Park vows efforts for summit with China and Japan

SEOUL, Dec. 8 (Yonhap) — President Park Geun-hye said Monday that South Korea will make efforts to hold a summit with China and Japan, the latest move that underscores her commitment to advancing ties with the two Asian neighbors.

The remarks came three weeks after she suggested there are uncertainties over a potential summit with Chinese and Japanese leaders.

“The South Korean government will make efforts to ensure a trilateral summit can take place based on the meeting of their foreign ministers in the near future,” Park said in a keynote speech at the World Policy Conference, an annual international meeting, in Seoul.

In November, she floated the idea of resuming a regular trilateral summit, which has been put on hold since May 2012 due to tensions between South Korea and Japan and between China and Japan over territorial and other history-related issues.

Japan controlled much of China in the early part of the 20th century.

South Korea has said a trilateral summit might be held if the countries successfully conclude their foreign ministers’ meeting and conditions mature.

It remains unclear whether South Korea and Japan can make any progress in addressing the issue of elderly Korean women who were forced to serve as sex slaves for Japan’s World War II soldiers.

Korean sex slaves, commonly called “comfort women,” have been one of the knottiest issues stemming from Japan’s 1910-45 colonial rule of the Korean Peninsula.

Also Monday, Park pressed North Korea again to abandon its nuclear weapons program, calling it “the biggest destabilizing factor” not only on the Korean Peninsula but also in Northeast Asia.

Despite international pressure, North Korea has repeatedly vowed to develop its economy and nuclear arsenal in tandem, viewing its nuclear programs as a powerful deterrent against what it claims is Washington’s hostile policy toward it.

Park said North Korea’s policy is “incompatible” and accused North Korea of worsening the human rights situation in the North.

Park à la World Policy Conference : « Le nucléaire nord-coréen est la plus grande inquiétude pour l’Asie du Nord-Est »

La présidente sud-coréenne Park Geun-hye prononce un discours ce lundi à l`hôtel Conrad à Séoul lors de la cérémonie d`ouverture de la septième édition de la World Policy Conference (WPC)

SEOUL, 08 déc. (Yonhap) — La présidente Park Geun-hye a répété que «le nucléaire nord-coréen est la plus grande inquiétude non seulement pour la péninsule coréenne mais aussi pour toute l’Asie du Nord-Est, en menaçant la paix mondiale» lors de la cérémonie d’ouverture de la septième édition de la World Policy Conference (WPC) qui a débuté ce lundi matin à Séoul.

Dans son discours d’inauguration, Park a présenté la «diplomatie de confiance» de Séoul visant à bâtir la confiance entre les pays de l’Asie du Nord-Est.

Selon elle, les deux politiques contradictoires et incompatibles de la Corée du Nord, l’armement nucléaire et la croissance économique, ont aggravé la situation des droits de l’Homme dans le pays communiste. «Après l’adoption d’une résolution contre les violations des droits de l’Homme dans le pays, la Corée du Nord est en train de menacer la communauté internationale en parlant de réaction ferme», a indiqué Park.

«Si la Corée du Nord abandonne le nucléaire pour se diriger vers l’amélioration de la vie de son peuple, la communauté internationale soutiendra la croissance économique de la Corée du Nord et la guerre froide sur la péninsule coréenne sera finie», a déclaré la présidente.

Pour elle, la réunification pacifique des deux Corées ouvrira une nouvelle voie pour l’Asie du Nord-Est et contribuera beaucoup au renforcement de la gouvernance globale. «L’unification des Corées sera un jackpot pour toute l’humanité, au-delà des frontières coréennes.»

Afin de rétablir la confiance en Asie du Nord-Est, il faut d’abord que les pays de la région s’entraident dans des secteurs concrets et pratiques, comme la sécurité nucléaire, le changement climatique, la gestion des catastrophes et la sécurité énergétique, pour enfin réaliser un processus de coopération multilatérale comme en Europe, a-t-elle ajouté.

«Le gouvernement sud-coréen fera des efforts pour organiser une réunion entre ministres des Affaires étrangères Séoul-Pékin-Tokyo prochainement et enfin un sommet trilatéral» en vue de renforcer la coopération entre les trois pays, a déclaré Park. Elle a également insisté sur le fait que Séoul continuera à coopérer avec les pays concernés comme les Etats-Unis et la Russie pour assurer la paix en Asie du Nord-Est, et a affiché son souhait de voir la Corée du Nord se joindre à ces efforts.

