World Policy Conference : Le Maroc, pôle de stabilité régionale

29 octobre 2018

Abdelkhalek Moutawakil, Labass.net

La 11è édition de la World Policy Conference (WPC) qui s’est tenue à Rabat du 26 au 28 octobre, avec la participation de responsables de nombreux pays, dont le ministre espagnol des Affaires étrangères, Josep Borrell et la Chef de la diplomatie autrichienne, Karin Kneissl, a insisté sur le rôle du Maroc en tant que pôle de stabilité régionale.

Cette 11ème édition de la WPC a réuni plus de 250 personnalités de haut niveau, de plus de 40 pays et de divers horizons, qui ont échangé les réflexions et les solutions sur les bouleversements que connaît le monde. Les échanges ont également porté sur les enjeux du commerce international, l’éducation, le développement de l’Afrique, les migrations, les questions énergétiques et le climat…

Fondé en 2008 par Thierry de Montbrial, président de l’Institut français des relations internationales (Ifri), cet événement international a été classé 3ème meilleure think tank au monde en 2017, d’après le Global Go-To Think Tanks Index de l’Université de Pennsylvanie.

Parmi les personnalités présentes à cette 11è WPC, Jean-Louis Bourlanges, député français, ancien membre de la Cour des comptes et député européen, Michael Lothian, membre de la Chambre des Lords, ancien député du parti conservateur, et Nicolas Véron, senior fellow à Bruegel et au « Peterson Institute for International Economics ».

En marge de la WPC, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Nasser Bourita a eu des entretiens avec la ministre autrichienne des affaires étrangères, Karin Kneissl, au cours desquels elle a notamment salué le leadership du Maroc en tant que pôle de stabilité régionale et de partenaire crédible et responsable.

Pour sa part, Nasser Bourita a souligné le rôle de l’Autriche qui a contribué au renforcement des relations Maroc-UE et au développement du dialogue euro-méditerranéen autour de plusieurs questions relatives au développement, à la sécurité, la paix, la migration et le crime organisé. Il a dans ce sens salué l’invitation du Maroc pour prendre part, en décembre prochain à Vienne, au travaux d’une rencontre sur l’Afrique et l’Europe.

La dimension humaine doit être placée au centre de la gouvernance mondiale

Publié par: Maroc diplomatique avec MAP   29 octobre, 2018

La dimension humaine doit être impérativement placée au centre de la gouvernance mondiale, a indiqué, dimanche à Rabat, l’ambassadeur itinérant de SM le Roi, Assia Bensalah Alaoui.

« La dimension humaine est souvent ignorée sinon bafouée face à la montée de la violence notamment chez les régimes autoritaires et les réseaux internationaux de criminalité », a insisté Mme. Bensalah Alaoui, qui intervenait lors d’un débat à l’occasion de la 11ème édition de la World Policy Conference (WPC).

« La violence est également devenue une violence verbale voire factuelle chez certains leaders », a-t-elle déploré, notant que cette violence engendre des divisions au sein de la nation, mais également entre les nations.

Qualifiant d’inadmissible toute forme de violence, notamment celle faite aux femmes, Mme Bensalah Alaoui s’est par ailleurs félicitée de l’attribution du prix Nobel de la paix à des femmes, la Yézidie Nadia Murad et la gynécologue congolaise Denis Mukwege, y voyant une manière de réparer les injustices subies par les femmes.

D’autre part, l’ambassadeur itinérant de SM le Roi a mis en avant le lien entre la migration, l’identité et la diaspora, soulignant la nécessité de capitaliser la richesse de la diversité des cultures, qui peut être bénéfique non seulement aux pays d’accueil, mais également à ceux d’origine, comme c’est le cas avec la diaspora marocaine.

Pour sa part, le directeur de l’Observatoire « Pharos », Pierre Morel, a jeté la lumière sur l’interaction directe entre la mondialisation et la réflexion identitaire.

L’identité est un concept complexe qui évolue avec le temps en fonction de multiples contextes, a précisé l’ancien représentant spécial de l’Union européenne pour l’Asie centrale et la crise en Géorgie, appelant à ne pas radicaliser l’identité et la ramener à une seule dimension.

La religion est un élément mobilisateur de la réflexion identitaire mais ne la définit pas à elle seule, a-t-il ajouté, préconisant « le pluralisme cultuel et religieux face à l’approche réductrice de l’identité et aux réductions auxquelles sont sujets les minorités religieuses ».

Ont notamment participé à ce débat, qui a été consacré à diverses thématiques allant de la conjoncture internationale à la globalisation des firmes internationales, le senior fellow à l’OCP policy center et ancien ministre de l’Economie et des finances, Fathallah Oualalou, le vice directeur de l’Institut d’Etat des relations internationales de Moscou (MGIMO), Artem Malgin, le Doyen de l’École d’affaires publiques et internationales d’IE University, Manuel Muñiz, et le Président émérite de la Fondation McCall MacBain, ancien Secrétaire général de l’OCDE, Donald Johnston.

La 11ème édition de la World Policy Conference a réuni plus de 250 personnalités de haut niveau, de plus de 40 pays et de divers horizons, en vue d’échanger les réflexions, préoccupations et solutions autour des bouleversements incessants que connaît le monde.

Les travaux de cette onzième édition ont porté sur les enjeux du commerce international, l’éducation, le développement de l’Afrique, les questions énergétiques et le climat, l’état de l’économie mondiale et d’autres sujets.

Fondé en 2008 par Thierry de Montbrial, président de l’Institut français des relations internationales (Ifri), cet événement international a été classé 3ème meilleure conférence de think tank au monde en 2017, d’après le Global Go-To Think Tanks Index de l’Université de Pennsylvanie.

Clôture à Rabat de la 11ème édition de la World Policy Conference

Maroc Diplomatique

Publié par : Beiblo Désiré

Date : 29 octobre, 2018

La 11ème édition de la World Policy Conference (WPC), a pris fin dimanche soir à Rabat, après avoir réuni, trois jours durant, un parterre de responsables politiques et économiques, d’experts et de leaders d’opinion de plus de 40 pays différents.

La WPC, qui a connu la participation de plus de 250 personnalités de haut niveau, a été l’occasion d’échanger les réflexions, d’exprimer les préoccupations et d’examiner les solutions autour des bouleversements incessants que connaît le monde.

S’exprimant à la clôture de l’édition 2018, le président de l’Institut français des relations internationales (IFRI) et fondateur de la WPC, Thierry de Montbrial, a indiqué que cette conférence mondiale vient renforcer la coopération « significative » avec le Maroc, saluant l’implication de l’ensemble des participants et la qualité des débats menés à cette occasion.

La WPC est plus qu’une simple conférence. C’est un haut lieu d’échange constructif et respectueux destiné à tisser des liens et capitaliser une richesse à la faveur de la diversité des points de vue et des opinions, a-t-il relevé.

Parmi les thèmes inscrits au programme de la WPC 2018, figuraient les futurs de la Russie, la religion et la politique en Chine, l’impact d’un monde connecté sur la gouvernance mondiale, les migrations et l’avenir du multiculturalisme, l’avenir de l’euro, la politique Trump, l’initiative « One Belt One Road », les enjeux stratégiques de l’Europe et le problème de la Corée du Nord.

Les travaux de cette onzième édition ont également porté sur les enjeux du commerce international, l’éducation, le développement de l’Afrique, les questions énergétiques et le climat, l’état de l’économie mondiale et bien d’autres sujets.

Fondé en 2008 par Thierry de Montbrial, président de l’Institut français des relations internationales (Ifri), cet événement international a été classé 3-ème meilleure conférence de think tank au monde en 2017, d’après le Global Go-To Think Tanks Index de l’Université de Pennsylvanie.

Carlos Ghosn met le turbo à Somaca

L’économiste.com

Par Amin RBOUB | Le 29/10/2018 |

Doublement des capacités pour monter à 160.000 unités en 2022

Possibilité d’extension de Tanger avec des constructeurs de l’Alliance

Audacieux, réaliste et autocritique. Au lendemain d’une rencontre avec le Souverain, Carlos Ghosn, PDG de l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi, dévoile de nouvelles ambitions au Maroc. Il s’agit d’une décision stratégique du constructeur français de doubler les capacités de production de Somaca à l’horizon 2022. C’était en marge de la 11e édition de la World Policy Conference, tenue du 26 au 28 octobre à Rabat. Le site industriel casablancais devra monter à 160.000 unités à l’horizon 2022.

Pour l’heure, la capacité de production de Somaca tourne autour de 80.000 véhicules (Logan, Sandero…). Le doublement des capacités vient en réponse à la demande croissante de véhicules de la gamme Global Access.  Cette décision vient aussi apporter un soutien indéfectible au plan d’accélération industrielle initié par le gouvernement marocain et renforcer le positionnement du Maroc en tant que base de production pour la gamme de véhicules produits à la fois à Tanger et à Casablanca.

«Si nous avons décidé de doubler les capacités de production de Somaca, c’est parce que le site industriel a déployé tous les efforts nécessaires pour devenir compétitif. Et le gouvernement marocain a facilité cette compétitivité», soutient Carlos Ghosn tout en confiant que le «gouvernement marocain était un tant soit peu inquiet que le développement du site de Tanger se fasse au détriment de Somaca».

Pour rappel, le Groupe Renault Maroc a produit près de  380.000 véhicules en 2017, répartis entre 300.476 unités à Tanger et 75.808 à Casablanca avec un volume global à l’export de l’ordre de 333.189 voitures livrées dans 74 pays. La filiale marocaine du constructeur français est aussi le numéro 1 des ventes sur le marché marocain (28,6% de part de marché pour Dacia et 14,4% pour Renault à fin septembre).

Pour le cas du site de Tanger, même s’il a atteint une forte capacité de plus de 340.000 unités (plus de 80% à l’export), il y a encore du potentiel à son extension, confirme Ghosn: «Comme le site de Tanger appartient au groupe Renault, la priorité en cas d’extension devra être accordée d’abord à Renault-Dacia. Mais le site est capable de servir n’importe quelle marque de l’Alliance (ndlr: Nissan et Mitsubishi), qui peuvent entrer en jeu… Il n’y a pas d’interdiction à ce que Nissan ou Mitsubishi le fassent. Mais pour l’heure, il n’y a pas encore de plan dans ce sens».

Sur l’électrique, le groupe Renault nourrit de fortes ambitions. Sauf que c’est encore prématuré pour le Maroc. «Aujourd’hui, il n’y a pas de plan pour le véhicule électrique à Tanger, aucune décision n’a encore été prise dans ce sens. Mais ce n’est pas exclu de le développer à l’avenir», soutient le top management. Il va sans dire que s’il y a une forte demande sur les véhicules électriques et si le Maroc met en place l’infrastructure et les subventions, le constructeur dit être prêt à investir sur la mobilité propre.

Pour l’heure, ce qui est très important et fondamental aux yeux du PDG Ghosn, c’est ce modèle de partenariat qui permet à l’Etat marocain de s’assurer de la compétitivité de son industrie. Et en même temps, le groupe Renault en tant qu’industriel qui s’assure de la compétitivité de ses sites. «C’est la condition de base du succès de nos usines», insiste Ghosn. Bien évidemment, les challenges restent encore multiples.

D’abord l’Etat marocain doit relever le défi d’optimiser l’attractivité des investisseurs (IDE) ainsi que les créations d’emplois  ou encore l’infrastructure… Quant au groupe Renault, son patron admet qu’il y a encore des gisements d’amélioration sur «l’intégration locale (voir encadré), la compétitivité, la qualité… Malgré le succès réalisé, il y a encore plein de choses à améliorer».

