GÉOPOLITIQUE, LE DÉBAT Séoul – Relations inter-coréennes

Relations inter-coréennes. Depuis le début des années 90 et plus encore depuis l’explosion nucléaire de 2006, la République Populaire et Démocratique de Corée, la Corée du Nord apparaît comme un problème international majeur et un défi lancé à la région. Quelle priorité pour la péninsule? Réunification? Dénucléarisation? Qui souhaite la réunification de la Corée? Dans quelle mesure la Corée du Sud est-elle prisonnière du face-à-face avec son voisin du Nord?

Invités :

– Ambassadeur Choi, professeur à l’Université Yonsei à Séoul. Ancien ambassadeur de Corée aux USA et ancien chef de la mission des Nations unies en Côte d’Ivoire.
– Professeur Yoo, rédacteur en chef de la revue d’actualité Korea Analysis, publication d’Asia Centre.
– Francoise Nicolas, directeur du Centre Asie de l’Ifri.

GÉOPOLITIQUE, LE DÉBAT Séoul – 7ème édition de la World Policy Conference

Quinzième puissance économique mondiale, à la fois membre de l’OCDE et du G20, la Corée du Sud fait partie du club «des pays qui comptent». L’objectif de Séoul peut-il se résumer à la volonté de hisser sa puissance politique au niveau de son dynamisme économique?

Invités :

– Thierry de Montbrial, président et fondateur de la World Policy Conference. Directeur général et fondateur de l’IFRI.
– Ambassadeur Choi, professeur à l’Université Yonsei à Séoul. Ancien ambassadeur de Corée aux USA et ancien chef de la Mission des Nations unies en Côte d’Ivoire.
– Ambassadeur Wu, ancien ambassadeur de Chine en France.
– Professeur Yoo, rédacteur en chef de la revue d’actualité Korea Analysis.

Fabius appelle à une action urgente sur le changement climatique

Le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius a souligné l’urgence d’aboutir à un accord global sur le climat lors du sommet sur la question qui se tiendra en 2015 à Paris. Eitan Abramovich/AFP

WPC

De notre envoyé spécial à SÉOUL, Michel TOUMA | OLJ

13/12/2014

La 7e édition de la World Policy Conference qui s’est tenue à Séoul du 8 au 10 décembre en présence de près de 200 décideurs, experts, universitaires et hauts responsables du monde des affaires et de la presse s’est achevée par l’exposition des rapports présentés aux congressistes concernant les ateliers de travail organisés parallèlement aux sessions plénières. Ces ateliers de travail, qui ont porté sur des sujets pointus et qui revêtent de ce fait un caractère très technique, ont permis aux participants d’échanger leurs informations, analyses et prospectives dans leurs domaines respectifs.

Il ressort de l’atelier de travail portant sur l’agro-industrie en Afrique et en Asie qu’une coopération accrue se manifeste entre ces deux continents au niveau de la production agricole, notamment en ce qui concerne la production du riz qui constitue l’un des principaux aliments nutritifs dans ces régions.
Cette coopération au plan de la production agricole s’étend également aux champs scientifique et technique dans le but d’améliorer la qualité de la production du riz. L’Afrique bénéficie sur ce plan d’une aide substantielle de géants asiatiques, tels que la Chine et le Japon, à l’évidence, mais aussi de pays bénéficiant de moyens modestes, tels que le Vietnam. La raison réside dans le fait que l’Asie perçoit l’Afrique comme une source principale de produits alimentaires de base.

Le changement climatique
Un autre atelier de travail non moins important a porté sur l’environnement, l’énergie et le changement climatique. Fait significatif, il a eu lieu au même moment que le Sommet des Nations unies sur le changement climatique, qui tenait ses travaux à Lima (voir la correspondance de Suzanne Baaklini à Lima dans L’Orient-Le Jour).
Cet atelier de travail s’est ouvert sur un message spécial, par vidéoconférence, du chef du Quai d’Orsay, Laurent Fabius, qui a appelé à une action urgente que devraient mener toutes les parties concernées afin de lutter efficacement contre le changement climatique. M. Fabius a souligné en outre la nécessité impérieuse d’aboutir à un accord global sur ce plan lors du sommet sur la question qui se tiendra en 2015 à Paris.

Au niveau des débats et des échanges qui ont marqué cet atelier de travail, le rapport présenté à ce propos aux congressistes, en séance plénière, par Marie-Claire Aoun, directrice du Centre sur l’énergie à l’Institut français des relations intérieures (Ifri), souligne notamment qu’au stade actuel, la Chine est la principale source de la croissance de la demande en énergie, mais, dans un avenir plus ou moins proche, l’Inde, l’Asie du Sud-Est, le Moyen-Orient, l’Afrique et l’Amérique latine seront aussi à l’origine d’une demande croissante en énergie. Aujourd’hui, l’Asie est au centre des défis qui se posent en matière d’environnement et d’énergie. Si l’Asie ne parvient à faire face à ces défis, le monde entier s’en ressentira.
Le rapport de Marie-Claire Aoun souligne que les débats lors de l’atelier de travail précité ont mis en relief le fait que le changement climatique a un impact négatif sur la sécurité alimentaire et sur l’approvisionnement en eau, de même qu’il a pour effet d’accroître les maladies infectieuses ainsi que la pollution de l’air, laquelle a été identifiée comme l’un des principaux facteurs à risques pour la santé en Chine.

Les participants à l’atelier de travail ont fait état dans ce cadre d’une évolution dans l’attitude des entreprises travaillant dans le domaine de l’énergie à l’égard du problème du changement climatique, en ce sens que ces entreprises prennent des mesures pour rationaliser davantage l’utilisation de l’énergie. Il y a un an, l’ex-PDG de Total, Christophe de Margerie – tué récemment dans un accident d’avion à Moscou et auquel le président de l’Ifri, Thierry de Montbrial, a rendu un vibrant hommage à la clôture de la WPC – avait lancé une initiative visant à renforcer la coordination entre les entreprises de pétrole nationales et internationales afin de faire face au problème du changement climatique.

Il reste qu’en dépit de tous les efforts déployés, les émissions de gaz carbonique continuent de croître. Le récent accord entre les États-Unis et la Chine au sujet du changement climatique constitue, à n’en point douter, un message fort, mais tous les espoirs sont fondés sur le sommet de Paris en 2015. Dans la pratique, les experts réunis à Séoul ont mis l’accent sur la nécessité de développer les énergies renouvelables et de stimuler la production de voitures électriques, parallèlement à l’utilisation comme source d’énergie du gaz naturel, lequel est toutefois considéré par nombre de spécialistes comme une étape transitoire dans la recherche d’une solution radicale au problème de l’utilisation rationnelle des sources d’énergie sur la planète.
Quant aux perspectives du sommet de Paris de 2015, les participants à l’atelier de travail ont souligné que si un accord est réellement conclu lors de ces assises, il faudra alors passer du stade de la détermination des objectifs à celui de l’application concrète des termes de l’accord.

 

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Визит А.Торкунова и А.Панова в Японию и Республику Корея

3–9 декабря ректор МГИМО А.Торкунов и заведующий кафедрой дипломатии А.Панов посетили Японию и Республику Корея.

В Токио состоялись встречи с рядом ведущих японских политических и общественных деятелей, представителями деловых кругов и средств массовой информации, учеными. Среди них — бывшие премьер-министры Е.Нода и Ю.Хатояма, генеральный секретарь МИД Японии К.Кодзуки, бывший заместитель генерального секретаря ЛДП М.Судзуки. Отдельно состоялась встреча с членом императорской фамилии принцессой Хисако Такамадо, книга детских сказок которой была переведена и издана при содействии МГИМО.

Реакция собеседников позволила составить впечатление, что широкие политические, общественные и деловые круги Японии всерьез озабочены ухудшением отношений по линии Запад-Россия, что наносит немалый ущерб российско-японским отношениями и требует принятия мер по выравниванию ситуации.

В Сеуле А.Торкунов и А.Панов совместно с заместителем министра иностранных дел России И.Моргуловым приняли участие в работе VII форума «Глобальное управление», организованного влиятельной международной организацией World Policy Conference.

На открытии форума выступил президент Республики Корея Пак Гэн Хе. В дискуссии приняли участие представители правительственных и политических кругов Республики Корея, в том числе министр иностранных дел Юн Бун Се, бывший премьер-министр Ли Хон Ку, старший секретарь по внешней политике и национальной безопасности администрации президента Ю Чул Ки, а также делегаты из европейских стран, включая депутата парламента Франции Тьерри Мариани, главу департамента планирования МИД ФРГ Томаса Беггера, бывшего премьер-министра Финляндии, заместителя генерального секретаря ОЭСР Мари Кивиниеми, генерального комиссара по вопросам стратегии канцелярии премьер-министра Франции Жака Пизани-Ферри.

Среди участников также присутствовали высокопоставленные представители политических, научных и деловых кругов США, Японии, Китая, Турции, Израиля, Саудовской Аравии, Индии. Монголию представлял посол в Республике Корея Б.Ганболд, выпускник МГИМО.

В рамках работы форума с докладами выступили члены российской делегации. И.Моргулов представил сообщение на заседании, посвященном проблемам безопасности в Восточной Азии и Европе, А.Торкунов — на заседании по проблематике перспектив развития обстановки на Корейском полуострове, А.Панов — на заседании по тематике геополитических и геоэкономических вызовов на пространстве Евразии.

В своих выступлениях спикеры сделали акцент на раскрытии многосторонней активной деятельности российской дипломатии по преодолению кризисных проявлений в мировой политике, экономике, сфере безопасности. Усилия России направлены на недопущение возврата к эпохе «холодной войны», на развитие конструктивных отношений с учетом национальных интересов всех участников международного общения.

Участники форума обсудили широкий круг проблем, сделали ряд выводов о необходимости ускорить принятие мер для нормализации международной обстановки. Мировому сообществу необходимо объединить усилия для решения неотложных политических и экономических проблем, таких, как борьба с терроризмом, урегулирование ситуации на Ближнем Востоке и в Африке, предотвращение распространения оружия массового поражения, улучшение глобальной экономической конъюнктуры.

Кроме того, в Сеуле прошла встреча с президентом Всемирной федерации ассоциаций содействия ООН Пак Су Джилем. Стороны обсудили вопросы сотрудничества Российской ассоциации содействия ООН с Всемирной федерацией и планы работы на следующий год.

Секретариат ректора
Кафедра дипломатии

Moyen-Orient : on rebat les cartes ?

Il y a un an exactement, lors de la World Policy Conference organisée par l’Ifri (Institut français des relations internationales, le premier think tank français) à Monaco, le prince saoudien Turki Al-Faiçal, ex-patron des services de renseignements du royaume et ancien ambassadeur à Washington, ne mâchait pas ses mots, à la grande surprise de la salle, vis-à-vis de la politique américaine deBarack Obama. Washington était accusé de vouloir se réconcilier avec l’Iran au détriment de l’Arabie saoudite. Il est vrai que les Américains avaient alors entamé des pourparlers discrets, sinon secrets, en Oman, avec des représentants iraniens.

