VIDÉO. OCP-WPC: LE PM AMADOU GON COULIBALY SALUE LA QUALITÉ DES RELATIONS MAROCO-IVOIRIENNES

12.10.2019

Moussa Diop et Abderrahim Et-Tahiry, Le 360

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Lors de l’ouverture de la 12e édition du World Policy Conference (WPC) ce samedi à Marrakech, le Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly a salué les relations multidimensionnelles entre le Maroc et la Côte d’Ivoire.

Le Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly est l’invité de l’ouverture de la 12e édition du World Policy Conference (WPC) à Marrakech.

Le Premier ministre a salué les relations historiques et multidimensionnelles entre les deux. Il a rappelé la présence des entreprises marocaines en Côte d’Ivoire (Attijariwafa bank, BMCE Bank of Africa, Banque centrale populaire, Wafa Assurance, Addoha, Ciments d’Afrique, Alliances, Richbond, etc.) et souhaite également que les entreprises ivoiriennes s’implantent au Maroc.

Dans le cadre de la volonté du renforcement des échanges entre les deux pays, le Premier ministre ivoirien a annoncé avoir reçu le vendredi 11 octobre courant le directeur général de Tanger Med et a souligné que l’implantation prochaine de cet opérateur au niveau du Port d’Abidjan va contribuer à stimuler davantage les échanges entre les deux pays et de la sous-région, sachant que la Côte d’Ivoire représente 40% du PIB de la zone UEMOA –Union économique et monétaire ouest-africaine.

Lors des débats, le Premier ministre ivoirien avait rappelé que l’adhésion du Maroc à la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) suit son cours et que les dirigeants des pays de la région attendent toujours les études d’impacts pour donner une suite à la volonté d’adhésion du Maroc à ce regroupement régional, soulignant que la Côte d’Ivoire et d’autres pays de la région sont naturellement favorables à cette adhésion.

Le premier ministre ivoirien est également revenu sur le terrorisme au niveau du Sahel en appelant de son vœu à ce que la communauté internationale s’implique davantage dans la lutte contre le terrorisme, comme elle l’a fait dans d’autres régions, notamment en Irak et en Syrie. Dans son discours inaugural, il a annoncé que «le terrorisme, avec 11.500 personnes tuées, plus de 2.200 attaques enregistrées, des millions de personnes déplacées, au cours de ces cinq dernières années, le terrorisme en Afrique de l’ouest se propage. Il est sur le point d’impacter considérablement les perspectives économiques des pays de la zone».

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Morocco’s CGEM boss Salaheddine Mezouar resigns over Algeria remarks

14.10.2019

Yabiladi

Morocco’s former Foreign Minister Salaheddine Mezouar resigned from his position as head of the General Confederation of Morocco’s Enterprises. His decision was announced, Sunday, after a Foreign Ministry statement addressed his «irresponsible» comments on political development in Algeria.

Former CGEM boss Salaheddine Mezouar. / Ph. DR

Former Foreign Affairs minister Salaheddine Mezouar resigned, Sunday, from his position as head of the General Confederation of Morocco’s Enterprises (CGEM), citing «major personal constraints» in a communiqué published on the same day. The politician did not give further details about his sudden resignation.

Mezouar’s announcement, however, came minutes after the Ministry of Foreign Affairs issued a communiqué in which it slammed the CGEM president and denounced his «irresponsible» comments on political development in Algeria.

«The government of His Majesty the King denounces the irresponsible, awkward and unthinking approach of Mr. Salaheddine Mezouar, Chairman of Morocco’s employers association (CGEM), who thought it was necessary to comment on the internal situation in Algeria at an international conference held in Marrakech», said the ministry in its press release.

Slammed by the Ministry of Foriegn Affairs over his Algeria remarks

CGEM «cannot replace the government of HM the King in taking positions on international issues and in particular the latest developments in this neighboring country», the ministry said, adding that the position of the Kingdom of Morocco on this issue is «clear and consistent».

«The Kingdom of Morocco has, indeed, decided to not interfere in political developments in Algeria. Morocco abstains from commenting on this matter», the ministry stressed.

Mezouar’s decision and that of the Ministry of Foreign Affairs come after he attended the first plenary session of the World Policy Conference, held Saturday in Marrakech. Speaking during this international conference, Mezouar commented on political development in Algeria. He praised the peaceful movement in the neighboring country and urged «the military to share power with civilians».

For the record, Salaheddine Mezouar was elected as head of CGEM in May 2018, replacing Moroccan businesswoman Miriem Bensalah-Chaqroun. Before this position, the former head of the National Rally of Independents party (RNI) served as a Foreign Minister from 2013 to 2017.

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Le président rwandais Paul Kagame accueilli au Maroc

13.10.2019

Yabiladi

Le président du Rwanda, Paul Kagame, est arrivé samedi après-midi à Marrakech, pour participer aux travaux de la 12e édition de la World Policy Conference (WPC).

A son arrivée à l’aéroport international Marrakech-Menara, il a été accueilli par le chef du gouvernement, Saâdeddine El Otmani ainsi que par l’ambassadeur du Rwanda au Maroc, Mathias Harebamungu.

Après avoir passé en revue un détachement des Forces Royales Air (FRA) qui rendait les honneurs, le président rwandais a été aussi salué par le Wali de la région Marrakech-Safi, Karim Kassi-Lahlou, le premier vice-président du Conseil régional, Samir Koudar, le président du Conseil communal, Mohamed Larbi Belcaid, la présidente du conseil préfectoral de Marrakech, Jamila Afif ainsi que par d’autres personnalités civiles et militaires.

Paul Kagame a pris part samedi soir à un dîner-débat dans le cadre de la 12e édition de la World Policy Conference. la rencontre connaît la participation d’un parterre d’éminentes personnalités du monde de la politique, de l’économie et des médias, outre des académiciens, des experts et des chercheurs issus des quatre coins du monde.

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Vers la consolidation de la coopération économique Maroc-Ethiopie

14.10.2019

Alain Bouithy, Libération Maroc

La consolidation de la coopération économique a été au centre d’entretiens, samedi à Marrakech, entre le président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), Salaheddine Mezouar, et le ministre et conseiller spécial du Premier ministre d’Ethiopie, Arkebe Oqubay.

Lors de ces entretiens, tenus en marge de la 12ème édition de la World Policy Conference (WPC), M. Mezouar a appelé au renforcement des liens entre les communautés d’affaires des deux pays à travers l’activation d’un partenariat, favorisant le co-investissement, entre les organisations patronales respectives.

Il a, par ailleurs, saisi cette occasion pour féliciter M. Oqubay du prix Nobel accordé récemment au Premier ministre éthiopien.

Les deux parties ont également échangé sur les mécanismes à mettre en place pour identifier les opportunités et simplifier le processus d’investissement dans des secteurs tels que l’agroalimentaire, les énergies et l’industrie.

Cette rencontre a été marquée par la présence du président de la commission diplomatie économique, Afrique et Sud Sud, Mohamed Laaziz El Kadiri, rapporte la MAP.

La 12ème édition de la World Policy Conference (WPC) a été marquée par la participation d’un parterre d’éminentes personnalités du monde de la politique, de l’économie et des médias, outre des académiciens, des experts et des chercheurs issus des quatre coins du monde.

Placée sous le Haut Patronage de S.M le Roi Mohammed VI, cette conférence, qui s’achève ce lundi, a pour mission de contribuer à promouvoir un monde plus ouvert, plus prospère et plus juste, ce qui suppose un effort permanent pour comprendre la réalité des forces en jeu et leurs interactions, et réfléchir à l’adaptation pacifique de l’organisation des rapports interétatiques à tous les niveaux, dans le respect de la culture et des intérêts fondamentaux de chaque nation.

Elle offre également un espace de réflexion et de dialogue essentiel autour des grands enjeux de la gouvernance mondiale, tout en permettant de développer des liens durables.

Les travaux de cette 12ème édition portent sur les enjeux de la technologie dans la société et en politique, les cyberpuissances, la cybermenace, l’énergie et l’environnement, ainsi que sur les perspectives économiques et politiques, le commerce, l’investissement direct et la confiance, mais aussi sur l’avenir du système monétaire international, l’arme du droit et la mondialisation, entre autres.

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World Policy Conference 2019 : Ce qu’a dit Mezouar sur l’Algérie…

13.10.2019

Hassan Zaatit, La Tribune

Invité de la 12ème édition de la WPC, le président de la CGEM Salaheddine Mezouar, n’a pas fait dans la dentelle.

Il a tenu à préciser que « contrairement à ce que pense beaucoup, les manifestations pacifiques en Algérie sont porteuses d’espoir et l’Algérie ne fera certainement pas marche arrière. L’Armée en Algérie est invitée aujourd’hui plus que jamais à partager le pouvoir ».

Le patron du patronat marocain estime également que l’unique solution à la crise politique algérienne consiste en l’acceptation du pouvoir militaire algérien du partage du pouvoir avec cette élite politique qui constitue une véritable force structurée et organisée à l’heure notamment où toute la classe politique de l’ancien système est rejetée en bloc par la rue.

Devant une assistance de personnalités d’horizons différents du monde occidental, il a saisi l’occasion pour pointer du doigt l’UE pour ses positions qualifiées d’ambiguës et de timides.

Très critique, l’ex-MAE, a rappelé l’enjeu principal de la COP 22 de Marrakech : « A l’époque et en plein travaux, Donald Trump, à peine élu nouveau Président des Etats Unis, a pris la décision de ne pas signer l’Accod de Paris ». Ce fut alors un signal fort d’un monde qui allait prendre une autre tournure aux risques multiples : « Mais aujourd’hui dans un monde de désordre polaire grave, je suis heureux de voire à côté une force comme la Chine qui rééquilibre, ce qui représente un réel espoir avec qui il est important de composer ».

Et de poursuivre dans le même sens que dans ce monde d’aujourd’hui, la Chine représente pour l’Afrique un réel regain de souveraineté et des opportunités de business et d’emplois.

Et aux Occidentaux présents lors de cette 12ème édition, Mezouar a voulu, apparemment, exprimer sa déception : « Certes l’UE est le partenaire classique de l’Afrique, mais nous observons aujourd’hui que, face à un océan de défis d’ordre politique, climatique, sécuritaire et socio-économique, notre partenaire manque de visibilité et de repères. Un partenaire qui est entrain de suivre le mouvement des intérêts, ce qui ne manque pas d’impacter négativement l’Afrique’’.

Mezouar ne s’est pas arrêté en si bon chemin et a rappelé aux Occidentaux qu’aujourd’hui, les pays du Maghreb « vivent au rythme de changements structurels porteurs d’espoir, ce qu’il incombe à l’UE de prendre en considération’’.

Ceci étant, l’intégration maghrébine constitue aujourd’hui un espace de résistance que les Occidentaux sont également invités à soutenir et appuyer : ‘‘L’intégration maghrébine est une force à même de résoudre les problématiques du Sahel. Alors qu’une Afrique engloutie dans des problématiques profondes reste une menace pour l’Europe’’.

L’UE est appelée à revoir ses cartes à l’heure du Brexit et à l’heure des menaces climatiques et sécuritaires, sans pour autant oublier l’immigration clandestine. La donne Afrique dans cet engrenage ne devrait pas être négligeable. Loin de là. L’Afrique se veut une alliée stratégique pour une UE perdue aujourd’hui. Seulement, le temps presse. La Chine, elle, continue son bon chemin vers une vraie percée économique en Afrique.

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WPC: appel à plus de coopération sécuritaire entre l’Europe et le Maghreb

14.10.2019

Sara El Hanafi, Medias 24

C’est l’un des appels phares de la 12e édition de la World Policy Conference, tenue du 13 au 15 octobre à Marrakech. Thierry de Montbrial, le président de l’Institut français des relations internationales (IFRI), fondateur de ladite conférence, a appelé à davantage de coopération sécuritaire entre l’Europe et les pays du Sahel ainsi que du Maghreb, alors que la menace terroriste de l’ « Etat islamique » persiste.

« Si nous nous réunissons pour la cinquième fois au Maroc, c’est parce que nous voyons dans la co-construction de la sécurité Nord-Sud une contribution positive pour le système international dans son ensemble », a-t-il lancé lors de son discours d’ouverture.

