DSK: « il est temps que le PS disparaisse »

5.11.2017

by Challenges

Dominique Strauss-Kahn, ancien ministre PS de l’Economie, estime qu' »il est temps » que le parti socialiste « disparaisse », dans une interview pour la World Policy Conference, à laquelle il participait samedi à Marrakech (Maroc).

Dominique Strauss-Kahn, ancien ministre PS de l’Economie, estime qu' »il est temps » que le parti socialiste « disparaisse », dans une interview pour la World Policy Conference, à laquelle il participait samedi à Marrakech (Maroc). « Ce parti qui est le mien – et je le dis avec tristesse – mais c’est comme ça, n’a pas su accompagner la mondialisation, se transformer quand le monde se transformait et donc il est temps qu’il disparaisse », assène Dominique Strauss-Kahn.

Il est « temps qu’une autre force peut-être avec une partie des mêmes membres, apparaisse », ajoute-t-il, Et l’ancien directeur général du Fonds monétaire international (FMI) d’insister : « Je crois que le PS n’a pas d’avenir et je crois que c’est une bonne chose, que le temps est venu de renouveler le centre-gauche français. »

« Etonnamment bien »
Interrogé sur le chef de l’Etat français, Dominique Strauss-Kahn estime que Emmanuel Macron « est en train d’agir étonnamment bien ». Si Emmanuel Macron « saisit bien sa chance, il peut faire en cinq ans beaucoup de changements en France qui n’ont pas existé pendant les trente précédentes années », conclut Dominique Strauss-Kahn.

La World Policy Conference (WPC), organisée par l’Institut français des relations internationales (Ifri), est une rencontre internationale dédiée à la gouvernance mondiale, associant une centaine de participants.
(Avec AFP)

Strauss-Kahn : « il est temps que le PS disparaisse »

5.11.2017
by AFP

Dominique Strauss-Kahn, ancien ministre PS de l’Economie, estime qu' »il est temps » que le parti socialiste « disparaisse », dans une interview pour la World Policy Conference, à laquelle il participait samedi à Marrakech (Maroc).

« Ce parti qui est le mien – et je le dis avec tristesse – mais c’est comme ça, n’a pas su accompagner la mondialisation, se transformer quand le monde se transformait et donc il est temps qu’il disparaisse », assène Dominique Strauss-Kahn.

Il est « temps qu’une autre force peut-être avec une partie des mêmes membres, apparaisse », ajoute-t-il,
Et l’ancien directeur général du Fonds monétaire international (FMI) d’insister : « Je crois que le PS n’a pas d’avenir et je crois que c’est une bonne chose, que le temps est venu de renouveler le centre-gauche français. »

Interrogé sur le chef de l’Etat français, Dominique Strauss-Kahn estime que Emmanuel Macron « est en train d’agir étonnamment bien ».
Si Emmanuel Macron « saisit bien sa chance, il peut faire en cinq ans beaucoup de changements en France qui n’ont pas existé pendant les trente précédentes années », conclut Dominique Strauss-Kahn.

La World Policy Conference (WPC), organisée par l’Institut français des relations internationales (Ifri), est une rencontre internationale dédiée à la gouvernance mondiale, associant une centaine de participants.

Lien : http://www.boursorama.com/actualites/strauss-kahn-il-est-temps-que-le-ps-disparaisse-e9fb889336f4bfddb17281782d0beacb

Strauss-Kahn : « il est temps que le PS disparaisse »

5.11.2017
by AFP

Dominique Strauss-Kahn, ancien ministre PS de l’Economie, estime qu' »il est temps » que le parti socialiste « disparaisse », dans une interview pour la World Policy Conference, à laquelle il participait samedi à Marrakech (Maroc).

« Ce parti qui est le mien – et je le dis avec tristesse – mais c’est comme ça, n’a pas su accompagner la mondialisation, se transformer quand le monde se transformait et donc il est temps qu’il disparaisse », assène Dominique Strauss-Kahn.

Il est « temps qu’une autre force peut-être avec une partie des mêmes membres, apparaisse », ajoute-t-il,
Et l’ancien directeur général du Fonds monétaire international (FMI) d’insister : « Je crois que le PS n’a pas d’avenir et je crois que c’est une bonne chose, que le temps est venu de renouveler le centre-gauche français. »

Interrogé sur le chef de l’Etat français, Dominique Strauss-Kahn estime que Emmanuel Macron « est en train d’agir étonnamment bien ».
Si Emmanuel Macron « saisit bien sa chance, il peut faire en cinq ans beaucoup de changements en France qui n’ont pas existé pendant les trente précédentes années », conclut Dominique Strauss-Kahn.

La World Policy Conference (WPC), organisée par l’Institut français des relations internationales (Ifri), est une rencontre internationale dédiée à la gouvernance mondiale, associant une centaine de participants.

Bensalah-Chaqroun : Le paysage d’investissement en Afrique s’est amélioré

5.11.17

Par La Nouvelle Tribune

Les deux dernières décennies se caractérisent en Afrique par l’émergence d’une nouvelle génération de dirigeants politiques, consciente des défis du développement économique et social, et dotée de politiques publiques et d’une vision économique claires, a affirmé à Marrakech, la présidente de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), Mme Miriem Bensaleh-Chaqroun.

« Avec une expérience de 20 ans d’entreprises marocaines dans 30 pays, nous pouvons mesurer l’amélioration du paysage d’investissement (taxes et tarifs attractifs, réglementation, partenaires de co-investissement, stratégies sectorielles et administration plus réceptive) », a fait remarquer Mme Bensaleh-Chaqroun lors d’une session plénière tenue dans le cadre de la 10è édition de la World Policy Conference (WPC) sous le thème « Investir en Afrique ».

Elle a, en outre, relevé que le continent africain, doté d’un « fabuleux capital humain » (40% de la population a moins de 15 ans), commence à offrir une visibilité aux investisseurs.

La président de la CGEM a passé en revue les principaux secteurs qui proposent de véritables opportunités pour les investisseurs. Il s’agit des secteurs des infrastructures, où les besoins de l’Afrique sont estimés à 100 milliards de dollars par an, de l’Agriculture et l’agroalimentaire, deux secteurs dont le potentiel atteindra un billion de dollars d’ici 2030.

Il existe aussi des opportunités d’investissement dans l’éducation, la formation professionnelle, la santé entre autres, a-t-elle ajouté.

Le vice-président de l’Agence allemande de coopération internationale (GIZ), Christoph Beier, a pour sa part, relevé que les économies africaines connaissent un grand changement susceptible de créer 20 millions d’emplois actuellement alors que l’Afrique, dont le nombre d’habitants doublera d’ici 2050, aura besoin de générer plus de 400 millions d’emplois.

Le président-directeur général du Groupe Office chérifien des phosphates (OCP), Mostafa Terrab, a, de son côté, appelé à corriger cette perception qui coupe l’Afrique en deux: le nord et le sud, et qui considère le Maroc comme pays faisant partie uniquement de la région MENA.

Il a, de même, appelé à faire la corrélation entre le développement de l’agriculture et la protection de l’environnement comme c’est le cas pour le Maroc, considérant que l’un des problèmes majeurs du continent consiste en le financement de l’agriculture.

Le directeur de l’Agence française de développement (AFD) et président de l’International development club (IDFC), Rémy Rioux, a, quant à lui, indiqué que la moitié de l’activité de l’AFD est consacrée à l’Afrique, mettant l’accent sur le rôle que joue le Maroc dans le domaine de l’intégration économique dans le continent.

Pour sa part, le président de Japan cooperation agency (JICA), Shinichi Kitaoka, a relevé que l’aide japonaise aux pays africains se concentre sur des domaines prioritaires tels que l’agriculture, dont le coût des produits restent encore élevés en Afrique, la santé et l’éducation.

LNT avec MAP

Strauss-Kahn à Marrakech : « il est temps que le PS disparaisse »

5.11.2017
by Atlasinfo avec AFP

Dominique Strauss-Kahn, ancien ministre PS de l’Economie, estime qu' »il est temps » que le parti socialiste « disparaisse », dans une interview pour la World Policy Conference, à laquelle il participait samedi à Marrakech (Maroc).