Un an plus tard, les relations ne se sont pas améliorées, loin de là, entre Washington et Riyad. Les deux anciens alliés tentent de donner le change, car ils ne veulent, ni ne peuvent, se passer l’un de l’autre. Ils ont un nouvel ennemi commun : les djihadistes de Daech. Mais du côté saoudien, la confiance est rompue.

La volonté affichée à Doha (Qatar) lors du récent sommet des six pays du Golfe (Arabie saoudite, Koweït, Émirats arabes unis, Qatar, Bahreïn et Oman) de créer une police régionale sur le modèle d’Interpol, une force navale commune basée à Bahreïn, et un futur commandement militaire conjoint montre le souci des pays du Golfe de renforcer leur indépendance vis-à-vis de leurs alliés occidentaux, en particulier américains, auxquels ils ont jusqu’alors confié leur sécurité. Même si la concrétisation de ces projets risque de demander encore du temps.

L’État islamique, Bachar el-Assad et l’Iran

Deux grands dossiers enveniment chaque jour un peu plus les relations entre Riyad et Washington. Et ils ne sont pas près de trouver une solution.

Le premier est leur divergence de vue sur la Syrie et la lutte contre Daech. L’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis ont pour premier souci le départ de Bachar el-Assad. Pour l’Arabie saoudite, le problème est à Damas et non à Bagdad. Les avions saoudiens et émiratis sont donc engagés dans les forces de la coalition internationale, mais ils se cantonnent à bombarder Daech, au-dessus de la Syrie.

Américains et Européens ont une autre politique. Le renversement de Bachar el-Assad n’est plus d’actualité. La priorité est la guerre contre les djihadistes. Les avions français et britanniques bombardent les infrastructures djihadistes exclusivement au-dessus de l’Irak. Les États-Unis, engagés sur les deux fronts, semblent, ces derniers temps, privilégier aussi les bombardements au-dessus du territoire irakien. Ils estiment que la majorité des forces de Daech sont constituées d’Irakiens qui se battent sur leur terrain et que leur chef, el-Baghdadi, l’est aussi. Exact, mais c’est en Syrie que les djihadistes se réfugient et disposent de bases arrière. “La guerre ne se terminera pas en Irak tant que la Syrie ne sera pas en paix”, rappelle Patrick Cockburn, correspondant du quotidien The Independentau Moyen-Orient, dans un excellent et récent livre, Le Retour des djihadistes. Aux racines de l’État islamique (1).

 

Deuxième objet du contentieux saoudo-américain : l’Iran. L’Arabie saoudite a une double inquiétude. D’une part, la menace djihadiste devient pour elle un problème de politique intérieure qui risque de la déstabiliser. 135 islamistes, supposés être des partisans de Daech, ont été arrêtés ces derniers jours dans le royaume, tandis que certains secteurs – minoritaires – de la population applaudissent les victoires djihadistes. D’autre part, la guerre contre Daech en Irak a renforcé la présence militaire de l’Iran dans ce pays et obligé les États-Unis à oublier leur grande animosité à l’égard du régime des ayatollahs. Au grand dam des Saoudiens. Pour eux, l’Iran est l’ennemi traditionnel chiite et le pays qui lui dispute l’hégémonie dans la région.

Les forces iraniennes sur le terrain irakien

L’éviction de Saddam Hussein par les Américains et l’arrivée des chiites au pouvoir à Bagdad avaient permis aux Iraniens de s’installer peu à peu dans le pays. Politiquement d’abord, en soutenant Al-Maliki, le Premier ministre chiite du pays de 2006 à 2010 ; puis son successeur, en 2014, lorsque Al-Maliki, détesté, a dû jeter l’éponge. Militairement ensuite, en envoyant des conseillers militaires de la force Al-Qods, l’unité spéciale des Gardiens de la révolution, pour encadrer certaines unités de l’armée irakienne.

Depuis le printemps dernier, l’avancée des djihadistes vers Bagdad puis la prise de Mossoul, en juin, les Iraniens d’Al-Qods (ils seraient plusieurs centaines) sont impliqués directement dans les combats. Ils dirigent et supervisent les offensives des milices chiites irakiennes. Ils assureraient aussi le travail de renseignements pour l’armée. Mal entraînée, aux officiers corrompus (on vient de découvrir la “présence” de 50 000 militaires fantômes), l’armée irakienne va recevoir l’aide de 1 500 militaires américains supplémentaires (ils étaient déjà 600) dans le cadre de sa formation.

L’aide militaire iranienne à l’Irak est désormais officielle. En octobre dernier, Ibrahim Al-Jaafari, le ministre irakien des Affaires étrangères déclarait : “Nous n’avons aucune peur de dire que nous avons sollicité notre voisin, l’Iran, dans la guerre contre Daech.” Auparavant, Mahmoud Barzani, le président du Kurdistan autonome, avait reconnu que “l’Iran était parmi les premiers pays à avoir envoyé des armes aux combattants kurdes”. La presse iranienne officielle salue de son côté le commandant Soleiman, patron d’Al-Qods, qui dirige les combats sur le terrain.

Un nouveau pas dans l’engagement iranien a été franchi en novembre, lorsque l’aviation de Téhéran a bombardé des positions djihadistes à sa frontière avec l’Irak. Washington parle alors de “raids aériens avec des avions F-4 Phantom”, sans plus de précision, survenus aux confins irako-iraniens. Téhéran commence par démentir puis se tait. L’intervention iranienne a largement fait reculer Daech dans l’est et le nord-est de l’Irak. Téhéran ne se cache plus aujourd’hui de son implication contre les djihadistes, qui la place, de fait, du côté des Américains.

Une situation qui n’est pas faite pour rassurer les Saoudiens. À un moment où leur allié américain, fort de son gaz de schiste, a moins besoin du pétrole saoudien, ils craignent que cette cohabitation de fait sur le terrain militaire (ce n’est pas encore une coordination, dit-on de part et d’autre) entre les États-Unis et l’Iran face à leur ennemi commun, Daech, ne se fasse à leur détriment. Ils se préparent au pire en resserrant les rangs du camp sunnite.

(1) Édition Équateurs Documents

Climat : vers un accord a minima à Lima

La conférence de l’Onu sur le climat a été prolongée d’une journée ce samedi. Les dossiers les plus importants pourraient n’être réglés qu’à Paris, en 2015.

Les négociations sont difficiles. Après une nuit de consultations, les négociateurs ont repris samedi à Lima les discussions avec l’espoir d’arracher un compromis sur les engagements que les pays devront prendre courant 2015 pour ouvrir la voie à un accord ambitieux à Paris afin de lutter contre le réchauffement.

La Conférence de l’ONU sur le climat, qui a commencé le 1er décembre, a vu jusqu’au dernier jour initialement prévu, vendredi, les pays développés et les pays en développement s’affronter.

Les délégués aux traits tirés après deux semaines de pourparlers et une nuit très courte ont repris place en séance plénière, peu avant 11H00 locales, dans l’une des grandes tentes blanches provisoires dressées pour la conférence sur le site du Pentagonito, le ministère péruvien de la Défense.

L’accord espéré à Lima d’ici quelques heures doit donner un cadre général aux contributions : périmètre, contenu, mode d’évaluation. Une adoption par consensus d’un texte est absolument nécessaire, mais semblait encore lointaine après les premières interventions en séance.

“Il sera difficile d’accepter des contributions sans mention des financements (dans les contributions des pays développés)”, a déclaré le représentant du Soudan, au nom du groupe Afrique. “Notre groupe est inquiet (…) et ne sera pas en mesure de poursuivre à partir de ce qui a été mis sur la table”, a-t-il estimé.

“Les lignes rouges ne sont malheureusement pas évoquées dans ce texte”, a également lancé le représentant de la Malaisie. “Les contributions doivent tenir compte de l’adaptation (…), a-t-il déploré.

Si un accord sur les contributions nationales n’était pas trouvé à Lima, cette 20e conférence de l’ONU sur le climat n’aura pas tenu ses promesses, alors que le compte à rebours pour parvenir dans un an à accord engageant l’ensemble des pays est amorcé.

Les pays riches souhaitent que les engagements, ou contributions nationales, soient centrés sur les réductions d’émissions de gaz à effet de serre et qu’ils s’appuient sur des informations précises et transparentes, pour rendre possible une évaluation.

De nombreux pays du Sud – surtout le groupe Afrique, les petits Etats insulaires, l’Arabie saoudite, les Philippines – ne sont prêts à des engagements précis sur les trajectoires de réduction d’émissions qu’en échange de garanties financières pour atteindre ces objectifs, comme pour s’adapter au réchauffement et à ses impacts grandissants.

Un manque d’ambition ?

La Chine et l’Inde, premier et quatrième émetteur dans le monde, sont quant à elles opposées à un système d’évaluation trop contraignant.

Les contributions doivent faire état des objectifs nationaux de réduction pour qu’au niveau global, les émissions baissent de 40 à 70% d’ici à 2050, une nécessité pour parvenir à limiter à 2°C la hausse de la température de la planète.

Au-delà de ce seuil, les scientifiques estiment que les impacts seraient graves et irréversibles, et mettraient en danger de nombreuses populations.

Le nouveau texte présenté samedi “appelle avec insistance” les pays développés à des “actions ambitieuses de réduction et d’adaptation, en particulier en direction des pays les plus vulnérables face au changement climatique”. Ce n’est sans doute pas la feuille de route espérée par les pays en développement sur les financements promis. La barre de 100 milliards de dollars d’aide annuelle en 2020 doit être atteinte, mais le chemin pour y parvenir reste flou.

Le périmètre obligatoire des contributions, qui restent une démarche volontaire, demeure vague et mentionne l’adaptation et des moyens de mises en oeuvre, outre la réduction des émissions.

L’article 12 précise que les informations suivantes devront être présentées : objectifs, année de référence, calendrier de mise en oeuvre, méthodologie adoptée et des arguments sur l’équité et le niveau d’ambition de la contribution.

Quant à l’évaluation, elle devra avoir lieu au cours d’une réunion intermédiaire dans les négociations, à Bonn en juin 2015, dans “le respect de la souveraineté nationale”. Le texte ne fait pas mention de l’agrégation des contributions par rapport à l’objectif de 2°C.

“Ce texte ne comporte pratiquement rien pour les pays les plus pauvres et vulnérables”, a estimé Harjeet Singh de l’ONG ActionAid International. “Les pays riches manquent à leurs obligations, même s’ils font des tout petits pas dans la bonne direction”, a ajouté le militant indien.

Matthieu Orphelin de la Fondation Nicolas Hulot a regretté que“les négociateurs soient un peu sous cloche” dans l’enceinte de la conférence” et “n’entendent pas l’urgence à agir” dictée par la science et relayée par la mobilisation de la société civile.

VIDEO :

http://videos.lesechos.fr/3934173726001

Christian Bréchot, directeur général de l’Institut Pasteur à Paris, explique quelles sont les conséquences du réchauffement climatique sur la santé au XXIème siècle. Propos recueillis par Michel de Grandi à la World Policy Conference de Séoul.

