Hyun Hong-Choo

Il a exercé la fonction d’ambassadeur de la République de Corée aux États-Unis (1991-1993) et d’ambassadeur pour la mission d’observation permanente auprès des Nations Unies. Il a été membre de la Commission spéciale pour la révision de la Constitution, de la Commission pour la transition présidentielle et du Conseil consultatif de la Cour constitutionnelle coréenne. Il est actuellement membre du Conseil commercial États-Unis-Corée du Sud, du Conseil consultatif sur l’unification nationale et de la Commission sur l’évaluation de la sécurité nationale. Il est diplômé de l’université nationale de Séoul et de la Columbia Law School de New York.

Cho Tae-yul

2e ministre adjoint des Affaires étrangères de la République de Corée depuis 2013. Il est entré au ministère des Affaires étrangères en 1979. Il a occupé plusieurs postes tels que Conseiller pour la mission permanente de la République de Corée auprès de l’Office des Nations Unies et d’autres organisations internationales à Genève, en Suisse (1996-2000), et ambassadeur pour la mission permanente de la Corée auprès de l’Office des Nations Unies et d’autres organisations internationales, toujours à Genève (2005-2006). Il a également exercé la fonction de ministre adjoint du Commerce (2006-2008) et d’ambassadeur de la Corée en Espagne (2008-2011). Il est diplômé de l’université nationale de Séoul et a étudié à l’université d’Oxford, au Royaume-Uni.

Ribal Al-Assad

Fondateur et directeur de l’Organisation pour la démocratie et la liberté en Syrie et président de la Fondation Iman. Engagé à l’échelle internationale dans la défense de la démocratie et de la liberté, Ribal Al-Assad intervient régulièrement au sein de divers programmes pour faire la promotion des droits de l’Homme. Il est particulièrement engagé en faveur du développement du dialogue et des rapports interreligieux entre musulmans, juifs et chrétiens tout autour du monde. Il est titulaire d’une licence en administration des affaires de l’InterAmerican University de New York et d’une maîtrise de l’université de Leicester au Royaume-Uni.

José Manuel Barroso

11e président de la Commission européenne (2004-2014). Il a été Premier ministre du Portugal de 2002 à 2004. Sa carrière politique  commence en 1980 quand il rejoint le Parti social-démocrate (PSD). Il est élu président du parti en 1999 puis réélu trois fois. Il occupe également durant cette période le poste de vice-président du Parti populaire européen. Il a aussi été ministre des Affaires étrangères du Portugal (1992-1995). Il est titulaire d’un diplôme en droit de l’université de Lisbonne, ainsi que d’un diplôme en études européennes et d’une maîtrise en sciences politiques de l’université de Genève.

Marie-Claire Aoun

Directrice du centre Energie de l’Ifri et enseignante à l’Université Paris Dauphine. Elle a débuté sa carrière, dans le cadre de ses recherches doctorales, en 2004, au Centre de Géopolitique de l’Énergie et des Matières premières (CGEMP). Elle a été économiste à la Commission de Régulation de l’Énergie (CRE) (2008-2014). Elle est titulaire d’un doctorat en sciences économiques de l’Université Paris Dauphine et est l’auteur de nombreuses publications sur les questions énergétiques.

Justin Vaïsse

Historien français, il est directeur du Centre d’analyse, de prévision et de stratégie du Ministère des Affaires étrangères. À la tête d’une équipe de diplomates et de contractuels, il conseille le Ministre sur ses orientations de politique étrangère et nourrit le lien avec les milieux de la recherche en relations internationales. Normalien, agrégé et habilité à diriger des recherches, il est spécialiste de l’histoire contemporaine des États-Unis et de l’histoire des relations internationales. Il a été enseignant associé à Sciences Po Paris (1999-2006), à la School of Advanced International Studies (SAIS) de la Johns Hopkins University (2007-2013) et directeur de recherche à la Brookings Institution (2007-2013). Il a publié une dizaine d’ouvrages dont le dernier – Zbigniew Brzezinski, stratège de l’empire – est paru en 2016 (Odile Jacob).

Riccardo Sessa

Vice président de la Società Italiana per l’Organizzazione Internazionale (SIOI). Ambassadeur Italien (retr.), ancien diplomate de carrière. Son dernier poste a été Représentant Permanent de l’Italie au Conseil Atlantique (OTAN) à Bruxelles (2010-2013). Auparavant il a été Ambassadeur à Belgrade (1997-2000), Téhéran (2000-2003), Directeur Général pour la Méditérranée et le Moyen Orient (2003-2006) et Ambassadeur à Pekin accredité aussi à Ulan Baatar (2006-2010). Il a étudié à l’Institut d’Etudes Politiques de Paris et il est licencié en Droit de l’Université La Sapienza, Rome. Actuellement il est Président de la Société Italienne pour le Tunnel du Mont Blanc (SITMB), Président de la Manifacture Italienne de Tabac (M.I.T.), Président de l’Association Italie-Serbie et Vice-Président de la Société Italienne pour l’Organisation Internationale (SIOI).

Ben Scott

Conseiller principal de l’Open Technology Institute à la New America Foundation à Washington DC, ainsi que directeur des programmes à la Stiftung Neue Verantwortung à Berlin. Auparavant, il était conseiller pour l’innovation au sein du département d’État américain. Il a également dirigé le bureau de Washington de Free Press, une association à but non lucratif dédiée à la défense de l’éducation et l’intérêt publics dans les politiques d’information et de communication. Il a obtenu un doctorat en communication de l’université de l’Illinois.

