«La grande clarification stratégique américaine»

Joe Biden. JONATHAN ERNST/REUTERS

CHRONIQUE – Joe Biden est le premier président des États-Unis à lancer une politique claire, sans équivoque ni ambiguïté, d’arrêt de l’expansion stratégique chinoise.

Parce qu’elles ne relèvent pas toujours de décisions rationnelles, les relations internationales sont imprévisibles.

En août 2021, alors que les Américains, sans avoir pris la peine de consulter leurs alliés, quittaient Kaboul dans une panique qui rappelait leur évacuation de Saïgon en avril 1975, rares étaient ceux qui n’avaient pas conclu à un retrait stratégique des États-Unis. Jake Sullivan, le nouveau conseiller à la Sécurité nationale, n’avait-il pas annoncé, peu avant l’intronisation de Joe Biden à la Maison-Blanche, que sa politique étrangère viserait avant tout à «satisfaire les aspirations de la classe moyenne américaine»?

Emmanuel Macron, à l’automne 2021, présentait sa réponse à un tel retrait: «l’autonomie stratégique européenne». C’était le programme que le président français souhaitait vendre à ses homologues de l’Union européenne, que la France s’apprêtait à présider à compter du 1er janvier 2022.

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