Directeur Entreprises à la Chambre de commerce et d’industrie de Nice Côte d’Azur. Ancien délégué général chez France Chine 2000, directeur chez Territoires, cabinet d’études et de conseil en stratégie économique.
Philippe Bardey
Président fondateur d’ACRI, société spécialisée dans la modélisation et des études de cas en matière d’environnement.
Dominique Pages
Consul honoraire de la République du Kazakhstan, fondateur de PROMSTAN Asia (Kazakhstan), président fondateur de PROMVOST (Russie), directeur général de PROMEST/COOPINVEST. Ancien directeur général de TECHNOFI.
Vladimir Pozdnyakov
Consul général de la Fédération de Russie à Marseille (France). Ancien ministre plénipotentiaire de l’ambassade de Russie en France et attaché du Conseil de Sécurité en Russie.
Régine Scapel-Grail
Consul honoraire de la République de Maurice à Marseille (France), avocat au barreau de Marseille.
Christine Graeff
Directrice générale de la Direction générale Communication et services linguistiques à la Banque centrale européenne. Ancienne associée et directrice générale du Groupe Brunswick.
Mustapha Adib
Directeur du cabinet du Premier ministre du Liban. Professeur à l’Université libanaise et au Centre de technologie de l’Université franco-libanaise, directeur du Centre d’études stratégiques du Moyen-Orient (CESMO).
Thèmes 2008
1. Les États-Unis : qu’attend le monde de l’ « indispensable nation » ?
Le « moment unipolaire » de l’après guerre froide est passé, mais les États-Unis demeurent, à l’horizon prévisible, la puissance de référence. A la veille de la présidentielle, et après une forte érosion du « soft power » américain, qu’attend le monde des États-Unis? Ces derniers sont-ils prêts à redéfinir leur rôle constructivement, par rapport aux autres puissances et aux organisations multilatérales dans un monde en voie de multipolarisation ?
2. Russie : développements internes et politiques extérieures
La Russie est « de retour », en particulier parce que la hausse du prix des hydrocarbures stimule sa croissance économique et multiplie ses cartes internationales. Comment consolider cette croissance qui repose à l’excès sur les matières premières ? Les nouvelles cartes de la Russie vont-elles déterminer une nouvelle capacité de proposition, et de « co-gestion » dans les espaces de ses intérêts stratégiques ? Qu’attend le monde de la Russie – et à travers quelles politiques ? Inversement, qu’attend Moscou de ses partenaires ?
3. Chine : développements internes et affirmation de puissance
Quels effets sur l’émergence économique de la Chine, qu’elle se poursuive ou s’interrompe, aura-t-elle sur les économies de la région et sur le monde dans son ensemble ? Plus largement, est-ce à partir de l’affirmation de la puissance globale de la Chine que peuvent se redéfinir les équilibres de puissance à l’échelle régionale, et à l’échelle mondiale ? Comment rendre compatible la stratégie chinoise et celle des autres acteurs, régionaux ou globaux ?
4. Japon : quelle puissance, quelles stratégies ?
Le Japon, du fait de son économie, de sa force militaire et technologique – et en particulier de son statut de pays « du seuil nucléaire » -, est une puissance de premier plan, insuffisamment considérée comme telle. Tokyo redéfinit aujourd’hui sa surface internationale, en raison de l’évolution de sa société, et de la métamorphose des rapports de force régionaux affectés principalement par l’émergence chinoise. Comment appréhender la place du Japon dans une Asie dont l’organisation régionale et le poids mondial sont en pleine mutation ? Au-delà de l’Asie, que souhaite le Japon, et qu’espère le monde pour le Japon ?
5. Inde : puissance régionale et/ou acteur mondial ?
Des ressorts et des modalités de la croissance indienne, et de ses nouvelles ambitions internationales, dépend en large part la forme de la multipolarité de demain. L’Inde voudra-telle et parviendra-t-elle à jouer à la fois les cartes de l’émergence économique et de la puissance politique ? Elle va devoir redéfinir ses relations régionales (Chine, Pakistan…), et plus globalement dire quelle place elle entend jouer dans les affaires du monde et dans l’élaboration des règles communes.
6. L’Afrique sub-saharienne : implosion ou décollage ?
L’Afrique peut être vue à la fois comme le continent de l’espoir (décollage économique dans certains pays, meilleure organisation régionale, progrès de la démocratie), et comme un espace menacé d’implosion (crise des États, fortes inégalités de développement, multiplication des conflits internes, etc.). Quelles méthodes pourraient mieux valoriser les cartes des pays africains ? Et quel est, quel pourrait être le rôle des acteurs extérieurs ?
7. L’Europe à 27 et plus est-elle viable ?
Une Union européenne à près de trente membres est inévitablement hétérogène. L’UE va demeurer, et s’étendre encore, mais autour de quels projets ? Le projet de puissance politique devra-t-il être complètement abandonné ? Veut-on que l’UE devienne un acteur du nouveau monde multipolaire ? En quel sens ? Et sur quels espaces géographiques et politiques extérieurs pourra peser cette Union ?
8. Israël/Palestine, la question internationale la plus urgente : quels engagements des acteurs extérieurs ?
La plupart des acteurs internationaux s’accordent sur la solution au conflit qu’apporterait la coexistence de deux États. L’urgence commande de réduire ou de marginaliser les forces qui s’y opposent. La perpétuation du statu quo n’est-elle pas porteuse de risques extrêmes ? Quelle part concrète, selon des modalités à définir, les grands acteurs mondiaux ou régionaux (au premier chef les États-Unis, mais aussi les États arabes, la Russie, l’Union européenne, l’ONU, l’OTAN…) peuvent-ils prendre dans la résolution de cette question ?
9. Arc de crise : de l’Irak au Pakistan
Le désastre irakien, qui pourrait déboucher sur l’activation d’un « arc chiite » et/ou sur l’explosion du pays, le blocage officiel des relations entre des grandes puissances occidentales et Téhéran, l’instabilité interne du Pakistan, l’absence de perspective d’une sortie de guerre en Afghanistan : ces éléments font de la région un arc de crise particulièrement préoccupant. Quels moyens de stabilisation internes des sociétés politiques, quels moyens régionaux d’équilibrage ? Quels acteurs peuvent aider à négocier les sorties de crise ?
10. Quelle gouvernance pour quelle stabilité ?
Le « multilatéralisme » développé pendant et après la guerre froide a démontré à la fois ses mérites (contrôle des armements et désarmement, TNP, rôle de l’ONU et des institutions de sécurité régionales, TPI…) et ses limites (gestion des crises internationales, prolifération…). Après la période de « démontage » systématique du multilatéralisme de la part de Washington, et alors qu’émergent de nouvelles puissances, comment concilier « multipolarité » et « multilatéralisme » ? Quelles institutions, quelles procédures sont nécessaires pour aller vers un monde multipolaire organisé ?
11. L’économie de la connaissance mérite encore un effort
L’ « économie de la connaissance » constitue un défi majeur pour l’ensemble des économies, émergentes comme développées. Peu nombreux sont les pays qui ont réussi cette transition. Les gouvernements éprouvent beaucoup de difficultés à transformer l’ambition en réalité. En Europe, le processus de Lisbonne est un échec. Comment organiser plus efficacement les efforts en faveur de l’éducation ? Où faire porter l’effort ? Quelles initiatives prendre pour que l’innovation crée de nouvelles opportunités de croissance ? Comment faciliter l’adhésion du corps social à ces mutations ?
12. Crise du crédit, crise financière, crise économique : que faire ?
La crise actuelle semble être plus grave que celles traversées depuis plus de 20 ans. Pourquoi ? Quels enseignements tirer des erreurs commises ? A-t-on fait preuve d’un zèle excessif en matière de déréglementation ? Quelles initiatives prendre pour en éviter la répétition, même si elles se manifestent sous de nouvelles formes ? Quelles nouvelles règles pour la planète financière.
13. La régulation des migrations, enjeu mondial
Les migrations humaines Sud-Nord, Sud-Sud, ou dans les pays développés constituent une face importante de la mondialisation, mal appréhendée et mal régulée. La question est trop complexe (relations avec le développement, question de la stabilité interne des sociétés « exportatrices », « importatrices » ou de transit…) pour qu’elle puisse relever de décisions purement nationales, ou purement internationales. Un mode de gestion combinant politiques domestiques et extérieures, et faisant sa place aux conceptions et aux intérêts de tous les États, du Nord et du Sud, reste à inventer.
14. Énergie et climat : quels défis diplomatiques ?
L’énergie est toujours un enjeu international de premier plan. C’est un dossier qui connaît des dimensions nouvelles principalement du fait de l’explosion des besoins. Si la rareté des ressources provient de l’insuffisance des investissements, comment les stimuler ? Faut-il remettre le nucléaire à l’ordre du jour ? Comment rendre les intérêts nationaux compatibles ? Par ailleurs, le changement climatique est devenu l’objet d’une préoccupation mondiale. Quelles propositions faire pour créer après Bali la « gouvernance carbone » dont la planète a besoin ? L’Europe pourra-t-elle, et à quel prix, exercer le leadership qu’elle croit avoir tiré de l’accord de Kyoto ?
15. Le Golfe est-il en train de devenir un arc d’espoir ?
Prise entre un développement économique spectaculaire, en partie basé sur la montée du prix des hydrocarbures, et la croissance des risques géopolitiques et géo-économiques résultant principalement de sa position géographique, la péninsule arabique est à la croisée des chemins. S’orientera-t-elle vers la géographie de l’espoir de l’Asie, avec le rêve singapourien, ou dérivera-t-elle vers la géographie de la tension du Grand Moyen Orient ?
16. Crise alimentaire mondiale
Thèmes 2009
I. La gouvernance politique
La mondialisation a multiplié les unités politiques ayant prise sur le système international, et pouvant l’affecter plus ou moins gravement. Comment assurer la coexistence entre ces unités politiques, comment rendre leurs conflits gérables de façon pacifique et compatibles avec la stabilité globale du système ? Deux décennies après la fin de la guerre froide, l’émergence progressive d’un nouveau monde multipolaire, hétérogène et global suggère d’abord d’évaluer la pertinence des institutions existantes, aux niveaux mondial et régional. Quel bilan dresser des mutations de l’Onu, et quelles réformes sont nécessaires pour dépasser les actuels blocages – y compris le blocage sur la réforme elle-même ? Quelle est l’efficacité présente des systèmes régionaux de sécurité – dont on attendait tant au début des années 90 -, ou des regroupements régionaux de défense ? Les exemples européens (OSCE, Alliance atlantique, UE…), africains (réforme de l’UA, initiatives des regroupements sous-régionaux), ou asiatiques (Asean, tentatives de mise sur pied de nouveaux forums de sécurité) fournissent à cet égard les premières leçons à tirer.