« Ce parti qui est le mien – et je le dis avec tristesse – mais c’est comme ça, n’a pas su accompagner la mondialisation, se transformer quand le monde se transformait et donc il est temps qu’il disparaisse », assène Dominique Strauss-Kahn.
Il est « temps qu’une autre force peut-être avec une partie des mêmes membres, apparaisse », ajoute-t-il,
Et l’ancien directeur général du Fonds monétaire international (FMI) d’insister : « Je crois que le PS n’a pas d’avenir et je crois que c’est une bonne chose, que le temps est venu de renouveler le centre-gauche français. »

Interrogé sur le chef de l’Etat français, Dominique Strauss-Kahn estime que Emmanuel Macron « est en train d’agir étonnamment bien ». Si Emmanuel Macron « saisit bien sa chance, il peut faire en cinq ans beaucoup de changements en France qui n’ont pas existé pendant les trente précédentes années », conclut Dominique Strauss-Kahn.

La World Policy Conference (WPC), organisée par l’Institut français des relations internationales (Ifri), est une rencontre internationale dédiée à la gouvernance mondiale, associant une centaine de participants.

DSK : « il est temps que le PS disparaisse »

5.11.2017
by Atlantico

En marge d’une table ronde de la World Policy Conference, l’ancien directeur du FMI s’est confié sur la gauche française.

Dominique Strauss-Kahn s’est fait discret depuis plusieurs années. Dans une interview à un journaliste anglo-saxon, dont le JDD diffuse l’interview, l’ancien favori à la primaire de la gauche de 2012 s’exprime sans détours sur le parti socialiste. « Je crois qu’il n’y a pas d’avenir pour le PS et c’est, je crois, une bonne chose. Le temps est venu de renouveler le centre-gauche français » explique-t-il en marge d’une table ronde de la World Policy Conference, qui se déroule à Marrakech. « L’élection d’Emmanuel Macron a créé une sorte de tremblement de terre dans la politique française », poursuit-il.
« Et ce parti, qui est le mien, et je le dis avec tristesse, n’a pas su accompagner la mondialisation (…). Il est temps qu’il disparaisse » tranche-t-il.
Concernant Emmanuel Macron, l’ancien patron du FMI estime que le président de la République « n’est ni gauche ni droite » et « je voudrais qu’il soit de gauche et de droite (…) c’est une bonne chose que les deux puissent travailler ensemble » assure-t-il. Il estime que le chef d’Etat doit « saisir sa chance ». S’il réussit, « il peut faire en cinq ans beaucoup de changements en France qui n’ont pas existé pendant ces trente précédentes années. »

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El Othmani s’entretient à Rabat avec la présidente du gouvernement serbe

5.11.17

By H24info avec Le Figaro

Le Chef du gouvernement, Saâd Eddine El Othmani s’est entretenu, dimanche 5 novembre à Rabat, avec la présidente du gouvernement serbe, Ana Brnabić, des moyens à même de renforcer les relations de coopération entre les deux pays dans différents domaines.

En visite au Maroc dans le cadre de sa participation à la 10e édition de la «World Policy Conference» (WPC) à Marrakech, Brnabić a fait part de l’estime que porte son pays pour le Royaume du Maroc eu égard aux étapes qu’il a franchies sur la voie des réformes économiques et politiques, sous la conduite du roi Mohammed VI.

La présidente du gouvernement serbe a salué, par la même, l’attachement du Maroc aux lois et aux normes internationales ainsi que son engagement permanent en faveur des différentes initiatives visant à promouvoir la paix et la sécurité et à assurer les conditions propices à la stabilité et au développement dans le monde.

De son côté, El Othmani s’est félicité de la qualité des relations d’amitié unissant le Maroc et la Serbie et de leur coordination au niveau bilatéral, régional et dans les différents foras internationaux, en mettant en avant l’attachement des deux pays à un ensemble de valeurs communes, notamment le respect de la souveraineté et de l’unité du pays.

À cette occasion, le Chef du gouvernement a mis l’accent sur la nécessité de hisser les échanges commerciaux au même niveau de la relation politique entre les deux pays, tout en appelant au renforcement des partenariats fructueux entre les opérateurs économiques respectifs.

El Othmani a également appelé à organiser un forum des hommes d’affaires des deux pays et à saisir les opportunités importantes d’investissement qui se présentent dans différents secteurs, notamment la technologie agricole avancée, les énergies renouvelables, l’industrie automobile et aéronautique, les technologies vertes ainsi que d’autres domaines faisant l’objet de stratégies ambitieuses de la part des deux pays.

Il a, par ailleurs, mis en avant les dimensions de la politique africaine du Maroc qui participe de l’attachement du Royaume au droit des peuples à un développement global, à la sécurité et à la stabilité.
Dans le cadre de cette politique, engagée sous la conduite du roi Mohammed VI, des centaines de projets de développement ont été lancés et mis en œuvre dans plus de 40 pays africains, ce qui consacre la place du Maroc en tant que carrefour entre l’Afrique et l’Europe.

Les deux parties ont, par ailleurs, exprimé leur volonté commune de mettre en œuvre les conventions de partenariat entre le Maroc et la Serbie et d’élargir la coopération à d’autres domaines de développement.
Ces entretiens se sont déroulés en présence de la secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale et de l’ambassadrice de Serbie au Maroc.

Strauss-Kahn : « il est temps que le PS disparaisse »

5.11.2017

by La Minute.info

Dominique Strauss-Kahn, ancien ministre PS de l’Economie, estime qu’”il est temps” que le parti socialiste “disparaisse”, dans une interview pour la World Policy Conference, à laquelle il participait samedi à Marrakech (Maroc).
“Ce parti qui est le mien – et je le dis avec tristesse – mais c’est comme ça, n’a pas su accompagner la mondialisation, se transformer quand le monde se transformait et donc il est temps qu’il disparaisse”, assène Dominique Strauss-Kahn.
Il est “temps qu’une autre force peut-être avec une partie des mêmes membres, apparaisse”, ajoute-t-il,
Et l’ancien directeur général du Fonds monétaire international (FMI) d’insister : “Je crois que le PS n’a pas d’avenir et je crois que c’est une bonne chose, que le temps est venu de renouveler le centre-gauche français.”
Interrogé sur le chef de l’Etat français, Dominique Strauss-Kahn estime que Emmanuel Macron “est en train d’agir étonnamment bien”.
Si Emmanuel Macron “saisit bien sa chance, il peut faire en cinq ans beaucoup de changements en France qui n’ont pas existé pendant les trente précédentes années”, conclut Dominique Strauss-Kahn.
La World Policy Conference (WPC), organisée par l’Institut français des relations internationales (Ifri), est une rencontre internationale dédiée à la gouvernance mondiale, associant une centaine de participants.

Source: AFP

Marrakech abrite les travaux de la 10e édition de la World Policy Conference

5.11.17

Par Barlamane.com avec MAP

Pour la troisième fois, la World Policy Conference se tient du 3 au 5 novembre à Marrakech, en présence d’éminentes personnalités mondiales issues d’horizons divers du monde politique et économique.

La rencontre est une occasion pour « débattre des grands enjeux régionaux et internationaux », et contribue à « améliorer la gouvernance dans ses dimensions de réflexion, de décision et de contrôle, afin de promouvoir un monde plus ouvert et plus respectueux de la diversité ».

Cette conférence offre également « l’opportunité d’une réflexion approfondie dans le cadre d’un débat constructif pour l’émergence d’idées nouvelles et de solutions susceptibles d’améliorer encore le modèle de développement des pays ».

La cérémonie d’ouverture de cet événement d’envergure internationale a été marquée par un message royal adressé aux participants, dont la lecture a été donnée par le conseiller du Roi Yassir Znagui, et qui a mis en avant le positionnement de l’Afrique dans le cadre de l’effort de la gouvernance mondiale. Le Roi Mohammed VI a affirmé que l’ère d’une Afrique passive qui pâtit de son environnement complexe est dépassée.

Dans le message du Président français, lu par l’ambassadeur de France au Maroc, Jean-François Girault, Macron a indiqué que « l’ouverture du Maroc sur le monde, notamment l’Afrique, se renforce chaque année, recoupant les efforts français d’un lien d’intégration plus intense entre l’Europe et le continent africain ».

Au programme de cette conférence figurent pas moins de 16 sessions plénières portant notamment sur »L’avenir de l’Europe du Sud-Est », »Investir en Afrique », »Tendances au Moyen-Orient », »L’économie mondiale », »L’Amérique et le monde un an après l’élection de Donald Trump », »L’Union européenne et le monde », »le développement de l’Afrique », en plus de 4 ateliers sur « Finance et économie », « Energie et climat », « La Chine » et « la Russie dans vingt ans ».