Source AFP

Thierry de Montbrial : « L’absence de leadership mondial rend la situation très dangereuse »

Fondateur de l’Institut français des relations internationales, Thierry de Montbrial a également créé la World Policy Conference qui se tient cette année à Séoul du 8 au 10 décembre, et dont « Les Echos » sont partenaires. Plus de 200 experts et personnalités débattront notamment de l’organisation de la sécurité en Asie de l’Est et en Europe, des perspectives de la péninsule coréenne ou encore de la géo-économie de l’Eurasie.

새정치연합 “朴통일대박론, 말아닌 행동 뒤따라야”

【서울=뉴시스】배민욱 기자 = 새정치민주연합은 8일 박근혜 대통령이 제7차 세계정책회의의 기조연설에서 한반도의 통일이 “동북아를 넘어 세계 인류에게 ‘대박’이 될 것”이라고 발언한 것과 관련, “말이 아니라 구체적인 행동이 뒤따라야 한다”고 밝혔다.

유기홍 수석대변인은 이날 브리핑에서 “박근혜 정부는 대북 전단살포 문제 하나 제대로 관리하지 못해 2차 고위급 회담의 기회를 놓쳤다”며 “결과적으로 지난 2년 간 박근혜 정부는 그토록 ‘대박’이라고 부르던 통일을 위한 그 어떤 성과도 이루지 못했다”고 말했다.

유 수석대변인은 “‘한반도 신뢰프로세스’, ‘유라시아 이니셔티브’, ‘실크로드 익스프레스’ 등 박근혜 정부의 대북정책과 남북관계는 ‘말잔치 대박’이었지 실제 내용은 ‘쪽박’이었던 것”이라고 지적했다.

그는 “내년이면 박근혜 정부도 반환점을 돈다”며 “박근혜 정부는 지금이라도 5·24 조치 해제와 금강산 관광 재개, 남북대화 복원 등 구체적인 행동을 통해 실질적인 성과를 만들어 내야 한다”며 “이를 지렛대 삼아 동북아 외교를 주도해야 한다”고 강조했다.

The Korean ‘jackpot’: Is reunification worth the gamble?

This week, policymakers, business leaders, academics, civil society representatives and journalists from all five continents gathered in Seoul for the 7th annual World Policy Conference. Launched in 2008, this conference has grown into one of key venues for conversation on global governance. The agenda included security governance, inequality, globalization, climate change, ISIS and the Middle East, the agriculture industry in Africa, and Big Data.

But it is perhaps not surprising, given that the conference venue was only 50 kilometres away from the most heavily militarized border in the world, that the prospects for the Korean peninsula received much of the spotlight.

Indeed, South Korean President Park Geun-hye’s Trustpolitik and her ambitious “Jackpot theory” for the reunification of the two Koreas was much discussed. Despite some domestic grumbling about the colloquial nature of the term, President Park’s “Jackpot theory” has become her signature calling-card and one of her most treasured policy initiatives since she assumed office in early 2013.

Contrary to the conventional view that Korean reunification will create enormous economic burden for the South, President Park argues that it will actually provide a “huge leap forward” for the Korean economy by bringing together South Korea’s capital and technological advancement with North Korea’s labour and natural resources. The synergy created from merging of two economies will result in exponential growth, akin to hitting a “jackpot” for the Korean peninsula, Northeast Asia, and the global economy as a whole.

President Park elaborated on the theory at length at a speech delivered in the city of Dresden (in what used to be East Germany) in March, where she made a three-point proposal to North Korea for the “humanity, co-prosperity and integration” of the two Koreas if the North would dismantle its nuclear weapons program. This proposal includes regular family reunions between two Koreas and a “1,000 day package project” for North Korean moms and infants. To promote co-prosperity, South Korean companies would invest in infrastructure-building and develop joint projects on natural resources. Lastly, the proposal calls upon Pyongyang to establish an inter-Korean exchange and cooperation office to promote people-to-people exchanges in research, culture, and sports.

As expected, the North Korean media immediately scoffed at this proposal, calling it a scheme to destroy the North Korean government. Nevertheless, the speech (which was broadcast live in South Korea) galvanized debate about the future of two Koreas, especially for the younger generation.

The Dresden speech was certainly not the first attempt by a sitting Korean president to devise a framework for engaging with the North and improving inter-Korean relations. The essence of the “Jackpot theory” contains many of the key elements from previous administrations, such as denuclearization, economic aid, and the reunion of broken families across the border. Yet, compared to President Kim Dae-Jung’s “Sunshine policy” or President Lee Myung-Bak’s “Grand Bargain”, both of which were ultimately unsuccessful, President Park’s approach appears to be far more detailed, bolder and innovative.

Previous administrations in the Blue House have attempted to lure North Korea with economic incentives or impose measures to chastise the North for provocative action. However, neither the carrot nor the stick has proven effective at promoting denuclearization or opening up the North Korean economy, let alone having any meaningful impact on North Korea’s dire humanitarian situation. Furthermore, scholars have criticized Seoul’s appeasement of the Kim regimes. Decade of bilateral aid have only strengthened the North Korean regime and continued to fuel the development of nuclear weapons and other military capability, rather than addressing real political and economic problems.

Despite these failed attempts, the South Korean government has every reason to try to engage the North. Surrounded by powerful neighbours in a region with the highest concentration of military capabilities in the world, the geostrategic realities of the Korean peninsula has always necessitated a careful and persistent appraisal of the neighbour’s capacities and priorities. The United States has had a “special relationship” with South Korea since the latter was founded, to the great consternation of the North. And even without considering “what-if” scenarios involving North Korea’s nuclear weapons, there are enough conventional weapons on both sides of the DMZ to inflict immediate and serious harm on both Seoul and Pyongyang due to their proximity to the border.

Living next to a nuclear North Korea, of course, is a risky endeavour not only for South Korea but also for the entire region of Northeast Asia, thereby posing a serious threat to the world peace. Amongst the wide range of security threats facing our world today, none compares in magnitude to a nuclear Armageddon. In the words of Dr. Ramesh Thakur, “A mix of hubris and arrogance on the part of nuclear armed states expose us to the risk of sleepwalking to a nuclear disaster.” For a Nuclear Armageddon to break out, deterrence needs to break down only once, and anything from a human error to a system malfunction, not to mention the risk of proliferation due to state collapse or leadership failure, are all possible with a regime as totalitarian and unpredictable as North Korea. Numerous attempts at six-party talks have failed to bring a peaceful resolution for dealing with nuclear North Korea, largely because of the irreconcilable goals and priorities of each party involved. At its core, bilateral and multilateral efforts to engage with North Korea have failed not because of lack of will but because of lack of trust across the negotiating table.

It is under such historical context that we must carefully assess President Park’s Trustpolitik before dismissing it as mere political rhetoric. Trustpolitik begins on the Korean peninsula, but it aims to expand into building trust in North East Asia and creating an infrastructure of trust and confidence in the Eurasia region. On land and sea, a rise of extreme nationalism and territorial disputes are fuelling public anger in many parts of Northeast Asia, in addition to Russia’s expansionist tendencies, the rise of China, and widening inequalities gaps between the rich and the poor across the region. Regional instability in Northeast Asia can no longer be seen as an isolated problem. Through trade, immigration, and human connections, we live in an interconnected world where we are affected by each other’s behaviours whether we realize it or not.

As critics point out, Trustpolitik and the “Jackpot theory” are extremely ambitious and optimistic. But unless the two Koreas can learn to trust each other and focus their attention on a collective future, countless rounds of negotiations on nuclear weapons program will fail to yield any fruitful results. Too often, third parties, especially neighbouring countries and the United States, have exercised too much influence on inter-Korean relations. The two Koreas, and its peoples whose lives have been shattered by the Cold War and the Korean War, offer too many compelling and tragic stories to prolong the division.

Ultimately, reunification will necessarily be a long and evolving process, requiring diligent planning and incremental execution. It is unreasonable to expect that any single framework or a strategy alone will be sufficient. The case of Germany provides ample evidence of the complicated nature of reunification and President Park and Chancellor Merkel have had a number of discussions on their visions and experiences. There are many lessons to learn, but the real challenges will only begin to surface in the aftermath of political agreement, much of which will require trial and error on a case-by-case basis.

The real potential for Trustpolitik and the “Jackpot theory” lies in mobilizing public opinion and starting the dialogue for a more peaceful future on the Korean peninsula. Once we accept that there will be no quick blueprint for the reunification, we can better appreciate these new frameworks as starting points for moving the dialogue forward.

Already, despite all the criticisms, the “Jackpot theory” is bringing more media attention and encouraging public discussions on the viability of reunification. But we must remember that hitting a jackpot against all the odds requires persistence, patience and a willingness to keep trying even when things look impossible.

Bakan Yardımcımız Mehmet CEYLAN, Dünya Politika Konferansına Katıldı

Bakan Yardımcımız Mehmet CEYLAN, Güney Kore’nin başkenti Seul’de 8-10 Aralık 2014 tarihlerinde düzenlenen 7. Dünya Politika Konferansına (World Policy Conference-WPC) katıldı.

Uluslararası ilişkiler alanında bilimsel araştırmalar yürüten, konferans ve tartışma forumları düzenleyen Fransız Uluslararası İlişkiler Enstitüsü (“Institut Français des Relations Internationales”- IFRI) tarafından her yıl gerçekleştirilen toplantı marjında, “Avrupa ve Doğu Asya’da Güvenlik Yönetişimi”nden, “Küresel Çerçevede Afrika”ya, “Avrasya’nın Jeopolitiği ve Jeoekonomisi”nden “Ticaret ve Politika İlişkisi”ne kadar pek çok uluslararası konu ele alındı.

Konferansta ülkemizi Bakan Yardımcımız Mehmet CEYLAN temsil etti. Bakan Yardımcımız CEYLAN, ayrıca, toplantının üçüncü gününde gerçekleştirilen Öğlen Oturumu’nda bir konuşma gerçekleştirdi ve Türkiye’nin geçtiğimiz on yıl içerisinde edindiği kalkınma tecrübesi ile ilgili olarak katılımcılara bilgi verdi.

Bu çerçevede Bakan Yardımcımız, makroekonomik göstergeler, sosyal alanda yapılan reformlar, fiziksel altyapıda yapılan iyileştirmeler, 10. Kalkınma Planı ile Dönüşüm Programları, bölgesel kalkınma ve kalkınma yardımlarında yaşanan artış gibi hususlarda önemli mesajlar verdi.

Ceylan;DÜNYA POLİTİKA KONFERANSI’NA Katıldı

DÜNYA POLİTİKA KONFERANSI’NA (WORLD POLICY CONFERENCE-WPC) KALKINMA BAKAN YARDIMCISI MEHMET CEYLAN’IN KATILIMI KONUSUNDA BASIN AÇIKLAMASI YAPILDI..

 

Dünya Politika Konferansı(World Policy Conference-WPC) Güney Kore’nin başkenti Seul’de 8-10Aralık 2014 tarihlerinde düzenlendi..Konferansta ülkemizi Kalkınma Bakan Yardımcısı Mehmet CEYLAN temsil etti.