Parallèlement aux institutions, dans leur triple rôle de forums, de producteurs de normes, et de régulateurs des crises, d’autres processus jouent un rôle important pour la résolution de problèmes aujourd’hui centraux : particulièrement la prolifération des armements, et le désarmement. Les crises coréenne et iranienne – après les exemples irakien ou libyen… – confrontent manifestement les dispositifs anti-prolifération, institutionnels ou non (Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP), Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA), Initiative de sécurité contre la prolifération (PSI)…), à leurs limites. De même la reprise, après un long gel, des négociations de désarmement entre Washington et Moscou n’épuise pas le problème : quelle place auront demain les armes nucléaires dans les équilibres globaux – sur quelle vision du monde devra donc s’appuyer un TNP rénové ? -, et quels processus doivent être mis en place pour traiter de manière efficace des autres types d’armes (armes conventionnelles en général, ou les si meurtrières armes de petit calibre) ?
Au-delà des institutions et des processus à conforter ou développer, il s’agit aussi d’intégrer, comme éléments déterminants de la gouvernance mondiale, les outils hérités des réflexions et expérimentations des dernières décennies. On pensera ici aux mesures de création de la confiance, désormais présentes universellement : leur enracinement, leur développement sont essentiels, en particulier pour une gestion préventive des conflits. Quant aux méthodes de gestion des crises, avec l’apport des cultures stratégiques et des expériences de tous les acteurs qui ont eu à en connaître depuis vingt ans, elles constituent un champ prometteur d’étude et de coopération entre les États.
L’ensemble de ces moyens, institutionnels, politiques et conceptuels devront se combiner dans une gouvernance globale du système international pour organiser la co-existence à la fois conflictuelle et pacifique à laquelle aspire la société des États.
Le sujet sera traité au cours de deux sessions :
- L’architecture de la gouvernance politique
- La sécurité
II. La gouvernance économique et financière
La crise économique et financière a mis fin aux espoirs d’une mondialisation tranquille, propageant paisiblement le marché et la démocratie. Face à la crise, par nécessité, les gouvernements sont en première ligne. Les États sont massivement de retour. Dans un monde où plusieurs formes de capitalismes semblent en concurrence, les valeurs, les intérêts occidentaux sont remis en cause. Aujourd’hui, la mondialisation paraît clairement plus fragile qu’on ne le pensait. Et pourtant, il n’y a pas d’alternative envisageable : l’échec de la mondialisation serait le pire des scénarios. Les défis auxquels l’économie mondiale fait face sont immenses : montée du chômage, incertitudes financières, rareté des ressources, tout cela rend l’avenir opaque, place les décisions des entreprises dans un contexte plus incertain et plus risqué et fait obstacle aux projets de développement.
Aujourd’hui, l’économie mondiale a besoin d’une régulation d’ensemble. Face à ces défis, la gouvernance du système international a vieilli. Nous héritons d’institutions qui reflètent les réalités de l’après-guerre, de la décolonisation et de la guerre froide. Elles sont mal adaptées à un monde marqué par l’émergence de puissances nouvelles. La réunion des chefs d’État au format G20 est une initiative porteuse d’avenir. En abordant la régulation de la finance, elle n’a encore fait que le premier pas. Ce sont les suivants qu’il faut maintenant imaginer et mettre en application.
- • La mondialisation a-t-elle atteint son pic ?
- • Quelles sont les bonnes politiques budgétaires et monétaires ? Une coopération internationale plus active est-elle nécessaire ?
- • Quelle « stratégie de sortie » préparer et comment ?
- • Jusqu’où peut et doit aller la coordination des nouvelles régulations financières ?
- • Comment assurer un meilleur ajustement entre épargne et financement à l’échelle mondiale ? Comment assurer une évolution harmonieuse des balances de paiements ?
- • Quelles initiatives prendre pour repousser les tentations protectionnistes et stimuler le commerce mondial ?
- • Quelles conséquences peut avoir la remise en cause du « capitalisme financier anglo-saxon » ?
- • Quelles sont les conséquences politiques des incertitudes économiques et sociales ? Comment faire face aux risques de nationalisme économique ?
- • Prolongeant les initiatives du G20, faut-il de nouvelles formes de gouvernance mondiale dans les domaines économique et financier ?
Le sujet sera traité au cours de trois sessions :
- La gouvernance macroéconomique : efficacité des politiques budgétaires, politiques monétaires non conventionnelles ; stratégies de sortie ; commerce mondial, nationalisme économique ; avenir des pays pauvres ; mouvements de capitaux et taux de change ; système monétaire international ; gouvernance (G20, FMI…)
- Les régulations économiques et financières : supervision bancaire, infrastructures de la mondialisation (normes comptables, agences de notation…) ; nouveau business model pour les banques ; circulation mondiale de l’épargne ; transfert d’argent (remittances) ; accord sur les investissements ; gouvernance (G20, Financial Stability Board…)
- L’avenir du capitalisme : remise en cause du « modèle anglo-saxon » ; diversité des « modèles » ; création et répartition de la richesse ; actionnaires (shareholders) et « parties prenantes » (stakeholders) ; menaces sur les classes moyennes ; aversion au risque et demande de protection ; « esprits animaux » et intervention de l’État ; quelle coopération internationale pour cette nouvelle étape de la mondialisation ?
III. Le droit international
Pour certains, la notion de gouvernance est étrangère au droit international, voire au droit. Elle désigne des processus d’articulation et de décision entre des instances différentes, de statuts variés, qui coopèrent afin de résoudre des problèmes d’intérêt commun. G 7, G 8, G 20, forums empiriquement mais régulièrement constitués, répondent en partie à cette demande. Mais elle demeure davantage un désir et un besoin qu’une réalité. Quel rôle pourrait y jouer le droit international ? Il lui faut pour cela répondre à la double dimension de la gouvernance. Régulatrice, elle pose des normes de comportement durables, afin d’assurer la sécurité des relations entre acteurs, leur confiance mutuelle, la prévisibilité de leurs comportements, l’efficacité des prescriptions arrêtées. Décisionnelle, elle doit permettre de s’adapter rapidement aux changements, de réagir aux situations de crise ou d’urgence en écartant les règles ordinaires, voire en les modifiant en fonction d’un nouveau contexte durable.
Le droit international, instrument de la double dimension de la gouvernance
Le droit international régit une société qui repose sur une pluralité d’acteurs : les États. Chacun conduit sa politique propre mais tous ont des intérêts communs. Leurs relations ne sont pas en théorie fondées sur un principe hiérarchique mais sur une logique horizontale de contrat, et leurs intérêts s’ajustent par la négociation. Leur désir partagé est de conserver leur statut dominant, comme instances légitimes et efficaces de régulation internationale, mais aussi comme acteurs principaux face aux situations de crise qui appellent des décisions rapides et cohérentes. Pour y contribuer, le droit international leur offre des techniques variées.
Le droit international, instrument de régulation
Dans le domaine des relations pacifiques, celui des échanges économiques et commerciaux, l’OMC est la dernière grande organisation internationale constituée, après la fin de l’affrontement Est-Ouest. Organisation aux structures légères, aux pouvoirs faibles mais aux ambitions élevées, elle repose sur deux piliers, l’adaptation et l’ajustement – adaptation par des accords qui ouvrent progressivement les marchés ; ajustement par le règlement des différends commerciaux entre États liés à ces accords. Comment sortir des blocages actuels ? Quelles leçons tirer de la technique originale de règlement des différends pour d’autres domaines des relations internationales ?
Le droit international, instrument de gestion des crises
Le Conseil de sécurité, qui en est l’instrument principal, consacre l’inégalité juridique entre États, repose sur la situation privilégiée des membres permanents, peut prendre des décisions obligatoires pour tous et utiliser la contrainte. Il doit répondre à des situations de crise, dans l’urgence. Il correspond à la dimension décisionnelle de la gouvernance, puisqu’il peut écarter les règles ordinaires pour leur substituer un droit d’exception. Il a montré une grande capacité d’adaptation face à des crises majeures au cours de ces dernières décennies, mais il est souvent critiqué pour l’inégalité qu’il établit entre les États comme pour sa composition jugée archaïque, voire récusé par les États-Unis qui répugnent à se soumettre aux contraintes qu’il implique. L’instrument n’est pas toujours suffisamment utilisé. Comment le renforcer, l’adapter, accroître son efficacité ? Le réformer ne conduirait-il pas à le détruire ?
Techniques juridiques de la gouvernance mondiale
Les principes et techniques du droit international sont indispensables à une gouvernance mondiale équilibrée et efficace.
La primauté absolue des États dans la société internationale, leur souveraineté et leur égalité sont des principes de rationalité, de stabilité et d’équilibre indispensables à une gouvernance efficace. Quelle place pour les acteurs non étatiques ? Le multilatéralisme classique associe participation universelle et répartition des rôles en fonction de la puissance relative des États. En panne de projet organisateur, il est incapable de définir un intérêt commun qui transcenderait les revendications particulières de membres d’une société profondément hétérogène. Comment contribuer à la relance du multilatéralisme, clef d’une gouvernance mondiale ? Quant à l’unilatéralisme institutionnel, il ne se limite pas au Conseil de sécurité. Il peut répondre aux situations d’urgence comme au besoin de normes universelles, dans le domaine de la santé publique notamment. Comment le rendre légitime et efficace ?
Le soft law, ou instruments concertés non conventionnels, non juridiquement obligatoires mais respectés lorsqu’ils sont équilibrés et porteurs de confiance mutuelle, est une technique souple, adaptée à la gouvernance. En revanche, quel rôle peuvent remplir les juridictions internationales, qui se multiplient depuis quelques décennies, dans un processus politique et non judiciaire ? Peuvent-elles répondre efficacement à des situations de crise ou d’urgence ? Peuvent-elles constituer un instrument de régulation autre que marginal ?
IV. Les mouvements migratoires
Les migrations internationales sont un enjeu global auquel tous les États sont confrontés. En quinze ans, les migrations se sont étendues à toutes les régions de la planète. La population mondiale des migrants a fortement augmenté. Le poids des transferts d’argent des migrants est de plus en plus important pour les économies des pays d’origine. Des régions de départ sont aussi devenues des zones importantes de transit et d’arrivée. Les migrations ont transformé les relations internationales. En même temps, le sujet est politiquement très sensible et médiatisé, ce qui conduit à déformer la vision des véritables enjeux.