Et d’ajouter: «Nos équipes locale et régionale savent très bien que pour sécuriser l’avenir, il va falloir que l’on soit très exigeant sur notre propre performance», insiste Carlos Ghosn. Il en veut pour arguments que les sites de Tanger et Casablanca produisent essentiellement pour l’export pour 74 pays-marchés, dans une concurrence acerbe avec tous les grands constructeurs mondiaux. Autrement dit, pas droit à l’erreur. «Il faut que nous soyons au top niveau de la compétitivité de l’industrie mondiale», soutient le PDG.

En termes de bilan de l’expérience industrielle de Renault au Maroc, un satisfecit se dégage auprès de Ghosn dans le sens où l’automobile (composants et véhicules) est devenue le premier exportateur du Maroc, loin devant les phosphates. «C’est assez significatif.  Il y a 8 ans, il n’y avait pas d’industrie automobile au Maroc. Aujourd’hui, le pays est déjà un hub à l’export de véhicules. Et nous n’avons aucune objection à ce que d’autres constructeurs viennent s’implanter au Maroc. Mais nous ne voudrions pas qu’ils viennent à Tanger», glisse Ghosn, sourire en coin. L’arrivée de nouveaux constructeurs devra favoriser l’installation de fournisseurs tout autour ainsi que la localisation de pièces (intégration) ou encore les investissements en infrastructures, lesquels devront favoriser non seulement la production et l’emploi par milliers mais aussi l’export, fait valoir Carlos Ghosn.

Il enchaîne: «Nous sommes contents que la concurrence arrive. Mais c’est Renault qui a cru le premier au site Maroc. Nous avons bien vu avant tout le monde le potentiel du pays … Nous sommes les Ice Breakers. Il faut accorder du crédit à cela. Aujourd’hui, la production industrielle automobile au Maroc est à 100% réalisée par nous, l’export c’est nous et le marché marocain des voitures, c’est aussi nous. Il ne faut pas l’oublier, nous avons été les premiers à miser sur le Maroc. C’est nous qui avons amené les fournisseurs et qui avons rétabli la crédibilité du Maroc… Aujourd’hui, c’est Renault la réalité du Maroc, il faut l’admettre», fait valoir Ghosn en réaction à une question sur les ambitions supérieures annoncées par PSA (80% d’intégration locale à  terme, 200.000 moteurs et autant de véhicules).

Le dirigeant ne cache pas que le groupe au losange est en train de développer de nouveaux véhicules «très modernes» pour le renouvellement des gammes produites au Maroc. «Le site de Tanger est une usine moderne dans laquelle nous avons beaucoup investi. Elle est configurée pour fabriquer des produits modernes. Ce n’est pas une usine low cost, mais plutôt un site que nous voulons compétitif, à même de fabriquer tous types de produits, sans limitation aucune. Des véhicules que le Marocain préfère et que les marchés à l’export demandent».

World Policy Conference. La gouvernance mondiale passée au crible

LesEco.ma

Écrit par Jihane GATTIOUI

Publication : 29 octobre 2018

Pendant trois jours, la onzième édition de la world policy conference a passé au crible des thèmes d’une actualité brûlante sur la gouvernance mondiale, dont les défis économiques des cinq prochaines années. L’émergence d’un nouveau leadership mondial s’impose. Il s’avère aussi nécessaire d’accélérer la révolution digitale.

S’achemine-t-on vers un nouveau multilatéralisme? Pourra-t-on faire face à une nouvelle crise financière? Comment identifier les facteurs de risque? Quelles sont les alternatives? Quels sont les défis pour l’Afrique ? Autant de questions, et bien d’autres, auxquelles ont tenté de répondre les intervenants de la World policy conference, dont la onzième édition s’est tenue les 26, 27 et 28 octobre à Rabat. Les défis sont de taille pour la gouvernance mondiale. L’un des enjeux majeurs que tous les pays doivent prendre en considération dans leur stratégie est sans conteste celui de la révolution digitale. On s’attend en effet à ce que la dimension technologique draine davantage de croissance pour l’économie mondiale au cours des années à venir. Le pari de la répartition équitable des bénéfices de cette nouvelle tendance sur tous les pays est loin d’être gagné. Même les pays les plus pauvres sont appelés à saisir les opportunités qu’offrent les nouvelles technologies. Il est grands temps de mettre fin aux réticences affichées de part et d’autre sur la place du digital dans l’économie et l’industrie. Rappelons à cet égard qu’en ce qui concerne le Maroc, ce débat est tranché sur le volet économique. Le ministre de l’Industrie, de l’investissement, du commerce et de l’économie numérique, Moulay Hafid Elalamy a récemment souligné que la transformation digitale et l’adaptation aux changements numériques accélérés s’imposaient pour le Maroc et l’Afrique. Des changements profonds sont en vue grâce au développement et à l’utilisation des NTIC.

Nouvelle voie

Un autre enjeu est de taille : la nécessité de faire émerger un nouveau modèle de multilatéralisme permettant d’atteindre les objectifs escomptés au niveau mondial. Ainsi, il s’avère aujourd’hui nécessaire de se frayer un nouveau chemin et de trouver une nouvelle voie et un ensemble de règles, de l’avis des observateurs internationaux. Les conflits actuels ne permettent pas d’assurer la stabilité économique et de réaliser les desseins souhaités en matière de développement. À ce titre, la guerre commerciale engagée par les Etats-Unis contre la Chine risque d’avoir des conséquences négatives sur l’économie mondiale. Cette sorte de guerre froide sino-américaine ne laisse pas les analystes indifférents. De grandes responsabilités incombent à ces géants mondiaux. La chine est appelée, entre autres, à faire davantage d’efforts en s’ouvrant aux investisseurs étrangers, tenant compte des plaintes des autres parties, mettant en place de nouveaux principes dont la neutralité en matière de concurrence et la partialité dans la résolution des conflits… S’agissant des Etats-Unis, la nouvelle politique de l’administration américaine, notamment sur le volet des mesures protectionnistes, est pointée du doigt. Rien ne laisse présager que le président américain va changer de position, du moins pour le moment. Les experts tirent la sonnette d’alarme quant au déficit en termes de leadership économique mondiale causé par le retrait des Etats-Unis. Aussi, est-il urgent que d’autres pays reprennent ce flambeau pour donner un coup de fouet à l’économie mondiale. A ce titre, les pays du G20 peuvent jouer ce rôle de leadership, d’après certains spécialistes. Le renforcement de la coopération et de la coordination internationale n’est plus désormais un choix, mais une nécessité pour éviter l’instabilité économique. Une nouvelle crise financière risque de secouer de plein fouet le monde même si certains spécialistes écartent cette possibilité dans les années à venir car le secteur financier a tiré les leçons nécessaires de l’expérience précédente. Mais, nombreux sont les économistes qui n’abondent pas dans la même veine. Les conséquences sont difficiles à présager car aucune crise ne ressemble à une autre. Les banques centrales doivent conjuguer leurs efforts pour éviter la reproduction du scénario de 2008. Une réflexion approfondie est à lancer pour identifier les facteurs d’une nouvelle éventuelle crise (la tension entre la Chine et les Etats-Unis, l’endettement élevé des pays, la récession dans certains pays…).

Les priorités pour l’Afrique  

Le continent africain fait face à de grands défis, à commencer par l’accélération du développement économique. Le premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, qui a salué la performance de l’économie africaine, estime que l’Afrique doit s’atteler sur plusieurs priorités. Il s’agit en premier lieu de la stabilité politique, de la paix et la sécurité. Ce sont des facteurs essentiels pour consolider le développement des pays africains. Il faut miser également sur la formation professionnelle pour relever le défi de l’emploi surtout des jeunes. L’innovation et la transformation numérique ne sont pas en reste. Tous les efforts seront vains sans l’amélioration du climat des affaires pour promouvoir les investissements nationaux et étrangers et transformer la structure de l’économie africaine.

Clôture à Rabat de la 11ème édition de la World Policy Conference… des participants de 40 pays (Vidéo)

Article 19 – 29.10.2018

La 11ème édition de la World Policy Conference (WPC), a pris fin dimanche soir à Rabat, après avoir réuni, trois jours durant, un parterre de responsables politiques et économiques, d’experts et de leaders d’opinion de plus de 40 pays différents.

La WPC, qui a connu la participation de plus de 250 personnalités de haut niveau, a été l’occasion d’échanger les réflexions, d’exprimer les préoccupations et d’examiner les solutions autour des bouleversements incessants que connaît le monde.

S’exprimant à la clôture de l’édition 2018, le président de l’Institut français des relations internationales (IFRI) et fondateur de la WPC, Thierry de Montbrial, a indiqué que cette conférence mondiale vient renforcer la coopération « significative » avec le Maroc, saluant l’implication de l’ensemble des participants et la qualité des débats menés à cette occasion.

La WPC est plus qu’une simple conférence. C’est un haut lieu d’échange constructif et respectueux destiné à tisser des liens et capitaliser une richesse à la faveur de la diversité des points de vue et des opinions, a-t-il relevé.

Parmi les thèmes inscrits au programme de la WPC 2018, figuraient les futurs de la Russie, la religion et la politique en Chine, l’impact d’un monde connecté sur la gouvernance mondiale, les migrations et l’avenir du multiculturalisme, l’avenir de l’euro, la politique Trump, l’initiative « One Belt One Road », les enjeux stratégiques de l’Europe et le problème de la Corée du Nord.

Les travaux de cette onzième édition ont également porté sur les enjeux du commerce international, l’éducation, le développement de l’Afrique, les questions énergétiques et le climat, l’état de l’économie mondiale et bien d’autres sujets.

Fondé en 2008 par Thierry de Montbrial, président de l’Institut français des relations internationales (Ifri), cet événement international a été classé 3-ème meilleure conférence de think tank au monde en 2017, d’après le Global Go-To Think Tanks Index de l’Université de Pennsylvanie.

+ La WPC reflète la place qu’occupe le Maroc à l’échelle internationale +

L’organisation à Rabat de la 11ème édition de la World Policy Conference « reflète la place qu’occupe le Maroc à l’échelle internationale » dans plusieurs domaines, a affirmé; dimanche, le ministre espagnol des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération, Josep Borrell.

« Je félicite le Maroc pour cette initiative la deuxième du genre dans le Royaume », a dit dans une déclaration à la MAP, M. Borrell, en visite dans le Royaume pour participer aux travaux de cette rencontre, organisée du 26 au 28 courant.

Se disant « très satisfait de la tenue et du déroulement de cette rencontre de très haut niveau », le chef de la diplomatie espagnole a souligné que cette rencontre, « nous a permis de renforcer davantage nos relations et de nouer de contacts avec plusieurs participants ».

Le responsable espagnol doit intervenir dimanche lors de la séance plénière portant sur « Europe: quelques enjeux stratégiques », aux côtés de Mme Karin Kneissl, ministre autrichienne des Affaires étrangères, de Jean-Louis Bourlanges, député français, ancien membre de la Cour des comptes et député européen, Michael Lothian, membre de la Chambre des Lords, ancien député du parti conservateur, et Nicolas Véron, senior fellow à Bruegel et au « Peterson Institute for International Economics ».

La 11ème édition de la World Policy Conference réunit plus de 250 personnalités de haut niveau, de plus de 40 pays et de divers horizons, en vue d’échanger les réflexions, préoccupations et solutions autour des bouleversements incessants que connaît le monde.

