Président de l’Instance centrale marocaine de prévention de la corruption. Il possède une grande expérience (1974-1998) comme conseiller en ingénierie civile. En 1998, il rejoint la Caisse de dépôt et de gestion (CDG), principale institution financière publique du Maroc et devient en 2006 directeur général adjoint. Il est ingénieur civil (diplômé de l’Ecole nationale des ponts et chaussées, Paris, 1973), économiste (université de Rabat, 1980) et est titulaire d’un MBA (ENPC, Paris, 2000).
Jean Abiteboul
Président du GIIGNL (Groupement International des Importateurs de Gaz Naturel Liquéfié), membre du Conseil d’administration de Tellurian Inc. (AMEX: TELL). Jean Abiteboul est l’ancien président de Cheniere Supply and Marketing, filiale à 100% de Cheniere Energy Inc. (AMEX: LNG), société basée à Houston et spécialisée dans l’importation et l’exportation de gaz naturel liquéfié, et consultant senior dans le domaine de l’énergie. Il a rejoint Cheniere en 2006, après avoir occupé différents postes au sein de Gaz de France (désormais Engie), parmi lesquels vice-président exécutif de l’approvisionnement, du trading et du marketing, président de Gaselys, vice-président exécutif de l’international, conseiller du PDG et secrétaire du conseil d’administration. Il est ingénieur diplômé de l’Ecole Centrale de Lyon.
Soumeya Abdelatif
Médecin, directrice de sociétés. Première vice-présidente de l’institut Robert Schuman pour l’Europe, ancienne auditrice de l’Institut des hautes études de défense nationale ainsi que du Centre d’études diplomatique et stratégique.
Mounir Fakhri Abdel-Nour
Economiste, homme d’affaires et parlementaire égyptien, président de la société « Hero Middle East », Secrétaire Général du parti Neo Wafd, et membre du Conseil National des Droits de l’Homme d’Egypte.
WPC Compendium
Agenda 2013
14h30 – 15h30
Ouverture
S.A.S le Prince Albert II, Prince Souverain de Monaco
Ali Babacan, vice-Premier ministre de la République de Turquie
Thierry de Montbrial, président et fondateur de la WPC
15h30 – 17h00
Session plénière 1 : « L’état de l’économie mondiale et la gouvernance mondiale »
Modérateur : Nicolas Barré, directeur délégué de la rédaction, Les Echos
Intervenants : Henri de Castries, PDG d’Axa
Kemal Dervis, vice-président de la Brookings Institution responsable de l’économie mondiale et conseiller à l’université Sabanci ; ancien ministre des Affaires économiques de Turquie
Jacob Frenkel, président de JPMorgan Chase International et président du conseil du Groupe des Trente (G-30)
Il SaKong, président de l’Institute for Global Economics ; ancien ministre des Finances de la République de Corée
Pascal Lamy, président d’honneur de Notre Europe, ancien Directeur général de l’OMC
David de Rothschild, président, Rothschild
17h00 – 17h45
Session plénière 2 : avec Mohammad Javad Zarif, ministre des Affaires étrangères de la République islamique d’Iran
17h45 – 19h15
Session plénière 3 : « Le Moyen-Orient »
Modérateur : Steven Erlanger, directeur du bureau londonien, The New York Times
Intervenants : Masood Ahmed, directeur du département Moyen-Orient et Asie centrale, FMI
Renaud Girard, grand reporter, Le Figaro, éditorialiste, Questions Internationales
Elisabeth Guigou, Présidente de la Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée -nationale
Sergey Karaganov, Président du Présidium du conseil en charge de la politique extérieure et de défense
Basma Kodmani, directrice exécutive de l’Initiative de réforme arabe
Marwan Lahoud, directeur de la stratégie et du marketing d’EADS
Mona Makram-Ebeid, sénatrice égyptienne ; Distinguished Lecturer, Université américaine du Caire
19h15
Cocktail d’accueil
20h00
Dîner débat avec Herman Van Rompuy, Président du Conseil européen
08h00 – 09h45
Session plénière 4 : « L’Asie : forces et faiblesses »
Modérateur : Michael Yeoh, Fondateur et PDG, Asian Strategy & Leadership Institute, Malaisie
Intervenants : Bruno Lafont, PDG de Lafarge
Mayankote Kelath Narayanan, gouverneur de l’Etat du Bengale Occidental
Jin Roy Ryu, président de Poongsan Group, République de Corée
Shotaro Oshima, président, Institute for international Economic Studies (IIES) et professeur, Graduate School of Public Policy, University of Tokyo
Anatoly Torkunov, Recteur de l’Institut d’Etat des relations internationales de Moscou (université MGIMO), membre de l’Académie des sciences de Russie
Yang Jiemian, Chairman, Council of Academic Affairs, Shanghai Institutes for International Studies
09h45 – 11h15
Session plénière 5 : « Les défis du cyberespace »