Concernant l’«initiative de l’Eurasie» entrant dans le cadre des politiques de Park envers la Corée du Nord et du projet du Transsibérien, Park a dit souhaiter concrétiser cette politique à travers une coopération économique entre les deux Corées et la Russie.

La WPC, organisée par l’Institut français des relations internationales (IFRI), a été lancée en 2008 en France. C’est la première fois qu’un pays asiatique accueille cette conférence.

Ouverture de la World Policy Conference à Séoul

La présidente sud-coréenne Park Geun-hye et le fondateur et directeur général de l`Institut français des relations internationales (IFRI) Thierry de Montbrial

 

SEOUL, 08 déc. (Yonhap) — La septième édition de la World Policy Conference (WPC) a ouvert ses portes ce lundi à Séoul pour durer trois jours.

La WPC est organisée chaque année par l’Institut français des relations internationales (IFRI) depuis 2008 et c’est la première fois que cet événement se déroule en Asie.

Les perspectives sur la péninsule coréenne et dans l’Asie du Nord-Est, les relations Chine-Etats-Unis, la géopolitique et la géo-économie de l’Eurasie, les questions liées au Moyen-Orient et à l’Afrique, les inégalités et la mondialisation seront abordés au cours de 12 sessions lors de ce forum international.

«L’équilibre du pouvoir collectif, la sécurité et la paix sont des biens publics qui se complètent», a déclaré le directeur général de l’IFRI, Thierry de Montbrial, dans son discours lors de la cérémonie d’ouverture de la WPC. «Pour l’établissement de l’ordre mondial au XXIe siècle, le monde ne doit pas être divisé», a-t-il ajouté.

La présidente sud-coréenne Park Geun-hye, l’ancien président de la Commission européenne José Manuel Barroso, l’ancien secrétaire américain à la Défense Robert Gates, le président du Council on Foreign Relations (CFR) Richard Haass, le vice-ministre des Affaires étrangères russe Igor Morgulov, l’ancien président de la Banque centrale européenne Jean-Claude Trichet, l’ancien directeur général de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) Pascal Lamy et d’autres personnalités mondiales se sont rassemblés à l’hôtel Conrad à Séoul afin de participer à cette conférence internationale.

Le ministre des Affaires étrangères sud-coréen Yun Byung-se offrira un dîner officiel ce soir.

Park calls N.K. threat to the world

President Park Geun-hye said Monday that Pyongyang’s pursuit of nuclear arms is the “most destabilizing” factor on the Korean Peninsula and in Northeast Asia, and also poses a serious threat to world peace.

Speaking at the World Policy Conference in Seoul, Park also vowed to flesh out her “Eurasia” initiative as a platform to create new growth engines and build regional trust. The initiative calls for the linking of energy and logistics infrastructure across the continent

“I can’t help but mention North Korea’s insistence on the development of nuclear weapons ― which goes against the international trends (for peace) ― as one of the factors that restrict multilateral cooperation,” she said.

President Park Geun-hye speaks at the World Policy Conference in Seoul on Monday. (Yonhap)

Launched in 2007 by the IFRI, a French research institute, the 7th WPC brought together some 300 prominent figures including political and business leaders, and civil society figures to discuss a set of global issues such as security in Asia and Europe, and climate change. The WPC session in Seoul was the first to take place in Asia.

Criticizing the North’s policy of developing its nuclear program and economy simultaneously as “contradictory,” Park pointed out that the policy has only worsened living conditions for North Korean citizens.

“What matters is North Korea’s attitude. Should the North give up its nuclear program and come forward to help enhance the livelihoods of its people, South Korea and the international community would work together to support the North’s economic development,” she said.

“Otherwise, the remnants of the Cold War on the Korean Peninsula would not be removed.”

As for the Eurasia initiative, Park said that Seoul would step up efforts to develop and implement three-way cooperative projects among the two Koreas and Russia, as well as among the two Koreas and China.

“(The initiative) would help us link transport and energy networks beyond Northeast Asia into the Eurasian region. This would help create growth engines and accumulate trust in the realms of politics and security,” she said.

Her remarks about the initiative came as the momentum was building for the logistical cooperation among the two Koreas and Russia. Some 45,000 tons of coal from Russia made its way to Pohang via North Korea in a pilot program using the newly restored Rajin-Khasan railroad.