Les travaux de cette onzième édition portent également sur les enjeux du commerce international, l’éducation, le développement de l’Afrique, les questions énergétiques et le climat, l’état de l’économie mondiale et d’autres sujets.

Fondé en 2008 par Thierry de Montbrial, président de l’Institut français des relations internationales (Ifri), cet événement international a été classé 3ème meilleure conférence de think tank au monde en 2017, d’après le Global Go-To Think Tanks Index de l’Université de Pennsylvanie.

World Policy Conference : des ministres européens se penchent sur les enjeux stratégiques en Europe en matière des relations étrangères et la migration

28.10.2018

Atlas Info 

Des ministres européens ont examiné, dimanche à Rabat, les différents enjeux stratégiques en Europe en matière des relations étrangères et la migration.

Intervenant lors d’une séance plénière tenue dans le cadre de la 11-ème édition de la World Policy Conference (WPC), sous le thème « Europe: quelques enjeux stratégiques », la ministre autrichienne des affaires étrangères Karin Kneissl a indiqué que la voie choisie par l’Union Européenne (UE) s’articule autour de l’établissement de réseaux plus étoffés entre l’UE et ses partenaires.

La ministre a également insisté sur le renforcement des partenariats pour une connectivité durable, notamment avec les pays asiatiques, précisant que cette approche pourrait relever des défis au profit des citoyens, tant en Europe qu’en Asie.

Ainsi et afin de tisser des partenariats stratégiques structurants, Mme Kneissl a souligné la nécessité d’appliquer les règles relatives à la transparence, notamment en ce qui concerne les modes de passation des marchés publics, appelant au respect des règles de la concurrence de la propriété intellectuelle et au partage des risques.

Après avoir mis l’accent sur les relations sino-européennes, la ministre autrichienne a estimé que l’Europe et la Chine s’entendent mutuellement sur des principes essentiels, tout en mettant en place une méthodologie qui respecte les intérêts des citoyens, relevant que leur initiative pourra développer la reconstruction d' »un multilatéralisme efficace » pour relever les défis actuels.

De son côté, le ministre des affaires étrangères espagnol, Josep Borrell a indiqué dans une déclaration à la MAP que cette séance se veut une occasion de discuter de la migration et de la coopération maroco-espagnole, relevant que la migration en provenance de l’Afrique subsaharienne représente un problème majeur pour l’Europe.

Évoquant le rôle majeur du Royaume dans le développement de l’Afrique, M. Borrell a souligné que l’Europe est tenue à prendre « beaucoup plus » au sérieux le continent africain, notant que « l’Afrique devrait être un objectif fondamental de l’action économique européenne. »

Le ministre espagnol a, a cet égard, mis l’accent sur l’importance de l’entraide pour résoudre le problème migratoire, estimant que la construction de mûrs frontaliers ne contribuent pas à mieux gérer les flux migratoires.

La 11ème édition de la World Policy Conference réunit plus de 250 personnalités de haut niveau, provenant de plus de 40 pays et de divers horizons, en vue d’échanger les réflexions, préoccupations et solutions autour des bouleversements incessants que connaît le monde.

Les travaux de cette édition portent sur les enjeux du commerce international, l’éducation, le développement de l’Afrique, les questions énergétiques et le climat, l’état de l’économie mondiale et d’autres sujets.

Fondé en 2008 par Thierry de Montbrial, président de l’Institut français des relations internationales (Ifri), cet événement international a été classé 3ème meilleure conférence de think tank au monde en 2017, d’après le Global Go-To Think Tanks Index de l’Université de Pennsylvanie.

Borrell: las devoluciones de irregulares marroquíes, un ejemplo para Europa

28.10.2018

EFE

Las devoluciones a su país de los emigrantes marroquíes llegados irregularmente a España se desarrollan satisfactoriamente y constituyen una especie de ejemplo para los países europeos enfrentados a flujos migratorios similares, dijo hoy en Rabat el ministro español de Exteriores, Josep Borrell.

« Ojalá que Europa pudiese tener acuerdos que se cumplen como los que se cumplen con Marruecos, sería todo mucho más fácil », dijo el ministro español, que participa este fin de semana en un foro de debate de política internacional organizado por el grupo de estudios marroquí World Policy Conference.

Borrell, que dijo no disponer de cifras de esas devoluciones, puntualizó que « es distinto el caso de los ciudadanos de terceros países », es decir, los que llegan a España a través de Marruecos procedentes de países subsaharianos y que España ha comenzado a devolver a Marruecos desde el pasado agosto invocando un acuerdo firmado en 1992.

El ministro español dijo que Marruecos, a través de su ministro de Asuntos Exteriores, Naser Burita, con quien se reunió ayer, le « expresó su satisfacción por el papel jugado por España para conseguir que Europa mire a Marruecos y entienda que hay que ayudarlo (para) proteger sus fronteras y controlar el flujo migratorio »

El apoyo de España a Marruecos en la UE está plenamente justificado -argumentó Borrell- porque su control fronterizo « es para nosotros un valor añadido ».

En este sentido, confirmó que ese apoyo español ha conseguido que la UE comprometa para Marruecos 140 millones de ayuda para la gestión migratoria, 70 en ayuda financiera directa y otros 70 a través de la Fundación Internacional y para Iberoamérica de Administración y Políticas Públicas (FIIAPP, organismo público de cooperación).

« Ha costado sacudir las inercias administrativas en Bruselas -reconoció Borrell al respecto- y el ministro español me expresó su satisfacción y reconocimiento por el papel de España » al conseguir esa cifra.

También en referencia a la cuestión migratoria, Borrell se congratuló de que no existan en España corrientes xenófobas importantes, algo que « no es mérito de los gobiernos, sino de la gente ».

Comparada a otros países de Europa, dijo, « España es un país solidario con una sociedad que no se dedica a tirar piedras contra los emigrantes, sino que entiende que la emigración es un problema al que hay que hacer frente, pero también una fuente de oportunidades ».

El presidente del Gobierno español, Pedro Sánchez, tiene previsto viajar a Marruecos próximamente para participar en la cumbre convocada por la ONU en busca de un « pacto global sobre las migraciones », convocado en Marrakech los próximos 10 y 11 de diciembre, según confirmó Borrell. 

Borrell pide a Marruecos responsabilidad en la peor oleada de llegada de pateras

28.10.2018

La Información

El ministro de Asuntos Exteriores, UE y Cooperación, Josep Borrell, y su homólogo de Marruecos, Nasser Bourita, han acordado avanzar en materia de cooperación migratoria sobre la base de la « responsabilidad compartida », en el marco de una reunión mantenida el sábado en Rabat y en la que han tratado asuntos de actualidad internacional.

Un total de 43.467 inmigrantes y refugiados han alcanzado las costas españolas en lo que va de 2018, lo que significa una media de 152 llegadas por día, según cifras oficiales actualizadas a fecha 15 de octubre. Así, este año registra el récord de llegadas, superando las cifras durante la ‘crisis de los cayucos’ de 2006, cuando 39.180 personas alcanzaron España por vía marítima, principalmente a través de las Islas Canarias.

Según el Ministerio del Interior, las llegadas en embarcaciones a España han aumentado más de un 200% con respecto al mismo periodo de 2017, cuando se contabilizaron 14.195 entradas en 851 pateras hasta el 15 de octubre. La mayoría de las embarcaciones (41.646) han llegado a costas peninsulares y baleares; mientras que a Canarias llegaron 959; a Melilla 541; y a Ceuta 321. Todas las rutas han aumentado en más de un 50% en comparación al año pasado.

Sin embargo, en 2006 fueron las costas Canarias las que recibieron la mayor parte de las llegadas por mar (31.678), mientras que a las peninsulares y baleares llegaron 7.502, según datos del departamento que dirige Fernando Grande-Marlaska.

Por otro lado, los migrantes que han llegado en lo que va de año por vía terrestre a Ceuta y Melilla ascienden a 5.202, lo que representa un 5% más que el año pasado. En total, el número de llegadas de manera irregular a España asciende en 2018 a 48.669, un 154% más que en 2017, cuando llegaron 19.134 personas hasta el 15 de octubre.

Encuentro en Rabat

Borrell ha sido uno de los asistentes a la World Policy Conference en Rabat para discutir los principales desafíos que afronta la comunidad internacional. Aprovechando este viaje, los jefes de la diplomacia de España y Marruecos han mantenido una reunión bilateral.

Los ministros han repasado cuestiones de interés común « reafirmando el compromiso de seguir profundizando las excelentes relaciones entre España y Marruecos y su carácter estratégico », según un comunicado del Ministerio de Exteriores español. Asimismo, han acordado seguir impulsando la alianza entre la UE y Marruecos y entre Europa y África.

En el ámbito migratorio, Borrell y Bourita han apelado a la cooperación, tanto en el plano bilateral como multilateral, sobre el « principio de la responsabilidad compartida », especialmente con vistas el foro de la ONU que acogerá Marrakech en diciembre. Exteriores también ha confirmado que, entre los asuntos de interés regional tratados en el encuentro, han figurado las crisis de Libia y Siria y la cuestión del Sáhara Occidental.

 

Marruecos agradece a España su ayuda por el dinero que la UE otorgará para frenar la migración

28.10.2018

Francisco Peregil, El Pais 

El ministro de Exteriores marroquí, Naser Burita, expresó este fin de semana en Rabat a su homólogo español, Josep Borrell, su “satisfacción y reconocimiento” por el papel que ha jugado España en la partida de 140 millones de euros que la Comisión Europea se ha comprometido a otorgar a Rabat para ayudarle a frenar la migración clandestina.

Borrell visitó Rabat con motivo de un debate sobre gobernanza global en la XIª World Policy Conference, foro organizado por un centro de análisis marroquí. En la noche del sábado al domingo cenó con su homólogo marroquí, a quien ya había visitado el 28 de junio. Borrell destacó que España ha desempeñado un papel “importante” a la hora de conseguir que se empiece a ayudar a Marruecos. “Se empezó hablando de 70 millones y ahora hemos llegado a una cifra de 140, mitad en ayuda presupuestaria directa y mitad a través de organizaciones de cooperación”, indicó Borrell. “Ha costado sacudir las inercias administrativas de Bruselas, pero todo el mundo ha puesto buena voluntad. Y el ministro me ha expresado su satisfacción y reconocimiento por la ayuda que le ha prestado España”.

Las autoridades marroquíes se han mostrado hasta el momento muy cautelosas a la hora de expresar su agradecimiento al Gobierno español en ese apartado. Tanto es así que, hasta el momento ninguna autoridad se había pronunciado al respecto. No obstante, Borrell no desaprovechó la oportunidad, como suele ser habitual con todos los responsables españoles de Exteriores que visitan Rabat, de alabar el compromiso de Marruecos en la lucha contra la inmigración. “Marruecos es un país que tiene una capacidad organizativa y administrativa muy grande. Pero todo lo que hace para proteger sus fronteras y atender los flujos migratorios le cuesta. Y en la medida en que eso tiene un valor añadido para los europeos es lógico que contribuyamos a asumir este coste. ¿No lo hacemos con Libia, no lo hacemos con Turquía? Están en su derecho de reclamar atención. Y España ha sido el país que ha conseguido que esa atención se les preste”.

