Thibaud Frossard est directeur de cabinet du directeur général du groupe Capgemini depuis 2022. Ancien conseiller industrie au ministère de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, il a précédemment occupé diverses fonctions à l’Agence des Participations de l’État et à la Direction du Budget. Thibaud est diplômé de l’École Polytechnique, des Mines de Paris et de Sciences Po. Il enseigne la politique industrielle à Sciences Po et est également membre du conseil d’administration de la Fondation France-Asie et membre du comité éditorial du think tank Terra Nova.
Frédéric G. Rombaut
Directeur des investissements directs du fonds souverain des Émirats Arabes Unis (100 milliards d’actifs), investisseur en technologies et infrastructures numériques. Fort de trente ans d’expérience dans les principaux pôles technologiques, il a supervisé plus de 100 investissements pour 24 milliards de dollars, s’imposant comme une figure emblématique du capital-investissement et du développement d’entreprise de technologies avancées. Fervent défenseur du pouvoir transformateur de la technologie comme vecteur de croissance économique et de progrès social, il reste engagé pour des solutions innovantes et durables répondant aux défis mondiaux. Sa carrière se distingue par des avancées pionnières qui ont façonné notre écosystème numérique, notamment les réseaux mobiles – cofondateur de Bouygues Telecom (1995) – ; Internet et la TNT – investisseur PE chez Apax Partners (1998) – ; les réseaux et applications mobiles – Fondateur de Qualcomm Ventures Europe (2006) – ; le cloud, la virtualisation, et l’Internet des objets (IoT) – Directeur général de Cisco Investment International (2012-2016). Ses investissements, dans la 5G, le cloud, l’IA, la cybersécurité, Spatial ou encore Quantum, ont significativement contribué à l’essor de nombreux leaders technologiques. Titulaire d’un MBA de la Sorbonne et diplômé ingénieur de l’ECE Paris, M. Rombaut enseigne le capital-investissement depuis deux décennies, témoignant de son engagement envers la transmission des connaissances.
Sylvie Ouziel
Fondatrice et présidente du conseil d’administration de Swift Property Holdings (foncière et prop tech basée à Dubai), fondatrice et PDG de Blue Bridge (expert de l’adoption à grande échelle de l’IA générative et des agents digitaux). Sylvie Ouziel est administratice de Covivio (foncière de 25bn €) et du Technion. Tout au long de son parcours, elle a créé et développé avec succès des activités de logiciels et de services technologiques. PDG de Shared Platform pour Publicis, leader publicitaire, elle était notamment en charge de l’IA et des relations avec les partenaires technologiques. Précédemment, basée à Singapour, Sylvie était International President (pour le monde hors Chine) d’Envision, le champion du “Net Zero par la technologie” (AIoT, éoliennes et batteries de voitures). Elle a été huit ans Directrice Générale monde d’Allianz Assistance (à Singapour), leader du service B2B2C voyage, automobile, maison et digital, et présidente d’Allianz Managed Operations and Services (à Munich). Elle a été Directrice générale adjointe Monde d’Accenture Management Consulting où elle a, durant vingt ans, accompagné la croissance et la transformation de clients dans la pharmacie, l’automobile et la construction. Elle a également fait partie du Conseil d’administration de M6 / RTL et d’Aperam durant l’entrée en bourse. Sylvie est diplômée de l’Ecole Centrale Paris et de l’Executive MBA Kellogg’s Northwestern sponsorisé par Accenture.
Faten Jasmee
Stratège d’affaires disposant d’une grande expertise en expansion sur le marché international, partenariats interculturels et développement commercial stratégique. En tant que Secrétaire générale adjointe du Malaysian Business Council UAE, elle développe les collaborations entre les entreprises de l’ASEAN et du Moyen-Orient pour stimuler la croissance régionale. Cofondatrice de l’IACS International, Faten dirige des projets de conseil à fort impact dans divers secteurs tels que les télécommunications, les services financiers, les soins de santé et les énergies renouvelables. Suivant actuellement un MBA en gestion de l’énergie à l’Universiti Teknoloki Petronas et diplômée de la formation Energy Within Environmental Constraints de l’Université Harvard, elle dispose d’une expérience terrain des pratiques commerciales durables en plus d’une formation académique rigoureuse. Faten est engagée en faveur du développement du leadership et de la promotion de la diversité, en particulier dans les secteurs dominés par les hommes, à travers des initiatives d’empowerment percutantes.