VIDÉO – PS, Macron, Trump : DSK donne des conseils à tout-va

4.11.2017
by valeursactuelles.com

Donneur de leçons. L’ancien directeur du FMI s’est exprimé pour la première fois concernant la crise du Parti socialiste. Il en a profité pour donner son avis sur Emmanuel Macron et Donald Trump.

Retiré la vie politique et tout fraichement marié, Dominique Strauss-Kahn a participé à la dixième édition de la World Policy Conference, créée par Thierry de Montbrial, qui se déroulé du 3 au 5 novembre à Marrakech. Après la table ronde intitulée “l’Amérique et le monde un an après l’élection de Trump”, l’ex-directeur général du FMI a été interviewé par un journaliste anglo-saxon.

“Le PS n’a pas d’avenir”
Un journaliste anglo-saxon l’a interrogé, en anglais puis en Français. Il lui a posé trois questions : quel avenir pour son parti, le PS? Que pense-t-il des premiers pas d’Emmanuel Macron? Quel jugement porte-t-il sur Donald Trump? Les réponses de l’ancien directeur général du FMI sont tranchantes, sans ambiguïté.
“Le PS n’a pas d’avenir et c’est une bonne chose. Il est temps qu’il disparaisse”, a-t-il notamment affirmé. Avant de donner un satisfecit au nouveau président français. Tout en estimant qu’il pourrait aller encore plus vite dans la mise en œuvre des réformes.
“Macron n’est ni gauche ni droite et je voudrais qu’il soit de gauche et de droite (…) et c’est une bonne chose que les deux puissent travailler ensemble”. L’ancien ministre de l’Economie estime que “Emmanuel Macron saisit bien sa chance, il peut faire en cinq ans beaucoup de changements en France qui n’ont pas existé pendant ces trente précédentes années”. Enfin il s’inquiète vivement de l’action du président américain même s’il dit ne pas souhaiter porter un jugement sur un dirigeant d’un pays étranger.

La vidéo que nous diffusons constitue l’intégralité de l’enregistrement effectué samedi matin, ci-dessus en français.

Pour Dominique Strauss-Kahn, « le PS n’a pas d’avenir et c’est une bonne chose »

4.11.2017
by Paul Véronique

Alors qu’il assistait à la World Policy Conference, Dominique Strauss-Kahn s’est confié à un journaliste anglo-saxon. Et l’ancien directeur du FMI a été cinglant.

Dominique Strauss-Kahn s’est rendu ce samedi 4 novembre à la World Policy Conference de Marrakech. L’événement réunit chaque année des dirigeants politiques, des chefs d’entreprise ou des intellectuels, venus de partout dans le monde. À cette occasion, l’ancien directeur du FMI en a profité pour répondre aux questions d’un journaliste anglo-saxon, rapporte le JDD. Et concernant le Parti socialiste, son constat est sans appel.

« Le PS n’a pas d’avenir et c’est une bonne chose. Le temps est venu de renouveler le centre-gauche français », a-t-il affirmé en préambule. Selon lui, l’élection d’Emmanuel Macron à la présidence de la République en est révélatrice. « Ce parti, qui est le mien, je le dis avec un peu de tristesse, n’a pas su accompagner la mondialisation, n’a pas su se transformer quand le monde se transformait. Et donc il est temps qu’il disparaisse et qu’une autre force, peut-être avec une partie des mêmes membres apparaisse », a-t-il poursuivi.

Concernant Emmanuel Macron, l’ancien ministre de l’Économie a été plutôt bienveillant, saluant sa volonté de faire « travailler ensemble » des forces politiques de gauche et de droite. Et pour lui de conclure :  » Je crois que c’est la période des grandes transformations et si Emmanuel Macron saisit bien sa chance, il peut faire en cinq ans beaucoup de changements en France, qui n’ont pas existé pendant les 30 précédentes années. »

ملك المغرب: آن الأوان لرسم الأولويات الاستراتيجية للعالم

04.11.17
by Elaph

.مراكش: قال العاهل المغربي الملك محمد السادس انه آن الأوان لإعادة رسم الأولويات الاستراتيجية للمجتمع الدولي على ضوء ما أصبحت تقدمه القارة الإفريقية
وذكر ملك المغرب في الرسالة التي وجهها للمشاركين في الدورة العاشرة للاجتماع السنوي لمؤتمر السياسة العالمية، الذي افتتح اليوم الجمعة بمراكش إنه « اعتبارا للتطورات الحديثة، وللخطوات التي خطتها القارة الإفريقية نحو
. »الأمام، والمعترف بها، أصبح من الضروري أن يسمع صوت قارتنا، وأن تصبح متمركزة في خريطة سياسية دولية بعد إعادة تصميم معالمها
.واشار الملك محمد السادس الى ان إفريقيا انفتحت على شراكات متعددة الأبعاد، شملت المجالات المؤسساتية، والسياسية، والاقتصادية، والاجتماعية والبيئية، وكذا المجالات المتعلقة بالتصدي للتطرف، ومكافحة الإرهاب
.وأبرز عاهل المغرب أنه بضم الرصيد الذي وفره التعاون شمال-جنوب إلى التجارب التي اكتسبتها مختلف الأطراف، يستطيع أصحاب القرار بناء تعاون أقوى وأكثر واقعية، وخاصة أكثر عدلا وإنصافا
. »وشددت الرسالة الملكية على أن تماسك وقوة وبراغماتية إفريقيا كلها عناصر ستمكنها من احتلال الموقع الأنسب داخل هذا المسار، مشيدة ب « الإرادة المشتركة التي تحدونا من أجل تحقيق اندماج أكبر بين دول إفريقيا
.واكد العاهل المغربي أنه لكي يتحقق هذا الاندماج يتعين على جميع الفاعلين، سواء في القطاع العام أو الخاص، استغلال الفرص المتاحة استغلالا عمليا، وكذا التصدي للتحديات والمخاطر بشكل جماعي ومتضامن
وقال ملك المغرب إن الزمن الذي كانت فيه إفريقيا قارة موصومة بالسلبية، معقدة من محيطها قد ولى، لتظهر كقارة إفريقية واعدة ومتحفزة وتلتزم وتتعهد بالتزاماتها، لتحل محل قارة خاضعة ومستكينة، مضيفا أن القارة الإفريقية
.تتوجه بخطى ثابتة نحو الازدهار والرخاء، كما أنها تعيش تحولات حثيثة وفق نموذج خاص بها، وتفتح أبوابها أمام شراكات جد متنوعة
غير أن بناء مستقبل الأجيال الإفريقية الصاعدة والإعداد له، يضيف الملك محمد السادس ، يقتضي توجيه الجهود، والتحلي بالحزم من أجل تحقيق الأهداف المسطرة، موضحا أن التطلع إلى الازدهار والرخاء يعد عملية معقدة
.تتطلب النفس الطويل. وفي هذا الصدد، أكدت الرسالة الملكية أن تحقيق التطلعات الكبرى للمواطنين، لا سيما الأفارقة، لن يتم إلا عبر برامج التنمية البشرية والاقتصادية الشاملة على الصعيدين الإقليمي والقاري
وجدد الملك محمد السادس الدعوة لمواكبة نهضة القارة الإفريقية التي استطاعت أن تحدد مصيرها ومستقبلها بنفسها، مشيرا في هذا الصدد إلى انه « من واجبنا بلورة استراتيجيات مبتكرة، ونهج سياسات طموحة تقوم على استثمار المنجزات التي تم تحقيقها لحد الآن، فضلا عن الإستفادة من المبادرات العالمية الناجحة التي تتلاءم وتنوع واقعنا الاجتماعي والاقتصادي والثقافي ». وبالموازاة مع ذلك، يقول ملك المغرب « يتعين علينا كذلك تعزيز أداء المؤسسات،
.ودعم الحكامة الجيدة، وتحسين طرق استخدام الأموال العامة بصورة جوهرية
وسجلت الرسالة الملكية أن الثروة الإفريقية، المتمثلة أساسا في رأسمالها البشري، تشكل فرصة فريدة للنمو، موضحا أن اعتماد سياسات ناجعة وتنفيذها في مجالات التربية، والتكوين المهني، والصحة سيساهم بدون شك في تحقيق
.اندماج الشباب الإفريقي داخل النسيج الاقتصادي، والاجتماعي لبلدان القارة
وذكر العاهل المغربي بأن القارة الإفريقية تزخر بموارد طبيعية هائلة ينبغي استثمارها وتثمينها على النحو الأمثل. وفي هذا الإطار، يقول الملك محمد السادس « فإن تحويل القطاع الفلاحي، ووضع جسور التكامل والتواصل بينه وبين القطاع الصناعي لكفيل بخلق المزيد من مناصب الشغل ». لهذا، يضيف « فإن تحويل القطاع الفلاحي في إفريقيا ينبغي أن يتم على جميع المستويات، انطلاقا من الإنتاج الأولي إلى تثمين الصناعات الفلاحية. وستمكننا هذه العملية من الاستثمار الأمثل للرصيد الفلاحي الهائل الذي تزخر به قارتنا، لاسيما فيما يخص الأراضي الصالحة للزراعة، فضلا عن تجاوز الصعوبات الاقتصادية والاجتماعية التي يواجهها الفاعلون في هذا القطاع، وهي صعوبات
. »مرتبطة أساسا بضعف الإنتاج
واستحضر ملك المغرب مفهوم « الثورة الخضراء »، هذه الثورة الخضراء التي ننشدها، والتي تهدف إلى التجديد العميق للتكنولوجيات، وأساليب الإنتاج، آخذين بعين الاعتبار خصوصيات واقعنا الإفريقي، والتغيرات المناخية التي
.تواجهه
وعبر العاهل المغربي عن سروره لكون الالتزامات التي أخذها المغرب على عاتقه لتسريع وتيرة النمو الفلاحي، وتحقيق التنمية المستدامة في إفريقيا تساهم بشكل إيجابي في تغطية الحاجيات الغذائية لمجموع المواطنين الأفارقة
.على الصعيد القاري
.وذكر أيضا بأن الصناعة الإفريقية، ما زالت تعاني من نقص في التنافسية، موضحا أن عليها أن تواجه تحديا مزدوجا ذا أهمية كبرى يكمن في تطوير أنشطة مبتكرة من جهة، وتكوين يد عاملة مؤهلة، من جهة أخرى
كما يجب، وبموازاة مع الاستثمارات الخاصة، يؤكد الملك محمد السادس ، تطوير أنواع جديدة من التمويل والشراكات تدرجيا قصد تشجيع وتكثيف المشاريع التنموية مع الرفع من وتيرة تنفيذها، مع عدم تجاهل الخصاص الذي
.تعاني منه قارتنا عل مستوى البنيات التحتية، والعمل على إيجاد حل نهائي وواقعي لهذه الإشكالية. فجميعنا يعي ويعلم أن التقدم والهشاشة يرتبطان جليا بالطرق، ونقط الربط والمواصلات
ويتيح هذا الملتقى، المنظم على مدى ثلاثة أيام تحت رعاية الملك محمد السادس، للمشاركين فرصة النقاش والتداول بشأن الرهانات الإقليمية والدولية الكبرى، بغية الإسهام في تحسين الحكامة بمختلف أبعادها بما في ذلك التفكير، واتخاذ القرار، والمراقبة، لأجل خلق عالم أكثر انفتاحا وأكثر احتراما للتنوع. كما يشكل هذا الاجتماع محطة للتفكير المعمق، في جو من النقاش البناء، للخروج بأفكار جديدة وابتكار حلول ناجعة كفيلة بتحسين وتطوير النموذج
.التنموي لبلدان العالم
ويطرح الاجتماع للنقاش، في إطار جلسات عامة وورشات، مجموعة من المواضيع تهم « مستقبل جنوب شرق أوربا »، و »الاستثمار في إفريقيا »، و »الثقة والحقيقة في العهد الرقمي »، و »الاقتصاد العالمي »، و »مستقبل وسائل النقل ..الربط والحكامة »، و »أميركا والعالم سنة بعد انتخاب ترمب »، والذكاء الاصطناعي ومستقبل العمل البشري »، و »مستقبل التجارة والاستثمارات العالمية »، و »المالية والاقتصاد » و »الطاقة والمناخ » و »الاتحاد الأوربي والعالم »
. »و »التنمية بإفريقيا » و » الأمن بآسيا  » و »الشباب الرواد » و » وضعية العالم
.يشار إلى أن مؤتمر السياسة العالمية، الذي تأسس سنة 2008، يعتبر منظمة مستقلة تهدف إلى المساهمة في تحسين الحكامة في كل تجلياتها بغية النهوض بعالم أكثر انفتاحا وازدهارا وعدلا ويحترم تنوع الدول والأمم

