Gon Coulibaly : “ Cette rencontre permet au continent africain de s’imprégner des réalités et tendances mondiales ”

29.10.2018

Guy-Assane Yapy, Fraternité Matin

M. le Premier ministre, pouvez-vous nous situer les enjeux de cette importante conférence pour les états africains ?

Comme vous le savez, cette conférence réunit de hautes personnalités politiques, économistes, chercheurs, leaders d’opinions, etc., pour réfléchir sur l’état de la gouvernance dans le monde. Aujourd’hui, nous ne pouvons pas imaginer la mise en oeuvre de politiques économiques dans nos Etats africains sans regarder tout ce qui se passe autour de nous. Les relations financières, dans le monde, ont des incidences économiques qui impactent le développement de nos états. Et le fait de participer à une telle rencontre permet au continent africain de s’imprégner des réalités et tendances mondiales.

Quel était alors l’intérêt pour un pays comme la Côte d’Ivoire ?

Nous sommes venus porter notre voix à cette réflexion pour dire la manière dont nous voyons l’organisation de ce monde. Ce qui nous permet d’avoir une meilleure répercussion des avancées en termes de gouvernance mondiale sur notre économie et les conditions de vie de nos populations. Notre propos a porté sur les forces et les faiblesses du continent africain. Et nous nous sommes attelés à montrer qu’il y a eu beaucoup de progrès et que l’avenir est prometteur. Nous avons aussi écouté les autres pour ajuster nos politiques économiques en tenant compte de l’environnement international avec toujours comme objectif, l’amélioration des conditions de vie de nos populations.

Quel est le rôle de la communauté internationale ?

L’Afrique ne peut pas être un continent isolé du monde. De ce fait, les événements qui se produisent de part et d’autre ont des impacts sur l’Afrique. C’est la raison pour laquelle la solidarité internationale est nécessaire. Mais, j’insiste toujours sur le fait que la responsabilité doit d’abord reposer sur les Africains eux-mêmes. Et je reste absolument optimisme sur l’avenir du continent africain.