Jérôme Pasquier

Ambassadeur de France en Corée du Sud. Il a occupé différents postes à responsabilités tels qu’ambassadeur de France en Croatie (2009-2012) et directeur général adjoint de la coopération internationale et du développement (2004-2009). De 1998 à 2002, il a occupé la fonction de consul général de France à Hong Kong et, de 1988 à 1992, il a été conseiller culturel à Séoul. Il est diplômé de l’École polytechnique et ancien élève de l’École nationale d’administration.

Joseph Nye

Professeur à la Kennedy School of Government de Harvard. Il a également été sous-secrétaire d’État adjoint à la Sécurité, aux Sciences et à la Technologie. Il a présidé le Conseil de sécurité national américain de non-prolifération des armes nucléaires. Il a aussi présidé le National Intelligence Council. En 1994 et 1995, il a occupé le poste de secrétaire adjoint à la Défense chargé des affaires de sécurité internationale. Il a écrit de nombreux livres, dont les plus connus sont : The future of Power (2011) et Soft Power: The Means to Success in World Politics (2004). Il est diplômé des universités de Princeton et d’Oxford et a obtenu un doctorat en sciences politiques de l’université Harvard.

Marcus Noland

Vice-président exécutif et directeur d’études au Peterson Institute for International Economics, où il travaille depuis 1985. Parallèlement, il est Senior Fellow au East-West Center. Auparavant, il était économiste au Council of Economic Advisers du Bureau exécutif du président des États-Unis. Il a occupé des postes dans la recherche ou l’enseignement dans plusieurs universités, dont l’Université Yale, l’Université Johns Hopkins, l’Université de Californie du Sud et l’Université de Tokyo. Il est diplômé du Swarthmore College et titulaire d’un doctorat de l’Université Johns Hopkins. Son ouvrage le plus récent Hard Target: Sanctions, Inducements, and the Case of North Korea (2017) a été co-écrit avec Stephan Haggard.

Bark Taeho

Président de Lee&Ko Global Commerce Institute, cabinet juridique mondial de premier plan en Corée. Il est également président du Seoul Forum for International Affairs (SFIA), professeur émérite et ancien doyen à la Graduate School of International Studies (GSIS) de l’université nationale de Séoul, président du comité coréen de la Commission trilatérale et co-président sur Foreum Corée-Canada. Il a été chercheur invité non résident au Belfer Center for Science and International Affairs de la Harvard Kennedy School. Il a participé à la Task Force sur le capitalisme mondial en transition de la Commission trilatérale en tant que membre de la région Asie-Pacifique. Il a été ministre du commerce du gouvernement coréen (de décembre 2011 à mars 2013). Au printemps 2013, il était candidat au poste de directeur général de l’OMC. Il a également été président de la Commission du commerce international du gouvernement coréen. Il a enseigné à Sciences Po, à l’Université de Stanford et à l’Université de Washington en tant que professeur invité. Il a également été chercheur invité au FMI et consultant pour la Banque mondiale et la BAD. 

André Caillé

Administrateur de sociétés, dont Junex inc., une société d’exploration pétrolière et gazière, pour laquelle il agit à titre de conseiller stratégique senior. Il est membre du conseil d’administration de la Banque Nationale du Canada. Il a été Chancelier de l’université de Montréal, Président du Conseil mondial de l’énergie et sous-ministre de l’Environnement du Québec. Il a également été PDG d’Hydro-Québec et président de Gaz Métropolitain. Il a obtenu une maîtrise et un doctorat en physico-chimie à l’université de Montréal.  

Richard Haass

Président du Council on Foreign Relations (CFR) depuis 2003. Il est l’auteur de douze livres, onze portant sur la politique étrangère américaine et un sur le management. De janvier 2001 à juin 2003, il a été directeur de la planification stratégique au ministère des Affaires étrangères des États-Unis, période pendant laquelle il était l’un des principaux conseillers du Secrétaire d’État américain Colin Powell. De 1989 à 1993, il a occupé le poste d’adjoint spécial du président George H. W. Bush, et de directeur principal pour les affaires du Proche-Orient et d’Asie du Sud, au sein du Conseil de sécurité national américain. Il est diplômé d’Oberlin College et de l’université d’Oxford.

Fen Osler Hampson

Directeur du programme de sécurité internationale et politique du CIGI, co-directeur de la Commission mondiale sur la gouvernance d’internet et professeur chancelier à l’université Carleton, Ottawa, Canada. Précédemment, il a occupé le poste de directeur de la Norman Paterson School of International Affairs. Il a reçu de nombreux prix et distinctions et intervient régulièrement dans la sphère médiatique nationale et internationale. Il est l’auteur de 10 livres incluant The Global Power of Talk (co-écrit avec I. William Zartman). Il est membre du comité consultatif international de la Korea National Diplomatic Academy. Il est titulaire d’un doctorat de l’Université d’Harvard.​‎

