Actes de conférence 2024

08:30 – 09:45 | Ouverture

Noura Al Kaabi

Ministre d’État au ministère des Affaires étrangères des Émirats arabes unis

Nous jugeons essentiel de continuer à défendre les principes de dialogue et de respect mutuel, même en présence de profonds désaccords. Nous devons œuvrer inlassablement à la recherche de solutions diplomatiques. Nous devons continuer à nous parler. Sans dialogue, aucune avancée n’est possible.

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S. E. Tiémoko Meyliet Koné

Vice-Président de la République de Côte d’Ivoire

Cet environnement international délicat, compromet forcément les efforts en faveur du développement partout dans le monde. Les Objectifs de Développement Durable, les ODD, adoptés comme feuille de route universelle, peinent à se concrétiser.

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S. S. Bartholomée 1er

Archevêque de Constantinople – Nouvelle Rome et patriarche œcuménique

La voie à suivre consiste à intégrer notre héritage spirituel à des solutions pratiques, comme le firent nos ancêtres il y a dix-sept siècles. Saisissons cette opportunité pour établir des liens de collaboration entre la sagesse religieuse et les connaissances contemporaines dans l’intérêt des générations futures.

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Thierry de Montbrial

Fondateur et président de l’Ifri et de la WPC

La guerre froide qui commence pourrait être une guerre qui ne sera pas la guerre. Il appartient maintenant à toutes les forces de bonne volonté, en particulier à nous tous ici rassemblés, de réfléchir et d’agir intelligemment pour contenir et réduire les effets toxiques de cette nouvelle guerre froide. Car l’enjeu principal est qu’elle ne dégénère pas en une vraie guerre mondiale.

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09:45 – 11:00 | Session plénière 1

La gouvernance économique mondiale dans un monde fragmenté

Jean-Claude Trichet

Ancien président de la Banque centrale européenne, gouverneur honoraire de la Banque de France

L’Occident est responsable du fait que les principaux actionnaires, l’Europe et les États-Unis, n’ont pas réagi suffisamment rapidement à la croissance annuelle de l’importance des autres pays et économies du monde en développement et émergent.

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Gabriel Felbermayr

Directeur de l’Institut autrichien de recherche économique (WIFO), ancien président du Kiel Institute for the World Economy (IfW)

Si on suit le débat européen, on a parfois l’impression que l’Europe a oublié que nous sommes toujours un acteur important. Nous avons offert des solutions dans le passé et nous pourrions le faire de nouveau à l’avenir.

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Vincent Koen

Directeur adjoint des Études nationales à l’OCDE

L’incertitude en ce qui a trait à la politique commerciale s’est littéralement envolée. Nous craignons qu’un environnement commercial plus fragmenté et protectionniste nuise aux chaînes d’approvisionnement, entraîne une hausse des prix et réduise les pressions concurrentielles qui génèrent des gains de productivité.

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John Lipsky

Senior Fellow au Foreign Policy Institute de la Paul H. Nitze School of Advanced International Studies de l’université Johns Hopkins, ancien premier directeur général adjoint du Fonds monétaire international

Nous en sommes au quatrième point d’inflexion systémique du XXIe siècle en ce qui a trait à notre système de gouvernance mondiale.

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Jean-Marie Paugam

Directeur général adjoint de l’OMC

Nous avons tout ce débat sur la déglobalisation depuis plusieurs années mais le commerce continue à progresser. Le commerce des services le démontre de manière encore plus éclatante, parce qu’il progresse très rapidement. Nous ne sommes donc pas dans une déglobalisation.

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Qiao Yide

Vice-président et secrétaire général de la Shanghai Development Research Foundation

La gouvernance économique mondiale traverse à l’heure actuelle une époque critique car le concept de « la loi du plus fort » commence à s’imposer dans de nombreux pays […].

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Débat des intervenants

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Débat

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11:00 – 12:00 | Session plénière 2

Des politiques étrangères multi-vectorielles ?

Thierry de Montbrial

Fondateur et président de l’Ifri et de la WPC

Les politiques étrangères de multi-alignement – ou multi-vectorielles – sont issues de la nouvelle approche du précédent concept de non-alignement de Bandung, apparu pendant la première guerre froide.

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Ana Brnabić

Présidente de l’Assemblée nationale de Serbie

Nous continuerons à travailler en vue de l’adhésion à l’UE, mais que nous essaierons en même temps de servir de passerelle, plutôt que de champ de bataille, entre les divers intérêts concurrents dans le monde.

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Lasha Darsalia

Premier ministre adjoint des Affaires étrangère de Géorgie

Lorsque vous êtes un pays voisin de la Russie […], vous n’avez que deux options : soit intégrer une solution de sécurité collective, comme l’OTAN, ou l’Union européenne, même si ce n’est pas de la sécurité ; soit entrer en guerre si la première solution a échoué, comme l’Ukraine aujourd’hui ou la Géorgie avant elle.

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Roman Vassilenko

Vice-ministre des Affaires étrangères du Kazakhstan

Le seul camp que nous devrions tous adopter est celui de la coopération, contre celui de la confrontation ; celui du droit international, contre celui de l’anarchie ; celui du bénéfice mutuel bénéfique pour tous, contre celui de l’exclusion mutuelle et des jeux à somme nulle.

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Débat des intervenants

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Débat

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13:15 – 14:30 | Session plénière 3

Démondialisation ou remondialisation ?

Bertrand Badré

Associé gérant et fondateur de Blue like an Orange Sustainable Capital, ancien directeur général et directeur financier du Groupe de la Banque mondiale

La mondialisation telle que nous la connaissions est terminée. Le grand défi n’est probablement pas tant de trouver un nouveau mot pour décrire ou définir la mondialisation, mais de trouver une façon de décrire ce que j’appellerais la planétarisation, car nous avons besoin de notre planète […].

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Sébastien Jean

Professeur d’économie du CNAM, directeur associé de l’initiative Géoéconomie et géofinance de l’Ifri

La situation actuelle est dominée par deux réalités : la première concerne la fragmentation géoéconomique, un terme inventé par le FMI, dans un contexte marqué par les guerres commerciales et la guerre, et la seconde est l’accumulation de politiques industrielles concurrentes.

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Bark Tae-Ho

Président du Lee&Ko Global Commerce Institute, ancien ministre du Commerce de Corée

Si les tensions entre les États-Unis et la Chine s’intensifient lorsque le président Trump débutera son second mandat l’année prochaine, les effets positifs de la re-mondialisation diminueront, tout en augmentant les effets négatifs de la démondialisation.

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Vladislav Inozemtsev

Directeur du Centre d’études postindustrielles de Moscou, conseiller spécial pour le Russia Media Studies Project du Middle East Media Research Institute à Washington, DC.

Le problème majeur du monde n’est pas de savoir si nous devons avoir plus ou moins de mondialisation, mais si nous devons avoir une mondialisation ordonnée ou anti-systémique.

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Kazuto Suzuki

Directeur de l’institut de géoéconomie à l’International House of Japan, professeur à la Graduate School of Public Policy de l’Université de Tokyo

La mondialisation n’est pas terminée. Les échanges commerciaux et les mouvements de capitaux se poursuivent, mais un certain nombre de pays prennent certaines mesures motivées par des préoccupations nationales selon lesquelles la mondialisation ou le libre-échange nuisent en réalité à leur économie et à leur société.

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Pierre Jacquet

Professeur d’économie à l’École nationale des ponts et chaussées (ENPC), membre du Cercle des Économistes

En tant qu’économistes, nous avons tendance à oublier cette réalité : nous vivions dans un monde où la géopolitique était raisonnablement compréhensible et stable, et nous pouvions ne pas en tenir compte. Tout cela est révolu, du moins pour un certain temps.

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Débat

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14:30 – 15:00 | Session plénière 4

Conversation avec Kevin McCarthy

Kevin McCarthy

55e président de la Chambre des représentants des États-Unis

Il ne s’agit pas de créer une guerre commerciale. L’objectif [de Donald Trump] est d’obtenir l’ouverture de négociations et d’orienter ces négociations de façon à obtenir certains avantages.

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Débat

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15:00 – 15:45 | Session plénière 5

Le rôle du G7 dans un paysage en mutation

Thierry de Montbrial

Fondateur et président de l’Ifri et de la WPC

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Philippe Etienne

Ambassadeur de France, professeur en affaires publiques et internationales à l’université de Columbia, ancien conseiller diplomatique du président Macron, devenant également sherpa G7 et G20

Le G7 doit conserver ce caractère informel […] mais aussi avoir la capacité, à travers la collaboration avec d’autres pays, […] d’apporter sa contribution et ses propres solutions au débat mondial.

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Lee Hye-Min

Ancien sherpa du G20 pour la Corée, ancien ambassadeur de Corée pour les Affaires économiques internationales, conseiller principal de KIM & CHANG

La politique « L’Amérique d’abord ! » ne reconnaît pas la valeur des alliances et des partenaires, et je m’attends donc à voir la vitalité du G7 et du G20 considérablement amoindrie.

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Gary Litman

Vice-président senior des initiatives internationales à la Chambre de Commerce des États-Unis

En ce qui a trait à l’élargissement, [le monde de l’entreprise] laissera cette décision aux responsables politiques, mais nous avons à cœur d’interagir individuellement avec les gouvernements qui fixent les règles pour les grands marchés, et nous voulons être partie prenante de tous leurs efforts collectifs.

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Débat des intervenants

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15:45 – 16:45 | Session plénière 6

La géopolitique du changement climatique

Marc-Antoine Eyl-Mazzega

Directeur du Centre énergie et climat de l’Ifri

Dans ce monde fragmenté, il est aujourd’hui encore bien plus rentable d’investir dans les énergies fossiles que dans des technologies propres, même si les choses s’arrangent.

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Nawal Al-Hosany

Représentante permanente des Émirats arabes unis auprès de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA)

Nous avons mis sur pied le projet Masdar en 2006 alors que personne ne s’intéressait aux énergies renouvelables. Aujourd’hui, nous abritons trois des centrales solaires les plus économiques et les plus grandes au monde.

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Stéphane Michel

Directeur général Gas, Renewables & Power et membre du Comité exécutif de TotalEnergies

Il convient de ne pas négliger le rôle du gaz dans la transition car, aujourd’hui, la consommation de charbon continue d’augmenter et les investissements dans les centrales à charbon se poursuivent eux-aussi, ce qui est complètement absurde.

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Frank Wouters

Président de MENA Hydrogen Alliance

[En Europe] On ne saurait en aucun cas remplacer les combustibles fossiles par des molécules plus propres sans disposer de réserves stratégiques de combustibles fossiles.

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Mikaa Blugeon-Mered

Conseiller spécial chez Hy24, maître de conférences sur la géopolitique de l’hydrogène à Sciences Po et à l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P)

En ce qui concerne l’hydrogène, c’est un véritable changement géopolitique car si l’on se concentre sur la demande, sur le côté green shoring des choses, alors seulement il sera possible de créer des chaînes de valeur locales plutôt que des chaînes de valeur à grande échelle basées sur le commerce international.

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Débat

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16:45 – 17:30 | Session plénière 7

Le corridor économique (IMEC) : une nouvelle ère de coopération et de croissance mondiale

Gérard Mestrallet

Envoyé spécial du président de la République française pour l’IMEC

L’IMEC va créer de la prospérité et de la croissance tout au long de cette route. Nous allons créer des zones économiques spéciales, des zones industrielles, des zones logistiques, afin de créer des emplois, de la croissance et de la prospérité, principalement dans l’arrière-pays des ports.

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Anurag Varma

Vice-président senior d’Adani Group

Lorsqu’une initiative mondiale démarre en Inde, passe par Haïfa et au-delà, nous sommes bien placés et très enthousiastes à l’idée de participer et, espérons-le, de conduire cette initiative.

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Gidon Bromberg

Directeur israélien d’EcoPeace Middle East

Le projet devient déterminant, car il ne répond pas seulement aux besoins de dignité des Palestiniens, qui souhaitent vivre dans leur propre État, mais il contribue également à répondre aux besoins de sécurité d’Israël, qui souhaite vivre dans son État juif.

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Débat des intervenants

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17:30 – 18:45 | Session plénière 8

La croissance économique et les défis géopolitiques en Asie

John Andrews

Écrivain, journaliste et conseiller de rédaction à The Economist

Pendant des décennies, nous avons considéré que les économies d’Asie étaient forcément vouées à surpasser, voire à devancer de loin le reste du monde.

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Douglas Paal

Distinguished Fellow du Programme Asie de la Fondation Carnegie pour la paix internationale

Les capacités de notre marine, de notre armée de l’air et de notre Corps des Marines dans la région n’ont pas augmenté au même rythme que la capacité d’intimidation de la Chine envers Taïwan, qui se trouve donc dans une situation plus vulnérable aujourd’hui qu’il y a 20 ou 30 ans.

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Jean-Pierre Cabestan

Directeur de recherche émérite au CNRS, professeur émérite à l’Université baptiste de Hong Kong

Il me semble que la Chine a tout intérêt à tenter de profiter du retour de l’administration Trump pour creuser un fossé entre les États-Unis et leurs alliés, que ce soit en Europe ou en Asie.

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Mayankote Kelath Narayanan

Ancien conseiller principal et conseiller en sécurité nationale du Premier ministre d’Inde (Manmohan Singh), ancien gouverneur de l’État du Bengale occidental

La Chine est déjà reconnue comme une plaque tournante en puissance de l’industrie manufacturière mondiale. Moins de gens savent que l’Inde, dont la main-d’œuvre est la plus nombreuse et la plus jeune au monde, commence à défier la Chine et, ce faisant, le reste du monde.

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Hur Kyung-Wook

Président du Seoul Financial Forum, président du conseil du Korea Center for International Finance, ancien vice-ministre de la Stratégie et des Finances de Corée

Les économies asiatiques sont très étroitement intégrées à l’économie chinoise comme à l’économie américaine. La tension politique s’accroît aujourd’hui pour pousser les pays asiatiques à choisir l’un des deux camps, du moins sur le plan politique.

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Yuichi Hosoya

Professeur de politique internationale à l’Université Keio à Tokyo, directeur de recherche à l’Asia-Pacific Initiative

La Chine augmente chaque année son budget de défense[…]. Par conséquent, la priorité numéro un pour le Japon, la Corée du Sud et Taïwan est d’augmenter leurs budgets de défense. Pour ce faire, nous devons donc prendre au sérieux l’éventualité d’une invasion de Taïwan.

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Débat

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19:15 | Dîner avec Kevin Rudd

Kevin Rudd

Ambassadeur d’Australie aux États-Unis, ancien Premier ministre d’Australie

Historiquement, le système chinois passe toujours beaucoup de temps, durant la première année d’un nouveau gouvernement américain, à analyser les actions de cette dernière pour y déceler des changements réels dans son comportement et ses mesures politiques.

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08:30 – 09:45 | Session plénière 9

L’avenir de l’Europe après la guerre d’Ukraine et l’élection de Trump

Terry Martin

Journaliste, présentateur de journal télévisé

Le monde est de plus en plus polarisé. L’Europe doit trouver un moyen de surmonter ses divisions internes si elle veut rester crédible en tant qu’acteur mondial.

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Yann Coatanlem

Co-fondateur de GlassView, président du Club Praxis

Nous pensons en particulier que si l’UE pouvait adopter la flexicurité danoise, mais en la limitant peut-être aux 5 ou 10 % d’employés les plus qualifiés et aux secteurs qui embauchent des ingénieurs hautement qualifiés, alors la situation serait meilleure.

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Zaki Laïdi

Ancien conseiller personnel du haut représentant et vice-président de la Commission SEAE

Les Européens doivent donc bien évidemment éviter toute forme de confrontation militaire avec la Russie. […] Nous devons néanmoins faire barrage à la Russie et, dans cette optique, intensifier nos efforts militaires au niveau national, mais aussi collectif.

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Hubert Védrine

Former Minister of Foreign Affairs of France, Founder of Hubert Védrine Conseil

Nous serons donc peut-être obligés d’inventer le pôle européen dans l’OTAN. Et nous, nous serons confrontés alors à des questions jamais traitées auparavant puisque la question ne se posait pas, à savoir : qui est décisionnaire ?

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Vuk Jeremić

Président du Centre pour les relations internationales et le développement durable (CIRSD), ancien ministre des Affaires étrangères de Serbie

Je ne peux concevoir que l’Union européenne accueille un nouveau membre à part entière au sein du Conseil européen avant d’avoir modifié certaines règles de prise de décision au sein de l’Union.

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Norbert Röttgen

Membre du Deutscher Bundestag et membre de la commission des Affaires étrangères

Ce qui a changé en novembre de cette année, c’est que la sécurité européenne, pour la première fois depuis décembre 1941, est devenue une question essentiellement européenne.

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Débat des intervenants

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Débat

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09:45 – 10:15 | Session plénière 10

Conversation avec Aiman Ezzat

Aiman Ezzat

PDG de Capgemini

Nous vivons une révolution numérique comparable à la révolution industrielle, où les règles de la concurrence et les attentes des consommateurs changent radicalement.

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10:15 – 11:15 | Session plénière 11

La révolution de l’IA et au-delà

Daniel Andler

Professeur émérite de Sorbonne Université, membre de l’Académie des sciences morales et politiques, philosophe

Ce qui est bon pour l’IA n’est pas nécessairement bon pour l’humanité. Le fait de conseiller de profiter des bienfaits de l’IA tout en empêchant ou limitant ses éventuels dégâts n’a pas de sens. Nous devons faire mieux que cela.

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François Barrault

Fondateur et président de FDB Partners, président de l’IDATE DigiWorld

L’IA a le potentiel de simplifier nos vies en éliminant les tâches banales, nous offrant ainsi davantage d’opportunités de nous connecter les uns aux autres et de créer un monde meilleur.

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S. E. Omran Sharaf

Ministre adjoint des Affaires étrangères pour les Sciences et Technologies avancées des Émirats arabes unis

Ce débat doit avoir lieu, je crois, au niveau des plateformes multilatérales et de discussions bilatérales. Les nations doivent en discuter, mais sans entraver ou bloquer les progrès de cette évolution, dans un domaine important si riche de bienfaits pour toute l’humanité.

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Lee Tiedrich

Distinguished Faculty Fellow dans le domaine du droit et de la technologie responsable à la Duke Univeristy, membre de l’OCDE et du Partenariat mondial sur l’IA

Nous avons besoin de lois et de politiques viables, applicables par les gouvernements et les entreprises, et fonctionnelles. La nature interconnectée de notre monde rend cet enjeu mondial.

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Débat des intervenants

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Débat

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11:15 – 12:15 | Session plénière 12

Leaders innovants : Transformer les entreprises avec l’IA générative

Lucia Sinapi-Thomas

Vice-présidente exécutive, directrice générale de Capgemini Ventures

Nous ne pouvons ignorer le fait que […] l’IA générative suscite quelques préoccupations fondamentales. Cela répond à la crainte sans précédent d’une singularité technologique, à savoir l’existence d’un point hypothétique où les ordinateurs dépasseraient l’intelligence humaine.

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Lucia Russo

Analyste des politiques en matière d’intelligence artificielle à l’OCDE

En ce qui concerne les droits de propriété intellectuelle, nous savons que ces modèles sont formés sur de grandes quantités de textes et d’autres documents qui sont souvent protégés par des droits d’auteur, ce qui soulève la question de la juste rémunération des auteurs.

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Eiso Kant

CTO et cofondateur de Poolside

Nous pensons que la voie vers une IAG passera par la mise en place des capacités les plus performantes au monde en matière de développement de logiciels et de programmation et seulement dans un second temps pour d’autres domaines.