Intervenants : Carl Bildt, Ministre suédois des Affaires étrangères ; ancien Premier ministre suédois
Chang Dae Whan, président de Maekyung Media Group
Paul Hermelin, PDG de Capgemini
Meir Sheetrit, Membre de la Knesset ; ancien ministre responsable des services de renseignements ; ancien membre du cabinet de sécurité, Israël
11h15 – 11h45
Pause café
11h45 – 13h00
Session plénière 6 : « Le ‘modèle social européen’ est-il condamné ? »
Modérateur : Jim Hoagland, conseiller de la Rédaction, The Washington Post
Intervenants : Joaquín Almunia, vice-président et commissaire européen chargé de la concurrence, Commission européenne
Yves Leterme, secrétaire général adjoint, OCDE
Jean Pisani-Ferry, commissaire général à la stratégie et à la prospective
Didier Reynders, vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, du Commerce extérieur et des Affaires européennes de Belgique
13h15 – 14h45
Déjeuner débat : « Le futur de la diplomatie »
Hubert Védrine, ancien ministre des Affaires étrangères français
15h00 – 16h15
Session plénière 7 : « Destruction ou métamorphose de l’ordre juridique ? »
Intervenants : Stephen Breyer, juge à la Cour suprême des Etats-Unis
Mireille Delmas-Marty, professeur au Collège de France
Lord Mance, juge à la Cour suprême du Royaume-Uni Jean-Marc Sauvé, vice-président du Conseil d’Etat, France
16h30 – 19h30
Ateliers en parallèle
1. Energie et environnement
Président : Christophe de Margerie, PDG de Total
Intervenants : Jun Arima, directeur général, JETRO Londres ; conseiller spécial, affaires environnementales mondiales, ministère de l’Economie, du Commerce et de l’Industrie du Japon
André Caillé, Administrateur de Junex, Canada
Maria van der Hoeven, directrice exécutive de l’Agence internationale de l’énergie (AIE)
William Ramsay, conseiller du centre Energie, Ifri ; ancien directeur exécutif adjoint, Agence internationale de l’énergie (AIE)
Kevin Sara, PDG de Nur Energie
2. La santé et les risques émergents
Président : James D. Wolfensohn, 9e président de la Banque mondiale
Intervenants : Christian Bréchot, directeur général de l’Institut Pasteur
Richard Cooper, Professeur d’économie à l’université d’Harvard
Daniel Daianu, membre de l’Académie roumaine ; ancien ministre des Finances de Roumanie
Thomas Kirkwood, doyen en charge des sujets de Longévité et directeur du projet « Changing Age » à l’université de Newcastle
3. Sécurité alimentaire
Président : Mostafa Terrab, PDG de l’OCP
Intervenants : José Graziano da Silva, Directeur général de la FAO
Christopher Delgado, Senior Fellow, World Resources Institute ; ancien conseiller pour les stratégies et politiques rurales, Banque mondiale
Brent Habig, directeur regional pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique australe, TechnoServe
Marcos Jank, Directeur général de la société Brasil Foods (BRF), chargé des relations avec les Etats et les institutions internationales, Brésil
Jane Karuku, président, Alliance for a Green Revolution in Africa (AGRA)
Mahama Zoungrana, ministre de l’Agriculture et de la Sécurité alimentaire du Burkina Faso
4. Finance
Président : Jean-Claude Trichet, ancien président de la BCE
Intervenants : Marek Belka, président de la Banque nationale de Pologne
Benoît Cœuré, membre du directoire de la Banque centrale européenne
Jacob Frenkel, président de JPMorgan Chase International et président du conseil du Groupe des Trente (G-30)
Jeffry Frieden, professeur, université d’Harvard
Il SaKong, président de l’Institute for Global Economics ; ancien ministre des Finances de la République de Corée
John Lipsky, Distinguished Visiting Scholar, International Economics Program, The Paul H. Nitze School of Advanced International Studies
Il SaKong, président de l’Institute for Global Economics ; ancien ministre des Finances de la République de Corée
20h00
Cocktail
20h30
Dîner de gala avec Laurent Fabius, ministre français des Affaires étrangères
08h00 – 09h00
Compte-rendu des ateliers en parallèle
09h00 – 10h00
Session plénière 8 : « Vers une union bancaire européenne »
Modérateur : Alessandro Merli, correspondant à Francfort, Il Sole 24 Ore
Intervenants : Benoît Coeuré, membre du directoire de la Banque centrale européenne
Philipp Hildebrand, vice-président, BlackRock ; ancien président de la Banque nationale suisse (BNS)
Constantin von Oesterreich, président du directoire de HSH Nordbank
10h00 – 10h45
Session plénière 9 : avec S.A.R. le Prince Turki Al Faisal, président du King Faisal Center for Research and Islamic Studies (KFCRIS)
10h45 – 11h15
Pause café
11h15 – 12h00