Marc Mourre

Co-président de Global Markets Commodities chez Natixis. M. Mourre a plus de 35 ans d’expérience dans le secteur bancaire, surtout chez Morgan Stanley. Son dernier poste dans cette entreprise était directeur général, vice-président de la division Commodities et président de leurs activités en Afrique. Il a aussi co-fondé les activités de commerce pétrolier de la banque à Londres, a établit son activité de commerce énergétique en Asie et a mit en place le bureau des commodities de Singapour. Avant de rejoindre le secteur financier, il a travaillé trois ans au ministère français des Affaires étrangères en tant qu’attaché culturel à Hong Kong, puis chez Elf Aquitaine (aujourd’hui Total) pendant plus de quatre ans comme négociant en pétrole brut. Il a rejoint Natixis en tant que conseiller principal, puis il est devenu président et enfin co-président de Global Markets Commodities. Il est titulaire d’une maîtrise de sciences en administration des affaires de Sup. de co., d’un D.E.A. en administration des affaires de l’ESSEC/IAE, et d’un D.E.S.S en commerce et transport international de l’Université d’Aix-Marseille. Il a fait de la recherche et a enseigné la finance internationale à HEC pendant quatre ans. Il est administrateur du fonds des amis de l’Institut français à Londres, président du Crown Estate Paving Commission, Regents Park, Chevalier des Arts et des Lettres et Chevalier de la Légion d’honneur.

Alejandro Jara

Senior counsel chez King & Spalding LLP. Il était auparavant vice-directeur général de l’Organisation Mondiale du Commerce de 2005 à septembre 2013. En 2001, il a occupé le poste de président du Comité du commerce et de l’environnement de l’OMC, avant d’être nommé président de la Session extraordinaire du Conseil des services en février 2002. En juin 2000, il a été nommé ambassadeur et représentant permanent du Chili à l’Organisation Mondiale du Commerce à Genève. Il est diplômé de l’université du Chili et a poursuivi ses études à l’université de Californie à Berkeley.

Patrick Messerlin

Professeur Emérite à Sciences Po Paris. Conseiller spécial de Mike Moore (Directeur général de l’OMC) (2001-2002), il a co-présidé les Task Forces sur le Commerce du Millennium Development Goals (2002-2005) et sur Global Finance and Trade Architecture (2007-2010). Il a été membre du Global Trade Agenda Council du World Economic Forum (2009-2012).

Tatsuo Masuda

Professeur invité à la Graduate School de Nagoya University of Commerce and Business pour intervenir sur le lien entre l’énergie et le changement climatique. Il est auditeur de SOC Corporation à Tokyo, président de FairCourt Capital à Londres et membre du comité stratégique d’Elion House à Singapour. Sa longue carrière dans le domaine de l’énergie et de la politique l’a amené à être conseiller au sein de JAPEX, vice-président de JNOC et directeur à l’Agence internationale de l’énergie. Il a un fort intérêt pour la nouvelle dimension de l’énergie et des politiques et mesures environnementales. Il fait partie du réseau d’experts du World Economic Forum.

Liu Chen

Professeur de sciences sociales, école d’anglais et des études internationales, université des Langues étrangères de Pékin (BFSU). Ses intérêts de recherches comprennent les relations internationales, l’économie politique internationale et la communication internationale. Son livre le plus récent Imager la Chine et l’Image de la Chine dans le monde entier de la Réforme et de l’Ouverture sur l’extérieur de Deng Xiaoping en 1978 au Rêve Chinois de Xi Jinping en 2013 : une Perspective de la Communication Internationale a remporté la bourse de la Fondation nationale des sciences sociales de la Chine. Elle est aussi directrice exécutive de l’Association des études de Communication interculturelle de la Chine (CAFICS) et consultante pour la Télévision Centrale de la Chine (CCTV).

Baronne Lynda Chalker of Wallasey

Fondatrice et présidente d’Africa Matters Ltd. Elle a occupé entre 1986 et 1997 le poste de ministre d’Etat au Bureau des Affaires étrangères et du Commonwealth. Elle compte parmi les administrateurs de l’ICF (Investment Climate Facility for Africa) et occupe la fonction d’administratrice exécutive de la Global Leadership Foundation. Elle est également membre du conseil consultatif international de Lafarge et Cie. Elle a été conseillère pour la Banque mondiale pendant plus de 8 ans. Elle est vice-présidente de WaterAid, vice-présidente d’honneur de la Croix-Rouge britannique et présidente d’honneur d’un grand nombre d’œuvres caritatives implantées en Afrique.

Nathalie Delapalme participated in the 7th edition of the World Policy Conference

Nathalie Delapalme participated in the 7th edition of the World Policy Conference which took place from 8 to 10 December in Seoul, South Korea. Nathalie was one of the panellists in the fifth plenary session of the first day « Africa in a global context », which was moderated by Marie-Roger Biloa. The session placed emphasis on relations between Africa and Asia.

Other speakers were:

  • Youssef Amrani, Chargé de mission, Royal Cabinet, Morocco
  • Lynda Chalker, Founder and Chairman of Africa Matters Ltd; Former UK Minister for Overseas Development and Africa
  • Elisabeth Guigou, President of the Committee on Foreign Affairs of the French National Assembly
  • Wu Jianmin, Executive Chairman of China Institute for Innovation and Development Strategy

The annual meeting brought together leading figures from all five continents from political and business leaders, representatives of civil society, academia to journalists, to discuss all aspects of governance and suggest constructive solutions to major regional and international challenges.

 

Dünya Politika Konferansı

Dünya Politika Konferansı

10 Aralık 2014 Çarşamba 14:41

Konferansta Türkiye’yi, Kalkınma Bakan Yardımcısı Ceylan temsil etti.

Kalkınma Bakan Yardımcısı Mehmet Ceylan, Seul’de düzenlenen 7. Dünya Politika Konferansı’nda katıldı.