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Rotem Alaluf

Directeur général de Wand.ai

Nous voulons que [chaque agent de notre système] puisse s’adresser à tout humain dans le cadre d’un processus de collaboration bilatéral complet entre l’être humain et le système d’agents.

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Débat des intervenants

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Felix Naser

COO de Liquid.AI

Notre mission est de construire des systèmes d’IA polyvalents fiables et efficaces à toutes les échelles.

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Débat

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14:45 – 15:45 | Session plénière 13

L’expansion des BRICS : implications pour l’avenir de l’ordre mondial

Nikolaus Lang

Directeur associé senior au bureau de Munich du BCG

En ce qui concerne les entreprises, les BRICS+ auront un impact sur cinq domaines cruciaux : l’énergie, le commerce, les infrastructures et le développement, la politique monétaire et enfin la coopération technologique.

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Etienne Berchtold

Ambassadeur de la République d’Autriche aux Émirats arabes unis, ancien porte-parole de la politique étrangère et européenne de trois chanceliers autrichiens

À ce jour, la mise en place d’une monnaie au sein du groupe des BRICS n’a fait l’objet d’aucun plan concret, mais si nous continuons à les menacer, ils pourraient peut-être envisager […] de créer leur propre système financier afin de se protéger des sanctions occidentales. Nous devons faire attention à ce que cela ne se retourne pas contre nous.

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Trudi Makhaya

Membre du conseil d’administration de Spar Group, ancienne conseillère économique du président d’Afrique du Sud

En un sens, je peux dire que les BRICS ont joué un rôle très important en offrant de réelles opportunités, mais pour ce qui est des changements structurels fondamentaux que nous appelons de nos vœux dans les relations entre l’Afrique et le reste du monde, le chemin à parcourir est encore long.

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Constanza Negri Biasutti

Sherpa du B20 pour le Brésil et ancienne directrice Commerce et Intégration internationale à la Confédération nationale de l’Industrie du Brésil

Malgré des différences manifestes en termes de composition et de vision géopolitique, le G20 et les BRICS doivent être considérés comme complémentaires.

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Qiao Yide

Vice-président et secrétaire général de la Shanghai Development Research Foundation

La NDB a un fonctionnement efficace et est notée AA+ par Standard and Poor’s, soit une note supérieure à celle de chacun des cinq pays. La NDB lève des fonds sur le marché international, à un coût de 30 ou 40 points de base seulement, plus élevé que celui de la Banque mondiale.

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Débat des intervenants

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Débat

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15:45 – 16:15 | Session plénière 14

Conversation avec Anwar Gargash

S. E. Anwar Gargash

Conseiller diplomatique du président des Émirats arabes unis

Je pense qu’il est de notre responsabilité de ne pas répéter les erreurs du passé, de reconnaître que la région est extrêmement complexe et qu’il est de ce fait très difficile de privilégier un seul point de vue idéologique. Nous devons admettre que la région doit parvenir à un équilibre et, comme je l’ai dit, cet équilibre est une question de bon sens.

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16:30 – 19:00 | Ateliers parallèles

Atelier n°1 – Atelier 1 : Économie et finance

Jean-Claude Trichet

Ancien président de la Banque centrale européenne, gouverneur honoraire de la Banque de France

Nous avons déjà été témoins de cette montée du protectionnisme et des stratégies de couverture post-Covid, sans oublier les difficultés géostratégiques actuelles, et tout ceci, bien sûr, est amplifié par Trump.

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Hur Kyung-Wook

Président du Seoul Financial Forum, président du conseil du Korea Center for International Finance, ancien vice-ministre de la Stratégie et des Finances de Corée

Premièrement, notre dépendance commerciale est très élevée, et l’Allemagne est sans doute le seul pays du top 12 à atteindre un pourcentage similaire. […] Le deuxième élément qui rend la Corée plus vulnérable que d’autres pays est que nous sommes pris en étau entre les États-Unis et la Chine.

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Pierre Jacquet

Professeur d’économie à l’École nationale des ponts et chaussées (ENPC), membre du Cercle des Économistes

Dans la zone euro, nous sommes de toute évidence face à un déclin manifeste et continu de la productivité globale des facteurs, avec même une croissance tendancielle négative depuis le début des années 2000. Cela signifie qu’au cours du dernier quart de siècle, nous avons utilisé nos facteurs de production avec de moins en moins d’efficacité !

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Sébastien Jean

Professeur d’économie du CNAM, directeur associé de l’initiative Géoéconomie et géofinance de l’Ifri

Pour moi, il est certain que les partenaires prendront des mesures de rétorsion, mais […] la plupart d’entre eux se cantonneront à des mesures partielles et n’essaieront pas de s’aligner sur les droits de douane américains, du moins au sens de la définition courante que donne l’OMC de l’alignement en termes de distorsion des échanges.

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André Lévy-Lang

Président fondateur de l’Institut Louis Bachelier, ancien directeur général de Banque Paribas

Le dollar reste de loin le principal instrument commercial et la monnaie dominante dans les échanges internationaux. Les efforts de la Chine pour promouvoir le renminbi ont limité l’utilisation du dollar dans une certaine mesure, mais si vous regardez les chiffres, le dollar reste de loin la principale monnaie utilisée dans les échanges.

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John Lipsky

Senior Fellow au Foreign Policy Institute de la Paul H. Nitze School of Advanced International Studies de l’Université Johns Hopkins, ancien premier directeur général adjoint du Fonds monétaire international

Vous n’avez pas été sans remarquer la bonne performance relativement récente de l’économie américaine en termes de croissance de la productivité globale des facteurs. […] Ces résultats n’étaient pas attendus et démarquent les États-Unis de toutes les autres grandes économies avancées.

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Gary Litman

Vice-président senior des initiatives internationales à la Chambre de Commerce des États-Unis

En privé, [les entreprises] doivent sans doute être en proie à l’incertitude, surtout quand on sait que les grandes entreprises vont devoir changer de stratégie et passer assez rapidement de la ligne narrative relative à l’investissement dans la transition énergétique et le climat à l’investissement dans la sécurité et la technologie.

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Jean-Claude Meyer

Vice-Chairman International de Rothschild & Cie

Nous pouvons anticiper […] un scénario pour l’Europe et deux scénarios, voire peut-être, ce qui serait une surprise, un troisième pour les États-Unis. Selon moi, il n’y a qu’un seul scénario pour l’Europe, à savoir une croissance continue très lente de 0,9 % à 1 % pour 2025 et une inflation d’environ 2 %.

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Débat

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Atelier n°2 – Atelier 2 : Énergie et climat

TotalEnergies et la transition énergétique

En 2021, nous avons changé de nom pour devenir TotalEnergies, même si les gens continuent à dire Total, car nous pensons que la transition énergétique nécessite une stratégie multi-énergies.

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Échanges sur le gaz naturel liquéfié

Si on commence à calculer les émissions de CO2 liées à un nouveau projet de GNL, il faut aussi prendre en compte les émissions de CO2 évitées qui auraient été émises par un carburant alternatif.

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Gouvernance mondiale et point de vue de la Russie sur l’énergie

La Déclaration de Bakou sur l’adaptation a reconnu que la réduction de l’utilisation des combustibles fossiles ne suffirait pas à résoudre le problème et que l’adaptation de la planète au niveau actuel d’émission de carbone est tout aussi importante, sinon plus.

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Sur les émissions fugitives de méthane et les marchés du carbone

Pour améliorer véritablement l’empreinte carbone […], nous devons faire plus pour réduire les émissions fugitives de méthane. Il est clair que des coalitions se forment, mais de nombreuses régions du monde sont encore exclues, […] simplement parce que ces questions ne les concernent pas encore.

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Les défis énergétiques en Amérique latine

L’approvisionnement en électricité n’est toujours pas stable à Lima et dans de nombreuses autres villes et communautés. Cela provoque une énorme tension politique dans le pays car le gaz est disponible, mais il est destiné à l’exportation sous forme de GNL.

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Le cas de l’Argentine

L’Argentine est déterminée à contribuer à la sécurité de l’approvisionnement mondial et à l’atténuation du dérèglement climatique grâce à ses vastes ressources naturelles, tout en menant sa propre transition énergétique.

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Investir dans la transition énergétique

Nous parlons de flexibilité du côté de la production et de la génération, mais nous ne pouvons pas réussir la transition énergétique sans flexibilité du côté de la demande, et le lien entre les deux est le réseau.

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Dernières remarques

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Atelier n°3 – Enjeux économiques et sociaux au Moyen-Orient

Introduction

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Dorothée Schmid

Responsable du programme Turquie/Moyen-Orient à l’Ifri

Il faut aujourd’hui construire en parallèle un système de production fonctionnel et un nouveau système de relations avec le monde extérieur [en Syrie].

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François Gouyette

Président de Pro Oriente Conseil, vice-président pour la diplomatie publique du Global Diwan, conseiller de la Présidence de Diot-Siaci

L’Afrique du Nord, parfois considérée comme secondaire dans le contexte plus large du Moyen-Orient, mérite en fait, selon moi, beaucoup plus d’attention de la part de la communauté internationale.

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Raed Charafeddine

Banquier central et commercial, ancien premier vice-gouverneur de la Banque du Liban

Pourtant, au beau milieu de ce chaos persistant, du traumatisme de la destruction, des déplacements de population et des pertes, le peuple libanais continue de faire preuve d’une résilience et d’une force extraordinaires, se rassemblant au-delà des clivages.

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Adil Alzarooni

Directeur général Al Zarooni Emirates Investments et de Al Bidayer Holding, fondateur de Citizens School

Dans un monde en constante mutation où les innovations technologiques s’accélèrent à un rythme effréné, leur rôle en tant qu’entreprises familiales est aujourd’hui menacé dans les pays dont les gouvernements jouent les premiers rôles dans les secteurs d’activité les plus porteurs.

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Kamel Abdallah

Directeur général de Canal Sugar, Égypte

L’idée que la sécurité alimentaire est une question de disponibilité et d’accessibilité financière est révolue, nous devons adopter une nouvelle approche axée sur l’autosuffisance.

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Monica Malik

Économiste en chef à la Abu Dhabi Commercial Bank

Cela reste relativement modeste, mais les gouvernements ont de plus en plus conscience qu’ils ne peuvent plus se contenter d’être des pays exportateurs de pétrole, et qu’ils doivent progressivement se diversifier et s’orienter vers de nouveaux modèles économiques.

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Fareed Yasseen

Secrétaire général de l’association Pugwash Irak, ancien ambassadeur de la République d’Irak aux États-Unis

La pénurie d’eau s’explique par trois raisons principales : les barrages en amont, le changement climatique et la gestion inefficace de l’eau. […] C’est en Irak que l’agriculture a été inventée, mais si nous voulons qu’elle perdure, nous devons la réinventer.

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Ernesto Damiani

Professeur dans le département d’ingénierie électrique et sciences de l’informatique à l’Université de Khalifa d’Abou Dabi, directeur du Centre pour les systèmes cyber-physiques

Le climat, l’énergie, la sécurité alimentaire, l’eau sont certes des problèmes, mais il existe aussi des vagues d’opportunités laissant entrevoir de nouveaux développements économiques basés sur les technologies que vous essayez de créer pour gérer ces problèmes.

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Débat

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19:30 | Dîner de gala avec Son Excellence Cheikh Salem bin Khalid Al Qassimi

S. E. Cheikh Salem bin Khalid Al Qassimi

Ministre de la Culture des Émirats arabes unis

La poursuite de la paix et de la stabilité constitue un autre domaine dans lequel la culture joue un rôle significatif. Dans un monde de plus en plus polarisé, l’encouragement au dialogue interculturel peut permettre de construire des passerelles et d’instaurer une compréhension mutuelle.

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09:00 – 10:30 | Session plénière 15

Les défis mondiaux de la santé

Michel Kazatchkine

Conseiller spécial du Bureau régional de l’OMS pour l’Europe

La santé est un enjeu majeur parmi les priorités de l’économie internationale, du commerce et de l’industrie. C’est aussi une question de justice sociale et de droits de l’homme et elle fait partie intégrante des crises et des défis interconnectés auxquels nous sommes confrontés, en matière d’alimentation, de climat, d’énergie et d’eau.

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Antoine Flahault

Directeur de l’Institut de santé globale à l’Université de Genève, directeur de l’École suisse de santé publique (SSPH+)

Il ne s’agit pas de prolonger indéfiniment notre vie, mais bien d’améliorer notre santé et notre qualité de vie dans le cadre de notre espérance de vie déjà longue.

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Maha Barakat

Ministre adjointe de la Santé et des Sciences naturelles au ministère des Affaires étrangères des Émirats arabes unis

Bon nombre des défis mondiaux en matière de santé auxquels nous devons faire face aujourd’hui peuvent être liés au changement climatique ou s’aggraver considérablement à cause du changement climatique.

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Jean-François Etter

Professeur à l’Institut de Santé Mondiale (ISG) à l’Université de Genève

La réduction des risques liés au tabac offre des alternatives au tabagisme en s’attaquant aux méfaits de la combustion plutôt qu’à la consommation de nicotine. Cette approche est particulièrement pertinente pour les populations qui ont du mal à arrêter de fumer, comme les personnes souffrant de problèmes de santé mentale.

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Juliette Tuakli

Ambassadrice de Mercy Ships Africa, ancienne professeure de pédiatrie clinique à la Harvard Medical School, fondatrice et ancienne directrice médicale de CHILD Accra au Ghana

La prévention ne consiste pas seulement à éviter les maladies, ce qui est important, mais aussi à bâtir des communautés plus saines et plus résilientes sur le continent.

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Yoshiyuki Sagara

Senior Research Fellow at the Asia Pacific Initiative (API) spécialisé dans les politiques de sécurité sanitaire

La prévention est toujours un sujet difficile et délicat pour les décideurs politiques en termes de mobilisation des engagements politiques et des ressources. Ce n’est pas la première fois que le monde met l’accent sur la prévention des pandémies et je crains que nous ne répétions le cycle de panique et d’indifférence.

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Débat

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10:30 – 11:45 | Session plénière 16

Géopolitique, alimentation et faim dans le monde : un sujet oublié et explosif

Jean-Michel Severino

Président de Investisseurs & Partenaires, ancien vice-président de la Banque mondiale pour l’Asie, ancien directeur général de l’Agence française de développement (AFD)

Lors de ces trois négociations internationales, les questions agricoles se trouvaient, au mieux, en bas de l’ordre du jour. Il est préoccupant de constater le peu d’intérêt pour ce qui, avec la santé, est l’un des problèmes mondiaux les plus critiques en termes de pérennité de nos conditions de vie.

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Máximo Torero Cullen

Économiste en chef de l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture des Nations Unies (FAO)

Nous avons 733 millions de personnes souffrant de faim chronique. Nous avons 2,3 milliards de personnes qui n’ont pas d’accès régulier à la nourriture et 2,8 milliards de personnes qui bénéficient d’un accès subventionné abordable.

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Philippe Chalmin

Fondateur du Cercle Cyclope, professeur émérite à Paris-Dauphine

La production agricole mondiale ne me semble pas vraiment un problème, car le monde produit suffisamment de produits agricoles pour satisfaire les besoins humains. […] Le vrai problème n’est pas là, c’est un problème de pauvreté, et je crains que le commerce ne soit pas vraiment la solution.

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Bayu Krisnamurthi

Maître de conférences à l’Université agronomique de Bogor, ancien vice- ministre de l’Agriculture de la République d’Indonésie

Le problème de la faim, aussi alarmant soit-il, est un paradoxe. Chaque jour, un milliard de repas sont gaspillés. S’ils pouvaient être distribués et réaffectés aux personnes qui ont faim, le problème de la faim serait résolu instantanément.

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Kamel Abdallah

Directeur général de Canal Sugar, Égypte

Chaque fois qu’on entend le mot « faim », nous devons nous rappeler que le problème de la faim, c’est le problème de l’accès à une alimentation nutritive, et pas seulement à n’importe quelle nourriture, et c’est une distinction capitale.

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Jean-Marc Astorg

Directeur de la stratégie du Centre national d’études spatiales (CNES)

Aujourd’hui, avec les données spatiales, nous pouvons connaître très précisément l’état des sols de manière globale et avec une échelle qui se réduit, ce qui permet d’avoir des données par parcelle. […] Cela permet ainsi d’optimiser l’utilisation de l’eau et l’utilisation des entrants.

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Débat des intervenants

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Débat

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11:45 – 12:30 | Session plénière 17

Politique et religion au Moyen-Orient

Olivier Roy

Directeur de Recherche au CNRS

Cette vague djihadiste, qui commence en 1995 – et qui pour moi s’est terminée tout récemment – nous a occulté à nous les Occidentaux, les vraies dynamiques du Moyen-Orient. Alors qu’au niveau des populations, ce n’était pas vraiment ce qui était le facteur de mobilisation politique.

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Haïm Korsia

Grand Rabbin de France

Je n’ai pas le sentiment qu’il y ait une guerre israélo-palestinienne. Il y a une guerre israélo-Hamas, c’est sûr. Il y a ensuite une guerre d’Israël contre le Hezbollah. Mais il n’y a pas de guerre israélo-palestinienne depuis le 7 octobre, sûrement pas.

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13:30 – 14:15 | Session plénière 18

Quelles perspectives d’une paix durable israélo-arabe ?

Nabil Fahmy

Doyen émérite à l’Université américaine du Caire, ancien ministre des Affaires étrangères d’Égypte

Avant le 7 octobre, nous versions tous dans la complaisance ; nous pensions que l’occupation et les tensions, la sécurité et l’insécurité, tout cela pouvait continuer sans qu’il y ait de dégâts.

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Itamar Rabinovich

Vice-président de l’Institut d’études de sécurité nationale (INSS) à Tel Aviv, Distinguished Fellow à la Brookings Institution

L’une des explications de ce qui s’est passé, c’est que le régime était tellement pourri qu’il n’a fallu qu’une pichenette pour le faire chuter.

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Le rôle de la Turquie au Moyen-Orient

Du point de vue stratégique, la coopération turco-arabe est bien plus importante que le problème d’Idlib, et je pense que les Turcs finiraient par l’accepter, bien que pour les raisons que nous connaissons, ils se montrent ultrasensibles sur la question kurde.

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Le rôle de l’Iran

Je pense qu’en Iran, il existe une forte opposition au régime qui est très critiqué. Les gens disent qu’ils ont souffert sur le plan économique alors que des milliards de dollars ont été gaspillés au Liban et dans d’autres endroits, tout cela pour rien ; alors il est peut-être temps de repenser les politiques du pays.

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Le conflit Israëlo-Palestinien

Les deux parties au conflit savent d’où elles partent et quel est l’objectif ultime. Le problème, c’est qu’aucune des parties – et là encore, je me montre très généreux – ne fait confiance à l’autre ; nous devons donc agir sur le terrain avec une vision d’avenir, mais en donnant de sérieux moyens pour concrétiser cette vision.

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L’Autorité Palestinienne

Je ne suis pas certain que l’Autorité palestinienne soit prête à faire du pays un État à l’heure actuelle, et un État palestinien failli – imaginons que nous créions un État par la peur et qu’il s’effondre au bout d’un an – serait extrêmement contre-productif.

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L’influence de Trump en Iran et en Israël

Je suis persuadé que M. Trump sera ouvert à l’idée d’un vaste compromis avec l’Iran ou d’un vaste plan, mais je ne pense pas qu’il réussira à le faire.

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14:15 – 15:15 | Session plénière 19

Guerre et paix au Moyen-Orient : quel rôle pour les Européens ?

Renaud Girard

Grand reporter et chroniqueur international du Le Figaro

Quand on parle de guerre et de paix au Moyen-Orient, il ne s’agit donc pas seulement des Israéliens et des Palestiniens, mais aussi des Turcs et des Kurdes par le biais de Joulani en Syrie, et du conflit entre Israël et l’Iran.