David Syed
Responsable de la pratique Souveraine de Dentons, David Syed représente des gouvernements, des fonds souverains et des entreprises publiques dans le cadre d’opérations financières complexes, de restructurations et de litiges. Sa pratique est également axée sur la coordination d’équipes ou de consortiums dans le cadre de transactions financières et corporate, notamment des transactions transfrontalières complexes, des privatisations et des restructurations allant de 100 millions à plusieurs milliards de dollars dans de nombreux secteurs industriels, tels que l’énergie, l’exploitation minière, les transports, les infrastructures et les télécommunications. David possède une expérience transactionnelle dans un large éventail de pays en Europe, au Moyen-Orient, en Amérique Latine, en Afrique et en Asie. Il est également très impliqué dans le travail pro bono, notamment en tant que membre du conseil consultatif d’Indego Africa, une ONG qui soutient les femmes en Afrique par le biais de l’autonomisation économique et de l’éducation (depuis 2017), en tant que président de Positive Planet UK, une ONG axée sur le développement de l’inclusion économique, sociale et environnementale dans le monde entier (depuis 2015) et en tant que membre du conseil d’administration britannique de l’événement culturel du Festival d’Aix en Provence (depuis 2010). En juillet 2010, David a été nommé dans l’Ordre National français de la Légion d’Honneur. Il a également été nommé officier de l’Ordre National de Madagascar en 2018.
Lucia Russo
Économiste et analyste politique au sein de la division Intelligence Artificielle et Technologies Numériques Émergentes de l’OCDE. Elle analyse les stratégies, les politiques et les approches réglementaires nationales en matière d’IA, et coordonne les analyses nationales de l’IA. Lucia Russo dirige également le développement d’un cadre de mesure composite pour l’IA. Avant de rejoindre l’OCDE, Lucia a travaillé en tant qu’économiste au sein de l’unité Économie numérique et compétences de la direction générale CONNECT de la Commission européenne, où elle a conçu des politiques de compétences numériques et dirigé l’évaluation des programmes de recherche numérique de l’UE. Lucia est titulaire d’une maîtrise en économie du développement et d’une licence en économie de l’université Roma Tre.
Vignesh Vijayakumar
COO et CFO d’un important bureau d’investissement à Dubaï investissant dans toutes les catégories d’actifs. Auparavant, M. Vijayakumar a été directeur de l’exploitation et directeur financier de Miras Investments, un bureau de gestion de patrimoine institutionnel qui gère un portefeuille d’actifs multiples depuis près de cinq ans. M. Vijayakumar est spécialisé dans l’investissement en SC sur les marchés publics et privés, et dans la mise en place d’une infrastructure de gestion des investissements dans les domaines du droit, des opérations, des finances, de la trésorerie, des technologies de l’information et du capital humain. M. Vijayakumar a débuté sa carrière dans la gestion de patrimoine familial chez Northern Trust, au sein du Global Family Office Group à Londres, en conseillant les UHNW et les family offices, ainsi qu’à la Royal Bank of Canada dans les îles Anglo-Normandes et à Londres. M. Vijayakumar est membre de CPA Australia, TEP qualifié de la Society of Trust & Estate Practitioners et comptable agréé qualifié. M. Vijayakumar a également obtenu des certifications de gestion du patrimoine de la Harvard business school et de la Columbia business school. M. Vijayakumar intervient fréquemment dans des événements du secteur de la gestion du patrimoine et est souvent considéré comme un leader d’opinion dans ce domaine.
