent également une collaboration entre le secteur public et le secteur privé, comme en témoignent le financement des universités américaines.
Anatoly Torkunov
Recteur de l’Université MGIMO. Docteur ès sciences politiques, membre correspondant de l’Académie des sciences de Russie
Le rôle social de l’éducation est étroitement lié au développement durable des nations, en particulier de celles qui sont en transition.
Susanne Nies
Responsable de l’IFRI de Bruxelles
L’atelier a été consacré à la question de savoir comment générer, mais aussi exploiter les nouvelles technologies afin d’améliorer l’économie de la connaissance.
Atelier n°7 – Crise du crédit, crise financière, crise économique : que faire ?
André Lévy-Lang
Professeur associé émérite, de finance, à l’université Paris-Dauphine. Membre du Conseil d’orientation de l’Institut de l’entreprise
Le premier changement de politique qui est nécessaire après cette crise, c’est une révision du champ d’application de la réglementation bancaire dans les principaux pays, à commencer par les États- Unis.
Gikas A. Hardouvelis
Professeur au Departement of Banking and Financial Management à l’université du Pirée. Chef économiste à l’Eurobank EFG
La crise financière internationale actuelle n’est pas imputable à une seule cause mais à l’interaction de facteurs nombreux et divers.
Jacques Mistral
Directeur des études économiques à l’IFRI
La récente crise financière a également mis en relief la nécessité de repenser de nombreux aspects de la réglementation et de la supervision financières.
Françoise Nicolas ; Eliane Mosse
Économiste, chercheuse au Centre Asie de l’IFRI ; Économiste, conseillère à l’IFRI pour le Centre franco-autrichien pour le rapprochement en Europe
Il est par ailleurs à craindre que dans un climat de développement de la pauvreté et du chômage, des effets de radicalisation politique se produisent, avec le risque que cela peut entraîner sur le fonctionnement des démocraties.
Atelier n°8 – La régulation des migrations, enjeu mondial
Mohammed Bedjaoui
Ancien ministre des Affaires étrangères d’Algérie
Force est de constater cependant, qu’en dépit de tous ses impacts, positifs ou négatifs, le phénomène migratoire échappe largement à ce jour à l’emprise d’institutions internationales susceptibles de le réguler.
Christophe Bertossi
Responsable du programme « Migrations, Identités, Citoyenneté » à l’IFRI
L’objectif ne doit pas être la militarisation des frontières mais un effort commun international pour maîtriser et structurer les migrations internationales en fonction des besoins de tous.
Atelier n°9 – Le Golfe est-il en train de devenir un arc d’espoir ?
Henry Siegman
Président du “U.S./Middle East Project” (USMEP). Enseignant-chercheur au Sir Joseph Hotung Middle East Programme de l’université de Londres.
Les initiatives de paix qui cherchent un accord à bon compte, et refusent de payer le prix exigé par ces principes fondamentaux ne peuvent pas réussir.
Khadija Moshen-Finan
Responsable du programme Maghreb à l’IFRI
L’expression « Arc d’espoir » s’oppose à celle d’ « Arc de crise » que constituent des pays comme l’Iran, l’Afghanistan et le Pakistan.
20:00 – 22:30 | Dîner-Débat
Pascal Lamy
Directeur général de l’Organisation mondiale du commerce
La seule façon de s’assurer que les économies émergentes aient le sentiment de partager les responsabilités est de reconnaître le nouvel équilibre géopolitique.
10:00 – 12:30 | Session plénière 2
Abdoulaye Wade
Président de la République du Sénégal
En tant qu’individu d’esprit libéral, je pense que les hommes ont toujours ce qu’il faut pour surmonter les difficultés, le résultat dépendra bien entendu de la manière dont nous gérerons la crise, mais, à mon avis, nous avons ce qu’il faut pour la surmonter.
Juan Manuel Gomez-Robledo
Représentant du Président des États-Unis du Mexique
L’Amérique latine demeure le réservoir culturel d’Occident. Il faut à tout prix éviter que la région soit encore une fois l’objet des convoitises économiques et politiques des grandes puissances, surtout si une forme de nouvelle guerre froide devait renaître.