Et d’ajouter: « Point n’est besoin d’attendre pour travailler ensemble à renforcer le développement et la sécurité de nos voisins du Sud, comme les pays du Maghreb et du Sahel, dont le destin est imbriqué avec le nôtre ».

Pour lui, bien que Daech ait perdu ses territoires, l’organisation terroriste survit, « cachée et redoutable »; grâce à une politique de distanciation du président américain Donald Trump: « De ce fait, le danger du terrorisme islamiste n’a diminué nulle part. Il semble même se renforcer comme au Sahel », argumente le président de l’IFRI.

Incertitudes pesantes

La World Policy Conference, classée troisième meilleure conférence de think tank mondiale selon le classement des think tanks de l’Université de Pennsylvanie, est organisée pour la cinquième fois au Maroc en partenariat avec le marocain Policy Center for the New South (ex- OCP Policy Center). La conférence a débattu, grâce à plusieurs panels et plusieurs intervenants de poids, les perspectives économiques et géopolitiques mondiales, dans un contexte visiblement marqué par des incertitudes pesantes sur l’économie mondiale.

« Il y a un an, à Rabat, lors de la onzième édition de la World Policy Conference, l’opinion dominante parmi les experts était que l’économie mondiale se portait bien, que ses perspectives étaient favorables, sous la seule réserve de chocs politiques susceptibles de l’affecter. Or, ceux-ci n’ont pas manqué, au-delà même de la guerre commerciale », a regretté Thierry de Montbrial.

Au devant de la scène, l’arme économique utilisée par les Etats-Unis se traduisant par diverses sanctions imposées à ses opposants, et même ses alliés et autres partenaires que l’Amérique de Trump « ne craint pas de brutaliser en leur imposant sa propre politique extérieure et ses propres lois », toujours selon Thierry de Montbrial. Une donne qui induit un effritement de la confiance dans le pays de l’Oncle Sam; perturbant l’échiquier mondial.

Cette utilisation des leviers non militaires de la puissance économique pour atteindre des objectifs politiques, dénommée « géo-économie », est également prisée par la Chine, l’autre mastodonte de l’économie mondiale engagé dans une véritable guerre commerciale avec les Etats-Unis.

« C’est également par la géo-économie que, sans mettre en question ses grandes ambitions militaires, la Chine étend son influence partout sur la planète, avec de réels succès », explique le président de l’IFRI. « Elle agit au nom du développement ou de la réduction de la pauvreté, et en se déclarant en faveur du multilatéralisme ».

Dans ce contexte, Thierry de Montbrial avance que les puissances moyennes, à l’instar de l’Union européenne qui endure le périple épineux du Brexit, se retrouvent dans l’obligation de comprendre cette nouvelle réalité internationale afin de mieux prendre en main leur destin; surtout en temps de durcissement nationaliste avec le phénomène des « démocraties illibérales ».

Une tendance qui s’étend jusqu’à l’Inde de Narendra Modi, qui affiche le projet sophistiqué de transformation de son pays en passe de devenir le premier du monde en termes démographiques, en une immense « démocratie ethnique », hindoue, où les 120 millions de musulmans risquent de devenir des citoyens de second degré. Thierry de Montbrial rappelle, au passage, comment des doutes sont apparus sur la réalité du taux de croissance affiché par l’Inde mais également celui de la Chine.

L’empire du milieu reste pour sa part perturbé par la révolte d’une partie de la population de Hong Kong contre l’emprise du gouvernement de Pékin, alors que la République populaire de Chine célèbre en grande pompe son 70ème anniversaire.

« Les Chinois ont beau jeu d’accuser les Anglo-Américains d’être à la manoeuvre, et peut-être n’ont-ils pas complètement tort. De même le Kremlin n’a-t-il jamais eu complètement tort s’agissant du rôle des États-Unis en Ukraine depuis les années 1990. Mais la théorie du complot n’explique jamais tout », martèle notre interlocuteur.

Pour le moyen-orient, Thierry de Montbrial rappelle qu’en dépit des approches géo-économiques des Etats-Unis, l’Iran n’a pas cédé aux sanctions imposées par celles-ci ; alors que l’Arabie Saoudite vient de manifester sa « grande vulnérabilité » en dépit des centaines de milliards de dollars investis dans sa défense.

« Le prince héritier du royaume saoudien n’a toujours pas établi sa crédibilité, que ce soit dans l’ordre politique ou par rapport à ses projets économiques », ajoute le président de l’IFRI.

Au-delà de ces sujets qui façonnent l’attentisme et les inquiétudes ambiants chez diverses grandes et petites économies du monde, d’autres dossiers épineux régionaux ont été mis en avant comme le Brésil de Bolsonaro et le Venezuela de Maduro.

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World Policy Conference wary about global uncertainty at Marrakech gathering

14.10.2019

The North Africa Post

The 12th forum of World Policy Conference taking place in Marrakech has sounded the alarm over global uncertainty entertained by several political and economic crises including the US- China trade war that it warned will slow the development of several African country.

Thierry de Montbrial, Chairman and founder of the World Policy Conference (WPC) speaking Saturday at opening address of the three-day conference painted alarming picture of global affairs.

Montbrial indicated that world has become ever uncertain because of various crises taking place around the world.

The trade war between USA and China, the Gulf conflict between Saudi Arabia and Iran, expansion of terrorism in the Sahel region as well as the creation of the Hindu state in India are among several other political crises around the world that endanger world peace and economic growth.

The trade war between the two world giants, Montbrial warned, will cripple the economic growth of several African countries which are finding themselves sandwiched between the two top global economies.

The tariffs and sanctions game between the US and China, WPC’s Chairman notes, will see a decrease in the demand of mineral resources and therefore a cut into the revenues of countries which dependent on mineral and oil resources. These resources constitute the main contributors to the national budgets of most African countries, he recalled.

Closing today, October 14, the WPC is at its 12th edition. The high level gathering has brought together top notch speakers and senior leaders from the five continents. Rwanda’s President Paul Kagame, Côte d’Ivoire’s Prime Minister Amadou Gon Coulibaly, French Premier Edouard Philippe are among VIP guests.

The 12th edition of the WPC to conclude Monday night focused on the issues of technology in society and politics, cyber powers, cyber threats, energy and the environment, as well as economic and political prospects, direct investment and trust, in addition to the future of the international monetary system, the weapon of law and globalization.

The WPC aims to contribute to the promotion of a more open, prosperous and just world, which implies a permanent effort to understand the reality of the forces involved and their interactions, and to reflect on the peaceful adaptation of the organization of interstate relations at all levels, in the respect of the culture and the fundamental interests of each nation.

It also offers a space for reflection and dialogue around the major issues of global governance, while allowing the development of lasting links.

Since its inception in 2008, it is the fourth time Marrakech is hosting the conference after 2009, 2010 and 2017.

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Arkebe Oqubay: “L’Afrique doit être en mesure de créer plus de 20 millions d’emplois chaque année”

18.10.2019

Mehdi Mahmoud, TELQUEL

INTERVIEW.  Le conseiller spécial du Premier ministre éthiopien, récemment récompensé du Prix Nobel de la paix 2019, revient sur la prospérité du modèle éthiopien. Un miracle économique.

A l’image des habitants de son pays, Abiy Ahmed est jeune et ambitieux. Mais, contrairement à ses 108 millions de concitoyens, le Premier ministre éthiopien a été auréolé du Prix Nobel de la paix, le 11 octobre. Une récompense qui couronne “son initiative déterminante visant à résoudre le conflit frontalier avec l’Erythrée”, long de vingt ans et qui n’est pas sans rappeler une autre situation, plus proche de nous. Si les résultats concrets de ce rapprochement tardent encore, la méthode utilisée suscite la curiosité à travers le monde.

Au bord de la fracture sociale avant l’arrivée de Abiy Ahmed, l’Éthiopie a également réussi l’exploit de connaître la plus forte croissance mondiale en 2017, propulsée par de nombreux chantiers menés par la Chine. Un véritable paradoxe que nous explique Arkebe Oqubay, conseiller spécial du Premier ministre éthiopien.

C’est d’abord au Policy Center for the New South, à Rabat, le 10 octobre, puis à la World Policy Conference de Marrakech, les 12 et 14…[…]

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«Le Maroc constitue une plateforme africaine idéale pour les investisseurs chinois» Entretien avec Leung Chun-Ying

18.10.2019

Mohamed Amine Hafidi, Le Matin

Leung Chun-Ying : «Notre croissance oscille autour de 6%, ce qui est honorable». Ph. Saouri

 

En marge de la World Policy Conference, tenue du 12 au 14 octobre à Marrakech, Le Matin a rencontré Leung Chun-Ying, ex-chef de l’Exécutif de Hong Kong. Cet invité de marque est revenu sur le rôle que peut jouer le Maroc dans le projet de «La nouvelle Route de la Soie», le ralentissement de la croissance chinoise, ainsi que les protestations à Hong Kong, qui «tendent à s’amenuiser».

Le Matin : Quel rôle peut jouer le Maroc dans le projet de «La nouvelle Route de la Soie», notamment en tant que porte d’entrée en Afrique ?

Leung Chun-Ying : La réussite de tout partenariat économique durable dépend, en premier lieu, des relations humaines et culturelles entre les pays en question. Sur ce volet, j’estime que le Maroc a initié d’importantes actions. Le meilleur exemple est sans conteste la décision du Maroc d’annuler les visas pour les citoyens chinois. Une décision qui a été saluée et très agréablement accueillie par nos compatriotes. Elle s’est traduite par l’augmentation considérable du nombre de touristes chinois ayant visité le Maroc.

Le contact humain est très important et est souvent le précurseur de très bonnes initiatives dans le futur. Il contribue à l’émergence de plusieurs opportunités comme l’afflux d’investissements chinois au Maroc. Naturellement, le Maroc pourrait se positionner comme plateforme idéale pour les investisseurs chinois désireux de prospecter et investir en Afrique de l’Ouest notamment. Cependant, les deux pays devront créer et renforcer les vols directs. Le lancement, début 2020, d’une nouvelle ligne Casablanca-Pékin est un bon début.

La croissance de l’économie chinoise a subi un ralentissement ces derniers mois. Est-ce principalement dû à la guerre commerciale avec les États-Unis ?

La guerre commerciale est l’une des raisons derrière le ralentissement de la croissance de l’économie chinoise, mais permettez-moi de vous rappeler que la plupart des grandes économies mondiales ont subi un ralentissement de leur croissance. Ceci étant dit, il faut savoir que notre croissance oscille autour de 6%, ce qui est honorable. Je ne suis pas très inquiet par rapport à la situation économique en Chine, mais plutôt par rapport à l’ordre économique mondial actuel et les bouleversements internationaux que traverse le monde.

En tant qu’ex-chef de l’Exécutif de Hong Kong entre 2012 et 2017, vous avez dû gérer l’une des pires crises qu’ait pu connaître cette zone, à savoir le mouvement des Parapluies. Où en est la situation actuellement ?

Aujourd’hui, la violence des protestations et son intensité sont en train de diminuer, mais cela ne nous empêche pas de rester vigilants et de devoir gérer cette crise avec une grande prudence. L’une des demandes des protestataires, et qui est en partie derrière ce mouvement, est la volonté de recourir à un suffrage universel pour l’élection du chef de l’Exécutif de la ville, ce qui est contraire à notre Loi fondamentale, approuvée par les Hongkongais il y a plusieurs années. Je pense que le problème n’est pas purement politique, mais il s’agit plutôt de demandes et de revendications contre cette loi.

Une révision de la Loi fondamentale est-elle envisageable ?

Vous devez savoir que Hong Kong dispose d’un niveau d’autonomie très élevé. Le chef de l’Exécutif a plus de pouvoir que les maires des villes de pays dits démocratiques et développés. J’ai été chef de l’Exécutif de Hong Kong et je peux vous dire que j’avais plus de pouvoirs et prérogatives que les maires de Londres, New York, Tokyo et Paris.

Quel a été l’impact économique de ces protestations ?

Il y a eu effectivement un impact sur l’économie de Hong Kong. Toutefois, j’ai l’intime conviction que nous allons dépasser ces problèmes et que Hong Kong retrouvera son dynamisme. Nous avons, par le passé, traversé des crises économiques et politiques dues à des conjonctures internationales défavorables mais aussi à cause de problèmes internes. Nous avons, à chaque fois, pu surmonter ces difficultés.