Park also used her speech at the WPC to promote her “Northeast Asia Peace and Cooperation” initiative as an effective platform to build multilateral trust in the region, which has long been beset by territorial and historical disputes, and geostrategic rivalries.

She stressed the need for multilateral efforts to address the deep-seated distrust among nations in East Asia through seeking cooperation first on less sensitive issues such as climate change and disaster relief.

“Should countries in the region build practices of cooperation and dialogue initially on specific, practical issues such as nuclear safety, climate change, disaster relief and energy security, we would be able to develop a multilateral cooperative process like what Europe has achieved,” she said.

To this end, she stressed the need for South Korea, China and Japan to join forces so as to play a key role to strengthen regional cooperation. The three-way cooperation has weakened in recent years amid territorial and historical disputes among them.

Asia’s first World Policy Conference held in Seoul

1. Since its establishment in 2008, the World Policy Conference, while advocating for the French edition Davos’ (WPC) will be held at the Conrad Hotel in Seoul Yeouido between the 7th meeting comes 12.8. (May) -10 (Wed).        o French Institute for International Relations (IFRI: Institut Français des Relations Internationales) to hold that the conference organizers have prepared Manuel bar Australia (Jose Manuel Barroso)前EU Commission President, Robert Gates (Robert Gates)前US Secretary room, Richard Haas ( Richard Haass) CFR Chairman, Al Faisal TOUR key (Turki al Faisal) King Faisal Center director, Hubert gave beret (Hubert Vedrine)前French Foreign Minister, Joseph Nye (Joseph Nye)大Harvard professor, Jean-Claude Trichet (Jean Cluade Trichet )前European Bank, Anatoly Tikhonov News Thor (Anatoly Torkunov) Moscow Institute of International Relations – General dignitaries are expected to attend, including many        ※ IFRI is a leading European think tank, founded in 1979 in France, the international key issues and discuss a variety of international governance improvements For WPC process launched in 2008 

2. WPC selected Korea as a growth Hanba, organized by institute IFRI side advent of an era in the 21st century, Asia, etc. We appreciate diplomacy (Trustpolitik) and chairwoman of the phase highlighted by the President of South Korea’s first venue in Asia representative international forum for global governance whilst areas was. It is estimated climate change, sustainable development, cyber security, global health, including that reflects the expectation that global governance aspects dealing with various issues of Korea to act as competence and experience relevant balancer have.    

 3. In this meeting the Korean Peninsula and Northeast Asia, as well as Ukraine, the Middle East and Africa are expected to be a major regional conflict issues, as well as dealing with the global challenges of pan is often reinforced by comprehensive and constructive solutions on creative partnerships are presented.

4. As we are expected to trust the process on the Korean peninsula, Northeast Asia peace and cooperation initiatives, initiatives such as the Eurasian great opportunity to widen the international understanding and support for the trust foreign key policies.     o In particular, the first day of the meeting (12.8) is a Northeast Asia Peace and the European Cooperation Initiative expected to focus on dealing with the East Asian security order bar, the nature of political awareness and event decorating the damage that has promoted a series of international events for specific cooperative projects in the second half of this year after the excavation of peace in Northeast Asia Cooperation Initiative 

5. Geumbeon world policy conference has also meant that a -ASEAN Commemorative Summit (12.11 to 12) being held immediately prior to, global governance sector representative international forums and 2015 in conjunction with the summit of East Asian regional representative council ahead of the launch of the ASEAN Community . This allows even our ‘global implementation happy times “vision implementation you want the international community to contribute in expanding the current issues facing the solving process is expected to be a good momentum.

글로벌 거버넌스 분야 세계적 정책포럼인 ‘세계정책회의(World Policy Conference)’ 아시아 최초 서울 개최

지난 2008년부터 ‘프랑스판 다보스포럼’을 표방하면서 출범한 세계정책회의(WPC) 제7차 회의가 오는 12.8.(월)-10.(수) 사흘간 서울 여의도 콘래드 호텔에서 개최될 예정이다.