Session plénière 10 : avec Itamar Rabinovich, président du Israel Institute, Distinguished Global Professor, Université de New-York (NYU), Distinguished Fellow, Brookings Institution et professeur émérite, Université de Tel Aviv
12h00 – 13h30
Session plénière 11 : « L’Afrique »
Modérateur : Jean-Michel Severino, Gérant d’Investisseurs et Partenaires conseil (I&P conseil)
Intervenants : Mo Ibrahim, président de la Fondation Mo Ibrahim; fondateur et ancien président de Celtel International
Jean-David Levitte, Distinguished Fellow, Brookings Institution
Titus Naikuni, directeur général de Kenya Airways
Qu Xing, président de l’Institut chinois d’études internationales (CIIS)
Mostafa Terrab, PDG de l’OCP
Tidjane Thiam, PDG, Prudential plc
Lionel Zinsou, président, PAI Partners
13h30 – 15h15
Déjeuner débat avec Pauline Marois, Premier ministre du Québec
15h30 – 16h45
Session plénière 12 : « Politique et religions »
Modérateur : Pierre Morel, Directeur de l’Observatoire Pharos du pluralisme des cultures et des religions
Bartholomée 1er, Archevêque de Constantinople, Nouvelle Rome et Patriarche Œcuménique
Intervenants : Faisal Bin Muaammar, secrétaire général du KAICIID Dialogue Centre de Vienne
Mircea Geoana, sénateur ; ancien ministre des Affaires étrangères de Roumanie
David Rosen, directeur du département pour les affaires interreligieuses, American Jewish Committee (AJC)
Mohammed Sammak, secrétaire général du Comité national pour le dialogue islamo-chrétien
Marcelo Sanchez Sorondo, Chancelier des Académies pontificales des sciences et des sciences sociales
16h45 – 18h45
Session plénière 13 : « Débat général »
Modérateur : Domique Moïsi, conseiller spécial de l’Ifri
Intervenants : Titus Corlatean, Ministre des Affaires étrangères de Roumanie
Steven Erlanger, directeur du bureau londonien, The New York Times
Jim Hoagland, conseiller de la Rédaction, The Washington Post
Yusuf Ziya Irbec, député, République de Turquie
Donald Johnston, associé fondateur, Heenan Blaikie; ancien secrétaire général de l’Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE)
Karl Kaiser, université d’Harvard ; ancien directeur du German Council on Foreign Relations
Carlos Pérez Verdía, directeur de cabinet au ministère des Affaires étrangères du Mexique
Igor Yurgens, Président de l’Institut du Développement Contemporain, Russie
18h45
Clôture
19h30
Dîner informel
Thèmes 2013
Session 1. L’état de l’économie mondiale et la gouvernance
Au cours de cette session, d’éminentes personnalités internationales ayant l’expérience des affaires publiques et privées débattront de l’état de l’économie mondiale à la fin de 2013 et de ses fragilités, des améliorations à apporter aux politiques conjoncturelles et structurelles, ainsi que des grands projets en cours comme le TTIP et le TPP. On leur demandera également de s’exprimer sur l’évolution des institutions de la gouvernance comme le G20.
Session 2 & 3. Le Moyen Orient
Alors que la guerre civile fait rage en Syrie et que les pouvoirs ne sont pas stabilisés dans les pays du “printemps arabe“, l’événement majeur des derniers mois sur la scène du Moyen Orient est l’ouverture manifestée par l’Iran à la suite de l’élection du président Rohani en juin 2013. Ces deux sessions examineront les chances de la réintégration de l’Iran dans la “communauté internationale“ et celles d’une consolidation progressive de la région du point de vue de quelque uns de ses principaux acteurs, sans exclure les regards extérieurs.
Session 4. L’Asie : forces et faiblesses
L’asie continue d’être le moteur économique de la planète, mais ses structures de sécurité sont d’une grande fragilité. De nombreux conflits territoriaux peuvent être à l’origine de graves incidents à n’importe quel moment, avec un risque de dégénérescence d’autant plus grand que survivent inimitiés ancestrales et rancœurs héritées de l’histoire du XXe siècle. La question de la péninsule coréenne reste posée avec de lourdes incertitudes. L’objet de cette session, où se retrouveront des personnalités de nationalités diverses reflétant les différents intérêts en cause, politiques et économiques, est de mieux cerner les défis d’une immense région où se jouera pour une grande part l’histoire du XXIe siècle.
Session 5. Les défis du cyberespace
Cette session envisagera les enjeux du cyberespace de trois points de vue :
- Les perspectives technologiques et leurs effets possibles ou probables sur l’économie, la société et la compétition internationale (va-t-on vers un monopole politico-industriel américain ou un duopole américano-chinois, en quel sens et avec quelles conséquences ?)