Avez-vous évalué l’impact économique de cette crise ?

Ce que je peux vous dire, c’est que l’impact sera significatif. Je ne veux pas m’amuser à prédire. Je préfère rester optimiste, tout en étant proactif. Nous devons agir avec justesse et pour le bien commun afin de surmonter cette crise et remettre l’économie de Hong Kong sur les rails

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Élisabeth Guigou propose une nouvelle alliance Afrique-Europe

14.10.2019

Mohamed Amine Hafidi, Le Matin

Lors de l’atelier «Afrique», Cheikh Tidiane Gadio, ancien ministre des Affaires étrangères sénégalais a conditionné l’essor du continent à la résolution des menaces sécuritaires.

Élisabeth Guigou, présidente de la Fondation euro-méditerranéenne Anna Lindh pour le dialogue des cultures, propose une nouvelle alliance Afrique-Europe et de travailler sur des questions communes comme le climat, la sécurité, l’emploi des jeunes, l’éducation, la santé et la maîtrise des migrations. Elle suggère en outre la création d’une banque afro-européenne, qui serait issue d’une alliance entre la BEI et la BAD.

L’Afrique est l’avenir du monde. «Nous pouvons l’être effectivement, nous disposons d’énormes atouts, mais ce n’est pas pour aujourd’hui. Nous souffrons actuellement d’énormes maux, notamment sur le volet sécuritaire. Nous sommes attaqués de partout et les djihadistes ne cessent de grandir». Cheikh Tidiane Gadio, président de l’institut panafricain des stratégies, paix, sécurité et gouvernance, a lancé un cri de détresse, le 13 octobre à Marrakech, lors de la 12e édition du World Policy Conference qui a pris fin hier. L’ancien ministre des Affaires étrangères du Sénégal a conditionné l’essor du continent à la résolution des menaces sécuritaires qui le minent, tout en déplorant le fait que l’Afrique soit oubliée et laissée pour compte. «Le monde a décidé de laisser l’Afrique gérer ses problèmes toute seule. Le Mali, où les attaques terroristes prennent de l’ampleur, est aujourd’hui abandonné, Boko haram continue à tuer au Nigeria et “l’État islamique” commet des assassinats en République démocratique du Congo. Nous vivons actuellement une crise sécuritaire sans précédent en Afrique. Nous assistons aux ventes d’Africains comme esclaves, les narcotrafiquants ne sont pas dérangés et les terroristes du monde commencent à déménager en Afrique», déplore Cheikh Tidiane Gadio. Si le continent est devenu une terre fertile qui attire de plus en plus de terroristes, c’est à cause principalement «de l’attaque de la Libye et sa destruction», regrette Gadio. «J’exige un poste permanent en Conseil de sécurité représentant l’Afrique avec un droit de veto. Si on disposait de ce siège, on ne permettrait pas une attaque de la Libye», a-t-il déclaré. L’ancien ministre sénégalais a également lancé un appel aux Européens, afin d’opérer des changements dans leur politique africaine et laisser les Africains décider par eux-mêmes. Élisabeth Guigou, présidente de la Fondation euro-méditerranéenne Anna Lindh pour le dialogue des cultures, semble être du même avis. «L’Europe ne doit plus décider de l’agenda toute seule et doit tourner le dos au néocolonialisme. L’Afrique et l’Europe ont le même défi, celui de sortir du radar des pouvoirs et être dominées par la Chine et/ou être victimes de la guerre commerciale sino-américaine. Il faut voir ensemble comment défendre nos intérêts et travailler sur une nouvelle alliance Afrique-Europe, en travaillant sur des questions communes comme le climat, la sécurité, l’emploi des jeunes, l’éducation, la santé et la maîtrise des migrations», a déclaré Guigou. Selon elle, l’Afrique doit se passer des aides publiques européennes, «qui ont prouvé leur inefficacité», et opter pour des financements de projets communs publics et privés, qui créent de l’emploi et qui soient tournés notamment vers l’industrialisation du continent. La présidente d’Anna Lindh pour le dialogue des cultures propose la création d’une fondation tournée vers l’Afrique, la Méditerranée et l’Europe où des groupes de travail seront amenés à collaborer autour de sujets névralgiques. Pour résoudre les problèmes de financement, elle propose un rapprochement ou une alliance entre la Banque européenne d’investissement (BEI) et la Banque africaine de développement (BAD), pour la création d’une banque afro-européenne afin de mobiliser les fonds et assurer un financement des projets d’infrastructures en Afrique.

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GÉOPOLITIQUE. DOIT-ON SE RÉFUGIER DANS LA CITADELLE EUROPÉENNE ?

19.10.2019

Mostafa Bentak, LesEco.ma

Dans le Ramses 2020, le président de l’IFRI défend l’ultime recours à une Union européenne qui pourrait se reconstruire autour des valeurs. Qualifiés de puissances impérialistes, les États-Unis et la Chine donnent le là à un monde bipolaire où l’horizon devient de plus en plus chargé.

Comment, dans un monde bipolaire USA-Chine, ne pas être un simple sujet de l’histoire, ballotté entre ces deux puissances? La question est à la fois simple et extrêmement complexe, les alternatives n’étant pas légion. Lors de la présentation du Ramses 2020, mercredi, au Policy Center for the New South (Rabat), Thierry de Montbrial (photo) a tenté de dépeindre l’UE comme cette troisième voie qui pourrait casser l’exclusivisme économique, technologique et pourquoi pas militaire des deux rivaux. Le président de l’Institut français des relations internationales (IFRI) reprend presque dans les mêmes termes sa réflexion présentée à l’Académie du royaume, il y a un an, à l’occasion du Ramses 2019. Pour lui, la Chine et les États-Unis sont deux forces impérialistes qui cherchent à dominer le monde, chacune avec ses propres armes. Ainsi, la Chine jouerait la carte du pays en développement qui prête main forte aux autres pays aspirant à le devenir, principalement en Afrique. Mais en même temps, selon de Montbrial, les Chinois développent une politique de puissance militaire, technologique et commerciale de manière directe, tandis que les Américains interviennent de manière indirecte via leurs alliés.

Ainsi, dans un contexte géostratégique marqué par l’effritement des alliances, et à leur tête l’Alliance atlantique, et la montée de la Chine, le monde serait entré dans état de déboussolement. S’ajoute à ce tableau peu reluisant la floraison de ce que l’on appelle les démocraties ethniques, basée sur l’ethnie dominante comme c’est aujourd’hui le cas en Inde qui se présente désormais comme un État hindou démocratique. De Montbrial a cité à ce propos la situation des 170 millions de musulmans en Inde qui sont de plus en plus maltraités. Ce phénomène est en train de prendre une dimension mondiale à cause de la montée des nationalismes pour compenser les difficultés économiques. Toutefois, contrairement aux États-Unis et à la Chine, l’Inde ambitionne de devenir une puissance régionale et non planétaire. Pas pour le moment, du reste. Quid du reste du monde ou de ce que de Montbrial appelle «unités politiques», dont l’UE ? Pour lui, rien n’est plus inconfortable que d’être sous la domination chinoise ou américaine. Et le responsable de présenter l’UE comme l’ultime refuge pour une humanité en déshérence. Or, l’UE se trouve, depuis 2008, empêtrée dans une crise économique qui n’a pas manqué d’exacerber le sentiment nationaliste et le refus de l’autre.

Le débat sur l’identité en France sous la présidence de Sarkozy, l’islamophobie qui vire à la psychose et la montée politique et électorale des partis d’extrême droite font craindre le pire quant à l’avenir des relations entre l’Afrique et «son prolongement européen». Le processus de Barcelone, de son vrai nom Partenariat Euromed, lancé en 1995 à l’initiative de l’UE et de dix États du pourtour méditerranéen dont le Maroc, est aujourd’hui pratiquement mort et enterré. Plusieurs autres instruments de rapprochement politico-économique n’ont pas donné les résultats escomptés, tandis que la question migratoire remet pratiquement à l’arrière-plan toute tentative de dialogue dépassionné et serein sur la construction d’une nouvelle relation avec les partenaires africains. Mais pour de Montbrial, tout n’est pas perdu: «Il faut travailler sur la question des valeurs pour donner de la vigueur au projet européen». Et d’ajouter que si l’UE réussit à reformuler son projet, à sortir de son embourgeoisement (de Montbrial donne à ce sujet l’exemple de l’Allemagne), elle peut constituer une tierce référence.

Pourtant, sur le terrain, seule la Chine a aujourd’hui une offre pour l’Afrique, pour reprendre l’expression de Karim El Aynaoui, président du Policy Center, à travers des investissements colossaux programmés dans les infrastructures et l’aide au développement. L’aide européenne, de plus en plus parcimonieuse, est motivée par des considérations migratoires. Dans ce contexte d’incertitude, les pays africains devraient se prendre en charge à travers des blocs économiques qui commencent d’ailleurs à prendre forme. S’ériger ensemble en interlocuteur fort face aux puissances partenaires serviraient plus les intérêts de l’Afrique que s’arrimer complètement à un bloc ou à un autre.

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RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE. FABIUS TIRE LA SONNETTE D’ALARME

15.10.2019

Badr Atabi, LesEco.ma

L’environnement a été au cœur des débats lors de la World Policy Conference (WPC) tenue, récemment, à Marrakech. Le réchauffement climatique accéléré remet en question la réalisation des objectifs de l’Accord de Paris.

Laurent Fabius, actuel président du Conseil constitutionnel français, a affirmé que la communauté internationale doit tripler ses efforts pour réduire les émissions lors d’une plénière de la World Policy Conference tenue sous le thème «Le Climat et l’environnement». L’objectif de l’Accord de Paris est de maintenir la hausse de température mondiale bien en-dessous des 2°C par rapport aux niveaux préindustriels, voire de viser 1,5°C, mais les recherches scientifiques réalisées récemment prouvent que le réchauffement climatique s’accélère pour dépasser l’objectif le plus strict fixé d’ici 2040. «Les émissions de CO2 pourraient atteindre une augmentation de 4°C, voire même 6 à 7°C, ce qui aura des conséquences apocalyptiques. Il est temps  que tous les acteurs s’impliquent pour éviter un chaos climatique», a ajouté Fabuis.

Beaucoup de recherches sont réalisées pour retirer le carbone de l’air, mais les résultats ne sont toujours pas à la hauteur des ambitions. La concrétisation de cet objectif nécessite plus de temps et la mobilisation de moyens financiers importants. Certes, Fabius reconnaît une prise en conscience universelle de l’ampleur du phénomène du changement climatique, mais il faut aller vite car on ne pourra plus revenir en arrière. La décision des États-Unis de se retirer de l’Accord de Paris a eu un impact direct sur l’engagement des autres pays. En effet, ce choix de la première puissance mondiale a poussé d’autres gouvernements à vouloir mettre fin à cet accord qui impose la réduction de l’usage du charbon, source de plus de la moitié des émissions mondiales de gaz à effet de serre. «Il est temps d’intervenir à tous les niveaux pour éviter la catastrophe. Tous les secteurs sont interconnectés, sachant que la dégradation du climat va de pair avec la dégradation de la biodiversité. Je tiens à préciser que les entreprises doivent s’engager pour atténuer l’impact du réchauffement climatique», note Fabius.

Patrick Pouyanné, PDG de Total, considère quant à lui que l’Accord de Paris essaye de régler un problème global et complexe alors qu’on remarque une réelle divergence entre les grandes puissances. «Dans la situation actuelle, chaque État pense la question de l’énergie de façon «égoïste» alors qu’il faut agir d’une manière globale pour atteindre les objectifs fixés par l’Accord de Paris sur le climat». Le désengagement des États-Unis en est le parfait exemple. En outre, les investissements dans les centrales de charbon, notamment dans les pays asiatiques, ne cessent de croître, attribuant la situation contradictoire actuelle aux gouvernements puisque plus de 80% des entreprises pétrolières et gazières sont étatiques. Il ne faut pas oublie non plus que plusieurs pays émergents ont recours au charbon qui représente la source d’énergie la moins chère et la plus polluante. Total a lancé des investissements importants pour atteindre son engagement réalisable, soit la réduction de 15% de ses émissions de CO2 à l’horizon 2030, précise Pouyanné.

