RENAULT PRODUIRA PLUS AU MAROC

29/10/2018

Bertand Dampierre, Société

Renault a décidé d’augmenter la production de l’usine Somaca de Casablanca, au Maroc, pour y produire 160 000 véhicules par an. Le Maroc deviendra donc l’un des principaux pôles de production de la marque au losange dans le monde.

Objectif 500 000

 

Le constructeur automobile Renault va porter la capacité de production de ses usines au Maroc, situées à Casablanca et à Tanger, à 500 000 véhicules par an. C’est ce qu’a annoncé ce week-end Carlos Ghosn, le président-directeur général de Renault, lors d’un voyage officiel à Rabat, la capitale du royaume marocain. « Nous allons avoir une capacité de production au Maroc de 500 000 voitures par an, faisant du Royaume l’un des principaux pôles de production de Renault, surtout que l’industrie automobile est devenue le premier secteur exportateur au Maroc », a-t-il expliqué lors d’une conférence tenue dans le cadre de la 11e édition de la World Policy Conference (WPC).

L’usine Somaca de Casablanca n’est d’ailleurs pas la seule usine marocaine d’importance pour le groupe, puisque celle de Tanger fabrique déjà annuellement 340 000 véhicules, et s’avère donc être devenue une plate-forme d’exportation pour la marque au losange et ses autres déclinaisons, en premier lieu Dacia.

 

Un plan pour l’Afrique

 

Cette décision s’inscrit pleinement dans le plan stratégique Drive The Change mis en oeuvre par Renault, plan dont un des objectifs principaux est de faire progresser les ventes du groupe dans la zone Afrique, Moyen Orient et Inde de 500 000 à 800 000 véhicules d’ici 2022.

Dans ce contexte, la capacité de production de la Société marocaine de constructions automobiles (Somaca) va donc être doublée. Renault détient 79 % du capital de cette usine, le reste du capital étant détenu par son concurrent PSA. Capable pour l’instant de produire environ 80 000 véhicules par an, la Somaca en produira donc le double dès 2022.

Actuellement, à travers ses deux marques principales, Renault et Dacia, le constructeur automobile français représente un tiers des immatriculations au Maroc. Le but est d’y accroître ses parts de marché et de faire du Maroc la base arrière de la conquête du Maghreb et de l’Afrique subsaharienne.