프랑스 국제관계연구소(IFRI : Institut Français des Relations Internationales) 주최로 개최되는 동 회의에는 조제 마뉴엘 바호주(Jose Manuel Barroso) 前 EU집행위원장, 로버트 게이츠(Robert Gates) 前 미국방장관, 리처드 하스(Richard Haass) CFR 회장, 투르키 알 파이잘(Turki al Faisal) 킹 파이잘 센터 소장, 위베르 베드린(Hubert Vedrine) 前 프랑스 외무장관, 조지프 나이(Joseph Nye) 하버드大 교수, 장 클로드 트리셰(Jean Cluade Trichet) 前 유럽은행장, 아나톨리 토르쿠노프(Anatoly Torkunov) 모스크바 국제관계연구소 총장 등 고위인사가 다수 참석 예정

※ IFRI는 1979년 프랑스에서 설립된 유럽의 대표적인 싱크탱크로서, 국제 주요사안과 다양한 국제 거버넌스 개선논의를 위하여 2008년부터 WPC 프로세스를 출범

WPC는 그간 글로벌 거버넌스 분야의 대표적 국제 포럼으로 성장한바, 주관 기관인 IFRI측은 21세기 아시아 시대 도래 속에 한국의 위상 부각과 박근혜 대통령의 신뢰외교(Trustpolitik) 등을 높이 평가하여 아시아 지역 최초 개최지로 한국을 선정하였다. 이는 기후변화, 지속가능발전, 사이버 안보, 국제보건 등 글로벌 거버넌스 측면의 다양한 이슈를 다루는데 한국이 가진 역량과 경험이 중요한 균형자 역할을 수행할 것이라는 기대가 반영된 것으로 평가된다.

이번 회의에서는 한반도와 동북아뿐만 아니라 우크라이나, 중동 및 아프리카 등 주요 지역분쟁 이슈는 물론 범세계적 도전들을 포괄적으로 다루는 가운데 다자주의 강화 및 창의적인 파트너쉽 구축에 관한 건설적인 해법들이 제시될 것으로 전망된다.

우리로서는 한반도 신뢰프로세스, 동북아평화협력구상, 유라시아 이니셔티브 등 신뢰외교 주요 정책에 대한 국제적 이해와 지지를 넓히는 좋은 계기가 될 것으로 기대된다.

특히, 회의 첫날(12.8)은 동북아평화협력구상 및 유럽과 동아시아 안보질서를 중점적으로 다룰 예정인 바, 금년 하반기 이후 동북아평화협력구상에 대한 정치적 인식 제고 및 구체적 협력사업 발굴을 위해 추진해온 일련의 국제행사의 대미를 장식하는 행사의 성격으로 이번 세계정책회의는 한-ASEAN 특별정상회의(12.11-12) 직전에 개최됨으로써, 글로벌 거버넌스 분야 대표적 국제포럼과 2015년 아세안공동체 출범을 앞둔 동아시아지역 대표적 지역협의체와의 정상회의를 연계한다는 의미도 가진다. 이를 통해 국제사회가 당면한 현안 해결 과정에서 기여를 확대해 나가고자 하는 우리의 ‘지구촌 행복시대 구현’ 비전 이행에도 좋은 모멘텀이 될 것으로 기대된다.

Nathalie Delapalme participated in the 7th edition of the World Policy Conference

Nathalie Delapalme participated in the 7th edition of the World Policy Conference which took place from 8 to 10 December in Seoul, South Korea. Nathalie was one of the panellists in the fifth plenary session of the first day “Africa in a global context”, which was moderated by Marie-Roger Biloa. The session placed emphasis on relations between Africa and Asia.

Other speakers were:

  • Youssef Amrani, Chargé de mission, Royal Cabinet, Morocco
  • Lynda Chalker, Founder and Chairman of Africa Matters Ltd; Former UK Minister for Overseas Development and Africa
  • Elisabeth Guigou, President of the Committee on Foreign Affairs of the French National Assembly
  • Wu Jianmin, Executive Chairman of China Institute for Innovation and Development Strategy

The annual meeting brought together leading figures from all five continents from political and business leaders, representatives of civil society, academia to journalists, to discuss all aspects of governance and suggest constructive solutions to major regional and international challenges.

Dünya Politika Konferansı

Dünya Politika Konferansı

10 Aralık 2014 Çarşamba 14:41

Konferansta Türkiye’yi, Kalkınma Bakan Yardımcısı Ceylan temsil etti.

Kalkınma Bakan Yardımcısı Mehmet Ceylan, Seul’de düzenlenen 7. Dünya Politika Konferansı’nda katıldı.

Bakanlıktan yapılan açıklamaya göre  7. Dünya Politika Konferansı (World Policy Conference-WPC)  8-10 Aralık’ta Güney Kore‘nin başkenti Seul‘de gerçekleştirildi. 