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Syrie

Les Européens, les Arabes et toute autre bonne volonté, en plus d’apprendre à les connaître, doivent en priorité soutenir un processus politique soutenu par l’ONU mais contrôlé par les Syriens, afin d’établir une gouvernance politique globale et inclusive en Syrie, et cela comprend des discussions sur la constitution.

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La diplomatie européenne au Moyen-Orient

De nombreux pays européens hésitent à agir au Moyen-Orient car ils doivent tenir compte de possibles conséquences sur le plan national. On le constate en Allemagne, où les réfugiés du Moyen-Orient sont sensibles à la cause palestinienne.

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Tensions entre Israël et l’Iran

L’Iran a été incapable de protéger ses supplétifs, avec pour conséquence que l’image, l’aura, de l’Iran au Moyen-Orient est détruite. J’imagine qu’à Téhéran les débats internes feront rage et j’espère que les dirigeants iraniens décideront de développer leur propre pays plutôt que d’essayer de dominer les pays de la région.

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Commentaires additionnels

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Débat

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15:15 – 16:15 | Session plénière 20

Construire un avenir durable en Afrique

Seán Cleary

Président de Strategic Concepts (Pty) Ltd, fondateur et vice-président de la FutureWorld Foundation

Les possibilités sont tout aussi extraordinaires, car l’Afrique aura le plus important dividende démographique au monde pendant les 70 années à venir.

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Nardos Bekele-Thomas

Directrice générale de l’Agence de développement de l’Union africaine (AUDA-NEPAD), ancienne coordonnatrice résidente des Nations Unies en Afrique du Sud

L’Afrique ne produit que 4 % des émissions de carbone, mais nous supportons la plus lourde charge en matière de changement climatique. […] Le monde doit se réveiller parce que nous devons aider l’Afrique à construire sa capacité d’adaptation et d’atténuation.

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Vincent Biruta

Ministre de l’Intérieur du Rwanda, ancien ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale du Rwanda

L’intégration régionale n’est pas seulement une option pour les pays d’Afrique, elle est impérative si nous voulons réussir notre développement économique et obtenir la paix.

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Nialé Kaba

Ministre de l’Économie, du Plan et du Développement de Côte d’Ivoire

[La CEDAO] incarne une ambition collective pour un développement économique inclusif dans la paix et l’intégration régionale.

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Jean-Michel Severino

Ancien vice-président de la Banque mondiale pour l’Asie, ancien directeur général de l’Agence française de développement (AFD)

Ce qui est efficace pour le développement, mais on le sait depuis très longtemps, c’est la valeur ajoutée, c’est l’investissement dans l’agriculture, l’intelligence, la construction des capacités. Tout ce qu’une majeure partie des pays qui se sont super endettés pour construire leur développement n’ont pas fait.

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16:15 – 17:30 | Session plénière 21

Président Trump : quelle économie et quelle politique étrangère ?

Virginie Robert

Chef du service international des Échos, vice-présidente du European- American Press Club

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Hiroyuki Akita

Chroniqueur pour Nikkei, Japan

L’approche optimale, c’est de tirer parti de son slogan « Make America Great Again ». Ce que je veux dire, c’est que nous pourrions lui dire que nous aussi, en tant qu’alliés, souhaitons également la grandeur de l’Amérique. […] Je crois que cette approche pourrait nous donner davantage de prise que d’essayer de le sermonner ou de le flatter.

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Peter Beyer

Membre du Deutscher Bundestag, ancien coordinateur de la coopération transatlantique du gouvernement fédéral

Donald Trump sait que c’est sa dernière chance : il a deux ans, quatre au maximum. Il va commencer par signer des douzaines d’ordonnances, dès le premier jour. Alors l’Europe et le reste du monde ont intérêt à se tenir prêts.

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Fareed Yasseen

Secrétaire général de l’association Pugwash Irak, ancien ambassadeur de la République d’Irak aux États-Unis

En 2016, les Républicains n’étaient pas vraiment préparés à gagner l’élection. C’est pour cette raison qu’ils ont eu tant de mal à trouver des gens prêts à travailler dans l’administration Trump […]. Cette fois, ça ne se passera pas comme ça. Ils se seront préparés.

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Jay Truesdale

Directeur général de TD International

Toutefois, bien que [le Président Trump] dispose d’un mandat fort et qu’il entre en fonction porté par un soutien puissant, il s’est entouré de gens qui n’ont aucune expérience de gouvernement au plus haut niveau.

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Jean-Claude Gruffat

Membre du Leadership Council de United Way Worldwide, membre du conseil d’administration d’Atlas Network, directeur général de Weild and Co LLC New York

Je pense que, pour comprendre ce qu’il va faire, il faut comprendre que le Trump qui sera le 47e président des États-Unis ne sera pas différent du Trump homme d’affaires.

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Débat des intervenants

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Débat

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17:30 – 18:30 | Session plénière 22

Débat final

Général Francis A. Béhanzin

Président co-fondateur du Réseau mondial des professionnels de sécurité et de défense pour la prévention et la lutte contre le terrorisme, ancien commissaire aux affaires politiques, à la sécurité et à la paix de la CEDEAO

Au Mali comme au Burkina et au Niger, nous avons bénéficié de la solidarité internationale, mais les résultats n’ont pas été satisfaisants. Voilà la cause fondamentale des levées de boucliers contre la présence des forces étrangères dans les pays africains.

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Michel Foucher

Membre du Conseil d’orientation du Cycle des hautes études européennes, conseiller études au MEDEF

Il faut que l’on comprenne une fois pour toutes que nous n’avons plus le monopole de la puissance normative et narrative. Il faut donc entendre ce qui se dit depuis ce que j’appellerai les Suds locaux.

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Christophe Poinssot

Directeur général délégué et directeur scientifique du service géologique national du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM)

La question des approvisionnements en métaux qu’on croyait reléguée au banc de l’histoire de la révolution industrielle, revient en force et que ces métaux sont à nouveau indispensables pour nos économies, et donc indispensables pour mener nos politiques publiques.

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An Update on Syria

An Update on Syria
If Syria wants to survive, it needs to cut ties with foreign proxies—fast

Faisal Saeed Al Mutar
9 mars 2025

The new Syrian government just failed its first real test. No one expected Iran to sit idly by—it was always going to push sectarian tensions. Those tensions have existed for decades, but the way the new leadership handled this crisis exposed its real problem: a complete lack of strategy. Instead of proving it can lead, it’s already falling into the same traps that have kept Syria weak and divided.

One of the biggest red flags is the presence of foreign fighters in the military. Reports indicate that groups from Central Asia and elsewhere are now part of Syria’s security forces. This isn’t just a minor issue—it’s a direct challenge to Syrian sovereignty. A country trying to rebuild after years of war cannot afford to outsource its security to foreign mercenaries or ideological proxies. This is how Syria turns into a battleground for regional powers instead of reclaiming control over its own future.

We’ve seen this play out before. Iraq’s De-Ba’athification in the early 2000s wiped out experienced military and political officials, creating a vacuum that led to insurgency, civil war, and, eventually, ISIS. The lesson was clear: when you purge an entire system without integrating key figures into the new order, you don’t get stability—you get chaos. Syria is repeating that mistake right now. Instead of ensuring that former military officials—especially top officers—are brought into the fold, they’re being sidelined. That’s a recipe for resentment, fragmentation, and another round of conflict.

If the new leadership wants to govern rather than just survive, it needs to act fast. First, kick out the foreign fighters. The Syrian military should be Syrian, full stop. Second, integrate former regime officials and minority leaders into real positions of power—not just as a token gesture but in ways that actually give them influence. Stability isn’t about empty slogans; it’s about ensuring that everyone with a stake in the country’s future has a seat at the table.

A lot of forces in the region want Syria to fail. The new leadership needs to wake up to that reality. This isn’t the time for self-congratulatory interviews with video bloggers. It’s time to do the hard work—building institutions, securing the country, and preventing the same cycle of disaster that has already played out across the region. If they don’t, they won’t just be another failed government. They’ll be the ones who had a chance to fix Syria and blew it.

Lire l’article sur le site de The International Correspondent.

Trump’s cost-slashing Cultural Revolution risks harming U.S.

Trump’s cost-slashing Cultural Revolution risks harming U.S.
Defense and diplomacy not spared from Elon Musk-led purge of bureaucrats

Hiroyuki AKITA, Nikkei commentator
25 février 2025

TOKYO — U.S. President Donald Trump’s administration is embarking on an unprecedented campaign of cost cuts in the federal government, designed to dramatically weaken the bureaucracy in the name of reform, with potentially global repercussions.
Elon Musk is heading this effort as the head of the Department of Government Efficiency, or DOGE, a temporary organization created by Trump’s executive order.
There is widespread shock in Washington over the restructuring. Budgets for important projects were abruptly cut, and government workers and employees of nongovernmental organizations worried that they could lose their jobs.
At Trump’s behest, Musk aims to significantly pare down the federal workforce from its current headcount of more than 2 million, and slash federal spending by over $1 trillion. The latter cuts would amount to more than half of all discretionary outlays, including spending on defense and foreign policy.
Musk is taking his task seriously. The administration sent an email to most government employees encouraging them to take « deferred resignations. » The U.S. Agency for International Development, which oversees foreign aid and employed roughly 10,000 people, was temporarily forced to shut down. The Department of Defense is set to lay off 5,400 civilian workers this week.
The Department of Veterans Affairs and the Forest Service have fired more than 1,000 and over 3,000 employees still in their probationary periods, respectively, according to Reuters. The Department of Education, the Consumer Financial Protection Bureau and the Office of Personnel Management have also issued layoff notices to probationary workers.
This has already gone beyond streamlining. The effort verges on effectively weakening the U.S. bureaucracy.
In China, between 1966 and 1976, Communist Party leader Mao Zedong launched the Cultural Revolution in a bid to shore up his control over the party, throwing the country into chaos. He stirred up young « Red Guards » through a cult of personality to persecute intellectual elites.
Pragmatist elites such as then-President Liu Shaoqi and Deng Xiaoping were forced out of power, and government institutions and schools became crippled.
Though the scales involved are very different, some aspects of that time resemble what is happening in Washington now.
Trump perceives bureaucratic elites in the federal government as a potential threat to his grip on power. Many bureaucrats are believed to lean liberal, favoring the Democratic Party. Trump is using Musk as Mao’s Red Guard to purge workers who do not show sufficient loyalty.
The president is especially hostile toward diversity, equity and inclusion efforts in the government, which broadened under previous President Joe Biden.
Many of Trump’s supporters believe members of racial or ethnic minority groups should not receive special consideration in government or corporate hiring. Musk also opposes DEI on the grounds that ability should be the top priority.
There is plenty of waste to be found in the enormous U.S. government, and its efficiency needs to be improved. Going too far with DEI can also cause harm. But drastic steps intended to destroy institutions risk weakening important functions of the government.
The impact on foreign policy is of particular concern. USAID has supported independent media and NGOs in Central and Eastern Europe and emerging countries to promote democracy. It has an annual budget of $40 billion.
Its shutdown was welcome news for China and Russia, which have opposed the agency’s work. Dmitry Medvedev, deputy chairman of Russia’s Security Council, praised it as a « smart move. »
The cuts extend as far as national security. The offer of deferred resignations went out to the entire Central Intelligence Agency, U.S. media reported.
According to a former senior official who handled national security policy during the first Trump administration, the president considers U.S. intelligence agencies to be political enemies, after he was suspected of colluding with Russia to interfere with the 2016 presidential election. A public investigation into the matter ended after finding no conclusive evidence.
Trump « believes the CIA leaked such information in an attempt to bring him down, » the former official said.
All eyes are on the impact on the Department of Defense and the military. The Washington Post reported Wednesday that Defense Secretary Pete Hegseth ordered defense budget cuts of 8% annually over the next five years. He has also dismissed top military officers who had been appointed under Biden.
« The development and procurement of weapons, which involves a huge budget, is expensive, and there is much room for greater efficiency, » a security expert close to Trump said.
But a former senior DoD official warned that « rushing to cut budgets without scrutiny could lead to a decline in deterrence. »
The best-case scenario for the U.S. and its allies would be a restructuring that improves the government’s efficiency and enables it to better compete against China and Russia.
« Mao’s and Trump’s methods are similar in that they both galvanized the masses in an attempt to destroy existing power structures, » said Wu Junhua, research director at Japan Research Institute and an expert in China’s internal affairs. « But the latter aims to streamline a bloated government. If he succeeds, the U.S. is likely to be revived as a superpower. China is probably watching with trepidation. »
China’s Cultural Revolution wasted 10 valuable years. Trump should use its failures as a cautionary tale.

Lisez l’article sur le site de Nikkei.

Trump must avoid an ‘ugly deal’ with China

Trump must avoid an ‘ugly deal’ with China
Beijing’s bait may be tempting, but he should never trade away security

Hiroyuki AKITA, Nikkei commentator
February 15, 2025

TOKYO — Just a few weeks into Donald Trump’s U.S. presidency, diplomatic and economic tensions between the U.S. and China are intensifying. On Feb. 4, Trump imposed an additional 10% tariff on all imports from China, signaling that further increases may follow.
Trump’s strategy to pressure China goes beyond trade disputes. He views China’s growing influence over the Panama Canal as a strategic threat and is poised to take action to remove its involvement there.
During a joint news conference with Japanese Prime Minister Shigeru Ishiba on Feb. 7, Trump announced that the U.S. would strengthen its collaboration with Japan to counter China’s « economic aggression. » He pledged to deploy « the full strength of American deterrence capabilities » to defend Japan « 100% » in the years ahead.
On the surface, it appears the U.S. is quickly heading toward a direct confrontation with China. However, Trump’s actions and rhetoric suggest a deeper intention to negotiate with Beijing for a « big, beautiful deal. »
Within the diplomatic circles of the world’s leading powers, two conflicting theories about Trump’s intentions are being discussed. One view holds that Trump sees China as a formidable adversary and is intent on ramping up pressure on both trade and diplomatic fronts. This approach could lead to an even more strained relationship than during his first term in office.
The alternative theory presents a stark contrast: Trump aims to secure favorable concessions from Chinese President Xi Jinping, using his pressure on China as a negotiation tactic.
While it is clear that Trump is concerned by China’s efforts to rival the U.S. in high-tech and economic sectors, his broader approach to China seems to align more with the second theory — seeking advantageous deals rather than engaging in outright strategic confrontations.
One strong argument for this view is Trump’s clear eagerness to engage with Xi. He initially extended an invitation to the Chinese leader for his inauguration in mid-January. When that didn’t materialize, Trump quickly expressed his desire to visit China at the earliest opportunity.
Furthermore, even on the eve of imposing the additional tariffs, Trump signaled plans to engage with the Chinese side « probably within 24 hours. » These actions clearly point to someone not gearing up for a confrontation.
Trump’s desire for direct negotiations with Xi goes beyond trade issues. He is also seeking Xi’s cooperation to help achieve his diplomatic goal of brokering a cease fire in Ukraine.
In a phone call with Xi just before taking office, Trump stressed the urgency of resolving the situation in Ukraine and urged cooperation, saying, « You ought to get it settled. »
The U.S. estimates that China supplies 70% to 90% of the precision electronic components and machine tools essential for Russia’s weapons production. Trump is expected to demand that Beijing halt these supplies.
Despite his harsh criticisms of China, Trump has avoided speaking negatively about Xi, instead praising him as a « great leader. » This suggests that Trump sees Xi as crucial to securing a successful U.S.-China deal through negotiation.
Patrick Cronin, the Asia-Pacific security chair at the Hudson Institute, a conservative think tank in Washington, anticipates an upcoming meeting between Trump and Xi. Speaking at the Tokyo Global Dialogue, a symposium held in Tokyo on Jan. 29, Cronin said the debate about a possible economic deal will unfold « over the next couple of months, » adding, « It will happen as well in a face to face meeting, I believe, in the next month, even between Xi Jinping and President Trump. »
Meanwhile, China is holding a firm stance against yielding to pressure from Washington but appears determined to avoid a full-scale confrontation with the U.S. In light of its sluggish economy, Beijing is prioritizing social stability.
China aims to become a superpower on par with the U.S. by 2050. In pursuit of this goal, escalating unnecessary confrontations with the U.S. is seen as unwise. Chinese diplomatic experts suggest that these considerations shape Beijing’s approach to managing its relationship with the Trump administration.
U.S. hardliners on China, including Secretary of State Marco Rubio and National Security Adviser Mike Waltz, are likely uneasy about Trump’s eagerness to strike a deal with China. They regard China as an enemy posing a security threat and are determined to counter it on all fronts.
However, Trump takes a different approach. He seems to believe that international politics are shaped not by rules or ethics, but by negotiations and deals between major powers. In this view, China can be both an adversary and an essential negotiating partner for the U.S.
Yet, Beijing might try to leverage Trump’s love of dealmaking, offering substantial trade concessions in exchange for U.S. compromises on key security issues like Taiwan and the South China Sea. If Trump takes the bait, the outcome could be remembered as an « ugly deal » that destabilizes Asia.
Looking ahead, three potential scenarios emerge. The first involves the U.S. and China reaching a trade agreement, accompanied by diplomatic compromises, possibly including issues like a cease fire in Ukraine. The second sees an initial trade agreement fall apart as compromises fail, leading to heightened conflicts over security issues. The third scenario offers a middle ground between these two outcomes.
Of these, the second scenario — marked by heightened tensions — seems the most likely, as the U.S. and China are not just addressing isolated issues but are moving toward a structural cold war. However, if Trump shows any softness toward China on security issues during this process, it could undermine stability in Asia.
Randall Schriver, a former assistant secretary of defense during Trump’s first term, comments on Trump’s reluctance to accept unfavorable deals. « Trump likes to view himself as a deal maker, however, he doesn’t take bad deals, » Schriver said. « He will be interested in what Xi Jinping has to offer, but I don’t see evidence that he would make undue sacrifices or sacrifice security. »
If Trump wants to prove his negotiating skills, he must resist the temptation to make an easy but ugly deal. Rushed compromises on security issues would only lead people to question his claimed dealmaking prowess.

Lisez l’article sur le site de Nikkei.