Bu çerçevede Kalkınma Bakan Yardımcısı  Mehmet Ceylan,  makroekonomik göstergeler, sosyal alanda yapılan reformlar, fiziksel altyapıda yapılan iyileştirmeler, 10. Kalkınma Planı ile Dönüşüm Programları, bölgesel kalkınma ve kalkınma yardımlarında yaşanan artış gibi hususlarda önemli mesajlar verdi.

Uluslararası ilişkiler alanında bilimsel araştırmalar yürüten, konferans ve tartışma forumları düzenleyen Fransız Uluslararası İlişkiler Enstitüsü (“InstitutFrançaisdesRelationsInternationales”- IFRI) tarafından her yıl gerçekleştirilen toplantı marjında, “Avrupa ve Doğu Asya’da Güvenlik Yönetişimi”nden,“Küresel Çerçevede Afrika”ya, “Avrasya’nın Jeopolitiği ve Jeoekonomisi”nden“Ticaret ve Politika İlişkisi”ne kadar pek çok uluslararası konu ele alındı.

CEYLAN, ayrıca, toplantının üçüncü gününde gerçekleştirilen Öğlen Oturumu’nda bir konuşma gerçekleştirmiş ve Türkiye’nin geçtiğimiz on yıl içerisinde edindiği kalkınma tecrübesi ile ilgili olarak katılımcılara bilgi verdi..

Park looking to mend fences with Japan

In another reconciliatory gesture toward Japan, Monday, President Park Geun-hye renewed calls for a trilateral summit between Seoul, Tokyo and Beijing.

“In order to boost multilateral cooperation in Northeast Asia, it is important for Korea, China and Japan to join forces more than anything else,” Park said in a keynote speech at the World Policy Conference (WPC) in Seoul. The WPC is an annual international forum which seeks to foster global governance.

“The government will make efforts to ensure that a trilateral summit can take place based on a meeting of foreign ministers in the near future.”

Her remarks came weeks after she first made the diplomatic offer of a three-way meeting on Nov. 13 in Myanmar. Such a trilateral summit last took place in May 2012 in China.

“If Japan sincerely resolves the issue of comfort women, Korea is willing to hold a summit with Japan,” said Chin Chang-soo, a senior analyst on Korea-Japan relations at the Sejong Institute.

“Park seems to have made such remarks to make tangible progress in the frayed bilateral relations,” he added.

Seoul-Tokyo ties are probably at their lowest ever due to a long-running feud over historical issues including the latter’s sexual enslavement of Korean and other women during World War II. Since Prime Minister Shinzo Abe took office in December 2012, the Japanese government has attempted to deny the existence of such war crimes.

Lee Won-deog, international relations professor at Kookmin University, said that the President is taking advantage of the proposal for fence-mending.

“Through the trilateral meeting, Park is attempting to improve relations with Japan,” Lee said. “While Japan is ready for the meeting, China also has no reason to reject the summit because Korea, the host country, is strongly pushing for it.”

“Although a Korea-Japan summit will not happen anytime soon, the trilateral meeting is a helpful tool to remedy fractured ties.”

Cheong Wa Dae is seeking to bring together the foreign ministers from the three countries this month, to lay the groundwork for the envisioned three-way summit at an early date.

“A productive foreign ministers’ meeting will pave the way for the summit — maybe early next year,” Lee said.

Prof. Kim Youl-soo at Sungshin Women’s University said whether or not the trilateral meeting will be held is up to China, which has urged Japan to show a sincere attitude toward the issues of history and territory.

“China will closely watch Japan’s moves in the future, but I think Japan is not likely to take provocative action that will put the summit at stake because the summit also counts for Japan itself,” Kim said.

Also Monday, Park said that North Korea’s nuclear weapons program is a destabilizing factor in Northeast Asia as well as on the Korean Peninsula.

“The North sticks to a policy of simultaneously pursuing nuclear and economic development, which is incompatible and contradictory,” she said.

As part of resolving the North Korea issue, Park advocated her “trustpolitik” — a policy based on transforming the Korean Peninsula from a zone of conflict into a zone of trust.

Since the beginning of this year, President Park has stressed the importance of Korean unification under her “unification bonanza” initiative. In July, she launched the Presidential Committee for Unification Preparation.

“The peaceful unification of the two Koreas will usher in a new era of peace and prosperity in Northeast Asia and eventually, it will be a bonanza for the international community,” Park said.

Park calls N.K. threat to the world

Speaking at the World Policy Conference in Seoul, Park also vowed to flesh out her “Eurasia” initiative as a platform to create new growth engines and build regional trust. The initiative calls for the linking of energy and logistics infrastructure across the continent.

윤병세 외교부 장관, 글로벌 거버넌스 분야 세계적 정책포럼인 제7차 세계정책회의(WPC) 만찬 기조연설을 통해 상호 연계된 세계의 도전과 한국의 기여방안을 역설

윤병세 외교부 장관은 12.8(월) 여의도 콘래드 호텔에서 열린 프랑스 국제관계연구소(Institut Francais des Relations Internationales) 주관 제7차 세계정책회의(World Policy Conference)에 참석, 만찬을 주최하고 ‘상호 연계된 세계에서 한국의 역할’을 주제로 연설했습니다.

朴 “北, 동북아 다자협력에 참여를”

박근혜 대통령이 지난달 아세안(ASEAN) 정상회의에서‘한·중·일 3국 정상회의 개최’를 전격 제안한 데 이어 이를 계기로 본격화할 동북아 다자협력에 북한도 참여하기를 희망한다고 밝혔다. 이는 우리 정부가 동북아 역내 정상외교는 물론 북핵 문제 해결을 위한 다자협력에도 주도적으로 나서겠다는 강한 의지를 표현한 것으로 풀이된다.

박 대통령은 8일 오전 서울 여의도 콘래드호텔에서 열린 제7차 세계정책회의(World Policy Conference) 기조연설을 통해 “한국 정부는 가까운 시일 내에 한·중·일 외교장관 회담을 기초로 3국 간 정상회의가 이뤄질 수 있도록 노력해 나가고자 한다”고 했다. 이어 “미국 러시아 등 주요 이해관계국들과도 동북아 평화협력 구조를 발전시키는 데 힘을 모을 것”이라며 “북한도 이에 참여하기를 희망한다”고 말했다. 박 대통령은 특히 “역내 국가들이 원자력 안전과 기후변화, 재난구호, 에너지 안보 등 구체적이고 실용적인 분야에서 협력과 대화의 관행을 축적하면 유럽에서와 같이 다자 간 협력 프로세스로 발전해 나갈 수 있을 것”이라고 제안했다.

박 대통령은 기조연설에서 한국 정부는 △한반도에서 신뢰 구축 △동북아에서 신뢰 회복 △유라시아 이니셔티브 추진 등 크게 세 가지 방향에서 동아시아 신뢰 결핍을 풀기 위한 ‘신뢰 외교’를 추진하고 있다고 밝혔다.

박 대통령은 “동아시아 갈등 기저에는 신뢰 결핍이 자리 잡고 있으며, 동아시아 제반 문제 해결은 냉전의 고도로 남아 있는 한반도 문제 해결에서 시작돼야 한다”고 강조했다. 박 대통령은 “북한은 핵 개발과 경제건설 병진이라는 양립할 수 없는 모순된 정책으로 북한 주민 인권과 인도적 상황을 악화시켜 왔다”며 “지난 11월 18일 유엔총회에서 북한 인권결의안이 가결되자 북한은 초강경 대응을 선포하며 ‘핵전쟁’을 언급하는 등 국제사회를 위협하고 있다”고 지적했다. 이어 “중요한 것은 북한 태도”라며 “북한이 핵을 포기하고 민생을 위한 길로 나온다면 우리는 국제사회와 힘을 모아 북한 경제 발전을 지원할 것”이라고 했다.

특히 박 대통령은 “통일은 한국뿐만 아니라 동북아를 넘어 세계 인류에게 대박이 될 것”이라고 강조했다.

▶ 세계정책회의(WPC) : ‘프랑스판 다보스포럼’을 표방하며 프랑스 대표적인 싱크탱크인 프랑스국제관계연구소(IFRI)가 2008년부터 주최해온 국제정책 포럼으로, 매일경제가 미디어파트너로 참여하고 있다. 이 포럼이 아시아 지역에서 열리는 것은 이번이 처음이다.

[김선걸 기자]
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朴대통령“北, 동북아 다자협력 참여를”

박근혜 대통령이 북한에 동북아시아 역내안보와 공동번영을 추구하기 위한 다자협력프로세스 참여를 제안했다. 북핵문제 해결을 위한 6자회담 전망이 불투명한 상황에서 정부가 주도적으로 나서 북한을 국제사회로 이끌어내겠다는 의지를 표명한 것으로 풀이된다.

박 대통령은 8일 오전 서울 여의도 콘래드 호텔에서 열린 제7차 세계정책회의(World policy conference) 기조연설을 통해 한·중·일 정상회담 개최가 동북아시아 다자협력의 기반이 될 것이라고 설명하고 “미국, 러시아 등 주변 이해관계국과도 동북아 평화협력 구조를 발전시키는데 힘을 모을 것”이라며 “북한도 이에 참여할 것을 희망한다”고 밝혔다.

박 대통령은 정부가 추진하고 있는 동북아평화협력구상을 북한의 국제사회 복귀를 위한 토대로 제안했다.

박 대통령은 특히 “구체적이고 실용적인 분야에서부터 협력과 대화의 관행을 축적하면 다자간 협력프로세스로 발전해 나갈 수 있다”며 ▷원자력 안전 ▷기후변화 ▷재난구호 ▷에너지안보 등 연성이슈를 신뢰구축을 위한 협력의 단초로 제시했다.

동북아평화협력구상은 한국과 중국일본 등 동북아시아 국가간 경제교류는 활발한데 비해 정치·외교는 좀처럼 갈등관계에서 벗어나지 못하고 있는 정냉경열(政冷經熱)의 ‘아시아 패러독스’를 극복하자는 것이다.

박 대통령은 여기에 북한 참여를 제안함으로써 동북아평화협력구상을 북핵문제까지 포괄하는 명실상부한 지역안보협력체제로 만들겠다는 의지를 내비친 것으로 풀이된다.

President Park calls N. Korea nuclear threat to the world

SEOUL (Yonhap) — South Korean President Park Geun-hye has pressed North Korea again to abandon its nuclear weapons program, calling it a serious threat to world peace.

Speaking at the World Policy Conference (WPC) held in Seoul on Dec. 8, She said that Pyongyang’s pursuit of nuclear arms is the “most destabilizing” factor on the Korean Peninsula and in Northeast Asia, and also poses a serious threat to world peace.

Criticizing the North’s policy of developing its nuclear programs and economy simultaneously as “contradictory,” Park said that the policy has only worsened living conditions for North Korean citizens.

Despite international pressure, North Korea has repeatedly vowed to develop its economy and nuclear arsenal in tandem, viewing its nuclear programs as a powerful deterrent against what it claims is Washington’s hostile policy toward it.

“What matters is North Korea’s attitude. Should the North give up its nuclear program and come forward to help enhance the livelihoods of its people, South Korea and the international community would work together to support the North’s economic development,” she said. “Otherwise, the remnants of the Cold War on the Korean Peninsula would not be removed.”