Aujourd’hui, les États hésitent. Ils considèrent de plus en plus les migrations comme un facteur de croissance économique et de développement mondial, mais ils conduisent encore des politiques restrictives, qui se sont d’ailleurs montrées moins efficaces que prévu. Dans ce contexte, l’idée d’une gouvernance mondiale des migrations s’est progressivement imposée. Il s’agirait de réconcilier les objectifs des politiques migratoires des pays du « Nord », les intérêts des marchés internationaux, le développement des pays du « Sud » et le respect des droits et de la sécurité des migrants. Existe-t-il aujourd’hui un consensus sur le diagnostic des limites des politiques migratoires nationales ? Une gouvernance mondiale des migrations est-elle souhaitable ? Est-elle possible ? Si tel est le cas, quels peuvent être les objectifs et les moyens communs pour y parvenir ? Quel peut être le rôle des acteurs non-étatiques, en particulier des entreprises ?
Ces questions sont porteuses de plusieurs défis : comment adapter la souveraineté nationale des États au phénomène global des migrations internationales ? Une gouvernance mondiale des migrations ne pourra pas se faire sans les États. Quelles peuvent être les moyens institutionnels et politiques appropriées pour encadrer les migrations ? Autre question déterminante : quel est l’impact des migrations sur les rapports Nord / Sud ? Les migrations peuvent-elles faire émerger de nouvelles relations plus équilibrées et symétriques entre les pays de départ, de transit et d’arrivée ? Quels sont les vrais enjeux du lien entre migration et développement ? Comment résoudre le dilemme de la « fuite des cerveaux » ? Comment anticiper l’avenir et notamment l’impact programmé du changement climatique sur les migrations ? Les migrations sont-elles aussi un moyen de régulation des problèmes démographiques au « Nord » comme au « Sud » ? Dernier défi : l’évolution des sociétés nationales dans un monde de migrations. Une mobilité humaine plus forte ne doit pas s’accompagner d’une montée des replis identitaires, xénophobes et racistes. Comment y parvenir ?
V. L’énergie et le climat
La même énergie qui nous chauffe, nous éclaire et cuit nos aliments est au cœur d’un des plus grands défis rencontrés par l’humanité. Personne n’a jamais contesté qu’il y a pour chaque homme, chaque femme, chaque enfant sur terre largement assez d’énergie propre et fiable, mais beaucoup en sont privés. L’usage de l’énergie par l’homme a évolué au cours des millénaires mais c’est seulement pendant les 150 dernières années que les énergies fossiles ont pris une part prépondérante dans nos besoins énergétiques.
Les énergies fossiles sont extraites de la terre, quel que soit le lieu où on les trouve. Leur répartition est inégale dans le monde, créant des nantis et des démunis. Ceci a conduit à de la compétition et des conflits entre nations et à l’intérieur des nations.
Les énergies fossiles sont extraites de la nature souvent sans tenir compte de l’impact sur le bien commun ou les intérêts des populations voisines. Le commerce de ces combustibles enrichit les gouvernements et les pays exportateurs, mais selon la qualité de la gouvernance dans ces pays, la richesse générée par les énergies fossiles peut être source de croissance et d’amélioration du niveau de vie des populations, ou bien elle peut conduire à la corruption, à des régimes autocratiques et à l’exclusion. Beaucoup a été écrit sur la malédiction des ressources et elle a été bien étudiée, mais elle continue de ravager de nombreux pays producteurs.
Pour l’avenir, qui commence maintenant, la combustion de grandes quantités d’énergies fossiles a un impact négatif visible sur le climat mondial et aura des conséquences catastrophiques dans les prochaines décennies si nous continuons dans la même voie.
Quelles sont les énergies du futur et comment allons-nous les déployer suffisamment rapidement pour prévenir des conséquences inéluctables ? Quelles vont être les émissions de CO2 en 2050 dans des pays dont les émissions varient de 44 tonnes à 0.01 tonnes par habitant ? Comment faire en sorte qu’une plus grande partie de la population mondiale dispose d’énergie propre, sûre et à des prix raisonnables ? Comment, enfin, peut-on améliorer la gouvernance mondiale afin de réduire les conflits qui trouvent leur origine dans la distribution inégale des ressources énergétiques ?
Les institutions qui cherchent des réponses à ces défis n’ont pas vraiment évolué depuis les années 60. Elles sont encore essentiellement bimodales, Nord/Sud, G77/pays développés, riches/pauvres. Elles monopolisent encore les débats et cherchent à atteindre des consensus, mais n’importe qui peut tout bloquer ou verrouiller. Ce mode de négociations a démontré son inefficacité depuis presque 20 ans. Quelle a été la dernière négociation commerciale multilatérale couronnée de succès ? La convention sur le droit de la mer qui a nécessité 14 ans de négociations n’est toujours pas ratifiée par tous. La charte de l’énergie attend encore les ratifications des États-Unis et de la Russie. Le protocole de Kyoto est un tabouret à deux pieds.
Le rédacteur en chef de la revue Foreign Policy, Moises Naïm, a suggéré de remplacer multilatéralisme par minilatéralisme. Est-ce que Kyoto peut réussir à Copenhague en décembre prochain avec 180 pays autour de la table ? Ce sont toujours les mêmes débats bimodaux qui dominent bien qu’ils soient souvent bimodaux par commodité et non par conviction. On assiste à du multilatéralisme défensif. Doit-on déplacer ou formuler ces débats dans un forum plus restreint ? Il y a le G8, le G20 et le MEF (Major Economies Forum, qui réunit 16 pays). Mais dans tous, les principaux États européens parlent à plusieurs voix quand la Chine et l’Inde n’expriment qu’une voix chacune. Il est possible que le cœur d’une solution effective au changement climatique soit d’abord trouvé dans une entente bilatérale sur des principes généraux, entre les États-Unis et la Chine, solution qui pourra être étendue à la Conférence des Parties de l’UNFCCC via le MEF ou le G20. L’implication de tous doit-elle être forcément synonyme de paralysie ?
L’Union européenne a une longue pratique de la subsidiarité. Cependant, dans le multilatéralisme actuel, les pays cherchent à définir à la fois les principes et les modalités d’application d’un accord. C’est une surcharge pour les chefs d’État. Une fois les principes établis, la mise en œuvre et les modalités devraient être déléguées à des entités subsidiaires détenant la compétence technique nécessaire. Les postures politiques et les discours moralisateurs peuvent être maintenus hors de ces discussions subsidiaires.
Les discussions sur la régulation du climat ont commencé à prendre forme en 1988. Nous sommes 20 ans plus tard et les émissions de gaz à effet de serre continuent d’augmenter. Il ne nous reste plus que 40 ans d’ici 2050, date limite pour stabiliser et diminuer les émissions de CO2. Nous ne pouvons pas nous permettre de perdre davantage de temps.
VI. La santé et l’environnement
Santé et Environnement se sont lentement imposés comme objets des relations internationales depuis le XIXe siècle. Epidémies et pollutions ne connaissent pas de frontières : face à elles, les collectivités humaines sont donc évidemment interdépendantes. L’accélération de la mondialisation ajoute à cette interdépendance objective une interdépendance médiatique, qui mêle et homogénéise les réactions des différents publics touchés par un accident industriel transfrontalier, ou par une épidémie de grippe. Face à cette mondialisation, les réponses politiques aux problèmes sanitaires et environnementaux demeurent partielles. De nouvelles institutions, des normes, des outils de financement innovants ont été créés, mis en œuvre, ou consolidés au niveau global, mais l’ensemble n’évoque qu’un tissu de gouvernance mondiale informe, d’apparence décousue et parcellaire. Comment améliorer et élargir ces formes de gouvernance émergentes pour les rendre plus aptes à répondre aux crises et à prévenir les risques sanitaires et environnementaux ? A-t-on besoin d’un véritable système de gouvernance, centralisé et formel – par exemple autour d’une OMS pour l’heure très décentralisée – ou d’une « Organisation Mondiale de l’Environnement » encore à naître ? Ou peut-on se contenter de renforcer le cadre fluide qui existe aujourd’hui, et qui permet déjà une harmonisation progressive des politiques par la diffusion des idées et des analyses d’une sphère à l’autre ? Existe-t-il d’autres options ?
Ces questions structurelles en appellent d’autres, plus précises et tout aussi essentielles. Comment assurer une meilleure cohérence stratégique entre les multiples acteurs de la gouvernance globale de la Santé et de l’Environnement ? Comment consolider un intérêt, une mobilisation, qui peuvent seuls permettre la réunion de fonds suffisants en période de crise financière et économique ? Comment prendre en charge des enjeux moins visibles, plus délicats, ou plus ambitieux : lutte contre la pollution des Global Commons – océans, espace-, lutte contre les maladies non transmissibles, réformes structurelles des systèmes de santé… ? Comment appréhender le rôle de la science au service de la décision politique, en tenant compte des incertitudes du savoir ? Comment développer des processus équitables autorisant un meilleur accès aux médicaments, à l’innovation technologique (par exemple les transferts technologiques nécessaires à la lutte contre le changement climatique) ? Quel équilibre établir entre la protection des échanges et de la prospérité économique d’une part, et de l’autre la protection de la Santé et de l’Environnement, notamment eu égard aux leçons de la nouvelle grippe A/H1N1 ? Comment s’assurer du respect des engagements pris par les acteurs clefs de la gouvernance internationale, comment pallier leurs éventuelles défaillances ? Faut-il généraliser les procédures d’évaluation, d’audits ? Adopter une « responsabilité de protéger » environnementale et sanitaire ? Toutes ces questions, pour certaines anciennes et pour d’autres émergentes, doivent être prises en compte pour dessiner l’avenir, et le développement d’un nouveau système – ou du meilleur système possible – de gouvernance internationale pour la Santé et l’Environnement.
VII. L’eau, l’agriculture et l’alimentation
L’eau
D’un côté, l’eau doit être accessible à tous les hommes. Il y a bien aujourd’hui un « quasi-droit » à l’eau pour tous. De l’autre côté, l’eau, ressource fondamentale et longtemps considérée comme illimitée, devient, du fait de l’explosion et de la diversification des demandes, un bien rare ou marchand, soumis aux lois de l’économie. Il faut 1 000 litres d’eau pour produire un kilo de blé, 15 000 litres pour un kilo de viande.
Les problèmes d’eau sont d’abord régionaux : zones industrielles subissant des pollutions massives ; régions désertiques ou semi-désertiques confrontées à une augmentation brutale des consommations (croissance des populations, agriculture, industrialisation, urbanisation…). De plus, dans de nombreuses parties du monde (en particulier, dans le cas où des fleuves traversent plusieurs États), la question de l’eau ne peut être séparée du défi plus général de l’organisation de la région : quelle paix, quelle sécurité, quels liens entre les protagonistes ? Exemples : aménagement du Danube ; disputes autour du Tigre et de l’Euphrate ; Palestine ; Nil partagé entre dix États ; fleuves du Sinkiang (Irtysh, Ili)….