- La stratégie américaine en la matière.
- Les intérêts européens.
Un aspect particulièrement important de la révolution en cours retiendra notre attention : l’avenir des médias, vu par le patron d’un grand groupe de presse d’une puissance moyenne (la Corée).
Session 6. Le ‘modèle social européen’ est-il condamné ?
Pour les populations du vieux continent dans leur ensemble, la protection sociale reste perçue comme un élément fondamental de la réalité européenne, même si l’ancien concept d’etat providence [Welfare State] et son contenu ont été mis à mal avec la mondialisation. en fait, il existe plusieurs “modèles sociaux“ en europe, et les etats membres de l’Union européenne (UE) ont manifesté d’inégales capacités à se réformer en la matière. est-il dans ces conditions possible de parler, du point de vue prospectif, d’un modèle social européen qui serait durablement constitutif de l’identité de l’UE, et sans lequel, par conséquent, l’existence même de l’Union serait en question ?
Déjeuner-débat du samedi 14 décembre. Le futur de la diplomatie
Sans naturellement transformer les ressorts fondamentaux de la nature humaine dans le domaine de la négociation, la révolution des technologies de l’information et de la communication – qui se poursuit à un rythme accéléré – bouleverse les conditions d’exercice et donc la pratique de la diplomatie. Deux personnalités très expérimentées en la matière, un ancien sous-secrétaire d’etat américain devenu professeur à Harvard et un ancien ministre français des affaires étrangères, débattront des perspectives qui en résultent.
Session 7. Destruction ou métamorphose de l’ordre juridique ?
La mondialisation entraîne désormais de telles interdépendances qu’elle semble atteindre les systèmes de droit dans leur légitimité comme dans leur efficacité. La légitimité est encadrée par l’universalisme des valeurs qui est inscrit dans les instruments de protection des droits de l’homme et de lutte contre les crimes menaçant l’humanité (crimes de guerre, crimes contre l’humanité, génocides) et sous-tend l’émergence des « biens publics mondiaux ». Quant à l’efficacité, elle est affaiblie par la globalisation des flux (flux économiques et financiers, flux d’informations numérisées), des risques (notamment sanitaires et environnementaux) et des crimes (terrorisme, corruption, trafics divers, y compris d’êtres humains ou d’organes).
En pratique les interactions se multiplient entre systèmes de droit. Qu’elles soient horizontales (circulation des normes, dialogue des juges) ou verticales (internationalisation des normes, apparition de juridictions supranationales), elles perturbent la conception traditionnelle qui identifie l’ordre juridique interne à l’État et l’ordre international à un ordre interétatique. Certes l’etat reste sujet fondamental de l’ordre juridique, mais il semble concurrencé par des acteurs non étatiques, comme les organisations internationales, les entreprises transnationales, les organisations non gouvernementales, parfois les experts scientifiques.
Les effets de la mondialisation seraient destructeurs s’ils devaient entraîner :
- · une dilution des responsabilités par la multiplication des acteurs et des instances, juridictionnelles ou quasi juridictionnelles, aux compétences concurrentes ;
- · une remise en cause du principe de territorialité dès lors que les frontières sont tantôt transgressées par l’extension de la compétence nationale (extraterritorialité), tantôt intégrées dans un ensemble complexe par superposition de compétences nationales et internationales (multi territorialité) ; tantôt neutralisées par la dématérialisation de l’information ;
- · enfin un affaiblissement du principe de souveraineté, menacé dans son indépendance.
A moins d’y voir l’amorce d’une triple métamorphose :
- · de la responsabilité en une «coresponsabilité» qui marquerait le lien entre la détention d’un pouvoir global, qu’il soit exercé par des acteurs étatiques ou non étatiques, et l’obligation de répondre des effets de ce pouvoir ;
- · de la territorialité en un espace normatif à géographie variable qui appellerait une coordination et parfois une harmonisation des règles de compétence ;
- · de la souveraineté absolue en une souveraineté dite « partagée », ou plutôt « solidaire » car elle implique moins l’exclusion des compétences traditionnelles que l’inclusion de nouvelles compétences, tendant précisément à intégrer les solidarités liées à l’accroissement des interdépendances. Le terme « métamorphose » exprimant alors une vision évolutive de l’ordre juridique et l’espoir que cette évolution conduise du chaos vers la paix.
Session 8. Compte-rendu des ateliers en parallèle
Session 9. Vers une union bancaire européenne ?