As one means of resolving the issue, Park advocated her trademark North Korea policy of the Korean Peninsula Trust Process — the so-called “trustpolitik” based on transforming the divided Korean Peninsula from a zone of conflict into a zone of trust.

Since the beginning of this year, President Park has stressed the importance of Korean unification under her “unification bonanza” initiative. In July, she launched the Presidential Committee for Unification Preparation.

“The peaceful unification of the two Koreas will usher in a new era of peace and prosperity in Northeast Asia and eventually, it will be a bonanza for the international community,” Park said.

Park also vowed to flesh out her “Eurasia” initiative as a platform to create new growth engines and build regional trust. The initiative calls for the linking of energy and logistics infrastructure across the continent

“I can’t help but mention North Korea’s insistence on the development of nuclear weapons ― which goes against the international trends (for peace) ― as one of the factors that restrict multilateral cooperation,” she said.

Launched in 2007 by the IFRI, a French research institute, the 7th WPC brought together some 300 prominent figures including political and business leaders, and civil society figures to discuss a set of global issues such as security in Asia and Europe, and climate change.

The WPC session in Seoul was the first to take place in Asia. The WPC is an annual international forum which seeks to foster global governance.

As for the Eurasia initiative, Park said that Seoul would step up efforts to develop and implement three-way cooperative projects among the two Koreas and Russia, as well as among the two Koreas and China.

“The initiative would help us link transport and energy networks beyond Northeast Asia into the Eurasian region. This would help create growth engines and accumulate trust in the realms of politics and security,” she said.

Her remarks about the initiative came as the momentum was building for logistical cooperation among the two Koreas and Russia. Some 45,000 tons of coal from Russia made its way to the South Korean port city of Pohang via North Korea in a pilot program using the newly restored Rajin-Khasan railroad.

Park also used her speech at the WPC to promote her “Northeast Asia Peace and Cooperation” initiative as an effective platform to build multilateral trust in the region, which has long been beset by territorial and historical disputes, and geostrategic rivalries.

She stressed the need for multilateral efforts to address the deep-seated distrust among nations in East Asia through cooperation first on less sensitive issues such as climate change and disaster relief.

“Should countries in the region build practice cooperation and dialogue initially on specific, practical issues such as nuclear safety, climate change, disaster relief and energy security, we would be able to develop a multilateral cooperative process like what Europe has achieved,” she said.

To this end, she stressed the need for South Korea, China and Japan to join forces to play a key role to strengthen regional cooperation. Three-way cooperation has weakened in recent years amid territorial and historical disputes among them.

“The South Korean government will make efforts to ensure a trilateral summit can take place based on the meeting of their foreign ministers in the near future,” Park said.

South Korea has said a trilateral summit might be held if the countries successfully conclude their foreign ministers’ meeting and conditions mature.

She expressed a hope that North Korea would join regional powers’ efforts to develop a structure for peace and cooperation in Northeast Asia.

On the same day, a senior South Korean presidential aide said that unification between the two rival Koreas could become a “magic bullet” to a nuclear row and other issues on the Korean Peninsula.

Ju Chul-ki, senior presidential foreign affairs secretary, also said during the WPC session that a successful denuclearization of the divided peninsula could give a boost to international efforts to make a world free from nuclear weapons.

“The six-nation talks should be resumed and South and North Korea should pursue direct talks to lay the groundwork for eventual unification of the two Koreas,” Ju said.

Ju’s comments came three days after the top nuclear envoys of China and Japan met in Beijing to discuss ways to jump-start the long-stalled talks on ending North Korea’s nuclear weapons program.

Still, Sung Kim, the U.S. Special Representative for North Korea Policy, said Washington won’t resume the nuclear talks unless Pyongyang shows its seriousness about denuclearization.

North Korea, which has conducted three nuclear tests, has shown no signs of giving up its nuclear ambitions. The North also views its nuclear programs as a powerful deterrent against what it claims is Washington’s hostile policy toward it.

The six-nation talks, involving South Korea, North Korea, the U.S., China, Russia and Japan, were last held in December 2008.

South Korean President Park has made strong pitches for unification in recent months, saying unification would be a “bonanza” for both Koreas as well as a blessing for neighboring countries.

South Korea believes unification would provide the Korean people with a springboard to greater prosperity by marrying South Korea’s capital and technology with North Korea’s rich natural resources.

However, North Korea has long suspected that Seoul could be plotting to absorb Pyongyang.

Meanwhile, a senior Seoul official said on Dec. 7 that the Park administration is willing to provide North Korea with appropriate incentives if needed for the reunion of separated families.

The official stressed it is a “very important issue associated with the government’s responsibility.” The majority of people with families on the other side of the heavily-fortified border due to the 1950-53 Korean War are now in their 80s or 90s.

“If we fail to resolve the problem, it means the government is not carrying out its duties. It’s an international shame,” he said as he spoke about the Park administration’s approach toward Pyongyang. “I think the government will actively consider incentives for North Korea if necessary.”

He did not elaborate on what Seoul can offer, instead saying all pending inter-Korean matters can be discussed in a comprehensive way.

The two Koreas held their last family reunion event in February, the first in three years. The conservative Park administration reportedly did not give the North any economic rewards for it.

In the 2000s, however, the South’s liberal governments offered rice and fertilizer aid to the North apparently in return for occasional days-long family reunion events. It’s important for the North to return to the negotiating table, he added.

Observers agree that the South is eager to create conditions for lifting a set of bilateral sanctions on the communist neighbor.

Imposed after the North’s 2010 deadly attack on a South Korean warship, the Cheonan, the so-called May 24th measures have put all inter-Korean economic projects on hold except for the Kaesong Industrial Complex.

The South also views the sanctions as a key obstacle to efforts to improve its relations with the North, although it maintains the basic stance that Pyongyang should first acknowledge its responsibility for the Cheonan sinking and offer an apology.

“Basically, the South and the North have mutual mistrust,” the official said. “It’s because of a lack of dialogue, with the Park Geun-hye administration entering its third year in power.”

 

Copyright Yonhap News Agency, 2014. All rights reserved. This material may not be published, broadcast, rewritten, or redistributed.

حوار مع تركي الفيصل: داعش مجرد عرض لأمراض في المنطقة

 

الرئيس السابق للمخابرات السعودية والسفير السابق في لندن وواشنطن، يقود الأمير تركي الفيصل مركز الملك فيصل للأبحاث والدراسات الإسلامية في الرياض. والعربية السعودية من بين الدول العربية المشاركة في التحالف بقيادة الولايات المتّحدة الأمريكية ضدّ الدولة الإسلامية، حيث إنّ طائراتها المقاتلة تقصف سوريا ولكن لا تشارك في العمليات في العراق. تركي الفيصل الّذي يشارك هذا الأسبوع في نسخة 2014 من World Policy Conference في سيول صرّح لـ لوموند عن موقف بلاده من الحرب ضدّ الدولة الإسلامية ومن إيران.

ما هي جذور الدولة الإسلامية؟

أنتم تطلقون على هؤلاء داعش أما أنا فأسمّيهم فاحش أي أسوأ الأسوأ. ولا أريد أن أمجّدهم بأن أقول “دولة”. إنّها ليست ظاهرة جديدة. من قبل كان هناك القاعدة وقبلها المجموعات الإرهابية الفلسطينية. ولكن طالما أنّنا لا نتعامل مع الأعراض لا مع المرض نفسه، ستكون هناك أعراض أخرى. الجميع يدرك مشاكلنا في الشرق الأوسط: طالما لا تزال الأراضي الفلسطينية محتلّة وطالما أنّنا نصمت أمام مجزرة ضحيّتها 200 ألف مدني في سوريا وطالما أنّ العراق مقسّم حسب الخطوط الطائفية سيكون هناك دائمًا أشخاص يستغلون ذلك.

ما الحلّ إذن؟

اقترحنا مبادرة السلام العربية على إسرائيل سنة 2002 الّتي تضمن لها السلام مقابل الأراضي الفلسطينية، ولكن إسرائيل لم تقبل. ولكن قيادات فاحش تستغلّ الظلم الّذي يمارس ضدّ الفلسطينيين للانتداب. الأمر مستمرّ من 70 عامًا.

هل أنّكم لا تؤمنون بالعملية العسكرية الّتي تشارك فيها بلادكم؟

نجحت حملة القصف الجوّي الّتي يقودها التحالف في تفادي تمدّد الجماعة، ولكن -أكرّر- إذا أردنا القضاء على المرض وليس فقط الأعراض يجب أن نذهب أبعد من ذلك. الوضع في سوريا جرح مفتوح في الشرق الأوسط، يجب تطهيره من أجل أن يندمل ويُشفى. المشكل في دمشق حيث بشار يقتل شعبه دون تحرّك أي شخص، وفي العراق كان هناك مشكل المالكي الّذي نبذ السنة وقد تمّ حلّه. الآن لدينا حكومة أكثر شمولية تسمح بمحاربة الإرهابيين بفعالية. يجب القيام بالأمر نفسه في دمشق وإلا لننتظر الأسوأ.

العربية السعودية أعلنت مؤخرًا عن عشرات الاعتقالات ضدّ أشخاص مشتبهين بالإرهاب. هل يعني هذا أنّ بلادكم مخترقة من الدولة الإسلامية؟ الجهادية مستوحاة من السلفية والوهابية المعمول بها في العربية السعودية …

فكرة أنّ وحشية القاعدة أو فاحش مرتبطة بطريقة ما بالسلفية خاطئة. في البداية، كلمة “سلف” تعود إلى الـ 200 سنة الأولى من تاريخ الإسلام، العصر الذهبي الّذي حكم فيه أحفاد الرسول محمد المسلمين. هذا هو توجّه السلفية. فيما يخصّ الوهابية ليست اللفظ الّذي نعرّف به أنفسنا. نحن أتباع الإسلام السنيّ ومدارسه الفقهية الأربعة فقط.

ولكن الجماعات مثل الدولة الإسلامية وجبهة النصرة في سوريا حصلوا على دعم مالي من السعوديين!

هذا خاطئ. العربية السعودية لم تدعم أي شخص خارج نطاق التمرّد المعتدل ممثّلا في الجيش السوري الحرّ، ولم نحوّل يوما أي مبلغ من المال إلى الدولة الإسلامية أو إلى جبهة النصرة.

التنافس بين الشيعة والسنة يبدو أنّه ساد على كلّ الصراعات في الشرق الأوسط حاليًا

لا وجود لمشكلة شيعية سنية. نحن نؤمن بالربّ نفسه وبالرسول نفسه وبالقرآن نفسه. هناك شيعة في العربية السعودية، يعيشون بكلّ حريّة. وهناك سنة في إيران يتعرّضون للاضطهاد. في هذه البلاد، الدستور يقوم على المذهب الشيعي الإثني عشري.

ما تصفونه على أنّه صراع شيعي سني هو نتيجة سياسة إيران. هذا بدأ مع الثورة الإسلامية سنة 1979 عندما أعلن الخميني أنّه يرغب في تصدير ثورته إلى العالم العربي. فعل ذلك في لبنان بواسطة حزب العراق، ثمّ في العراق بعد الغزو الأمريكي في 2003. وسعت إيران أيضًا إلى تحقيق ذلك في البحرين واليوم، تعمل عليه في اليمن من خلال تزويد الحوثيين بالأسلحة الثقيلة التي سيطروا بها على صنعاء.

