Économiste sur le bureau Corée/Suède du Département des affaires économiques à l’OCDE. Elle a précédemment travaillé dans la Division de l’analyse des politiques structurelles du même Département à l’OCDE, au Ministère du Travail et à l’Insee dans le Département de la conjoncture et dans le Département des études économiques. Ses sujets de recherche portent sur le commerce international, les déséquilibres extérieurs, le marché du travail et la digitalisation. Actuellement, elle termine sa thèse en économie à l’Université Paris-Dauphine.
Eduardo de Campos Queiroz
Après 11 ans d’expérience dans le domaine de la banque d’investissement, Eduardo Queiroz a consacré sa carrière, de 2000 à 2008, à améliorer la vie des enfants et des familles dans différents pays en tant qu’instructeur, directeur exécutif et conseiller de Outward Australia, Outward Bound Brazil et Outward Bound Mexico. De 2009 à 2011, Eduardo a été conseiller spécial du Secrétaire à l’éducation de l’État de São Paulo. Ensuite, de 2011 à octobre 2018, M. Queiroz a dirigé la Fondation Maria Cecilia Souto Vidigal au Brésil en tant que Directeur Général. Au cours des cinq dernières années, il a également été membre bénévole du conseil d’administration de Centraide Brésil, ESPRO et Outward Bound Brazil. M. Queiroz est diplomé en administration des affaires, titulaire d’une spécialisation en finances de la Fondation Getúlio Vargas, ainsi que d’un master en administration publique de la Harvard Kennedy School of Government où il a participé aux programmes Mason et Lemann.
Natasha Franck
Fondatrice et PDG de EON, entreprise pionnière dans le domaine de la mode connectée et circulaire reposant sur l’Internet des objets et utilisant la technologie RFID. Avant de créer EON, elle était première vice-présidente chargée du développement commercial international chez Delos, start-up dans le secteur des technologies et de l’immobilier. Après avoir contribué au lancement de l’International WELL Building Institute aux Etats-Unis, elle a dirigé le développement mondial de WELL Building Standard en établissant des partenariats stratégiques dans la région Asie-Pacifique, en Europe et au Moyen-Orient. Avant de rejoindre Delos, elle a travaillé pour Jonathan Rose Companies où elle était consultante Villes intelligentes, Aménagement et Développement urbain. Elle possède un BA de l’Université de Georgetown.
Jasna Atanasijević
Directrice du Secrétariat pour les politiques publiques de la République de Serbie depuis sa création en 2014. Professeur adjoint au cours d’introduction financière et mathématique à l’économie au Département de mathématiques et d’informatique de la Faculté des sciences de l’Université de Novi Sad. Elle a travaillé comme économiste en chef dans une banque, chercheuse dans un think tank et consultante en politique financière et économique. Depuis décembre 2015, elle est membre de la présidence de l’Association serbe des économistes. Elle a obtenu un master en finance de l’Université de Toulouse 1 en 2003 et un doctorat en économie appliqué de l’Université de Paris 1 Sorbonne en 2013.
Chittaranjan Kaul
Directeur du Center for Learning Resources à Pune, en Inde. Il a dirigé des entreprises bancaires dans le monde entier, géré et mis en place des pensionnats et des écoles, été gestionnaire dans des organisations à but non lucratif, encadré des cadres supérieurs d’entreprises pour améliorer leur efficacité personnelle et organisationnelle, a collaboré et encadré des équipes de gestion, des parents et des enseignants, et a fourni des conseils stratégiques aux organisations à but lucratif et non lucratif. Il a obtenu un diplôme en génie électrique de la National Institutes of Technology (NIT) de Srinagar et un PGDM de l’Indian Institutes of Management (IIM), à Ahmedabad.
Bojana Tosic
Directrice par intérim du Secrétariat pour les politiques publiques de la République de Serbie depuis janvier 2018. Elle est inscrite à l’ordre des avocats de Belgrade depuis 2008. Entre 2007 et 2011, elle était conseillère juridique au Secrétariat du Conseil pour la réforme réglementaire et l’analyse d’impact de la réglementation. Entre 2008 et 2010 elle était coordinatrice de l’équipe juridique chargée de la mise en oeuvre de la réforme réglementaire du Gouvernement serbe. Elle a été directrice adjointe du Bureau gouvernemental pour la réforme réglementaire et l’analyse d’impact de la réglementation et Directrice adjointe par intérim du Secrétariat pour les politiques publiques. Elle est diplômée de la faculté de droit de l’Université de Belgrade.
M’hammed Dryef
Senior Fellow, Policy Center for the New South. Auparavant, il a occupé plusieurs postes à responsabilité, notamment : Chef de Cabinet du Ministre de l’Intérieur, Directeur de l’Agence Urbaine de Casablanca, Directeur Général de la Sûreté Nationale, Gouverneur Directeur Général de l’Urbanisme, de l’Aménagement du Territoire et de l’Environnement au Ministère de l’Intérieur à Rabat, ainsi que Wali Directeur Général des Affaires Intérieures au Ministère de l’Intérieur et Wali de plusieurs villes du Maroc comme Fés, Casablanca et Laayoune. Par ailleurs, Mhammed Dryef a publié un ouvrage sur l’urbanisation au Maroc ainsi que diverses études sur la décentralisation, la régionalisation et l’évaluation des politiques publiques. Il est titulaire d’un doctorat en droit public de l’Université de Grenoble, d’un diplôme de l’Ecole Nationale Supérieure d’Administration Publique et d’un DEA de droit privé.