Donald Trump, un an après: l’Amérique est-elle devenue plus dangereuse?

Par Marie-France Chatin
Enregistrement dans le cadre de la World Policy Conference
Diffusion : samedi 4 novembre 2017

Ré-écouter l’émission

Donald Trump s’apprête à célébrer le premier anniversaire de son élection à la tête des EEUU, le 8 novembre 2016. Point d’étape, premier bilan de ces douze mois de présidence. Regard sur cette puissance américaine passée avec Donald Trump du statut d’acteur prévisible à celui d’acteur imprévisible. Imprévisibilité qui, compte tenu du poids des EEUU, accentue la volatilité internationale. Et voilà une hyperpuissance, dont le crédit s’est effondré, et dont les actes erratiques sont vécus par ses alliés comme de plus en plus dangereux. L’Amérique est-elle devenue dangereuse ?

Invités :
James Lowenstein, ancien diplomate et collaborateur de Henry Kissinger. Co-fondateur et vice-président de la French American Foundation
Thomas Gomart, directeur de l’IFRI et co-directeur de « Trump un an après. Un monde à l’état de nature », Les études de l’IFRI
Renaud Girard, chroniqueur international du Figaro, essayiste.

Word Policy Conference: Macron loue l’ouverture renforcée du Maroc sur le monde

4.11.17

Par 2M.ma

Le Président français Emmanuel Macron s’est montré nettement séduit, dans son message adressé aux participants à la World Policy Conference (WPC), par les efforts déployés par le royaume pour s’ouvrir sur le monde, particulièrement l’Afrique.

« L’ouverture du Maroc sur le monde, notamment l’Afrique, se renforce chaque année », a souligné ce vendredi à Marrakech le Président français, Emmanuel Macron, dans un message aux participants à la World Policy Conference (WPC).

« L’ouverture du Maroc sur le monde, notamment l’Afrique, se renforce chaque année, recoupant les efforts français d’un lien d’intégration plus intense entre l’Europe et le continent africain », a indiqué le Président Macron dans son message lu par l’ambassadeur de France au Maroc, Jean-François Girault.

M. Macron a par ailleurs appelé à entamer des réflexions sur les moyens en mesure de « conserver une gouvernance mondiale raisonnablement ouverte, capable d’absorber les chocs tout en facilitant les changements désirables».

Passant en revue les nombreux challenges que le monde se doit de relever, à savoir le développement, l’éducation, la santé, ou encore le climat, le président français a alerté contre « les défis de court terme auxquels fait face le monde et qui n’iront qu’en se multipliant si les problèmes de fond ne sont pas traités ». Pour ce qui est du volet éducation, M. Macron, qui a appelé la communauté internationale à répondre présente au rendez-vous fixé en février 2018 à Dakar pour la reconstitution du partenariat mondial pour l’éducation, que la France coprésidera avec le Sénégal.

Le Président français a par ailleurs insisté sur l’urgence de redoubler d’efforts en faveur de la santé, à l’heure où des maladies qu’on croyait oubliées, comme la peste, sont revenues.

Troisième défi, celui du climat. Emmanuel Macron a rappelé à cet égard la mobilisation conjointe et successive de la France et du Maroc, se félicitant du « succès de la COP 21 à Paris puis de la COP 22 à Marrakech ». « Le combat n’est pas gagné pour autant, et j’essaierai de mobiliser la communauté internationale le mois prochain à Paris autour de solutions concrètes en mobilisant les financements publics et privés », a dit M. Macron.

Placée sous le Haut Patronage de S.M. le Roi Mohammed VI, la dixième édition de la World Policy Conference offre l’opportunité de débattre des grands enjeux régionaux et internationaux. Au programme de cette conférence figurent pas moins de 16 sessions plénières portant notamment sur « L’avenir de l’Europe du Sud-Est », « Investir en Afrique », « Tendances au Moyen-Orient », « L’économie mondiale », « L’Amérique et le monde un an après l’élection de Donald Trump », « L’Union européenne et le monde », « le développement de l’Afrique », en plus de 4 ateliers sur « Finance et économie », « Énergie et climat », « La Chine » et « la Russie dans vingt ans ». La cérémonie d’ouverture de cet événement a été marquée par un message royal adressé aux participants, dont lecture a été donnée par le conseiller du Souverain, Yassir Znagui.