Amir Sharifi
Chief Investment Officer de Hy24 – coentreprise entre FiveT Hydrogen et Ardian – qui est aujourd’hui le gestionnaire du plus grand fonds d’investissement au monde destiné à l’hydrogène décarboné, investissant dans l’ensemble de la chaîne de valeur de l’hydrogène, des applications en amont aux applications en aval. Amir a contribué au lancement de Hy24 lorsqu’il était responsable de la transition énergétique chez Ardian, une société d’investissement privée de premier plan (164 milliards de dollars d’actifs sous gestion). Il conserve aujourd’hui des fonctions au sein d’Ardian en tant que Senior Managing Director. Amir siège au conseil d’administration d’Enagàs Renovable, la plateforme commune de Hy24 et Enagàs pour le développement de l’hydrogène propre dans les pays hispanophones. Amir a 23 ans d’expérience dans le domaine de l’investissement et de l’énergie, dont 18 ans chez Ardian. Entre autres fonctions au sein d’Ardian, Amir a également créé la fondation Ardian pour promouvoir la mobilité sociale dans le monde en soutenant des jeunes méritants par le biais de bourses d’études, d’activités culturelles et de mentorat, et a dirigé le groupe de développement d’entreprise d’Ardian. Il a débuté sa carrière en tant que consultant en stratégie, spécialisé dans les services publics et les audits préalables de marché. Amir a également publié un album de piano et coécrit un essai sur la spiritualité orientale.
Jean-François Etter
Expert et chercheur suisse dans le domaine de la santé publique, connu pour ses travaux sur la lutte contre le tabagisme et le sevrage tabagique. Il a obtenu des maîtrises en sciences politiques et en santé publique en 1995 et un doctorat en sciences politiques en 1996. Professeur honoraire à l’Université de Genève, il mène depuis plus de 30 ans des recherches sur la prévention du tabagisme et le sevrage tabagique, la dépendance à la nicotine et l’impact de diverses politiques de santé publique sur le comportement des fumeurs. Ses recherches portent sur les stratégies de réduction des risques, notamment en ce qui concerne les e-cigarettes et d’autres produits contenant du tabac et de la nicotine. Ses travaux sont largement cités et ont contribué de manière significative à la compréhension du comportement des fumeurs et à l’élaboration de politiques efficaces de lutte contre le tabagisme.
Trudi Makhaya
Economiste et entrepreneure sud-africaine de renom. De 2018 à 2023, elle a occupé le poste de conseillère économique à plein temps auprès du Président Cyril Ramaphosa, jouant un rôle clé dans l’avancement du programme d’investissement et de réforme du gouvernement. Elle a également représenté l’Afrique du Sud en tant que sherpa au G20, participant aux négociations au nom du Président lors des sommets et réunions des dirigeants. Actuellement, Trudi siège au conseil d’administration du groupe Spar, coté à la Bourse de Johannesburg (JSE), où elle préside le comité de Responsabilité sociale, d’éthique et de durabilité. Elle a auparavant été commissaire adjointe à la Commission de la concurrence d’Afrique du Sud et a occupé divers postes de conseil en gestion et en entreprise chez Deloitte, Genesis Analytics et AngloGold Ashanti. Trudi est titulaire d’un MBA et d’un master en économie du développement de l’Université d’Oxford, où elle a étudié en tant que boursière Rhodes. Elle possède également un master en économie, ainsi qu’une licence et une maîtrise en économie et droit de l’Université de Witwatersrand. Ancienne oratrice de concours d’éloquence universitaires, elle a représenté l’Université de Wits à deux Championnats mondiaux de débats (Manille 1999, Sydney 2000).
Jean-Baptiste Chauvel
Chef du Service économique régional pour la Péninsule arabique et conseiller économique à l’ambassade de France à Abu Dhabi depuis 2022. Il était précédemment membre du cabinet du ministre délégué chargé du commerce extérieur et de l’attractivité, Franck Riester, à la tête du pôle export et partenariats stratégiques (2020-2022). M. Chauvel a été adjoint au chef du bureau de la politique macroéconomique de la France à la Direction générale du Trésor, puis chargé de participations à l’Agence des Participations de l’Etat en charge d’entreprises des secteurs de l’énergie et des mines, avant de rejoindre le comité exécutif du groupe Kepler Cheuvreux en tant que secrétaire général du groupe. Il a été membre du conseil d’administration d’Orano Mining et Orano Cycle, et membre du conseil de surveillance de la Compagnie nationale du Rhône. M. Chauvel a commencé sa carrière comme trader dérivés actions, en 2003. Jean-Baptiste Chauvel est diplômé d’HEC et ancien élève de l’ENA.