Obiageli Ezekwesili
Cofondateur de Transparency International. Au cours de son mandat de ministre de l’éducation, elle a dirigé un vaste programme de réformes et son projet de refonte du secteur est un document de référence auquel d’autres pays d’Afrique ont emprunté des idées. Ancienne vice-présidente de la Banque mondiale pour la région Afrique, elle a récemment été conseillère principale en politique de développement économique pour l’Afrique auprès de l’Open Society Foundations à New York, où elle a aidé les gouvernements de Mano River à procéder à des réformes de politique économique. Elle est l’une des principales comptables agréées et cofondatrice du groupe mondial anti-corruption Transparency International. Elle est également l’une des organisatrices de la campagne Bring Back Our Girls visant à retrouver les 300 écolières nigérianes enlevées par Boko Haram en 2014. Elle a occupé plusieurs postes clés au sein du gouvernement nigérian, notamment en tant qu’assistante spéciale du président dans le domaine du suivi budgétaire, ministre des Ressources minérales et ministre de l’Éducation.
Mohammed Rachid Doukkali
Vice-doyen de l’Université polytechnique Mohammed VI et Senior Fellow au Policy Center for the New South. Il est président de l’Association marocaine d’économie agricole et membre associé du Conseil général du développement agricole du Maroc. M. Doukkkali a effectué plusieurs missions de conseil auprès du Ministère marocain de l’agriculture, d’organisations nationales et internationales (Banque mondiale, FAO, PNUD) et de plusieurs pays méditerranéens et africains. Le professeur Doukkkali collabore avec plusieurs institutions de recherche nationales, comme l’INRA-Maroc, et avec des institutions de recherche internationales, comme le CIHEAM, le Cirad, le CEMAFREF, l’IFPRI et l’ICARDA.
Anwar Mohammed Gargash
Conseiller diplomatique du président des Émirats arabes unis. Il a rejoint le gouvernement fédéral en 2006 en tant que ministre d’État aux Affaires du Conseil national fédéral, puis il a été nommé ministre d’État aux Affaires étrangères. Dr. Gargash a été président du Comité national des élections, président du Comité national de lutte contre la traite des êtres humains, président du conseil d’administration de la Fondation culturelle Al Owais. Il est membre du conseil d’administration de l’Anwar Gargash Diplomatic Academy (AGDA). Il a obtenu son doctorat au King’s College de Cambridge et est titulaire d’une licence et d’une maîtrise en sciences politiques de l’Université George Washington.
Aomar Ibourk
Professeur de méthodes quantitatives et d’économie sociale à l’Université Cadi Ayyad de Marrakech, économiste et Senior Fellow de l’OCP Policy Center, qui s’intéresse essentiellement à l’économétrie appliquée, au marché du travail, à l’économie de l’éducation et à l’économie du développement. Il est également directeur du GRES (Groupement de recherches économiques et sociales) à l’Université Cadi Ayyad. Ces recherches portent sur les méthodes économétriques appliquées aux sciences sociales (économie du travail, économie de l’éducation et développement). Il a réalisé une thèse intitulée “Contributions à l’économétrie du processus d’appariement sur le marché du travail : Approches et macro et micoéconométriques au marché du travail marocain”.
Larabi Jaïdi
Senior Fellow au Policy Center for the New South et ancien professeur à l’Université Mohammed V de Rabat. Il est membre fondateur du Centre Marocain de Conjoncture et du Groupement d’Etudes et de Recherches sur la Méditerranée. Il est membre du groupe de recherche au sein des réseaux universitaires euro-méditerranéens. Il a été conseiller du Premier ministre et du ministre de l’Économie et des Finances. Il est expert indépendant auprès du Conseil marocain de la concurrence et de l’Autorité marocaine de lutte contre la corruption. Il est l’auteur de diverses publications sur le développement économique et social et les relations économiques internationales.
Jamal Machrouh
Senior Fellow, Policy Center for the New South. Jamal Machrouh est professeur de relations internationales à l’École nationale de commerce et de gestion de Kénitra et Senior Fellow au Policy Center for the New South, anciennement OCP Policy Center, où il se concentre sur les questions de géopolitique et de relations internationales. M. Machrouh est chargé de cours au Royal College of Advanced Military Studies de Kénitra et à l’Université Södertörn de Stockholm, en Suède. Il est l’auteur d’un livre intitulé Justice and Development under World Trade Organization et de divers articles traitant des relations internationales et de la géopolitique.
Klaus Kögeler
Ambassadeur d’Autriche auprès du Royaume du Maroc. Il a été Ambassadeur et Représentant permanent adjoint de la Représentation autrichienne auprès de l’OSCE en préparation et pendant la présidence autrichienne de l’OSCE en 2017. Il a occupé des postes aux ambassades d’Autriche en Norvège, en Espagne et en Hongrie. Il a également travaillé à la Représentation permanente de l’Autriche auprès de l’UE et a occupé plusieurs postes au ministère autrichien des Affaires étrangères. Il est titulaire d’un diplôme en administration des affaires et en économie internationale de l’Université d’économie de Vienne, ainsi que d’un diplôme de l’Académie diplomatique de Vienne.
Jean-Louis Bourlanges
Député des Hauts-de-Seine depuis juin 2017. Il a été Professeur associé à l’IEP de Paris de 2002 et 2015 et député européen de 1989 à 2007. Ancien Conseiller maître à la Cour des comptes et Conseiller référendaire à la Cour des comptes. Il est ancien élève de l’École Nationale d’Administration (Promotion Michel de l’Hospital 1977-79), agrégé de lettres modernes et diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris.