 

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L’état du monde selon la World Policy Conference de Marrakech

15.10.2019

Mehdi Mahmoud, TELQUEL

La World Policy Conference, tenue cette année à Marrakech du 12 au 14 octobre, a posé quelques jalons de réflexion sur la bonne gouvernance mondiale. Compte-rendu des débats de ces diplomates, experts et chefs d’entreprise.

Clap de fin pour la 12e édition de la World Policy Conference, la cinquième organisée au Maroc. C’est à Marrakech que quelque 300 experts se sont réunis, du 12 au 14 octobre, pour aborder les nouvelles grandes problématiques de gouvernance mondiale. Une esquisse peu reluisante au vu des zones d’instabilité qui menacent la communauté internationale.

Le contexte : l’efficacité du modèle multilatéral vit des heures troubles. Les zones de fractures se multiplient et les défis à surmonter semblent bien plus imminents qu’il n’y paraît. L’essor d’une nouvelle rivalité entre la Chine et les Etats-Unis redistribue les cartes. Etats, institutions transnationales et décideurs économiques redoutent les conséquences que pourrait entraîner la guerre commerciale et technologique que se livrent déjà les deux colosses.

Les contrepoids sont, quant à eux, mutiques. L’Union européenne (UE), en proie aux dissensions internes, s’est d’elle même effacée, tandis que la perte d’emprise des Nations Unies se traduit par une incapacité à élever la voix sur une question aussi essentielle que le réchauffement climatique. Quant aux “instabilités moyen-orientales”, des mots de Thierry de Montbrial, président de l’Institut… […] Lecture réservée aux abonnés

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WPC: Total urges states to take action in CO2 reduction

15.10.2019

The North Africa Post

French oil giant Total Monday called on leaders of the world to introduce policies to address CO2 emission as major polluters are state-run oil and gas companies.

The World Policy Conference (WPC) held Monday a plenary session under the theme “Climate and the environment” moderated by former French Prime Minister and foreign minister Laurent Fabius.

Part of the panel, CEO of Total Patrick Pouyanne first rejected the pollution blame squarely put on oil and gas companies.

“80 per cent of the world oil production is done by public companies,” he said adding that states have the power to influence them.

Total boss also indicated his company has pledged to reduce by 15 per cent its CO2 emissions by 2030. He advised the gathering made of high profile figures from states to private companies and universities to stop logging forests and increase awareness on renewable energies as solutions to reduce the CO2 emissions.

Echoing him, Laurent Fabius, who was the chairman of the COP21 summit held in Paris in 2015, said CO2 emissions have become more alarming than ever.

The French official who now heads the French Constitutional Council complained that 2°C target has not been met. On the contrary, the graph is showing an increase in global warming.

Laurent Fabius said that the international community must triple its efforts to reduce CO2 emissions. The objective of the Paris Agreement is to keep global temperature rise well below 2° C above pre-industrial levels, or even target 1.5° C, but recent scientific research shows that warming is accelerating to exceed the strictest target set by 2040.

“CO2 emissions could reach an increase of 4° C, or even 6 to 7° C, which will have apocalyptic consequences. It is time for all actors to get involved to avoid climate chaos,” Fabius warned.

The 195 countries, which signed the Paris agreement pledged to reduce global CO2 emission and limit the temperature rise from global warming to under 2°C.

However, the agreement received a blow as US President Donald Trump ripped it off after taking office in 2016.

Brazil, Russia and Argentina have refused the deal.

Kicked off on October 12, WPC, which was at its 12th edition, aims to contribute to the promotion of a more open, prosperous and just world, which implies a permanent effort to understand the reality of the forces involved and their interactions, and to reflect on the peaceful adaptation of the organization of interstate relations at all levels, in the respect of the culture and the fundamental interests of each nation.

It also offers a space for reflection and dialogue around the major issues of global governance, while allowing the development of lasting links.

Since its inception in 2008, it is the fourth time that Marrakech hosted the conference after 2009, 2010 and 2017.

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Security in MENA & Sahel requires a holistic, multidimensional approach –WPC

15.10.2019

The North Africa Post

The security and stability of the MENA region and the Sahel require the adoption of a “holistic” and “multidimensional” approach based on cooperation and integration for sustainable development.

The observation was made by researchers and experts in geopolitics who were taking part in a plenary session on the “Middle East / North and West Africa” held Monday, the last day of the 12th edition of the World Policy Conference (WPC), convened in Marrakech Oct.12-14.

Mohamed Ibn Chambas, Special Representative of the UN Secretary-General and Head of the UN Office for West Africa and the Sahel, (UNOWAS), stressed that security is being undermined in this region, which has been weakened by several challenges, including the rise of terrorism and violent extremism.

The security approach alone will not be enough to ensure stability in the Sahel. It must be accompanied by an integrated approach based on cooperation, he said, calling for strong partnerships instead of peacekeeping, interference or intervention.

A collective commitment is critically needed for this region so that it does not become a highway of terrorism and a hotbed for spreading extremist ideologies, he insisted.

He indicated that the Sahel region is experiencing community conflicts because of the infiltration of terrorist groups and the deterioration of the security situation in this part of the Continent.

The Economic Community of West African States (ECOWAS) is strongly committed to this region through various actions in several areas of cooperation, particularly with partners from the European Union and the United States, he said, adding that this multidimensional cooperation should focus more on economic and sustainable development at the service of local populations.

For his part, Vice President of the China Institute of International Studies Dong Manyuan called for strengthening peace and security in the MENA and Sahel region, through further cooperation and commitment, underlining the constructive role the international community can play in this regard.

The creation of a security environment to make the region more stable and peaceful inevitably depends on internal economic development, he said.

China wants to contribute to the development of the Middle East, he insisted, highlighting the “Belt and Road Initiative”, which aims to establish a high-level cooperation to improve the lives of the people and promote sustainable development in the region.

The President of the Gulf Research Center (Saudi Arabia), Abdulaziz Othman bin Sager, surveyed the situation in the Middle East, highlighting the need for a real commitment by the international community to de-escalate tensions in the region and ensure its stability.

He insisted that this commitment must be constructive instead of becoming a kind of interference or intrusion in the internal affairs of the countries of the region.

The World Policy Conference, incepted in 2008, seeks to contribute to the promotion of a more open, prosperous and just world, which implies a permanent effort to understand the reality of the forces involved and their interactions.

It is also a platform to reflect on the peaceful adaptation of the organization of interstate relations at all levels, in the respect of the culture and the fundamental interests of each nation. It offers a space for reflection and dialogue around the major issues of global governance, while allowing the development of enduring links.

It is the fourth time that Marrakech hosted the WPC after 2009, 2010 and 2017.

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Karim Al Aynaoui «Le défi pour le Maroc c’est la croissance, l’emploi des jeunes et l’inclusion sociale»

15.10.2019

Ouchagour Leila, Aujourd’hui Le Maroc

Entretien avec Karim Al Aynaoui, directeur général du Policy Center for the New South

Policy Center for the New South multiplie les publications et les évènements de réflexion chaque année. Le centre élargit également son réseau et compte de plus en plus d’experts internationaux. En effet, l’ex-OCP Policy Center produit un nombre abondant de publications et constitue déjà une référence pour les chercheurs dans le domaine des politiques publiques et des relations internationales. Présent lors de la World Policy Conference qui se déroule du 12 au 14 octobre à Marrakech, Karim Al Aynaoui, nous livre sa lecture des évolutions que connaît le monde et nous dévoile par la même occasion quelques indiscrétions sur le prochain événement que le think tank qu’il préside organisera prochainement.

ALM : A travers les différents panels on a vu que les experts ont exprimé des incertitudes par rapport à l’avenir de la géopolitique mondiale contrairement aux années précédentes. Pourquoi selon vous ?

Karim Al Aynaoui : Vous avez tout à fait raison. Il y a une forte incertitude qui plane sur l’avenir des relations internationales. Les perspectives se sont détériorées entre cette année et l’année dernière en particulier sur le plan de l’économie mondiale. Et cela pour plusieurs raisons : certains pays sont rentrés dans des difficultés à ce niveau comme l’Allemagne où le ralentissement économique a été rapide et prononcé. Evidemment les conséquences de la guerre commerciale entre la Chine et les Etats-Unis sont à l’ordre du jour. Tout cela remet en cause les perspectives de l’économie mondiale avec une croissance mondiale qui se situerait à 1,2% après environ 4% en moyenne les années précédentes.

Donc on note un assombrissement des perspectives économiques et bien sûr le maintien des tensions dans plusieurs régions du monde comme le Moyen-Orient où la situation est compliquée. Les relations entre plusieurs pays se sont crispées, comme l’Iran, l’Arabie Saoudite, Turquie, Qatar, Syrie et Libye. La liste est longue et tout cela crée un climat d’incertitude. Les êtres humains n’aiment pas l’incertitude et dans ce contexte là on n’investit pas. On baisse sa consommation et on attend.

Où se positionne le Maroc dans ce schéma ?

Le Maroc fait partie du monde. Il est affecté par ces différentes dynamiques et par l’ensemble de ces évolutions. Bien évidemment, la situation géographique joue beaucoup dans la mesure où nous appartenons aux pays de la Méditerranée. Il y a un certain nombre de tensions autour de nous mais qui ne sont pas au même niveau que celles qui touchent le Moyen-Orient.

Dans le contexte actuel, la situation de l’économie mondiale va nous ralentir c’est certain mais je dirais de manière assez limitée. On restera sur une croissance positive cette année. Dans l’ensemble cela ne veut pas dire que ce climat d’incertitude ne nous affectera pas, il faut s’y préparer. Cela suppose d’avoir des politiques macroéconomiques prudentes, de regagner de l’espace budgétaire, de reconstituer des marges et probablement baisser la dette publique qui avait largement augmenté au cours de ces dernières années.

Quels sont les défis qui attendent le Maroc en tant que pays du Sud et en tant que pays africain ?

Je pense que l’Afrique se porte plutôt bien comparé à plusieurs régions du monde comme le Moyen-Orient. Le défi pour le Maroc c’est la croissance, l’emploi des jeunes ou encore l’inclusion sociale comme cela a été exprimé à maintes reprises par Sa Majesté le Roi Mohammed VI dans ses discours.

Ce sont des objectifs que nous avons en commun avec beaucoup de pays africains. Inclusion, correction des inégalités sociales, emplois de jeunes… ce sont des défis structurels. A cela il faudra ajouter la gestion à court terme de l’incertitude des perspectives économiques que connaît le monde.

Dans quel cadre vous êtes présent à la 12 édition de la World Policy Conference ?

Comme vous le savez on a un partenariat avec la World Policy Conference (WPC).

C’est la 5ème fois qu’elle se tient au Maroc et la 2ème année successive. L’année dernière cette conférence a eu lieu à Rabat. C’est l’occasion de faire le point sur les grandes questions internationales et écouter les perspectives de nombreux pays. Il y a plusieurs pays qui sont représentés avec des personnalités qui comprennent bien les enjeux de la gouvernance mondiale. Beaucoup d’experts présents sont proches des décideurs dans leurs pays. Cela vous donne un peu une idée sur le niveau du débat, des analyses partagées par les différents intervenants et la qualité des échanges qui sont établis durant cet événement.

Vous organisez chaque année les «Atlantiques Dialogues», est-ce qu’on pourrait avoir un avant-goût de ce que sera la prochaine édition ?

La prochaine édition des Atlantiques Dialogues se tiendra du 12 au 14 décembre. Comme vous le savez, cette manifestation a une perspective axée sur le «Sud». Pour ce faire, elle réunit les deux Amériques, l’Europe et l’Afrique. Cette année, des invités de renom ont déjà confirmé leur présence et la thématique choisie portera sur «L’Atlantique dans un monde en ébullition».

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World Policy Conference : Le développement de l’Afrique relève de la responsabilité des Africains (Paul Kagame)

14.10.2019

2M.ma

« Il est de notre responsabilité, en tant qu’Africains, de prendre en main nos propres intérêts et de développer notre Continent pour atteindre son plein potentiel », a affirmé, samdi soir à Marrakech, le Président rwandais Paul Kagame.

Dans une allocution prononcée à l’occasion d’un dîner-débat organisé dans le cadre de la 12ème édition de la World Policy Conference (WPC), le président Paul Kagame a souligné que « Nous avons attendu beaucoup trop longtemps, en fait pendant des siècles », ajoutant que « l’Afrique n’est le prix à gagner ou à perdre pour personne ».