هل سيكون الاتّفاق على البرنامج النووي الإيراني أمرًا جيّدًا بالنسبة للعربية السعودية؟

منذ بداية المفاوضات لم يتمّ تمثيل دول مجلس التعاون الخليجي مع أنّنا أول المعنيين بهذا التهديد. ما نريده هو اتّفاق شامل مع إيران من أجل وقف تدخّلاتها في العالم العربي، حيث إنّ الحرس الثوري الإيراني يتباهى بالسيطرة على أربع عواصم عربية: بيروت ودمشق وبغداد وصنعاء. وهذا غير مقبول.

لوموند – التقرير

آخر تعديل علىالجمعة, 12 كانون1/ديسمبر 2014 

 

Ceylan, Dünya Politika Konferansı’na katıldı

7’inci Dünya Politika Konferansı (World Policy Conference-WPC) Güney Kore’nin başkenti Seul’de düzenlendi.

 

7’inci Dünya Politika Konferansı (World Policy Conference-WPC) Güney Kore’nin başkenti Seul’de düzenlendi.

Uluslararası ilişkiler alanında bilimsel araştırmalar yürüten, konferans ve tartışma forumları düzenleyen Fransız Uluslararası İlişkiler Enstitüsü (“Institut Français des Relations Internationales”- IFRI) tarafından her yıl gerçekleştirilen toplantı marjında, “Avrupa ve Doğu Asya’da Güvenlik Yönetişimi”nden, “Küresel Çerçevede Afrika”ya, “Avrasya’nın Jeopolitiği ve Jeoekonomisi”nden “Ticaret ve Politika İlişkisi”ne kadar pek çok uluslararası konu ele alındı.

Konferansta ülkemizi Kalkınma Bakan Yardımcısı hemşehrimiz Mehmet Ceylan temsil etti. Ceylan, ayrıca, toplantının üçüncü gününde gerçekleştirilen Öğlen Oturumu’nda bir konuşma gerçekleştirdi ve Türkiye’nin geçtiğimiz on yıl içerisinde edindiği kalkınma tecrübesi ile ilgili olarak katılımcılara bilgi verdi. Bu çerçevede Bakan Yardımcısı, makroekonomik göstergeler, sosyal alanda yapılan reformlar, fiziksel altyapıda yapılan iyileştirmeler, 10. Kalkınma Planı ile Dönüşüm Programları, bölgesel kalkınma ve kalkınma yardımlarında yaşanan artış gibi hususlarda önemli mesajlar verdi.

朴대통령 “북핵 개발이 동북아 최대 불안요인”

세계정책회의 기조연설 “동북아협력위해 한중일 힘합치고 北도 참여희망”
“통일은 한국뿐아니라 동북아 넘어 세계 인류에 ‘대박'”

(서울=연합뉴스) 정윤섭 기자 = 박근혜 대통령은 8일 “북한의 핵개발은 분단된 한반도뿐 아니라 동북아 최대의 불안 요인이자 세계 평화에도 심각한 위협이 되고 있다”고 밝혔다.

박 대통령은 이날 여의도 콘래드호텔에서 열린 제7차 세계정책회의(WPC) 개회식 기조연설을 통해 “역내 다자협력의 한계요인으로 무엇보다 먼저 국제적인 추세를 거스르고 핵무기 개발을 고집하는 북한을 들지 않을 수 없다”며 이같이 말했다.

‘프랑스판 다보스 포럼’을 표방하는 세계정책회의(WPC)는 프랑스의 대표적인 싱크탱크인 프랑스국제관계연구소(IFRI)가 2008년부터 주최해 온 국제정책 포럼으로, 아시아 지역에서 열리는 것은 이번이 처음이다.

 

박 대통령은 이날 기조연설에서 한국 정부는 ▲한반도에서의 신뢰구축 ▲동북아에서의 신뢰회복 ▲유라시아 이니셔티브의 추진 등 크게 3가지 방향에서 동아시아의 신뢰 결핍을 풀기위한 ‘신뢰외교’를 추진하고 있다면서 그 세부 구상을 설명했다.

먼저 ‘한반도에서의 신뢰구축’과 관련, 박 대통령은 “동아시아 갈등의 기저에는 신뢰의 결핍이 자리잡고 있으며, 동아시아 제반문제 해결은 냉전의 고도로 남아있는 한반도 문제 해결에서 시작돼야 한다”고 강조했다.

박 대통령은 “북한은 핵개발과 경제건설 병진이라는 양립될 수 없는 모순된 정책으로 북한 주민의 인권과 인도적 상황을 악화시켜 왔다”며 “지난 11월 18일 유엔총회에서 북한 인권결의안이 가결되자 북한은 초강경 대응을 선포하며 ‘핵전쟁’을 언급하는 등 또다시 국제사회를 위협하고 있다”고 지적했다.

 

세계정책회의 개막식 참석한 박 대통령(서울=연합뉴스) 도광환 기자 = 박근혜 대통령이 8일 오전 서울 영등포구 여의도동 콘래드호텔에서 열린 제7차 세계정책회의(World Policy Conference) 개막식에서 기조연설을 마친 뒤 참석자들과 인사하며 퇴장하고 있다. 오른쪽은 티에리 드 몽브리알 회장.

또 “중요한 것은 북한의 태도”라며 “북한이 핵을 포기하고 민생을 위한 길로 나온다면 우리는 국제사회와 힘을 모아 북한의 경제 발전을 지원할 것이며 한반도에서 냉전의 그늘도 걷어낼 수 있을 것”이라고 밝혔다.

특히 박 대통령은 “한반도 평화통일은 평화와 번영의 새로운 동북아 시대를 열고 세계 평화와 안보를 위한 글로벌 거버넌스 강화에 중요한 기여를 할 것”이라며 “통일은 한국뿐만 아니라 동북아를 넘어 세계 인류에 대박이 될 것”이라고 강조했다.

이어 박 대통령은 ‘동북아 신뢰회복’에 대해 “역내 국가들이 원자력안전과 기후변화, 재난구호, 에너지 안보 등 구체적이고 실용적인 분야에서부터 협력과 대화의 관행을 축적하면 유럽에서와 같이 다자간 협력프로세스로 발전해 나갈 수 있을 것”이라고 제안했다.

박 대통령은 “한국과 중국, 일본이 우선 힘을 합치는 것이 중요하다”며 “한국 정부는 가까운 시일 내 한중일 외교장관회담을 기초로 3국간 정상회담이 이뤄질 수 있도록 노력해나가고자 한다”며 “미국, 러시아 등 주요 이해관계국들과도 동북아 평화협력 구조를 발전시키는데 힘을 모을 것이며, 북한도 이에 참여하기를 희망한다”고 강조했다.

이와 함께 박 대통령은 `유라시아 이니셔티브’에 대해서는 “한국 정부는 남북러 협력사업과 남북중 협력사업을 통해 유라시아 이니셔티브를 구체화해 나갈 계획”이라며 “한반도 신뢰프로세스, 동북아 평화협력구상, 유라시아 이니셔티브가 조화롭게 추진되면 해양과 대륙의 교차점인 한반도에 신뢰와 평화의 통로가 열리게 될 것”이라고 말했다.

Quelle gouvernance pour Internet ? Le grand écart des diplomates

Aujourd’hui, “tout le monde collecte des données sur tout le monde”… et l’affaire Snowden n’a pas suffi à favoriser une régulation. De notre envoyée spéciale à la World Policy Conference, à Séoul.

 

Un Data center de Google à Berkeley (Connie Zhou/AP/SIPA)

Bas du formulaire

Dix-huit mois après l’affaire Snowden, quelles leçons peut-on en tirer pour améliorer la gouvernance mondiale d’Internet et de l’utilisation faites par les gouvernements du “Big data”, la collecte massive de données numériques ? Diplomates et chercheurs en relations internationales réunis à l’occasion de la 7e édition de la World Policy Conference, à Séoul, ont bien du mal à trouver un terrain d’entente sur ce sujet.

Premier point de divergence, l’analyse de l’affaire elle-même. Faut-il s’étonner et s’ulcérer de la surveillance exercée par la NSA, l’agence de sécurité américaine, sur Internet et sur les communications téléphoniques passées dans le monde entier ? Pour Chang Dae Whan, président du groupe de médias sud-coréen Maekyung, l’affaire Snowden est un non-événement complet. Pas question pour ce grand allié des Etats-Unis de critiquer la NSA. Mais il avance un autre argument : “vous savez que nous ne sommes pas réunifiés, lance-t-il. Alors nous sommes habitués à être espionnés. Mon groupe subit chaque jour plusieurs milliers d’attaques de hackers. Et de toute façon, tout le monde collecte des données sur tout le monde”, balaie le magnat des médias et ancien Premier ministre de la péninsule, pointant du doigt les Nord-coréens. Il faut juste vivre avec ce web ouvert à toutes les oreilles…

Le professeur Joseph Nye, célèbre pour avoir popularisé dans les années 90 le concept de Soft power (la puissance douce ou la capacité de séduction des Etats par leur influence culturelle), est presque aussi complaisait avec la NSA. “Affaire Snowden ou pas, nous aurions eu un problème avec le Big data”, assure-t-il. Pour lui, chacun de nous sait qu’il est surveillé. “Nous avons tous un ‘panoptique’ dans la poche”, lance-t-il en montrant son téléphone portable. Un panoptique ? C’est un concept de prison décrit par le philosophe Jeremy Bentham qui place le gardien au centre du pénitencier avec vue sur toutes les cellules. Un gardien omniscient en quelque sorte, qui oblige chacun à adapter son comportement en fonction de cette surveillance. “Relisez ‘Surveiller et punir’ de Foucault”, sourit Thomas Gomart, le directeur du développement stratégique de l’Ifri, le think tank qui organise cette conférence très select.

Trois pistes

Pour Ben Scott, qui a travaillé avec Hillary Clinton au ministère des Affaires étrangères à Washington et conseille aujourd’hui l’Open Technology Institute et la Fondation Neue Verantwortung à Berlin, on ne peut pas balayer d’un revers de main l’affaire Snowden: “Dix-huit mois après, malgré les protestations des gouvernements en Europe, il ne s’est rien passé. Aucune conclusion politique n’en a été tirée”, note-t-il.

Pour lui, c’est dangereux, car si les Etats ne montrent pas qu’ils prennent à bras le corps la question de l’accès aux données collectées via Internet, les citoyens pourraient devenir méfiants et technophobes. D’ores-et-déjà, les sondages d’opinion montrent qu’ils sont plus résignés qu’enthousiastes… Ben Scott relève trois pistes pour améliorer la gouvernance. D’abord la transparence. “Les gens ne sont pas contre le fait que l’on regarde leurs données pour des raisons de sécurité mais ils veulent de la transparence, ils veulent savoir ce que l’on fait et pourquoi”, explique-t-il. La deuxième piste concerne l’espionnage industriel. “L’affaire Snowden a montré que ce n’était pas le cœur du sujet, alors pourquoi les Etats ne signeraient-ils pas un traité international pour l’interdire”, lance-t-il. Un moyen de mettre Pékin face à ses responsabilités, alors que “l’Obs” vient de révéler l’existence d’un centre d’écoute chinois à Chevilly-Larue, qui s’intéresse de près aux contrats miniers ! Troisième point, les Etats devraient définir les conditions d’utilisation des données collectées dans un pays et surveillées dans un autre. Qui peut avoir accès à quoi ? En la matière, le débat ne fait que commencer.