Nambaryn Enkhbayar
Président de la République de Mongolie
Géographiquement, nous vivons dans des fuseaux horaires différents, culturellement ou selon nos religions – dans des époques différentes. Toutefois, en termes de développement et de bonne gouvernance, nous devons vivre dans le même fuseau horaire, à la même époque, c’est à dire au 21e siècle.
Stepan Mesic
Président de la République de Croatie
Dans les guerres il n’y a que des perdants ! C’est pourquoi je répète toujours : il vaut mieux négocier 10 ans que mener une guerre 10 jours. Les conséquences de la guerre sont épuisantes pour tous.
SaKong Il
Représentant personnel du Président de la République de Corée
Tous les pays du monde devraient tout faire pour profiter pleinement des avantages de la mondialisation, tout en minimisant ses inconvénients. Un renforcement de l’architecture financière internationale adaptée à l’évolution de l’environnement mondial sera d’une importance capitale comme base de la réussite.
Débats
13:00 – 15:00 | Déjeuners-débats parallèles
15:30 – 17:00 | Ateliers et table ronde non plénière en parallèle
Atelier n°1 – Russie : développements internes et politiques extérieures
Marshall Goldman
Professeur émérite d’économie russe au Wellesley College
Contrairement à ce qui s’est passé sous le gouvernement Bush, les politiques d’Obama sont susceptibles d’être moins menaçantes pour la Russie, mais l’alchimie entre Obama et Poutine, et Medvedev et Obama, sera beaucoup plus froide. Il sera fascinant de voir quelle combinaison produit le plus de coopération entre les deux pays.
Sergey Karaganov
Président du Présidium du conseil des Affaires étrangères et de défense de Russie
Les clichés habituels du politiquement correct n’aideront pas à améliorer la situation et à construire un monde nouveau. En attendant, le temps de construire est venu.
Anatoly V. Torkunov
Recteur de l’Institut des relations internationales d’État de Moscou (université MGIMO)
La Russie est un membre à part entière de la communauté internationale. C’est l’ONU et non l’OTAN qui définit les « règles du jeu ». Les conflits de frontières le long de la Russie sont plus ou moins résolus. Toutefois, l’influence dans cette région est partagée entre plusieurs acteurs.
Adrian Dellecker
Chercheur à l’IFRI
Pour Sergei Karaganov, le problème principal est clairement la perte par l’Amérique de son statut de seule superpuissance comme fait accompli et les conséquences que cela implique pour les relations Europe-Russie .
Atelier n°2 – Chine : développements internes et affirmation de puissance
Yusuf Wanandi
Co-fondateur administrateur et chercheur du Centre for Strategic and International Studies (CSIS) de Jakarta
L’UE, comme l’ANASE, continue d’être un concept élitiste et n’est pas devenue la préoccupation de la population en général. Les gens se sentent à l’écart du processus.
Valérie Niquet
Directeur du centre Asie de l’IFRI
Pour Tokyo, au-delà de l’importance vitale, accordée au protecteur américain, et c’est une position de politique étrangère dont le Japon veut faire sa marque, les structures multilatérales, dont une ONU réformée où le Japon, avec d’autres, trouverait toute sa place, doivent demeurer prioritaires.
Atelier n°3 – Inde : puissance régionale et/ou acteur mondial ?
Jean-Luc Racine
Directeur de recherche du CNRS au Centre d’études de l’Inde et de l’Asie du Sud (CEIAS), à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS Paris)
L’Inde est en train d’inventer sa manière d’être une démocratie, en adaptant les logiques de caste à une politique compétitive.
Brahma Chellaney
Professeur d’études stratégiques au Centre for Policy Research de New Delhi
Alors que nous savons que le monde est en transition, nous ne savons pas encore à quoi ressemblera le nouvel ordre mondial.