Never take China’s ‘smile diplomacy’ at face value

Never take China’s ‘smile diplomacy’ at face value
Apparent goodwill to nations such as Japan and India expected to fade

Hiroyuki AKITA, Nikkei commentator
February 2, 2025

TOKYO — When Russian President Vladimir Putin’s closest adviser visited Japan more than a decade ago, he secretly whispered this advice to Japanese policymakers.
« In Communist-ruled China, as was once the case in the Soviet Union, its [hard-line] foreign policy could shift suddenly and drastically, so stay alert. »
According to a source familiar with Japan-Russia relations, the advice came from Nikolai Patrushev, then-secretary of Russia’s Security Council.
Patrushev made the remarks in October 2012, the month after Japan nationalized the Senkaku Islands, which China claims as part of its territory. At the time, China responded vehemently to Japan’s actions, and a large fleet of Chinese vessels surged around the Senkaku area, escalating tensions.
Still, China’s policy toward Japan could change suddenly, and it would be wise not to miss that opportunity. That, clearly, was the essence of Patrushev’s advice.
Looking at the present, Beijing may be moving in the opposite direction, but this advice could still hold true. Recently, China has softened its diplomatic stance, ramping up interactions with Japan and India — both of which have territorial and maritime concerns with China — in an apparent attempt to ease tensions.
A symbolic event was the visit to China by Japanese Foreign Minister Takeshi Iwaya at the end of December. According to a Japanese official, Beijing went to great lengths to fill his 18-hour stay with as many meetings and activities as possible.
At a meeting with Iwaya, Chinese Premier Li Qiang said, « China-Japan relations are at an important period of improvement and development. » This was followed by a lunch with Wang Yi, a Politburo member and foreign minister, and dinner with Liu Jianchao, head of the Communist Party’s International Department. During the dinner, Iwaya and Liu discussed measures to promote personnel and economic exchanges between the two countries.
During its mid-January visit to China, a delegation from Japan’s ruling parties received a warm welcome. The group, composed of members from the Liberal Democratic Party and its junior coalition partner, Komeito, met with several high-ranking Communist Party figures, including two of the seven members of the Politburo Standing Committee and three of the top 24 Politburo members. According to the Japanese side, this was the first time in the past decade that so many senior Communist Party officials had engaged with a Japanese ruling party delegation in China.
In the meantime, Japan and China took reciprocal actions to improve ties, agreeing to ease visa restrictions. China has also started considering resuming imports of Japanese seafood, which have been halted since the summer of 2023 following the release of treated radioactive wastewater from the damaged Fukushima nuclear power plant.
China’s overtures are clearly tied to a political development in the U.S. — the return of Donald Trump to the presidency. Anticipating an increasingly bitter rivalry with the U.S., China is working to ease tensions with neighboring countries. Beijing is also seeking to boost its faltering economy by attracting more investment and trade.
China is also directing its « smile diplomacy » at India, as relations between the two have been strained in recent years. A June 2020 border clash resulted in over 20 fatalities, prompting India to restrict Chinese investments and visas. As a result, exchanges between the two Asian giants have stagnated.
The tide shifted in October when Chinese President Xi Jinping and Indian Prime Minister Narendra Modi met for the first time in five years. The leaders agreed on the need for stability in the disputed areas and, about two months later, decided on six concrete measures to achieve this goal.
According to a former senior Indian military officer with inside knowledge of his nation’s diplomatic affairs, it was China that first proposed the border stability measures. Regarding Beijing’s intentions, he suggested that the Chinese leadership likely wants to reduce flashpoints with India before a possible confrontation with the Trump administration.
Some U.S. allies, such as Australia and several European countries, were targeted by China’s goodwill gestures before Japan and India. By the end of 2024, Beijing had lifted all punitive tariffs on Australian wine and lobster. In April of the same year, China invited German Chancellor Olaf Scholz to Beijing, and the following month, Xi made his first visit to France in five years.
The key question is how long China’s overtures will last. Historically, China has used diplomatic maneuvers to approach U.S. allies and neighbors whenever tensions with the U.S. rise. However, this posture is often short-lived, as Beijing views it as secondary to addressing issues with Washington.
A typical example is China’s relations with Japan. In 1989, Beijing faced a severe
deterioration in its ties with Western countries after its crackdown on anti-government protests in Tiananmen Square. To avoid international isolation, China turned to Japan and sought to initiate mutual visits among leaders.
However, starting in the mid-1990s, Beijing’s attitude toward Japan cooled as U.S.-China relations began to improve. The government of then-President Jiang Zemin began intensifying criticism of Japan over historical issues, causing relations between the two countries to grow increasingly acrimonious.
The same pattern was repeated in 2018, the year after the first Trump administration came to power. That year, the prime ministers of Japan and China visited each other, hinting at a diplomatic thaw, but this did not result in a substantial change in their relationship.
Sadly, it is likely that Beijing’s current smile diplomacy will eventually fade, just as it has in the past. There will also be limits to the concessions China is willing to make, as its primary motive is to strategize against the U.S.
However, other countries should take advantage of China’s conciliatory gestures while they last and work to resolve difficult issues. At the same time, they should remain vigilant about China’s underlying intentions and prepare for a shift in policy and rising tensions.
Bilahari Kausikan, former permanent secretary of Singapore’s Ministry of Foreign Affairs, cautions against viewing Beijing’s current diplomatic stance as a sign of real change.
« This is a tactical move as China does not want to fight on too many fronts simultaneously, particularly since it has serious economic weaknesses, » Kausikan said. « Once Beijing becomes confident that relations with Trump will not get out of hand, it will revert to its old ways.
« We should enjoy the situation while it lasts, but should not get complacent and mistake a tactical shift for a substantive policy change. »

Lisez l’article sur le site de Nikkei.

Trump’s bullying diplomacy harks back to Yalta-era world order

Trump’s bullying diplomacy harks back to Yalta-era world order

Greenland, Panama proposals show incoming leader’s focus on force over norms

Hiroyuki AKITA, Nikkei commentator
January 15, 2025 01:44 JST

TOKYO — With days to go before his inauguration, U.S. President-elect Donald Trump is already causing alarm with proposals to seize control of Greenland and the Panama Canal, as well as his refusal to rule out the use of military or economic force to do so.
The response from international officials can roughly be divided into two.
The first group sees the remarks merely as a bluff and a way to draw out diplomatic concessions. Even Trump would not truly think he can acquire Greenland, which is a Danish territory, or the Panama Canal, they say.
The second group believes Trump may be serious to some extent — that Trump considers international relations as a domain for major powers, where smaller countries should simply do what they are told.
It may be best to assume Trump’s worldview fits the latter. He has previously signaled his willingness to go over the heads of U.S. allies in order to settle international issues between major global powers.
In terms of the Ukraine war, the Biden administration has coordinated closely on its response with European NATO members. In contrast, Trump is looking to negotiate directly with Russian President Vladimir Putin to end the fighting. He has shown no interest so far in coordinating his position beforehand with European allies.
The same applies to North Korea. Rather than working with Japan and South Korea to contain the situation, Trump seems interested in making a breakthrough through direct talks with North Korean leader Kim Jong Un.
Trump has said he received « beautiful » love letters from Kim while in office. The warm comments are less about any personal affinity Trump feels toward Kim, and more a sign that he sees North Korea’s autocratic leader as an important negotiation partner.
Under the United Nations Charter created in the aftermath of World War II, every nation regardless of size is expected to abide by international rules. But Trump sees the world as a jungle governed by power, not ethics or rules. This view, which stems from his career in the cutthroat real estate sector, is not expected to change.
Trump has no interest in shaping the world order. However, he could unintentionally usher in the return of great-power diplomacy like the world saw from the Yalta Conference of 1945. From the creation of the U.N. to the occupation of Germany to determining spheres of influence, events after World War II unfolded largely the way U.S. President Franklin D. Roosevelt, British Prime Minister Winston Churchill and Soviet leader Joseph Stalin had agreed during the meeting.
Trump’s aggressive attitude against Denmark and Panama and his disregard for alliances makes sense when considering his interest in Yalta-like great-power dealmaking.
But it is Russian President Vladimir Putin who is most interested in the return of great-power diplomacy. He wants to decide on the future of Ukraine and the power balance in Europe through direct negotiations with Trump, putting the interest of U.S. allies on the back burner.
Concern over Trump’s diplomatic style loomed large over the World Policy Conference in the United Arab Emirates in December.
Trump’s approach « is the worst-case scenario » for Europe because it could result in « a deal between Putin and Trump that would be at the cost of Europe and Ukrainian security interests, » German lawmaker Norbert Roettgen said.
If there is a possibility that Trump will negotiate with the North Korean leader, « we hope that there will be very close consultation with South Korea, » said Hur Kyung-wook, South Korea’s former vice minister of strategy and finance.
In November, Alex Younger, former head of British intelligence service MI6, also expressed concerns over Trump in a podcast with the Financial Times.
« He’s a Yalta man through and through, » Younger said. « It’s all fundamentally inimical to Britain’s interests. »
Trump’s diplomacy could yield surprising results. But there is an even greater chance that he could create lasting problems.
While Putin and Kim essentially have no term limits, Trump has four years in office. If he rushes for a deal on the Ukraine war or North Korea, he would likely be put at a disadvantage.
U.S.-China ties are another thing to watch. Views on China within Trump’s team differ between hawks like Marco Rubio, Trumps choice for secretary of state, wealthy entrepreneurs like Elon Musk, and « America first » devotees like Vice President-elect JD Vance.
It is hard to imagine Musk, who is making big profits in China, taking a hard line against Beijing. While the America First faction is concerned about China, it is reluctant to spend heavily on defense to increase American involvement in Asia.
Trump has chosen to incorporate these varying viewpoints into his incoming administration. By leaving the door open to both hardline and conciliatory policies, he may be trying to keep China on its toes.
While a real estate deal concludes once a contract is signed, diplomacy does not end after one big deal. An impatient Trump could risk failure if he treats the two the same.

Lisez l’article sur le site de Nikkei.

Gospodarka Rosji na krawędzi. Inflacja i kryzys walutowy

02.01.2025

Gospodarka Rosji na krawędzi. Inflacja i kryzys walutowy

Gospodarka Rosji zaczyna się pogrążać. Inflacja przekracza już 9 proc., co zmusiło bank centralny do podniesienia głównej stopy procentowej do 21 proc. Oprocentowanie kredytów w bankach osiągnęło niemal 30 proc., a kurs rubla spadł do poziomu z pierwszych miesięcy wojny — opisuje sytuację w Federacji Rosyjskiej francuski dziennik Le Monde.

Międzynarodowy Fundusz Walutowy (MFW) przewiduje dalsze spowolnienie rosyjskiej gospodarki. W 2025 roku wzrost PKB ma spaść do zaledwie 1,3 proc. W obliczu tych trudności szefowie rosyjskich firm, nawet tych powiązanych z Kremlem, otwarcie przyznają, że sytuacja staje się krytyczna.

Nieefektywna polityka monetarna to negatywne skutki dla przemysłu Rosji

« Stopa banku centralnego jest 2,5 razy wyższa niż inflacja, a mimo to inflacja nie spada. Wygląda na to, że lekarstwo jest bardziej szkodliwe niż choroba » — ocenił Aleksiej Mordaszow, szef przedsiębiorstwa górniczo-hutniczego Severstal. Podobne stanowisko zajmuje German Graf, szef Sbierbanku: « Sytuacja jest trudna. Gospodarka nie wytrzyma długo. Widzimy wyraźne oznaki spowolnienia ».

Siergiej Czemiezow, kierujący holdingiem Rostiech, ostrzega, że podwyżki stóp procentowych « poważnie hamują wzrost w sektorze przemysłowym ». Jak twierdzi, dalsze utrzymywanie takiej polityki grozi masowymi bankructwami przedsiębiorstw.

Presja na zakończenie konfliktu w Ukrainie
Przedstawiciele rosyjskiego biznesu nieoficjalnie sygnalizują, że sytuacja gospodarcza wymaga pilnych działań, w tym zakończenia konfliktu w Ukrainie. « Gospodarka jeszcze się trzyma, ale to nie potrwa długo » — mówi anonimowy rozmówca Le Monde. Jednocześnie wskazuje, że zawarcie rozejmu mogłoby wstrząsnąć reżimem Putina, co ujawniły wydarzenia takie jak bunt Jewgienija Prigożyna.

Międzynarodowe reakcje i dylematy Kremla. Oczekiwania wobec Donalda Trumpa
Pojawiają się spekulacje, że nowo wybrany prezydent USA Donald Trump mógłby dążyć do szybkiego porozumienia z Moskwą, zmuszając Ukrainę do ustępstw terytorialnych. Kreml jednak nie wykazuje zainteresowania takim scenariuszem. Jak zauważa Le Monde, Putin wciąż trzyma się swoich fundamentalnych założeń, a pokój chce zawrzeć wyłącznie na swoich warunkach.

W obliczu zachodnich sankcji i ich coraz bardziej odczuwalnych skutków gospodarczych, Putin staje przed trudnymi wyborami. Thierry de Montbrial, prezes organizacji World Policy Conference, prognozuje, że rosyjski przywódca przez kilka miesięcy będzie obserwował sytuację polityczną w USA, unikając jednocześnie działań, które mogłyby doprowadzić do załamania gospodarki.

Retrouvez l’article sur Forsal.pl.

« L’Europe doit faire face à ses défis stratégiques et économiques »

12.2024

« L’Europe doit faire face à ses défis stratégiques et économiques »

Fondateur et président de l’Institut français de relations internationales (Ifri) et initiateur de la World Policy Conference, Thierry de Montbrial décrypte les bouleversements de l’ordre mondial. II revient sur le recul stratégique de l’Europe, les enjeux de la guerre en Ukraine et l’urgence pour l’Union européenne de s’adapter face aux défis économiques et technologiques globaux.

Avec le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, quel impact voyez-vous sur l’ordre mondial et la relation transatlantique ?

Thierry de Montbrial : La première chose frappante est le déni persistant des Européens face à cette réalité. Même après la victoire de Trump, certains continuent de minimiser l’ampleur de sa victoire. Ce refus révèle une incompréhension des transformations profondes aux États-Unis au cours des deux dernières décennies. Les clivages internes des partis politiques américains se sont intensifiés, et depuis la chute de l’Union soviétique, la question de l’avenir de l’OTAN et de la relation transatlantique était clairement posée. Lorsque Macron a évoqué la « mort cérébrale » de l’OTAN, il pointait un problème réel. C’est la guerre d’Ukraine qui a poussé les Européens à se rassembler autour de l’Alliance atlantique, bien que la Russie n’ait pas attaqué l’OTAN.

Or la guerre d’Ukraine est une guerre mondiale par ses effets globaux. Elle exacerbe les tensions économiques et renforce les populismes au détriment de l’Europe. Au lendemain du premier mandat de Trump, les Européens ont poussé un soupir de soulagement, mais les États-Unis restent centrés sur leurs propres défis. Que ce soit Trump ou un autre, la priorité américaine se recentre désormais sur leurs intérêts nationaux étroitement conçus. Cette tendance au retour sur soi est la manifestation d’un cycle classique. L’élection de Trump a des causes profondes et les changements qui s’opèrent aux États-Unis manifestent une cohérence au-delà des personnes qui les dirigent.

Est-ce la fin pour nous, les Européens ? Certains disent que cela pourrait nous pousser à ne plus être attentistes.

Le discours sur la nécessité de renforcer les capacités de défense européennes est ancien mais les progrès concrets ont été insignifiants. Sur le plan économique, l’Europe recule depuis des années. Le décrochage par rapport aux États-Unis est flagrant. L’UE s’est considérablement affaiblie depuis le début de la guerre d’Ukraine, notamment à cause de l’envol des prix de l’énergie, mais pas seulement. Aujourd’hui, près de trois ans après le début de cette guerre et avec les perspectives des nouveaux élargissements insuffisamment réfléchis de notre Union, on peut s’interroger sur l’avenir du projet européen. Le risque d’un lent détricotage de ce qui est supposé faire notre unité, non pas formelle mais réelle, doit être pris extrêmement au sérieux.

Ce décrochage transatlantique, se manifeste-t-il aussi dans le domaine de l’innovation et de l’entrepreneuriat ?

La maîtrise de la technologie et de l’innovation est la clé du pouvoir et de l’influence. Le recul de notre influence internationale, je le ressens presque physiquement depuis le temps où j’avais mis en place puis dirigé le Centre d’analyse et de prévision au Quai d’Orsay, sous la présidence de Georges Pompidou. Les États-Unis continuent plus que jamais de dominer l’innovation grâce à une culture très agile et des financements structurés à cette fin. Dans une tout autre culture, la Chine a également accompli des exploits. En France, entreprendre reste une prouesse face aux innombrables obstacles d’une société à de nombreux égards toujours bloquée. La capacité américaine à mobiliser talents et capitaux est bien illustrée par les succès d’Elon Musk, notamment dans le domaine spatial. L’Europe doit profondément réformer ses structures. En sera-t-elle capable ?

L’Ifri est un think tank extrêmement influent. Comment faites-vous face à la pression des financeurs ?

L’indépendance dans toutes ses dimensions a toujours été une préoccupation essentielle pour moi. Quand j’ai créé l’Ifri en 1979, il n’y avait pas d’équivalent en France. Mon objectif était de construire une institution comparable aux grands think tanks nés aux États-Unis et en Grande-Bretagne au lendemain de la Première Guerre mondiale. Pour cela, je me suis mis à la recherche de financements privés, une démarche unique à l’époque pour ce genre d’activité. Au début, les grands patrons pensaient que les questions internationales étaient du ressort exclusif de l’État.

De leur côté, les chercheurs répugnaient à travailler avec les entreprises. J’ai dû convaincre les uns et les autres de changer de logiciel. Aujourd’hui, la part des subventions étatiques de l’Ifri est inférieure à 15% et les financements privés sont suffisamment diversifiés pour contribuer aussi à garantir notre indépendance. Nous appliquons un code de déontologie rigoureux, auquel tout financement est soumis. Les grands projets impliquent plusieurs financements, contribuant aussi à garantir notre autonomie et notre statut d’un centre de recherche aux antipodes du lobbying.

Aux États-Unis, comment les think tanks sont-ils financés ?

L’État américain finance bien sûr de nombreux projets. Mais surtout, comme l’avait noté Tocqueville en son temps, il existe aux États-Unis une extraordinaire tradition philanthropique, dont bénéficient les think tanks de toute nature, notamment dans le domaine des relations internationales où les institutions comparables à l’Ifri sont infiniment mieux dotées. Le budget de la Brookings Institution avoisine les 100 millions de dollars et celui de la Rand Corporation les 400 millions. Aux États-Unis les fondations financent des projets de manière indépendante, mais leurs choix sont souvent en harmonie avec les intérêts stratégiques américains. Par exemple, dès 1989, certaines grandes fondations ont redirigé leurs soutiens vers l’Europe de l’Est pour l’ancrer dans le camp occidental. J’ai pu constater moi-même une forte présence d’acteurs non-étatiques américains en Ukraine avant même la chute de l’Union soviétique.

Sur la guerre d’Ukraine, quel est votre avis ?

« Cette guerre n’aurait jamais dû éclater. Nous avons raté la sortie de la guerre froide »
Après la chute de l’Union soviétique, le monde occidental a adopté l’idéologie de la « fin de l’histoire » : démocratie + économie de marché = paix et prospérité. Cette idéologie a connu des versions soft avec un président démocrate comme Bill Clinton, ou des versions hard avec un George W. Bush. Sous ces différentes formes, elle faisait fi de la résilience de l’Histoire. Dans les années 1990, rien n’a été fait pour penser sérieusement les conséquences inévitables à moyen et long terme d’un phénomène aussi considérable que la chute de l’empire russe, laissant un vide que Poutine a cherché à combler. Les tensions ont vraiment commencé après la révolution orange de 2004. La Russie voulait que l’Ukraine soit neutre. Elle réclamait une révision de la sécurité européenne, mais ses demandes sont restées sans réponse. Puis Poutine s’est lancé dans la guerre.

Qu’entendez-vous par système de sécurité européen ?

Un système de sécurité européen implique un code de conduite partagé entre toutes les parties prenantes, notamment des accords de maîtrise des armements comme l’avaient fait les Américains et les Soviétiques après la crise des missiles de Cuba en 1962. Quand la guerre d’Ukraine sera terminée, il faudra reprendre la démarche qui avait conduit aux accords d’Helsinki entre 1973 et 1975.

Comment résumer la mission de l’Ifri ?

Comprendre les grands enjeux internationaux, stratégiques, politiques et économiques. Cette mission repose sur une recherche autonome menée par des chercheurs salariés de l’Ifri, experts de terrain, en prise directe avec les réalités contemporaines. Ils doivent éclairer les décideurs – États, organisations internationales, entreprises – de façon indépendante. L’indépendance intellectuelle est aussi un pilier de l’Ifri. Nous appliquons le principe de neutralité axiologique (issu de Max Weber), qui impose à chacun de ne pas se laisser guider par ses propres passions.