Bakanlıktan yapılan açıklamaya göre  7. Dünya Politika Konferansı (World Policy Conference-WPC)  8-10 Aralık’ta Güney Kore‘nin başkenti Seul‘de gerçekleştirildi. 

Konferansta Türkiye‘yi temsil eden Ceylan, ülkenin son 10 yılda edindiği kalkınma tecrübesiyle ilgili katılımcılara bilgi verdi.

Ceylan, konferans kapsamında yaptığı konuşmada, makroekonomik göstergeler, sosyal alanda yapılan reformlar, fiziksel altyapıda yapılan iyileştirmeler, 10. Kalkınma Planı ile dönüşüm programları, bölgesel kalkınma ve kalkınma yardımlarında yaşanan artış gibi konularda değerlendirmelerde bulundu.

Fransız Uluslararası İlişkiler Enstitüsü tarafından her yıl gerçekleştirilen toplantıda « Avrupa ve Doğu Asya‘da Güvenlik Yönetişiminden » « Küresel Çerçevede Afrika‘ya » kadar pek çok uluslararası konu ele alındı. – Ankara

La WPC participe au débat : le Big Data débouchera-t-il sur un Big Brother ?

Parallèlement aux grands dossiers à caractère géopolitique, la World Policy Conference, dont les travaux de sa septième édition viennent de s’achever à Séoul, a planché sur un problème lié à un autre gendre d’actualité : l’émergence du Big Data et ses conséquences économiques et politiques.

 

De notre envoyé spécial à SÉOUL, Michel TOUMA | OLJ

La situation actuelle au Moyen-Orient ainsi que la place grandissante qu’occupe l’Asie dans le nouvel ordre mondial – dossiers liés à l’actualité internationale – ont été au centre de la 7e édition de la World Policy Conference (WPC) qui s’est tenue du 8 au 10 décembre à Séoul (voir L’Orient-Le Jour des 8, 9 et 10 décembre). Mais parallèlement, et dans le but d’élargir le débat et d’étendre les échanges de connaissances à un champ plus large que la sphère purement politique, les congressistes réunis dans la capitale coréenne ont planché dans le même temps sur des thèmes à caractère sociétal en rapport avec le changement climatique, l’énergie, l’environnement, les défis que pose le phénomène de Big Data, sans compter les rapports agroalimentaires entre l’Asie et l’Afrique. Autant de sujets liés aussi à l’actualité, mais une actualité d’un autre genre. Celle qui concerne les populations dans le détail de leur vie quotidienne et qui influe sur leur niveau de vie.
Le développement exponentiel de la révolution numérique est à n’en point douter l’un des principaux domaines qui touche de près le citoyen lambda. À l’ouverture de la session consacrée aux conséquences économiques et politiques du Big Data, le modérateur du débat, Nicolas Barré, directeur adjoint du quotidien Les Échos, indiquait, en guise d’entrée en matière, qu’en l’an 2000, un quart des données dans le monde étaient sous forme numérique. Aujourd’hui, cette proportion est quasiment de 100 pour cent. Et dans ce bouleversement vertigineux, l’Asie joue un rôle central. C’est du moins ce qu’affirme Chang Due Whan, président d’un géant médiatique en Corée du Sud, le Mackyung Media Group, qui possède, notamment, un quotidien, qui tire à un million d’exemplaires, ainsi que quinze de chaînes de télévision.
Évoquant les circonstances de cette révolution du XXIe siècle, Chang Due Whan souligne que la plupart des nouvelles inventions dans le domaine numérique viennent d’Asie. Il en déduit que cette zone sera la force motrice du secteur des appareils numériques, tels que les smartphones ou les phablets (combinaison du téléphone et de la tablette). Le développement dans ce domaine est tellement rapide que nombre d’utilisateurs estiment déjà que le PC est devenu obsolète et qu’il est de plus en plus évincé par la nouvelle génération de téléphones portables. Et dans ce cadre, souligne Chang Due Whan, la nouvelle technologie 5G va accroître considérablement le flux d’informations.
C’est précisément sur ce plan qu’intervient le problème du Big Data, en ce sens qu’il représente la capacité d’avoir accès, d’analyser et d’exploiter la quantité gigantesque de données disponibles, ce qui implique la création et l’utilisation efficace des outils permettant l’exploitation des données versées sur le marché un peu partout dans le monde. « Le Big Data est le nouveau pétrole », affirme à cet égard Chang Due Whan.
Le rythme de l’expansion de ce secteur d’activité a été mis en évidence par Luc-François Salvador, président exécutif pour l’Asie-Pacifique du groupe Capgemini, qui affirme que 90 pour cent des données actuelles ont été créées ces deux dernières années, et ce volume de données disponibles double chaque année. Conséquence prévisible : de nouveaux outils sont créés pour analyser et exploiter ces data. À titre d’exemple, Google a mis en place un système de gestion des maladies de manière à prévoir les dates, ou plus précisément les périodes, auxquelles apparaissent les grippes dans une région déterminée. Autre exemple dans ce domaine : au Japon, des chercheurs planchent sur l’analyse des données que l’on peut tirer de la façon de… s’asseoir ! La manière de s’asseoir devient ainsi une sorte de « signature » propre à la personne considérée.