« 5 novembre 2024 »
Charles Letourneur
Cofondateur et DG de Alven, un des principaux fonds d’investissement français et européens dans les technologies digitales (software, intelligence artificielle, fintech). Le fonds de Private Equity gère 1,8Md€ de capitaux et a investi dans 170 sociétés. ALVEN investit principalement en Europe et aux Etats-Unis. Charles Letourneur commence sa carrière chez LAZARD à New York en Fusions & Acquisitions, puis à Paris. Il devient Gérant de LAZARD en 1999 et devient membre du comité de direction d’EURAZEO. Il cofonde ALVEN en 2000. Il est diplômé de l’Ecole Polytechnique, de l’ENSAE et Science Po.
Alexis Rostand
Managing Director d’Eiffel Investment Group et SEO d’Eiffel IME, établie à Abu Dhabi. Il a dirigé le développement de l’entreprise en France avant d’établir le bureau à Abu Dhabi en 2023. Eiffel est un gestionnaire d’actifs indépendant spécialisé dans les investissements verts et durables. Avec près de 10 milliards de dollars d’actifs sous gestion, l’entreprise opère à l’échelle mondiale et gère des fonds pour le compte de grands investisseurs institutionnels. Alexis a occupé précédemment des postes dans l’industrie de l’assurance et de la gestion d’actifs à Paris et à Londres. Il a été professeur à HEC Paris et à l’Université Paris Dauphine en philosophie et en économie. Il enseigne actuellement au département de philosophie de la Sorbonne Abu Dhabi. Il est également l’auteur de plusieurs livres, dont La vocation de l’investisseur à lumière de la Doctrine Sociale (ouvrage collectif, 2022) et L’économie science barbare (2023). Il est diplômé d’HEC Paris de l’Université Paris Sorbonne.
Gérard Mestrallet
Envoyé spécial du président de la République pour l’IMEC, le corridor économique Inde-Moyen-Orient-Europe. Il a été nommé par Emmanuel Macron fin novembre 2023. Auparavant, M. Mestrallet a été Président exécutif de l’Agence française de développement culturel, patrimonial et touristique d’AlUla basée en Arabie Saoudite, en coopération avec le Royaume de 2018 à 2023. Ancien capitaine d’industrie après avoir été pendant plus de 21 ans Président-Directeur général de GDF SUEZ (aujourd’hui ENGIE ; CAC 40) après la fusion entre SUEZ et Gaz de France en juillet 2008, Gérard Mestrallet est une figure majeure du secteur privé en France. Il demeure Président d’honneur de SUEZ et d’ENGIE et a été co-président de la Carbon Pricing Leadership Coalition (CPLC). Il a occupé diverses fonctions à la Direction générale du Trésor et au sein du Cabinet du Ministre de l’Économie et des Finances (J. Delors) au début de sa carrière, avant de rejoindre la Compagnie Financière de SUEZ en 1984. M. Mestrallet est diplômé de l’Ecole Polytechnique (X 1968), de l’Ecole nationale de l’aviation civile (IAC 1971) et de l’ENA (1978 promotion Pierre Mendès France).
Karim Wissa
Directeur général de la chambre de Commerce et d’Industrie française en Égypte. Élève des pères jésuites au Caire, Karim Wissa a poursuivi ses études au Caire (Universite Américaine) et son DEA de l’Université d’Oxford en Grande Bretagne. En 1989, Karim Wissa passe le concours des Affaires étrangères et intègre le ministère égyptien des Affaires étrangeres. Il représente son pays auprès des Nations Unies à New York (1994-1998), ensuite à Paris à la Chancellerie (2001-2005), et de nouveau à Paris comme chef du poste d’expansion économique (2006-2011). Entre-temps, à l’administration centrale au Caire, il est conseiller de trois ministres différents jusqu’à devenir directeur adjoint du ministre en 2012. La même année, par décret du Président de la République française, il est nommé Chevalier de la Légion d’Honneur. Nommé ambassadeur, il représente son pays comme administrateur à la Banque mondiale à Washington entre 2013 et 2016. En 2017, il rejoint le cabinet Gide, Nouel et Loyrette et ouvre le bureau du cabinet au Caire en 2018. En 2017, il enseigne à l’École supérieure de Sciences commerciales appliquées (ESLSCA) au Caire dans le programme MBA. En 2022, Il est nommé membre du Conseil de surveillance de l’ESLSCA. En Janvier 2021, il rejoint la Chambre de commerce et d’industrie française en Égypte comme directeur général. En juin 2021, par décret du Président de la République française, il est élevé au rang d’Officier de la Légion d’Honneur.