L’un des objectifs prioritaires de Trump : la lutte contre l’influence iranienne au M-O, notamment au Liban

4.11.17

Par Michel Touma

Comme à chacune de ses éditions, c’est un vaste programme particulièrement dense, couvrant un très large éventail de thèmes d’actualité aussi bien politiques, géostratégiques qu’économiques, qui a marqué la première journée de la 10e édition de la conférence sur la gouvernance mondiale (World Policy Conference, WPC), qui a débuté ses travaux hier à Marrakech, en présence de près de 300 personnalités de renommée internationale. Les débats se poursuivront jusqu’à demain, dimanche. La WPC, organisée par l’Institut français des relations internationales (IFRI), à l’initiative du président de l’IFRI, Thierry de Montbrial, fête cette année son dixième anniversaire. La première édition s’était tenue en octobre 2008 à Évian. C’est la troisième fois en dix ans que la WPC se tient à Marrakech, preuve de l’intérêt que porte le Maroc pour ce forum international d’échanges et de débats.

Le gouverneur de la Banque du Liban, Riad Salamé, devait être l’invité d’honneur à un déjeuner-débat, comme indiqué dans le programme préliminaire. Il s’est toutefois décommandé, mais le premier vice-gouverneur de la Banque centrale, Raëd Charafeddine, participera aujourd’hui, samedi, à un atelier de travail aux côtés de plusieurs personnalités du monde de la finance.

L’un des principaux panels qui ont marqué le premier jour de cette conférence avait pour thème « Tendances au Moyen-Orient ». Comme on pouvait s’y attendre, la politique de l’administration Trump à l’égard de l’Iran a été l’un des sujets largement débattus. L’ancien conseiller du président Jimmy Carter et ancien ambassadeur américain auprès de l’Union européenne, Stuart Eizenstat, a notamment souligné que l’un des principaux objectifs de la nouvelle administration américaine est d’empêcher « la montée en puissance de l’armée iranienne dans la région » et de juguler l’influence iranienne, d’où la volonté du chef de la Maison-Blanche de réviser les termes de l’accord sur le nucléaire iranien. Dans cette même optique, les hauts responsables américains planchent actuellement sur la détermination de nouvelles sanctions contre le régime des mollahs. Selon M. Eizenstat, le second objectif prioritaire de Washington est d’aboutir à un règlement du problème israélo-palestinien.

Rebondissant sur l’intervention de M. Eizenstat, le président de l’Institut d’Israël et ancien ambassadeur d’Israël aux États-Unis Itamar Rabinovich a souligné que c’est en Syrie et au Liban que doit se jouer la lutte contre l’influence grandissante de l’Iran. Affirmant que le rôle joué par Téhéran au Moyen-Orient « complique le conflit du Proche-Orient », M. Rabinovich a déclaré que « pour remettre l’Iran à sa place, il faut s’attaquer au problème de son influence en Syrie et au Liban ». L’ancien ambassadeur israélien a, par ailleurs, révélé que les sondages d’opinion en Israël sont favorables à une coalition de centre-gauche, « ce qui pousse à l’optimisme tous ceux qui cherchent à aboutir à une solution au problème du Proche-Orient ».

Cet optimisme prudent a été partagé par une personnalité palestino-américaine, consultant en affaires énergétiques, Odeh Aburdene, qui a fait état de « lueurs d’espoir » sur le plan de la recherche d’une solution au P-O. Il a évoqué à cet égard, comme signaux positifs, la réconciliation interpalestinienne autour d’une même autorité, ainsi que la récente implication des États du Golfe qui se disent prêts à s’engager dans un processus de paix, « ce qui offre une opportunité à Israël ». « En outre, relève M. Aburdene, le président Trump affirme qu’il a « un bon plan de paix » et qu’il va s’engager dans « les négociations du siècle » pour régler la crise du P-O. »

La perception économique de Azour
Les perspectives qui s’offrent au M-O ont été abordées sous un angle économique par l’ancien ministre des Finances et directeur du département Moyen-Orient et Asie centrale au FMI, Jihad Azour, qui a déploré que la question économique, qui reste au cœur des développements dans la région, soit marginalisée. Relevant que la croissance que connaissent les pays de la région est « acceptable », mais devrait être davantage accrue, M. Azour a prôné une politique économique basée sur l’éducation et l’ouverture des jeunes aux technologies modernes, l’éducation devant se traduire par une formation professionnelle qui doit s’étendre sur toute la carrière de la personne. M. Azour a souligné en outre la nécessité d’une inclusion financière des jeunes de manière à faciliter leur accès aux crédits, ce qui permettrait de créer des emplois.

La séance d’ouverture
Notons que la séance d’ouverture a été marquée par deux messages, du roi Mohammed VI du Maroc et du président Emmanuel Macron, ainsi que par les discours de M. de Montbrial et de l’archevêque de Constantinople Bartholomée Ier.

Le roi Mohammed VI a notamment souligné que « les aspirations des citoyens, notamment africains, ne peuvent se concrétiser qu’à travers des programmes de développement humain et économique inclusifs qui s’inscrivent dans une dimension régionale et continentale ». « L’élaboration de politiques en matière d’éducation, de formation professionnelle et de santé permettra une meilleure insertion des jeunes dans le tissu socio-économique de nos pays », a ajouté le roi Mohammed VI.

Quant au président Macron, il a défini dans son message trois défis à relever pour assurer une bonne gouvernance mondiale, à savoir les défis du développement, de l’éducation et de la santé, ainsi que celui du climat. « Pour tous ces défis, a souligné le président Macron, nous devons prêter attention aux règles et institutions qui nous permettent de repousser la faim, la maladie, l’ignorance et la guerre. »

Quant à M. de Montbrial, il a déploré le fait que depuis la création de la WPC, de nouveaux fléaux sont apparus dans le monde, notamment le terrorisme islamiste, l’accroissement massif des flux de réfugiés et la montée du nationalisme au sein même de l’Europe. Le président de l’IFRI a relevé sur ce plan que l’une des causes de la montée des nationalismes en Europe est la mauvaise gouvernance et « l’élargissement rapide de l’Union en raison de la chute de l’URSS ».

Enfin, l’archevêque Bartholomée Ier a dénoncé le fondamentalisme et l’instrumentalisation du religieux, mettant l’accent sur le rôle de la religion dans la solution des crises à différents niveaux.

Dominique Strauss-Kahn veut que le PS disparaisse

4.11.2017
by Ouest France

Dominique Strauss-Kahn souhaite que le Parti socialiste « disparaisse ». L’ancien ministre socialiste estime que ça serait même « une bonne chose ».
Voilà qui ne va pas faire remonter sa cote auprès de ses anciens amis politiques.. L’ancien ministre socialiste Dominique Strauss-Kahn a appelé de ses vœux, dans une interview mise en ligne samedi, la mort de son parti, coupable à ses yeux de n’avoir pas su s’adapter à la mondialisation.

« Ce parti qui est le mien – et je le dis avec tristesse – mais c’est comme ça, n’a pas su accompagner la mondialisation, se transformer quand le monde se transformait et donc il est temps qu’il disparaisse »,, a déclaré l’ex-directeur général du Fonds monétaire international (FMI) dans cette interview donnée en marge d’un colloque organisé par la World Policy Conference à Marrakech, au Maroc.
Il est « temps qu’une autre force peut-être avec une partie des mêmes membres, apparaisse », ajoute-t-il.

« Le temps est venu de renouveller le centre gauche »

Discret dans les médias depuis sa spectaculaire arrestation à New York en 2011 et les accusations d’agressions sexuelles à son encontre, Dominique Strauss-Kahn a estimé que le Parti socialiste n’avait de toute façon pas d’avenir.
Et l’ancien directeur général du Fonds monétaire international (FMI) d’insister : « Je crois que le PS n’a pas d’avenir et je crois que c’est une bonne chose, que le temps est venu de renouveler le centre-gauche français. »

Élogieux à l’égard Emmanuel Macron
Interrogé sur le chef de l’Etat français, Dominique Strauss-Kahn estime que Emmanuel Macron« est en train d’agir étonnamment bien ».
Si Emmanuel Macron « saisit bien sa chance, il peut faire en cinq ans beaucoup de changements en France qui n’ont pas existé pendant les trente précédentes années », conclut Dominique Strauss-Kahn.

Au pouvoir durant le dernier quinquennat, le PS a subi deux revers majeurs en 2017, d’abord à l’élection présidentielle avec l’élimination de Benoît Hamon dès le premier tour, puis aux législatives, qui se sont soldées par l’élection d’une trentaine de députés sous sa bannière.