En el clima de “excelentes relaciones” que las autoridades españolas aseguran mantener con Marruecos sorprendió que el pasado 2 de agosto Rabat cerrase de forma unilateral el puesto aduanero comercial marroquí de Beni Enzar, fronterizo con Melilla. La medida tiene más calado simbólico, en cuanto al desplante que sufrió la diplomacia española, que perjuicio económico, ya que el cierre de esa aduana terrestre apenas afecta a los intereses de unas 20 familias, según fuentes de la Delegación del Gobierno de Melilla. Pero ese puesto fronterizo venía funcionando desde 1958 y las autoridades españolas acordaron en septiembre formar junto a Marruecos un grupo de trabajo para hallar una solución.

“Ya saben que hay un grupo de trabajo que se creó a finales de septiembre”, indicó Borrell cuando se le preguntó sobre el estado de las negociaciones. “Y tienen que empezar a moverse para abordarlo”. Borrell reconoció que el grupo aún no se ha reunido. “Ya saben ustedes que un mes tampoco es tanto tiempo para la velocidad con la que se abordan algunos problemas. Para nosotros es importante y estamos poniendo toda la amistosa presión que podemos para ya que tenemos un grupo de trabajo, este grupo se reúna”.

Borrell: Las devoluciones de irregulares marroquíes, un ejemplo para Europa

28.10.2018

EFE

Las devoluciones a su país de los emigrantes marroquíes llegados irregularmente a España se desarrollan satisfactoriamente y constituyen una especie de ejemplo para los países europeos enfrentados a flujos migratorios similares, dijo hoy en Rabat el ministro español de Exteriores, Josep Borrell.

« Ojalá que Europa pudiese tener acuerdos que se cumplen como los que se cumplen con Marruecos, sería todo mucho más fácil », dijo el ministro español, que participa este fin de semana en un foro de debate de política internacional organizado por el grupo de estudios marroquí World Policy Conference.

Borrell, que dijo no disponer de cifras de esas devoluciones, puntualizó que « es distinto el caso de los ciudadanos de terceros países », es decir, los que llegan a España a través de Marruecos procedentes de países subsaharianos y que España ha comenzado a devolver a Marruecos desde el pasado agosto invocando un acuerdo firmado en 1992.

El ministro español dijo que Marruecos, a través de su ministro de Asuntos Exteriores, Naser Burita, con quien se reunió ayer, le « expresó su satisfacción por el papel jugado por España para conseguir que Europa mire a Marruecos y entienda que hay que ayudarlo (para) proteger sus fronteras y controlar el flujo migratorio »

El apoyo de España a Marruecos en la UE está plenamente justificado -argumentó Borrell- porque su control fronterizo « es para nosotros un valor añadido ».

En este sentido, confirmó que ese apoyo español ha conseguido que la UE comprometa para Marruecos 140 millones de ayuda para la gestión migratoria, 70 en ayuda financiera directa y otros 70 a través de la Fundación Internacional y para Iberoamérica de Administración y Políticas Públicas (FIIAPP, organismo público de cooperación).

« Ha costado sacudir las inercias administrativas en Bruselas -reconoció Borrell al respecto- y el ministro español me expresó su satisfacción y reconocimiento por el papel de España » al conseguir esa cifra.

También en referencia a la cuestión migratoria, Borrell se congratuló de que no existan en España corrientes xenófobas importantes, algo que « no es mérito de los gobiernos, sino de la gente ».

Comparada a otros países de Europa, dijo, « España es un país solidario con una sociedad que no se dedica a tirar piedras contra los emigrantes, sino que entiende que la emigración es un problema al que hay que hacer frente, pero también una fuente de oportunidades ».

El presidente del Gobierno español, Pedro Sánchez, tiene previsto viajar a Marruecos próximamente para participar en la cumbre convocada por la ONU en busca de un « pacto global sobre las migraciones », convocado en Marrakech los próximos 10 y 11 de diciembre, según confirmó Borrell.

Borrell se reúne en Rabat con su homólogo marroquí

28.10.2018

EFE 

El ministro español de Asuntos Exteriores, Josep Borrell, se reunió hoy en Rabat con su homólogo marroquí, Naser Burita, con ocasión de la celebración en la capital marroquí del World Policy Conference, foro fundado por un centro de estudios marroquí para debatir temas geopolíticos y económicos.

Borrell, que llegó esta mañana a Rabat acompañado de un reducido equipo de la diplomacia española, participará mañana en una mesa redonda sobre « Europa: desafíos estratégicos », una de las distintas mesas de debate en que se divide el foro.

Esta es la segunda visita de Borrell a Rabat en cuatro meses, pues sigue a la que el ministro hizo el pasado 28 de junio y en la que la cuestión migratoria estuvo en el centro de sus conversaciones con Burita.

En estos cuatro meses transcurridos, ese mismo tema migratorio se ha convertido en el centro de las relaciones entre España y Marruecos y aún entre las de Europa y Marruecos, dominada por la exigencia de Marruecos de recibir más fondos europeos para controlar mejor sus fronteras y evitar así las salidas masivas de emigrantes desde su territorio hacia Europa.

El ministro de Asuntos Exteriores, Unión Europea y Cooperación se reúne en Rabat con Nasser Bourita, ministro de Asuntos Exteriores y Cooperación Internacional, en los márgenes de la « World Policy Conference »

28.10.2018

La Moncloa 

El ministro de Asuntos Exteriores, Unión Europea y Cooperación ha sido invitado a participar en la  « World policy conference », conferencia que se celebra en Rabat del 26 al 28 de octubre, organizada para discutir los principales desafíos que afronta la comunidad internacional.

​Con ocasión de esta conferencia el ministro Josep Borrell  ha mantenido ayer sábado 27 de octubre un encuentro con su homólogo marroquí, Nasser Bourita.

Los ministros han hecho un repaso de la evolución de los principales temas de interés para ambos países reafirmando el compromiso de seguir profundizando las excelentes relaciones entre España y Marruecos  y su carácter estratégico.

Coincidieron en la necesidad de impulsar el partenariado euromediterráneo y de trabajar juntos  para intensificar las relaciones entre la UE y Marruecos y entre Europa y África. También han intercambiado opiniones sobre asuntos de  interés regional como las crisis en Libia y Siria así como sobre la cuestión del Sahara Occidental.

Los ministros acordaron seguir avanzando en la cooperación migratoria, tanto en el plano bilateral como multilateral, sobre el principio de la responsabilidad compartida, especialmente con vistas a la conferencia de Naciones Unidas sobre el Pacto global para las migraciones que tendrá lugar en Marrakech el próximo mes de diciembre.

Borrell y su homólogo marroquí apelan a la «responsabilidad compartida»

28.10.2018

Europa Press 

El ministro de Asuntos Exteriores, UE y Cooperación, Josep Borrell, y su homólogo de Marruecos, Nasser Bourita, han acordado seguir avanzando en materia de cooperación migratoria sobre la base de la « responsabilidad compartida », en el marco de una reunión mantenida el sábado en Rabat y en la que han tratado asuntos de actualidad internacional.

Borrell ha sido uno de los asistentes a la World Policy Conference organizada entre el 26 y el 28 de octubre en Rabat para discutir los principales desafíos que afronta la comunidad internacional. Aprovechando este viaje, los jefes de la diplomacia de España y Marruecos han mantenido una reunión bilateral.

Los ministros han repasado cuestiones de interés común « reafirmando el compromiso de seguir profundizando las excelentes relaciones entre España yMarruecos y su carácter estratégico », según un comunicado del Ministerio de Exteriores español. Asimismo, han acordado seguir impulsando la alianza entre la UE y Marruecos y entre Europa y África.

En el ámbito migratorio, Borrell y Bourita han apelado a la cooperación, tanto en el plano bilateral como multilateral, sobre el « principio de la responsabilidad compartida », especialmente con vistas el foro de la ONU que acogerá Marrakech en diciembre.

Exteriores también ha confirmado que, entre los asuntos de interés regional tratados en el encuentro, han figurado las crisis de Libia y Siria y la cuestión del Sáhara Occidental. 

Entretien à Rabat entre Nasser Bourita et Karin Kneissl

28.10.2018

Yabiladi 

Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Nasser Bourita a eu samedi un entretien à Rabat avec Karin Kneissl, ministre autrichienne des Affaires étrangères, en visite au Maroc. Une rencontre tenue en marge de la «World Policy Conference» qui se tient à Rabat, indique un communiqué du ministère.

Les deux ministres, qui ont passé en revue les relations entre le Royaume du Maroc et la République d’Autriche, se sont «félicités de l’excellence des relations d’amitié qui lient les deux pays qui célèbrent cette année le 235ème anniversaire de l’établissement de leurs relations diplomatiques».

Ils ont marqué l’intérêt de renforcer davantage les relations bilatérales qui sont aujourd’hui dans une dynamique positive et peuvent connaitre une plus grande impulsion.

Les deux chefs de la diplomatie se sont également félicités de la convergence de vues sur les sujets d’actualité abordés et ont convenu de poursuivre ce dialogue fructueux dans le cadre de consultations politiques plus régulières. «A ce titre, la ministre autrichienne a tenu à saluer le rôle de leadership du Maroc en tant que pôle de stabilité régionale et de partenaire crédible et responsable», poursuit le communiqué.

Les deux parties ont également procédé à un échange de vues sur les moyens de renforcer les relations entre le Maroc et l’Union européenne.

«L’occasion a été donnée à madame la ministre, dont le pays assure depuis le 1er juillet 2018 la Présidence de l’Union européenne, de réitérer l’importance du partenariat stratégique entre le Maroc et l’Union européenne et son engagement pour continuer à soutenir, auprès des instances communautaires, le renforcement de ce Partenariat prioritaire.»

A la World Policy Conference, la gouvernance d’un « monde résolument ouvert » en débat

28.10.2018

Mehdi Mahmoud, Telquel

Durant trois jours, la World Policy Conference réunit de hauts calibres de la gouvernance mondiale. Une ambition : déconstruire le présent pour mieux bâtir l’avenir, celui d’« un monde résolument ouvert ».

Un sommet pour questionner la gouvernance mondiale. Depuis le vendredi 26 octobre, le Sofitel de Rabat accueillait la onzième édition de la World Policy Conference (WPC). Décideurs politiques, chefs d’entreprise, diplomates… ce sont plus de 300 acteurs et experts qui se sont réunis durant trois jours, et se sont succédé durant différentes sessions plénières et ateliers avec l’ambition d’apporter un regard éclairé sur la situation mondiale à l’aune des principaux points chauds attendus durant les prochaines années. Parmi eux, les défis économiques, la révolution numérique, les phénomènes migratoires, tout en questionnant les enjeux stratégiques autour des États-Unis, de la Chine, de la Russie ou encore de l’Afrique.

« La gouvernance mondiale veut dire qu’un monde de plus en plus interdépendant ne peut rester raisonnablement ouvert que si des efforts de coordinations sont faits pour travailler ensemble et de manière positive », a ainsi déclaré, devant la presse, Thierry de Montbrial, président de l’Institut français des relations internationales (Ifri), organisateur de ces journées en partenariat avec l’OCP Policy Center.

Plusieurs fronts géopolitiques

Dans son discours d’inauguration, ce polytechnicien évoque « une métamorphose historique et sans précédent » concernant la situation mondiale. L’homme rodé aux relations internationales par son expérience du terrain, brosse une situation géopolitique délicate, marquée par plusieurs points chauds et « cruciaux ».

« L’exacerbation des identités nationales nous renvoie deux siècles en arrière », dépeint-il d’entrée. Une façon de cibler, avant toute chose, l’émergence préoccupante des populismes et du renfermement vers soi dans un contexte où la « mondialisation inquiète ».