L’une des conséquences de la crise de la zone euro ouverte en 2010 dans le sillage de la grande débâcle financière déclenchée aux etats-Unis en 2007-2008, a été de lancer le projet d’une Union bancaire. Reconnue par beaucoup comme une nécessité pour assurer l’avenir à long terme de l’euro, certains des acteurs concernés manifestent des réticences qui pourraient en compromettre la réalisation. Ce sujet, abordé de façon approfondie dans l’atelier finance, est également très politique, puisqu’il touche à la viabilité de l’Union européenne elle-même. Ceci justifie qu’il soit aussi abordé en séance plénière.
Session 10. L’Afrique
Cette session désormais traditionnelle au sein de la WPC abordera trois questions majeures : l’évolution de la gouvernance interne des etats africains ; les tendances économiques du continent ; la crise régionale des grands Lacs. Une partie des débats portera également sur la politique africaine de la Chine.
Session 11. Politique et religions
La question des rapports entre politique et religions est au cœur de l’histoire universelle, puisque toute religion est aussi source d’identité collective, de culture et d’idéologie, et donc facteur de pouvoir. avec la transformation ou l’effondrement des systèmes communistes et des idéologies laïques qui ont prévalu dans le “tiers monde“ pendant un tiers de siècle après la fin de la seconde guerre mondiale, l’instrumentalisation des religions a progressivement occupé une place prééminente dans la géopolitique des conflits.
L’objet de cette session est d’aborder la question du point de vue de représentants des trois monothéismes, qui devront notamment se pencher sur la contribution des institutions religieuses en vue d’une meilleure gouvernance mondiale.
Session 12. Débat général
Comme chaque année, cette session terminale rassemblera plusieurs personnalités exerçant ou ayant exercé, dans un passé récent, des responsabilités éminentes. elles s’efforceront de tirer quelques enseignements de la conférence, mais aussi d’ouvrir de nouvelles avenues.
Jeune Afrique
Distribué dans plus de 80 pays et lu chaque semaine par près de 800 000 personnes, l’hebdomadaire Jeune Afrique propose une couverture objective de l’actualité africaine et internationale ainsi que des pistes de réflexion originales sur les enjeux politiques et économiques du continent. Jeune Afrique est édité par Le Groupe Jeune Afrique. Premier groupe de presse spécialisé sur le continent africain, il réalise un chiffre d’affaires de 25 millions d’euros, avec 130 collaborateurs répartis dans 15 pays.
Euronews
Euronews couvre l’actualité internationale 24h/24 partout dans le monde. Composé de 13 éditions et de 400 journalistes de plus de 30 nationalités, Euronews est un modèle unique d’analyse et de traitement de l’information. Chaîne TV lancée en 1993 et basée à Lyon en France, Euronews est aujourd’hui reçue par plus de 400 millions de foyers dans 155 pays et propose une multitude de modes de diffusion : TV connectée, internet, smartphone, tablette… La chaîne leader en Europe atteint une audience quotidienne de 7,8 millions de téléspectateurs.
EurActiv
EurActiv, le réseau de médias européens présent dans 15 capitales, publie des articles d’actualité gratuits sur l’UE et facilite les débats politiques européens pour les professionnels en 15 langues. Avec 3 millions de pages vues et 675 089 visiteurs uniques par mois, EurActiv est le premier média en ligne sur les affaires européennes. Il s’adresse à 80 % de son lectorat dans sa langue maternelle. EurActiv cible les décideurs politiques européens, les décideurs, les journalistes, les ONG et d’autres multiplicateurs d’opinion en Europe. EurActiv offre un point de rencontre où les utilisateurs peuvent comparer les points de vue des principaux acteurs, les documents sources originaux, les vidéos et les opinions étayées des plus grands blogueurs.
Fondation Latsis Internationale
La Fondation Latsis Internationale, institution non lucrative d’intérêt public, créée en 1975, a instauré les Prix Latsis en Suisse dès 1983. Elle attribue annuellement quatre prix Latsis universitaires, un prix Latsis national et un prix Latsis européen. Ces prix ont pour but principal d’apporter aux chercheurs un encouragement et une récompense en reconnaissance de contributions scientifiques et technologiques exceptionnellement importantes et prometteuses effectuées en Suisse et en Europe. La Fondation Latsis Internationale est associée avec la John S. Latsis Public Benefit Foundation qui est principalement active en Grèce dans les domaines de la recherche scientifique, l’éducation, la protection de l’environnement et de l’assistance sociale.
Lafarge
Leader mondial des matériaux de construction, Lafarge occupe une position de premier plan dans chacune de ses activités : ciment, granulats & béton et plâtre. Avec 76 000 collaborateurs dans 78 pays, le groupe a réalisé en 2010 un chiffre d’affaires de 16,2 milliards d’euros.
Lafarge a été classé 6e au sein du « Carbon Disclosure Project » et a rejoint l’indice mondial du « Dow Jones Sustainability Index » en 2010 pour ses actions en matière de développement durable. Doté du premier centre de recherche au monde sur les matériaux de construction, Lafarge place l’innovation au cœur de ses préoccupations, au service de la construction durable et de la créativité architecturale.