La World Policy Conference (WPC), organisée par l’Institut français des relations internationales (Ifri), est une rencontre internationale dédiée à la gouvernance mondiale, associant une centaine de participants.

Pour DSK, « il est temps que le PS disparaisse »

4.11.2017
by Le Point

Dominique Strauss-Kahn a assisté à la World Policy Conference à Marrakech, où il a notamment enfoncé le PS, comme le rapporte le « JDD ».
L’ancien dirigeant du FMI ne mâche pas ses mots à l’égard du Parti socialiste. Lors de la World Policy Conférence, qui se tient à Marrakech du 3 au 5 novembre, il a regretté, au micro d’un journaliste britannique de The Economist : « Ce parti, qui est le mien, je le dis avec un peu de tristesse mais c’est comme ça, n’a pas su accompagner la mondialisation. » Le Journal du dimanche dévoile l’interview filmée dans son intégralité. Dominique Strauss-Kahn va même plus loin : « Le PS n’a pas d’avenir, et c’est une bonne chose. Il est temps qu’il disparaisse et qu’une autre force, peut-être avec une partie des mêmes membres,…
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Bartolomeo: la vera pace non si ottiene con la forza delle armi ma solo con la carità

04.11.17

Par NIKOS TZOITIS

Il patriarca ecumenico Bartolomeo è stato invitato a parlare, ieri, al 10° World Policy Conference che si sta svolgendo a Marrakesh in Marocco.

Nella sua omelia intitolata «la vera pace non si ottiene con la forza delle armi ma soltanto con la forza della carità» Bartolomeo ha esaltato il ruolo della religione nella società moderna, condannando allo stesso tempo chi si appropria per usi strumentali di essa.

Bartolomeo ha iniziato la sua omelia, ricordando le parole del re Mohammed IV: il mondo ha bisogno dei valori della religione, in quanto rafforzano in noi la propensione alla tolleranza, all’amore e alla cooperazione, facendo cosa giusta nel contesto di Dio Creatore.

Un mondo quello di oggi, continua Bartolomeo, che sta vivendo dei grossi sconvolgimenti, i conflitti identitari (musulmani vs cristiani ecc.), vanno di pari passo con la crescita in potere delle ingiustizie sociali. È, oramai, palpabile, la percezione della crescita delle diseguaglianze tra il genere umano. Di conseguenza si ha un’esasperata crescita del fondamentalismo religioso, il quale si nutre dalla delusione della gente, dovuta al fallimento della cosiddetta modernizzazione e si scaglia contro la globalizzazione materiale.

In questa situazione difficile e di totale insicurezza, prosegue il patriarca, la Religione può avere e svolgere un ruolo positivo, se si riappropria della sua vera natura e del suo proprio messaggio, che è quello della pace, della carità e della coesistenza reciproca.

Questa sua natura ed il suo messaggio, sono stati, per la verità , alterati e abusati nel XX secolo, dal bellicismo fondamentalista. Anche se per la verità, molti malintesi circolano sul fondamentalismo religioso, va sempre rivelato che la Religione è stata sempre usata e strumentalizzata per scopi politici, opportunismi e interessi personali, che sono del tutto estranei alla vera natura della Religione e di conseguenza intrinsecamente contrari ad essa.

È, inoltre, necessario sottolineare, aggiunge Bartolomeo, l’imperativa necessità dell’uso del dialogo nel rispondere ai conflitti contemporanei, oltre la loro natura religiosa o meno di questi conflitti. Il dialogo è una caratteristica in sé dell’essere uomo, in quanto parte della qualità, essenza, relazionale della esistenza umana. In questo senso, il ruolo dei religiosi per quanto può sembrare ovvio per noi, è cruciale per l’esistenza e la coesistenza umana.

Pertanto:
a. La religione è legata alle preoccupazioni dell’esistenza dell’ essere umano.
b. La religione è legata all’identità dei popoli e delle civiltà.
c. La religione ha partecipato alla realizzazione delle grandi avventure culturali e civili dell’umanità.
d. Infine, la religione è un fattore essenziale per il processo di pace.

Il mondo mediterraneo, prosegue il patriarca, ha l’apertura mentale, la saggezza e il desiderio di costruire ponti in tutto il Mediterraneo, combattendo con coraggio e determinazione il fondamentalismo religioso. Il bacino del Mediterraneo ha conosciuto nei secoli passati, una convivenza pacifica tra ebrei, cristiani e musulmani. Questa esperienza dimostra che siamo nella stessa prospettiva: quella dell’unità dell’umanità e della pace. E proprio il Marocco è stato un paese precursore nel dialogo interreligioso, in prima linea nella lotta contro il fondamentalismo. La legittimità delle religioni dipende dunque oggi, dal loro chiaro atteggiamento, per la tutela della libertà e della dignità umana, in quanto principi fondamentali per l’instaurazione della pace.

Il Patriarcato Ecumenico di Costantinopoli, ha concluso Bartolomeo, nella sua millenaria esistenza e vissuta esperienza, nel pianeta Cristiano Ortodosso e non solo, combatte per aiutare a dare significato e speranza a un mondo angosciato, che ora sta cercando di ritrovare il suo cammino.

Alla fine della sua prolusione è stato chiesto a Bartolomeo, se il patriarcato ecumenico ha mai esercitato una politica teocratica; Bartolomeo ha risposto: Costantinopoli non ha mai esercitato un potere teocratico ed ha declinato di seguire le tentazioni autoritarie della storia. Nella sua millenaria esistenza, ha sempre servito i popoli nel contesto della pacifica coesistenza, rispettando le tradizioni culturali altrui.

Le protectionnisme américain au coeur des inquiétudes

4.11.2017
by Virginie Robert

Pour les experts réunis à Marrakech à l’occasion de la World Policy Conférence, le protectionisme américain est un risque pour l’économie mondiale.
A priori, tous les feux sont au vert. L’économie mondiale ne s’est pas aussi bien portée depuis la crise de 2008 avec une croissance moyenne supérieure à 3 % cette année, une inflation raisonnable, un chômage en décroissance et le soutien toujours appuyé des banques centrales.
Les marchés financiers sont au plus haut et battent de nouveaux records de semaine en semaine. Et pourtant, les économistes ont de nouveaux sujets d’inquiétude à moyen terme.
Dix mois après l’arrivée de Trump au pouvoir, c’est le protectionnisme américain qui suscite le plus d’inquiétude avec le retrait du Transpacific Partnership (TPP) ou la renégociation de l’Alena.

Réviser l’Alena c’est « tuer par avance son efficacité »
« Ce regain de protectionnisme est le résultat de l’échec des Américains à s’adapter à une productivité stagnante et à des salaires bas », estime Masood Ahmed, président du Center for Global development.
Mais pour l’économiste Richard Cooper, de Harvard University, « Trump n’est pas tant protectionniste que gêné par les pays qui ont de larges excédents commerciaux avec les Etats-Unis ».
Pour les entreprises mexicaines, explique Juan Gallardo, président de Organizacion Cultiba SAB de CV, cela crée « non seulement un sentiment d’incertitude mais aussi créé de la rancoeur ».
S’il existe là une opportunité de moderniser l’Alena, sa révision – prévue désormais tous les cinq ans – tue par avance son efficacité estime Marcus Noland, du Peterson Institute. Mexicains et Canadiens travaillent d’arrache pied à un plan B, quand les Japonais espèrent malgré tout à l’avènement d’un TPP à onze, sans les Etats-Unis.

Trop faible productivité
Autre motif d’inquiétude, le ratio dette sur PIB a progressé d’un tiers par rapport à 2008. «Ce n’est pas grave quand les taux d’intérêt sont bas, mais ils vont remonter», observe Kermal Dervis, de la Brookings Institution.
Il s’inquiète également de la faiblesse de la productivité, qui creuse l’écart entre les entreprises performantes et les autres. « L’innovation est là mais elle n’est adoptée que par une minorité », souligne-t-il.

Certains craignent toujours l’avènement d’une stagnation séculaire, à l’instar de Qiao Yide, vice-président de la Shanghai Development Research Foundation.
La hausse des taux d’intérêt qui ne va pas manquer d’intervenir dans les prochains mois, peut causer la chute de certains actifs, qu’il s’agisse d’actions ou d’immobilier.
« Quel sera l’impact de la sortie de programmes d’assouplissement quantitatif sur la liquidité globale ? », s’inquiète Qiao Yide. Et quelle sera la marge de manoeuvre des banques centrales en cas de nouvelles crises ?