- • Quels dispositifs régionaux permettraient de mieux gérer l’eau ?
- • Des règles ou institutions planétaires sont-elles nécessaires dans ce domaine ?
L’agriculture et l’alimentation
Tout comme l’accès à l’eau, une nourriture suffisante (quantité) et saine (qualité) pour l’ensemble de la population fait partie des besoins fondamentaux de toute société digne de ce nom. Environ un milliard d’hommes (1 dollar ou moins par jour) restent sous-alimentés. Les couches dites moyennes – 2 à 13 dollars par jour (en 1990, 1,4 milliard de personnes ; en 2006, 2,6) – sont très sensibles aux variations de prix (en 2008, la hausse spectaculaire des prix alimentaires a rappelé à ces catégories la précarité de leur condition).
L’alimentation est perçue comme l’un des domaines majeurs de l’inégalité, le pauvre souffrant à la fois de sous-alimentation et de mal alimentation (diffusion de l’obésité). Plus généralement, un nombre croissant d’hommes, de sociétés, profitent ou veulent profiter d’une alimentation équilibrée (l’évolution de l’alimentation comme voie vers une vie meilleure).
Les marchés agricoles sont-ils des marchés comme les autres, ouverts et pris dans la compétition mondiale ? Ou l’agriculture, assurant la nourriture et donc la survie des populations, doit-elle obéir à une logique de sécurité, légitimant l’intervention du politique (réglementations, subventions, protections…) ?
Les sols, à leur tour, sont attirés dans la foire d’empoigne planétaire. La Chine, la Corée du Sud, les Émirats Arabes Unis, l’Arabie saoudite, le Qatar figurent parmi les premiers acheteurs ou loueurs de terres arables, à grande échelle, dans des pays étrangers.
Idéalement, une bonne gouvernance mondiale dans le domaine de l’agriculture et de l’alimentation devrait se fixer les objectifs suivants :
- • Garantir qu’aucun homme ne souffre de la faim ou de la sous-alimentation.
- • Promouvoir une « bonne » alimentation sur toute la planète tenant compte notamment des liens entre alimentation et santé publique.
- • Veiller à une meilleure exploitation des ressources (sols, animaux…) intégrant la préoccupation du développement durable.
- • Elaborer un statut pour les terres, tiraillées entre au moins trois forces : demande croissante de sols ; souveraineté des États ; quête par ces États de recettes nouvelles.
Thèmes 2010
Pour sa troisième édition, la World Policy Conference (WPC) se concentrera, dans ses sessions plénières, sur cinq thèmes fondamentaux :
1. Le problème de l’interaction à moyen et long terme entre évolutions démographiques, changement climatique et enjeux de santé publique. Chacun de ces sujets fait indépendamment l’objet de recherches approfondies et certaines institutions internationales spécialisées s’en préoccupent. Mais ces trois sujets forment un tout, rarement traité en tant que tel. L’objet de la session plénière qui lui sera consacrée à Marrakech est de poser correctement le problème et d’identifier les améliorations institutionnelles de nature à renforcer la gouvernance mondiale dans le cadre général de la problématique du développement.
2. La deuxième session plénière sera consacrée à la gouvernance monétaire et financière mondiale. Depuis l’éclatement de la crise financière en 2008, le G20 a été créé et des dispositions ont été prises, d’une part pour éviter une grande dépression et tout au moins limiter les conséquences déflationnistes de la crise, d’autre part pour réduire la probabilité d’un nouveau choc. Ce second aspect est d’autant plus important que les marges de manœuvre des gouvernements comme des banques centrales sont désormais extrêmement réduites. L’objet de cette session est de faire le point des progrès accomplis et d’identifier les lacunes qui demeurent. Une attention particulière pourra être prêtée aux leçons de la crise de l’euro survenue à partir de la Grèce.
3. Nous introduisons cette année le sujet fondamental et encore peu défriché de la gouvernance du numérique ou, selon la terminologie que nous adoptons ici, la gouvernance du cyberespace. Il s’agira dans cette session d’identifier les défis majeurs posés par le monde de l’Internet, tels que la cybercriminalité ou la guerre numérique. Nous tenterons aussi de poser correctement le problème de la gouvernance du Net.
4. L’institutionnalisation en cours du G20 pose un double problème. D’une part, cette nouvelle structure peut paraître trop légère pour ce qu’elle a de lourd, et trop lourde pour ce qu’elle a de léger. Il convient donc de s’interroger sur son avenir du point de vue des critères d’efficacité et de légitimité. D’autre part, l’émergence du G20 oblige à réexaminer l’architecture de la gouvernance mondiale dans son ensemble et notamment à reposer le problème de la réforme du système de l’ONU.
5. La tendance du monde à la multipolarité ne fait que s’accentuer d’année en année. Une session plénière sera donc consacrée à la façon dont des puissances comme la Chine, l’Inde, le Brésil, la Turquie ou l’Afrique du Sud envisagent leurs responsabilités du point de vue de l’articulation entre la gouvernance régionale et la gouvernance mondiale.
6. Une sixième session plénière permettra à d’éminentes personnalités de débattre de l’actualité internationale sous l’angle de l’évolution de la gouvernance mondiale.
Enfin, trois ateliers sont prévus portant chacun sur un aspect fondamental de la gouvernance mondiale :
- · L’énergie, les matières premières et l’environnement ;
- · La sécurité alimentaire et la nutrition ;
- · La gouvernance monétaire et financière mondiale.
Les deux premiers ateliers aborderont des questions littéralement vitales, qui se rattachent à la problématique générale du développement. Le troisième est le prolongement naturel de la deuxième session plénière. Chacune des sessions plénières ainsi que les ateliers seront introduits par des personnalités exerçant de hautes responsabilités ou fortement engagées dans le brain storming international. Les débats interactifs avec les participants seront animés par des journalistes et des commentateurs de notoriété mondiale.
Les travaux de la conférence bénéficieront également d’interventions hors sessions de quelques personnalités de tout premier plan.
Thèmes 2011
La séance d’ouverture de la quatrième édition de la WPC est centrée, après une introduction d’ensemble aux travaux, sur les points de vue, au plus haut niveau, de deux acteurs clefs du monde musulman : la Turquie et le Qatar. Suivront dix sessions plénières et quatre ateliers.
La première session sera organisée autour du nouveau Président de la Banque Centrale Européenne. La BCE, dont les statuts ne laissent qu’une place limitée à l’interprétation, est soumise aux pressions de ceux qui voudraient la voir se substituer au moins partiellement aux obligations des Etats membres de la zone euro. L’Allemagne résiste, tandis que les peuples grondent.
La deuxième session sera consacrée au “printemps arabe“ et à ses suites, du point de vue de la gouvernance mondiale. La parole sera donnée à de hautes personnalités politiques de la région. Les aspects économiques, notamment énergétiques, seront également abordés, ainsi que la comparaison, souvent faite en Europe, avec la chute du mur de Berlin et la fin de l’Union soviétique entre 1989 et 1991.
Un des aspects de l’interdépendance croissante caractéristique de la mondialisation est l’augmentation du risque de catastrophes réellement mondiales. Une dimension souvent citée est la prolifération nucléaire, notamment à propos de la Corée du Nord et de l’Iran. Une autre dimension, moins systématiquement explorée jusqu’ici, est le terrorisme numérique, qui pourrait être le fait d’Etats ou de petites unités non-étatiques. La troisième session traitera de ces deux sujets.
Contrairement à des idées encore répandues, l’Afrique connaît un développement vigoureux et regorge de richesses. Mais, dans l’ensemble, ce continent souffre de mal-gouvernance, ce qui a des lourdes conséquences globales. La quatrième session abordera cette question.
Le G8 et surtout le G20 sont devenus deux piliers de la gouvernance politique et économique mondiale, dont les performances en termes d’efficacité et de légitimité restent cependant controversées. Il est donc naturel que, chaque année, ce sujet soit repris par la WPC, cette année autour des principaux acteurs des présidences coréenne (2010), française (2011) et mexicaine (2012).
L’Union européenne est un véritable laboratoire de gouvernance, à l’échelle d’un continent, mais qui pourrait préfigurer l’évolution de la gouvernance mondiale sur le très long terme. Au-delà de cette crise actuelle, quelles leçons peut-on tirer de son expérience ? Dans la sixième session, la question sera abordée, sous des angles variés, par des acteurs majeurs, intérieurs et extérieurs à l’Union.
La mondialisation profite à toutes les unités actives de la planète, y compris aux terroristes et aux criminels, ce qui ajoute une dimension à la problématique de la gouvernance. Tel sera le sujet de la septième session, à partir de l’expérience indienne et de celle de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime.
Bien que les Etats demeurent les principaux acteurs du système international, ils ne sont pas les seuls. Les entreprises mondialisées ont des responsabilités, tant au niveau de chacun des pays où elles sont présentes qu’à celui de la gouvernance globale. Ce sujet majeur sera traité dans la huitième session par deux grandes personnalités issues, l’une de la politique, et l’autre de l’entreprise.
Pour des raisons uniques dans l’histoire, Israël joue un rôle spécifique dont l’enjeu dépasse largement le Proche et le Moyen Orient. En conséquence, l’Etat Hébreu est un acteur mondial dont la vision, en termes de gouvernance globale, est rarement discutée. La neuvième session abordera ce sujet autour d’une très haute personnalité du gouvernement israélien.
La dernière session sera consacrée à un débat d’ensemble, avec plusieurs personnalités ayant exercé, dans un passé récent, des responsabilités éminentes. Elles s’efforceront de tirer quelques enseignements de la conférence mais aussi d’ouvrir de nouvelles avenues.
Les quatre ateliers porteront sur des aspects fondamentaux et donc récurrents de la gouvernance mondiale.
WORKSHOPS
Énergie et environnement
Du point de vue de la gouvernance, le lien entre les deux sujets ne cesse de se renforcer, en raison du changement climatique et de l’impact d’événements comme la catastrophe de la centrale de Fukushima. Les travaux de cet atelier seront introduits par les perspectives d’un grand industriel, d’une ONG et d’une agence de notation spécialisée.
Sécurité alimentaire
Le sujet est motivé par la croissance de la population mondiale, le changement et les aléas climatiques, l’évolution des habitudes alimentaires et la volatilité des marchés. Le débat sur le rôle des Etats et des organisations internationales pour la régulation – au sens large – de ces marchés, fait apparaître de fortes oppositions. Il sera introduit ici par d’éminents spécialistes privés et publics.