Ayman Cherkaoui
Directeur Exécutif du Réseau Global Compact Maroc. Il est également Coordinateur de Projet au sein de la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement ainsi que Conseiller Principal du Programme des Changements Climatiques du Centre de Droit International du Développement Durable. Il a notamment été auparavant Conseiller Spécial auprès de la Présidence de la COP22, a aussi travaillé pour Valyans Consulting et l’Association Internationale de Transport Aérien. Il a des connaissances approfondies dans les domaines de l’ingénierie, du droit, de la finance, des changements climatiques et du développement durable. Il a été honoré à titre de Leader Africain par la Fondation Obama, et de Leader Emergent par l’OCP Policy Center.
Rahma Bourqia
Directrice de l’Autorité nationale d’évaluation du Conseil supérieur de la formation et de la recherche au Maroc (nommée en 2014), ancienne présidente de l’Université Hassan II Mohammedia Casablanca, ancienne doyenne et professeure de sociologie à l’Université Mohamed V Agdal Rabat. Elle est également membre de l’Académie royale marocaine. Elle a été conférencière et conférencière invitée lors d’activités de recherche dans des universités aux États-Unis, en Europe et au Moyen-Orient. Elle a reçu le titre honorifique honoris causa de l’Université d’Indiana State aux États-Unis en 2006, de l’Université de Liège en Belgique et de l’Université Paris Ouest Nanterre à Paris (France) en 2010.
Sandiso Sibisi
Entrepreneure à la tête du programme Open Innovation for Africa chez Accenture, elle permet à des start-ups d’améliorer leur accès au marché pour accélérer leur croissance. Elle a fondé le programme Born to Succeed, qui vise à réduire le taux de chômage élevé des jeunes en Afrique du Sud grâce à l’éducation, au mentorat et à la création de partenariats avec le secteur privé. Elle a été vice-présidente de l’Advancement of Black Accountants South Africa Bursary Fund, qui vise à lutter contre les difficultés en matière de financement rencontrées par des étudiants issus de milieux défavorisés pour accéder aux établissements d’enseignement supérieur. En 2016, elle a été sélectionnée parmi 4 000 candidats d’Afrique du Sud pour la bourse Mandela Washington aux États-Unis. Elle a également représenté l’Afrique du Sud au Sommet de la Banque mondiale à Washington, où elle a présenté sa plateforme EdTech intitulée «Khwela». Elle a, entre autres, été nommée ambassadrice des Objectifs de développement durable par l’Ambassadrice Dessima Williams au Canada. Elle est aussi ambassadrice de Play Your Part avec Brand South Africa et figure parmi les 100 plus grands leaders en devenir selon le classement Mzansi en 2017.
Touria Benlafqih
Fondatrice et PDG, EMPEOPLE. Elle se concentre sur le rôle des jeunes dans la lutte contre la pauvreté et l’inclusion sociale en Afrique. Elle a été impliquée dans l’entrepreneuriat social et l’autonomisation des jeunes et des femmes au cours des 12 dernières années. Elle travaille avec des organisations à but non lucratif en tant que bénévole, professionnelle et consultante, avec plus de 6 années consacrées à l’employabilité des jeunes pour résoudre l’un des plus grands problèmes de l’Afrique: le chômage. En 2015, elle a créé le SIDE (Social Impact and Development Employment), une entreprise sociale axée sur la question du chômage des jeunes. En 2016, elle a fondé EMPEOPLE (Empower People). Elle a travaillé sur l’autonomisation des femmes, l’éducation, l’engagement des jeunes dans les affaires publiques, le développement rural et la préservation des oasis, pour enfin se concentrer sur l’autonomisation des jeunes. Ancien directeur de programme d’Enactus Maroc. Auparavant, elle était l’assistante administrative et financière du projet mené par le PNUD sur l’adaptation au changement climatique dans les oasis au Maroc.
Fareed Mohamedi
Directeur général de SIA-Energy International, une société de conseil spécialisée dans le secteur du pétrole et du gaz chinois basée à Pékin. Avant de rejoindre SIA-Energy, il était économiste en chef de Rapidan Energy. Il a également été conseiller principal au service de planification générale chez Saudi Aramco. Il a été vice-président de l’analyse sectorielle au service de la stratégie d’entreprise et du développement commercial chez Statoil. Pendant plus de 20 ans, Fareed a été l’un des associés de PCF Energy, où il a forgé son expérience en matière d’analyse du risque-pays et du marché pétrolier. Il a aussi travaillé en tant que macro-économiste à la Banque mondiale et au ministère de de l’Économie et des Finances du Royaume de Bahreïn, entre autres. Il a obtenu un master en études arabes du Centre d’études arabes contemporaines de la School of Foreign Service de l’Université de Georgetown, Washington, et une licence en économie de l’Université de Western Michigan.
Tayeb Amegroud
Senior Fellow, OCP Policy Center, spécialisé dans l’énergie, les énergies renouvelables, le développement de projets, l’évaluation et le financement et la structuration. Fondateur de GPower Consultants et expert en planification énergétique et développement de projets, évaluation, financement et structuration. Il a 18 ans d’expérience combinée dans des projets énergétiques et des services bancaires d’investissement. Dans son dernier poste, il était directeur chargé du développement des projets d’énergie renouvelable, de la planification et de la stratégie à l’Office national de l’électricité (ONE) et membre du comité exécutif. Auparavant, il était directeur exécutif chez Swiss Re à New York et à Londres et a occupé le même poste chez Lehman Brothers et divers autres groupes financiers internationaux.