“It is the time to build ‘Mobile One Asia’ to integrate Asian countries into one via mobile.”

‘One Asia,’ a new Paradigm to drive a growth amid the global imbalance Economy, has Evolved to a higher level in combination with Mobile Technology and Big data. On Wednesday, Chang Dae-Hwan, Chairman of Maekyung Media Group, Presented HIS Vision of ‘Mobile One Asia’ during at World Policy Conference (WPC) held at Contad Hotel in Yeouido, Seoul. During the plenary session of “The Economic and Political consequences of the Revolution of Big Data,” Chang said Mobile is Becoming an Infrastructure System beyond just technology, and using this can lead to Asian integration and prosperity, emphasizing the use of the vision. The session was Attended by Harvard Professor Joseph Nye Also. “Google Chairman Eric Schmidt said only an Age of Mobile Mobile is Coming Beyond first and this is led by Asia. Yes, it is, “Adding” One Asia Mobile Asia INTO One in 2020 and will integrate Bring Prosperity. “The Vision is based on the potential of Bid data, Often called ‘new crude oil,’ Which driver that is emerging as a Key will shake up the global economic landscape. With the penetration of mobile devices, it becomes easy to collect data, the feedstock of bid data. In Particular, Asia has Comparative Advantage of Mobile Compared to Other areas so it can lead the Big ERA data. 

Etat islamique : « Le problème est à Damas »

Ancien chef des services de renseignement saoudiens, ex-ambassadeur à Londres et à Washington, le prince Turki Al-Faysal dirige le Centre du roi Faysal pour la recherche et les études islamiques, à Riyad. L’Arabie saoudite fait partie des pays arabes participant à la coalition, sous égide américaine, contre l’Etat islamique (EI). Ses avions de chasse bombardent la Syrie mais ne prennent pas part aux opérations en Irak. Turki Al-Faysal, qui participe cette semaine à l’édition 2014 de la World Policy Conference, à Séoul, revient pour Le Monde sur la position de son pays dans la lutte contre l’EI et sur l’Iran.

Quelles sont les racines de l’Etat islamique ?

Turki Al-Faysal Vous appelez ces gens Daech [acronyme arabe de l’Etat islamique], moi je les appelle Fahech [un jeu de mot qui fait référence à fahch, qui signifie « péché mortel »], c’est-à-dire le pire du pire. Je ne veux pas leur faire l’honneur de les appeler « Etat ». Ce n’est pas un phénomène nouveau. Avant il y a eu Al-Qaida et, encore avant, les groupes terroristes palestiniens. Mais si l’on ne traite que le symptôme et pas la maladie, il y aura d’autres symptômes. Tout le monde connaît nos problèmes au Moyen-Orient : tant que les territoires palestiniens restent occupés, tant qu’on se tait face au massacre de 200 000 civils en Syrie, tant que l’Irak est divisé selon des lignes confessionnelles, il y aura toujours des gens pour les exploiter.

Quelle est la solution alors ?

Seoul sees N Korea’s nuclear program as biggest risk in region

South Korean president Park Geun-hye said Monday that nuclear development by North Korea is the No. 1 destabilizing factor in northeast Asia. “North Korea’s nuclear development is the biggest destabilizing factor in Northeast Asia as well as in the divided Korean peninsula, posing a serious threat to world peace,” Park said during a keynote speech at the World Policy Conference forum held in central Seoul.

Park cited South Korea’s nuclear weapons development as a major obstacle to building a multilateral cooperation framework in the region, calling Pyongyang’s push to develop both economy and nuclear arsenal “contradictory” and “incompatible.”

The president also pointed out historical problems and territorial disputes in the region, indirectly pointing at the wrong perception of history by Japanese prime minister Shinzo Abe, with whom Park has refused to hold summit since her inauguration in Feb. 2013.

Park said the South Korean government has been pursuing “trustpolitik” that should be launched from resolving problems on the Korean peninsula, the last remaining legacy of the Cold War.

She stressed the need for joining hands between South Korea, China and Japan to build trust in northeast Asia, vowing her efforts once again to hold a trilateral summit after having a foreign ministers’ meeting between the three countries in the near future

Favoriser les puissances régionales pour un monde plus équilibré

C’est par un discours de la présidente de la République de Corée du Sud, Mme Park Geun-hye, que la World Policy Conference (WPC) entamera ses travaux lundi matin à 9 heures (à 2 heures du matin dans la nuit de dimanche à lundi, heure de Beyrouth) dans le cadre merveilleux du somptueux hôtel Conrad de Séoul, édifié en bordure du fleuve Han, dans le nouveau quartier d’affaires aux imposantes tours modernes qui rappellent par leur architecture celles du quartier de La Défense, à Paris. La séance inaugurale de cette 7e édition de la WPC sera également marquée par une intervention de M. Thierry de Montbrial, directeur général de l’Ifri (Institut français des relations internationales) et principal initiateur de la WPC, qu’il a lancée en 2008.

‘정윤회 국정개입 문건’ 파문

박근혜 대통령이 7일 정윤회 문건이 불러일으킨 모든 의혹들을 완강히 부인하며 논란의 중심에 직접 뛰어들었다. 특히 이재만ㆍ정호성ㆍ안봉근 등 청와대 비서관 3인방의 문고리권력 의혹을 “찌라시(증권가 정보지)에나 나오는 이야기”라 일축했다. 박 대통령의 강경 대응은 ‘근거 없이 정권을 흔들지 말라’고 경고하려는 의도로 풀이할 수 있지만 결과적으로 3인방을 감싸는 모양새가 됐고, 이는 자칫 박 대통령에게 부메랑이 돼 더 큰 상처를 입힐 수 있다는 우려가 적지 않다.

● 3인방의 성(城)

박 대통령의 3인방에 대한 신뢰는 굳건하다. 박 대통령은 3인방이 자신의 뜻에 따라 실무를 처리하는 비서진일 뿐 인사 개입 등 호가호위할 인사들이 아니라는 것을 확신하고 있는 것으로 보인다. 박 대통령이 문고리권력 의혹을 반박하며 내놓은 언급은 “권력 투쟁 자체가 없다” “문건 내용은 1%도 사실이 아니다” 등 정호성 비서관이 언론을 통해 설명한 입장과 궤를 같이 했다.

그러나 박 대통령이 논란을 부인한다고 해서 비선실세 의혹이 진화되는 것은 아니라는 것이 문제다. 그간 정부여당 일각에서는 “3인방을 통하지 않고는 되는 일이 없다” “일부 장관들도 대통령 대면 보고 기회가 별로 없는 상황에서 대통령의 의중을 정확하게 아는 것은 3인방 밖에 없다” 등 3인방을 사실상 ‘권력시’하는 얘기들이 오르내렸다. 유진룡 전 장관과 조응천 전 청와대 비서관 등 현정권에서 일했던 인사들이 ‘비선실세가 있다’고 주장하고 나선 것도 박 대통령이 3인방을 가장 가까이 두고 업무를 보는 독특한 스타일에서 비롯된 측면이 크다.

이런 와중에 박 대통령이 3인방의 결백을 공개적으로 강조한 것은 도리어 논란만 부추겼다. 박 대통령이 3인방에 대한 의문을 품은 이들과 대결하자는 것으로 비쳐 불통 논란도 재삼 거론되고 있다. “박 대통령이 3인방의 성에 둘러싸여 있는 것 같다”는 말이 본격적으로 나오고 있다.

● 대통령의 단정적 발언, 부메랑 될 우려

박 대통령의 리더십 스타일 상 3인방이 권력을 휘둘렀다는 의혹은 현재로선 사실일 가능성이 낮다는 것이 여권의 지배적 시각이다. 그렇다 해도 박 대통령이 지나치게 단정적으로 의혹을 부인함으로써 정치적 리스크를 떠안게 된 것은 부적절한 대응이었다는 지적이 많다. 검찰 수사 과정에서 만에 하나 정윤회씨와 3인방 중 일부가 지난 수년 간 한두 차례라도 접촉한 사실이 공개될 경우 심각한 타격을 입을 수 있기 때문이다. 정씨는 문건 공개 직후 언론인터뷰에서 “박 대통령 곁을 떠난 2004년 이후 3인방과 접촉한 적이 없다”고 주장했다가 올 4월과 최근 이재만ㆍ안봉근 비서관과 전화통화한 사실이 드러나 말을 바꾼 바도 있다.

박 대통령이 애국심과 원칙을 강조하는 개인기를 통해 이번 사태를 홀로 진화하려는 모양새가 된 것도 부담이 될 수 있다. 검찰 수사 결과에 따라 모든 후폭풍과 책임이 박 대통령에게 집중되는 상황이 올 수 있어서다. 새누리당의 한 의원은 “박 대통령이 ‘검찰 수사 결과에 따라 3인방 등 그 누구라도 엄정히 처리하겠다’는 선에서 언급했으면 좋았을 것”이라고 말했다.

Le rejet de la tentation théocratique au M-O et la paix régionale, au centre de la deuxième journée de la WPC à Séoul

La session sur le Moyen-Orient. De gauche à droite, Dominique Moïsi, Ribal al-Assad, Sergei Karaganov, Miguel Angel Moratinos, Meir Sheetrit et Hubert Védrine.

DÉBAT

Le problème du P-O et les crises existentielles qui secouent la région ont marqué, hier, la deuxième journée de la World Policy Conference qui poursuit ses travaux jusqu’à demain.