Ouverture de la World Policy Conference à Marrakech

4.11.2017
by Les Echos

La10ème édition de la World Policy Conference a ouvert ses portes ce matin à Marrakech. Fondateur de cet événement international, Thierry de Montbrial a évoqué l’histoire et l’avenir de ce lieu de débat où se retrouvent plus de 400 participants. Point d’orgue de cette première journée, un débat a réuni Ana Brnabic, Premier Ministre de la république de Serbie et Edi Rama, son homologue albanais. Grand rendez-vous de cette édition l’intervention attendue du ministre des affaires étrangères du Qatar, Sheik Mohammaed bin abdulraman bin Jassim Al Thani venu présenter la position de son pays dans le conflit qui l’oppose à ses voisins du Golfe.

Dominique Strauss-Kahn : « Le PS n’a pas d’avenir, il est temps qu’il disparaisse »

4.11.2017
by Le Progrès

Lors d’une apparition surprise à la World Policy Conference, organisée à Marrakech, Dominique Strauss-Kahn a donné sa vision du Parti socialiste actuel, mais aussi évoqué Emmanuel Macron et Donald Trump.

Retiré de la vie politique, Dominique Strauss-Khan a fait une apparition remarquée, ce samedi, à la World Policy Conference, organisée du 3 au 5 novembre à Marrakech (Maroc) et qui réunit plusieurs centaines de dirigeants politiques.
« Le PS n’a pas su se transformer »
Interrogé par un journaliste britannique, l’ancien patron du FMI a répondu à trois questions. La première sur sa famille politique, le Parti socialiste, qui selon lui « n’a pas d’avenir et c’est une bonne chose. Il est temps de renouveler le centre gauche français. Je le dis avec un peu de tristesse, ce parti qui est le mien n’a pas su accompagner la mondialisation et se transformer et donc il est temps qu’il disparaisse ».
La seconde sur Emmanuel Macron, qu’il juge capable de faire « beaucoup de changements en France en cinq ans ». En revanche, il estime que le président de la République n’est « ni de gauche ni de droite » et voudrait qu’il soit « et de gauche et de droite ».
« Trump ne respecte pas les codes »
« La gauche et la droite continuent d’exister mais je pense que, par moments, dans l’intérêt du pays, c’est une bonne chose que les deux travaillent ensemble ».
La dernière question portait sur Donald Trump, à propos duquel « DSK » se dit « inquiet ». « Il faut respecter les règles, les codes de la vie politique, ce qu’il ne fait pas. Et je pense que ça peut finir de façon assez dangereuse ».

Pour DSK, « il est temps que le PS disparaisse »

4.11.2017
by 6medias

Dominique Strauss-Kahn a assisté à la World Policy Conference à Marrakech, où il a notamment enfoncé le PS, comme le rapporte le « JDD ».

L’ancien dirigeant du FMI ne mâche pas ses mots à l’égard du Parti socialiste. Lors de la World Policy Conférence, qui se tient à Marrakech du 3 au 5 novembre, il a regretté, au micro d’un journaliste britannique de The Economist : « Ce parti, qui est le mien, je le dis avec un peu de tristesse mais c’est comme ça, n’a pas su accompagner la mondialisation. » Le Journal du dimanche dévoile l’interview filmée dans son intégralité. Dominique Strauss-Kahn va même plus loin : « Le PS n’a pas d’avenir, et c’est une bonne chose. Il est temps qu’il disparaisse et qu’une autre force, peut-être avec une partie des mêmes membres, apparaisse. »

Pour l’ancien ministre de l’Économie du gouvernement Jospin, « l’élection d’Emmanuel Macron a créé un tremblement de terre dans la politique française » et « le temps est venu de renouveler le centre-gauche français ». Le journaliste anglo-saxon a également interrogé DSK à propos d’Emmanuel Macron et de Donald Trump. L’ancien dirigeant du FMI a des avis tranchés sur les deux présidents.

« Je suis inquiet »

Dominique Strauss-Kahn a donné quelques conseils au président de la République : « Macron, il est ni gauche ni droite. Je voudrais qu’il soit et gauche, et droite. » Et l’ancien patron du FMI semble plutôt favorable à la politique actuelle et encourage le président : « Si Emmanuel Macron saisit bien sa chance, il peut faire en cinq ans beaucoup de changements en France qui n’ont pas existé pendant les trente dernières années. »
Concernant Donald Trump, DSK accuse le président des États-Unis de ne pas respecter les règles, les codes et le fonctionnement de la vie politique, « et je pense que ça peut finir de manière dangereuse », alerte-t-il. Avant d’ajouter : « Je suis inquiet de la façon dont les États-Unis ont élu un homme qui ne me semble pas adapté à cette tâche. »

Pour DSK, il n’y a «pas d’avenir pour le PS et c’est une bonne chose»

4.11.2017
by M.-L.W.

Samedi à Marrakech (Maroc), Dominique Strauss-Kahn a répondu sans ambages à des questions sur l’avenir du Parti socialiste et sur la présidence de Donald Trump (capture d’écran). World Policy Conference TV

L’ancien directeur du FMI s’est exprimé sur la crise de son ancien parti, mais a également donné son avis sur Emmanuel Macron et Donald Trump.
«Je crois qu’il n’y a pas d’avenir pour le PS et c’est, je crois, une bonne chose. Le temps est venu de renouveler le centre-gauche français.» Eloigné de la vie politique, Dominique Strauss-Kahn n’en a pas pour autant cessé de s’intéresser à l’actualité française et n’a pas perdu de son mordant. L’ancien directeur général du FMI s’est ainsi exprimé en marge d’une table ronde de la World Policy Conference, une conférence mondiale qui portait notamment cette année sur «L’Amérique et le monde un an après l’élection de Trump» et qui avait lieu à Marrakech (Maroc), où il réside.
Il répondait à un journaliste anglo-saxon, des propos que l’on peut entendre dans une vidéo diffusée par le Journal du dimanche. «L’élection d’Emmanuel Macron a créé une sorte de tremblement de terre dans la politique française, a-t-il poursuivi. Et ce parti, qui est le mien -et je le dis avec tristesse- n’a pas su accompagner la mondialisation ( …). Il est temps qu’il disparaisse.»

Outre le Parti socialiste, DSK a également exprimé son avis sur Emmanuel Macron et le président américain Donald Trump.

«Macron n’est ni gauche ni droite et je voudrais qu’il soit de gauche et de droite (…) et c’est une bonne chose que les deux puissent travailler ensemble.» L’ancien ministre de l’Economie estime que si «Emmanuel Macron saisit bien sa chance, il peut faire en cinq ans beaucoup de changements en France qui n’ont pas existé pendant ces trente précédentes années.» Cela peut être la «période des grandes transformations», avance-t-il.

Quant à Donald Trump, l’ancien candidat à la primaire socialiste prend des gants, prétextant qu’ il est bien «délicat pour un étranger de faire un commentaire sur un chef d’Etat qui n’est pas le sien» mais ne cache pas son «pessimisme» : «Cela peut finir de façon assez dangereuse», avec un président des Etats-Unis «qui n’est pas adapté à cette tâche».
«La planète ne peut être entre les mains de quelqu’un d’aussi imprévisible», conclut-il avec inquiétude.

VIDEO. Macron, Trump, Parti socialiste… DSK parle enfin à Marrakech

4.11.2017
by Rémy Dessarts, envoyé spécial à Marrakech (Maroc)

Dominique Strauss-Kahn a fait une apparition surprise samedi à Marrakech pour assister aux débats de la World Policy Conference. Et il a pris la parole dans le studio de télévision de la manifestation.

Retiré la vie politique, Dominique Strauss-Kahn s’est installé à Marrakech. Il est donc venu en voisin rencontrer et écouter son ami Hubert Védrine qui prenait la parole dans une table ronde de la World Policy Conference intitulée « l’Amérique et le monde un an après l’élection de Trump ». Une fois les discussions achevées, DSK s’est dirigé vers le studio de télévision installé à l’hôtel Four Seasons où se déroule la manifestation. Un journaliste anglo-saxon l’a interrogé, en anglais puis en Français. Il lui a posé trois questions : quel avenir pour son parti, le PS? Que pense-t-il des premiers pas d’Emmanuel Macron? Quel jugement porte-t-il sur Donald Trump? Les réponses de l’ancien directeur général du FMI sont tranchantes, sans ambiguïté.