Relevant que le commerce contribue grandement à la performance de l’économie de chaque pays, Kagame a indiqué que la recherche d’un avantage comparatif conduit généralement à des gains en termes de compétitivité et de richesses. « C’est pourquoi, à un moment donné, le concept d’aide au commerce a gagné en popularité », a-t-il dit.

L’idée, a-t-il poursuivi, était de renforcer les capacités commerciales d’un pays afin qu’il puisse passer de la dépendance à l’auto-suffisance et enfin à la prospérité. « Cela aurait dû être l’approche depuis le début », a-t-il noté.

Et le président Kagame de soutenir que l’Afrique entretient aujourd’hui de « solides relations commerciales » avec le monde entier, que ce soit avec l’Europe, l’Inde, l’Amérique du Nord ou avec la Chine, précisant que le Continent aspire « à plus d’investissements et d’échanges commerciaux avec tout le monde, car nous en profiterons tous ».

Dans ce cadre, le président rwandais a mis l’accent sur l’importance pour les pays africains de se réunir en tant qu’ensemble régional, faisant remarquer que les barrières intérieures qui entravent la libre circulation et le commerce sur le Continent continuent de tomber, même s’il reste encore beaucoup à faire à ce sujet.

A ce propos, Kagame a noté que la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) est maintenant en vigueur et que les échanges commerciaux commenceront en juillet 2020, estimant que cet Accord modifiera radicalement la façon de faire des affaires en Afrique et avec le reste du monde.

Evoquant le « ton d’inquiétude et de défaitisme » qui domine les débats politiques actuels, le président du Rwanda a considéré qu’il s’agit par-dessus tout de « la peur de perdre quelque chose plutôt que de l’ambition de faire plus et mieux ».

« Même la science et la technologie -les moteurs mêmes du progrès humain- sont de plus en plus perçues comme problématiques, comme c’est le cas par exemple avec l’intelligence artificielle ou les cultures génétiquement modifiées », a-t-il enchaîné.

Et Kagame d’affirmer que « ce pessimisme ne résonne pas en Afrique », ajoutant qu’il existe « une détermination à vivre une vie meilleure pour nous-mêmes ».

« Nous avons déjà constaté des signes de progrès considérables en particulier dans les domaines de la santé, de la connectivité, de la gouvernance et des revenus », s’est-il félicité, affirmant qu’il est très essentiel de « retrouver ce sentiment d’espoir et d’optimisme, chaque fois qu’il est perdu ».

Le président rwandais a également expliqué que « Nous pouvons être de meilleurs partenaires, ce qui signifie que nous tous, ici présents et ailleurs, travaillons ensemble ».

« C’est ce qui nous permettra de nous remettre sur la voie d’un monde meilleur où tout un chacun en profite », a-t-il dit en conclusion.

A rappeler que le président Paul Kagame est arrivé samedi après-midi à Marrakech pour participer aux travaux de la 12ème édition de la World Policy Conference (WPC/12-14 octobre).

A son arrivée à l’aéroport international Marrakech-Menara, Kagame a été accueilli par le Chef de Gouvernement, Saad Dine El Otmani ainsi que par l’ambassadeur de la République du Rwanda au Maroc, Mathias Harebamungu.

La 12ème édition de la WPC s’est ouverte, samedi matin, en présence d’un parterre d’éminentes personnalités du monde de la politique, de l’économie et des médias, outre des académiciens, des experts et des chercheurs issus des cinq continents.

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Le syndrome de Cassandre a eu raison de Mezouar !

15.10.2019

Mouhamet Ndiongue, Panorama Post

« Nous sommes certains que grâce à votre grande expérience et connaissance en matière de gestion de la chose publique, ainsi que votre attachement sincère à la patrie et votre loyalisme indéfectible aux constantes de la Nation et de ses valeurs sacrées, vous n’épargnerez aucun effort pour vous acquitter de vos nouvelles responsabilités de la meilleure des manières, conduire la Confédération vers le parachèvement des chantiers de mise à niveau de l’entreprise marocaine, rehausser sa compétitivité et sa contribution à l’instauration des bases d’une économie nationale moderne, équilibrée et productive où se mêlent efficacité économique et solidarité sociale à même de relever les différents défis du présent et de l’avenir ». Ce message royal était adressé à  Mezouar et à l’ensemble des membres et composantes de la CGEM suite au plébiscite du tandem Mezouar/Mekouar. Ce fût un temps.

Aujourd’hui les roses se sont fanées suite à un grand séisme à la CGEM où depuis longtemps des signes de fébrilité et d’errements devenaient de plus en plus béants.

En effet, la vie à la CGEM n’a pas été de tout repos depuis le départ de Meriem Bensalah.  Malgré les interminables signes, le président Mezouar était comme possédé par le syndrome de Cassandre doublé en cela par un « Moi » très inconscient de sa mission et de ses limites, mais sûr de l’absolu de sa personne.

La Berezina de Mezouar a fonctionné par débit devenant plus en plus intense et de plus en plus périlleux et finalement, un propos malencontreux aura précipité la chute de l’ancien ministre des Affaires étrangères qui pensait peut-être à l’illimité de sa mission de patron des patrons.

Les propos tenus sur le « Hirak » algérien à la 12ème édition du World Policy Conference ont sonné le glas de sa présidence à la tête de la CGEM.

Elu le 22 mai 2018, il aura fallu juste 5 mois de présidence Mezouar pour voir les premières éclaboussures de la maison avec le coup de Jarnac perpétré contre Neila Tazi à propos du groupe parlementaire devant représenter le patronat au parlement. La vitrine CGEM se craquelle.

Novembre 2018, la personne morale du patronat installe l’instance dans l’illégalité pour cause, le conseil de la CGEM s’est retrouvé dans une situation de non-conformité, d’illégalité à cause du dépassement du quota au niveau de l’instance. Les statuts n’ont pas été respectés, la démocratie à l’italienne prend forme.

Début  d’année 2019, de nouvelles résolutions sont attendues, Ahmed Rahhou n’en prend qu’une : il démissionne du bureau de la CGEM où il était vice-président en charge de la « compétitivité et l’environnement des affaires ». Quelques mois après, en juillet, un « fidèle » de Miriem Bensalah, Fadel Agoumi a annoncé son départ dans un mail adressé à ses proches. L’ancien directeur général était chargé de la structure permanente qui compte le secrétariat général et les chefs de pôle (communication et relations publiques, production, développement sectoriel et régional, relations internationales, commercial et services…), n’a toujours pas donné les motivations de son départ.

La saignée au niveau de la CGEM n’en finit pas et c’est au tour de Hammad Kassal de claquer la porte. Le départ du président de la Commission « Financement et Délais de paiement » est lié à un chevauchement et une interférence dans les missions et les postes, « Je suis un militant à la CGEM depuis 1995. Je n’ai jamais utilisé le patronat pour mes intérêts personnels et par conséquent je ne me retrouve plus avec ce nouvel esprit de la CGEM où plusieurs commissions se chevauchent, de la politique qui s’est immiscée dans la vie du Patronat … », doit-il.

Juillet 2019, le tandem Mezouar/Mekouar divorce. Par un jour de 17 juillet 2019, l’émoi atteint  le patronat, Fayçal Mekouar, dépose sa démission à son poste de vice-président de la CGEM. A ce jour, le poste de M. Mekouar reste vacant. En conférence de presse « d’explication » suite à ce malaise qui a fini de gangréner la CGEM, le désormais ex président Salaheddine Mezouar a expliqué qu’il passerait à une réorganisation de l’institution.  De cette réorganisation, la validation de la nomination de Jalal Charaf, au poste de directeur général délégué de la CGEM, n’a pas pu être actée. Là encore un autre écueil que M. Mezouar n’a pas su surmonter et ne surmontera jamais. Ainsi l’ère Mezouar.

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n°536.L’après-Mezouar, moment de vérité pour le patronat

15.10.2019

Ali Amar, Le Desk

Décapitée, la confédération patronale joue de nouveau son avenir. Mais, par son caractère totalement inédit, la période de transition brutalement ouverte par la chute de Salaheddine Mezouar s’annonce des plus difficiles. En coulisses, Abdelilah Hifdi, président du groupe parlementaire, s’acharne à vouloir prendre la main en créant la zizanie. Qui sera capable de sauver un patronat sans timonier ?

Dans la tragédie qui frappe Salaheddine Mezouar, ce n’est pas tant la violence inouïe ou la légitimité discutable du communiqué des Affaires étrangères portant l’estocade à un de ses anciens chefs qui est l’essentiel. Le coup de grâce, évidemment ordonné par le Palais, renseigne une fois de plus sur la réalité du pouvoir au Maroc qui transcende la logique institutionnelle, d’autant qu’il s’agit pour le pays d’un sujet d’une extrême sensibilité. Sur ce plan, Mezouar n’est qu’un pion éjecté par un système qui l’a fabriqué pour être sorti des clous.

Elu contre nature à la tête du patronat, l’ancien ministre des Affaires étrangères, des Finances, ex-patron d’un parti imposé sur la scène politique, puis porté à la présidence de la COP22, est demeuré de part son parcours, selon les codes du Makhzen, un porte-parole de l’Etat. Impensable donc pour ce commis de l’Etat de ne pas millimétrer ses propos alors que le mot d’ordre pour tous est d’éviter tout soupçon d’ingérence dans la situation aussi complexe qu’historique que vit le voisin de l’Est.

Mais Mezouar n’a jamais été habité par ce principe de responsabilité régalien, ni à contrario, un parangon de la libre-parole, ayant lui-même, à la tête de la diplomatie, tancé sur ordre Hamid Chabat pour ses idées souverainistes sur la Mauritanie.

Autiste, il a mené le patronat au chaos, sans ligne, ni vision, jusqu’à prononcer ces phrases hérétiques et surtout contraires au sens de l’Histoire (une alliance entre junte militaire et islamistes pour sortir l’Algérie de la crise) lors de la World Policy Conference de Marrakech conçue avant tout comme une tribune mondiale pour le Maroc.

 

En réalité, c’est la goutte qui a fait déborder le vase. Le couperet est tombé pour éviter toute mauvaise interprétation de la part d’Alger, mais aussi pour mettre fin à la décomposition avancée de l’instance patronale.

MEZOUAR, DÉMOLISSEUR EN CHEF

L’ « élan pour tous à l’horizon 2021 » promis par Mezouar s’est très vite affaissé. De défection en défection, de couacs en crises, dans les couloirs de la CGEM, on ne pariait plus sur la capacité du président à achever son mandat, pointant ainsi sa responsabilité première dans le désastre. « Beaucoup de gens ont tenté de le raisonner, mais rien n’y fait, il fuit le sujet, ne tranche pas et laisse quelques affairistes lui porter préjudice tandis qu’il se calfeutre dans un mutisme impensable », assurait en juillet dernier un de ses lieutenants, effrayé de voir une CGEM amoindrie dans ses rapports avec les grandes instances nationales. « Le souci n’est plus d’égrener les départs, mais de poser le problème de fond et de savoir pourquoi », lançait aussi un chef d’entreprise qui fustigeait lui aussi « cet entourage isolé des réalités et qui ne cherche qu’à mettre la main sur le patronat pour servir ses intérêts particuliers ».

Résultat, pour nombre d’observateurs, cette « entreprise de démolition », bâtie sur le clientélisme, avait sérieusement entamé la confiance envers une institution censée être à la pointe des grands sujets de l’heure, des enjeux stratégiques… « La CGEM est devenue inaudible dans ses rapports avec le gouvernement et son groupe parlementaire n’est plus que l’ombre de lui-même tant ses rangs se sont clairsemés », ajoutait un membre du bureau qui avouait même qu’en son sein, « c’est la division qui règne ». Et d’ajouter, « la grosse tourmente que vit Mezouar n’est pas finie… ». Des propos prémonitoires aujourd’hui confirmés.

Après le départ dommageable du vice-président Faïçal Mekouar, Mezouar a tenté de gagner du temps. La grand-messe de l’Université d’Eté devait tourner la page de mois d’errances et permettre à ce mandat démarré en chicane d’arriver à son terme sans plus de dégâts. Mezouar en est sorti presque euphorique, ce qui explique peut-être qu’il se soit ainsi comporté en chien fou à Marrakech…

UNE SITUATION INÉDITE

Désemparé, ce qui reste de décideurs à la CGEM est face à une situation inédite et doit dans la précipitation interpréter au mieux les statuts du patronat pour en assurer la continuité. Inédite, d’abord compte-tenu de la vacance totale de sa direction. Au gouvernail par défaut, Jalal Charaf, nommé tout récemment directeur général délégué après le départ de Fadel Agoumi, n’est pas encore totalement investi de ses pouvoirs, tandis que le bureau installé par Mezouar est de facto devenu illégitime.