How can Christians help Palestine?
Lebanon’s Maronite patriarchate, in its monthly statement, expressed solidarity with the people of Palestine. The statement mentioned the atrocities that the people in Palestine and in southern Lebanon and the Bekaa are being subjected to and called for a peaceful resolution to the conflict.
The Maronite patriarchate has a very special position. It is an institution independent from any political body, yet it is very influential on the Lebanese political scene. Because the Lebanese patriarchate is a very important church in the East, it, along with other Christian churches in the East and the Arab world, can play an important role in resolving this conflict.
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Read the article on the website of Arab News.
Philippe Chalmin : « Cent jours qui ont bouleversé la France… »
Cent jours après les élections européennes, le seul mérite de la « dissolution malvenue » qui les a suivies est d’« obliger les Français à ouvrir les yeux » sur quelques réalités qu’ils ont voulu trop longtemps ignorer, analyse Philippe Chalmin « Mais que de larmes » à venir, prévient-il.
Il y a maintenant près de cent jours que des élections européennes, dont au fond le résultat était parfaitement prévisible, ont déclenché, à partir de la dissolution de l’Assemblée nationale par Emmanuel Macron, un bouleversement dont la France risque de mettre longtemps à mesurer les conséquences. Il y eut donc quatre semaines de campagne électorale, suivies de trois semaines d’incertitude, puis de deux semaines des Jeux Olympiques, rallongées encore de deux semaines de pause estivale… puis encore quelques semaines pour que la France retrouve un gouvernement sur lequel pèsera toutefois l’épée de Damoclès d’une censure parlementaire.
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Lire l’article intégrale sur le site des Echos.
Iran Sent Short-Range Missiles to Russia, Western Officials Say
ARTICLE –
Iran Sent Short-Range Missiles to Russia, Western Officials Say
U.S. and European countries had warned of sanctions if Iran provided weapons that could be used against Ukraine. President Biden’s lame-duck status could hamper a response.
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Read the full article written by Steven Erlanger on The New York Times.
Jean-Pierre Cabestan : « La Chine est en train de perdre de l’argent en Afrique »
Le mercredi 4 septembre, Xi Jinping a reçu 25 dirigeants de pays africains à l’occasion du banquet d’ouverture de la 9e édition du sommet Chine-Afrique, qui se déroule cette semaine à Pékin. L’objectif : penser l’avenir de la coopération sino-africaine. Interrogé par L’Express, Jean-Pierre Cabestan, chercheur à Asia Centre Paris, évoque les réticences chinoises à une hausse de l’aide financière.
Retrouvez l’entretien avec Jean-Pierre Cabestan sur le site de L’EXPRESS.
Olivier Roy
Professeur à l’Institut Universitaire Européen de Florence, où il a dirigé le projet ReligioWest au Centre Robert Schuman, et adjunct professor à la School of Transnational Governance de l’IUE. Agrégé de philosophie, diplômé de l’INALCO (persan), Olivier Roy est titulaire d’un doctorat de sciences politiques de l’IEP de Paris et d’une habilitation à diriger des thèses. Il a été consultant au Centre d’Analyse, de Prévision et de Stratégie du Ministère français des Affaires Étrangères de 1994 à 2009, et visiting professor à l’Université de Berkeley (Californie) en 2008-2009. Il est, entre autres, l’auteur de « L’Echec de l’Islam politique » (1992), « L’Islam mondialisé » (2002), « La Sainte Ignorance » (2008), « En quête de l’Orient perdu » (2014), « Le Djihad et la Mort » (2016), « L’Europe est-elle chrétienne ? » (2018) et « L’Aplatissement du monde » (2022).
Richard Haass: « Will the Democrats Win After Biden’s Withdrawal? »
US President Joe Biden’s decision to drop out of the 2024 presidential race has revived the Democrats’ chances of victory. Given the profound differences between the two parties, it is difficult to exaggerate just how much is at stake when Americans vote this November.