Le constat sans appel de DSK sur le PS
« Le PS n’a pas d’avenir et c’est une bonne chose. Il est temps qu’il disparaisse », a-t-il notamment affirmé. Avant de donner un satisfecit au nouveau président Français. Tout en estimant qu’il pourrait aller encore plus vite dans la mise en œuvre des réformes. Enfin, il s’inquiète vivement de l’action du président américain même s’il dit ne pas souhaiter porter un jugement sur un dirigeant d’un pays étranger… La vidéo que nous diffusons constitue l’intégralité de l’enregistrement effectué samedi matin, ci-dessus en français. L’ancien patron du FMI a aussi répondu en anglais, avec quelques petites différences de formulations :

Rappelons que la dixième édition de la World Policy Conference, créée par Thierry de Montbrial, se déroule du 3 au 5 novembre à Marrakech. Elle réunit 400 dirigeants politiques, chefs d’entreprise, intellectuels et responsables religieux pour échanger sur l’avenir du monde. DSK était donc dans son élément pour prendre la parole.

A Marrakech, un sommet pour guérir le monde

4.11.2017

by Rémy Dessarts, envoyé spécial à Marrakech (Maroc)

Pendant trois jours, la World Policy Conference réunit des dirigeants politiques, des chefs d’entreprise, des intellectuels et des représentants des religions venus de tous les continents. Objectif : échanger sur ce qui divise pour tenter de résoudre les crises.

Thierry de Montbrial a inauguré vendredi la dixième édition de la World Policy Conference. L’événement qu’il a créé et qu’il dirige réunit pendant trois jours le gratin de la planète dans un palace de Marrakech placé sous très haute surveillance. Comme chaque année, les sujets abordés ont pour mission d’éclairer, d’accompagner l’actualité : le développement en Afrique, la situation du Moyen-Orient, l’intelligence artificielle et l’avenir du travail du humain, la confiance et la vérité à l’ère numérique, l’Amérique et le Monde un an après l’élection de Donald Trump…

Un premier débat sur le Kossovo
C’est sa Sainteté Bartholomée 1er, archevêque de Constantinople, qui a ouvert les débats. Il a rappelé quel devait être le rôle des religions dans la résolution des crises qui secouent la planète. Avant de laisser la place à un cas d’école avec le débat entre deux leaders politiques que tout oppose. Ana Brnabic, Premier ministre de Serbie et Edi Rama, son homologue albanais ont évoqué, avec un grand esprit d’ouverture mais sans rien lâcher sur le fond, la crise des Balkans et le sujet sur lequel ils s’affrontent encore, le Kossovo. Désormais ils se parlent. L’un et l’autre nous ont confirmé que cette rencontre allait apporter sa contribution à la normalisation de leurs relations. Et ils ont mis l’accent sur un point d’accord : l’Europe doit leur ouvrir sa porte. « Il n’y aura pas de paix en Europe si les pays des Balkans n’en font pas partie, explique Ana Brnabic. Et il n’y aura pas de paix dans ces pays s’ils ne font pas partie de l’Europe. »

Dominique Strauss-Kahn salue l’action de Macron et souhaite la ‘disparition’ du PS

4.11.2017
by La rédaction de LCI

PUNCHLINE – L’ancien directeur du FMI s’est exprimé en marge d’un rassemblement à Marrakech, et n’épargne pas son ancien parti qui, selon lui, « n’a pas su accompagner la mondialisation ».

Il n’y va pas de main morte. L’ancien directeur du Fonds monétaire international, donné comme favori lors de l’élection présidentielle de 2012 avant d’être pris dans les scandales du Sofitel de New York et du Carlton de Lille, s’est lâché au sujet de son ancien parti, le PS.

En public, Dominique Strauss Kahn a notamment affirmé que le Parti socialiste n’a pas d’avenir et que c’est « une bonne chose ». L’ancien cadre socialiste s’exprimait en marge de la World Policy Conference, qui se tenait samedi 4 novembre à Marrakech. Une interview filmée, comme l’a révélé Le Journal du Dimanche.

Très discret dans les médias depuis ses démélés judiciaires, DSK a répondu devant la caméra à la question d’un journaliste, qui lui demandait : « Est-ce que le Parti socialiste a un avenir ? » « Non, je crois qu’il n’y en a pas et je crois que c’est une bonne chose », a répondu DSK. « Le temps est venu de renouveler le centre-gauche français. L’élection d’Emmanuel Macron a créé une sorte de tremblement de terre dans la politique française. »

« Ce parti qui est le mien, je le dis avec un petit peu de tristesse, mais c’est comme ça, n’a pas su accompagner la mondialisation, se transformer quand le monde se transformait. Il est temps qu’il disparaisse et qu’une autre force, peut-être avec une partie des mêmes membres, apparaisse », conclut l’ex-chef du FMI.

Strauss-Kahn: le temps est venu pour le PS de «disparaître»

4.11.17

Par Sputnik

Le temps est venu pour le Parti socialiste de disparaître, a déclaré Dominique Strauss-Kahn, l’ancien ministre français socialiste et ancien directeur général du Fonds monétaire international (FMI) en marge d’un colloque à Marrakech, au Maroc.

L’ancien ministre français socialiste et ancien directeur du FMI Dominique Strauss-Kahna déclaré, en marge d’un colloque organisé par la World Policy Conference à Marrakech, au Maroc, que le temps était venu de «renouveler le centre gauche français».

«Il est temps qu’il disparaisse et qu’une autre force, peut-être avec une partie des mêmes membres, apparaisse», a-t-il confié.

Et de poursuivre que, même s’il le déclarait «avec un peu de tristesse», ceci restait une bonne nouvelle, puisque le PS n’avait pas réussi à «accompagner la mondialisation, se transformer quand le monde se transformait.»
Le Parti Socialiste était au pouvoir durant le quinquennat de François Hollande, mais en 2017 il a connu deux grands échecs. Benoît Hamon a été éliminé dès le premier tour lors de la présidentielle et ensuite lors des législatives le PS n’a recueilli que 7,44% des suffrages.

Pour DSK, le PS n’a pas d’avenir « et c’est une bonne chose »

4.11.2017
by Sébastien Marcelle

Coucou le revoilà ! Dominique Strauss-Kahn se rappelle aux bons souvenirs de ses amis socialistes en lançant, ce samedi, lors d’une interview depuis Marrakech, une phrase qui ne manquera pas d’être commentée. Pour lui, le PS n’a pas d’avenir « et je crois que c’est une bonne chose », a-t-il ajouté sèchement en réponse à la question d’un journaliste britannique qui lui demandait si le parti socialiste avait un avenir.
L’ancien ministre de l’Economie, très discret depuis ses démêlés judiciaires à New York et à Lille, assistait à la 10e « World Policy Conference » de Marrakech au Maroc, où il réside depuis l’arrêt de sa carrière politique.

« L’élection d’Emmanuel Macron a créé une sorte de tremblement de terre »

« Le temps est venu de renouveler le centre gauche français », déclare DSK dans une vidéo mise en ligne par les organisateurs de la conférence, ce samedi 4 novembre. « L’élection d’Emmanuel Macron a créé une sorte de tremblement de terre dans la politique française et ce parti, qui est le mien, je le dis avec un peu de tristesse, n’a pas su accompagner la mondialisation et se transformer quand le monde se transformait. Et il est temps qu’il disparaisse et qu’une autre force, peut-être avec une partie des mêmes membres, apparaisse », a expliqué Dominique Strauss-Kahn.
Interrogé sur Emmanuel Macron, DSK a souhaité que le président soit « et gauche et droite » et non pas « ni gauche ni droite » ajoutant que « c’est une bonne chose par moments, parce que c’est l’intérêt du pays, que les forces progressistes et conservatrices puissent travailler ensemble ».
Concernant Donald Trump, l’ancien dirigeant socialiste ne le considère « pas adapté à cette tâche » et s’est dit « inquiet ». Ajoutant même : « Je pense que ça peut finir de façon assez dangereuse ».

Remus Borza, la un mega-eveniment: Invitați din 40 de țări

4.11.17

Par DCNews

Deputatul Remus Borza participă la cea de-a zecea ediție World Policy Conference, în Marrakech, Maroc.

Evenimentul, organizat de Institutul Francez de Relații Internaționale, reunește peste două sute de personalități ale vieții politice, financiar-bancare sau de business, ale mediului cultura, universitar, academic și religios din peste 40 de țări.

În cele 16 sesiuni plenare, se discută probleme de strictă actualitate la nivel regional și global: viitorul sud-estului Europei, investiții în Africa, tendințe în Orientul Mijlociu, economia mondială, viitorul transportului, conectivitate și guvernanță, America după alegerea lui Trump, inteligența artificială și viitorul forței de muncă, viitorul comerțului și investițiilor.