Il évoque la nécessité de la construction d’un nouvel ordre au Moyen-Orient, appelle à évaluer les conséquences qui poussent l’Iran et la Russie à « l’hyperpuissance montante » et à comprendre les « raisons de l’expansion de la Chine en Afrique de la Chine ». L’Union européenne, elle, devra « envisager tous les enjeux géopolitiques par eux-mêmes » pour éviter « un échec qui serait un drame pour les pays membres, mais aussi pour l’ensemble de la planète ».

Les guerres de religion ? Un fait encore d’actualité « avec l’islamisme qui continue d’étendre ses ravages en terre musulmane et ailleurs », dit-il, tout en expliquant que cette question ne se limite pas seulement à l’islam, mais aussi aux autres religions, invoquant la séparation des églises orthodoxes russes et ukrainiennes.

Vers un Nouveau Monde bipolaire ?

« S’il me fallait caractériser le phénomène géopolitique dominant des trente prochaines années, je dirais sans hésiter : la rivalité entre la Chine et les EtatsUnis », résume Thierry de Montbrial. Une question qui reviendra souvent lors de la première journée de discussion, notamment lors de la première session plénière dédiée aux « Défis économiques majeurs des cinq prochaines années ».

Pour Qiao Yide, vice-président et secrétaire général de la Shanghai Development Research Foundation (SDRF), la Chine n’est « pas encore prête à mettre au défi les États-Unis dans cette question de leadership lors des cinq prochaines années ». L’ancien ministre des Finances de la République de Corée, Il SaKong, observe « un retrait des États-Unis » dans ce rôle de leadership. Il estime que « la situation de l’économie mondiale est prise dans une forme de nacelle » et que « les pays de bonne volonté au niveau du G20 pourraient peut-être se substituer à ce rôle manquant ».

Bien plus critique, Marcus Noland s’inquiète d’une « sortie d’une politique planétaire qui conduit à une crise financière ». Cet ancien économiste principal au Conseil des conseillers économiques du bureau exécutif du président des États-Unis redoute les volontés belliqueuses de Donald Trump. Face à la Chine notamment : « Aux États-Unis, l’utilisation du statut de sécurité nationale est inquiétante surtout qu’il est essentiellement dirigé contre la Chine. Aujourd’hui, 12 % des avoirs américains sont sous protection, avec la menace d’accroitre les avoirs chinois. »

Couacs et perspectives

La crainte d’un retour à un monde bipolaire et dominé par la rivalité des puissances américaines et chinoises pose la question des pays émergents. Kemal Dervis, ancien ministre des Affaires étrangères turques s’interroge sur leurs rôles, notamment à l’aune de « l’opportunité offerte par les nouvelles technologies ». « La révolution numérique entraine un développement plus soutenu de l’économie mondiale. Mais qui en bénéficiera ? », s’interroge-t-il. Avant d’ajouter : « Il y a de nouvelles tendances pour que la distribution des revenus devienne plus inégalitaire. »

Le continent africain a été, lui, à l’honneur lors du premier discours. Un atelier de travail sur ses perspectives d’avenir y sera dédié par la suite. Le Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly a souligné les « progrès remarquables » du continent, estimant « qu’il peut devenir un pilier de la croissance ». Mais cela se fera en « consolidant la stabilité politique et l’intégration internationale », alors « qu’une personne sur quatre sera africaine en 2050 ».

Au milieu de ces débats, on note néanmoins quelques ratés. Du côté libanais, l’un a été particulièrement remarqué, comme le relève le quotidien L’Orient Le Jour. Invité d’honneur de la WPC, le président Michel Aoun devait être représenté par son ministre de la Justice. Mais une série de « couacs » a fait que le discours présidentiel a été lu par… un employé marocain de l’ambassade du Liban. Le programme prévoyait aussi la lecture d’un discours du roi Mohammed VI en inauguration. Annulée sans autre forme d’explications.

Une vitrine pour le Maroc

Pourtant, le Royaume et ses efforts ont particulièrement été distingués lors de ces trois jours de conférence. Stabilité, économie, politique et gestion de la question migratoire… nombreux sont les sujets sur lesquels les différents intervenants ont salué le Maroc. Carlos Ghosn, PDG de Renault-Nissan, a appelé « à pérenniser la présence de Renault au Maroc ». Satisfait du rendement des sites de la Somaca et de Tanger, c’est selon lui le fruit « d’une bonne coopération entre un groupe industriel, qui assure les investissements et l’emploi, et un pays, dans un sens où ce dernier assure la compétitivité. »

Le 28 octobre, lors d’une session consacrée à l’avenir de l’Europe, le ministre des Affaires étrangères espagnol, Josep Borell, s’est réjoui de la politique de coopération entre les deux pays. « L’Espagne et le Maroc ont montré une capacité de coopération très forte pour gérer les migrations. C’est quelque chose que l’on ne retrouve nulle part ailleurs en Méditerranée », a-t-il estimé. Dans un avenir proche, il espère un renforcement « d’une politique de coopération qui aidera le Maroc et l’Espagne ».

La veille, l’ancien ministre français de Nicolas Sarkozy Jean-François Copé a abondé dans le même sens, en estimant que le Maroc « œuvre incroyablement dans la gestion des flux migratoires ». Interpellé, par Assia Bensalah Alaoui, ambassadrice itinérante de Mohammed VI, sur l’omniprésence et l’instrumentalisation de cette question par les politiques européennes, le député français en a profité pour parler de l’importance des partenariats entre l’UE et le Maroc. Même son de cloche pour Bogdan Klich, chef de l’opposition au Sénat polonais : « Les réalisations conjointes entre l’Europe et le Maroc forment une longue liste dont beaucoup subsistent. Mais en matière d’État de droit, de constitution, vous avez des succès et l’Europe y a aussi aidé. Il est nécessaire de collaborer. »

Un think tank pour questionner les perspectives d’avenir

En clôture de la journée de samedi, le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a tenu à rappeler que le « Le Maroc ne court pas derrière les headlines il est dans la mesure, jamais dans le suivisme ». Il ajoute que « dans ce monde en effervescence, le Maroc s’applique à cerner les dynamiques des changements, de les anticiper et de s’y adapter, notamment dans les domaines tels que le climat, la migration ou la lutte contre le terrorisme ». Nasser Bourita a ainsi tenu à rappeler le rôle majeur joué par le WPC, se réjouissant de la présence de cet « espace de réflexion durable » au Maroc.

« Les gouvernements doivent gérer les équilibres, avoir un sens de la mesure », revient Thierry de Montbrial. Ambitieuse, la World Policy Conference ? « Dans la vie, il faut réussir à imaginer que l’on peut changer le monde », explique le président de l’Ifri. Pour le géopolitologue, il est surtout question de « maintenir un monde résolument ouvert, c’est la question du présent ». Un présent, entre « un passé composé de remontée de barbarisme et le futur qui fait penser à la science-fiction », qui doit tendre « à cesser dès maintenant les déviations qui sont en train de miner la planète ».

ゴーン氏、ルノーによる日産・三菱自の完全子会社化改めて否定

28/10/2018

Nikkei

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【ラバト=白石透冴】仏ルノー・日産自動車・三菱自動車の3社の会長を兼務するカルロス・ゴーン氏は27日、モロッコの首都ラバトで、日産や三菱自がルノーの完全子会社になることはないと言明した。3社の資本関係見直しを進める同氏は6月に完全子会社化を否定したものの、その後は目立った発言を避けており臆測を呼んでいた。

 

取材に応じるルノーのカルロス・ゴーンCEO(27日、ラバト)

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取材に応じるルノーのカルロス・ゴーンCEO(27日、ラバト)

 

仏国際関係研究所がモロッコのラバトで開いている「世界政策会議」で、日本経済新聞などの取材に答えた。

 

ゴーン氏はルノーによる2社の完全子会社化を避ける方針に変わりはないかとの問いに「私は過去の発言を数カ月後に翻したりしない。言った言葉はそのままだ」と述べた。同氏は6月、三菱自動車の株主総会で「完全子会社になる可能性はゼロだ」と語っていた。

 

日産などからルノーとの経営統合を警戒する声が上がっていることに「全ての利害関係者が満足する計画を作る」とし、日産や三菱と調整しながら結論を出す姿勢を改めて強調した。

 

ゴーン氏はこれまで資本関係見直しを急ぐと発言していたものの、6月以降踏み込んだ発言をしていなかった。10月上旬、見直しは進んだかとの仏経済紙レゼコーの問いに「まだ(決定は)早すぎる」と答えている。ルノー筆頭株主の仏政府との擦り合わせが難航しているなどとの臆測が出ていた。

 

3社の連合を巡っては、仏政府が経営統合も含めて検討するようゴーン氏に迫っている。強いリーダーシップを持つゴーン氏が退任した後も、3社連合を機能させるためだと主張している。

 

ルノーは日産に43%を出資する一方、日産はルノーに15%、三菱に34%を出資している。3社はお互いの経営の独立を尊重しつつ、部品共有化などの効率化を進め利益を高めてきた。

 

Morocco to turn into Renault’s manufacture hub

28/10/2018

MENAFN

Morocco was suggested to be turning into a key manufacture hub for France’s Renault over the next years.

 

The statement was made by CEO of Renault Group Carlos Ghosn at the World Policy Conference (WPC) in Rabat.

 

The CEO of the French vehicle manufacturer confirmed that the couple of factories located in Casablanca and Tangier are expected to hit a capacity of 500,000 cars production annually.

 

Tangier plant, by now, has turned into a key production plant in Africa as it provides an annual vehicles capacity of 340,000, the CEO stressed, noting that 60 percent of the vehicles are exported overseas.

 

Morocco’s automotive sector recorded over 50 percent of an existing local sourcing rate with 85,000 workers.

 

 

وزير الخارجية الإسباني: “إحتضان مؤتمر السياسة العالمية يعكس المكانة التي يحضى بها المغرب دولياً”

28.10.2018

Rue 20 

أكد وزير الشؤون الخارجية والاتحاد الأوروبي والتعاون الإسباني، جوزيب بوريل، اليوم الأحد، أن انعقاد الدورة الحادية عشرة لمؤتمر السياسة العالمية بالرباط، “يعكس المكانة التي يحظى بها المغرب على الصعيد الدولي”.

وقال بوريل، الذي يقوم بزيارة للمملكة من أجل المشاركة في أشغال هذا اللقاء المنظم من 26 إلى 28 أكتوبر الجاري، في تصريح لوكالة المغرب العربي للأنباء، “أهنئ المغرب على هذه المبادرة التي تعد الثانية من نوعها بالمملكة”.

وبعد أن أبدى “ارتياحه البالغ لانعقاد وسير هذا اللقاء رفيع المستوى”، أكد رئيس الدبلوماسيبة الإسبانية أن المؤتمر “مكننا من توطيد علاقاتنا بشكل أكبر ونسج صلات مع عدة مشاركين”.

وحاضر المسؤول الإسباني، اليوم الأحد، خلال جلسة موضوعها “أوروبا.. بعض الرهانات الاستراتيجية”، إلى جانب وزيرة الشؤون الخارجية النمساوية كارين كنيسل، والنائب الفرنسي العضو السابق في مجلس الحسابات وعضو البرلمان الأوروبي جون لوي بوغلونجي، وعضو مجلس اللوردات النائب السابق عن الحزب المحافظ البريطاني مايكل لوثيان، وكبير الباحثين ببروجيل وبمعهد “بيترسون للاقتصاديات العالمية” نيكولا فيرون.