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Read the entire article on Project Syndicate.
Away From the War in Gaza, Another Palestinian Economy Is Wrecked
ARTICLE –
Less than three years ago, Wassif Frahat spent $3 million to open a lavish, two-story restaurant, the Ali Baba. With an impressive, pillared entryway, polished stone floors, glittering chandeliers and colorful frescoes on the high ceilings, the restaurant was his commitment to a better future.
The Ali Baba, in Jenin, is just a few minutes’ drive from the Jalameh checkpoint, which in normal times allows Israeli Arab citizens entry to the West Bank. The atmosphere is Palestinian, and the shops, restaurants and services are significantly cheaper than in Israel. The crossing also allows Palestinians with valid entry permits to go to jobs in Israel.
But after Hamas invaded Israel from Gaza on Oct. 7, the checkpoint was closed. Israel withheld most tax revenue from the authorities in the West Bank, in an effort to weaken them and clamp down more broadly on Palestinians. The economy in the territory’s north collapsed, and the better future that Mr. Frahat expected now seems further away than ever.
The war that followed the invasion is devastating Gaza, but it is also impoverishing the West Bank, which has become a kind of second front in Israel’s battle against Palestinian militancy.
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Read the full article written by Steven Erlanger on The New York Times.
Présidentielle au Rwanda: Paul Kagame obtient 99,15% des voix, selon des résultats partiels
Nouveau plébiscite pour le président rwandais Paul Kagame avec des résultats provisoires qui le créditent de plus 99% des suffrages lors de la présidentielle de lundi 15 juillet. Élections dont ont été écartés les opposants les plus critiques.
Selon ces résultats lus à la télévision nationale par la présidente de la commission électorale Oda Gasinzigwa, « le candidat du Front patriotique rwandais, Paul Kagame, a obtenu 99,15% des voix à l’élection présidentielle, le candidat du Parti Démocratique Vert du Rwanda, Frank Habineza, a obtenu 0,53%, le candidat indépendant Philippe Mpayimana a obtenu 0,32% ».
Après l’annonce des résultats provisoires par la commission électorale vers 22h, Paul Kagame a pris la parole en direct du QG de son parti, le Front Patriotique Rwandais (FPR), devant ses soutiens. « Je sais que tout le monde n’est pas présent ici ce soir, mais je voulais tous vous remercier un par un, pour avoir été à mes côtés jusqu’à la dernière minute, jusqu’à ce que ce soit tranché. Ces résultats sont clairs, il n’y a plus aucun doute maintenant. Est-ce que vous m’avez déjà vu perdre espoir ? Bien sûr que non. Jamais ! Que ce soit dans le passé… ou même à l’avenir ! C’est parce que je sais que j’ai votre soutien et que nous trouverons toujours des solutions ensemble. Quant à ce score de 99%, il est très impressionnant. Et même si j’étais élu à 100%… cela n’est pas qu’une question de chiffre, c’est le reflet de la confiance que vous me portez. Et c’est ça qui compte le plus pour moi. »
Pour ce scrutin, il était opposé aux mêmes adversaires que lors de la dernière présidentielle en 2017, le leader du seul parti d’opposition autorisé Frank Habineza et l’indépendant Philippe Mpayimana, face à qui il avait remporté 98,79% des voix. Des résultats provisoires complets sont attendus le 20 juillet, avant la proclamation des résultats définitifs le 27 juillet.
Dans un bureau de Kigali, où était présente notre envoyée spéciale, Liza Fabbian, un seul nom résonnait dans la salle lors du dépouillement : Paul Kagame. Le président sortant, écrase encore une fois ses opposants, triés sur le volet. Les principales figures de l’opposition, les voix les plus critiques, ont été disqualifiées en amont de l’élection.