Santé
Les problèmes de santé publique font désormais partie intégrante de la problématique de la gouvernance mondiale, en raison de l’intensification des mouvements de personnes er des biens. Le sujet sera introduit cette année par deux grands industriels de la pharmacie et par un généraliste des politiques publiques.
Gouvernance mondiale et état des lieux
Il s’agira dans cet atelier d’échanger des vues synthétiques sur la gouvernance, à partir de l’observatoire créé dans ce domaine par le Council on Foreign Relations de New York et de Washington, des travaux sur le sujet d’un éminent intellectuel singapourien, et de deux grands industriels à vocation mondiale.
Agenda 2008
17:00 – 22:00
Inscription et buffet d’accueil
09:30 – 10:15
Séance d’ouverture
Présentation de la World Policy Conference :
Thierry de Montbrial, fondateur et directeur de l’Ifri
François Fillon, Premier Ministre de la République française (discours lu par Thierry de Montbrial)
10:15 – 12:30
Session plénière
Toomas Hendrik Ilves, Président de la République d’Estonie
Raila Amolo Odinga, Premier Ministre de la République du Kenya
Hans Gert Pöttering, Président du Parlement Européen
Jaap de Hoop Scheffer, Secrétaire Général de l’OTAN
SAR Turki Al Faisal, Directeur du Centre Roi Faisal pour la recherche et les études islamiques
Mario Monti, Président de l’Université Bocconi de Milan
Modérateurs : Quentin Peel, The Financial Times
Jim Hoagland, The Washington Post
13:00 – 15:00
Déjeuners-débats parallèles
Déjeuner 1
Leaders mondiaux
Modérateur : Thierry de Montbrial
Déjeuner 2
Kemal Dervis, administrateur du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD)
Mario Monti, Président de l’Université Bocconi de Milan
Modérateur : Jacques Mistral, directeur des études économiques à l’Ifri
Déjeuner 3
Han Sung-Joo, Président de l’Institut d’études politiques Asan. Ancien Ministre des Affaires étrangères de la République de Corée
Eberhard Sandschneider, directeur de l’Institut de recherche du Conseil des relations internationales allemand (DGAP)
Yukio Satoh, ancien ambassadeur aux Etats-Unis. Chef de l’Institut japonais d’affaires internationales (JIIA)
Yusuf Wanandi, administrateur et Senior Fellow Centre d’études internationales et stratégiques (CSIS) à Jakarta
Modérateur : Dominique Moïsi, conseiller spécial à l’Ifri
15:30 – 17:00
Ateliers parallèles
1. Etats-Unis : qu’attend le monde de l’ « indispensable nation » ?
Han Sung-Joo, Président de l’Institut d’études politiques Asan. Ancien Ministre des Affaires étrangères de la République de Corée
Marshall Goldmann, professeur d’économie russe au Collège Wellesley, ancien directeur associé au Centre de recherche sur la Russie de l’Université d’Harvard
Jim Hoagland, rédacteur associé et correspondant en chef pour l’étranger au Washington Post
Dominique Moïsi et Etienne de Durand (Ifri)
Modérateur : Vincent Jauvert, Le Nouvel Observateur
2. Japon : quelle puissance, quelles stratégies ?
Yukio Satoh, Président de l’Institut japonais d’affaires internationales
Igor Ivanov, ancien ministre russe des Affaires étrangères
Roderick MacFarquhar, professeur à l’Université d’Harvard
Valérie Niquet (Ifri)
3. L’Europe à 27 et plus est-elle viable ?
Arseni Iatseniouk, Président du Parlement urkainien
Kemal Dervis, Administrateur du programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD)
Yusuf Wanandi, Administrateur et Senior Fellow du Centre d’études internationales et stratégiques (CSIS) à Jakarta
Michel Foucher, ancien ambassadeur de France en Lettonie. Ex-Directeur du CAP
Hans Stark et Kerry Longhurst (Ifri)
Modérateur: Quentin Peel, The Financial Times
4. Arc de crise: de l’Irak au Pakistan
Volker Perthes, Directeur de l’Institut allemand des affaires internationales et de sécurité (SWP – Stiftung Wissenschaft und Politik)
Shireen Hunter, professeur invité à l’Université Georgetown, ancienne directrice du programme « Islam », CSIS, Washington
Denis Bauchard et Marc Hecker (Ifri)
Modérateur : Robert Parsons, France 24
5. Quelle gouvernance pour quelle stabilité ?
K. Shankar Bajpai, ancien ambassadeur d’Inde au Pakistan, en Chine et aux Etats-Unis, Président du Delhi Policy Group
Sergueï Karaganov, directeur du Conseil de politique étrangère et de défense. Doyen de l’Ecole d’économie internationale et d’affaires étrangères de l’Université d’Etat de Moscou
Jean-Marie Guéhenno, diplomate français, ex-secrétaire général adjoint au département des opérations de maintien de la paix à l’ONU
Marie-Christine Dupuis-Danon, consultante indépendante. Ex-conseillère anti-blanchissement au sein de l’Office des Nations-Unies contre la drogue et le crime
Philippe Moreau Defarges et Laurence Nardon (Ifri)
Modérateur : Bernard Guetta, France Inter
6. L’économie de la connaissance mérite encore un effort
Bertrand Collomb, Président d’honneur de Lafarge. Président du Conseil d’Administration de l’Ifri
Jean Pisani-Ferry, Directeur du think tank Bruegel
Anatoly Torkunov, recteur de l’Université MGIMO. Docteur ès sciences politiques, membre correspondant de l’Académie des sciences de Russie
Susanne Nies (Ifri)
Modérateur : Natacha Butler, France 24
7. Crise du crédit, crise financière, crise économique : que faire ?
Mario Monti, Président de l’Université Bocconi de Milan
André Lévy-Lang, administrateur des entreprises Dexia, Paris-Orléans et Scor. Professeur associé émérite à l’Université Paris-Dauphine
Gikas A. Hardouvelis, professeur à l’Université du Pirée, conseiller financier de EFG Eurobank
Jacques Mistral, directeur des études économiques à l’Ifri
François Nicolas et Eliane Mossé (Ifri)
Modérateur : John Thornhill, The Financial Times
8. La régulation des migrations, enjeu mondial
Juan Manuel Gomez-Robledo V., représentant du président des Etats-Unis du Mexique
Mohammed Bedjaoui, ancien ministre algérien des Affaires étrangères
Christophe Bertossi (Ifri)
Modérateur : Taoufik Mjaïed, France 24
9. Le Golfe est-il en train de devenir un arc d’espoir ?
SAR Turki Al Faisal, directeur du centre Roi Faisal pour la recherche et les études islamiques
Henry Siegman, directeur du projet Etats-Unis / Moyen-Orient
Bassma Kodmani, directrice de Arab Reform Initiative
Khadija Mohsen Finan (Ifri)
Modérateur : Christophe Boltanski, Le Nouvel Observateur
20:00 – 22:30
Dîner-Débat
Dîner avec Pascal Lamy, Directeur Général de l’OMC
Modérateur : Quentin Peel, The Financial Times
10:00 – 12:30
Session plénière
Abdoulaye Wade, Président de la République du Sénégal
Stepan Mesic, Président de la République de Croatie
Nambaryn Enkhbayar, Président de la République de Mongolie
SaKong Il, représentant personnel du Président de la République de Corée
Juan Manuel Gomez-Robledo V., représentant du président des Etats-Unis du Mexique
Modérateurs : Stéphane Paoli, France Inter ; Ulysse Gosset, France 24
13:00 – 15:00
Déjeuners-débats parallèles
Déjeuner 1
Abdoulaye Wade, Président de la République du Sénégal
Modérateur : Lionel Zinsou, membre du comité exécutif du fonds d’investissement PAI
Déjeuner 2
Nambaryn Enkhbayar, Président de la République de Mongolie
Modérateur : Roderick MacFarquhar, professeur à l’Université d’Harvard
Déjeuner 3
Toomas Hendrik Ilves, Président de la République d’Estonie
Modérateur : Dominique Moïsi, conseiller spécial de l’Ifri
15:30 – 17:00
Ateliers et table ronde non plénière en parallèle
Ateliers
1. Russie : développements internes et politiques extérieures
Marshall Goldman, professeur d’économie au Collège Wellesley. Expert en économie de l’ex-URSS. Ancien directeur associé au Centre de recherche sur la Russie de l’Université d’Harvard
Sergueï Karaganov, directeur du Conseil de politique étrangère et de défense. Doyen de l’Ecole d’économie internationale et d’affaires étrangères de l’Université d’Etat de Moscou
Anatoly Torkunov, recteur de l’Université MGIMO. Docteur ès sciences politiques, membre correspondant de l’Académie des sciences de Russie
Thomas Gomart et Adrian Dellecker (Ifri)
Modérateur : Bernard Guetta, France Inter
2. Chine : développements internes et affirmation de puissance
Yusuf Wanandi, Administrateur et Senior Fellow du Centre d’études internationales et stratégiques (CSIS) à Jakarta
Eberhard Sandschneider, Directeur de l’Institute de recherche du Conseil des relations internationales allemand (DGAP)
Roderick MacFarquhar, professeur à l’Université d’Harvard
Valérie Niquet (Ifri)
Modérateur : Ursula Gauthier, Le Nouvel Observateur
3. Inde : puissance régionale et/ou acteur mondial ?
Jean-Luc Racine, Directeur de recherche au Centre d’études de l’Inde et de l’Asie du Sud à l’Ecole des hautes études en sciences sociales
Brahma Chellaney, professeur d’études de sécurité, Centre for Policy Research, New Delhi
K. Shankar Bajpai, ancien ambassadeur d’Inde au Pakistan, en Chine et aux Etats-Unis, Président du Delhi Policy Group
Olivier Louis (Ifri)
Modérateur : John Thornhill, The Financial Times
4. L’Afrique sub-saharienne: implosion ou décollage ?
James Orengo, député et ministre des Terres de la République du Kenya
William Zartman, directeur du département Solution des conflits, School of Advanced International Studies (SAIS) à l’Université John Hopkins
Lionel Zinsou, membre du comité exécutif du fonds d’investissement PAI
Robert Glasser, secrétaire général de CARE International
Alain Antil (Ifri)