ويلتئم خلال النسخة الحادية عشرة لمؤتمر السياسة العالمية أزيد من 250 شخصية رفيعة المستوى من 40 بلدا، وذلك بغية تبادل النقاش والحلول حول التغيرات المضطردة التي يشهدها العالم. كما تركز أشغال الدورة الـ 11 لهذا المؤتمر على رهانات التجارة الدولية، والتربية والتعليم، وتنمية إفريقيا، وقضايا الطاقة والمناخ، وحالة الاقتصاد العالمي، إلى جانب مواضيع أخرى.

وتم تصنيف هذا اللقاء العالمي الذي أسسه سنة 2008 تييري دومونت بريال رئيس المعهد الفرنسي للعلاقات الدولية، كثالث أفضل مؤتمر مركز تفكير في العالم سنة 2017، وذلك من قبل “غلوبل غو تو ثينك تانكس أنديكس” مؤشر أفضل مركز تفكير من جامعة بنسلفانيا.

Renault CEO: Morocco to be major production center

28/10/2018

United News of India

Morocco will become a major production center for the French car manufacturer Renault in the coming few years, CEO of Renault Group Carlos Ghosn here said. Renault’s two factories in Casablanca and Tangier will reach a production capacity of 500,000 vehicles per year, CEO Ghosn said at World Policy Conference (WPC), Xinhua reported.

He noted that Tangier plant has already become Africa’s leading production plant with 340,000 cars produced every year, adding that 60 per cent of the cars are exported abroad. The automotive sector in Morocco has a current domestic sourcing rate of more than 50 per cent and employs 85,000 people.

Organised on Oct 25-28, the WPC brings together top-level decision-makers, academics and opinion leaders from over 40 countries.

 

Borrell: le rapatriement des Marocains irréguliers, un exemple pour l’Europe

28.10.2018

Maghreb Online 

Les rapatriements dans leur pays des migrants marocains arrivés irrégulièrement en Espagne se déroulent de manière satisfaisante et constituent un exemple pour les pays européens confrontés à des flux migratoires similaires, a déclaré aujourd’hui à Rabat le ministre espagnol des Affaires étrangères Josep Borrell.

« Si seulement l’Europe pouvait avoir des accords acquittés comme ceux c’est le cas de l’Espagne avec le Maroc, tout serait beaucoup plus facile », a déclaré le ministre espagnol, qui participe ce week-end à un forum de débat sur la politique internationale organisé par le groupe d’étude marocain World Policy Conference.

Borrell, qui a déclaré ne pas avoir de chiffres sur ces rapatriements, a souligné que « le cas des ressortissants de pays tiers est différent », c’est-à-dire ceux qui arrivent en Espagne via le Maroc en provenance de pays subsahariens et que l’Espagne a commencé à retourner au Maroc depuis août dernier en vertu d’un accord signé en 1992.

Le soutien de l’Espagne au Maroc dans l’UE est pleinement justifié – a expliqué Borrell – car son contrôle des frontières « constitue pour nous une valeur ajoutée ».

À cet égard, il a confirmé que ce soutien espagnol avait permis à l’UE de fournir au Maroc 140 millions d’euros d’aides à la gestion migratoire, 70 millions d’aides financières directes et 70 à la Fondation Internationale et Ibéro-américaine pour l’Administration et les Politiques Publiques (FIIAPP, organisme publique de coopération).

Le Maroc, en collaboration avec l’UE, a favorisé l’instauration d’une situation de paix migratoire

28.10.2018

Ayoub Lahrache, Le Matin 

Les participants à cet événement international se sont notamment intéressés à la politique migratoire adoptée par le Maroc.

Les travaux de la 11e édition de la World Policy Conférence se sont clôturés hier à Rabat. Abordant des thématiques d’ordre politique et économique, les participants à cet événement international se sont intéressés, entre autres, à la politique migratoire adoptée par le Maroc. Unanimement saluée, cette politique a été qualifiée d’expérience «remarquable».

Se déroulant du 26 au 28 octobre à Rabat, la 11e édition de la World Policy Conférence (WPC), comptant parmi les plus importantes conférences sur le plan international, a été une occasion propice de revenir sur certaines problématiques d’actualité géopolitique telle que la question migratoire. Dans ce sens, plusieurs intervenants ont souligné que «la politique migratoire adoptée par le Maroc est une success-story qui sert de modèle aux autres pays». Dans ce sens, le sénateur polonais Bogdan Klich a rappelé que le Royaume a accueilli un nombre important d’immigrés tout en facilitant leur intégration. Prenant part à un débat sur les migrations et l’avenir du multiculturalisme, l’ancien ministre de la Défense de la Pologne a souligné que «le Maroc, en collaboration avec l’Espagne et l’Union européenne (UE), a favorisé l’instauration d’une situation de paix migratoire et a largement contribué au contrôle des flux migratoires».

Prenant part également à ce débat, l’ancien ministre français du Budget et actuel maire de Meaux, Jean-François Copé, a salué l’expérience «remarquable» du Maroc dans le domaine de l’immigration, ainsi que les progrès réalisés par le pays dans d’autres secteurs. Revenant sur la problématique migratoire en Europe, M. Copé a souligné la nécessité d’harmoniser la vision européenne de façon à trouver une solution européenne collective et un terrain d’entente. L’actuel avocat au barreau de Paris a également insisté sur l’importance de la conciliation des positions en étroite collaboration avec les pays de l’autre rive de la Méditerranée. Proposant des pistes de solution pour la crise actuelle, le responsable a appelé à miser sur la réussite des parcours d’intégration et à la mise en place d’une politique de voisinage basée sur des partenariats permanents. Par ailleurs, lors de cette 11e édition de la World Policy Conférence, la participation du président-directeur général du Groupe français Renault, Carlos Ghosn, n’est pas passée inaperçue. Ce dernier a en effet déclaré que le Maroc, pays hôte de la 11e édition de la WPC, est destiné à devenir l’un des principaux pôles de production du constructeur automobile français. Intervenant samedi, dans le cadre de cette conférence, M. Ghosn a rappelé que «Renault portera sa capacité de production au Maroc à 500.000 véhicules par an». En visite au Maroc depuis le 25 octobre, M. Ghosn a tenu à rappeler que l’usine de Tanger, la première d’Afrique, produit aujourd’hui 340.000 voitures par an. Dans ce sens, le responsable a souligné que «l’usine est devenue une véritable plateforme d’exportation, puisque plus de 60% de sa production est destinée à l’export». Accueillant quelque 250 personnalités de haut niveau, issues de 40 pays et de divers horizons, la 11e édition de la WPC a été l’occasion de mener la réflexion autour des défis économiques et politiques majeurs des prochaines années. Futur de la Russie, la religion et la politique en Chine, l’impact d’un monde connecté sur la gouvernance mondiale, les migrations et l’avenir du multiculturalisme… ainsi que d’autres thématiques, ont fait l’objet d’une dizaine de séances de débat. Fondé en 2008 par Thierry de Montbrial, président de l’Institut français des relations internationales (Ifri), cet événement international avait été classé troisième meilleure conférence de think tanks au monde en 2017, d’après le Global Go-To Think Tanks Index de l’Université de Pennsylvanie.

Pour Carlos Ghosn, rien n’arrêtera la mondialisation

28/10/2018

Sophie Fay, Le Nouvel Obs

Le président de l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi a livré sa vision de la mondialisation à l’occasion de la 11e World Policy Conference réunie à Rabat du 26 au 28 octobre.

Au Maroc, Carlos Ghosn est une star, poursuivie par les photographes, les caméras, la presse locale. Depuis que Renault a ouvert une usine à Tanger en 2012, où 340 000 voitures sont produites chaque année, l’économie du pays a changé. Le secteur automobile est devenu le premier exportateur du pays, devant le tout puissant Office des Phosphates (OCP). PSA s’est aussi installé.  Et le PDG de Renault vient d’annoncer le doublement des capacités d’un autre site de production dont il est l’actionnaire majoritaire, celui de la Somaca à Casablanca. Au total ce seront 500.000 véhicules qui seront produits au Maroc en 2022.

 

Au passage, le tout puissant patron de l’Alliance (Renault-Nissan-Mitsubishi), premier constructeur mondial (14 millions de véhicules), est venu disserter sur la mondialisation à la World Policy Conference, organisée par le fondateur de l’Ifri, Thierry de Montbrial du 26 au 28 octobre, à Rabat.

L’arrivée de Renault au Maroc est, en elle-même, une fable de la globalisation et un exemple de la concurrence entre pays pour attirer les entreprises. Le PDG étudiait au milieu des années 2000 plusieurs sites pour augmenter sa production : en Roumanie, en Turquie ou en Slovénie. L’info étant publique, le premier ministre marocain a demandé à le voir. Carlos Ghosn se souvient :Nous avons pris un café et il m’a dit : le Roi et moi avons vu vos déclarations, nous pensons que cette augmentation de capacité,  le Maroc peut la prendre.

 

Le projet de l’usine de Tanger était lancé. Aujourd’hui, le site produit des modèles Dacia, comme les Logan ou Sandero, que le groupe exporte hors de France sous la marque Renault. « Mais l’usine est une plateforme et demain, elle peut accueillir Nissan ou Mitsubishi, explique-t-il. Il n’y a pas de projet aujourd’hui, mais tout est possible « . Pour Carlos Ghosn, « la beauté de l’Alliance, c’est que chaque groupe peut avoir des priorités stratégiques différentes ».

 

A gros traits, cela donne un partage géographique du monde : à Nissan, les Etats-Unis ; à Renault l’Europe et l’Afrique ; à Mitsubishi, l’Asie du Sud Est et le Moyen-Orient, sans oublier, pour tous, la Chine, et pour les deux des trois constructeurs de l’Alliance dont c’est le pays d’origine, le Japon.

 

Incertitude totale sur le Brexit

 

Que devient toutefois ce modèle très global, si les coups de boutoir contre la mondialisation se font plus durs et remettent en cause les chaîne de valeur intégrées mondialement ? Le vote en faveur du Brexit, la remise en question des accords commerciaux par Donald Trump, la volonté farouche de chaque pays de bénéficier d’échanges plus équilibrés ne sont-ils pas autant de menaces ? Pour Carlos Ghosn, ce sont « des corrections mais pas une remise en question ». Il développe :

« A long terme – c’est-à-dire pour moi dix ans et plus – la globalisation est une tendance forte qui va continuer, mais à court terme, il va y avoir des hoquets. Rien de tragique, mais des secousses dangereuses si vous n’y êtes pas préparé. »

 

Exemple, le Brexit : « l’incertitude est totale, cela ne peut que nous affecter. » Ou les tensions sino-américaines : « il y a un risque. » Mais il note que les turbulences finissent pas s’arranger : l’accord de libre échange entre les Etats-Unis, le Canada et le Mexique, le fameux Nafta, dénoncé par Donald Trump, a fini par être remplacé par un autre accord :

« Il avait 20 ans d’âge, les Etats-Unis disent : on le reprend. Maintenant on a un nouvel accord et de la visibilité sur les 20 prochaines années. »

 

Il dédramatise, donc, reconnaissant qu’on peut au bout de vingt ans juger que les conditions de l’échange ont changé et qu’elles ne sont plus justes sans que cela remette en cause la mondialisation. « Les pays disent : nous voulons des échanges plus équilibrés, nous avons trop de déficits, mais ils ne demandent pas la fermeture des frontières. »

 