L’Ifri est un espace d’échanges d’idées sur le long terme. Comment la World Policy Conference s’inscrit-elle dans cette vision ?

En 2006, j’ai décidé de lancer la World Policy Conference (WPC). Je disposais dans le monde entier d’un réseau construit notamment sur des décennies de rencontres avec les plus grands spécialistes des relations internationales, mais aussi avec de nombreux chefs d’État et responsables économiques. J’ai voulu créer un espace de débat ouvert, contrairement aux conférences fermées comme le Bilderberg, qui peuvent alimenter des fantasmes conspirationnistes par leur confidentialité.

L’idée était de faire de la WPC un lieu de dialogue global, ouvert notamment aux puissances moyennes et aux pays émergents. J’étais convaincu que la mondialisation, vécue dans un modèle néolibéral « de monde plat », ne fonctionnerait pas durablement. Il fallait un équilibre entre ouverture et protection pour éviter les extrêmes conduisant aux conflits. La première édition, en 2008 à Évian, s’est tenue juste après la faillite de Lehman Brothers, en pleine crise financière. J’avais invité des figures majeures comme Jean-Claude Trichet, alors président de la BCE. Nicolas Sarkozy et Dmitri Medvedev, à l’époque respectivement présidents de la France et de la Fédération de Russie, y ont discuté de la crise en Géorgie. Depuis, la WPC rassemble environ 200 personnes de haut niveau, où l’on aborde les grands sujets du moment.

Quels seront les sujets de la prochaine WPC à Abu Dhabi ?

Nous aborderons des enjeux clés des relations internationales actuelles : économie, technologie, IA, dans une perspective globale et stratégique. Au Moyen-Orient, par exemple, une grande interrogation est : Israël s’apprête-t-il à intervenir en Iran, avec ou sans les États-Unis ? Si Kamala Harris avait été élue, les Israéliens auraient probablement attaqué seuls les installations nucléaires militaires iraniennes avant son entrée en fonction. Avec Trump, le calcul change: Israël pourrait prendre son temps afin de s’assurer du soutien américain et viser une élimination plus complète du programme iranien. Bien d’autres sujets géopolitiques seront traités : l’Ukraine bien sûr, l’avenir de l’Europe, la Chine… Le monde continue de changer, très vite.

Propos recueillis par Désirée de Lamarzelle et parus dans le numéro de décembre 2024 de Forbes France.

La World Policy Conference : « Pour un monde raisonnablement ouvert »

13.12.2024
La World Policy Conference : « Pour un monde raisonnablement ouvert »

Trois questions à… Thierry de Montbrial, président fondateur de la World Policy Conference (WPC) et de l’Institut français des relations internationales (IFRI).
Du 13 au 15 décembre 2024 doit se tenir à Abou Dabi la 17e édition de la World Policy Conference. Quels sont ses objectifs ?

T. de Montbrial : La World Policy Conference (WPC) est une conférence internationale annuelle unique qui réunit des décideurs, des intellectuels, des entrepreneurs et des représentants d’institutions internationales venant des quatre coins du monde. Son but est d’offrir un espace de discussion autour des grands défis de notre époque, qu’il s’agisse de la gouvernance mondiale, de la sécurité, du changement climatique, ou encore des nouvelles technologies. La particularité de la WPC est de favoriser une gouvernance mondiale qui respecte la diversité des nations. Dans un monde de plus en plus interdépendant, il est essentiel de créer des ponts entre les différents acteurs et d’encourager une coopération internationale qui prend en compte les spécificités et les intérêts de chacun. Cette diversité de perspectives enrichit les débats et aide à construire des solutions plus inclusives et durables.
La WPC cherche à établir un cadre de dialogue informel, où les participants peuvent échanger librement et de manière constructive, sans les contraintes de la diplomatie traditionnelle. Elle permet aux participants de prendre du recul, de s’écouter, et de s’exprimer en confiance. L’idée est de renforcer les liens de coopération dans un environnement détendu mais sérieux, car nous croyons qu’un dialogue ouvert et honnête est la première étape pour avancer vers des solutions communes aux enjeux globaux.

Quelles sont les idées fondatrices de la WPC et en quoi cette conférence est-elle unique ?
La WPC est fondée sur trois idées clés qui sont, selon moi, essentielles pour une gouvernance mondiale efficace. La première idée est que la mondialisation est irréversible. Les fondements objectifs de la mondialisation, qu’ils soient économiques, technologiques ou sociaux, sont là pour durer. Plutôt que de tenter de les contrer, nous devons trouver des moyens de nous y adapter de manière constructive, en défendant l’idée d’un monde raisonnablement ouvert, tout en prenant soin de protéger les identités et les spécificités locales.
La deuxième idée repose sur la notion de gouvernance. Dans un monde aussi interdépendant, la stabilité structurelle mondiale dépend de la capacité de chaque nation à comprendre et prendre en compte les intérêts fondamentaux des autres, même lorsque certains aspects de ces intérêts peuvent poser des problèmes. La WPC encourage les participants à rechercher un équilibre commun entre ces intérêts, car sans cela, une ouverture excessive du système international risque d’accroitre les tensions géopolitiques et géostratégiques plutôt que de les atténuer.
Enfin, la troisième idée centrale est celle de la « puissance moyenne ». Il s’agit de ces États qui, bien que ne disposant pas toujours de vastes ressources, choisissent de consacrer une partie de leurs moyens à contribuer de manière positive à la gouvernance mondiale. Ces puissances moyennes jouent un rôle essentiel en apportant de la diversité dans les discussions et en participant activement à la recherche de solutions. Ce qui rend la WPC unique, c’est justement cette combinaison d’idées et cet environnement de confiance. Les participants peuvent s’exprimer librement, sans crainte de jugement ou de pression, ce qui est rare sur la scène internationale. Notre but, bien que modeste, est nécessaire : apporter, même à petite échelle, une contribution à la paix et à la compréhension internationale.

Que faut-il attendre de l’édition 2024 ?
La 17e édition de la World Policy Conference, à Abou Dabi, est un événement significatif dans le domaine des relations internationales et des débats sur les enjeux mondiaux. À nouveau, la WPC met en lumière des thématiques géopolitiques cruciales, mais aussi la gouvernance économique, les dynamiques de la mondialisation, le changement climatique ou encore l’impact des technologies comme l’intelligence artificielle, et les défis de la sécurité alimentaire.
La compétence des participants permet de décrypter les grandes transformations géopolitiques actuelles et de réfléchir à la manière dont les grandes puissances et alliances — comme les BRICS — influencent l’ordre mondial en pleine mutation.
En choisissant Abou Dabi, non seulement nous positionnons la conférence dans un carrefour géopolitique clé, mais nous créons également un espace propice à un dialogue de haut niveau entre des leaders d’opinion. C’est une opportunité rare d’entendre et de dialoguer avec certains des esprits les plus brillants et les plus influents de notre époque.

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قرقاش: مستقبل سوريا ولبنان في أيدي أبنائهما وعلى إيران وقف طموحاتها التوسّعية

14.12.2024
قرقاش: مستقبل سوريا ولبنان في أيدي أبنائهما وعلى إيران وقف طموحاتها التوسّعية

رأى أنور قرقاش المستشار الدبلوماسي لرئيس دولة الإمارات أنّ العالم اليوم تسوده الفوضى، وأن « ما نشهده في المنطقة وحتى قبل انهيار نظام الأسد يمثل زلزالاً استراتيجياً وسنستغرق وقتاً قبل فهم أبعاده الإستراتيجية ».

وقال في مداخلة خلال مشاركته في مؤتمر السياسات العالمية المنعقد في أبوظبي اليوم، إنّ ثلاثة دروس يمكن استخلاصها من سوريا: المخاوف والأمل والفرصة. وناشد الشعب السوري أن يكون قادراً على بناء نظام جديد لإحراز التقدّم وهذا مهمّ للغاية من أجل التغلّب على تاريخ البلاد من الاضطرابات والانقلابات والصراعات والحروب ولا سيّما في سنوات حكم الأسد الـ 54 التي كانت أكثر صعوبة كما رأينا من الصور التي نقلت واقع السجون وغيرها ».

أمّا الدرس الثاني فيتعلّق بالقلق كون هذا الوضع يتّسم بدينامية متغيّرة، مشيراً إلى « أننا نسمع الكثير من المقولات حيال المخاوف من القوّة الجديدة التي تتشكّل ومدى ارتباطها بـ »القاعدة » أو الإخوان المسلمين، وهذه مؤشرات مقلقة تدفعنا إلى التعامل بتفاؤل مع الشعب السوري لمساعدته لأنّه لا يمكننا تجاهل ما شهدته هذه المنطقة من أزمات مماثلة في الماضي ».

أمّا الدرس الثالث فيتّصل بالفرصة معرباً عن أمله أن تكون إيران قد فهمت ممّا حصل في سوريا ولبنان بأنّ تدخّلاتها في العالم العربي لن تحقّق لها الأمن وعليها أن تركّز في شكل حقيقيّ على المخاوف على أمنها واقتصادها في شكل مختلف.

ورأى القرقاش أنّها الفرصة اليوم للعالم العربي ليمدّ يده إلى سوريا لمساعدتها للمضي قدماً في مقاربة أكثر شمولية، وإعادة إعمارها.

وقال إنّ الدول العربية مهتمة بسوريا، مشيراً إلى العلاقات التي تتحسّن مع إيران يعني أنّ عليها أن تتخلّى عن طموحاتها التوسّعية في المنطقة.

وتناول إسرائيل بالقول إنّ استغلالها أزمة سوريا من أجل تقويض قدراتها قد يبدو طبيعياً ولكنّه ليس في مصلحة أيّ طرف، داعياً إلى نظرة عقلانية تبتعد عن المشاريع الأيدولوجية التي أوصلت المنطقة إلى ما هي عليه اليوم.

ورداً على سؤال عمّا إذا كانت إيران ستتغير، قال إنّ الخلاصة ممّا رأيناه من التطوّرات « يدعونا إلى التركيز على الحلّ السياسي وخفض التصعيد والاهتمام بالاقتصاد، وإيران وإسرائيل مدعوّتان إلى تقويم عقلاني وإلّا فستحصلان على النتائج نفسها. فالحاجة اليوم إلى أرضية مشتركة رغم الاختلافات في الرأي ».

عن اتفاقات أبراهام وإمكان أن تنخرط فيها إيران، قال إنّ الأمر يعود إليها، مشيراً إلى أنّ هذه الاتفاقيات اجتازت فترة صعبة في ظلّ ما يحصل ولكنّها ستستمرّ لتعزيز التعاون الاقتصادي، لافتاً إلى الدور الأميركي مع الرئيس الجديد دونالد ترامب وما ستكون عليه سياسته في هذا الشأن، ولا سيّما في الشأن الفلسطيني، مؤكّداً على الحاجة إلى دولة فلسطينية وأنّ العمل يجري في هذا الاتجاه.

وتطرّق إلى الملفّ اللبناني فأكّد على أهمية إعادة إحياء مفهوم الدولة التي تكون لها السيطرة على سيادتها والسلاح والحدود انطلاقاً ممّا رأيناه حيال تطبيق القرار الدولي 1701، داعياً إلى انتخاب رئيس والسيطرة على السلاح. وقال إنّ الأمر في يد اللبنانيين و »إذا لم يكن لديهم الإرادة فلا يمكننا أن نفعل شيئاً. لبنان طوى الصفحة والمستقبل في يد أبنائه ».

ورداً على السيناريوهات السلبية المحتملة، قال إنّ موقعه وتعاطيه في السياسة الخارجية والعلاقات الدولية يدفعه إلى اعتماد النظرة الإيجابية والإيمان بالحلول الدبلوماسية من أجل فتح الأبواب التي تبدو مغلقة بإحكام، ورغم ذلك علينا أن نخطّط للأسوأ.

ورأى أنّ رئيس الوزراء الإسرائيلي بنيامين نتنياهو تمكّن ربما من تحقيق النجاح العسكريّ ولكن قد يكون بات عاجزاً عن الحلّ السياسيّ وهذا يتطلّب المزيد من القيادة والتفهّم من إدارة الرئيس ترامب.

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مؤتمر السياسات العالمية يفتتح أعماله في أبو ظبي: الصراعات المتزامنة والمتعددة تهدد السلام والاستقرار

13.12.2024

مؤتمر السياسات العالمية يفتتح أعماله في أبو ظبي: الصراعات المتزامنة والمتعددة تهدد السلام والاستقرار

انطلقت صباح الجمعة أعمال مؤتمر السياسات العالمي « World Policy Conference » في دورته السابعة عشرة في أبو ظبي. وهذه السنة الرابعة على التوالي تستضيف الإمارة الحدث الذي يجمع عدداً كبيراً من أصحاب القرار والشأن العام في العالم.

يتناول المؤتمر قضايا ساخنة تشغل العالم تحت عناوين أساسية تشكل محور الجلسات وورش العمل، مثل مستقبل أوروبا بعد حرب أوكرانيا وانتخاب ترامب، الإدارة الاقتصادية العالمية في عالم مجزّأ، الحرب والسلام في الشرق الأوسط، تراجع العولمة أو إعادة العولمة، الرئيس ترامب: أي اقتصاد وسياسة خارجية؟ الجغرافيا السياسية لتغير المناخ، النمو الاقتصادي والتحديات الجيوسياسية في آسيا، ثورة الذكاء الاصطناعي وتوسع « البريكس ».

افتتحت وزيرة الدولة الإماراتية نورة الكعبي المؤتمر، بمشاركة نائب رئيس جمهورية ساحل العاج تيموكو ميليت كوني، البطريرك المسكوني للارثوذكس برتلماوس الأول، والرئيس المؤسس للمؤتمر تييري دو مونتريال.

واستهلت الكعبي بكلمة رحبت فيها بالمؤتمرين في أبو ظبي، وقالت: « بينما نجتمع اليوم، فإننا نفعل ذلك في عالم يتسم بعدم اليقين والتحول العالمي العميق. من التوترات الجيوسياسية إلى الأزمات البيئية، تبدو التحديات التي يواجهها العالم هائلة.

إن الصراعات المتزامنة والمتعددة تهدد السلام والاستقرار في إفريقيا والشرق الأوسط وأوروبا. وفي الوقت نفسه، كان عام 2024 مليئا بعدد غير مسبوق من الانتخابات الرئيسية التي ستشكل السياسة العالمية في السنوات المقبلة. ومع ذلك، وسط هذه التغييرات، هناك أيضا

وعد بإحراز التقدم المرتكز على تصميمنا الجماعي على رسم مسار إيجابي إلى الأمام ».

وأضافت: « عندما نبدأ، لا بدّ من الاعتراف بالمآسي المستمرّة التي تلقي بثقلها على كاهل الضمير العالمي. مضى على الحرب في غزة الآن أكثر من عام، وما زالت هناك خسائر في أرواح المدنيين ولا تزال الأزمة الإنسانية في غزة تشكل مصدراً عميقاً للقلق، ولا يمكن وصفه في ظلّ المعاناة والخسائر في الأرواح. وتؤكّد الإمارات مجدّداً دعوتها إلى الوقف الفوري للأعمال العدائية ».

وتابعت: « نحن نؤمن إيمانًا راسخًا بالحاجة إلى وقف التصعيد وإيصال المساعدات إلى الأشخاص الموجودين في المنطقة. ويسلط هذا الوضع الضوء على الحاجة الماسة إلى دبلوماسية وتعاون قويين. إنه بمثابة تذكير صارخ بالطبيعة المترابطة للسلام والأمن العالميين. لقد رأينا الآثار الجانبية للحرب في غزة مباشرة على لبنان. وفي الوقت نفسه، شهدنا وعوداً بالدبلوماسية للتوسط في وقف إطلاق النار في لبنان. ونأمل أن يؤدي هذا إلى مزيد من التحسن في الوضع، وأنه ستكون هناك إنجازات دبلوماسية مماثلة في المستقبل. ولا تبقى هذه الصراعات محصورة، وتمتد عواقبها إلى الخارج، على نحو يعطل الاقتصادات، ويجهد المجتمعات، واختبار قدرتها على الصمود إلى ما هو أبعد من ذلك بكثير من حدودها ».

ثم كانت كلمة لمؤسس ورئيس المؤتمر تييري دو مونبريال عرض فيها التحديات التي تواجه العالم والتي سيتناولها المؤتمرون، ان على المستوى الاقتصادي والاجتماعي او على صعيد المتغيرات الجيوسياسية ولا سيما في العام الماضي اي منذ المؤتمر الاخير الذي انعقد على وقع حرب غزة واليوم جاءت احداث سوريا لتعيد التذكير بضرورة النظر في آفاق المرحلة المقبلة حيث يصعب جداً توقع ما ستكون عليه. وتناول مونبريال كذلك السيناريوهات المتعلقة بالحرب الأوكرانية، والولاية الثانية للرئيس الأميركي دونالد ترامب.

ويتابع المؤتمر أعماله حتى الأحد .

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Senior UAE official stresses concerns over Syrian rebels’ Islamist ties, slams Israeli strikes

14.12.2024
Senior UAE official stresses concerns over Syrian rebels’ Islamist ties, slams Israeli strikes

ABU DHABI, United Arab Emirates — A senior UAE official says that his government has concerns about the Islamist affiliation of the forces that ousted Syrian president Bashar al-Assad.
“We hear some reasonable, rational language about unity, not imposing a system on all Syrians” from the country’s new rulers, says Anwar Gargash, a presidential adviser in the United Arab Emirates, in remarks at the World Policy Conference in Abu Dhabi.
But “the nature of the new forces, the affiliation with the [Muslim] Brotherhood, the affiliation with Al-Qaeda, I think these are all indicators that are quite worrying,” he says.
“We have to be optimistic on the one hand and help Syrians… but at the same time we can’t ignore the region has seen episodes like this before, so we need to be on guard,” adds Gargash, citing the “brutal adventures” of the Islamic State group over the past decade in both Syria and Iraq.
Islamist-led rebel forces toppled Assad on Sunday following a lightning offensive that ended his family’s five-decade rule and capped nearly 14 years of civil war.
The offensive was spearheaded by Hayat Tahrir al-Sham (HTS), which is rooted in al-Qaeda’s Syria branch and is designated a terrorist organization by many Western governments, but has sought to moderate its rhetoric.
A transitional government installed by the HTS-led forces has insisted the rights of all Syrians will be protected, as will the rule of law.
The presidential adviser also condemns a wave of Israeli airstrikes on strategic military sites in Syria.
“Using the crisis in Syria to structurally degrade Syrian capabilities might be seen a sensible thing from an Israeli practical point of view, but I think it’s dumb politics,” Gargash says.
“This is a new Syria that is creating itself,” he says, arguing that Israel “should have sent a different message. I don’t say a message of peace, because we are not there yet, but I think a different message.”

Retrouvez l’article sur The Times of Israel.