« Le résultat, c’est comme s’il était déjà connu »
Pourtant, la jeune Sifa est allée voter avec fierté ce lundi, elle, qui n’a connu qu’un seul dirigeant à la tête de son pays : « J’étais très curieuse de participer à une élection. C’est pour ça que je me suis levée très tôt ce matin. Ça s’est très bien passé, il y a une forte participation. Et le résultat, eh bien, c’est comme s’il était déjà connu, puisque nous savons bien ce que nous voulons. »
Durant sa campagne, Paul Kagame s’est toujours montré confiant, présentant cette nouvelle élection comme une formalité… un plébiscite de son action à la tête du Rwanda. Un message bien reçu par Claude, interrogé à la sortie de son bureau de vote : « Je viens de passer et je rentre pour dire à ma dame et aux enfants de passer aussi. Parce que c’est une obligation, c’est aussi une responsabilité pour faire avancer la société. J’ai constaté qu’il y avait de l’engouement du côté du président sortant. Maintenant, on verra. »
Après une réforme constitutionnelle adoptée en 2015, Paul Kagame peut encore diriger le Rwanda pendant deux mandats de cinq ans, jusqu’en 2034.
Read the article on the website of RFI
https://www.rfi.fr/fr/afrique/20240716-pr%C3%A9sidentielle-au-rwanda-paul-kagame-en-t%C3%AAte-avec-99-15-des-voix-selon-des-r%C3%A9sultats-partiels
Macron’s pact with the devil
Emmanuel Macron’s deal with the far left may end up being far worse for France than if the National Rally had won the parliamentary elections.
Emmanuel Macron is self-confident and ambitious. His focus is not limited to leading France; he also aims to establish himself as the leader of Europe and a major global player. Ideologically, he is very adaptable – like a snake, he does not hesitate to change his skin. He has cunningly succeeded in gaining the label of “liberal,” even though his actions and beliefs do not match that moniker.
A European liberal believes in limited state involvement, a market economy, decentralization, balanced public finances and a high degree of individual responsibility. Mr. Macron’s policies, with his support for European centralization, central economic planning by the state, common European debt, and similar philosophies, are rather closer to socialism.
His adaptable tactics have allowed him to succeed personally and politically. However, a lack of performance and truthfulness has led to a loss of trust and has backfired on him.
Like many other European leaders, most of whom are weak and underperforming, he has championed a hypocritical “defense of democracy.” According to this idea, right-wing parties, created in response to the center’s shift toward socialism, are labeled anti-democratic and must be excluded. Voters, however, do not believe that this stance by itself ought to legitimize political rule.
In the European Parliament elections, President Macron’s party suffered a crushing defeat. Marine Le Pen’s National Rally, considered right-wing, emerged as the strongest party with nearly a third of the vote. President Macron, whose term ends in 2027, decided to test his luck. He dissolved the national parliament, where his party was the strongest, and called for new elections. This was a democratic response to the signal French voters had given.
French parliamentary elections have two rounds. A candidate needs a majority in their constituency. As there are many parties, only a few candidates succeed in the first round. The second round allows only the front-runners of the first round to compete.
In the first round, unsurprisingly, the National Rally garnered about a third of the vote. This is where President Macron’s pact with the devil began. He agreed with the left-wing New Popular Front alliance, whose strongest faction is on the extreme left, that they and his party would support each other. In constituencies where the left’s candidate was stronger than the one from President Macron’s party, the leftist would get the support, and vice versa.
Together with its parliamentary allies, the National Rally’s share of the vote in the second round increased to clearly more than a third. But the leftist plot worked. The socialist – and partially extreme – party won the most seats, even though it was only the second-largest vote-getter. President Macron’s party, despite being very weak, came in second place, and the actual winner – the National Rally – came in third. The biased media and political commentators across Europe lauded this result as a victory for democracy and even framed it as a defeat for the National Rally.
The National Rally is frequently labeled anti-European, which is somewhat misleading. Their platform is not anti-European but rather anti-centralist. And although there are some unpleasant characters in the party, it is no more radical than large parts of the New Popular Front, which now claims the right to form the government.
What was lauded as a success for democracy in Europe might actually be a dark day. Good luck, Mr. Macron.
Read the article on the website of GIS Reports
Jeffrey Lewis
Associé et membre du comité exécutif du cabinet d’avocats international Cleary Gottlieb, avec plus de 35 ans d’expérience en Amérique latine. Il exerce essentiellement dans le domaine de l’énergie et des ressources naturelles et a participé à de nombreuses transactions importantes en la matière. M. Lewis a été reconnu comme « l’un des meilleurs avocats en droit des sociétés » dans la région par Chambers, comme « Market Leader » par IFLR et comme « Hall of Fame » par The Legal 500. M. Lewis est titulaire d’un doctorat en droit de la Columbia Law School et d’une licence du Williams College.