Shiv Vikram Khemka
Vice-président de SUN Group, groupe mondial menant des activités d’exploitation et d’investissement diversifiées dans les domaines suivants : capital-investissement, énergies renouvelables, pétrole et gaz, technologie de pointe, extraction aurifère et immobilier. Il est Président exécutif de la Global Education & Leadership Foundation (tGELF). Il siège au sein de nombreux comités et conseils d’administration. Il est membre de la délégation du BRICS Business Council et est à la tête de la représentation indienne auprès de l’Organisation de coopération de Shanghai. Il siège au Conseil national et au Conseil international de la Confédération de l’industrie indienne (CII) et préside la Commission pour l’Asie centrale de la CII. Il est aussi coprésident du Conseil d’aérospatiale et de défense à la Fédération des Chambres de commerce et d’industrie indiennes. Il a étudié au Eton College, a obtenu un BA d’économie de Brown et un MBA avec mention de la Wharton School of Business et du Lauder Institute de l’Université de Pennsylvanie.
Jacques Michel
Directeur Général de JMS Advisory, administrateur de sociétés et conseil financier. Jusqu’à mi-2022, il a occupé différents postes de direction dans le réseau international de BNP Paribas. Son dernier poste fut celui de CEO/Chairman de BNP Paribas Moyen-Orient et Afrique pour la Banque de Financement et d’Investissement, de 2015 à 2022. Il exerça au préalable, de 2009 à 2015 les fonctions de CEO de BNP Paribas en Inde. Avant de rejoindre BNP Paribas, il a été Directeur Régional des Risques pour l’Asie-Pacifique de 1999 à 2009, du Crédit Lyonnais puis Calyon puis Fortis Bank. De 1995 à 1999, il a été Directeur Général du Crédit Lyonnais en Thaïlande, après avoir été Directeur Régional de la BFCE pour l’Asie du Sud-Est, basé à Singapour de 1990 à 1995. Il est Conseiller du Commerce Extérieur de la France. Il a été Président du Comité de Hong-Kong, il est aujourd’hui Président du Comité de Bahreïn. Il est Président d’Honneur de la Chambre de Commerce Franco-Indienne. Il est aussi au Conseil d’Administration de la Chambre de Commerce Franco-Bahreïnie. Il est diplômé de l’ESSEC.
Suzanne Hayden
Avocate assermentée, Mme Hayden a passé trente ans dans le service public et l’application de la loi en tant que conseillère principale auprès de membres du gouvernement américain – Justice, État, Trésor, Renseignements et Défense – et d’organisations internationales, telles que le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY), l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) et l’Académie internationale de lutte contre la corruption (AIAC). Ancienne procureure principale du ministère de la Justice des États-Unis, elle a également été la première coordonnatrice de la sécurité nationale du département de la Justice des États-Unis et la représentante du ministère de la Justice auprès du Groupe d’action financière sur le blanchiment de capitaux (GAFI), l’organisme mondial de normalisation pour la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. En tant que procureur au TPIY, Mme Hayden a créé la première unité d’enquête financière de l’ONU et dirigé l’enquête financière sur Slobodan Milosevic. Elle fournit actuellement une assistance technique et des conseils à des organisations des secteurs public et privé dans des domaines tels que le renforcement de l’intégrité, la lutte contre la corruption et le blanchiment d’argent, siège au conseil d’experts pour PMI IMPACT et travaille avec une organisation sur la lutte contre le trafic des espèces sauvages.
Europe’s Critical Election
Ahead of the European Parliament election in May 2019, nationalist parties across Europe are unifying behind a message that is clear, forceful, and, for many, compelling. If Europe’s defenders are to win, they will need to offer a vision that is similarly powerful – and not hide behind French President Emmanuel Macron.
The Case Against Climate Despair
The growing severity and frequency of extreme-weather events suggests that climate scientists’ nightmare scenarios must be taken seriously. Fortunately, rapid advances are being made in clean-energy technology and carbon-neutral forms of living.
STOCKHOLM – Heat waves and extreme-weather events across the Northern Hemisphere this summer have brought climate change back to the forefront of public debate. Early analyses strongly suggest that natural disasters such as Hurricane Florence – which barreled into the US East Coast this month – have been exacerbated by rising global temperatures. Though US President Donald Trump has reneged on the 2015 Paris climate agreement, the rest of the world is becoming increasingly convinced of the need to limit greenhouse-gas (GHG) emissions.
Last month, a group of climate scientists published a report in the US Proceedings of the National Academy of Sciences warning that the planet could be on a path to becoming a “hothouse” that may not be habitable for humans. The Earth has already registered the highest temperatures since the last Ice Age. But, as the report notes, what we are experiencing today will be nothing compared to what is in store if average global temperatures surpass 2° Celsius above pre-industrial levels.
At that point, the authors write, “[global] warming could activate important tipping elements, raising the temperature further to activate other tipping elements in a domino-like cascade that could take the Earth System to even higher temperatures.” The scientific debate about climactic tipping points and nightmare scenarios is ongoing. But no one can say for certain that the risks outlined in the “Hothouse Earth” report are not real.
But there is another risk: that warnings such as these will lead to despair. Numerous reports have already concluded that it will be exceedingly difficult to meet the targets outlined in the Paris agreement. But to conclude that the situation is hopeless is not just dangerous; it is also factually incorrect. After all, political and technological developments that are currently underway offer grounds for genuine hope.
At the Global Climate Action Summit in San Francisco, California, this month, there was plenty of talk about the numerous alarming reports that have come out in recent months and years. But the real focus was on the Exponential Climate Action Roadmap, a major new study showing that progress in the use of non-fossil-fuel technologies is advancing not just linearly, but exponentially.