Modérateur : Robert Parsons, France 24
5. Israël/Palestine, la question internationale la plus urgente : quels engagements des acteurs extérieurs ?
Amine Gemayel, ancien Président de la République du Liban
Henry Siegman, Directeur du projet Etats-Unis / Moyen-Orient
Shlomo Avineri, professeur de sciences politiques à la Faculté hébraïque de Jérusalem
Sari Nusseibeh, professeur palestinien de philosophie. Président de l’Université Al Quds à Jérusalem
Bassma Kodmani, Directrice de Arab Reform Initiative
Dorothée Schmid (Ifri)
Modérateur : Jean-Bernad Cadier, France 24
6. Energie et climat : quels défis diplomatiques ?
Thomas Becker, secrétaire permanent adjoint au ministère du Climat et de l’Energie danois
Bruno Weymuller, directeur stratégique et évaluation des risques de Total
Bruno Lescoeur, directeur adjoint des relations extérieures internationales d’EDF
Jacques Lesourne, ancien directeur-gérant du journal Le Monde. Président de l’association internationale Futuribles
William Ramsay et Maïté Jauréguy-Naudin (Ifri)
Modérateur: Natacha Butler, France 24
7. Crise alimentaire mondiale
Hervé Gaymard, député et Président du Conseil Général de Savoie, ancien ministre (économie et finances, agriculture, santé et sécurité sociales)
François Danel, Directeur Général d’Action contre la faim
Aline Leboeuf (Ifri)
Modérateur : Andrey Zolotov, fondateur et rédacteur en chef de Russia Profile Magazine, RIA Novosti
8. Table ronde non plénière
Mohammed Bedjaoui, ancien ministre algérien des Affaires étrangères
Han Sung-Joo, Président de l’Institute d’études politiques Asan. Ancien ministre des affaires étrangères de la République de Corée
Igor Ivanov, ancien ministre russe des Affaires étrangères
Hubert Védrine, ancien ministre des Affaires étrangères de la République française
Modérateur : Wolfgang Ischinger, diplomate allemand, ancien ambassadeur au Royaume-Uni et aux Etats-Unis
17:15 – 18:45
Session plénière spéciale sur l’économie
Kemal Dervis, Administrateur du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD)
Jean-Claude Trichet, Président de la Banque centrale européenne
Thierry de Montbrial, fondateur et directeur général de l’Ifri
Modérateur : Jacques Mistral, directeur des études économiques à l’Ifri
20:00 – 23:00
Dîner officiel
09:00 – 12:00
Session plénière
Ouverture de la session : Thierry de Montbrial
Pascal Couchepin, Président de la Confédération suisse
Boris Tadic, Président de la République de Serbie
Christophe de Margerie, Directeur général de la société Total
Modérateurs : Jim Hoagland, The Washington Post ; Stéphane Paoli, France Inter
12:00 – 13:15
Séance de clôture
Dmitri Medvedev, Président de la Fédération de Russie
Nicolas Sarkozy, Président de la République française
13h30 – 15h30
Déjeuners-débats parallèles
Déjeuner 1
Stepan Mesic, Président de la République de Croatie
Modérateur : Michel Foucher, ancien ambassadeur de France en Lettonie, ancien directeur du CAP
Déjeuner 2
Pascal Couchepin, Président de la Confédération suisse
Modérateur : Dominique Moïsi, conseiller spécial à l’Ifri
Déjeuner 3
SAR Turki Al Faisal, directeur du Centre Roi Faisal pour la recherche et les études islamiques
Christophe de Margerie, Directeur général de la société Total
Modérateur : Jim Hoagland, The Washington Post
Agenda 2009
19:30
Cocktail
20:30
Dîner-débat
Nambaryn Enkhbayar, ancien Président de Mongolie
8:30 – 9:30
Ouverture
Lecture du message de Sa Majesté Mohammed VI, roi du Maroc
Allocution d’ouverture par Thierry de Montbrial, Président et fondateur de la WPC
Message de Kofi Annan, septième Secrétaire général des Nations Unies
9:30 – 11:00
Session plénière 1 : « Architecture de la gouvernance politique »
Intervenants : Nambaryn Enkhbayar, ancien Président de Mongolie
Han Seung-Soo, ancien Premier Ministre de la République de Corée
Hubert Védrine, ancien Ministre français des Affaires étrangères Robert Blackwill, chercheur et conseiller du Président, RAND Corporation ; ancien ambassadeur des Etats-Unis en Inde
Modérateur : Steven Erlanger, The New York Times
11:00 – 11:30
Pause-café
11:30 – 12:45
Session plénière 2 : « La gouvernance macro-économique »
Intervenants : Fathallah Oualalou, Président, Commune urbaine de Rabat ; ancien Ministre marocain des Finances
Arkadi Dvorkovitch, sherpa du Président Dmitri Medvedev
Yoichi Otabe, Ministre adjoint des Affaires étrangères ; sherpa du G8, Japon
Wolfgang Munchau, rédacteur en chef du Financial Times, Directeur de Eurointelligence Adviser Limited
Modérateur : Jacques Mistral, directeur des Etudes économiques à l’Ifri
12:45 – 15:00
Déjeuner-débat
Han Seung-Soo, ancien Premier Ministre de la République de Corée
15:00 – 16:15
Session plénière 3 : « L’avenir du capitalisme »
Intervenants : Lionel Zinsou, Président-Directeur Général, PAI Partners
Tommaso Padoa-Schioppa, ancien Ministre italien de l’Economie et des Finances
Jeffry Frieden, professeur au département gouvernemental de l’Université d’Harvard
Modérateur : Jean-Pierre Elkabbach, Président de Lagardère News
16:15 – 16:45
Pause-café
16:45 – 18:15
Session plénière 4 : « Energie et Climat »
Intervenants : Richard Bradley, chef de la division Efficacité énergétique et Environnement de l’AIE
Anil Razdan, ancien Power Secretary, Government of India
Manoelle Lepoutre, Directeur du Développement durable et de l’Environnement, Total
William Ramsay, Directeur du programme Energie à l’Ifri ; ancien Directeur exécutif adjoint à l’AIE
Modérateur : Alexei Pushkov, Directeur de l’Institute of Contemporary International Problems à la Diplomatic Academy à Moscou
18:15 – 18:45
Mini-session 1 : « Migrations »
Intervenant : Pierre Morel, représentant spécial de l’Union Européenne pour l’Asie centrale et la crise en Géorgie
Discutant : Jean Paul Guevara Avila, Directeur Général des Relations Bilatérales, Ministère des Affaires étrangères, Etat plurinational de Bolivie
20:00 – 22:00
Dîner-débat
Jean-David Levitte, conseiller diplomatique et sherpa du Président Nicolas Sarkozy
9:00 – 10:45
Session plénière 5 : « Sécurité »
Intervenants : Meir Sheetrit, membre du Knesset, ancien Ministre de l’Intérieur d’Israël
Yutaka Limura, envoyé spécial du gouvernement du Japon pour le Moyent-Orient et l’Europe
Sergei Karaganov, Président du présidium du Conseil sur la politique étrangère et de défense à Moscou
Dominique Moïsi, conseiller spécial à l’Ifri
Modérateur : Quentin Peel, The Financial Times
10:45 – 11:45
Session plénière 6 : « Réglementations économiques et financières »
Intervenants : Kemal Dervis, vice-président et Directeur du Programme d’économie mondiale et du développement à la Brookings Institution ; ancien Ministre turc des Affaires économiques et du Trésor
Nicolas Véron, chercheur, Bruegel, Bruxelles
Modérateur : Jacques Mistral, Directeur des études économiques à l’Ifri
11:45 – 12:15
Pause-café
12:15 – 13:30
Session plénière 7 : « Droit international »
Intervenants : Celso Lafer, professeur de philosophie du droit à l’Université de São Paulo, ancien Ministre des Affaires étrangères du Brésil
Serge Sur, professeur à l’Université de Paris II – Panthéon-Assas
Assia Bensalah Alaoui, ambassadeur itinérant, Royaume du Maroc
Modérateur : Philippe Moreau Defarges, chercheur et co-directeur de RAMSES à l’Ifri
13:30 – 15:30
Déjeuner-débat
Amr Moussa, Secrétaire général de la Ligue des Etats Arabes
15:30 – 17:00
Session plénière 8 : « Santé et environnement »
Intervenants : José Angel Cordova Villalobos, Ministre de la Santé des Etats du Mexique
Cherif Rahmani, Ministre algérien de l’Aménagement du Territoire, de l’Environnement et du Tourisme
Bruno Lafont, Président de Lafarge
Thomas Wellauer, Head Corporate Affairs et membre exécutif de Novartis
Modérateur : Dominique Moïsi, conseiller spécial à l’Ifri
17:00 – 17:30
Pause-café
17:30 – 18:45
Session plénière 9 : « Eau, agriculture et alimentation »
Intervenants : Michel Camdessus, ancien Directeur Général du FMI ; gouverneur honoraire de la Banque de France
Christian Bréchot, vice-président pour les Affaires médicales et scientifiques de Mérieux Alliance
Louise Fresco, professeur à l’Université d’Amsterdam
Modérateur : Philippe Moreau Defarges, chercheur et co-directeur de RAMSES à l’Ifri
18:45 – 19:15
Mini-session II : « Le rôle des régions dans la mondialisation »
Intervenant : Jordi Puyol, ancien Président du Generalitat de Catalunya
Discutant : Moulay Driss Mdaghri, Président, Association marocaine d’intelligence économique, AMIE
19:15 – 19:45
Clôture
Thierry de Montbrial, Président et fondateur de la WPC
21:00
Dîner de gala
Premier discours
Taïeb Fassi Fihri, Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Royaume du Maroc
Deuxième discours
Michael Posner, secrétaire d’État adjoint à la Démocratie, aux Droits de l’Homme et au Travail, Etats-Unis, fondateur et Président de Human Rights First
Troisième discours
Samuel Kaplan, ambassadeur des Etats-Unis au Maroc
Agenda 2010
19:00
Cocktail d’accueil
20:30
Dîner-débat
Christophe de Margerie, PDG, Total
8:30 – 10:00
Ouverture
Lecture du message royal
Discours d’ouverture par Thierry de Montbrial, Président and fondateur de la WPC
Discours de Ban Ki-Moon, Secrétaire général des Nations Unies
11:00 – 11:30
Session plénière 1 : « Population, climat, santé : quelle gouvernance mondiale ? »
Intervenants : William Reilly, président de la Fondation Climate Works, président émérite du WWF, ancien administrateur de l’Agence fédérale de protection de l’environnement
Chris Viehbacher, PDG, Sanofi-Aventis
Fernando Alvarez del Rio, Chef de l’unité d’analyse économique, Mexique
Jean de Kervasdoué, professeur, CNAM
Modérateurs : Jean-Pierre Elkabbach, Président, Lagardère News
Narendra Taneja, Energy CEO and Convener, World Oil & Gas Assembly
11:30 – 12:00
Pause-café
12:00 – 13:30
Session plénière 2 : « Gouvernance monétaire et financière mondiale »
Intervenants : Jean-Claude Trichet, Président, Banque centrale européenne
Haruhiko Kuroda, président de la Banque asiatique du développement, ancien conseiller spécial du Premier ministre japonais Junichiro Koizumi
Kemal Dervis, vice-président, économie globale et développement, Brookings Institution
Modérateurs : Xavier Vidal-Folch, directeur adjoint, El País, président du World Editors Forum
Jacques Mistral, directeur des Etudes économiques à l’Ifri
13:30 – 15:30
Ateliers en parallèle
1. Énergie et environnement