SÉOUL, de Michel TOUMA | OLJ

10/12/2014

Après la journée « asiatique » qui a marqué l’ouverture des travaux et les premières sessions, lundi dernier, de la 7e édition de la World Policy Conference (WPC) qui se tient à Séoul (voir L’Orient-Le Jour des lundi 8 etmardi 9 décembre), la journée d’hier, mardi, a été consacrée dans une large mesure au Moyen-Orient, parallèlement à trois ateliers de travail, très techniques, tenus dans la matinée et qui ont porté sur les thèmes suivants : état de l’économie et de la finance mondiales ; énergie, changement climatique et environnement ; agro-industrie en Afrique et en Asie.
La session sur le Moyen-Orient a été axée, à l’évidence, sur le dossier iranien, les perspectives de paix israélo-palestinienne, la situation en Syrie et en Irak et la menace terroriste, illustrée notamment par l’émergence de « l’État islamique » (Daech). Pour débattre de ces sujets explosifs, les responsables de la WPC avaient prévu un panel formé de personnalités aussi prestigieuses que l’ancien chef du Quai d’Orsay, Hubert Védrine, l’ancien ministre espagnol des Affaires étrangères et ancien représentant spécial de l’Union européenne pour le processus de paix au Proche-Orient, Miguel Angel Moratinos, le député israélien (de gauche) Meir Sheetrit, le président d’honneur du Conseil non gouvernemental pour la politique étrangère et de défense de la Russie, Sergei Karaganov, et M. Ribal al-Assad, fondateur et directeur de l’Association pour la démocratie et la liberté en Syrie (opposition syrienne libérale).
Le débat était dirigé par M. Dominique Moïsi, conseiller spécial à l’Institut français des relations internationales (Ifri) qui a ouvert la session en relevant d’emblée que la conjoncture présente au Moyen-Orient est marquée par trois facteurs : l’éclatement des pays ; la radicalisation ; et l’expansion géographique, en ce sens que le Moyen-Orient est devenu un « état d’esprit » qui pousse de nombreux jeunes Européens et Américains à se joindre aux jihadistes en Syrie avec l’idée que tuer est en quelque sorte une façon de s’affirmer. Abordant le cas de l’Iran, M. Moïsi s’est demandé si l’Occident n’a pas surestimé l’influence politique réelle du courant modéré iranien.
Premier à prendre la parole au cours de ce débat, M. Hubert Védrine a relevé d’entrée de jeu, fort à propos, que les crises auxquelles le Moyen-Orient est confronté ne datent pas d’aujourd’hui, mais leurs racines remontent à des décennies. Ces crises ont pour toile de fond la lutte ancienne et historique, au niveau de l’islam, entre une minorité extrémiste et une majorité modérée. À cet antagonisme est venu se greffer récemment le conflit sunnito-chiite, a souligné M. Védrine qui précise qu’il a résulté d’un tel contexte ce qu’il a qualifié de « processus de destruction créatrice », comme l’illustre notamment la situation en Syrie et en Irak, où l’on assiste à une désagrégation des structures étatiques.
Pour l’ancien chef du Quai d’Orsay, le phénomène de l’émergence de Daech ne se serait pas produit si une série d’erreurs n’avaient pas été commises concernant la gestion des crises syrienne et irakienne, notamment. M. Védrine relève dans un tel contexte que la situation moyen-orientale est rendue encore plus complexe par plusieurs incertitudes à caractère stratégique, dont notamment la politique américaine dans la région, le double jeu de la Turquie et l’évolution de la donne politique en Israël dans la perspective des élections législatives anticipées prévues en mars prochain. À ces incertitudes viennent se greffer « l’impuissance des puissances habituelles » et les risques de dérapage de certains développements, tels que l’émergence de « l’État islamique ».

 

Ribal al-Assad : Non à la dictature et à la théocratie
Deuxième à prendre la parole, M. Ribal al-Assad annonce d’emblée la couleur en se positionnant clairement contre le régime de Bachar el-Assad, mais aussi contre les courants extrémistes et jihadistes, soulignant que s’il est opposé, à n’en point douter, au régime syrien et qu’il appelle à l’instauration d’un pouvoir véritablement démocratique, représentatif de toutes les composantes de la société syrienne, cela ne signifie pas pour autant qu’il accepterait le remplacement d’une dictature par un pouvoir théocratique.
Ribal al-Assad a dénoncé dans ce cadre en des termes très sévères la position des alliés régionaux de l’opposition syrienne qui fournissent ou ont fourni une aide financière et militaire aux organisations jihadistes et extrémistes. « Tout le monde en Syrie veut un changement démocratique, mais nous ne voulons pas d’un régime fondé sur la charia, a souligné M. al-Assad. Nous croyons dans les valeurs occidentales, qui sont d’ailleurs des valeurs universelles », a-t-il conclu.

 

Meir Sheetrit et la recherche de la paix
Prenant à son tour la parole, le député et ancien ministre israélien Meir Sheetrit a brossé un tableau précis et exhaustif de la situation actuelle au Proche-Orient. Connu pour ses positions audacieuses et avancées en faveur d’une paix globale au Proche-Orient, fondée sur le projet de deux États palestinien et israélien, M. Sheetrit a d’abord évoqué le chaos dans lequel ont sombré plusieurs pays de la région, dont notamment la Syrie, révélant à ce propos qu’Israël accorde une aide humanitaire à des réfugiés syriens et précisant que 300 familles syriennes sont accueillies en Israël.
Rebondissant en outre sur les propos tenus la veille par l’émir Turki al-Fayçal (voir L’Orient-Le Jour d’hier, mardi), qui avait dénoncé le fait que l’Iran est impliqué directement dans le conflit syrien, M. Sheetrit a souligné qu’il peut témoigner personnellement d’une telle implication iranienne. Il a mis l’accent dans ce cadre sur le rôle des deux principaux leviers de Téhéran dans la région, le Hamas et le Hezbollah, indiquant à cet égard que le Hezbollah possède désormais 100 000 missiles « précis et de grande portée ». Réfutant l’argument de ceux qui affirment qu’il ne peut y avoir de solution au problème israélo-palestinien, Meir Sheetrit a affirmé que le projet d’établissement de deux États palestinien et israélien est bel et bien réalisable. « Même (Benjamin) Netanyahu se prononce pour les deux États, mais le problème est que notre Premier ministre parle plus qu’il n’agit », a souligné M. Sheetrit.
Évoquant une fois de plus l’intervention de l’émir Turki el-Faycal, lundi – déplorant le manque de réaction israélienne au plan de paix arabe, avalisé à l’initiative de l’Arabie saoudite, lors du sommet de Beyrouth en 2002 –, M. Sheetrit a rendu hommage à cette initiative saoudienne de paix, indiquant que depuis 2002, il a incité personnellement et directement tous les Premiers ministres israéliens à entamer un dialogue avec les pays arabes sur base du plan de paix arabe. « La paix et la normalisation (avec le monde arabe) sont la seule voie possible pour garantir la stabilité d’Israël », a encore affirmé M. Sheetrit qui a indiqué qu’il s’emploie actuellement à mettre sur pied un front de gauche en Israël, dans la perspective des élections législatives anticipées.

 

La perception russe
La perception russe de la conjoncture régionale a été exposée par M. Sergei Karaganov qui a d’abord dénoncé « l’incompétence » de nombre de dirigeants officiels étrangers concernant la gestion des crises dans la région. Il a précisé sur ce plan qu’il y a treize ans, il avait reçu des responsables des renseignements russes venus lui demander de leur exposer son analyse des raisons de l’intervention occidentale en Afghanistan. « Je leur ai répondu : l’incompétence », a indiqué M. Karaganov qui a ajouté qu’à son avis « Israël est l’un des deux facteurs de stabilité dans la région, le second étant l’Iran qui, cependant, est fragilisé depuis 30 ans ».
Dernier à prendre la parole, M. Moratinos a fait part d’un sentiment de « frustration » concernant le processus de paix au P-O. « Nous essayons de résoudre les problèmes du Moyen-Orient avec des idées simples, alors qu’il faudrait sans doute avoir recours à des idées plus complexes », a-t-il notamment déclaré, dénonçant « la mauvaise diplomatie » qui a accompagné les efforts de paix. « Nous n’avons pas de stratégie, a-t-il affirmé. Quelle est la stratégie américaine au Moyen-Orient ? J’ai, par ailleurs, des doutes au sujet de la stratégie de l’Union européenne. »
M. Moratinos a fixé dans ce cadre deux priorités sur lesquelles devraient plancher les puissances occidentales « sans se laisser entraîner sur la voie de l’ingérence ». « La première priorité devrait être la Palestine, a déclaré l’ancien chef de la diplomatie espagnole. Le règlement du problème palestinien est l’un des pivots de la stabilité de la région, a souligné M. Moratinos. La seconde priorité est l’Iran, et s’obstiner à amener Téhéran à la table de négociation est une erreur. » M. Sheetrit a rebondi sur les propos de M. Moratinos en soulignant que « nous ne pouvons pas permettre à l’Iran de posséder la bombe nucléaire ». « Si les États-Unis laissent l’Iran posséder l’arme nucléaire, cela changerait toute la donne au Moyen Orient », a conclu le député israélien, clôturant ainsi le débat sur des crises existentielles que nombre d’experts estiment, à tort ou à raison, insolubles.

Dünya Politika Konferansı

Kalkınma Bakan Yardımcısı Mehmet Ceylan, Seul’de yapılan 7. Dünya Politika Konferansı’nda  yer aldı .

Bakanlıktan gercekleşen açıklamaya göre  7. Dünya Politika Konferansı (World Policy Conference-WPC)  8-10 Aralık’ta Güney Kore’nin başkenti Seul’de gerçekleştirildi.

Konferansta Türkiye’yi temsil eden Ceylan, ülkenin son 10  senede  edindiği kalkınma tecrübesiyle  alakalı  katılımcılara veri (bilgi) verdi.

Ceylan, konferans çerçevesinde yapmış olduğu konuşmada, makroekonomik göstergeler, sosyal alanda gercekleşen reformlar, fiziksel altyapıda gercekleşen iyileştirmeler, 10. Kalkınma Planı ile dönüşüm programları, bölgesel kalkınma ve kalkınma yardımlarında yaşanan artış gibi konularda değerlendirmelerde bulundu.

Fransız Uluslararası İlişkiler Enstitüsü tarafından her sene yapılan toplantıda “Avrupa ve Doğu Asya’da Güvenlik Yönetişiminden” “Küresel Çerçevede Afrika’ya” kadar pek çok fazla uluslararası konu ele alındı. – Başkent Ankara

Dünya Politika Konferansı

Konferansta Türkiye’yi, Kalkınma Bakan Yardımcısı Ceylan temsil etti

Eklenme: 10 Aralık 2014, 14:42 / Güncelleme: 10 Aralık 2014, 14:42

Kalkınma Bakan Yardımcısı Mehmet Ceylan, Seul‘de düzenlenen 7. Dünya Politika Konferansı‘nda katıldı.

Bakanlıktan yapılan açıklamaya göre 7. Dünya Politika Konferansı (World Policy Conference-WPC) 8-10 Aralık’ta Güney Kore’nin başkenti Seul’de gerçekleştirildi.

Konferansta Türkiye’yi temsil eden Ceylan, ülkenin son 10 yılda edindiği kalkınma tecrübesiyle ilgili katılımcılara bilgi verdi.

Ceylan, konferans kapsamında yaptığı konuşmada, makroekonomik göstergeler, sosyal alanda yapılan reformlar, fiziksel altyapıda yapılan iyileştirmeler, 10. Kalkınma Planı ile dönüşüm programları, bölgesel kalkınma ve kalkınma yardımlarında yaşanan artış gibi konularda değerlendirmelerde bulundu.

Fransız Uluslararası İlişkiler Enstitüsü tarafından her yıl gerçekleştirilen toplantıda “Avrupa ve Doğu Asya’da Güvenlik Yönetişiminden” “Küresel Çerçevede Afrika’ya” kadar pek çok uluslararası konu ele alındı.

Séoul, 9 décembre – Commerce et politique

Pascal Lamy, notre president emeritus, participe à une session plénière sur “commerce et politique” lors de la World Policy Conference 2014 qui aura lieu à Séoul du 8 au 10 décembre 2014.

 

Retrouvez le programme complet ici.