You may not realize it, but solar- and wind-power usage is doubling every four years. If that continues, at least half of global electricity production could come just from these two forms of renewable energy by 2030. And there is no good reason to think that progress couldn’t accelerate further. Just in the past few years, there have been rapid advances in solar-energy technologies and energy storage.
The Global Commission on the Economy and Climate estimates that $90 trillion will be invested in new infrastructure around the world over the course of the next 15 years. Owing to the new technologies that are now emerging – not just in energy but in the digital domain as well – humanity could have an historic opportunity to leapfrog into far more sustainable, carbon-neutral patterns of habitation.
Moreover, in addition to the far-reaching advances in technology, there is also growing private- and public-sector awareness of the importance of factoring sustainability into all decisions. New approaches to energy, industry, architecture, city planning, transportation, agriculture, and forestry have the potential to halve GHG emissions by 2030. But that will happen only if a broad coalition of decision-makers decides to deploy them.
Fortunately, governments and major corporations have begun to show leadership on these issues. As a result, GHG emissions have already peaked in 49 countries that account for 40% of global emissions; and ten countries have even committed to being carbon-neutral by 2050. California and Sweden say that they will produce zero net emissions by 2045.
The Exponential Climate Action Roadmap shows that we do still have a say over our climate future. The dangers that await us cannot be denied. If GHG emissions and rising temperatures continue on their current trajectories, we could well reach the point at which future generations will have to endure “Hothouse Earth,” assuming that they can survive at all.
But just as recent scientific work has underscored the dangers of climate change, so, too, has it shown the way forward. There is hope in the rapid diffusion of new technologies, and in the growing awareness of the problem within industry, government, and civil society. If we can ensure exponential technological progress and marshal the necessary political will, we can tackle the climate crisis. A “Stable Earth” is still within our reach.
Renaud Girard : «Pourquoi Donald Trump veut aller jusqu’au bout sur la Chine»
25 septembre 2018
Trump veut aller jusqu’au bout sur la Chine
Le porte-parole du gouvernement chinois vient d’accuser les Etats-Unis d’avoir commencé « la plus grande guerre commerciale de l’Histoire économique ». Le lundi 24 septembre 2018, sont entrés en vigueur les nouveaux droits de douane imposés par le président Trump aux produits chinois. 200 milliards de dollars d’exportations chinoises vers les Etats-Unis sont touchées (sur un total de plus de 500 milliards par an). La surtaxe décidée par la Maison Blanche est de 10%, mais elle grimpera à 25% en 2019 si les deux gouvernements ne parviennent toujours pas à s’entendre. Les Chinois ont épuisé leurs moyens, dans la mesure où leurs importations d’Amérique ne dépassent pas les 130 milliards annuellement.
L’offensive tarifaire du président Trump contre la Chine est une politique qui a reçu un soutien substantiel des parlementaires américains (démocrates comme républicains) et des alliés européens des Etats-Unis. La chambre de commerce européenne en Chine a expliqué que la cause première de cette guerre commerciale sino-américaine est l’ouverture incomplète des marchés chinois aux biens et services en provenance de l’étranger.
Les autorités chinoises ne peuvent se plaindre de ne pas avoir été prévenues. Depuis qu’il a été élu, Donald Trump leur a demandé de modifier leurs pratiques commerciales, notamment lors du sommet de Mar-a-Lago (Floride) d’avril 2017. Au forum économique de Davos, en janvier 2018, Trump a déclaré : « Nous sommes en faveur du libre-échange, mais il doit être juste, et il doit être réciproque ! » Or les Américains estiment que la Chine, depuis trente ans, n’a jamais fait preuve de réciprocité dans son commerce avec les Etats-Unis, et qu’elle s’est montrée de surcroît très injuste.
Washington ne reproche pas seulement à Pékin l’énormité du déséquilibre commercial entre les deux nations. Les Américains accusent les Chinois de violer les règles de l’OMC (dont la Chine est membre depuis 2001) en ayant systématiquement recours au dumping et aux aides d’Etat camouflées. Trump est le premier dirigeant occidental à avoir dénoncé les stratégies chinoises de pillage technologique et d’intimidation des investisseurs occidentaux en Chine. Tel industriel souhaitant s’installer en Chine est prié de constituer une joint-venture avec un industriel local. Au début, les relations avec l’associé chinois sont merveilleuses, les usines démarrent, la distribution suit, les clients apprécient, l’investisseur occidental gagne de l’argent. Mais dans une deuxième phase, l’associé chinois se saisit d’un prétexte pour quitter soudainement la joint-venture. Les Occidentaux le retrouveront bientôt dans une autre usine, fabriquant des produits similaires, grâce à toute la technologie qu’il a auparavant volée. S’ils osent se plaindre, le Ministère de l’Intérieur les menace de leur retirer sur le champ leurs titres de séjour.
Trump a décrété que les Chinois ne voleraient plus jamais la technologie américaine. La Chine va-t-elle se soumettre aux demandes américaines ? Va-t-elle réagir de manière rationnelle ou émotionnelle ? Rationnellement, les Chinois seraient bien avisés de faire des concessions car ils ont davantage besoin de l’Amérique (en termes de formations universitaires, de technologie à importer et de marchés à l’export) que l’Amérique a besoin d’eux. Les 2000 milliards de bons du trésor américain que détient la Chine ne peuvent constituer pour elle un moyen de pression. Les vendre massivement reviendrait pour elle à se tirer une balle dans le pied, par dépréciation de ses actifs. Et les Américains trouveraient toujours preneurs ailleurs pour leurs obligations libellées en dollars.