K. Shankar Bajpai
Président du Delhi Policy Group
Nous devenons plus conscients du monde qui nous entoure, des défis et des possibilités qu’engendrent nos capacités économiques et militaires croissantes ainsi que nos besoins nationaux.
Olivier Louis
Chercheur à l’IFRI, responsable du programme Inde et Asie du Sud, et du programme Présidence française de l’UE.
De ce fait, l’Inde doit trouver sa juste place parmi les autres puissances mondiales, place à laquelle elle a droit.
Atelier n°4 – L’Afrique sub-saharienne: implosion ou décollage ?
William Zartman
Professeur à l’université Johns Hopkins
L’Afrique a milité pour l’indépendance, c’est-à-dire pour l’auto-administration ou un gouvernement de soi par soi pour soi, quand elle a commencé à secouer le joug colonial il y a un demi-siècle.
Robert Glasser
Secrétaire général de CARE International
Pour chaque dollar investi dans la réduction des risques de catastrophe et dans la préparation, environ sept dollars sont économisés dans la réponse humanitaire d’urgence.
Alain Antil
Responsable du programme Afrique subsaharienne à l’IFRI
Dans les quatre prochaines décennies, les sociétés africaines vont profondément se transformer. De grandes mobilités humaines sont à prévoir, les africains seront très majoritairement urbains.
Atelier n°5 – Israël/Palestine, la question internationale la plus urgente : quels engagements des acteurs extérieurs ?
Amine Gemayel
Ancien président de la République libanaise
Une coopération entre l’Etat libanais et l’Autorité palestinienne n’est pas dirigée contre telle ou telle faction mais elle est dans l’intérêt de tous les palestiniens et de tous les libanais.
Henry Siegman
Président du “U.S./Middle East Project” (USMEP). Enseignant-chercheur au Sir Joseph Hotung Middle East Programme de l’université de Londres
Pourtant, malgré tout ce qui a changé, les pays du Golfe ne peuvent pas se passer du parapluie de sécurité américain, car ils n’ont pas développé de capacité d’assurer leur propre sécurité.
Shlomo Avineri
Professeur de sciences politiques à l’université hébraïque de Jérusalem
Reconnaitre les limites de la capacité des États-Unis à négocier un accord de paix au Moyen-Orient ne signifie pas qu’ils ne sont pas utiles.
Bassma Kodmani
Directrice de l’Initiative Arabe de Réforme
Avec les autres défis apparus au Moyen-Orient et ailleurs, il est d’autant plus important de réaffirmer la place centrale du conflit israélo-palestinien.
Atelier n°6 – Energie et climat : quels défis diplomatiques ?
Thomas Becker
Secrétaire permanent adjoint au departement de la politique internationale et du changement climatique du ministère danois du climat et de l’énergie
Le monde est confronté à deux défis interdépendants : le changement climatique et la sécurité énergétique.
Bruno Weymuller
Conseiller auprès du directeur général de Total
Le climat et l’énergie représentent des défis majeurs. La conscience de la nécessité d’une action internationale progresse, mais nous devons agir intelligemment.
William C. Ramsay
Directeur du programme Énergie de l’IFRI. Ancien éxécutif adjoint à l’Agence internationale de l’énergie (AIE)
Malgré les avantages d’une approche globale, les intérêts divergents d’acteurs trop nombreux conduisent à une multiplication des compromis et à une dilution des objectifs.
Atelier n°7 – Crise alimentaire mondiale
Hervé Gaymard
Député et président du conseil général de la Savoie
C’est dans le Sud, notamment en Afrique, que se pose la question de savoir ce que l’on doit faire pour que l’agriculture redevienne une priorité et tout le monde doit s’unir pour cette priorité agricole dans les pays du Sud.
François Danel
Directeur général d’Action contre la faim (ACF)
Alors que certains pays sont touchés de plein fouet par la crise alimentaire, une grande majorité des enfants ne sont aujourd’hui pas traités.
Aline Leboeuf
Responsable du programme « Santé et environnement » de l’IFRI
La faim est un problème de santé, et doit être reconnu comme tel. Les solutions sont aussi médicales, notamment en ce qui concerne la lutte contre la malnutrition des enfants.