Konferansta Türkiye‘yi temsil eden Ceylan, ülkenin son 10 yılda edindiği kalkınma tecrübesiyle ilgili katılımcılara bilgi verdi.

Ceylan, konferans kapsamında yaptığı konuşmada, makroekonomik göstergeler, sosyal alanda yapılan reformlar, fiziksel altyapıda yapılan iyileştirmeler, 10. Kalkınma Planı ile dönüşüm programları, bölgesel kalkınma ve kalkınma yardımlarında yaşanan artış gibi konularda değerlendirmelerde bulundu.

Fransız Uluslararası İlişkiler Enstitüsü tarafından her yıl gerçekleştirilen toplantıda “Avrupa ve Doğu Asya‘da Güvenlik Yönetişiminden” “Küresel Çerçevede Afrika‘ya” kadar pek çok uluslararası konu ele alındı. – Ankara

La WPC participe au débat : le Big Data débouchera-t-il sur un Big Brother ?

Parallèlement aux grands dossiers à caractère géopolitique, la World Policy Conference, dont les travaux de sa septième édition viennent de s’achever à Séoul, a planché sur un problème lié à un autre gendre d’actualité : l’émergence du Big Data et ses conséquences économiques et politiques.

 

De notre envoyé spécial à SÉOUL, Michel TOUMA | OLJ

La situation actuelle au Moyen-Orient ainsi que la place grandissante qu’occupe l’Asie dans le nouvel ordre mondial – dossiers liés à l’actualité internationale – ont été au centre de la 7e édition de la World Policy Conference (WPC) qui s’est tenue du 8 au 10 décembre à Séoul (voir L’Orient-Le Jour des 8, 9 et 10 décembre). Mais parallèlement, et dans le but d’élargir le débat et d’étendre les échanges de connaissances à un champ plus large que la sphère purement politique, les congressistes réunis dans la capitale coréenne ont planché dans le même temps sur des thèmes à caractère sociétal en rapport avec le changement climatique, l’énergie, l’environnement, les défis que pose le phénomène de Big Data, sans compter les rapports agroalimentaires entre l’Asie et l’Afrique. Autant de sujets liés aussi à l’actualité, mais une actualité d’un autre genre. Celle qui concerne les populations dans le détail de leur vie quotidienne et qui influe sur leur niveau de vie.
Le développement exponentiel de la révolution numérique est à n’en point douter l’un des principaux domaines qui touche de près le citoyen lambda. À l’ouverture de la session consacrée aux conséquences économiques et politiques du Big Data, le modérateur du débat, Nicolas Barré, directeur adjoint du quotidien Les Échos, indiquait, en guise d’entrée en matière, qu’en l’an 2000, un quart des données dans le monde étaient sous forme numérique. Aujourd’hui, cette proportion est quasiment de 100 pour cent. Et dans ce bouleversement vertigineux, l’Asie joue un rôle central. C’est du moins ce qu’affirme Chang Due Whan, président d’un géant médiatique en Corée du Sud, le Mackyung Media Group, qui possède, notamment, un quotidien, qui tire à un million d’exemplaires, ainsi que quinze de chaînes de télévision.
Évoquant les circonstances de cette révolution du XXIe siècle, Chang Due Whan souligne que la plupart des nouvelles inventions dans le domaine numérique viennent d’Asie. Il en déduit que cette zone sera la force motrice du secteur des appareils numériques, tels que les smartphones ou les phablets (combinaison du téléphone et de la tablette). Le développement dans ce domaine est tellement rapide que nombre d’utilisateurs estiment déjà que le PC est devenu obsolète et qu’il est de plus en plus évincé par la nouvelle génération de téléphones portables. Et dans ce cadre, souligne Chang Due Whan, la nouvelle technologie 5G va accroître considérablement le flux d’informations.
C’est précisément sur ce plan qu’intervient le problème du Big Data, en ce sens qu’il représente la capacité d’avoir accès, d’analyser et d’exploiter la quantité gigantesque de données disponibles, ce qui implique la création et l’utilisation efficace des outils permettant l’exploitation des données versées sur le marché un peu partout dans le monde. « Le Big Data est le nouveau pétrole », affirme à cet égard Chang Due Whan.
Le rythme de l’expansion de ce secteur d’activité a été mis en évidence par Luc-François Salvador, président exécutif pour l’Asie-Pacifique du groupe Capgemini, qui affirme que 90 pour cent des données actuelles ont été créées ces deux dernières années, et ce volume de données disponibles double chaque année. Conséquence prévisible : de nouveaux outils sont créés pour analyser et exploiter ces data. À titre d’exemple, Google a mis en place un système de gestion des maladies de manière à prévoir les dates, ou plus précisément les périodes, auxquelles apparaissent les grippes dans une région déterminée. Autre exemple dans ce domaine : au Japon, des chercheurs planchent sur l’analyse des données que l’on peut tirer de la façon de… s’asseoir ! La manière de s’asseoir devient ainsi une sorte de « signature » propre à la personne considérée.