Tania Sollogoub
Responsable de la recherche sur les pays émergents et la géopolitique à la Direction des Etudes Economiques du Groupe Crédit Agricole. Elle a dirigé le Master Finance et Stratégie de Sciences Po Paris, y enseigne l’économie et l’analyse des risques pays, et a été plusieurs fois jury à l’ENA. Elle a été experte pour la Commission Européenne et a participé au Club de Londres pour la restructuration de la dette russe. Elle a mené de nombreux travaux de recherche sur l’évaluation du risque géopolitique dans le secteur financier. Elle est également autrice et a publié six romans.
Jean Pisani-Ferry : « Finding a new French majority »
President Emmanuel Macron’s brand of radical centrism was meant to draw on good ideas from both sides of the political spectrum. Seven years later, the outcome of the general election this month indicates that, if anything, France is even more polarised than it was in 2017.
French President Emmanuel Macron was first elected in 2017 on a promise to end the often-artificial divisions between left and right. France had become tired of theatrical posturing between adversaries who overplayed their differences during electoral campaigns, only to end up, once in power, governing in fairly similar ways. Macron’s brand of radical centrism was meant to end the grandstanding, draw on good ideas from both sides of the political spectrum, and govern accordingly. It intended to turn the opposition between left and right into a historical relic.
[…]
Read the interview on Gulf Times.
Tomás Lanardonne
Avocat argentin spécialisé dans les transactions et la réglementation, il possède plus de 20 ans d’expérience en matière de litiges et d’arbitrages liés au pétrole et au gaz, aux énergies conventionnelles et renouvelables, à l’exploitation minière et aux ressources naturelles. Il a obtenu une maîtrise en droit et politique de l’énergie au Royaume-Uni (Université de Dundee) en tant que boursier Chevening. Il a fondé le premier et unique journal argentin sur le droit de l’énergie (RADEHM). Il est l’un des associés fondateurs de Martínez de Hoz & Rueda, le seul cabinet d’avocats argentin classé numéro un par Chambers & Partners (énergie : pétrole et gaz). Il a participé aux principaux projets énergétiques des 15 dernières années en Argentine (gazoduc Vaca Muerta, projet en amont d’huile de schiste Loma Campana, oléoduc Trasandino, gazoduc Pacifico, projet hydroélectrique Cerros Colorados).
The Most Incredible Election in French History
With many losers and very few winners, the French election has only added to the confusion, fragmentation, and paralysis that was already afflicting the country and clouding its economic prospects. The situation is unlike anything France has experienced in recent memory.
PARIS – By calling a snap parliamentary election in the wake of his party’s defeat in the June European Parliament election, French President Emmanuel Macron hoped to “clarify” the political situation for his own benefit. Clearly, he failed. The election produced no parliamentary majority, only a great deal more confusion. With many losers and very few winners, it is the most astonishing election in the country’s modern history.
[…]
Read the entire article written by Zaki Laïdi on Project Syndicate.
NEW YORK – US President Joe Biden’s decision to step aside as the Democratic Party’s presidential candidate this fall has transformed American politics. It caps a historic July in the United States, one defined by far-reaching Supreme Court decisions and the attempted assassination of former President Donald Trump on the eve of the Republican Convention.
Biden’s decision, urged by many Democratic Party officials and donors and favored by many voters, was the right choice. In the wake of a debate widely viewed as a debacle for Biden, his age had made it all but impossible for him to make the case to the American people that he deserved another four years – and was making it impossible for him to make the case that Trump did not.
It is too soon to write about Biden’s legacy, if for no other reason than his presidency still has some six months left. But by stepping aside he has gone a long way toward eliminating the potential critique that by staying in the race he paved the way for a successor who shared little of his commitment to American democracy and the country’s role in the world. Indeed, had Trump defeated Biden in November, as polls were forecasting, this would have largely overshadowed Biden’s accomplishments as president.