Ces préoccupations, Carlos Ghosn en a l’habitude : au Maroc, il est sans cesse interpellé sur le taux d’intégration de l’usine de Tanger, qui, à 50%, est jugé insuffisant. De quoi s’agit-il ? De la proportion de pièces dans les voitures qui sont produites localement. Car comme le résume le PDG, les constructeurs automobiles aujourd’hui sont d’abord des architectes, des assembleurs. La présence locale de sous-traitants est donc un facteur clef pour l’emploi. En livrant ces réflexions, Carlos Ghosn a fait un aveu, plutôt contre-intuitif :

« Les gens font une erreur de perception sur la mondialisation : ils pensent que les entreprises globales aiment la mondialisation. C’est faux ! Ils se trompent ! Quand vous êtes en concurrence contre tout le monde, partout, c’est très difficile. C’est beaucoup plus confortable d’être seul ou peu nombreux sur un marché local, protégé. »

 

Alors pourquoi diable les multinationales poussent-elles autant pour cette intégration mondiale ? « Nous soutenons la globalisation parce qu’elle nous ouvre des marchés. Mais elle profite surtout au consommateur, à l’acheteur. Le risque est pour lui in fine, si cette tendance ralentit : les produits seront plus chers et l’accès au dernières technologies moins répandus. Mais localement ce sera plus facile pour le producteur et pour les salariés ». Salariés, qui sont aussi les consommateurs…

 

Besoins de mobilité malgré le réchauffement climatique

 

Il redoute toutefois que « les bénéfices à court terme [d’un repli] ne soient pas durables ». Pour être clair, il cite « l’exemple parfait » à ses yeux : le Brésil, un marché protégé par des barrières protectionnistes, notamment pour l’acier. « Cela vous permet d’être paresseux, moins exigeant avec vos syndicats, tout en continuant à gagner de l’argent, sans trop d’efforts. C’est le rêve de tout le monde », assure-t-il, en forçant le trait. Sauf que cela finit mal…

 

Et pour l’automobile, l’expansion mondiale ne risque-t-elle pas de se heurter aux mesures nécessaires pour lutter contre le réchauffement climatique ? Cela dépend où, répond le PDG, qui donne quelques chiffres : aux Etats-Unis, 850 voitures pour 1000 habitants, en Europe, 600, au Maroc, 100, en Inde, 50, en Indonésie, 20. Pour lui les besoins de mobilité sont donc encore infinis. « La mobilité a une vocation sociale », rappelle-t-il.

 

Sans possibilité de se déplacer, pas de liberté à ses yeux. Et c’est pour lui la raison d’être de l’Alliance. « Le premium – comme BMW, Mercedes, Jaguar – , c’est une toute petite niche, 8% du marché mondial. Nous nous adressons à 100%. Le low cost – que certains traitent par le mépris – c’est la noblesse du marché », rappelle-t-il aux journalistes marocains, qui se demandent si Renault produira un jour chez eux des voitures électriques au losange, plutôt que des Dacia.

 

« Il a 7 milliards d’habitants sur terre. 1 milliard vit avec plus de 1000 dollars par mois, je m’intéresse aussi aux 6 autres milliards. »

 

La Kwid, sa fierté

 

D’ailleurs, une des fiertés du patron franco-brésilo-libanais au moment où il parlait à Rabat, c’est la Kwid, mentionnée à plusieurs reprises. « On voulait faire une voiture fiable à 4.000 dollars, pour le marché indien.  On a demandé aux ingénieurs français : ‘impossible’, ont-ils répondu ; puis aux Japonais : même réponse. Puis aux Indiens qui ont dit : ‘pas de problème.’ Là on s’est demandé si la qualité pouvait être aux rendez-vous. Deux non, un oui, que faire ? On les a fait travailler ensemble : ils ont réussi à faire ce qu’aucun d’eux n’aurait fait sans mélanger leurs cultures. Le mariage des trois a permis de faire une percée en Inde. »

 

La voiture, lancée au Brésil, fait un tabac en Amérique latine, dixit le PDG, et va servir de base pour un modèle en Chine. Au passage, le Carlos Ghosn a rendu hommage à son prédécesseur, Louis Schweitzer, présent à la World Policy Conference, qui le premier en vendant les Dacia en France a eu l’intuition de ce syncrétisme.

 

Tout le secret, réside donc dans la capacité à faire vivre ses cultures ensemble et à les marier. « C’est très difficile », a bien martelé Carlos Ghosn, comme s’il devait justifier sa faramineuse rémunération. Il a donné sa recette : « Les gens sont prêts à coopérer s’ils ont un projet commun qui ne menace pas leur identité. »  Et pour cela, il ne faut aucun double discours, toujours faire ce qu’on a dit. On attend désormais de savoir comment il va consolider capitalistiquement cette Alliance dont il reconnaît qu’elle est si spécifique. Il n’en dira pas plus. Pour ne pas se contredire.

Economie mondiale : le risque géopolitique fait un retour en force

28/10/2018

Virginie Robert, Les Echos

« Le moindre doute des investisseurs sur une sortie éventuelle de l’Italie de l’euro peut précipiter la sortie de 2.000 milliards d’euros », affirme Olivier Blanchard, du Peterson Institute for International Economics. – ALBERTO PIZZOLI / AFP

Réunis à Rabat à la World Policy Conference, des experts de la finance et des affaires internationales ont relayé les inquiétudes liées à la montée des populismes.

Alors qu’un candidat d’extrême droite  est aux portes du pouvoir au Brésil et que  Rome et Bruxelles s’opposent sur le budget italien , le risque politique sur l’économie globale fait un retour en force dans les esprits.

 Il y a un rejet général de la globalisation.

« Il y a un rejet général de la globalisation », souligne Jeffry Frieden, professeur à Harvard University, « et la finance est une cible centrale ». L’intégration financière, qui n’a profité qu’à quelques uns, le rejet des politiques d’austérité en Europe, comme la rancoeur de ceux qui ont dû accorder des transferts vers les pays qui en avaient besoin, la peur d’une crise de la dette souveraine ou de la devise …, « tout cela mène à une rébellion d’ordre politique, à  une nouvelle sorte de populisme dont Jaïr Bolsonaro est l’une des illustrations ».

« L’économie réelle est au mieux de sa forme »

Pourtant, observe Olivier Blanchard, du Peterson Institute for International Economics , « l’économie réelle est au mieux de sa forme, et il n’y a rien d’inquiétant à lire dans les chiffres ».  Même après le troisième trimestre avec les légers ralentissements de la croissance en Europe, en  Chine ou aux Etats-Unis.

Car ces derniers confirment la reprise la plus équilibrée jamais enregistrée après une crise. Certes, la guerre commerciale peut fragiliser des situations, mais davantage par les incertitudes qu’elle crée, qui risquent de peser sur les investissements à long terme. Dans l’immédiat, « c’est au niveau géopolitique que les choses vont mal, et pourraient empirer », abonde-t-il.

Le risque italien

« L’euro est incompatible avec des gouvernements populistes irresponsables », prévient Olivier Blanchard. « Le moindre doute des investisseurs sur une sortie éventuelle de l’Italie de l’euro peut précipiter la sortie de 2.000 milliards d’euros. Personne ne pourra les sauver et ils se retrouveront du jour au lendemain avec la lire », affirme-t-il. Les moyens demandés seraient démesurés pour l’Union européenne. Et sans la volonté politique d’accepter des réformes en échange d’une aide via un outil encore jamais utilisé comme l’OMT (Outright Monetary Transactions), il n’y aura pas d’instrument à disposition pour les aider.

L’ancien président de la banque centrale européenne, Jean-Claude Trichet, est un peu plus optimiste : « La situation actuelle des Italiens est meilleure que celle des Grecs à l’époque et les Grecs ne voulaient pas quitter l’euro. On trouvera une solution ». Une situation à manier avec prudence, insiste Ashoka Mody, professeur à Princeton, qui rappelle que « si  le problème grec a été résolu, le ressentiment des Grecs qui ne sont pas maîtres de leur politique budgétaire pour les années qui viennent, est gigantesque ».

Introspection

Parmi les risques latents, en sus du contexte politique, Jean-Claude Trichet s’inquiète des  hauts niveaux d’endettements.  « L’épicentre de la dernière crise était dans les économies développées. Le niveau de dette a pu baisser dans le secteur privé, mais pas dans le secteur public. Quant aux pays en développement, leur dette a quintuplé, surtout grâce à la Chine », explique-t-il. Il est également préoccupé comme beaucoup par le peu de moyens qui seront à la disposition des gouvernements et des banques centrales pour réagir en cas de crise après des années d’assouplissement quantitatif.

Des politiques sociales ?

D’où une nécessaire introspection des milieux financiers. Avant la prochaine crise, il est devenu urgent «de développer de nouveaux modèles qui incluent davantage de politiques sociales », assure Jeffry Frieden. Bertrand Badré, ancien directeur financier de la Banque mondiale et fondateur de Blue like an Orange Sustainable Capital, estime de son côté qu’il faut « repenser le type d’économie que l’on veut financer. Trop d’argent va là où on n’en a pas besoin… comme les obligations allemandes à rendement négatif ! »

WPC : Des ministres européens se penchent sur les enjeux stratégiques en matière des relations étrangères et de la migration

28.10.2018

Xinhua

RABAT, 28 octobre (Xinhua) — Des ministres européens ont examiné, dimanche à Rabat lors de la 11ème édition de la World Policy Conference (WPC), les différents enjeux stratégiques en Europe en matière des relations étrangères et de la migration.

Intervenant lors d’une séance plénière la WPC, sous le thème « Europe: quelques enjeux stratégiques », la ministre autrichienne des Affaires étrangères Karin Kneissl a indiqué que la voie choisie par l’Union Européenne (UE) s’articule autour de l’établissement de réseaux plus étoffés entre l’UE et ses partenaires.

La ministre autrichienne a également insisté sur le renforcement des partenariats pour une connectivité durable, notamment avec les pays asiatiques, précisant que cette approche pourrait relever des défis au profit des citoyens, tant en Europe qu’en Asie.

Ainsi et afin de tisser des partenariats stratégiques structurants, Mme Kneissl a souligné la nécessité d’appliquer les règles relatives à la transparence, notamment en ce qui concerne les modes de passation des marchés publics, appelant au respect des règles de la concurrence de la propriété intellectuelle et au partage des risques.

De son côté, le ministre espagnol des Affaires étrangères, Josep Borrell, a déclaré que cette séance se veut une occasion de discuter de la migration et de la coopération maroco-espagnole, relevant que la migration en provenance de l’Afrique subsaharienne représente un problème majeur pour l’Europe.

Borrell a souligné que l’Europe est tenue à prendre « beaucoup plus » au sérieux le continent africain, notant que « l’Afrique devrait être un objectif fondamental de l’action économique européenne. »

Le ministre espagnol a, à cet égard, mis l’accent sur l’importance de l’entraide pour résoudre le problème migratoire, estimant que la construction de murs frontaliers ne contribuent pas à mieux gérer les flux migratoires.

La 11ème édition de la World Policy Conference réunit plus de 250 personnalités de haut niveau, provenant de plus de 40 pays et de divers horizons, en vue d’échanger les réflexions, préoccupations et solutions autour des bouleversements incessants que connaît le monde.

Les travaux de cette édition portent sur les enjeux du commerce international, l’éducation, le développement de l’Afrique, les questions énergétiques et le climat, l’état de l’économie mondiale et d’autres sujets.

Fondé en 2008 par Thierry de Montbrial, président de l’Institut français des relations internationales (IFRI), cet événement international a été classé 3ème meilleure conférence de think tank au monde en 2017, d’après le Global Go-To Think Tanks Index de l’Université de Pennsylvanie.