 

La protection des données
Cette accumulation des données, notamment personnelles, à un rythme exponentiel, ainsi que la capacité grandissante d’analyser et d’exploiter de telles informations posent, à l’évidence, le problème de la protection des données personnelles et les craintes d’un fâcheux impact qui pourrait se manifester au niveau de la liberté de l’individu. Plusieurs intervenants ont évidemment soulevé ce point précis lors du débat. M. Salavador a ainsi relevé que le Big Data permet d’enregistrer des progrès énormes au niveau du traitement de certaines maladies ou aussi dans les projets d’urbanisme, mais dans le même temps, il pose le problème de la protection des données personnelles, ce qui implique la nécessité de concevoir les moyens dont devrait bénéficier le citoyen pour s’assurer une protection adéquate face au Big Data.
Cette question a été soulevée par un expert et consultant américain, Ben Scott, qui a affirmé qu’il se profile à l’horizon, du fait de ce problème, une perte de confiance de la population dans les gouvernements et les pratiques démocratiques, et, surtout, dans les outils informatiques, ce qui risque de pousser les individus à hésiter de trop s’engager dans l’utilisation des nouveaux outils ou applications numériques.
Un professeur universitaire américain, Joseph Nye, a relevé dans ce cadre que la capacité de traitement des données double chaque deux mois, de sorte que les citoyens vivant dans des pays démocratiques finissent par exprimer leurs appréhensions concernant l’exploitation des données personnelles. Certes, certaines personnes soulignent qu’au nom de la sécurité, face aux menaces terroristes, notamment, elles sont disposées à sacrifier de leur liberté ou de leur confidentialité. Cela pose, relève Joseph Nye, le problème de l’absence, au stade actuel, de contre-pouvoirs dans ce domaine.
Le Big Data risque-t-il ainsi de rendre quelque peu réel le danger de l’émergence d’un Big Brother ? Intervenant dans le débat, le député israélien de gauche Meir Sheetrit a apporté une nuance dans la nature du danger qui plane à cet égard, soulignant que le Big Data n’est pas exclusivement contrôlé par les gouvernements, mais il est aussi contrôlé et exploité surtout par les grandes entreprises, d’où la nécessité de protéger également les populations contre certaines grandes entreprises privées. Joseph Nye relèvera à ce propos que c’est dans la mesure où les données sont partagées entre plusieurs entreprises puissantes que le danger se fait plus grand au niveau de la confidentialité et de la liberté de l’individu.
Le débat sur ce plan est donc ouvert à l’échelle planétaire. Les experts et hauts responsables qui planchent sur la question feraient bien de proposer sans trop tarder des mesures concrètes en termes de protection des libertés individuelles avant que la situation dans ce domaine n’échappe à tout contrôle.

تركي الفيصل أكد أن الحرس الثوري الإيراني يتباهى بالسيطرة على أربع عواصم عربية وهي: بيروت ودمشق وبغداد وصنعاء

«تركي الفيصل» لـ«لوموند»: الحرس الثوري الإيراني يتباهى بالسيطرة على 4 عواصم عربية

11-12-2014 الساعة 16:17 | نور الشامسي

تناولت صحيفة «لوموند» الفرنسية في حوار لها مع الرئيس السابق للمخابرات السعودية والسفير السابق في لندن وواشنطن، «تركي الفيصل»، قضية تنظيم الدولة الإسلامية وتواجده في المنطقة، والأخطار التي يمثلها على الدول المجاورة وكيفيه التصدي له. متحدثُا لها على هامش مشاركته في نسخة 2014 من World Policy Conference في سيول، عن موقف بلاده من الحرب ضدّ الدولة الإسلامية ومن إيران.