Fondation Zinsou
La Fondation Zinsou, première fondation privée au Bénin, tournée vers la culture et l’art contemporain africain a ouvert ses portes à Cotonou en juin 2005. La mise en valeur du patrimoine artistique africain, l’éducation, le développement et la réduction de la pauvreté sont au cœur du projet de la Fondation Zinsou.
AXA
Présents dans 57 pays, les 160 000 collaborateurs d’AXA s’engagent aux côtés de 102 millions de clients. Nos expertises s’expriment à travers une offre de produits et de services adaptés à chaque client dans trois grands domaines d’activité : l’assurance dommages, l’assurance vie et la gestion d’actifs. Notre stratégie et notre modèle opérationnel sont bâtis sur des positions solides dans les marchés sur lesquels nous opérons, un modèle de multi-distribution qui laisse au client le choix quant à la manière d’accéder à nos produits et services, et une expertise reconnue dans la gestion des risques, garante de notre solidité financière et du respect de nos engagements. Nos équipes s’engagent à respecter trois attitudes clés pour servir nos clients et établir une relation de confiance sur le long terme : disponible, attentionné et fiable. Enfin, et parce que la protection des personnes sur le long terme est notre métier, nous pensons que nous avons la responsabilité d’utiliser nos compétences, nos moyens et nos expertises en matière de gestion des risques pour contribuer à créer une société solide et sûre, comme nous le faisons par exemple avec le Fonds AXA pour la Recherche.
Vimetco Alro
Alro est une filiale de Vimetco N.V., groupe international d’aluminium. Alro est le seul producteur d’aluminium primaire et semi-fabriqué de la Roumanie et le plus grand producteur d’aluminium primaire de l’Europe centrale ainsi que de l’Europe de l’Est. Sa capacité de production est de 265 000 tonnes par an. Alro fournit les marchés de l’Union européenne, des États-Unis, et de l’Asie. L’entreprise est certifiée NADCAP et EN 9100 pour la production des produits pour l’industrie aérospatiale. Alro est enregistré au London Metals Exchange – LME.
APCO Worldwide
Fondé en 1984 et présent en France depuis 1996, APCO Worldwide est un réseau international indépendant de conseil en communication stratégique. Avec son siège basé à Washington, D.C, le groupe est implanté dans les principales métropoles d’Amérique, d’Europe, du Moyen-Orient, d’Afrique et d’Asie. Parmi les clients d’APCO figurent des entreprises, des associations professionnelles, des organisations à but non lucratif et des États. En France, les équipes d’APCO Worldwide s’appuient sur trois expertises métiers : les affaires publiques, la communication corporate et la communication de crise.
EADS
EADS – Façonne l’avenir de l’aérospatial et de la défense
EADS est un leader mondial des secteurs de l’aéronautique, de l’espace, de la défense et des services associés. Le groupe comprend Airbus, une référence mondiale pour les avions commerciaux et militaires d’avant-garde, y compris les avions de ravitaillement, de transport et de mission développés par Airbus Military.
Astrium, numéro un européen de l’industrie spatiale et troisième fournisseur au monde de systèmes spatiaux, est présent sur tous les segments du marché spatial, des systèmes spatiaux à grande échelle aux services satellitaires. Cassidian, leader mondial des solutions de sécurité ultramodernes pour les forces armées et de protection civile du monde entier, fait également d’EADS l’un des principaux partenaires du consortium eurofighter et du missilier MBDA. Eurocopter est le plus grand hélicoptériste du monde dans le secteur civil et offre la plus large gamme d’hélicoptères civils et militaires au monde.
EADS vise à développer ses programmes clés de manière à poursuivre sa lancée vers une croissance bénéficiaire. Pour avoir accès à de nouveaux marchés ainsi qu’à de nouvelles ressources technologiques, le groupe accroît sa présence internationale tout en restant fidèle à ses pays d’origine européens.
En 2000, EADS est né de l’union entre le groupe français aérospatiale – Matra, l’allemand Daimler – Chrysler Aerospace AG et l’espagnol Casa. Aujourd’hui, EADS est le plus bel exemple d’entreprise prospère résolument européenne. Avec plus de 1 000 milliards de commandes cumulées depuis 2000, EADS a plus que quadruplé son carnet de commandes à 567 milliards d’euros. En 2012, le groupe a plus que doublé son chiffre d’affaires en passant de 24,2 milliards d’euros en 2000 à 56,5 milliards d’euros en 2012.
Depuis le 2 avril 2013, Denis Ranque est le président du conseil d’administration, et, depuis le 1 juin 2012, Tom Enders est le président exécutif (CEO) d’EADS.