L’Autriche aspire à hisser les relations bilatérales avec le Maroc

Publié par: Maroc diplomatique avec MAP   28.10.2018

La ministre autrichienne des affaires étrangères, Karin Kneissl, a souligné, samedi à Rabat, la volonté de son pays de hisser les relations bilatérales avec le Maroc.

Liés par des relations profondes, le Maroc et l’Autriche ambitionnent de booster davantage leur coopération dans différents domaines, a insisté Mme Kneissl lors d’un point de presse à l’issue d’entretiens avec le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Nasser Bourita, au cours desquels elle a notamment salué le leadership du Maroc en tant que pôle de stabilité régionale et de partenaire crédible et responsable.

Par ailleurs, la ministre autrichienne a salué le rôle du Maroc dans la préservation de la paix et de la sécurité en méditerranée, notant le respect dont jouit le Royaume auprès de la communauté internationale.

De son côté, M. Bourita s’est félicité des bonnes relations qu’entretiennent le Maroc et l’Autriche, faisant savoir que les entretiens avec son homologue autrichienne ont porté essentiellement sur les moyens de renforcer ces liens.

« Le Maroc et l’Autriche sont liés par plusieurs points: un dialogue politique, une coopération fructueuse et un partenariat consulaire. Nous aspirons à développer davantage ces relations entre les deux pays qui célèbrent cette année le 235-ème anniversaire de l’établissement de leurs relations diplomatiques », a-t-il indiqué.

Cette rencontre a été une occasion idoine pour mettre l’accent sur les relations Maroc-Union Européenne (UE), dont la présidence est assurée par l’Autriche depuis le 1er juillet 2018, a affirmé le ministre, ajoutant que les questions d’intérêt commun, la coopération internationale et la paix et la sécurité internationale ont été également à l’ordre du jour.

Dans ce sens, M. Bourita a salué l’intérêt accordé par l’Autriche à la consolidation des liens entre l’Europe et les pays du sud de la Méditerranée, relevant que l’Autriche a contribué au renforcement des relations Maroc-UE et au développement du dialogue euro-méditerranéen autour de plusieurs questions relatives au développement, à la sécurité, la paix, la migration et le crime organisé. Il a dans ce sens salué l’invitation du Maroc pour prendre part, décembre prochain à Vienne, au travaux d’une rencontre sur l’Afrique et l’Europe.

La ministre autrichienne des affaires étrangères est en visite dans le Royaume dans le cadre de sa participation à la 11è édition de la World Policy Conference (WPC) qui se tient à Rabat du 26 au 28 octobre.

L’AMEE participe à la Onzième édition de la World Policy Conference, Rabat, 26-28 octobre 2018

28/10/2018

Agence Marocaine pour l’Efficacité Énergétique (AMEE)

Monsieur Saïd Mouline, Directeur Général de l’Agence Marocaine pour l’Efficacité Énergétique a participé à la Onzième édition de la World Policy Conference qui s’est tenue du 26 au 28 octobre à Rabat.

Plusieurs thèmatique ont été abordé lors des travaux de cette onzième édition :  les défis économiques majeurs des cinq prochaines années, les futurs de la Russie, la religion et la politique en Chine, l’impact d’un monde connecté sur la gouvernance mondiale, les migrations et l’avenir du multiculturalisme, l’avenir de l’euro, les enjeux stratégiques de l’Europe, l’éducation, le développement de l’Afrique, les questions énergétiques et le climat, l’état de l’économie mondiale et bien d’autres sujets.

Lors de cette conférence et à l’issue d’un atelier sur «L’ENERGIE » M. Mouline a souligné l’importance de l’efficacité énergétique « le moyen le plus économique et le plus rapide pour les pays d’atteindre les NDC’s est l’Efficacité Energétique ».

Il est à rappeler que la WPC a été Fondée en 2008 par Thierry de Montbrial, président de l’Institut français des relations internationales (Ifri) et a pour mission la réflexion sur les bouleversements incessants que connaît le monde actuel, sur les solutions pour y parer, et le développement de liens durables entre ses participants. Cette conférence internationale rassemble des acteurs politiques, économiques, académiques et médiatiques issus de plus de 40 pays – des grandes puissances à de moyens et petits pays, y compris des pays émergents, en assurant ainsi une diversité et une pluralité de débats. La WPC s’est distinguée comme 3e meilleure conférence de think tank au monde en 2017 d’après le Global Go-To Think Tanks Index de l’Université de Pennsylvanie.

Rabat : 11ème édition de la WPC “reflète la place qu’occupe le Maroc à l’échelle internationale”

Publié par: Maroc diplomatique avec MAP      28 octobre, 2018

L’organisation à Rabat de la 11ème édition de la World Policy Conference « reflète la place qu’occupe le Maroc à l’échelle internationale » dans plusieurs domaines, a affirmé; dimanche, le ministre espagnol des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération, Josep Borrell.

« Je félicite le Maroc pour cette initiative la deuxième du genre dans le Royaume », a dit dans une déclaration à la MAP, M. Borrell, en visite dans le Royaume pour participer aux travaux de cette rencontre, organisée du 26 au 28 courant.

Se disant « très satisfait de la tenue et du déroulement de cette rencontre de très haut niveau », le chef de la diplomatie espagnole a souligné que cette rencontre, « nous a permis de renforcer davantage nos relations et de nouer de contacts avec plusieurs participants ».

Le responsable espagnol doit intervenir dimanche lors de la séance plénière portant sur « Europe: quelques enjeux stratégiques », aux côtés de Mme Karin Kneissl, ministre autrichienne des Affaires étrangères, de Jean-Louis Bourlanges, député français, ancien membre de la Cour des comptes et député européen, Michael Lothian, membre de la Chambre des Lords, ancien député du parti conservateur, et Nicolas Véron, senior fellow à Bruegel et au « Peterson Institute for International Economics ».

La 11ème édition de la World Policy Conference réunit plus de 250 personnalités de haut niveau, de plus de 40 pays et de divers horizons, en vue d’échanger les réflexions, préoccupations et solutions autour des bouleversements incessants que connaît le monde.

Les travaux de cette onzième édition portent également sur les enjeux du commerce international, l’éducation, le développement de l’Afrique, les questions énergétiques et le climat, l’état de l’économie mondiale et d’autres sujets.

Fondé en 2008 par Thierry de Montbrial, président de l’Institut français des relations internationales (Ifri), cet événement international a été classé 3ème meilleure conférence de think tank au monde en 2017, d’après le Global Go-To Think Tanks Index de l’Université de Pennsylvanie.

11e Conférence sur la gouvernance mondiale – La Côte d’Ivoire à l’honneur à Rabat

27.10.2018

Guy-Assane Yapy, Fraternité Matin 

À l’ouverture de la World Policy Conference, hier, une place de choix a été accordée à la République de Côte d’Ivoire.

Après la participation du président de la république, Alassane Ouattara en décembre 2012, c’est le premier ministre, ministre du Budget et du portefeuille de l’État, Amadou Gon Coulibaly qui a représenté le Chef de l’État à la 11e édition de la World Policy Conference (WPC), du 26 au 28 octobre à Rabat au Maroc. Lors de la cérémonie d’ouverture, hier, à Sofitel Rabat, le Pr. Thierry de Montbrial, fondateur et président de la WPC, a planté le décor. « Cette conférence vise à atteindre un monde plus ouvert qui, indépendamment des différences, interagit. Le conflit entre l’ancien et le nouveau temps ne se réduit pas à la contradiction infligée par la mondialisation et les innovations technologiques », a-t-il dit. Après quoi, place a été faite au premier ministre ivoirien pour prononcer le discours officiel de cette importante conférence. Il était face à un auditoire constitué de plus de 350 hautes personnalités politiques, administratives et des experts venus de plus de 40 pays du monde. Amadou Gon Coulibaly a, avant tout, traduit à sa Majesté Mohamed VI, roi du Maroc, les salutations et les amitiés du président de la république de Côte d’Ivoire, SEM Alassane Ouattara. Avant de livrer son message sur le thème ‘’Forces et faiblesses de l’Afrique d’aujourd’hui’’. Amadou Gon Coulibaly a indiqué que « l’Afrique dispose de bases fondamentales solides pour devenir un pilier de la croissance et de la prospérité mondiale ». Et d’ajouter qu’« il est de la responsabilité des dirigeants africains de mettre en place des politiques et des stratégies capables de relever nos défis ». Ce qui a amené le Chef du gouvernement ivoirien à définir les sept priorités sur lesquelles les gouvernements africains pourraient mettre l’accent pour parvenir à une meilleure gouvernance du continent. Il s’agit de la stabilité politique, la paix et la sécurité, la réduction du gap en infrastructures, l’accent sur l’éducation et la formation des jeunes, l’amélioration du climat des affaires, l’industrialisation, le maintien d’un cadre macroéconomique robuste, et l’accélération de l’intégration régionale. Selon le chef du gouvernement ivoirien, si les pouvoirs publics arrivent à mettre en synergie ces sept priorités, ce serait le décollage définitif de tout le continent noir. Car, a-t-il rappelé dans son discours, « le journal, “the Economist”, qui avait qualifié l’Afrique en mai 2000 de “Continent sans espoir (Hopeless Continent)”, a transformé ses titres pour devenir : “Afrique montante (Africa rising)” puis “l’Afrique Aspirante (Aspiring Africa)” ». Le premier ministre ivoirien a également mentionné la place de choix qui revient au secteur privé pour atteindre cette transformation de l’Afrique. « Les gouvernements ne pourront y arriver seuls. Le secteur Privé a un grand rôle à jouer. Il reste le moteur de la croissance en Afrique”, a t-dit. Amadou Gon Coulibaly a alors appelé les opérateurs économiques à améliorer leur productivité et leurs performances pour tirer le meilleur parti des opportunités en Afrique. Il les a aussi exhortés à mettre l’accent sur l’innovation technologique comme dans les autres économies émergentes notamment l’Asie et enfin, à travailler avec les gouvernements pour trouver des solutions aux facteurs qui entravent sa capacité à produire et exporter des biens. À la fin de son message, le premier ministre a reçu de vives ovations de toute l’assemblée réunie à rabat au Maroc. Puis, il s’est prêté aux questions des hommes et femmes de la presse locale et internationale, à la sortie de la salle de conférences du Sofitel Rabat. Avant qu’Amadou Gon Coulibaly ne reçoive en audience plusieurs hautes personnalités politiques, diplomatiques et hommes d’affaires.

Amadou Gon Coulibaly reçu par son homologue marocain

27.10.2018

Guy-Assane Yapy, Fraternité Matin

Saâdeddine El Otmani, premier ministre du royaume du Maroc, ne pouvait rester indifférent au passage de son homologue ivoirien sur son territoire. C’est la raison pour laquelle il a reçu le Chef du gouvernement ivoirien et les membres de sa délégation pour un déjeuner à sa résidence à Rabat, le 26 octobre. L’occasion était propice pour les deux personnalités d’échanger en tête-à-tête. À la fin du déjeuner, le premier ministre marocain a soulevé un coin du voile de leurs échanges. « Nous nous sommes entretenus aujourd’hui, pour voir la manière d’améliorer davantage les relations bilatérales sur les plans économique, commercial, culturel, les échanges entre les universités, etc. Il faut diversifier et renforcer davantage les rapports entre nos deux pays, même s’ils sont déjà très excellents ». Amadou Gon Coulibaly a remis des présents très symboliques à son hôte du jour.