 

La protection des données
Cette accumulation des données, notamment personnelles, à un rythme exponentiel, ainsi que la capacité grandissante d’analyser et d’exploiter de telles informations posent, à l’évidence, le problème de la protection des données personnelles et les craintes d’un fâcheux impact qui pourrait se manifester au niveau de la liberté de l’individu. Plusieurs intervenants ont évidemment soulevé ce point précis lors du débat. M. Salavador a ainsi relevé que le Big Data permet d’enregistrer des progrès énormes au niveau du traitement de certaines maladies ou aussi dans les projets d’urbanisme, mais dans le même temps, il pose le problème de la protection des données personnelles, ce qui implique la nécessité de concevoir les moyens dont devrait bénéficier le citoyen pour s’assurer une protection adéquate face au Big Data.
Cette question a été soulevée par un expert et consultant américain, Ben Scott, qui a affirmé qu’il se profile à l’horizon, du fait de ce problème, une perte de confiance de la population dans les gouvernements et les pratiques démocratiques, et, surtout, dans les outils informatiques, ce qui risque de pousser les individus à hésiter de trop s’engager dans l’utilisation des nouveaux outils ou applications numériques.
Un professeur universitaire américain, Joseph Nye, a relevé dans ce cadre que la capacité de traitement des données double chaque deux mois, de sorte que les citoyens vivant dans des pays démocratiques finissent par exprimer leurs appréhensions concernant l’exploitation des données personnelles. Certes, certaines personnes soulignent qu’au nom de la sécurité, face aux menaces terroristes, notamment, elles sont disposées à sacrifier de leur liberté ou de leur confidentialité. Cela pose, relève Joseph Nye, le problème de l’absence, au stade actuel, de contre-pouvoirs dans ce domaine.
Le Big Data risque-t-il ainsi de rendre quelque peu réel le danger de l’émergence d’un Big Brother ? Intervenant dans le débat, le député israélien de gauche Meir Sheetrit a apporté une nuance dans la nature du danger qui plane à cet égard, soulignant que le Big Data n’est pas exclusivement contrôlé par les gouvernements, mais il est aussi contrôlé et exploité surtout par les grandes entreprises, d’où la nécessité de protéger également les populations contre certaines grandes entreprises privées. Joseph Nye relèvera à ce propos que c’est dans la mesure où les données sont partagées entre plusieurs entreprises puissantes que le danger se fait plus grand au niveau de la confidentialité et de la liberté de l’individu.
Le débat sur ce plan est donc ouvert à l’échelle planétaire. Les experts et hauts responsables qui planchent sur la question feraient bien de proposer sans trop tarder des mesures concrètes en termes de protection des libertés individuelles avant que la situation dans ce domaine n’échappe à tout contrôle.

تركي الفيصل أكد أن الحرس الثوري الإيراني يتباهى بالسيطرة على أربع عواصم عربية وهي: بيروت ودمشق وبغداد وصنعاء

«تركي الفيصل» لـ«لوموند»: الحرس الثوري الإيراني يتباهى بالسيطرة على 4 عواصم عربية

11-12-2014 الساعة 16:17 | نور الشامسي

تناولت صحيفة «لوموند» الفرنسية في حوار لها مع الرئيس السابق للمخابرات السعودية والسفير السابق في لندن وواشنطن، «تركي الفيصل»، قضية تنظيم الدولة الإسلامية وتواجده في المنطقة، والأخطار التي يمثلها على الدول المجاورة وكيفيه التصدي له. متحدثُا لها على هامش مشاركته في نسخة 2014 من World Policy Conference في سيول، عن موقف بلاده من الحرب ضدّ الدولة الإسلامية ومن إيران.

وتقول الصحيفة الفرنسية في مطلع حوارها مع الأمير السعودي، أن «تركي الفيصل» الذي يقود مركز الملك فيصل للأبحاث والدراسات الإسلامية في الرياض. يمثل المملكة العربية السعودية التي تُعد من بين الدول العربية المشاركة في التحالف بقيادة الولايات المتّحدة الأمريكية ضدّ الدولة الإسلامية، والتي تعمل طائراتها المقاتلة على قصف سوريا، ولكن لا تشارك في العمليات بالعراق.

يقول الأمير أن تنظيم الدولة الإسلامية ليست ظاهرة جديدة. لافتًا أنه سبق وكان هناك خطر تنظيم القاعدة، وقبلها ما أسماه بـ «المجموعات الإرهابية الفلسطينية». موضحًا: «طالما لا تزال الأراضي الفلسطينية محتلّة وطالما أنّنا نصمت أمام مجزرة ضحيّتها 200 ألف مدني في سوريا وطالما أنّ العراق مقسّم حسب الخطوط الطائفية سيكون هناك دائمًا أشخاص يستغلون ذلك».

وبسؤاله عما يرى من حلول لخطر تنظيم الدولة الإسلامية المتنامي، يقول: « اقترحنا مبادرة السلام العربية على إسرائيل سنة 2002 الّتي تضمن لها السلام مقابل الأراضي الفلسطينية، ولكن إسرائيل لم تقبل. ولكن قيادات فاحش (وهو المصطلح الذي يستخدمه الأمير في حديثه عن تنظيم داعش) تستغلّ الظلم الّذي يمارس ضدّ الفلسطينيين للانتداب. الأمر مستمرّ من 70 عامًا».