OCP
Créé en 1920, le groupe OCP est un leader mondial de la production et de l’exportation de la roche de phosphate, d’engrais phosphatés et de produits dérivés. Ces produits sont une pièce maitresse de la sécurité alimentaire et de la productivité agricole à l’échelle globale, non seulement en raison des nutriments vitaux qu’ils apportent aux cultures agricoles, mais aussi du fait qu’ils contribuent à reconstituer les sols dégradés.
L’OCP, compagnie marocaine d’envergure mondiale, est au service de plus de 130 clients, au travers desquels elle soutient les agriculteurs aux quatre coins du monde.
Grâce à ses réserves de phosphate, les plus importantes au monde (essentiellement situées dans le bassin de Khouribga, au centre du Maroc), mais aussi grâce à ses unités de production industrielles et chimiques, et enfin grâce à ses capacités de recherche et développement de pointe, l’OCP est en mesure de répondre de façon innovante et compétitive à la demande mondiale en constante croissance, en proposant une gamme toujours plus complète d’engrais phosphatés adaptés aux spécificités des sols, à la diversité des cultures ainsi qu’aux différentes pratiques agricoles de par le monde.
L’OCP s’engage aussi dans des partenariats de plus en plus nombreux sous forme de joint-ventures – aussi bien dans le secteur des engrais à proprement dit, que dans des secteurs tels l’ingénierie et le project management – et ce, avec des partenaires indiens, pakistanais, brésiliens, américains, allemands et belges.
La contribution substantielle de l’OCP au développement économique et social du Maroc fait écho à son engagement au niveau régional et international en tant qu’entreprise citoyenne. Ceci est particulièrement vrai sur le continent africain où, hormis le fait de renforcer significativement sa présence commerciale, l’OCP promeut activement le développement de l’agriculture, en mettant l’accent sur l’accompagnement des petits exploitants agricoles. Cet engagement est au centre de la Global Food Security Initiative, projet OCP articulé autour de la promotion de l’innovation et de l’investissement dans le secteur agricole en Afrique et au-delà. En parallèle, la Fondation OCP appuie les projets visant à adapter et à diffuser les meilleures pratiques agricoles, pour le bénéfice de tous.
EFG International
EFG International, dont le siège est à Zurich, est un groupe mondial de private banking offrant des services de banque privée et de gestion d’actifs. Les établissements de private banking du groupe EFG opèrent actuellement sur trente sites dans le monde entier et emploient quelque 2 000 personnes. Les actions nominatives EFG International (eFgN) sont cotées à la Bourse suisse (SIX Swiss Exchange).
À Monaco, EFG est représenté par EFG Bank (Monaco), un prestataire de services bancaires et de gestion de fortune destinés aux clients privés et institutionnels. Cet établissement a consolidé sa position sur le marché local avec l’acquisition en 2006 de la Banque monégasque de gestion. Ses Client Relationship Officers développent une relation étroite avec leurs clients et élaborent les solutions les mieux à même de répondre à leurs besoins sur le plan local, tout en tirant parti des ressources d’EFG sur le plan mondial.
Gouvernement Princier, Principauté de Monaco
La Principauté de Monaco est un État souverain et indépendant en bordure de la mer Méditerranée, avec un territoire de 2 km2 et une population de 36 136 habitants au 31 décembre 2012 dont 8 675 Monégasques.
Le régime politique et institutionnel de la Principauté est régi par la Constitution du 17 décembre 1962, modifiée, loi fondamentale de l’État, qui définit la nature du gouvernement, l’organisation des pouvoirs publics et leurs rapports.
La Principauté est une monarchie héréditaire et constitutionnelle qui affirme la primauté du droit sur toutes les institutions. Le gouvernement est exercé sous la haute autorité de S.A.S. le Prince souverain Albert II.
Il est composé du ministre d’État et de cinq conseillers de gouvernement à la tête chacun d’un département (Intérieur ; Relations extérieures ; Équipement, Environnement et Urbanisme ; Finances et Économie ; Affaires sociales et Santé). Le gouvernement a pour mission d’assurer l’exécution des lois, le fonctionnement des services publics et le maintien de l’ordre public.
Le pouvoir législatif est exercé par le Prince et le Conseil national (assemblée élue de 24 membres) et le pouvoir judiciaire est indépendant.
Le modèle socio-économique de Monaco repose sur une absence de dette, sur un budget à l’équilibre voire excédentaire selon la feuille de route fixée par S.A.S. le Prince souverain Albert II et un fonds de réserve constitutionnel avec des liquidités importantes.
Pour l’année 2011, le Produit Intérieur Brut en valeur (prix courants) a été de 4,37 milliards d’euros contre 4,04 milliards en 2010 avec un taux de croissance, calculé sur le PIB corrigé de l’effet inflation qui est de +6,6%.