Selon l’article 19 des statuts de la confédération en vigueur depuis 2016, «  en cas de cessation définitive de fonction du président en raison d’un décès ou d’une démission ou de tout autre cause entrainant une absence ou un empêchement permanant, le Conseil d’administration est tenu de convoquer dans les trois mois de la vacance du poste de président, l’Assemblée générale ordinaire afin d’élire un nouveau président et un nouveau vice-président général. A défaut, la convocation peut-être faite à la demande d’un tiers des membres du Conseil national d’Entreprise ou d’un cinquième des membres de la CGEM disposant du droit de vote ».

Jalal Charaf a d’abord invité par mail les membres du bureau et le groupe parlementaire à une réunion d’urgence le 13 octobre à 21 heures dans une ambiance électrisée, avant de se raviser dans un second mail disant que la réunion avec le groupe parlementaire présidé par Abdelilah Hifdi se fera ultérieurement. De quoi mettre le feu aux poudres alors que la lutte d’influence pour désigner un président intérimaire bat déjà son plein.

HIFDI, LE LOUP DANS LA BERGERIE

Pendant que Mezouar naviguait hors sol, c’est bien Hifdi qui a rempli presque tout l’espace, jouant des coudes pour mater les régions en piétinant les règles dans le but de s’assurer un réservoir de voix à glaner dans le futur, et consolidant sa mainmise sur un groupe parlementaire qu’il a taillé pour satisfaire ses propres desseins en menant le coup de force contre Neila Tazi.

Cette dangereuse montée en puissance de l’ancien disciple de Driss Basri est le fruit d’une ambition qu’il ne cache plus depuis la fin de mandat de Meriem Bensalah-Chaqroun, même s’il s’en défend à chaque fois avec véhémence. N’avait-il pas caressé l’espoir de la remplacer à la tête de la CGEM avant qu’il ne se désiste devant la candidature de Mezouar ? Il n’a du jeter l’éponge que faute de soutiens, remisant à plus tard son assaut, mais rongeant son frein en coulisses.

S’il joue les trouble-fêtes en prenant des décisions en solo comme celle de s’auto-désigner à la « Commission 13 » chargée de l’audit des dépenses budgétaires de la deuxième Chambre, multiplie les interventions dans les médias qui lui sont acquis pour s’imposer à tout prix, c’est que jusqu’ici il a su courber l’échine pour obtenir en toute discrétion l’appui de Moulay Hafid Elalamy (MHE) avec qui il partage au moins un projet, celui d’éradiquer l’héritage Bensalah à la CGEM.

Au sein de l’institution, nombre d’initiés voyaient en Hifdi « une épine dans le pied de Mezouar » qui, toujours indécis a du composer avec celui « qui est à la source de perturbations grandissantes ». Alors que le patronat vit une crise existentielle, il est plus que jamais le loup dans la bergerie…

A cette fameuse réunion d’urgence, il a croisé le fer avec Jaouad Hamri, président de la Commission Ethique et Gouvernance. Ce dernier veut lui faire barrage avec un argument de poids : le groupe parlementaire n’est pas statutairement membre de droit du Conseil d’administration (les amendements prévus dans ce sens ne devaient être discutés que lors de l’AGE de mai prochain), et à ce titre, il n’a pas la légitimité d’émettre un avis dans une telle situation. De quoi freiner celui qui se voit à terme en haut de l’affiche grâce au soutien de MHE. Cependant, cette perspective est peu probable, Aziz Akhannouch n’étant pas du tout favorable à son ascension. « Si MHE lui a toujours fait miroiter d’être un jour à la tête de la CGEM, il sait qu’il n’ira pas jusqu’au bout en raison du veto d’Akhannouch qui ne le porte pas en estime », assure un initié des arcanes du patronat.

JAOUAD HAMRI, UN HOMME À ABATTRE

La réplique de Hifdi n’a pas tardé. Alors que devait se tenir une seconde réunion composée des vice-présidents et de Hamri au soir du 14 octobre, le site Maghreb Intelligence dirigé par le communicant Karim Douichi, clouait Jaouad Hamri au pilori avec une rare violence. Une opération attribuée à Omar Alaoui, spin doctor attitré de Mezouar qui a suivi son chef dans sa démission, prêtant à Hamri (qui l’avait durement invectivé le jour même au siège de l’instance patronale), la volonté de « tenter un passage en force à la tête de la CGEM » en s’imposant dans des réunions préparatoires à la tenue d’un Conseil auxquelles il n’est pas lui-même convié. Ses partisans, quant à eux, défendent son « approche légitime en tant qu’autorité morale dont la seule préoccupation est une sortie de crise pour la CGEM ». Ainsi lynché, Hamri pourrait lui aussi ajouter son nom à la liste des démissionnaires de la Confédération.

Dans cette ambiance délétère, où les figures tutélaires du patronat sont par ailleurs étonnamment amorphes et que les pièces rapportées par Mezouar ont pour la plupart couru aux abris, « la CGEM a un besoin urgent d’un sursaut moral », assure un de ses administrateurs, visiblement écoeuré par tant de « déliquescence » et par « le manque d’engagement et de sens de combativité de ses membres les plus aptes à se prononcer ».

La tenue d’un Conseil d’administration dans les délais réglementaires de huit jours, initialement prévue le 16 octobre, a finalement été repoussée au 24. D’ici-là, la CGEM est face à elle-même, alors que « la communauté patronale se doit de révéler le visage qui sied à sa représentativité », espère-t-on encore dans ses rangs, le « cosy capitalisme de Casablanca ne pouvant se permettre d’être encore une fois mutique s’agissant de son propre avenir ». La solution pourrait, pourquoi pas, préconisent certains, venir des régions, plus virulentes sur ces questions existentielles en comparaison avec les fédérations sectorielles de la métropole économique, traditionnellement moins revendicatives. De cette périphérie, plus engagée, mais dont les administrateurs ont toujours été marginalisés, pourrait éventuellement émerger une figure apte à personnifier le changement.

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Pour un ancien cadre du FLN, “le Sahara est marocain et rien d’autre”

17.10.2019

Mehdi Mahmoud, TELQUEL

La question de l’intégration maghrébine, particulièrement entre le Maroc et l’Algérie, a le vent en poupe ces derniers jours. Dans une interview publiée ce 17 octobre, un ancien cadre du FLN, Amar Saadani, a appelé à la “normalisation” et à “l’ouverture des frontières” .

Amar Saadani, ancien cadre du FLN. Crédit: AFP

C’est une prise de position qui promet de faire couler beaucoup d’encre de part et d’autre de la frontière. Dans une interview accordée au pure-player algérien TSA, l’ancien secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), Amar Saadani a lancé : “le Sahara est marocain et rien d’autre”, parlant d’un point de vue historique.

Il a été enlevé au Maroc au congrès de Berlin”, a précisé l’homme politique, à la tête de du FLN entre 2013 et 2016. Une référence à la conférence de Berlin qui s’est tenue de novembre 1884 à février 1885, et durant laquelle les pays européens colonisateurs se sont partagé l’Afrique. Il était alors question de codifier l’équilibre des puissances, afin d’éviter un affrontement.

Un propos surprenant, qui plus est venant d’un officiel algérien. L’occasion d’évoquer la position de l’Algérie et ses liens avec le Polisario, qu’elle finance. “Je pense que l’Algérie a versé pendant cinquante ans des sommes faramineuses à ce qui est appelé le Polisario, et cette organisation n’a rien fait et n’est pas parvenue à sortir de l’impasse”, a-t-il estimé. Et d’ajouter : “L’argent versé au Polisario, avec lequel ses membres se baladent depuis cinquante ans dans les hôtels de luxe, doit revenir à Souk Ahras, El Bayadh, Tamanrasset et autres villes. C’est mon avis, même s’il doit déplaire à certains.

L’ancien président de la chambre basse du Parlement algérien appelle également  à une “ouverture des frontières” entre les deux pays voisins, ainsi qu’à la “normalisation” de leur relation. Le but ? “Relancer l’unité maghrébine”, explique Amar Saadani en justifiant qu’il s’agissait là d’une volonté commune à tous les partis d’émancipation d’Afrique du Nord lors des décolonisations.

Maghreb united

La relation entre l’Algérie et le Maroc est plus grande que cette question”, estime-t-il. Pour lui, le contexte maghrébin s’y prête : “Je pense que la conjoncture est favorable, car il y a l’élection d’un nouveau président et le changement de système en Tunisie, l’Algérie se dirige vers une élection [fixée au 12 décembre, malgré la ferme volonté de report du scrutin, exprimée par la rue lors des manifestations, NDLR] et un changement de système, la Libye aussi vit une transformation.

C’est la deuxième fois en moins d’une semaine qu’un officiel, d’un côté ou de l’autre de la frontière, appelle à une évolution au Maghreb. Plus controversé, le désormais ex-président de la CGEM, Salaheddine Mezouar, déclarait dans ce sens : “Le Maghreb est en train de vivre des mutations structurelles porteuses d’espoir”, parlant d’un espace de résistance qui “se craquèle”. Des propos tenus le 12 octobre à la World Policy Conference et qui lui avaient valu, dès le lendemain, un sévère communiqué des Affaires étrangères marocain, entraînant sa démission.

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Anti Normalization Movement Condemns Participation of Former Israeli Official in Marrakech Event

16.10.2019

Safaa Kasraoui – Morocco World News

 

The observatory is one of the movements that has been active in criticizing moves to normalize ties with Israel.

Meir Sheetrit, former Israeli Minister of Interior

Raat – The Moroccan Observatory for Anti-Normalization with Israel has strongly condemned the participation of former Israeli Minister of Interior Meir Sheetrit at the 12th annual World Policy Conference (WCP) in Marrakech, held on October 12-14.

The observatory issued a statement on Tuesday, October 15, saying “ a new zionist penetration in Marrakech with the participation of terrorist Meir Sheetrit, the former Minister of the Interior and Zionist at an international seminar.”

The observatory complained that “Zionists started considering Morocco as a paradise of normalization.” The statement criticized the government of Morocco for the “intentional confusion between Moroccans” and “the Moroccan diaspora in Israel.”

The statement added that Sheetrit is “one of them [one of the Moroccan diaspora in Israel] since he was  born in the region of Errachidia mid-last century.”

Several Moroccan movements, including the anti-normalization observatory, have been active in condemning any move to normalize ties with Israel.

Morocco’s government has long repeated its “constant” position, denying any change in relations with Israel.

Moroccans heavily criticized the visit of Jared Kushner, President Trump’s son-in-law and senior adviser this summer.

The visit raised concerns among critics, suggesting that Kushner’s visit aimed to seek support for the US-led Middle East Peace Plan.

Morocco’s Foreign Affairs Minister Nasser Bourita, however, denied that Kushner’s visit touched on the Deal fo Century. He said that the visit concerned other topics, including means to strengthen the US-Morocco diplomatic ties.

Head of Government Saad Eddine El Othmani reiterated Morocco’s position regarding Palestine last month. He said that Morocco and King Mohammed VI  have stated their “clear position that all attempts to undermine the status of Jerusalem are unacceptable.”

In letters and statements from King Mohammed VI Morocco has officially “expressed rejection for the deal of the century once for all,” El Othmani added.

The Moroccan government and King Mohammed VI have always expressed their full support for the Palestinian cause.

The Palestinian Authority categorically rejected the US-led initiative.

Moroccan movements, especially the anti-normalization observatory, called for protests against the “Deal of the Century.”

Thousands of Moroccans rallied in Rabat in June to denounce US policy in Palestine.

The protesters condemned the “maneuvers aimed at the Palestinian cause to liquidate the rights of the people; including hostilities in Al6Quds and the Goland and the rest of the occupied territories.”

Morocco under the leadership of the  King also was among the first countries to warn the US and the United Nations after US President Donald Trump decided to recognize Jerusalem as the capital of Israel.