وتقول الصحيفة الفرنسية في مطلع حوارها مع الأمير السعودي، أن «تركي الفيصل» الذي يقود مركز الملك فيصل للأبحاث والدراسات الإسلامية في الرياض. يمثل المملكة العربية السعودية التي تُعد من بين الدول العربية المشاركة في التحالف بقيادة الولايات المتّحدة الأمريكية ضدّ الدولة الإسلامية، والتي تعمل طائراتها المقاتلة على قصف سوريا، ولكن لا تشارك في العمليات بالعراق.

يقول الأمير أن تنظيم الدولة الإسلامية ليست ظاهرة جديدة. لافتًا أنه سبق وكان هناك خطر تنظيم القاعدة، وقبلها ما أسماه بـ «المجموعات الإرهابية الفلسطينية». موضحًا: «طالما لا تزال الأراضي الفلسطينية محتلّة وطالما أنّنا نصمت أمام مجزرة ضحيّتها 200 ألف مدني في سوريا وطالما أنّ العراق مقسّم حسب الخطوط الطائفية سيكون هناك دائمًا أشخاص يستغلون ذلك».

وبسؤاله عما يرى من حلول لخطر تنظيم الدولة الإسلامية المتنامي، يقول: « اقترحنا مبادرة السلام العربية على إسرائيل سنة 2002 الّتي تضمن لها السلام مقابل الأراضي الفلسطينية، ولكن إسرائيل لم تقبل. ولكن قيادات فاحش (وهو المصطلح الذي يستخدمه الأمير في حديثه عن تنظيم داعش) تستغلّ الظلم الّذي يمارس ضدّ الفلسطينيين للانتداب. الأمر مستمرّ من 70 عامًا».

وبالحديث عما إذا كان «لا يبارك العمليات العسكرية التي تشارك فيها المملكة»، يقول أن التحالف الدولي نجح وحملته من قصف جوّي، في تفادي تمدّد الجماعة، ولكن «إذا أردنا القضاء على المرض وليس فقط الأعراض يجب أن نذهب أبعد من ذلك. الوضع في سوريا جرح مفتوح في الشرق الأوسط، يجب تطهيره من أجل أن يندمل ويُشفى. المشكل في دمشق حيث بشار يقتل شعبه دون تحرّك أي شخص، وفي العراق كان هناك مشكل المالكي الّذي نبذ السنة وقد تمّ حلّه. الآن لدينا حكومة أكثر شمولية تسمح بمحاربة الإرهابيين بفعالية. يجب القيام بالأمر نفسه في دمشق وإلا لننتظر الأسوأ».

وتسائلت الصحيفة الفرنسية، بعد أن أعلنت السعودية مؤخرًا عن عشرات الاعتقالات ضدّ أشخاص مشتبهين بالإرهاب، إذا ما كان هذا يعني أنّ المملكة «مخترقة من الدولة الإسلامية الجهادية المستوحاة من السلفية والوهابية المعمول بها في السعودية»، يجيب «تركي»:  «فكرة أنّ وحشية القاعدة أو فاحش مرتبطة بطريقة ما بالسلفية خاطئة … نحن أتباع الإسلام السنيّ ومدارسه الفقهية الأربعة فقط».

وعن اتهام المملكة بتزويد الجماعات مثل الدولة الإسلامية وجبهة النصرة في سوريا بالدعم المالي، يؤكد الأمير السعودي أن هذه الفكرة «خاطئة»، مشيرًا إلى أن السعودية «لم تدعم أي شخص خارج نطاق التمرّد المعتدل ممثّلا في الجيش السوري الحرّ، ولم نحوّل يوما أي مبلغ من المال إلى الدولة الإسلامية أو إلى جبهة النصرة».

واستطرد الأمير حول قضية الصراع «السني/شيعي» الطاغي على المشهد في الآونة الأخيرة وفق الصحيفة، قائلا: «لا وجود لمشكلة شيعية سنية. نحن نؤمن بالربّ نفسه وبالرسول نفسه وبالقرآن نفسه. لافتًا «هناك شيعة في السعودية، يعيشون بكلّ حريّة. وهناك سنة في إيران يتعرّضون للاضطهاد».