L’économie de Monaco est basée sur un système « onshore » avec plus de 4 000 entreprises, réparties dans des secteurs aussi divers que le commerce de gros, l’industrie, le tourisme ou la finance, qui y sont installées.
Pour répondre aux besoins en ressources humaines de ces activités, Monaco compte 49 605 salariés dont 40 000, soit 85%, se rendent tous les jours en Principauté depuis la France et l’Italie.
Le « miracle » africain reste à construire
L’Afrique émergera ; mais l’Occident sait-il écouter les Africains sur cette question ? Eux semblent penser que non. L’édition 2013 de la World Policy Conference – qui se veut le pendant politique du Forum (économique) de Davos –, qui s’est tenue à Monaco du 13 au 15 décembre, a soulevé le voile (contributions sur www.worldpolicyconference.com). […]
世界政策会议 :2014占居国际舞台的八大地缘政治问题
由法国国际关系研究所(Ifri)奠基人孟卜礼(Thierry de monbrial)创立的世界政策会议(LA WORLD POLICY CONFERENCE)于2013年12月13日在摩纳哥举行了第六次会议。为期三天的会议集结了近三百名国际关系问题专家,他们围绕经济以及全球化管理状况、亚洲的强势及弱点、欧洲模式以及中东危机等问题展开讨论,并提出将在2014年占居国际舞台的八大地缘政治问题。我们在今天的本节目中,将会议提出的八大地缘政治问题作逐一介绍。 […]
Qui pour gouverner le monde ?
[…] C’est par un hommage princier à la défunte icône sud-africaine, Nelson Mandela, que se sont ouverts les colloques de la 6ème World Policy Conference au Fairmont. Du 13 au 15 décembre, l’événement chapeauté par le directeur de l’Institut français des relations internationales Thierry de Montbrial, a réuni pléthore de personnalités politiques, économiques et d’experts pour évoquer les évolutions du monde et son avenir. […]
Tendances 2014 : des « pétaoctets » de données à gérer !
[…] Pour Paul Hermelin, le patron de Cap Gemini, rencontré à la World Policy Conference début décembre à Monaco, 2014 sera l’année du Smac (Social, Mobility, Analytics, Cloud). La multiplication des solutions de cloud va entraîner une mutation considérable du monde des services avec, à la clé, des économies et un changement radical du comportement des clients et des consommateurs. Un des grands sujets pour le monde informatique sera de faire communiquer les différentes interfaces entre elles face à une surabondance d’offres cloud. […]
MGIMO participates at the VI World Policy Conference
MGIMO was represented at the World Policy Conference in Monaco from December 12-15 by Rector, Anatoly Torkunov, as more than 300 leading global businesspeople, political figures and experts convened with the French Institute of International Relations, under the patronage of the Prince of Monaco, Albert II. […]
VI Конференция по вопросам мировой политики
12–15 декабря в Монте-Карло (княжество Монако) под покровительством правящего князя Монако Альбера II, который с октября является членом Попечительского совета МГИМО, прошла VI Конференция по вопросам мировой политики (World Policy Conference, WPC). В конференции, организованной Французским институтом международных отношений (IFRI), приняли участие более 300 влиятельных политиков, бизнесменов, экспертов со всего мира. МГИМО на мероприятии представлял ректор Университета А.Торкунов. […]
A struggle for moral authority in Ukraine
[…] When Laurent Fabius, France’s highly competent foreign minister, spoke at the World Policy Conference here last weekend, he was challenged from the audience after he failed to mention Ukraine on a list of urgent international issues that demanded the group’s attention. Those attending included political, business and religious leaders as well as intellectuals and opinion-makers. The spirited discussion that followed reflected broad support for the cause of the Ukrainian protesters as a moral obligation to help a neighbor in trouble. […]
‘With or without West’: Saudi Arabia ready for unilateral action on Syria
[…] The prince accused the US coalition of allowing « one regime to survive and the other to continue its program for uranium enrichment, with all the consequent dangers of weaponization. » […]
SIRIA. Fabius « pessimista » su Ginevra 2, moderati « in difficoltà »
[…] Intervenendo ai lavori della VI edizione della World Policy Conference, in corso nel Principato di Monaco, il ministro degli Esteri francese Laurent Fabius si è detto « pessimista » sull’evoluzione della crisi siriana ed ha espresso forti perplessità sulla riuscita del « Ginevra 2″, la conferenza di pace prevista a Montreaux, in Svizzera, per il prossimo 22 gennaio. […]
World Policy Conference à Monaco
La 6e édition de la WPC s’est tenue à Monaco du 13 au 15 décembre. Ce forum, lancé en 2008 par Thierry de Montbrial, président de l’IFRI, Institut français des relations internationales, est consacré aux perspectives d’amélioration de la gouvernance mondiale. […]