وبالحديث عما إذا كان «لا يبارك العمليات العسكرية التي تشارك فيها المملكة»، يقول أن التحالف الدولي نجح وحملته من قصف جوّي، في تفادي تمدّد الجماعة، ولكن «إذا أردنا القضاء على المرض وليس فقط الأعراض يجب أن نذهب أبعد من ذلك. الوضع في سوريا جرح مفتوح في الشرق الأوسط، يجب تطهيره من أجل أن يندمل ويُشفى. المشكل في دمشق حيث بشار يقتل شعبه دون تحرّك أي شخص، وفي العراق كان هناك مشكل المالكي الّذي نبذ السنة وقد تمّ حلّه. الآن لدينا حكومة أكثر شمولية تسمح بمحاربة الإرهابيين بفعالية. يجب القيام بالأمر نفسه في دمشق وإلا لننتظر الأسوأ».

وتسائلت الصحيفة الفرنسية، بعد أن أعلنت السعودية مؤخرًا عن عشرات الاعتقالات ضدّ أشخاص مشتبهين بالإرهاب، إذا ما كان هذا يعني أنّ المملكة «مخترقة من الدولة الإسلامية الجهادية المستوحاة من السلفية والوهابية المعمول بها في السعودية»، يجيب «تركي»:  «فكرة أنّ وحشية القاعدة أو فاحش مرتبطة بطريقة ما بالسلفية خاطئة … نحن أتباع الإسلام السنيّ ومدارسه الفقهية الأربعة فقط».

وعن اتهام المملكة بتزويد الجماعات مثل الدولة الإسلامية وجبهة النصرة في سوريا بالدعم المالي، يؤكد الأمير السعودي أن هذه الفكرة «خاطئة»، مشيرًا إلى أن السعودية «لم تدعم أي شخص خارج نطاق التمرّد المعتدل ممثّلا في الجيش السوري الحرّ، ولم نحوّل يوما أي مبلغ من المال إلى الدولة الإسلامية أو إلى جبهة النصرة».

واستطرد الأمير حول قضية الصراع «السني/شيعي» الطاغي على المشهد في الآونة الأخيرة وفق الصحيفة، قائلا: «لا وجود لمشكلة شيعية سنية. نحن نؤمن بالربّ نفسه وبالرسول نفسه وبالقرآن نفسه. لافتًا «هناك شيعة في السعودية، يعيشون بكلّ حريّة. وهناك سنة في إيران يتعرّضون للاضطهاد».

ووجه «تركي» الاتهام إلى سياسة إيران في خلق ما يتم وصفه على أنّه صراع شيعي سني، قائلًا: «هذا بدأ مع الثورة الإسلامية سنة 1979 عندما أعلن الخميني أنّه يرغب في تصدير ثورته إلى العالم العربي. فعل ذلك في لبنان بواسطة حزب العراق، ثمّ في العراق بعد الغزو الأمريكي في 2003. وسعت إيران أيضًا إلى تحقيق ذلك في البحرين واليوم، تعمل عليه في اليمن من خلال تزويد الحوثيين بالأسلحة الثقيلة التي سيطروا بها على صنعاء».

كما خاض موضوع الاتّفاق على البرنامج النووي الإيراني وتبعاته على السعودية، موضحًا أنه منذ بداية المفاوضات لم يتمّ تمثيل دول مجلس التعاون الخليجي، «مع أنّنا أول المعنيين بهذا التهديد». وأكد أنه «ما نريده هو اتّفاق شامل مع إيران من أجل وقف تدخّلاتها في العالم العربي، حيث إنّ الحرس الثوري الإيراني يتباهى بالسيطرة على أربع عواصم عربية: بيروت ودمشق وبغداد وصنعاء. وهذا غير مقبول»، على حد تعبيره.

المصدر | الخليج الجديد + التقرير

MEHMET CEYLAN DÜNYA POLİTİKA KONFERANSI’NA KATILDI

  1. Dünya Politika Konferansı (World Policy Conference-WPC) Güney Kore’nin başkenti Seul’de 8-10 Aralık 2014 tarihlerinde düzenlendi.

 

Uluslararası ilişkiler alanında bilimsel araştırmalar yürüten, konferans ve tartışma forumları düzenleyen Fransız Uluslararası İlişkiler Enstitüsü (“Institut Français des Relations Internationales”- IFRI) tarafından her yıl gerçekleştirilen toplantıda, “Avrupa ve Doğu Asya’da Güvenlik Yönetişimi”nden, “Küresel Çerçevede Afrika”ya,“Avrasya’nın Jeopolitiği ve Jeoekonomisi”nden “Ticaret ve Politika İlişkisi”ne kadar pek çok uluslararası konu ele alındı.

 

Konferansta ülkemizi Kalkınma Bakan Yardımcısı Mehmet CEYLAN temsil etti.  CEYLAN, ayrıca, toplantının üçüncü gününde gerçekleştirilen Öğlen Oturumu’nda bir konuşma gerçekleştirdi ve Türkiye’nin geçtiğimiz on yıl içerisinde edindiği kalkınma tecrübesi ile ilgili olarak katılımcılara bilgi verdi.

 

Bu çerçevede Bakan Yardımcısı, makroekonomik göstergeler, sosyal alanda yapılan reformlar, fiziksel altyapıda yapılan iyileştirmeler, 10. Kalkınma Planı ile Dönüşüm Programları, bölgesel kalkınma ve kalkınma yardımlarında yaşanan artış gibi hususlarda önemli mesajlar verdi.