Anil Razdan, président, ancien ministre de l’Énergie, Inde, expert en énergie et négociateur international
Bruno Lafont, PDG, Lafarge
William Ramsay, directeur du programme Énergie, Ifri
Qu Xing, président, Institut chinois d’études internationales
Mohammed Tawfik Mouline, directeur général de l’Institut royal d’études stratégiques
2. Défi alimentaire
Philippe Chalmin, président, professeur, Université Paris-Dauphine, fondateur du Cercle Cyclope
Kairat Umarov, vice-ministre des Affaires étrangères de la République du Kazakhstan
Yashwant Thorat, ancien président de la Banque nationale pour l’agriculture et le développement rural, directeur exécutif de la Banque de réserve d’Inde
3. Gouvernance monétaire et financière mondiale
Jacques Mistral, directeur des études économiques, Ifri
Lionel Zinsou, PDG, PAI Partners
Pier Carlo Padoan, secrétaire général adjoint de l’OCDE et chef économiste
Gordon Smith, membre éminent du Centre pour l’innovation dans la gouvernance internationale, Canada
17:30 – 18:00
Pause-café
18:00 – 19:30
Session plénière 3 : « Débat sur la gouvernance dans le cadre de l’actualité »
Intervenants : Joaquín Alumnia, vice-président et commissaire chargé de la concurrence, commission Barroso II
Nambaryn Enkhbayar, ancien président de Mongolie
Miguel Angel Moratinos, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération du Royaume d’Espagne
Hubert Védrine, ancien ministre des Affaires étrangères français
Amir Peretz, député, État d’Israël
Konstantin Kosachev, Chairman of the Russian Duma Foreign Affairs Committee
Manuel Hassassian, ambassadeur de Palestine à Londres
Modérateurs : Dominique Moïsi, conseiller de l’Ifri
Jim Hoagland, rédacteur en chef adjoint et éditorialiste au Washington Post
20:30 – 22:30
Dîner de gala
Amina Benkhadra, ministre de l’Énergie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement, Maroc
Fu Ying, vice-ministre des Affaires étrangères, vice-ministre des Affaires étrangères de la République populaire de Chine
09:15 – 09:25
Introduction de la journée
Thierry de Montbrial
09:25 – 09:30
Message de Henry Kissinger
09:30 – 10:00
Compte-rendu des ateliers parallèles
1. Énergie and environnement
Bruno Lafont, PDG, Lafarge
2. Défi alimentaire
Philippe Chalmin, Professeur, Université Paris-Dauphine, fondateur du Cercle Cyclope
3. Gouvernance monétaire et financière mondiale
Lionel Zinsou, PDG, PAI Partners
10:00 – 11:15
Session plénière 4 : « Gouvernance du cyberspace »
Intervenants : Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d’État chargée de la prospective et du développement de l’économie numérique, France
Craig Mundie, directeur de la recherche et de la stratégie chez Microsoft, membre du President’s Council of Advisers on Science and Technology
François Barrault, président et fondateur de FDB Partners SPRL, ancien PDG de British Telecom Global Services, ancien président de Lucent EMEA
Modérateurs : Ulysse Gosset, journaliste, France Télévision
Steven Erlanger, chef de bureau de Paris, New York Times
11:15 – 12:45
Session plénière 5 : « Regards croisés franco-coréens sur le G20 »
Intervenants : Jean-David Levitte, conseiller diplomatique et sherpa du président Nicolas Sarkozy
Ahn- Ho-Young, ambassadeur itinérant pour le G20, ministre adjoint au Commerce, ministères des Affaires étrangères et du Commerce
Samir Aita, rédacteur en chef du Monde diplomatique éditions arabes et président du Cercle des économistes arabes
12:45 – 15:30
Déjeuner-débat : « Gouvernance mondiale et affaires »
Avec Mo Ibrahim, fondateur et président de la Fondation Mo Ibrahim, fondateur et ancien président de Celtel International
15:30 – 18:00
Après-midi libre
18:00 – 19:30
Session plénière 6 : « Puissances émergentes et gouvernance mondiale »
Intervenants : Fu Ying, vice-ministre des Affaires étrangères de la République populaire de Chine
Kanwal Sibal, ancien ministre des Affaires étrangères d’Inde
Kemal Dervis, vice-président, économie mondiale et développement, Brookings Institution
Stuart Eizenstat, associé, cabinet d’avocats Convington & Burling LLP
Modérateurs : Mehmet Ali Birand, journaliste et écrivain, CNN Türk
Fyodor Lukyanov, rédacteur en chef du journal Russia in Global Affairs
19:30 – 19:45
Conclusions
20:30
Dîner de clôture
Agenda 2011
15:00 – 16:00
Ouverture
Thierry de Montbrial, Président et fondateur de la WPC
Discours d’ouverture
Heinz Fischer, Président de la République d’Autriche ;
Abdullah Gül, Président de la République de Turquie, Hôte d’honneur de la 4e édition de la WPC
16:00 – 16:15
Pause-café
16:15 – 17:00
Session plénière 1 : La BCE et la viabilité de l’Euro
Modérateur : Thierry de Montbrial
Intervenants : Peter Praet, Membre du directoire de la BCE
17:00 – 19:00
Session plénière 2 : « Printemps arabe et gouvernance mondiale »
Modérateur : Volker Perthes, Président et directeur de Stiftung Wissenschaft und Politik (SWP)
Intervenants : Amr Moussa, ancien secrétaire général de la Ligue des Etats arabes, candidat aux élections présidentielles d’Egypte ;
SAR Turki al-Faisal, Président du Centre du Roi Faisal pour la Recherche et les Etudes islamiques ;
Edward Djerejian, Président fondateur de James A. Baker III Institute for Public Policy ; Ancien ambassadeur américain en Syrie
Christophe de Margerie, PDG de Total
19:00 – 20:15
Session plénière 3 : « Catastrophes majeures et gouvernance mondiale »
Modérateur : Jim Hoagland, Associate Editor, Chief Foreign Correspondent of the Washington Post
Intervenants : Yukiya Amano, Directeur général de l’AIEA ;
Scott Charney, Vice-président de Turstworthy Computing de Microsoft
20:15 – 21:15
Cocktail d’accueil
21:15 – 23:00
Dîner au Palais Hofburg (Conference Center)
Herbert Stepic, PDG de Raiffeisen Bank International
09:00 – 10:15
Session plénière 4 : « Responsabilité sociale des entreprises et gouvernance mondiale »
Modérateur : Bruno Lafont, PDG du Groupe Lafarge
Intervenants : Mary Robinson, ancienne Présidente d’Irlande, Présidente de la Fondation Mary Robinson ;
Narayana Murthy, Président et Fondateur de Infosys Technologies Limited
10:15 – 10:45
Pause-café
10:45 – 12:15
Session plénière 5 : « L’avenir du G8 et du G20 : défis et perspectives pour les systèmes économiques et financiers »
Modérateur : Kemal Dervis, Vice-président du département Economie mondiale de la Brookings Institution et conseiller à l’université Sabanci ; ancien ministre des Affaires économiques de Turquie
Intervenants : Jacob A. Frenkel, Président de JPMorgan Chase International, ancien Gouverneur de la Banque d’Israël ;
Il Sakong, Envoyé du Président de la République de Corée ; diplomatique et sherpa du Président Nicolas Sarkozy ;
Lourdes Aranda, Sherpa du Mexique pour le G20, Secrétaire d’Etat mexicain aux Relations extérieures
12:30 – 14:30
Déjeuner débat
Kishore Mahbubani, doyen et professeur en politique publique au Lee Kuan Yew School of Public Policy at the National University of Singapore
14:45 – 15:30
Session plénière 6 : « Débrifing du Conseil européen »
Jean-David Levitte, conseiller diplomatique et sherpa du Président Nicolas Sarkozy
15:30 – 17:00
Session plénière 7 : « L’Europe comme laboratoire de la gouvernance mondiale »
Modérateur : Charles Kupchan, professeur en relations internationales à l’université de Georgetown
Intervenants : JToomas Hendrik Ilves, Président de la République d’Estonie ;
Bartholomée 1er, Patriarche oecuménique de Constantinople ;
Fu Ying, Vice-ministre des Affaires étrangères de la République populaire de Chine ;
Kemal Dervis, Vice-président du département Economie mondiale de la Brookings Institution et conseiller à l’université Sabanci ; ancien ministre des Affaires économiques de Turquie
17:00 – 17:30
Pause-café
17:30 – 19:30
Ateliers en parallèle :
1. Energie et environnement
Modérateur : William Ramsay, conseiller du Centre Energie de l’Ifri
Intervenants : Manoëlle Lepoutre, Vice-président Exécutif du Développement durable et de l’Environnement de Total ;
Paal Frisvold, Président du conseil de Bellona Europa asbl Kristina Rüter, Directeur de recherche d’OEKOM research AG
2. Sécurité alimentaire
Modérateur : Mostafa Terrab, PDG du Groupe OCP
Intervenants : Louse Fresco, Professeur à l’université d’Amsterdam ;
Yashwant Thorat, PDG du Rajiv Gandhi Trust ;
Qu Xing, Président de l’Institut chinois d’études internationales (CIIS)
3. Santé
Modérateur : Jérôme Contamine, Vice-président Exécutif, Directeur financier et membre du Comité Exécutif de Sanofi-Aventis
Intervenants : Petra Laux, Directrice des Affaires Extérieures et Gouvernementales pour Novartis ;
Steve Howard, Secrétaire Général fondateur de The Global Foundation
4. Gouvernance mondiale et état des lieux
Modérateur : Stewart Patrick, Senior fellow et Directeur du programme sur les institutions internationales et la gouvernance mondiale, Conseil des Relations étrangères (CFR)
Intervenants : Sean Cleary, Président de Strategic Concepts (Pty) Ltd ;
Bruno Lafont, PDG du Groupe Lafarge
20:30
Dîner de gala au Rathaus
Martti Ahtisaari, fancien Président de la République de Finlande, Prix Nobel de la Paix 2008
09:00 – 10:00
Compte-rendu des ateliers parallèles
10:00 – 11:15
Session plénière 8 : « Développement et sécurité »
Modérateur : Jim Hoagland, Associate Editor, Chief Foreign Correspondent of the Washington Post
Intervenants : M.K. Narayanan, Ancien conseiller de sécurité nationale du Premier ministre; Gouverneur du Bengale occidental ;
Yury Fedotov, Directeur général de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime
11:15 – 11:30
Pause-café
11:30 – 12:30
Session plénière 9 : « L’Afrique »
Modérateur : Christopher Dickey, Newsweek Magazine
Intervenants : Lionel Zinsou, président de PAI Partners ;
Jean-Michel Severino, Gérant de Investisseur et Partenaire, membre de l’Académie française des technologies
12:30 – 14:30
Déjeuner débat : « Leçons de l’expérience du rapprochement polono-russe »
Anatoly Torkunov, recteur de l’Institut des relations internationales de l’Etat de Moscou, co-président du Polish-Russian Group on Difficult Matters ;
Adam Daniel Rotfeld, ancien ministre des Affaires étrangères de Pologne, co-président duPolish-Russian Group on Difficult Matters
14:45 – 15:45
Session plénière 10 : « Moyen Orient »
Modérateur : Steven Erlanger, Directeur du bureau de Paris du New York Times
Intervenant : Ehud Barak, ancien Premier ministre ; vice-Premier ministre et ministre de la Défense israélien.