«مؤتمر السياسات العالمي» ودعم السلام الإقليمي

17.12.2024
«مؤتمر السياسات العالمي» ودعم السلام الإقليمي

انطلاقاً من مسؤوليتها إزاء بسط الأمن والاستقرار في المنطقة والعالم، وسعياً إلى تطوير حوار قادر على بلورة رؤى تسهم في تحسين البيئة الأمنية والسياسية في منطقة الشرق الأوسط، بما لها من أهمية جيوسياسية كبرى، استضافت دولة الإمارات، من 13 إلى 15 ديسمبر الجاري، «مؤتمر السياسات العالمي» في دورته السابعة عشرة، حيث تناول عدداً من أبرز القضايا التي تُسهم في رسم مستقبل العالم، وركز بصورة رئيسة على التحديات التي تمر بها المنطقة العربية والشرق الأوسط.
وفي إطار من الوعي بالتحديات القائمة، ناقشت الجلسات وورش العمل والحلقات النقاشية التي شملها المؤتمر، حزمة من القضايا الرئيسة التي يشهدها النظام الدولي خلال المرحلة الحالية، وتؤثر في تشكيل مستقبل المنطقة والعالم، ومن أبرز تلك القضايا: مستقبل أوروبا بعد حرب أوكرانيا، وانعكاسات انتخاب ترامب، والإدارة الاقتصادية العالمية في عالم مجزّأ، والحرب والسلام في الشرق الأوسط، وقضية العولمة، والجغرافيا السياسية لتغير المناخ، والنمو الاقتصادي والتحديات الجيوسياسية في آسيا، وثورة الذكاء الاصطناعي، وتوسع «بريكس».
وقد أكدت نورة بنت محمد الكعبي، وزيرة دولة، خلال كلمتها في افتتاح المؤتمر، أهمية التعاون الدولي في مواجهة التحديات القائمة، كما شددت معاليها على التزام دولة الإمارات الحوارَ والدبلوماسية وتعزيز التطور المستدام، ودعت إلى العمل الجماعي لمعالجة الأزمات التي يواجهها العالم، بما في ذلك التوترات الجيوسياسية وتغير المناخ. ومع استضافة دولة الإمارات هذا الحدث المرموق للمرة الرابعة، قالت معالي الكعبي «إن دولة الإمارات تقوم بدورها كشريك في بناء الجسور وترسيخ السلام والازدهار. كما نؤكد التزامنا بتوطيد التعاون وتشجيع الابتكار بناءً على القيم التي توحدنا جميعاً».
وتأتي استضافة دولة الإمارات مؤتمر السياسات العالمي لتؤكد مجدداً تحمُّلَها مسؤولية السعي لترسيخ الجهود العالمية لوقف العنف والتصعيد وتعزيز هذه الجهود، وأولوية إيصال المساعدات للأشخاص المحتاجين إليها، وهو ما يتطلب بالضرورة تقوية العمل الدبلوماسي على الصعيد الدولي ودعم التعاون المشترك على هذا الصعيد.
والحاصل أن «مؤتمر السياسات العالمي» يعد تأكيداً على رسوخ العلاقة بين السلام والأمن، وأهمية تجاوز تبعات الحروب بالمنطقة، وضرورة دعم الحلول الدبلوماسية وجهود الوساطة النوعية الساعية لإعادة ترتيب أسس الأمن الإقليمي والعالمي، بشكل يجنب العالم تعطُّل حركة الاقتصادات، ومن هذا المنطلق ركز المؤتمر على قضية دعم قدرة المجتمعات على الصمود في مواجهة التحديات من أجل تعزيز قدرتها على التنمية.
وفي الواقع، فإن المؤتمر كان فرصة ثمينة لترويج رؤية عالمية تتسق مع مستهدفات وطنية تعطي الأولوية لتسوية الأزمات الإقليمية، والتعامل الفاعل مع التحديات على المستويين الاقتصادي والاجتماعي، أو على صعيد المتغيرات الجيوسياسية بالمنطقة وعلى المستوى العالمي، بهدف تقديم رؤية تساعد على صياغة أطر لتسوية الأزمات الراهنة.
وتسهم الأفكار التي تم طرحها خلال الفعاليات المختلفة لـ«مؤتمر السياسات العالمي» في طرح مقاربات نوعية لمعالجة تحديات الوضع الراهن، وتعجل بتسوية الأزمات الإقليمية والدولية، وتقدم حلولاً لبعض التحديات الجيوستراتيجية التي تعيق تطورات الأوضاع الاقتصادية والاجتماعية، وهو ما يتطلب حزمة من الرؤى التي تحظى بالتكامل البنيوي، وتسهم في طرح مقاربات جديدة تساعد على استعادة الأمن والاستقرار للمنطقة، وتوفر الفرص المناسبة لتحولات نوعية على الصعيد العالمي.
وتنسجم مخرجات «مؤتمر السياسات العالمي»، مع توجهات دولة الإمارات وأولوياتها في إحلال الاستقرار والأمن للسياق الإقليمي، وكذلك المساعي والجهود التي تبذلها الدولة في هذا المجال، وهو ما يرسخ الصورة الذهنية الإيجابية لدولة الإمارات، بعدِّها من المساهمين الرئيسين في إرساء الأمن والسلام الإقليمي، ويدعم صورتها كمسهم وشريك رئيس في تعزيز الأمن العالمي.
كما تتسق الرؤى التي حظيت بالتوافق خلال أيام المؤتمر الثلاثة، مع التأكيد المستمر من جانب دولة الإمارات على محورية الأمن الإنساني، على الصعد الإقليمية والدولية، وسعيها لاستضافة الفعاليات التي تدعم تحقيق هذا الهدف، والانخراط في الجهود الإقليمية والدولية الرامية للحفاظ عليه، وهو ما يعزز من إدراك دورها المهم، شريكاً رئيساً في توطيد أركان الأمن العالمي والإقليمي، وطرفاً فاعلًا في جهود تهيئة البيئة الملائمة لتحقيق تقدم اقتصادي يسهم في الرخاء والازدهار العالمي.

Retrouvez l’article sur Al Etihad.

L’incertitude domine au Proche-Orient

18.12.2024
L’incertitude domine au Proche-Orient

CHRONIQUE. Comment favoriser le retour à la paix civile en Syrie? Comment profiter de l’affaiblissement de l’Iran pour le pousser à un accord sur le nucléaire? Les deux questions ont été abordées à la World Policy Conference, qui vient de se dérouler à Abu Dhabi et à laquelle notre chroniqueur François Nordmann a eu accès

La Syrie a toujours été le terrain de jeu favori des grandes puissances et des puissances régionales au Moyen-Orient depuis son indépendance, acquise en 1946, sauf peut-être à l’époque de la fusion avec l’Egypte orchestrée par Nasser. Elle a été gouvernée la plupart du temps par des militaires qui se succédaient au pouvoir à la suite de coups d’Etat, jusqu’à ce que Hafez el-Assad impose son autorité. Son fils Bachar n’a pas hérité du sens politique de son père, et le peuple s’est dressé contre lui en 2011. Il s’est maintenu au pouvoir par une répression féroce, en faisant intervenir l’Iran, puis la Russie.

La chute de la maison Assad aujourd’hui ne suffit pas à garantir le retour à la paix civile. Des troupes turques, américaines et israéliennes stationnent sur une partie du territoire syrien. «Israël a surréagi» en occupant le côté syrien du Golan, a déclaré le professeur Itamar Rabinovich, spécialiste de la Syrie et ancien ambassadeur d’Israël à Washington. Il s’exprimait devant la World Policy Conference – organisée chaque année par Thierry de Montbrial, président de l’Institut français des relations Internationales –, qui s’est tenue le week-end dernier à Abu Dhabi. Le jeu de la Turquie lui paraît particulièrement dangereux, Erdogan poursuivant deux objectifs: il veut renvoyer les 3 millions de réfugiés syriens qu’il a abrités sur son territoire; il entend pourchasser les Kurdes vivant en Syrie. Mais ses visées néo-ottomanes ne sont soutenues par personne au Proche-Orient.

[…]

Retrouvez l’article en entier écrit par François Nordmann sur Le Temps.

عمر نجيب: صراع القوى الإقليمية والدولية في سوريا يهدد بسايكس-بيكو جديدة… بدون حل القصية الفلسطينية لا سلام ولا استقرار في الشرق الأوسط

17.12.2024

عمر نجيب: صراع القوى الإقليمية والدولية في سوريا يهدد بسايكس-بيكو جديدة… بدون حل القصية الفلسطينية لا سلام ولا استقرار في الشرق الأوسط

 دخلت منطقة الشرق الأوسط المركز في مرحلة انتقال وتحول سياسي وإستراتيجي جديدة مع سقوط دمشق تحت سيطرة مجموعة من القوى المسلحة تحت قيادة جبهة تحرير الشام التي يتزعمها أحمد الشرع “محمد الجولاني”، مرحلة مكملة ومترابطة بأشكال متشابه حينا ومختلفة حينا آخر مع ما حدث بعد احتلال الولايات المتحدة للعراق سنة 2003 وتدخل حلف الناتو في ليبيا في مارس 2011، والحرب في اليمن في مارس 2015، والصراع المسلح في السودان المتعدد الأقطاب محليا ودوليا في أبريل 2023. هذا التحول قلب إلى حد ما التوازنات التي تشكلت من وفي الصراعات العسكرية والسياسية بعد عملية طوفان الأقصى في 7 أكتوبر 2023.

 بعض المحللين الغربيين ومنهم من تقلدوا مناصب مسؤولية عليا سواء في الأجهزة الأمنية والسياسية في واشنطن ولندن يشيرون إلى أن نجاح تل أبيب بالتعاون الفعلي مع حلفائها الغربيين في قتل حسن نصرالله زعيم حزب الله وجزء أساسي من قيادات التنظيم في 27 سبتمبر 2024 في بيروت شكل شرارة تسريع التحول الذي قاد إلى التطورات التي يمكن أن تنفع تل أبيب مرحليا وفي نفس الوقت قد تشكل سيفا ذو حدين.

 من الناحية الإستراتيجية شكل التحول في سوريا خسارة لموسكو وطهران، ولحزب الله في لبنان إذا قطع ساسة دمشق الجدد خط تسليحه عبر سوريا، إسرائيل كسبت واستطاعت احتلال الجزء الذي استعاده الجيش السوري من هضبة الجولان في حرب أكتوبر 1973 وزادت عليه جبل الشيخ والقنيطرة وأصبحت قواتها على بعد 25 كيلومتر من دمشق، كما دمرت ما بين 75 و 80 في المئة من أسلحة الجيش السوري بحيث صعبت مهمة قادة سوريا الجدد في بناء قوة عسكرية قادرة على القيام بجهد لاستعادة أراض محتلة أو تأمين الاستقرار والأمن الداخلي.

 تركيا ساندت مختلف القوى المسلحة التي انطلقت من إدلب للسيطرة على حلب وصولا إلى دمشق، وفي هذه العملية تشاركت في العملية العسكرية مع أوكرانيا التي قدم عسكريوها السند للفصائل المسلحة بالطائرات المسيرة ومختلف أساليب الحرب الالكترونية كأسلوب انتقام من موسكو، وهي بذلك وجهت ضربة لعلاقتها مع الكرملين. أنقرة بدعمها للقوى الجديدة المسيطرة حاليا على دمشق ونجاحها في اسقاط الأسد وسعت نطاق نفوذها الذي يتقدم شرقا في الجمهوريات الإسلامية وسط جنوب آسيا التي كانت جزء من الاتحاد السوفيتي حتى انهياره في العقد الأخير من القرن العشرين، وكذلك غربا وجنوبا الذي يمتد من القرن الأفريقي حتى ليبيا.

 المشكلة التي تواجه أنقرة وهي توسع نطاق نفوذها شرقا وغربا، هي فرضية اصطدامها بالمشروع الأمريكي الغربي لإقامة دولة كردية تضم أراض من إيران شرقا عبر العراق وسوريا وتركيا غربا مع العلم أن تركيا تضم أكبر مجموعة كردية بين الأقطار الثلاثة السابق ذكرها بما يصل إلى 14 مليون نسمة وجيشها يقاتل منذ حوالي أربعة عقود حركة الانفصال الكردية.

 خصوم ساسة تركيا الحاليين، يتهمون الرئيس التركي أردوغان وحزبه العدالة والتنمية بأنهم يريدون إحياء الدولة العثمانية التي خسرت سيطرتها على مساحات ضخمة من الشرق الأوسط بعد هزيمتها في الحرب العالمية الأولى.

 ولتعزيز هذه المقولة يشار إلى ما قاله أردوغان خلال خطابه في المؤتمر الإقليمي الثامن لحزب العدالة والتنمية بولاية سكاريا يوم 13 ديسمبر 2024: “هذا الشعب التركي أنصار، والسوريون مهاجرون. لن نقوم بطردهم من هذا البلد أبدا، وسنظل ندعمهم”.

وهاجم إردوغان التساؤلات المتعلقة بوجود تركيا في سوريا، معتبرا أنها تنم عن “جهل بالتاريخ أو تعصب أيديولوجي”، حسب تعبيره.

وقال إردوغان: “لو كانت نتائج الحرب العالمية الأولى مختلفة، لكانت مدن مثل الرقة وحلب وإدلب ودمشق جزءا من وطننا تماما كمدن عنتاب وأورفة وهاتاي”.

وأضاف الرئيس التركي، “بدأ السوريون الذين لديهم منازل أو عائلات هناك بالعودة تدريجيا، وسنعمل بإذن الله على تطهير ما تبقى من الأراضي السورية من التنظيمات الإرهابية”، في إشارة إلى وحدات حماية الشعب الكردي. المسألة الأخرى الشائكة ماذا عن موقف أنقرة من التوسع الإسرائيلي في سوريا ومساندتها للإنفصاليين الأكراد.

 عربيا أيدت غالبية الحكومات العربية خيارات الشعب السوري. ولكن الأطراف التي كانت لها أدوار في الصراع بفضل قدراتها المالية وتأثيراتها على الفصائل المسلحة، كانت لها أراء مختلفة ففيما تحمست قطر لمساندة حكام دمشق تمسكت أطراف أخرى بالحذر.

 أعرب أنور قرقاش المستشار الدبلوماسي للرئيس الإماراتي عن قلق أبو ظبي إزاء الانتماء الإسلامي للفصائل السورية المسلحة التي أسقطت نظام بشار الأسد.

 وقال أنور قرقاش خلال كلمة في “مؤتمر السياسات العالمية” في أبوظبي: “نسمع تصريحات معقولة وعقلانية حول الوحدة وعدم فرض نظام على جميع السوريين”. وأضاف “لكن من ناحية أخرى أعتقد أن طبيعة القوى الجديدة وارتباطها بالإخوان وبالقاعدة، كلها مؤشرات مقلقة للغاية”.

وأضاف المستشار الدبلوماسي “يتعين علينا أن نكون متفائلين من ناحية وأن نساعد السوريين في المهمة الصعبة اليوم، وفي الوقت نفسه لا يمكننا تجاهل أن المنطقة شهدت حلقات مشابهة سابقا لذا يتعين علينا أن نكون حذرين”.

في القاهرة علق الرئيس المصري عبد الفتاح السيسي، الأحد 15 ديسمبر، على تطورات الأوضاع في سوريا بالقول إن “أصحاب البلد” هم من يتخذون القرارات في الوقت الحالي و”إما أن يهدموها أو يبنوها”، وذلك في وقت أعلنت فيه مصر في بيانات سابقة أنها تدعم عملية سياسة تحافظ على وحدة واستقرار وسيادة سوريا.

 في القدس المحتلة صرح وزير الدفاع الإسرائيلي يسرائيل كاتس يوم الأحد 15 ديسمبر 2024، إن التهديدات في سوريا تتزايد رغم الصورة “المعتدلة” التي يقدمها القادة حاليا عن أنفسهم.

  وأضاف: “لم تختف المخاطر المباشرة على البلاد، والتطورات الأخيرة في سوريا تزيد من حدة التهديد، على الرغم من الواجهة المعتدلة التي يدعي قادة المتمردين أنهم يقدمونها”.

وفي هذا الصدد دعا إلى الهدوء والحذر من الرسالة التصالحية للجولاني، وأضاف: “الرجل جهادي متطرف تابع لتنظيم داعش، ومحاولة تقديم نفسه للغرب على أنه معتدل حقيقي لا أساس لها من الصحة”.

 موازاة مع ذلك صادقت حكومة إسرائيل يوم الأحد 15 ديسمبر 2024 على خطة بقيمة 11 مليون دولار لزيادة عدد مستوطنيها في هضبة الجولان المحتلة إلى المثلين، قائلة إن التهديدات التي تواجهها من سوريا لا تزال قائمة.

[…]

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الإمارات تنتقد الضربات الإسرائيلية على سوريا عقب سقوط نظام الأسد وتعرب عن “قلقها” من الانتماءات الإسلامية للفصائل التي أسقطت الأسد

14.12.2024

الإمارات تنتقد الضربات الإسرائيلية على سوريا عقب سقوط نظام الأسد وتعرب عن “قلقها” من الانتماءات الإسلامية للفصائل التي أسقطت الأسد

ابوظبي ـ (أ ف ب) – أعرب مسؤول إماراتي رفيع المستوى السبت عن “القلق” بشأن الانتماءات الإسلامية للفصائل السورية المسلحة التي أسقطت الرئيس بشار الأسد وتولت السلطة في دمشق.
وقال أنور قرقاش المستشار الدبلوماسي للرئيس الإماراتي خلال كلمة في “مؤتمر السياسات العالمية” في أبوظبي “نسمع تصريحات معقولة وعقلانية حول الوحدة، وعدم فرض نظام على جميع السوريين، لكن من ناحية أخرى، أعتقد أن طبيعة القوى الجديدة، ارتباطها بالإخوان، وارتباطها بالقاعدة، كلها مؤشرات مقلقة للغاية”.
وأضاف قرقاش “يتعين علينا أن نكون متفائلين من ناحية وأن نساعد السوريين في المهمة الصعبة اليوم، ولكن في الوقت نفسه لا يمكننا تجاهل أن المنطقة شهدت حلقات مشابهة سابقا، لذا يتعين علينا أن نكون حذرين”.
وأعلنت هيئة تحرير الشام بقيادة أبو محمد الجولاني الذي صار يستعمل اسمه الحقيقي أحمد الشرع، أنها أنهت ارتباطها مع تنظيم القاعدة عام 2016. لكن الهيئة لا تزال مصنفة “منظمة إرهابية” في العديد من الدول الغربية، وأبرزها الولايات المتحدة.
ووعد محمد البشير الذي كلف رئاسة الحكومة المسؤولة عن الفترة الانتقالية حتى الأول من آذار/مارس، بأن تكون سوريا “دولة قانون” وضمان “حقوق كل الناس وكل الطوائف”، في ظل مخاوف أعرب عنها المجتمع الدولي.
ويعقد في الأردن وزراء ومسؤولون أميركيون وأوروبيون وعرب وأتراك اجتماعا السبت في العقبة على البحر الأحمر لبحث الملف السوري.
واختتم المستشار الدبلوماسي للرئيس الإماراتي محمد بن زايد آل نهيان كلمته قائلا “علينا مسؤولية العمل على عدم تكرار أخطاء الماضي”.
كما انتقد أنور قرقاش السبت الضربات الإسرائيلية على سوريا منذ سقوط بشار الأسد والهادفة إلى تدمير الترسانة العسكرية للجيش السوري.
وقال المسؤول الإماراتي إن “الاستفادة من الأزمة في سوريا لتقليص القدرات السورية هيكليا قد يبدو الشيء السليم الذي ينبغي عمله من وجهة نظر إسرائيلية، لكنني أعتقد أنها سياسة غبية”.
وأضاف أن “سوريا جديدة يتم إنشاؤها، كان ينبغي عليهم توجيه رسالة مختلفة، أنا لا أقول رسالة سلام لأننا لم نصل إلى هناك بعد، ولكن رسالة مختلفة”. وقد طبعت الإمارات علاقاتها مع إسرائيل عام 2020.
وشنت إسرائيل السبت ضربات جديدة على “مواقع عسكرية للنظام السابق” في دمشق وريفها، بحسب المرصد السوري لحقوق الإنسان.