Le premier jour des travaux de la WPC à Séoul : pour un système de sécurité en Asie de l’Est

La présidente Park Geun-hye : « La Corée du Sud a beaucoup souffert de la pauvreté et de l’occupation ; elle désire donc œuvrer contre la pauvreté et pour le développement durable. »

Débat

La présidente de la Corée du Sud, Park Geun-hye, a donné le coup d’envoi des travaux de la World Policy Conference, à Séoul, en prononçant un discours axé sur la recherche d’un système assurant la paix et la sécurité en Asie de l’Est.

SÉOUL, de Michel TOUMA | OLJ

Un peuple qui, comme les Coréens, manie sept niveaux de langage, c’est-à-dire sept façons différentes de s’adresser à un interlocuteur en fonction de la nature des rapports entretenus avec la personne à qui il s’adresse, est à l’évidence un peuple qui sait faire dans la nuance et qui manifeste une finesse certaine dans son comportement ou sa perception des choses de la vie. Cela se reflète d’abord au niveau populaire, dans le caractère particulièrement affable, serviable et respectueux du Coréen lambda croisé dans la rue. Cela se traduit aussi, à un tout autre niveau – macropolitique – par la ligne de conduite adoptée par la Corée du Sud à l’égard des contentieux, des sources de tension et des grands dossiers qui ponctuent l’actualité internationale.
Telle est l’impression globale qui se dégage de la première journée de la World Policy Conference (WPC) qui a entamé ses travaux hier matin, lundi (à 16h, heure de Beyrouth), au somptueux hôtel Conrad de Séoul. Telle est surtout l’impression qu’a laissée la présidente de la Corée du Sud, Mme Park Geun-hye, qui a pris la peine de faire le déplacement pour prononcer le discours d’ouverture de la conférence, dans un geste symbolique illustrant l’intérêt qu’accorde son pays à la bonne gouvernance mondiale (leitmotiv qui sous-tend l’action de la WPC, depuis sa fondation à l’initiative de Thierry de Montbrial en 2008).
Dans son mot de bienvenue à la présidente, prononcé devant près de 200 décideurs, hauts responsables et experts du monde politique, économique, diplomatique, des affaires et de la presse, M. de Montbrial a d’ailleurs annoncé la couleur en rappelant que la Corée partage les mêmes objectifs de dialogue, d’échanges libres et d’ouverture que la WPC, ce qui fait d’elle le principale partenaire de cette conférence pour la région asiatique. Le fondateur de la WPC a d’autre part rendu hommage à la diplomatie audacieuse de Séoul, fondée sur la recherche et la mise en application de « mesures de confiance » ( « Confidence building measures » ) en vue d’aboutir à un « monde ouvert » et d’instaurer un climat, voire un système, de paix et de stabilité en Asie.
La politique initiée sur ce plan par Séoul a été explicitée dans le discours de la présidente Park Geun-hye qui a réaffirmé la détermination de son pays à œuvrer en vue d’améliorer la gouvernance mondiale et de mettre en place un système de sécurité en Asie de l’Est. « Nous sommes un pays qui a beaucoup souffert de la pauvreté et de l’occupation, a notamment déclaré la présidente. Nous soutenons donc la lutte contre la pauvreté et le combat mené pour favoriser le développement durable. »
Évoquant les rapports complexes entre la Corée du Sud, le Japon et la Chine, la présidente a souligné que son pays œuvre à mettre en place « un cadre adéquat assurant la sécurité de la péninsule coréenne, ce qui constitue une démarche vitale pour la paix et la stabilité dans le monde ». Elle a relevé dans ce cadre qu’à eux trois, la Corée du Sud, la Chine et le Japon représentent non moins de 25 % de l’économie et du commerce internationaux. Stigmatisant l’obstination de la Corée du Nord à aller de l’avant dans son programme nucléaire, « ce qui constitue un défi et une véritable menace pour la région », elle a proposé la mise en place de « mesures de confiance au niveau de la péninsule coréenne », tout en se déclarant prête au dialogue avec la Corée du Nord. « Si nos deux pays font de petits pas au niveau du secteur privé, cela nous permettra d’enregistrer des progrès dans la réalisation de la paix et la stabilité dans la péninsule coréenne », a affirmé, en faisant preuve de pragmatisme, Mme Park Geun-hye qui a précisé que son pays œuvrait avec la Russie et les États-Unis, notamment, pour mettre en place « une structure de paix dans la péninsule ».