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CGEM: Le prochain Conseil d’administration prévu le 28 octobre

17.10.2019

Huffpost

Une réunion décisive pour l’avenir de la confédération.

ECONOMIE – Les administrateurs et membres de droit du Conseil d’administration (CA) de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) se sont réunis mercredi 16 octobre au siège de la confédération à Casablanca. A l’ordre du jour: délibérer sur l’avenir de l’institution depuis la démission de son ancien président, Salaheddine Mezouar, dimanche dernier. A l’unanimité, ils ont fixé la date d’un prochain CA décisif, le 28 octobre.

 

Lors de cette réunion, qui a rassemblé 33 des 72 membres de droit du CA de la CGEM, plusieurs points ont été abordés, dont une éventuelle date pour les prochaines élections qui éliront un nouveau binôme à la tête du patronat. “A compter du 28 octobre, la CGEM aura trois mois, soit au plus tard jusqu’au 28 janvier, pour organiser de nouvelles élections”, a expliqué à nos confrères du Matin, Saloua Karkri Belkeziz, présidente de l’APEBI et membre de droit du CA de la confédération. D’après la même source, pour assurer la continuité des affaires courantes, le CA doit choisir entre deux options: un président et vice-président par intérim ou un comité de transition. Karkri Belkziz, citée par le même quotidien, indique que la majorité des membres réunis pencherait pour la seconde formule: un comité de quatre personnes composé d’un président de fédération, d’un président de commission, d’un membre du groupe parlementaire de la CGEM et d’un président de région.

En attendant, les administrateurs réunis, mercredi, ont remercié Salaheddine Mezouar “pour le travail effectué pour la CGEM” et ont exprimé “leur volonté d’assurer la période de transition dans un esprit d’unité, de responsabilité et de continuité, dans l’intérêt du secteur privé”, assure la confédération dans un bref communiqué publié sur son site.

Ce dimanche, l’ex-patron des patrons, Salaheddine Mezouar, avait adressé, par le biais d’un mail envoyé à l’ensemble de ses collaborateurs, sa lettre de démission de ses fonctions à la tête du patronat. Une démission inattendue qui est intervenue quelques heures après un recadrement cinglant de la part du gouvernement envers Mezouar suite à des propos qu’il a tenus, samedi dernier, sur la situation actuelle en Algérie, à l’occasion d’une conférence de la World Policy Conference, à Marrakech.

Une situation qui a entraîné la CGEM et ses membres dans la confusion. Mais les affaires doivent reprendre et mercredi, les membres présents ont abordé l’organisation des élections futures ainsi que la gestion des affaires courantes et la gouvernance, les propositions de la CGEM concernant le projet de loi de finances 2020 ou encore la nomination du président par intérim de la commission financement et délais de paiement, entre autres.

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World Policy Conference : Clap de fin à Marrakech

16.10.2019

InfoMédiaire

Les travaux de la 12ème édition de la World Policy Conference (WPC) ont pris fin, ce lundi soir à Marrakech, après avoir rassemblé, trois jours durant, un parterre d’éminentes personnalités du monde de la politique, de l’économie et des médias, outre des académiciens, des experts, des chercheurs et des leaders d’opinions issus des cinq continents.

Placée sous le Haut Patronage du Roi Mohammed VI, la WPC a réussi à assurer une diversité des points de vue, une pluralité des débats et des échanges riches, fructueux et de haute qualité. Elle a aussi permis à tous les publics concernés de porter une réflexion éclairée et pertinente sur les préoccupations et les bouleversements incessants que connaît le monde actuellement.

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World Policy Conference : Parole aux experts

15.10.2019

Mohamed Sellam, Le Matin

Assia Bensalah Alaoui, Ambassadeur itinérant de S.M. le Roi

«Cette World Policy Conference se situe à un très haut niveau, avec des intervenants de marque de tous bords et surtout de mondes fondamentalement différents. Elle allie des politiques aux hommes d’affaires, aux journalistes, aux penseurs et académiciens, et c’est tout à fait en conformité avec la volonté de Sa Majesté le Roi de toujours promouvoir le dialogue. Car c’est à travers le dialogue qu’on peut régler les différends, voire les conflits. Le Maroc a un rôle central à jouer, car il est à l’interconnexion du Nord, du Sud, de l’Est et de l’Ouest. Sur le plan politique, le Maroc jouit d’une stabilité tout à fait incomparable et il jouit surtout d’un leadership, ce qui, hélas, n’est pas le cas dans beaucoup d’autres pays. Je crois que les grandes crises de ce moment, aussi bien sur le plan mondial que régional, émanent d’une vraie crise de leadership. Nous avons la chance d’avoir un leadership fort, un leadership tout à fait assumé que Sa Majesté mène avec détermination, notamment en tenant compte de cette problématique à la fois européenne et africaine. Avec le prolongement africain, qui est pour nous fondamental et qui ne fait que confirmer notre enracinement dans l’Afrique et que nous menons avec beaucoup de bonheur et je souhaite que cela continue. Il y a une très grande attente du Maroc, de sa sagesse, de sa parole, de son action, de son intervention, aussi bien sur le plan financier que sur le plan du know-how dans les domaines de l’énergie, de l’agriculture et de la sécurité alimentaire. Je crois qu’il y a énormément d’attentes et je souhaite que nous soyons en mesure de les satisfaire.»

Aminata Touré, Présidente du Conseil économique, social et environnemental du Sénégal

«Nous sommes dans un monde tellement interconnecté que nous partageons à peu près les mêmes problèmes, notamment ici en Afrique. Si nous regardons la relation entre le Maroc et le Sénégal, qui est une relation historique, nous avons des défis communs et des opportunités communes. C’est l’occasion de voir ce que nous pourrions faire ensemble. La World Policy Conference nous permet de nous retrouver et d’échanger nos expériences réussies, mais aussi nos défis. Et le défi que tout le monde partage aujourd’hui est le défi sécuritaire : comment lutter contre les extrémismes, comment éduquer nos jeunes à être fiers de leur culture, à avoir confiance en eux-mêmes ? C’est la meilleure manière pour moi de déconstruire les discours extrémistes et exclusifs.»

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Clôture à Marrakech de la 12e édition de la World Policy Conference

15.10.2019

Le Matin

L’ambassadeur itinérant de S.M. le Roi Mohammed VI, Assia Bensalah Alaoui, s’exprimant lors du débat final de la 12e édition de la World Policy Conference lundi dernier à Marrakech.

Les travaux de la 12e édition de la World Policy Conference (WPC) ont pris fin, lundi soir à Marrakech, après avoir rassemblé, trois jours durant, un parterre d’éminentes personnalités du monde de la politique, de l’économie et des médias, outre des académiciens, des experts, des chercheurs et des leaders d’opinion issus des cinq continents. Placée sous le Haut Patronage de S.M. le Roi Mohammed VI, la WPC a réussi à assurer une diversité des points de vue, une pluralité des débats et des échanges riches, fructueux et de haute qualité. Elle a aussi permis à tous les publics concernés de porter une réflexion éclairée et pertinente sur les préoccupations et les bouleversements incessants que connaît le monde actuellement.

S’exprimant à la clôture de cette édition, le président et fondateur de la WPC, Thierry de Montbrial, a affirmé que le succès de la 12e édition de la World Policy Conference est le fruit d’un partenariat franco-marocain «exemplaire», tout en exprimant ses sincères et chaleureux remerciements au Royaume du Maroc pour les efforts déployés pour assurer la réussite de ce grand événement. M. de Montbrial, également président de l’Institut français des relations internationales (IFRI), a en outre tenu à remercier l’ensemble des participants considérés comme des membres de ce club qui s’est développé au fil du temps et qu’il faut absolument accroître et agrandir, avec la participation notamment de davantage de femmes et de jeunes.

«C’est un travail qui s’effectue au fil des ans. Si l’on veut faire évoluer la WPC d’une manière positive, il ne faut pas faire de révolution : il faut faire une évolution», a-t-il expliqué. «La WPC est vouée à poursuivre son œuvre et tous ceux qui y sont attachés se rendent bien compte qu’elle est destinée à durer», a-t-il souligné. «Nous allons la faire évoluer et l’améliorer et on compte vraiment sur vous toutes et tous pour nous aider dans cette entreprise», a-t-il conclu.

Fondée en 2008, la WPC, qui se déroule pour la quatrième fois dans la cité ocre, se donne pour mission de contribuer à promouvoir un monde plus ouvert, plus prospère et plus juste, ce qui suppose un effort permanent pour comprendre la réalité des forces en jeu et leurs interactions, et réfléchir à l’adaptation pacifique de l’organisation des rapports interétatiques à tous les niveaux, dans le respect de la culture et des intérêts fondamentaux de chaque Nation. Unique par son format au nombre restreint de participants, la WPC offre un espace de réflexion et de dialogue essentiel autour des grands enjeux de la gouvernance mondiale, tout en permettant de développer des liens durables.

Les travaux de cette 12e édition ont essentiellement porté sur les enjeux de la technologie dans la société et en politique, les cyberpuissances, la cybermenace, l’énergie et l’environnement, ainsi que sur les perspectives économiques et politiques, le commerce, l’investissement direct et la confiance, mais aussi sur l’avenir du système monétaire international, l’arme du droit et la mondialisation. Ont également été abordés les thèmes suivants : l’Europe, l’Amérique latine, le Moyen-Orient, l’Afrique et notamment l’Afrique du Nord et de l’Ouest, les nouvelles tendances de politiques étrangères en Asie de l’Est et bien d’autres sujets.

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L’Info en Face à la WPC avec Karim El Aynaoui, directeur du think tank Policy Center for the New South

15.10.2019

Souad Badri, Le Matin

Le monde change, les mutations s’accélèrent, la croissance ralentit, les perspectives économiques sont en berne… le monde va-t-il si mal que ça ? Pour en savoir plus, L’Info en Face a invité Karim El Aynaoui, directeur du think tank Policy Center for the New South, en marge de la 12e édition de la World Policy Conference.

L’économie mondiale, une situation plutôt inquiétante

Si en 2018, en marge de la 11e édition de la World Policy Conference, nous avons constaté que l’économie mondiale se portait mieux, aujourd’hui les perspectives se sont dégradées, notamment au vu des tensions géopolitiques. Cette décélération de la croissance économique mondiale est plutôt cyclique et se situe dans une dimension conjoncturelle fluctuante. Il faut noter ici le ralentissement du commerce, accentué par une forte incertitude sur plusieurs plans, que ce soit en interne ou à l’échelle internationale, sous forme de guerre commerciale entre les grandes puissances. Cette incertitude qui s’accumule fait que les agents économiques auront tendance à baisser leur consommation, à décaler leur décision d’investissement et donc, à terme, à impacter l’économie mondiale.

On note également un ralentissement de la croissance économique mondiale, le Fonds monétaire international (FMI) devra d’ailleurs livrer ses chiffres d’ici la fin de l’année, mais on retiendra que le commerce enregistre une estimation de croissance autour de 1% en 2019, et que l’économie mondiale devrait se retrouver autour d’une croissance de 2%, voire 3% sur le très long terme. L’autre point à retenir est que ce ralentissement touche à la fois les pays riches et les économies émergentes, personne n’est donc à l’abri. Les économies de plus en plus imbriquées et ouvertes sont donc facilement impactées, y compris les pays d’Afrique et le Maroc. D’autres économies tirent leurs épingles du jeu et s’en sortent plutôt bien, à l’instar des États-Unis, l’Allemagne ou encore la France.

Chine vs États-Unis, un accélérateur de la crise

«La guerre sino-américaine entraîne le commerce mondial dans une spirale négative. Mais, au-delà de la guerre commerciale, il y a une véritable compétition entre ces deux grandes puissances. À cela s’ajoutent les incertitudes économiques dans d’autres régions et qui consacrent la complexité de la conjoncture actuelle. Les pays sont tenus de reprendre leurs destins en mains. Il faut se rendre à l’évidence, les jours de la mondialisation heureuse sont dépassés, ce qui remet en avant la question des filets de la sécurité sociale, de la répartition des richesses, de la lutte contre les inégalités… Il est, certes, temps de réinventer les modèles économiques, mais il ne faut pas croire à des solutions révolutionnaires, mais plutôt celles palliatives. Il s’agit de passer par des périodes transitoires, chaotiques, complexes et lentes avant de retrouver un certain équilibre. En somme, cette confusion présente des barrières aux investissements et empêche d’avoir une vision à long et même à court ou moyen termes.