16:00 – 18:00
Session plénière 11 : « Débat général »
Modérateur : Dominique Moïsi, conseiller spécial à l’Ifri
Intervenants : Nambaryn Enkhbayar, ancien Président de Mongolie ;
Hubert Védrine, ancien ministre français des Affaires étrangères ;
Igor Ivanov, ancien ministre russe des Affaires étrangères ;
Joschka Fischer, ancien ministre allemand des Affaires étrangères ;
Robert Badinter, ancien Garde des Sceaux, ministre français de la Justice, ancien président du Conseil constitutionnel français
18:00 – 18:15
Conclusions
20:30
Dîner de clôture
Al Jazeera
Al Jazeera, dont le nom signifie en arabe « l’île » ou « la péninsule », en référence à son statut d’unique réseau indépendant d’information au Moyen-Orient, est un réseau de télévision dont le siège est à Doha au Qatar. Lancée à l’origine comme une chaîne de télévision satellite d’information et d’actualités en arabe portant le même nom, Al Jazeera s’est depuis développée en un réseau comprenant de multiples points de diffusion, dont Internet et des chaînes de télévision spécialisées multilingues dans de nombreuses régions du monde.
Le Figaro
Le groupe Figaro est un groupe de presse présent à la fois sur supports papier et numérique. Son fer de lance est Le Figaro, le premier quotidien en France. Il publie des magazines hebdomadaires axés sur le journalisme d’investigation, le lectorat féminin et les programmes de télévision. Le site Lefigaro.fr est le premier site français d’actualités en ligne. Le groupe comprend également des sites web sur le sport, l’économie, la météorologie et les petites annonces.
Generali
Fondée à Trieste en 1831, Generali Assurances est la maison mère d’un groupe international intervenant dans 64 pays et dont les opérations clés sont concentrées en Europe continentale. Au fil des ans, le groupe a étendu ses opérations en Europe centrale et en Europe de l’Est ainsi qu’en Asie, et est classé au 3e rang des assureurs européens.
Crédit populaire du Maroc
Le Crédit populaire du Maroc (CPM) a pour objet d’encourager le développement des petites et moyennes entreprises, les entreprises artisanales, industrielles et de service en allouant des prêts à court, moyen et long terme. Il contribue au déploiement de l’épargne et de son utilisation dans les régions où elle est collectée et à la promotion d’activités locales et bancaires.
Russia 24
La chaîne de télévision « Russia 24 » est la seule chaîne d’information continue en Russie. Russia 24 couvre l’actualité internationale et l’actualité de toutes les régions de la Fédération de Russie. Elle propose également des analyses économiques et des interviews de personnalités influentes.
Caixin Media Company
Caixin Media Company Ltd. est un groupe de médias basé à Pékin, faisant autorité et consacré à l’information et à l’actualité économique et financière au travers de magazines, sites d’information en ligne, conférences, livres et programmes TV / vidéo. Caixin permet à des médias traditionnels de prospérer dans la nouvelle ère des médias, tout en diffusant une information précise, approfondie et globale par le biais de diverses plates-formes multimédias. Produit conjointement par Caixin Media et l’un des principaux think tanks chinois – le China Institute Reform and Development – Century Weekly Magazine est un magazine national d’informations générales publié tous les lundis. Il s’agit de l’un des plus anciens magazines chinois autorisé à couvrir l’ère de l’ouverture et de la réforme en Chine.
Institut Mérieux
Institut Mérieux, la holding familiale d’Alain Mérieux, comprend quatre entreprises dédiées à la santé publique dans des domaines tels que la prévention, les diagnostics, les pronostics, le traitement et le suivi médical : Bio Mérieux et Transgene en France, et Silliker et ABL Inc. aux États-Unis. Elle emploie 10 000 personnes dans le monde.
L’Express
L’Express, premier hebdomadaire d’information en langue française, bénéficie d’une audience de 2 052 000 lecteurs et de 5,2 millions de visiteurs uniques sur son site. Dès sa naissance, ce magazine publie régulièrement Albert Camus, Jean-Paul Sartre, André Malraux, François Mauriac, Françoise Sagan.
El País
El País est le journal leader dans le monde hispanophone. Créé le 4 mai 1976 par un large groupe de professionnels, intellectuels, journalistes et politiciens, il est rapidement devenu le journal le plus influent et le plus lu d’Espagne. Quelque 400 000 exemplaires sont en circulation chaque jour pour un lectorat quotidien de plus de 2 millions de personnes. El País est un journal global en espagnol et imprime ses propres éditions dans différents pays d’Europe et en Amérique Latine. El País s’est adapté aux temps nouveaux et s’est largement impliqué dans les nouvelles technologies. Son site internet a vu son nombre de visiteurs considérablement augmenter ces dernières années.
CNBC
CNBC, première chaîne d’information économique et financière dans le monde, est le principal diffuseur international d’actualités économiques et financières, avec des reportages en direct des plus grandes places financières sur trois réseaux : l’Asie ; l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique ; et les États-Unis. En Europe, au Moyen-Orient et en Afrique, CNBC est le seul réseau pan-régional d’informations économiques et financières en temps réel, dédié aux PDG, aux cadres supérieurs, à l’industrie des services financiers et aux investisseurs. La chaîne est diffusée dans plus de 130 millions de foyers, 1 400 banques et institutions financières et dans les grands hôtels à travers l’Europe, au Moyen-Orient et en Afrique. En outre, CNBC.com vous donne accès à la diffusion en direct des trois réseaux régionaux de CNBC, ainsi qu’aux archives d’informations économiques et financières les plus complètes jamais rassemblées au monde.
The Chosun Ilbo
Le Chosun Ilbo est reconnu comme étant le quotidien le plus influent en Corée du Sud. Avec 48 à 64 pages d’information chaque jour, il est distribué à 2 millions d’exemplaires quotidiennement. Il se classe depuis 10 ans N°1 en termes d’abonnements et de lectorat, et demeure aujourd’hui le journal le plus lu par les leaders d’opinions. Le Chosun Ilbo est également le premier journal national privé en Corée du Sud. Fondé le 5 mars 1920, il a été suspendu quatre fois pendant la période coloniale japonaise. Il a surmonté ces épreuves et s’est renforcé au travers d’une histoire presque centenaire.
Raiffeisen Bank International
Raiffeisen Bank International AG (RBI) considère l’Autriche ainsi que l’Europe centrale et orientale (PECO), comme son marché national. Dans les PECO, la RBI dispose d’un réseau à mailles serrées de sociétés de prestations de service financiers, et ce sur 17 marchés. RBI est la seule banque autrichienne présente non seulement dans les centres financiers mondiaux, mais également en Asie, l’autre marché géographique clé du groupe, par le biais de filiales et de représentants. Près de 60.000 employés conseillent environ 13,5 millions de clients dans quelques 3.000 agences.
Novartis
Novartis propose des solutions thérapeutiques destinées à répondre aux besoins en constante évolution des patients et des populations dans le monde entier. Novartis, dont le siège social est situé à Bâle, Suisse, propose un portefeuille diversifié de produits susceptibles de satisfaire ces besoins : médicaments innovants, génériques peu coûteux, vaccins préventifs, instruments de diagnostic ainsi que produits pharmaceutiques en automédication et pour la santé animale. Novartis est le seul groupe à occuper une position de leader dans ces domaines. En 2010, le Groupe a réalisé un chiffre d’affaires net des activités poursuivies s’élevant à USD 50,6 milliards et a investi environ USD 9,1 milliards (USD 8,1 milliards hors charges pour pertes de valeur et amortissements) dans la recherche et le développement (R&D). Le Groupe Novartis emploie quelque 121 000 collaborateurs équivalents plein temps et déploie ses activités dans plus de 140 pays.
RUSAL
RUSAL est le premier producteur d’aluminium au monde. Il représente approximativement 10% de la production mondiale de l’alumine et 10% de la production mondiale d’aluminium. RUSAL emploie environ 76 000 personnes dans 19 pays différents, répartis sur 5 continents. RUSAL vend ses produits sur les marchés européens, asiatiques et nord américains. Les actions ordinaires de RUSAL sont cotées à la Bourse de Hong-Kong et les actions dépositaires globales qui représentent les actions ordinaires de RUSAL sont cotées à la division professionnelle d’Euronext Paris.
Sanofi
Sanofi-aventis est un leader mondial et diversifié de la santé, centré sur les besoins du patient. Le Groupe s’appuie sur trois axes pour atteindre ses objectifs et assurer une croissance pérenne : accroître l’innovation en R&D, saisir les opportunités de croissance externe, s’adapter aux enjeux et opportunités à venir. Sanofi possède des atouts fondamentaux dans le domaine de la santé avec ses plateformes de croissance : les marchés émergents, les vaccins humains, la santé grand public, le diabète, les produits innovants et la santé animale. Avec Genzyme, Sanofi renforce son expertise dans le domaine de la biotechnologie et des maladies rares.
Chiffres clés :
- Environ 110 000 collaborateurs
- répartis dans 100 pays ;
- Chiffre d’affaires 2010 : 30,4 Mds d’euros