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Ана Брнабић: Све оно због чега свет цени Србију је разлог зашто се организује хибридни рат

13.12.2024
Ана Брнабић: Све оно због чега свет цени Србију је разлог зашто се организује хибридни рат

АБУ ДАБИ – Председница Народне скупштине Републике Србије Ана Брнабић изјавила је да је Србија све значајнија и цењенија земља на светском нивоу управо због независне и суверене политике председника Александра Вучића.
Брнабић је у Абу Дабију, након отварања World Policy самита на којем је учествовала на уводном панелу, истакла да је оно због чега свет поштује и цени самосталну спољну политику Србије уједно и разлог због чега из године у годину у Србији постоје покушаји унутрашње дестабилизације земље, баш као што је то случај ових дана.
Она је навела да оно због чега свет цени и поштује Србију и због чега је Србија све значајнија земља у европским и светским оквирима јесте независна и самостална спољна политика наше земље.
„Грађење односа и визија председника Александра Вучића, грађење мостова и померање од сукоба, како ми не бисмо били трава по којој слонови газе када се бију, све оно због чега цене Србију у свету је разлог због чега ми из године у годину имамо покушаје дестабилизације у нашој земљи, па и ово што се тренутно дешава јесте покушај дестабилизације и хибридни рат”, навела је Брнабић.
Указала је да је све што свет цени у политици Александра Вучића – независност, самосталност и отпорност Србије, истовремено разлог за покушај унутрашње дестабилизације. „То је некако занимљиво из политичког погледа, али је истовремено и изузетно тужно”, закључила је Брнабић.
Она је истакла да су односи Србије у Уједињених Арапских Емирата на изузетно високом нивоу због рада и труда председника Вучића, као и његових личних осноса са председником УАЕ Мухамедом Бин Заједом Ал Нахјаном. „Увек је добро бити у Абу Дабију, зато што су наши односи са Уједињеним Арапским Емиратима, као једне од најважнијих светских супер сила, све бољи због рада и енергије које је у изградњу тих односа уложио председник Републике Србије Александар Вучић, као и његових личних односа са председником УАЕ шеиком Мухамедом Бин Заједом Ал Нахјаном”, навела је Брнабић.
Подсетила је да је Србија ове године имала част не само да угости председника УАЕ Бин Заједа, већ и да са Уједињеним Арапским Емиратима потпише уговор о слободној трговини. Она је још једном честитала Влади Републике Србије на том успеху, указујући да ће то бити од изузетног значаја за све наше привреднике и српску пољопривреду у годинама које долазе.
Брнабић је подсетила да је Србија само током ове године имала прилику да угости неке од највећих светских лидера. „Ми смо у 2024 угостили и председника Народне Републике Кине Си Ђин Пинга и председника Француске Емануела Макрона и канцелара Немачке Олафа Шолца. Председник Србије Александар Вучић је имао разговор са председником Руске Федерације Владимиром Путином.
Угостили смо и председника Уједињених Арапских Емирата Шејка Мухамеда бих Заједа, који је свакако један од пет најважнијих светских државника данас, и председника Турске Режепа Тајипа Ердогана, и председника Казахстана господина Токајева, председницу Европске комисије Урсулу фон дер Лајен и многе друге”, рекла је Брнабић.
Нагласила је да за земљу од 6.8 милиона становника то само говори колико је наша политика препозната и колико је Србија данас важнија земља него што је икада била. „Са друге стране је то најтежа политика коју једна земља може да води, посебно мала земља као што је Србија.
Најбоља за наш народ и све наше грађане, али и најтежа. Због тога толики притисци који су све већи, нажалост, видимо их и сада”, истакла је Брнабић, преноси Танјуг.

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قرقاش: مؤشرات مقلقة للغاية ارتباط الفصائل السورية بـ «الإخوان» و«القاعدة» أعربت الإمارات عن «القلق» بشأن انتماءات الفصائل المسلحة التي أسقطت بشار الأسد.

14.12.2024

«لا يمكننا تجاهل أن المنطقة شهدت حلقات مشابهة سابقاً»

قرقاش: مؤشرات مقلقة للغاية ارتباط الفصائل السورية بـ «الإخوان» و«القاعدة»
أعربت الإمارات عن «القلق» بشأن انتماءات الفصائل المسلحة التي أسقطت بشار الأسد.

وقال أنور قرقاش، المستشار الدبلوماسي للرئيس الإماراتي خلال «مؤتمر السياسات العالمية» في أبوظبي، أمس، «نسمع تصريحات معقولة وعقلانية حول الوحدة، وعدم فرض نظام على جميع السوريين، لكن من ناحية أخرى، أعتقد أن طبيعة القوى الجديدة، ارتباطها بالإخوان، وارتباطها بالقاعدة، كلها مؤشرات مقلقة للغاية».
وأضاف «يتعين علينا أن نكون متفائلين من ناحية وأن نساعد السوريين في المهمة الصعبة اليوم، لكن في الوقت نفسه لا يمكننا تجاهل أن المنطقة شهدت حلقات مشابهة سابقاً، لذا يتعين علينا أن نكون حذرين».

وأكد قرقاش «علينا مسؤولية العمل على عدم تكرار أخطاء الماضي».

كما انتقد المستشار الدبلوماسي الضربات الإسرائيلية على سورية.

وقال إن «الاستفادة من الأزمة في سورية لتقليص القدرات السورية هيكلياً قد يبدو الشيء السليم الذي ينبغي عمله من وجهة نظر إسرائيلية، لكنني أعتقد أنها سياسة غبية».

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قرقاش: قلقون من طبيعة القوى الجديدة في سورية

14.12.2024

قرقاش: قلقون من طبيعة القوى الجديدة في سورية

أعرب مسؤول إماراتي رفيع المستوى، اليوم، عن «القلق» بشأن الانتماءات الإسلامية للفصائل السورية المسلحة التي أسقطت الرئيس بشار الأسد وتولت السلطة في دمشق

وقال أنور قرقاش المستشار الدبلوماسي للرئيس الإماراتي الشيخ محمد بن زايد، خلال كلمة في «مؤتمر السياسات العالمية» في أبوظبي «نسمع تصريحات معقولة وعقلانية حول الوحدة، وعدم فرض نظام على جميع السوريين، لكن من ناحية أخرى، أعتقد أن طبيعة القوى الجديدة، ارتباطها بالإخوان، وارتباطها بالقاعدة، كلها مؤشرات مقلقة جداً». وأضاف قرقاش «يتعين علينا أن نكون متفائلين من ناحية، وأن نساعد السوريين في المهمة الصعبة اليوم، ولكن في الوقت نفسه لا يمكننا تجاهل أن المنطقة شهدت حلقات مشابهة سابقاً، لذا يتعين علينا أن نكون حذرين».

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Ο Πατριάρχης Βαρθολομαίος προτείνει κοινό Πάσχα για όλους τους χριστιανούς

16.12.2024

Ο Πατριάρχης Βαρθολομαίος προτείνει κοινό Πάσχα για όλους τους χριστιανούς

«Πραγματικό βήμα για την αποκατάσταση παλαιών συγκρούσεων» η επιστροφή στο Ιουλιανό ημερολόγιο για κοινό υπολογισμό του Πάσχα
Επίσκεψη στα Ηνωμένα Αραβικά Εμιράτα πραγματοποίησε ο Οικουμενικός Πατριάρχης Βαρθολομαίος, στο πλαίσιο συμμετοχής του στο διεθνές συνέδριο «World Policy Conference».
Στην ομιλία του, κατά την έναρξη των εργασιών του συνεδρίου, ο κ. Βαρθολομαίος αναφέρθηκε, μεταξύ άλλων, στην επέτειο των 1.700 ετών από την Α΄ Οικουμενική Σύνοδο και στη σημασία καθορισμού κοινής ημερομηνίας εορτασμού του Πάσχα για όλους τους χριστιανούς.
Η ανακοίνωση του Οικουμενικού Πατριαρχείου
«Στην επικείμενη επέτειο των 1.700 ετών από την Α΄ Οικουμενική Σύνοδο της Νικαίας, η οποία θα εορταστεί κατά το προσεχές έτος 2025, και στον ισχυρό συμβολισμό που θα αποτελέσει η αποδοχή από όλες τις Χριστιανικές Εκκλησίες μίας κοινής ημερομηνίας για τον εορτασμό της Ανάστασης του Κυρίου, αναφέρθηκε η Α.Θ. Παναγιότης ο Οικουμενικός Πατριάρχης κ.κ. Βαρθολομαίος, στην επίσημη ομιλία του κατά την έναρξη του Διεθνούς Συνεδρίου “World Policy Conference”, που πραγματοποιείται στο Abu Dhabi των Ηνωμένων Αραβικών Εμιράτων.
Απευθυνόμενος στο πολυπληθές ακροατήριο του Συνεδρίου, στην αγγλική γλώσσα, επεσήμανε, μεταξύ άλλων, ότι η Συνοδική παράδοση της Ορθοδόξου Εκκλησίας προσφέρει πολύτιμες γνώσεις για τις σύγχρονες παγκόσμιες προκλήσεις και υπενθύμισε, με αφορμή και την επικείμενη επέτειο, το πώς ο Αυτοκράτορας Μ. Κωνσταντίνος και οι Πατέρες της Εκκλησίας που συμμετείχαν στη Σύνοδο της Νικαίας, ανταποκρίθηκαν στα ποικίλα και πολυδιάστατα ζητήματα της εποχής τους, και πόσο οι δυσκολίες που αντιμετώπισαν μοιάζουν με τις προκλήσεις της σημερινής εποχής. “Η Εκκλησία στη Νίκαια επέδειξε ευαισθησία απέναντι σε όσους είχαν αποκοπεί από την κοινωνία μαζί της και εξεδήλωσε ενδιαφέρον για όσους δεν καταλάβαιναν τη φωνή της. Αυτή η συνειδητοποίηση μας βοηθά σήμερα να αντιμετωπίσουμε σύγχρονα προβλήματα”, είπε ο Πατριάρχης.
Με αφορμή το επικείμενο Πάσχα του 2025, το οποίο, λόγω ημερολογιακής σύμπτωσης, όλοι οι Χριστιανοί θα εορτάσουν την ίδια ημέρα, ο Πατριάρχης υπενθύμισε ότι το ζήτημα καθορισμού της ημέρας εορτασμού του Πάσχα είχε επιλύσει η Σύνοδος της Νικαίας. Χαρακτήρισε δε ως ένα πραγματικό βήμα για την αποκατάσταση παλαιών συγκρούσεων την έκκληση του Οικουμενικού Πατριαρχείου και του ιδίου προσωπικώς προς τη Ρωμαιοκαθολική Εκκλησία και τον Πάπα Ρώμης Φραγκίσκο “να επιστρέψουν στο Ιουλιανό ημερολόγιο για κοινό υπολογισμό του Πάσχα”.
Ο Πατριάρχης πρόσθεσε ότι γνωρίζοντας ότι η Εκκλησία αποτελεί το Σώμα του Χριστού, “η ρεαλιστική αυτή πρόταση παρουσιάζει ένα καθαρό δρόμο προς την ενότητα”, και τόνισε ότι ο κοινός εορτασμός μπορεί να ενισχύσει την καλύτερη αμοιβαία κατανόηση, καθώς και τους σημαντικούς διαλόγους μεταξύ των Χριστιανικών παραδόσεων. Οπως είπε, “εορτάζοντας την Ανάσταση του Χριστού μαζί, μάς βοηθά να αναγνωρίσουμε το κοινό μας παρελθόν και να προχωρήσουμε προς τη μελλοντική ενότητα. Αυτός ο κοινός εορτασμός θα μας βοηθήσει να ξεπεράσουμε άλλες διαφορές, καταδεικνύοντας ότι η κοινή μας Πίστη μάς επιτρέπει να υπερβούμε παλαιές διαιρέσεις και να συνεργαστούμε για τη δόξα του Θεού”.
Ο Παναγιώτατος αναφέρθηκε, επίσης, σε μία σειρά από σημαντικά κοινωνικά ζητήματα που απασχολούν την Εκκλησία και ιδιαιτέρως το Οικουμενικό Πατριαρχείο, όπως είναι η κλιματική αλλαγή και η οικολογική κρίση, η ραγδαία ανάπτυξη της βιοτεχνολογίας και της τεχνητής νοημοσύνης, αλλά και η ανάγκη εφαρμογής δίκαιων οικονομικών πολιτικών, διατυπώνοντας συγκεκριμένες θέσεις και προτάσεις της Αγίας του Χριστού Μεγάλης Εκκλησίας, στο πλαίσιο της ποιμαντικής μέριμνάς της.
Κατά την εναρκτήρια συνεδρία συμμετείχαν, επίσης, η Εξοχ. Υπουργός Επικρατείας παρά τω Υπουργείω Εξωτερικών των Ηνωμένων Αραβικών Εμιράτων κυρία Noura Al Kaabi, ο Εξοχ. Αντιπρόεδρος της Ακτής Ελεφαντοστού κ. Tiémoko Meyliet Koné, και ο Ελλογιμ. κ. Thierry de Montbrial, Ιδρυτής και Πρόεδρος του Γαλλικού Ινστιτούτου Διεθνών Σχέσεων (Ifri) και Ιδρυτής και Γενικός Διευθυντής του World Policy Conference, ενώ στις εργασίες του συμμετέχουν προσωπικότητες από όλο τον κόσμο».

Retrouvez l’article sur Kathimerini.

Ecumenical Patriarch departs for Abu Dhabi to speak at “World Policy Conference”

11.12.2024

Ecumenical Patriarch departs for Abu Dhabi to speak at “World Policy Conference”

On Wednesday, December 11, 2024, Ecumenical Patriarch Bartholomew departed for Abu Dhabi, where he will deliver a keynote address at the prestigious “World Policy Conference,” following an official invitation.

Accompanying the Patriarch on this significant visit are Metropolitan Emmanuel of Chalcedon and Grand Ecclesiarch Aetios, Director of the Patriarchal Office.

During the Patriarch’s absence, Metropolitan Maximos of Selyvria has been appointed as acting guardian of the Patriarchal See and was present to bid him farewell at Constantinople Airport.

The Ecumenical Patriarch is expected to return to Constantinople on Saturday afternoon.

Retrouvez l’article sur Orthodox Times.

« Des indicateurs assez inquiétants »: un pays de la péninsule arabique émet des craintes vis-à-vis des nouveaux dirigeants syriens

14.12.2024

« Des indicateurs assez inquiétants »: un pays de la péninsule arabique émet des craintes vis-à-vis des nouveaux dirigeants syriens

Un haut responsable des Émirats arabes unis s’est dit « inquiet » samedi des affiliations islamistes des groupes rebelles ayant fait chuter le président Bachar al-Assad et qui détiennent désormais le pouvoir en Syrie.

« Nous entendons des messages raisonnables sur la volonté de ne pas imposer de système aux Syriens, mais d’un autre côté la nature des nouvelles forces (au pouvoir, NDLR), leur affiliation aux Frères musulmans et à Al-Qaïda, sont des indicateurs assez inquiétants », a déclaré Anwar Gargash, conseiller diplomatique du président des Émirats arabes unis, lors d’un discours à la World Policy Conference organisée par l’Institut français des relations internationales (IFRI) à Abou Dhabi.
« Nous devons être optimistes d’une part et aider les Syriens (…) mais en même temps nous ne pouvons ignorer que la région a déjà connu des épisodes comme celui-ci, nous devons donc être vigilants », a-t-il ajouté en rappelant notamment les « aventures brutales du groupe État islamique » en Irak et en Syrie au cours de la décennie précédente.
À l’issue d’une offensive de 11 jours, une coalition de factions rebelles emmenées par le groupe islamiste radical Hayat Tahrir al-Sham (HTS) a pris aux forces gouvernementales la majeure partie du pays, mettant fin à un demi-siècle de pouvoir de la famille Assad.
HTS, dirigé par Abou Mohammad al-Jolani, affirme avoir rompu avec le jihadisme mais reste classé « terroriste » par plusieurs capitales occidentales, dont Washington.
Le nouveau Premier ministre chargé de la transition jusqu’au 1er mars, Mohammad al-Bachir, a promis un Etat de droit et de « garantir les droits de tous », face aux inquiétudes de la communauté internationale.
En Jordanie, ministres et responsables américains, européens, arabes et turcs tiennent samedi une réunion à Aqaba sur la mer Rouge, pour discuter du dossier syrien.

Retrouvez l’article sur le site de La Libre.

トランプ流、日本に試練 「互恵外交」で連携の輪を 2025年を読む 変革の行方①

24.12.2024

トランプ流、日本に試練 「互恵外交」で連携の輪を2025年を読む 変革の行方①

2024年は国際社会のあちこちで亀裂が深まった。政治や経済をめぐる課題で日本には変革の芽も生まれている。それをどう育てられるか、来年を展望する。 Continue reading « トランプ流、日本に試練 「互恵外交」で連携の輪を 2025年を読む 変革の行方① »

UAE official says new Syria leaders’ Islamist ties ‘worrying’

14.12.2024

UAE official says new Syria leaders’ Islamist ties ‘worrying’

A senior UAE official said on Saturday that his government had concerns about the Islamist affiliation of the forces that ousted Syrian president Bashar al-Assad.

We hear some reasonable, rational language about unity, not imposing a system on all Syrians » from the country’s new rulers, said Anwar Gargash, a presidential adviser in the United Arab Emirates, in remarks at the World Policy Conference in Abu Dhabi. 


But « the nature of the new forces, the affiliation with the (Muslim) Brotherhood, the affiliation with Al-Qaeda, I think these are all indicators that are quite worrying, » he said. 


« We have to be optimistic on the one hand and help Syrians… but at the same time we can’t ignore the region has seen episodes like this before, so we need to be on guard, » added Gargash, citing the « brutal adventures » of the Islamic State group over the past decade in both Syria and Iraq.

Islamist-led rebel forces toppled Assad on Sunday following a lightning offensive that ended his family’s five-decade rule and capped nearly 14 years of civil war. 


The offensive was spearheaded by Hayat Tahrir al-Sham (HTS), which is rooted in Al-Qaeda’s Syria branch and is designated a « terrorist » organisation by many Western governments, but has sought to moderate its rhetoric. 


A transitional government installed by the HTS-led forces has insisted the rights of all Syrians will be protected, as will the rule of law.


As governments in the region and beyond eye the developments in Syria with some concern, Gargash said that the Arab world has « the responsibility to work not to repeat past mistakes ».

The presidential adviser also condemned a wave of Israeli air strikes on strategic military sites in Syria.

 »Using the crisis in Syria to structurally degrade Syrian capabilities might be seen a sensible thing from an Israeli practical point of view, but I think it’s dumb politics, » Gargash said.

“This is a new Syria that is creating itself, » he said, arguing that Israel « should have sent a different message. I don’t say a message of peace, because we are not there yet, but I think a different message. »

The UAE normalised relations with Israel in 2020, one of only a handful of Arab governments to do so.

Retrouvez l’article sur The Economic Times.