Mais une dernière mesure américaine, d’une toute autre nature, pourrait très bien déclencher une réponse émotionnelle, c’est-à-dire nationaliste, de la part des Chinois. Le 20 septembre 2018, en vertu des lois américaines d’embargo votées après l’annexion de la Russie et après l’affaire Skripal, l’EDD, qui est l’organisme chinois chargé d’améliorer la technologie des armements de l’APL (Armée populaire de libération) et son chef, Li Shangfu, ont été sanctionnés pour avoir acheté à la firme d’Etat russe Rosoboronexport une dizaine de chasseurs bombardiers Sukhoi 35 ainsi que des missiles sol-air S-400. Leurs comptes sont gelés aux Etats-Unis et interdiction est faite à toute personne morale ou physique américaine d’être désormais en affaires avec cette personne et cette entité chinoises. L’Amérique a encore étendu l’extraterritorialité de son droit, car la transaction sino-russe n’était pas libellée en dollars…
Les Chinois vont-ils se sentir victimes de traités inégaux comme au XIXème siècle et se rebeller ouvertement contre l’Amérique ? C’est possible, car ils ont exigé d’elle publiquement le retrait de ces sanctions. Qui cédera le premier ? La réponse n’est pas pour demain. Ce n’est que le début d’un très long bras de fer…
Renaud GIRARD
Is the World Becoming a Jungle Again? Should Americans Care?
By Steven Erlanger
Sept. 22, 2018
BRUSSELS — President Trump seems determined to upend 70 years of established American foreign policy, especially toward Europe, which he regards as less ally than competitor.
The Trump turnabout has set off a fervent search on both sides of the Atlantic for answers to hard questions about the global role of the United States, and what a frazzled Europe can and should do for itself, given a less reliable American partner.
The German foreign minister, Heiko Maas, speaking before a conference of all Germany’s ambassadors last month, argued for a stronger European foreign and defense policy in the face of a suddenly uncertain future.
“The rules-based international order” is eroding in a world where “nothing can be taken for granted any more in foreign policy,” he said.
As a measure of just how cross-fertilized the thinking has become, Mr. Maas, a Socialist, cited the conservative American thinker Robert Kagan of the Brookings Institution and his forthcoming book, “The Jungle Grows Back: America and Our Imperiled World.”
His is one of several new books to take on the issues. In Mr. Kagan’s view, the United States’ retreat as the enforcer of the order it created after World War II is returning the world to its natural state — a dark jungle of competing interests, clashing nationalism, tribalism and self-interest.
“The liberal world order established by the United States a little over seven decades ago is collapsing,” Mr. Kagan writes, a function of American exhaustion with global burdens that began before Mr. Trump was elected and was one of the reasons for his victory.
But as a tired America pulls back from tending what Mr. Kagan calls “the garden” of the liberal order — an exceptional 70 years of relative peace and free trade, “a historical anomaly” made possible by U.S. leadership — the dangers are considerable, especially for Europe, he argues.
Already strained by populism and identity politics, Europe is in danger of returning to the strife that produced totalitarianism in the 1930s, he warns.
“The crucial issue is not the Middle East or even Russia, and it may not even be China,” Mr. Kagan said. “The big game is what it’s been for over a century. If we lose Europe, if we send Europe back to its normal condition, it’s over.”
But his prescription — that the United States suck it up and understand that it must remain the indispensable guarantor — is hardly universally shared at a moment when many appear sympathetic to Mr. Trump’s complaint that America’s allies do not do enough for collective defense.
Julianne Smith, a former adviser to Vice President Biden and now a visiting fellow at the Robert Bosch Academy in Berlin, recently traveled the United States talking about foreign policy.
“If in Washington the bipartisan view is do more, outside people ask if we’ve been too ambitious,” she said.
“We’re in a situation where the public doesn’t see the evidence to support Kagan’s arguments,” she said. “Congress is not there, the media is not there, the public is not there, and business is there only sometimes.”
Stephen M. Walt of Harvard University argues in his own forthcoming book, “The Hell of Good Intentions: America’s Foreign Policy Elite and the Decline of U.S. Primacy,” that the United States should do less in the world, and a lot more selectively.
Part of the “realist” school, Mr. Walt says that since the end of the Cold War, the United States has engaged in a series of expensive, largely unnecessary and ultimately failed efforts to remake nations in its own unusual image.
The metaphor of a garden “implies our role is benign and benevolent, when actually we’ve been blowing up a lot of stuff,” he said.
“If we go running around the world on idealistic crusades, and some go badly, as they will, then public support for an activist foreign policy will decline.”
Tomas Valasek, who runs Carnegie Europe, a research institution, considers that view too pessimistic.
“I agree that it’s not inevitable that the U.S. will always play the same role, but I disagree that mayhem necessarily follows,” he said. “The U.S. has changed Europe’s security culture,” making Europeans more conscious of the need to defend themselves.
“It’s not the 1930s,” Mr. Valasek said. “There are ugly forces at work in Europe but not of the same kind, and I don’t share Kagan’s assumption that European elites will fail to respond.”
“We must make clear to the American people that it’s in their enlightened self-interest to stay engaged, and that others are stepping up, paying and doing their share,” he added.
The shift in American attitudes “toward a post-imperial role” began before Mr. Trump, with the failure of the Iraq war, noted Nathalie Tocci, director of Italy’s Institute of International Affairs and an adviser to E.U. foreign-policy chief Federica Mogherini.
But for her, “the silver lining in Europe is that even the current dodgy leaders realize we’re all very small.”
“There is a growing realization that a stronger Europe and European Union are a necessity, whatever the faults,” she said.