L’Afrique et le Maroc, des exemples à suivre

En pleine conjoncture difficile, l’Afrique est en train d’opérer un certain nombre d’ajustements. Le continent fait face à un risque de terrorisme au Sahel ou encore à des transitions politiques parfois compliquées. Ce qui indique que notre continent souffrira également d’un ralentissement de l’économie. Le plus important pour l’Afrique est que les fronts intérieurs restent robustes et que les sociétés restent unies. Pour un pays comme le Maroc, la réussite de la décentralisation est très importante dans cette conjoncture, notamment en termes de rapprochement des politiques publiques des citoyens, leur inclusion dans le processus de croissance de manière à les positionner au cœur du développement. Il faut absolument revoir les politiques publiques et savoir comment les exécuter en les associant, c’est l’enjeu que l’on retrouve un peu partout dans le monde.

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Fathallah Oualalou : Les pays de la région afro-méditerranéenne doivent adopter une approche de partage et de coopération

16.10.2019

Clôture à Marrakech de la 12ème édition de la World Policy Conference

Les travaux de la 12ème édition de la World Policy Conference (WPC) ont pris fin, lundi soir à Marrakech, après avoir rassemblé, trois jours durant, un parterre d’éminentes personnalités du monde de la politique, de l’économie et des médias, outre des académiciens, des experts, des chercheurs et des leaders d’opinions issus des cinq continents.

Placée sous le Haut Patronage de S.M le Roi Mohammed VI, la WPC a réussi à assurer une diversité des points de vue, une pluralité des débats et des échanges riches, fructueux et de haute qualité.

Elle a aussi permis à tous les publics concernés de porter une réflexion éclairée et pertinente sur les préoccupations et les bouleversements incessants que connaît le monde actuellement.

Intervenant lundi au débat final, l’ancien ministre marocain de l’Economie et des Finances, Fathallah Oualalou, a affirmé que les défis auxquels est confrontée la région afro-méditerranéenne doivent inciter les pays de cet espace à rénover leur économie politique afin qu’elle intègre la dimension environnementale.

Il a également relevé que ces défis (croissance démographique porteuse de risques et d’opportunités, dérèglement climatique, amplification des inégalités entre autres) doivent aussi amener à adopter une approche de partage et de coopération entre les pays de cet espace géographique.

L’Afrique et les pays du Sud de la Méditerranée doivent se rassembler et crédibiliser leurs systèmes politiques et leurs stratégies économiques pour rendre à la Méditerranée sa sérénité, son dynamisme et sa centralité nécessaire pour un monde plus équilibré et plus multipolaire, a-t-il insisté.

Fathallah Oualalou, qui s’est livré à un décryptage de la situation politique et économique mondiale à court et long termes, a fait remarquer que la Méditerranée a vécu une décennie difficile avec une crise économique en Europe, qui a obligé les Etats à élaborer des politiques de relance, d’où ce doute et cette inertie qui perdurent encore en Europe.

En revanche, a-t-il expliqué, les pays du Sud de la Méditerranée font face à des problèmes différents : guerres civiles, risques de dislocation des Etats et montée du radicalisme entre autres.

Au niveau mondial, Fathallah Oualalou note la naissance d’une nouvelle bipolarisation : les Etats-Unis et la Chine alors que sur le plan économique, la décennie se termine sur l’incertitude : baisse de la croissance mondiale, guerres commerciales, recul du multilatéralisme, et la montée des risques d’instabilité géopolitique au Moyen-Orient et en Afrique.

Pour Karl Kaiser, ancien conseiller auprès des chanceliers allemands Willy Brandt et Helmut Schmidt, les Etats-Unis et l’Europe continueront d’être le noyau des droits de l’Homme, de la liberté, de la démocratie et de la paix mondiale, relevant que les Etats-Unis ont besoin de l’Europe pour survivre dans cet environnement plein d’incertitudes et de difficultés notamment avec la montée en puissance de la Chine, qui est devenue la deuxième puissance économique mondiale.

« Nous sommes aujourd’hui face à un nouvel ordre qui a détruit l’ordre créé après la Seconde Guerre mondiale », a-t-il noté, ajoutant que le changement climatique constitue la grande menace à la survie de la planète si l’humanité n’agit pas de façon urgente.

La sénatrice égyptienne et ancienne députée, Mona Makram Ebeid, a fait observer que le monde arabe doit œuvrer à changer cette perception de l’autre sur cette région en tant qu’espace de grandes tensions et d’économies stagnantes relevant que les Etats arabes sont appelés à réussir leurs plans économiques et régler les problèmes et tensions (Syrie, Libye et Yémen).

Placée sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, la 12ème édition de la WPC a connu la participation d’un parterre d’éminentes personnalités du monde de la politique, de l’économie et des médias, outre des académiciens, des experts et des chercheurs issus des cinq continents.

Les travaux de cette édition ont porté notamment sur les enjeux de la technologie dans la société et en politique, les cyberpuissances, la cybermenace, l’énergie et l’environnement, ainsi que sur les perspectives économiques et politiques, le commerce, l’investissement direct et la confiance, mais aussi sur l’avenir du système monétaire international, l’arme du droit et la mondialisation.

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Kagame: Africans Should Shoulder Responsibility to Contribute to Africa’s Development

14.10.2019

Safaa Kasraoui,Morocco World News

 

President of the Republic of Rwanda Paul Kagame arrived in Morocco on Saturday, October 12, to take part in the 12 annual World Policy Conference (WPC).

Rabat –  President of Rwanda Paul Kagame has expressed his ambition to collaborate with African leaders who contribute to the development of the continent.

Having arrived in Morocco on October 12 to take part in the World Policy Conference (WPC), the Rwandan president said that Africa is “nobody’s prize to win or lose.”

He added that it is the responsibility of Africans to contribute to the development of the continent to help it reach “its full potential.”

The WPC  kicked off on Saturday, October 12, convening business leaders. During the summit, the attendees discussed the global economy and international relations among other topical points.

Kagame said that “trade shapes a nation’s economy in powerful ways.”

The Rwandan president took the Aid for Trade initiative as an example, emphasizing that it is a positive approach.

The aid for trade initiative is led by the World Trade Organization (WTO).  It seeks to “encourages developing country governments and donors to recognize the role that trade can play in development.”

Speaking about the concept behind the initiative Kagame said that this “should have been the approach all along.”

The president extolled trade cooperation between Africa and other continents, stating that the African countries enjoy “strong trade relations around the globe, whether with Europe, India, North, America, and China.”

Kagame emphasized that trade with “everybody” actually “leaves us all better off.”

Kagame also recalled the African Continental Free Trade Area, which seeks to accelerate the “intra-African trade and boosting Africa’s trade position in the global market.”

He said that the continental free trade is now “in force and trading will commence in July 2020.”

“The revitalization of the African Union Peace Fund, which now stands at more than $125 million has enhanced the credibility of Africa’s security partnerships, and it should continue to grow,” he said.

Kagame’s visit to Morocco is the first of its kind since June 2016 when he met with King Mohammed VI. The monarch also visited Rwanda in October 2016.

The exchange of visits helped the two countries to establish diplomatic relations and reinforce their cooperation through several agreements.

During the King’s visit, senior officials from Rabat and Kigali signed several bilateral agreements.

Morocco and the Republic of Rwanda further reinforced their partnership through the signing of a Memorandum of understanding (MoU) in the poultry industry in Kigali,  on October 2.

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WPC 2019: Le Maghreb vit des mutations structurelles porteuses d’espoir (M. Mezouar)

12.10.2019

2M.ma

Les mutations majeures et structurelles que connaît le Maghreb sont porteuses d’espoir, a souligné, samedi à Marrakech, le président de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM), Salaheddine Mezouar.

Les transformations politiques et socio-économiques que vit actuellement la région du Maghreb témoignent de sa prise de conscience de son rôle central et de son importance en tant que levier de croissance et acteur de changement, a affirmé M. Mezouar, qui s’exprimait lors d’une session plénière sous le thème « Perspectives économiques et politiques dans le contexte de la montée de la Chine » dans le cadre de la 12ème édition de la World Policy Conference (WPC).

Il a, dans ce sens, soutenu que le Maroc s’est fortement engagé depuis longtemps dans une politique d’ouverture et de démocratisation pour favoriser l’intégration de l’espace maghrébin, à l’image de la contribution très positive du Royaume à la conclusion de l’accord de Skhirate afin de faire sortir la Libye de sa crise.

Le président de la CGEM, qui s’est dit très optimiste quant à l’avenir du Maghreb, a estimé qu’un Maghreb « reconstitué » va contribuer non seulement à son propre développement mais aussi à la résolution des crises mondiales, vu sa position géostratégique, ses potentialités et ses atouts.

Il a, par ailleurs, saisi l’occasion pour appeler la communauté internationale à faire confiance à l’Afrique qui jouit d’un énorme potentiel encore non exploitable.

  1. Mezaouar a, aussi, mis en avant l’expérience pionnière du Maroc en matière des énergies renouvelables et l’engagement infaillible du Royaume, très tôt, en faveur de l’environnement et du développement durable.

Le Maroc est « bien outillé » pour les investissements dans les énergies renouvelables et dispose d’un climat des affaires très favorable en conformité avec le contexte et les exigences internationaux, s’est-il félicité.

  1. Mezouar a, d’autre part, plaidé pour la promotion du partenariat Chine-Afrique au service d’un développement commun et d’une coopération « gagnant-gagnant » mutuellement bénéfique, tout en encourageant les entreprises chinoises à investir davantage dans le développement de l’activité économique des pays du Continent.

Il a, en outre, évoqué le nouvel ordre mondial et la montée en puissance de la Chine, saluant la vision du géant asiatique pour l’Afrique et son engagement dans les partenariats « Sud-Sud ».

De son côté, le ministre et conseiller spécial du Premier ministre d’Ethiopie, Arkebe Oqubay, a souligné que la Chine, cette superpuissance mondiale, est entrain de changer les règles du jeu et les paramètres du nouvel ordre international.

Les pays africains très touchés et influencés par ces changements sont appelés à coopérer davantage avec la Chine, a-t-il estimé.

« Changement climatique, crise économique, problèmes sécuritaires, question migratoire, les pays développés et ceux en voie de développement partagent les mêmes défis et sont confrontés aux mêmes contraintes et enjeux, d’où la nécessité de travailler de concert et d’agir ensemble », a-t-il soutenu.

Quand aux autres intervenants, ils ont jeté la lumière sur les potentialités économiques de l’Afrique et les opportunités d’investissement, ainsi que sur les perspectives économiques et politiques dans un contexte mondial marqué par la montée en puissance de la Chine.

Ils ont également évoqué plusieurs questions liées notamment au protectionnisme, aux guerres commerciales, aux problèmes de fiscalité, aux rapports de force et à la macro-économie.

La 12ème édition de la World Policy Conference (WPC) s’est ouverte, samedi à Marrakech, avec la participation d’un parterre d’éminentes personnalités du monde de la politique, de l’économie et des médias, outre des académiciens, des experts et des chercheurs issus des quatre coins du monde.

Placée sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, cette Conférence a pour mission de contribuer à promouvoir un monde plus ouvert, plus prospère et plus juste, ce qui suppose un effort permanent pour comprendre la réalité des forces en jeu et leurs interactions, et réfléchir à l’adaptation pacifique de l’organisation des rapports interétatiques à tous les niveaux, dans le respect de la culture et des intérêts fondamentaux de chaque Nation.

Elle offre également un espace de réflexion et de dialogue essentiel autour des grands enjeux de la gouvernance mondiale, tout en permettant de développer des liens durables.

Les travaux de cette 12ème édition porteront sur les enjeux de la technologie dans la société et en politique, les cyberpuissances, la cybermenace, l’énergie et l’environnement, ainsi que sur les perspectives économiques et politiques, le commerce, l’investissement direct et la confiance, mais aussi sur l’avenir du système monétaire international, l’arme du droit et la mondialisation.

Seront également abordés les thèmes suivants: l’Europe, l’Amérique latine, le Moyen-Orient, l’Afrique et notamment l’Afrique du Nord et de l’Ouest, les nouvelles tendances de politiques étrangères en Asie de l’Est, et bien d’autres sujets.

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