Korea’s Democratic Resilience and Asia’s Path to Economic Dominance

17.12.2024

Korea’s Democratic Resilience and Asia’s Path to Economic Dominance

In the 17th edition of the World Policy Conference, Hur Kyung-wook, Chairman of Seoul Financial Forum and chairman of the Board of the Korea Center for International Finance, shares his views on the political challenges faced in the Asian economy and the importance of laws that need to be consistent in the political level. He pointed out the growing concern of Asian nations in maintaining the economic and financial linkage with developed nations. Following are the key insights:
The martial law imposed by President Yoon was resisted by the people through mass protests. Even though there was short-term turbulence in the financial space, Korea’s economic stability remains intact. However, the economy is anticipated to improve, similar to past instances of market instability. Asia is becoming a key economic player, with the GDP share expected to soar 50% by 2040. India plays a rising role in the Asian economy and is positioned to become the third-largest economy neutral to China and the US.
Domestic Challenges in Korean Politics
The martial law was a single isolated individual event engineered by President Yoon. It needs to be more consistent with the Korean political and economic development level and not supported by mass people on the street. Of late, there was a badly misjudged and unfortunate event, but it was very short-lived. More importantly, it’s the people on the street who resist this martial law; they just voluntarily swarmed to the National Assembly, blocking soldiers from intervention from trying to pull out National Assembly members, and even the soldiers were very reluctant to obey the order, so that they are not aggressive at all, creating enough space for the member of parliament to get in.
According to the constitution, they voted unanimously, not only by the opposition members but also by some members of the ruling party who were present, unanimously agreed to lift this martial law. It was two hours and 30 minutes after the imposition of martial law. So, we have seen not the decay of democratic Korea but rather the attestation of the democratic resilience of Korea because it’s just the people on the street who clearly said no to this ill-conceived attempt.
Financial Instability
There was some short-term turbulence in the financial market, but it was contained to an acceptable degree. All the credit rating agencies, like S&P and Moody, said that Korean economic stability is intact. They don’t have any intention to change their rating of Korean sovereign rating, and this is unfortunate. However, we witnessed these eight years ago, and even at the time, despite the short-term turbulence in the market, the economy came back after a couple of months.
Geopolitical Tension
Asia is the most dynamic region. In the 1970s, the Asian economy’s share of global GDP was 20%. However, the market exchange rate in the previous year was 36%, and most likely, it will reach 50% in the 2040s, so-called the coming of the Asian century. Still, now we are facing some unfavorable winds. It’s a dilemma between economic reality and geopolitical pressure, particularly the rivalry between the US and China, which is getting increasingly severe. Asian economies are very closely integrated with the Chinese and US economies, and now there is increasing political tension to pressure Asian countries to take sides, politically at least. Regarding geopolitical reality, a common concern exists: the ongoing tension in the South China Sea and the Taiwan Strait, which remains a crucial flashpoint. Moreover, there is a new development that adds another layer of instability in the area, which is the presence of North Korean troops in Russia.
Asia’s Key Stabilizer
India is growing in importance in Asia and is currently the fifth-largest economy. As they go further, they will be the third largest economy. It’s neutral to both China and the U.S. so that it can stabilize the region. Korea is also strengthening relations with India and the rest of the world. India is going to play a more critical role. Moreover, there was a brief mention of Comprehensive and Progressive Agreement for Trans-Pacific Partnership CPTPP) and WTO is in paralysis, so that regional arrangements are essential. Korea also wants to join the CPTPP. Also, even though it’s not a trading regime, it actively participates in the IPF. And all these regional arrangements can stabilize the region.

Retrouvez l’article sur Asia Business Outlook.

트럼프가 초래한 보호무역주의 …’세계화 재편’ 촉발할 것

16.12.2024

트럼프가 초래한 보호무역주의 …’세계화 재편’ 촉발할 것

제17회 세계정책콘퍼런스 … 석학들이 본 무역환경

« 지금 세계는 그 어느 때보다 높은 불확실성에 직면해 있다. 모두가 아는 ‘게임의 법칙’ 자체가 사라진 상황이다. » 제17회 세계정책콘퍼런스(WPC)가 열린 지난 13일 아랍에미리트 아부다비 파크하얏트. 이곳에 모인 세계 석학들은 « 기존의 통상 질서는 끝났다 »고 입을 모았다. 국제사회는 이제 기존 규칙들이 더 이상 통용되지 않는 새로운 국면에 접어들었다는 분석이다.
불확실성을 키운 직접적 원인으로는 도널드 트럼프 후보의 미국 대통령 당선이 우선적으로 지목됐다. 트럼프 당선인은 대선 선거운동 기간 10~20%의 보편관세와 중국에 대한 60% 이상의 고율관세 적용을 공약한 바 있다.
빈센트 코엔 경제협력개발기구(OECD) 경제검토국 국가분석실장은 « (트럼프 당선 이후) 세계 무역 정책을 둘러싼 불확실성이 급격히 증가했다 »며 « 많은 사람이 무역전쟁 가능성을 우려하고 있지만, 정확하게 예측하기란 쉽지 않다 »고 밝혔다.
트럼프의 보호무역주의와 자국우선주의는 국제사회를 ‘탈세계화(de-globalization)’시킬 것이라는 우려를 낳고 있다. 그러나 이날 세션에서는 오히려 새로운 형태의 세계화, 즉 ‘재세계화(re-globalization·세계화의 재편)’가 촉진될 수 있다는 주장이 나왔다. 피에르 자케 프랑스 ENPC대 교수는 « 불확실성의 증가로 인해 각국은 디리스킹(de-risking·위험 축소)에 나섰다 »고 밝혔다. 특정 국가나 지역에 대한 수입 의존도를 낮추며 위험을 관리하고 있다는 의미다. 자케 교수에 따르면 이러한 디리스킹 전략은 역설적으로 국가 간 상호 의존성을 높이는 결과를 낳을 수 있다. 보호주의가 심해질수록 해외 시장의 폐쇄성을 우려한 기업들이 현지 생산에 대한 투자를 늘릴 가능성이 커지기 때문이다. 즉 디리스킹 전략이 탈세계화 흐름으로 귀결되는 대신, 새로운 형태의 세계화로 이어질 수 있다는 설명이다.
다만 이러한 재세계화를 향한 상호 의존성은 경제 성장을 위한 수단이 아니라 경제를 무기화하려는 도구로 활용되는 경향이 있다. 스즈키 가즈토 도쿄대 공공정책대학원 교수는 « 국가들은 서로의 이해관계를 관철하기 위해 상호 의존성을 협박 수단으로 삼고 있다 »며 « 한 국가가 상호 의존 관계에서 홀로 배제될 경우 치명적인 피해를 볼 수 있기 때문 »이라고 지적했다. 예컨대 서방사회의 대(對)러시아 경제 제재는 러시아를 압박하기 위해 상호 의존성을 무기화한 사례로 볼 수 있다.
이어 스즈키 교수는 « 앞으로의 세계화는 ‘지경학(geo-economics)’이라는 새로운 틀로 정의될 것 »이라며 « 경제적 논리보다 지리적 요인이 더 중요해질 것 »이라고 강조했다. 과거에는 더 많은 투자를 유치하기 위해 국가 간 지리적 경계를 초월하려는 노력이 두드러졌다면, 이제는 지리적 위치가 경제 정책의 전략적 요소로 떠오르고 있다는 것이다.
전문가들은 국제사회가 새로운 세계화 질서를 보다 적극적으로 만들어가야 한다고 주장했다. 자케 교수는 « 세계화는 단순히 경제 성장뿐만 아니라 문화 교류, 연구 협력, 전염병 대응 등 인류가 직면한 여러 과제를 해결하는 데 필수적 »이라고 설명했다. 코로나19 팬데믹 대응에서도 개별 국가의 노력보다는 세계적 공조가 결정적 역할을 했다는 의미다. 앞으로 한국과 같은 중견 국가들의 역할이 더욱 중요해질 것이라는 전망도 나왔다. 자케 교수는 « 세계는 다극 체제(multi-polarity)로 전환되고 있다 »며 « 중견 국가들이 글로벌 무대에서 협상력을 강화해야 한다 »고 말했다. 박태호 전 통상교섭본부장은 « 중견국을 포함해 같은 뜻을 가진 국가들이 협력해 목소리를 높여야 한다 »며 « 미국이 세계무역기구(WTO) 개혁을 통해 다자간 무역 거버넌스를 활성화하도록 리더십을 발휘해야 한다 »고 촉구했다.
한국이 직면한 도전 과제에 대한 지적도 나왔다. 코엔 실장은 « 한국과 일본 같은 국가들은 에너지 보조금 문제로 인해 공공부채가 심각한 수준 »이라며 « 재정 압박 속에서도 고령화 사회 대응, 지정학적 갈등으로 인한 국방비 증가 등 지출이 지속해서 늘어나고 있다 »고 말했다. 장피에르 카베스탕 홍콩 침례대 교수는 « 청년 세대를 위한 기회 창출이 중요하다 »고 강조했다.
WPC는 국제 관계 싱크탱크인 ‘프랑스국제관계연구소(IFRI)’가 주최하는 콘퍼런스다. IFRI는 프랑스 외교부 산하 ‘분석 및 예측센터’ 등을 지휘한 티에리 드 몽브리알 회장이 이끌고 있다.

Retrouvez l’article sur Maekyung Media Group.

Kazakhstan Reiterates Commitment to Multilateral Cooperation at World Policy Conference

17.12.2024

Kazakhstan Reiterates Commitment to Multilateral Cooperation at World Policy Conference

ASTANA—Since gaining independence, Kazakhstan has pursued a multivector, pragmatic, and balanced foreign policy, Kazakh Deputy Foreign Minister Roman Vassilenko said at the 17th annual World Policy Conference (WPC), organized by the French Institute of International Relations (IFRI), on Dec. 13-15 in Abu Dhabi, according to the ministry’s press service.

The distinguished French scholar Thierry de Montbrial, founder and long-standing president of IFRI, highlighted Kazakhstan’s diplomatic course as a model for multivector diplomacy, which has earned the country a recognition as a responsible partner in the international community. According to him, Kazakhstan has not only refined its approach to foreign policy but is also increasingly active in addressing global challenges as a middle power.

During the subsequent discussion, Vassilenko used the metaphor of the traditional Kazakh round felt house, the yurt, to explain the country’s balanced and pragmatic foreign policy. “In the traditional Kazakh home, there are no corners,” he said. “Therefore, the need to take sides or choose a corner, as one might in a boxing ring, runs contrary to our national mentality.”

“The only side we should be all taking is the side of cooperation, not rivalry; engagement rather than isolation, the rule of law rather than lawlessness; mutual benefit and the concept of win-win outcome rather than mutual exclusion and zero-sum games. That is the approach we have been pursuing over the past 30 years,” he said.

Speaking of the role of middle powers amid the international security crisis, Vassilenko reiterated Astana’s commitment to strengthening the UN as the sole global body addressing security and development challenges. He emphasized President Kassym-Jomart Tokayev’s call for long-overdue reforms of the UN Security Council to make it more representative and reflective of current global realities.

“What we can do as a middle power – and we take this designation very seriously – is to collaborate with like-minded nations, in a network of such countries in searching for collective solutions and in persuading global superpowers to prioritize the interests of humanity as a whole and urgently address critical global issues, such as climate change, inequality, and poverty,” he noted.

Responding to the moderator’s question on Kazakhstan’s stance toward the conflict in Ukraine, Vassilenko reiterated that “President Tokayev has consistently emphasized that the resolution of this problem can only be achieved through diplomacy. We advocate for the swift cessation of the conflict and the resolution of differences at the negotiating table. Kazakhstan is ready to fully support efforts in this direction.”

Highlighting Kazakhstan’s neutral position and constructive ties with all sides, Vassilenko added, “We are prepared to play our role as a neutral host country if needed, maintaining good positive relations with Russia, Ukraine, and the West.”

Retrouvez l’article sur The Astana Times.

Kazakhstan’s Role as Middle Power in Focus at World Policy Conference

16.12.2024

Kazakhstan’s Role as Middle Power in Focus at World Policy Conference

Abu Dhabi, December 16, 2024 – Kazakhstan’s contributions to addressing global challenges and its emerging role as a growing middle power were in the focus of discussions at the 17th annual World Policy Conference (WPC), organized by the French Institute of International Relations (IFRI) in Abu Dhabi on December 13-15.
Thierry de Montbrial, founder and long-standing president of IFRI – one of Europe’s leading think tanks – moderated a conference session titled “Multivector Foreign Policies?”. He highlighted Kazakhstan’s diplomatic course as a model for multivector diplomacy, which has earned the country recognition as a responsible partner in the international community. According to the distinguished French scholar, Kazakhstan has not only refined its approach to foreign policy but is also increasingly active in addressing global challenges as a middle power.
De Montbrial noted that this raises pertinent questions: What are the foundations of Kazakhstan’s foreign policy? How does it manage to maintain positive relations with various geopolitical power centers in an era of heightened tensions? And what can the country achieve in its newly acquired status, particularly, in conflict resolution efforts?
During the subsequent discussion, Kazakhstan’s Deputy Minister of Foreign Affairs Roman Vassilenko used the metaphor of the traditional Kazakh round felt house, the yurt, to explain the country’s balanced and pragmatic foreign policy. “In the traditional Kazakh home, there are no corners,” he said. “Therefore, the need to take sides or choose a corner, as one might in a boxing ring, runs contrary to our national mentality.”.
He further emphasized that “Kazakhstan rejects dividing nations into blocs. We believe that if states must indeed take a side, it should be the side of cooperation rather than rivalry, engagement rather than isolation, the rule of law rather than lawlessness, mutual benefit and the concept of a win-win outcome, rather than mutual exclusion and zero-sum games. Thanks to this approach, Kazakhstan has built mutually respectful and beneficial relationships with all its partners and enjoys amicable relations with all countries,” he added.
Addressing what middle powers can do amid a crisis in the international security system, the Deputy Minister underscored Astana’s commitment to strengthening the United Nations as the sole global organization tasked with addressing issues of global development and security.
“To this end, as President Kassym-Jomart Tokayev has noted, the long-overdue reform of the UN Security Council must become a priority. For many years, the Security Council has been deadlocked on critical issues of war and peace. Kazakhstan believes the Security Council must become more representative and ensure fairer representation, reflecting today’s realities.”
According to Roman Vassilenko, “what we can do as a middle power – and we take this designation very seriously – is to collaborate with like-minded nations, in a network of such countries in searching for collective solutions and in persuading global superpowers to prioritize the interests of humanity as a whole and urgently address critical global issues, such as climate change, inequality, poverty, etc.”.
Responding to the moderator’s question on Kazakhstan’s stance toward the conflict in Ukraine, Vassilenko reiterated that “President Tokayev has consistently emphasized that the resolution of this problem can only be achieved through diplomacy. We advocate for the swift cessation of the conflict and the resolution of differences at the negotiating table. Kazakhstan is ready to fully support efforts in this direction.”.
The panel discussion also featured Serbia’s Speaker of Parliament Ana Brnabić and Georgia’s First Deputy Minister of Foreign Affairs Lasha Darsalia, who shared their countries’ approaches to the topic.
The conference explored issues of global geopolitics and economics, bringing together politicians, diplomats, experts, business leaders, and journalists from Europe, the Americas, Asia, and Africa. Representatives of international organizations such as the International Monetary Fund and the Organization for Economic Co-operation and Development also participated.

Retrouvez l’article sur le site du ministère des Affaires étrangères du Kazakhstan.

الإمارات ترى « مؤشرات مقلقة » في طبيعة القوى الجديدة بسوريا

14.12.2024

الإمارات ترى « مؤشرات مقلقة » في طبيعة القوى الجديدة بسوريا

الإمارات أكدت حرصها على وحدة سوريا
أعرب مسؤول إماراتي رفيع المستوى، السبت، عن « القلق » بشأن الانتماءات الإسلامية للفصائل السورية المسلحة التي أسقطت الرئيس بشار الأسد وتولت السلطة في دمشق وعلى رأسها هيئة تحرير الشام.

وقال أنور قرقاش المستشار الدبلوماسي للرئيس الإماراتي خلال كلمة في « مؤتمر السياسات العالمية » في أبوظبي « نسمع تصريحات معقولة وعقلانية حول الوحدة، وعدم فرض نظام على جميع السوريين، لكن من ناحية أخرى، أعتقد أن طبيعة القوى الجديدة، ارتباطها بالإخوان، وارتباطها بالقاعدة، كلها مؤشرات مقلقة للغاية ».

وأضاف قرقاش « يتعين علينا أن نكون متفائلين من ناحية وأن نساعد السوريين في المهمة الصعبة اليوم، ولكن في الوقت نفسه لا يمكننا تجاهل أن المنطقة شهدت حلقات مشابهة سابقا، لذا يتعين علينا أن نكون حذرين ».

وأعلنت هيئة تحرير الشام بقيادة أبو محمد الجولاني الذي صار يستعمل اسمه الحقيقي أحمد الشرع، أنها أنهت ارتباطها مع تنظيم القاعدة عام 2016. لكن الهيئة لا تزال مصنفة « منظمة إرهابية » في العديد من الدول الغربية، وأبرزها الولايات المتحدة.

والأحد الماضي، اعتبر قرقاش، أن سوريا « ليست في مأمن بعد، وأنه وجود التشدد والإرهاب لا يزال مصدرا أساسيا للقلق. »

وعزا قرقاش سقوط الأسد إلى الفشل السياسي وقال إنه لم يستغل « شريان حياة » قدمته له عدة دول عربية من قبل.

وتابع « كان هناك فشل كبير في الأساس، بشكل جوهري في الإدارة والسياسات لأن الأسد لم يستغل حقا نوعا من شريان الحياة قدمته مختلف الدول العربية ومنها الإمارات، ولم يستغله للمضي قدما في المناقشات الدستورية التي كانت تجري ».

وكانت الإمارات أكدت الإثنين في أول تعليق رسمي على سقوط الأسد، حرصها على وحدة سوريا وسلامة الدولة الوطنية وضمان الأمن والاستقرار للشعب السوري.

وشددت على ضرورة حماية الدولة الوطنية السورية بكافة مؤسساتها، وعدم الانزلاق نحو الفوضى وعدم الاستقرار.

وكانت الإمارات تأمل في إبعاد الأسد عن إيران، ولعبت دورا قياديا في استئناف علاقاته مع دول عربية كانت قد نأت بنفسها عنه بعد أن قبل مساعدة إيران وروسيا لقمع المعارضة.

Retrouvez l’article sur le site d’Al Hurra.

UAE Official Says New Syria Leaders’ Islamist Ties ‘Worrying’

14.12.2024

UAE Official Says New Syria Leaders’ Islamist Ties ‘Worrying’

A senior UAE official said on Saturday that his government had concerns about the Islamist affiliation of the forces that ousted Syrian president Bashar al-Assad.

« We hear some reasonable, rational language about unity, not imposing a system on all Syrians » from the country’s new rulers, said Anwar Gargash, a presidential adviser in the United Arab Emirates, in remarks at the World Policy Conference in Abu Dhabi.

But « the nature of the new forces, the affiliation with the (Muslim) Brotherhood, the affiliation with Al-Qaeda, I think these are all indicators that are quite worrying, » he said.

« We have to be optimistic on the one hand and help Syrians… but at the same time we can’t ignore the region has seen episodes like this before, so we need to be on guard, » added Gargash, citing the « brutal adventures » of the Islamic State group over the past decade in both Syria and Iraq.

Islamist-led rebel forces toppled Assad on Sunday following a lightning offensive that ended his family’s five-decade rule and capped nearly 14 years of civil war.

The offensive was spearheaded by Hayat Tahrir al-Sham (HTS), which is rooted in Al-Qaeda’s Syria branch and is designated a « terrorist » organisation by many Western governments, but has sought to moderate its rhetoric.

A transitional government installed by the HTS-led forces has insisted the rights of all Syrians will be protected, as will the rule of law.

As governments in the region and beyond eye the developments in Syria with some concern, Gargash said that the Arab world has « the responsibility to work not to repeat past mistakes ».

The presidential adviser also condemned a wave of Israeli air strikes on strategic military sites in Syria.

« Using the crisis in Syria to structurally degrade Syrian capabilities might be seen a sensible thing from an Israeli practical point of view, but I think it’s dumb politics, » Gargash said.

« This is a new Syria that is creating itself, » he said, arguing that Israel « should have sent a different message. I don’t say a message of peace, because we are not there yet, but I think a different message. »

The UAE normalised relations with Israel in 2020, one of only a handful of Arab governments to do so.

Retrouvez l’article sur le site de Barron’s.