Le parallèle avec l’Europe
L’absence d’un système de sécurité en Asie de l’Est a été mise en relief, notamment, par M. Jean-David Levitte, ancien haut conseiller à l’Élysée, lors du premier panel de la conférence ayant pour thème « Organisation de la sécurité en Asie et en Europe ». M. Levitte a établi dans ce cadre un parallèle entre les expériences, foncièrement divergentes, de l’Europe et de l’Asie en matière de sécurité. Il a relevé à ce propos que durant près de cinq décennies, l’Europe a été divisée, du fait du rideau de fer, et elle a connu de graves crises, comme celles de la Tchécoslovaquie et de la Hongrie, mais elle n’a pas pour autant connu de guerres. Par contre, parce qu’elle ne bénéficie pas d’un système de sécurité adéquat, comme c’est le cas de l’Europe, l’Asie a connu après la Seconde Guerre mondiale plusieurs guerres, au Vietnam, au Laos, en Corée et au Cambodge.
Dans un tel contexte, M. Levitte a dénoncé la politique suivie par le président Vladimir Poutine « qui semble vouloir rebâtir l’empire russe, ce qui constitue un défi majeur pour l’Europe ».
Les propos de M. Levitte à cet égard ont été rejetés par l’un des intervenants, Igor Morgulov, ministre adjoint russe des Affaires étrangères, en charge du dossier de l’Asie. « Nous vivons une époque de transformations fondamentales et de ce fait la tension dans le monde ne saurait être attribuée à la Russie et à ce qui est perçu comme une volonté de la Russie de faire resurgir l’empire russe », a affirmé M. Morgulov, qui a déploré dans ce contexte le fait que certaines parties ignorent tout des réalités et spécificités régionales. « Ce qui nous inquiète est l’absence de système de sécurité en Asie », a affirmé M. Morgulov.
M. Richard Haass, président du Conseil américain pour les relations étrangères et ancien haut responsable au département d’État, a abondé dans le même sens que M. Levitte, relevant que l’Asie de l’Est n’a pas connu une expérience semblable à celle des relations entre la France et l’Allemagne au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. « En Europe, a-t-il déclaré, le système de sécurité a été institutionnalisé, ce qui n’est pas le cas de l’Asie. » Ce même constat a été fait par l’ancien ministre coréen des Affaires étrangères, Han Sung-joo, qui a précisé que l’Asie de l’Est bénéficie d’un système d’alliance, relevant, cependant, à ce sujet que « les États-Unis sont au cœur de ce système d’alliance ».
Un ancien diplomate japonais, Shotaro Oshima, professeur à l’université de Tokyo, a souligné pour sa part que la structure de sécurité en Asie était dominée par l’Occident. « Or nous assistons aujourd’hui à un retrait de l’Occident et à l’émergence de la Chine alors que nous n’avons pas de système de sécurité asiatique », a-t-il déclaré, indiquant qu’il n’est pas vrai, dans un tel contexte, que nous assistons à l’émergence d’une « idéologie nationaliste au Japon ».
Cette séance consacrée à l’Asie a été suivie des deux sessions qui ont porté sur les thèmes « Inégalités et mondialisation » et « L’Afrique dans le contexte mondial », parallèlement à la causerie-débat de l’émir Turki al-Fayçal.

 

South Korea pushing for summit with Japan, China

SEOUL – President Park Geun-hye said Monday that South Korea is working to hold a trilateral summit with Japan and China and establish more trust in East Asia.

“The establishment of a framework of trust and cooperation in the East Asian region, including the Korean Peninsula, is very important for the whole world to move into a more peaceful and secure future,” Park said in a speech at the seventh World Policy Conference.

“It’s important for Korea, China and Japan to gather forces together for multilateral cooperation in Northeast Asia, given their unique role and status,” Park said in remarks released by the South Korean presidential office.

“The South Korean government wants to make efforts to arrange a summit among the three countries in the near future on the basis of a foreign ministers’ meeting,” she said.

Diplomatic ties between Japan and South Korea have been strained by historical issues stemming from Japan’s colonial rule of the Korean Peninsula from 1910 to 1945, including the issue of Korean women who South Korea says were coerced to work in wartime Japanese military brothels.

Prime Minister Shinzo Abe and Chinese President Xi Jinping have held their first talks since they took office, meeting last month in Beijing on the sidelines of a regional leaders’ forum amid lingering tension over disagreements on territorial and history-related issues.

Abe and Park have not held a formal summit. South Korea has urged Japan to address the “comfort women” issue before Park will meet with Abe.

Since 2008, South Korea, Japan and China have held five trilateral summits independently from other multilateral meetings. But none has taken place since Abe came to power in December 2012.

Since 1999, the three countries had also often held trilateral summits on the occasion of the ASEAN-related summit meetings.

S. Korea’s President Vows Efforts for Summit with China, Japan

(MENAFN – QNA) South Korea’s President Park Geun-hye said Monday that South Korea will make efforts to hold a summit with China and Japan, the latest move that underscores her commitment to advancing ties with the two Asian neighbors.

The remarks came three weeks after she suggested there are uncertainties over a potential summit with Chinese and Japanese leaders, according to South Korea’s (Yonhap) News Agency.

« The South Korean government will make efforts to ensure a trilateral summit can take place based on the meeting of their foreign ministers in the near future, » Park said in a keynote speech at the World Policy Conference, an annual international meeting, in Seoul.

In November, she floated the idea of resuming a regular trilateral summit, which has been put on hold since May 2012 due to tensions between South Korea and Japan and between China and Japan over territorial and other history-related issues.

Japan controlled much of China in the early part of the 20th century.

South Korea has said a trilateral summit might be held if the countries successfully conclude their foreign ministers’ meeting and conditions mature.

Also Monday, Park pressed North Korea again to abandon its nuclear weapons program, calling it « the biggest destabilizing factor » not only on the Korean Peninsula but also in Northeast Asia.

Despite international pressure, North Korea has repeatedly vowed to develop its economy and nuclear arsenal in tandem, viewing its nuclear programs as a powerful deterrent against what it claims is Washington’s hostile policy toward it.

Park said North Korea’s policy is « incompatible » and accused North Korea of worsening the human rights situation in the North.

Ángel Gurría

Secrétaire général de l’OCDE. Ancien ministre des Affaires étrangères et ministre des Finances et du Budget du Mexique, président du Groupe de travail international sur le Financement de l’eau pour tous, du Conseil mondial de l’eau.