Atelier n°8 – Table ronde non plénière
Mohammed Bedjaoui
Ancien ministre des Affaires étrangères d’Algérie
Compétence et transparence sont les deux mamelles fécondes de la bonne gouvernance.
Han Sung-Joo
Président de l’ASAN Institute for Policy Studies. Ancien Ministre des Affaires étrangères de la Corée du sud
Même si les questions de sécurité de nature à la fois conventionnelle et non conventionnelle, continuent d’être à l’ordre du jour, de nouvelles questions, comme l’environnement, la compétition pour les ressources, les droits de l’homme, les crises humanitaires, l’économie et le bien-être social deviennent de plus en plus pertinentes et importantes.
Igor S. Ivanov
Professeur à l’Institut d’État des relations internationales de Moscou (MGIMO). Ancien ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie
L’ancienne configuration des relations arrive à une fin logique, nous en avons besoin d’une nouvelle. Nous avons, dans l’ensemble, une occasion de réinventer le monde, un monde agréable pour nous tous.
Hubert Védrine
Ancien ministre des Affaires étrangères français
Les occidentaux découvrent qu’ils sont en train de perdre, non pas leur pouvoir et leur richesse qui restent immenses, mais leur monopole. Et les puissances occidentales n’y sont pas prêtes.
17:15 – 18:45 | Session plénière 3
Kemal Dervis
Administrateur du Programme de développement des Nations Unies
Il y a six mois, on pensait que la croissance serait meilleure qu’attendue, mais nous assistons, semble-t-il, à une crise dont les effets négatifs sur l’économie réelle sont encore plus importants que prévus.
Jean-Claude Trichet
Président de la Banque Centrale Européenne
Ce qui fait que la crise actuelle se distingue des autres est qu’elle se produit à une échelle extraordinairement grande, qu’elle frappe directement le centre du système financier international et qu’elle affecte profondément les pays industrialisés.
Débats
20:00 – 23:00 | Dîner officiel
09:00 – 12:00 | Session plénière 4
Christophe De Margerie
Directeur général de Total
Pourtant, le changement climatique est annoncé partout comme étant la priorité, tout simplement parce que ce qui est en jeu c’est la survie de la planète. Il n’y aura plus de crise financière si la planète disparaît.
Pascal Couchepin
Président de la Confédération suisse
Je pense que la confiance doit être construite sur la durée. Et je crois que, s’il y a un côté positif dans cette crise, il y en aura un seul, c’est qu’elle aura forcé les hommes d’État du monde entier, quelque soit leur couleur, à être responsables et à agir sur le long terme, et à faire des promesses qu’ils peuvent tenir.
Boris Tadic
Président de la République de Serbie
En travaillant ensemble pour résoudre la crise de la DUI, nous pouvons rétablir la confiance et réaffirmer la légitimité de la Charte des Nations Unies et du régime juridique international qui en découle. C’est le moment de penser de manière stratégique et audacieuse.
Thierry De Montbrial
Président et fondateur de l’IFRI. Président et fondateur de la WPC.
Les futures règles du jeu ne seront légitimes que si elles ont été élaborées avec la participation de tous. Une des raisons pour lesquelles la gouvernance actuelle est défaillante, c’est que les règles du jeu ont été élaborées par une petite partie de la planète.
12:00 – 13:15 | Séance de clôture
Dmitry Medvedev
Président de la Fédération de Russie
Historiquement, la Russie fait partie de la civilisation européenne et pour nous, en tant qu’européens, il est très important de savoir sur quelles valeurs sera bati le monde futur.
Nicolas Sarkozy
Président de la République française
Alors entre nous, il faut rétablir la confiance, qui est la condition de la relance d’un partenariat euro-russe ambitieux.
Thierry De Montbrial
Président et fondateur de l’IFRI. Président et fondateur de la WPC.
Une des raisons pour lesquelles la gouvernance actuelle est défaillante, c’est que les règles du jeu ont été élaborées par une petite partie seulement de la planète.