Daniel W. Drezner, who teaches international politics at Tufts University’s Fletcher School, argues that “Americans are sick of wars in Afghanistan and Iraq,” but that both Mr. Kagan and Mr. Walt are wrong about American public opinion.
“Ask them about trade, immigration and alliances, and it turns out that Trump has made liberal internationalism great again,” he said, with Americans favoring international trade and alliances with European and Asian democracies.
Indeed, surveys show that American attitudes on trade and mutual alliances are the most positive in 40 years, said Ivo H. Daalder, president of the Chicago Council on Global Affairs.
“Americans are not sick of foreign engagement but of stupid, endless foreign wars,” he said.
Mr. Daalder and James M. Lindsay also have a forthcoming book, “The Empty Throne: America’s Abdication of Global Leadership,” describing the impact of what they consider the greatest shift in American foreign policy since the retreat from Europe after World War I.
Like Mr. Kagan, they see dire consequences. But they also argue that even if Mr. Trump won’t tend the liberal world order, America’s nine most democratic allies can do more to preserve it — in both global trade and security.
Mr. Lindsay and Mr. Daalder call for a “G-9” of Britain, France, Germany, Italy, Australia, South Korea, Japan, Canada and the European Union to act more boldly in their own interest, as they are already doing on trade.
Mr. Kagan wants to influence those choices. Despite mistakes in Iraq, Afghanistan and Libya, retreat in the name of “reality” is naïve and ahistoric, he argues.
“After decades of living within the protective bubble of the liberal world order, we have forgotten what the world ‘as it is’ looks like,” he said. “To believe that the quarter-century after the Cold War has been a disaster is to forget what disaster means in world affairs.”
Making the Most of Emerging Economies
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Investors may find it tempting to pursue a broad risk-off approach to the entire emerging world, especially in the context of rising global trade tensions. But it would be a mistake to ignore the very favorable conditions that exist in some emerging economies.
PARIS – Once again, the world’s emerging economies are facing a bout of uncertainty. Argentina, South Africa, and Turkey are among those generating the most concern, owing to a combination of questionable monetary policies and currency depreciation vis-à-vis the US dollar that threatens to undermine these countries’ ability to service their debts. But not all emerging economies are created equal.
To be sure, as in the past, there is a distinct risk of contagion. The emerging economies that are most vulnerable each must address its own challenges to avoid falling victim. And the approaches countries take to the challenges they face will have knock-on effects of their own.
Given this, investors may find it tempting to pursue a broad risk-off approach to the entire emerging world, especially in the context of rising global trade tensions. But it would be a mistake to ignore the very favorable conditions that exist in some emerging economies. For example, many have made significant progress in managing their debt levels, raising productivity, improving infrastructure, and implementing needed reforms.
All of this has contributed to strengthening these economies’ resilience to external shocks. Indeed, despite enduring uncertainties over the degree to which they have absorbed the lessons of the past, not to mention inconsistencies across countries, many emerging economies have developed much sounder fundamentals over an extended period.
The disparity between perceived and actual risk and the tendency to paint all emerging economies with the same brush is a longstanding problem. But investors should eschew a wholesale retreat from emerging economies in response to high-profile problems in a few. Instead, they should adopt a more nuanced approach, one focused on improving the risk-return profile by investing in selected regions and markets, while working with the right institutions.
In particular, now is not the time to ignore Latin America and the Caribbean, which have a wide range of investment needs – touched upon during the recent G20 meetings in Argentina – and also offer a broad range of growth opportunities. Countries in this region have pursued substantial reforms that have boosted economic growth and laid the foundations for strong financial returns in the longer term.
More broadly, stakeholders should strengthen their commitment to using the “billions to trillions” approach to resolving the world’s most vexing problems. That approach uses a combination of measures related to finance, skills, capacity, and risk allocation to leverage relatively scarce public-sector capital to mobilize more robust private-sector resources.
The multilateral development banks have a critical role to play here, and many have made great strides in responding to market needs. Moreover, the world has agreed, under the auspices of the United Nations, on complementary road maps for addressing global challenges: the Paris Climate Agreement and the Sustainable Development Goals. By establishing the right mechanisms to take advantage of related investment opportunities, we can use billions of public dollars to make trillions of dollars’ worth of progress.
Many of us in the investment community are working to boost the effectiveness of our work by ensuring that the right financial and risk-management instruments are in place to connect the public and private sectors. Already, mechanisms are in place to facilitate capital flows into emerging economies, particularly those in Latin America and the Caribbean, where opportunities for attractive risk-adjusted returns are now available.
In this context, even a very modest allocation by large institutional investors will have a major impact on the pursuit of sustainable outcomes, while also providing attractive, competitive financial returns. This dynamic – a fundamental component of the billions-to-trillions approach – can become embedded, creating the basis for a broader system in which there is no trade-off between making money and doing good.
The current turmoil in some emerging economies must not be allowed to derail past progress. On the contrary, it should spur stakeholders to redouble their collective efforts to establish a broadly beneficial system. This means, first and foremost, taking a nuanced approach to risk assessment that recognizes the attractive long-term growth opportunities that many emerging-market economies offer.
Juliette M. Tuakli
Ambassadrice diplomatique de Mercy Ships pour l’Afrique depuis 2022. Elle supervise les partenariats avec les gouvernements et les entités et communautés diplomatiques pour soutenir la mission de Mercy Ships consistant à fournir des soins médicaux et chirurgicaux gratuits à celles et ceux dans le besoin à travers le continent africain. En mai 2022, elle a tenu un rôle clé dans l’inauguration du Global Mercy™, le navire-hôpital porte-étendard de l’association, à Dakar (Sénégal). Pédiatre et spécialiste en santé reproductive de renom, Dr. Tuakli a été la première femme africaine à occuper le poste de professeure de pédiatrie clinique à la Harvard Medical School où elle a notamment contribué à la création du département de médecine communautaire de l’hôpital pour enfants de Boston. Elle est la fondatrice et a été directrice médicale de CHILD Accra au Ghana. Ses actions en faveur de l’éducation à la santé des enfants en Afrique et aux États-Unis ont été acclamées dans le monde entier. En tant que première femme présidente du club Rotary au Ghana, elle a fait avancer la législation sur la protection infantile pour les enfants africains, un travail qui lui a valu la reconnaissance de l’Union africaine. Elle est également à l’initiative de la mise en place d’une rotation chirurgicale, financée par le Rotary, devenue depuis une formation reconnue à la chirurgie sécuritaire en Afrique. Soutenue par l’OMS, la formation se déroule à bord de la flotte de Mercy Ships. Dr. Tuakli a siégé à de nombreux conseils d’administration internationaux, à commencer par ceux de Mercy Ships, de Zenith Bank, du Global Virus Network et de CarePoint. En 2022, elle a quitté le conseil international de United Way Worldwide où elle avait été la première femme et la première personne non-blanche. Reconnue en tant que dirigeante engagée pour la santé mondiale, elle a reçu de nombreux prix, notamment le prix Global Citizen Award de l’ONU et d’autres récompenses pour l’ensemble de sa carrière.
MADRID – Discussions about Europe-wide elections are invariably infused with expectations of dramatic change that rarely, if ever, are met. But the upcoming European Parliament election in May 2019 may break the mold, as it could determine the outcome of an ongoing struggle between two visions for Europe’s future: progress toward greater openness and interconnectedness or a reversion to divisive and blinkered nationalism.
Previous European Parliament elections have been preceded by promises that the vote would mean something to the electorate. But, whatever structural and institutional changes have occurred, from increasing the body’s powers to introducing new campaigning procedures, the results have remained lackluster.
With voters unconvinced that European Parliament elections have any concrete impact, domestic political calculations dominate, with citizens using their votes – when they bother to vote at all – to send signals to national parties and punish incumbents. In fact, even as the European Parliament has gained more authority, voter turnout in European elections has steadily decreased since 1979, reaching a low of 42.5% in 2014.
But this year, the election really does matter. An increasingly organized coalition of nationalist forces that are hostile to European integration – and, indeed, to European values – has been gaining traction and cohesion. These forces include Fidesz in Hungary, the Law and Justice (PiS) party in Poland, Germany’sAlternative für Deutschland, the Swedish Democrats, the League in Italy, Marine Le Pen’s National Rally (formerly the National Front) in France, and Geert Wilders’ Dutch Freedom Party.
Opposition to the EU is not new; nor are nationalist parties. But these parties have deepened their cooperation with one another since the last European elections in 2014, particularly on the issue of migration. In August, Hungarian Prime Minister Viktor Orbán and Italian Interior Minister Matteo Salvini held a “summit” where they called for a united front against French President Emmanuel Macron’s pro-integration vision of Europe.
Beyond the clear irony of the far right’s internationalism, this unification of nationalist parties into a Europe-wide force is highly dangerous – not least because these forces have coalesced around a clear, forceful, and, for many, compelling message. To face the challenges of the future, they declare, Europe must return to a less uncertain time, when sovereign countries’ closed borders kept foreigners out.
The nostalgia on which these leaders successfully campaign cannot serve as a basis for policy, because the world they describe never existed. But those who recognize the far-reaching benefits of an open and forward-looking EU are struggling to make their case in a persuasive way. They, too, are focusing on the past, often citing a laundry list of accomplishments; but their version comes across as technical and bloodless. In order to convince a skeptical public that Europe’s strength lies in cooperation, European leaders need to focus on the future. They cannot simply rely on past successes. We have peace and prosperity and no more data roaming charges, but what’s next?
“More unity” is not an adequate answer, even if some treat it as one. In general, abstract and lofty visions are not good enough to compete with the simple and potent message espoused by nationalists.
This does not, however, mean that Europe’s defenders should attempt to hijack the nationalists’ vocabulary to serve a pro-European agenda, as European Commission President Jean-Claude Juncker did when he called for “European sovereignty” – whatever that is – in his recent state of the union address. Pro-European leaders cannot forge a new way forward by making themselves look more like nationalists; on the contrary, they must show just how different they are.
This means combining ideals with tangible proposals for Europe’s development. It means showing why the EU is the most viable and appealing vehicle to take Europe into an ever-more prosperous future. It means proving that the EU is better equipped than individual states to address contemporary challenges, particularly in a world in which a critical mass of power (military, economic, demographic) is increasingly necessary to have any room for maneuver. And it means convincing citizens that the EU, as a community of nations, offers the best chance to strengthen economic resilience, foster innovation, and preserve Europe’s cultures.
Macron has become the poster child for this approach. Too often, however, his is a lone voice; his fellow defenders of Europe nod quietly in agreement, but are unwilling to take political risks of their own. In the months leading up to the May election, all who believe in a European approach to European problems must step up.
The campaign is just beginning, so there is still time to change the narrative and put Europe on a path toward greater influence and increased prosperity. But the window of opportunity is closing fast. Unless those who understand the value of the EU wake up soon and respond effectively to their increasingly unified nationalist adversaries, it will be too late.
Europe faces a stark choice: Will its nation-states move forward together, building strength upon strength, or will they take separate paths, each leading to mediocrity? Believe it or not, the outcome of the upcoming election really does matter. For Europe, the stakes could not be higher.