ووجه «تركي» الاتهام إلى سياسة إيران في خلق ما يتم وصفه على أنّه صراع شيعي سني، قائلًا: «هذا بدأ مع الثورة الإسلامية سنة 1979 عندما أعلن الخميني أنّه يرغب في تصدير ثورته إلى العالم العربي. فعل ذلك في لبنان بواسطة حزب العراق، ثمّ في العراق بعد الغزو الأمريكي في 2003. وسعت إيران أيضًا إلى تحقيق ذلك في البحرين واليوم، تعمل عليه في اليمن من خلال تزويد الحوثيين بالأسلحة الثقيلة التي سيطروا بها على صنعاء».

كما خاض موضوع الاتّفاق على البرنامج النووي الإيراني وتبعاته على السعودية، موضحًا أنه منذ بداية المفاوضات لم يتمّ تمثيل دول مجلس التعاون الخليجي، «مع أنّنا أول المعنيين بهذا التهديد». وأكد أنه «ما نريده هو اتّفاق شامل مع إيران من أجل وقف تدخّلاتها في العالم العربي، حيث إنّ الحرس الثوري الإيراني يتباهى بالسيطرة على أربع عواصم عربية: بيروت ودمشق وبغداد وصنعاء. وهذا غير مقبول»، على حد تعبيره.

المصدر | الخليج الجديد + التقرير

MEHMET CEYLAN DÜNYA POLİTİKA KONFERANSI’NA KATILDI

  1. Dünya Politika Konferansı (World Policy Conference-WPC) Güney Kore’nin başkenti Seul’de 8-10 Aralık 2014 tarihlerinde düzenlendi.

 

Uluslararası ilişkiler alanında bilimsel araştırmalar yürüten, konferans ve tartışma forumları düzenleyen Fransız Uluslararası İlişkiler Enstitüsü (“Institut Français des Relations Internationales”- IFRI) tarafından her yıl gerçekleştirilen toplantıda, “Avrupa ve Doğu Asya’da Güvenlik Yönetişimi”nden, “Küresel Çerçevede Afrika”ya,“Avrasya’nın Jeopolitiği ve Jeoekonomisi”nden “Ticaret ve Politika İlişkisi”ne kadar pek çok uluslararası konu ele alındı.

 

Konferansta ülkemizi Kalkınma Bakan Yardımcısı Mehmet CEYLAN temsil etti.  CEYLAN, ayrıca, toplantının üçüncü gününde gerçekleştirilen Öğlen Oturumu’nda bir konuşma gerçekleştirdi ve Türkiye’nin geçtiğimiz on yıl içerisinde edindiği kalkınma tecrübesi ile ilgili olarak katılımcılara bilgi verdi.

 

Bu çerçevede Bakan Yardımcısı, makroekonomik göstergeler, sosyal alanda yapılan reformlar, fiziksel altyapıda yapılan iyileştirmeler, 10. Kalkınma Planı ile Dönüşüm Programları, bölgesel kalkınma ve kalkınma yardımlarında yaşanan artış gibi hususlarda önemli mesajlar verdi.

Le premier jour des travaux de la WPC à Séoul : pour un système de sécurité en Asie de l’Est

La présidente Park Geun-hye : « La Corée du Sud a beaucoup souffert de la pauvreté et de l’occupation ; elle désire donc œuvrer contre la pauvreté et pour le développement durable. »

Débat

La présidente de la Corée du Sud, Park Geun-hye, a donné le coup d’envoi des travaux de la World Policy Conference, à Séoul, en prononçant un discours axé sur la recherche d’un système assurant la paix et la sécurité en Asie de l’Est.

SÉOUL, de Michel TOUMA | OLJ

Un peuple qui, comme les Coréens, manie sept niveaux de langage, c’est-à-dire sept façons différentes de s’adresser à un interlocuteur en fonction de la nature des rapports entretenus avec la personne à qui il s’adresse, est à l’évidence un peuple qui sait faire dans la nuance et qui manifeste une finesse certaine dans son comportement ou sa perception des choses de la vie. Cela se reflète d’abord au niveau populaire, dans le caractère particulièrement affable, serviable et respectueux du Coréen lambda croisé dans la rue. Cela se traduit aussi, à un tout autre niveau – macropolitique – par la ligne de conduite adoptée par la Corée du Sud à l’égard des contentieux, des sources de tension et des grands dossiers qui ponctuent l’actualité internationale.
Telle est l’impression globale qui se dégage de la première journée de la World Policy Conference (WPC) qui a entamé ses travaux hier matin, lundi (à 16h, heure de Beyrouth), au somptueux hôtel Conrad de Séoul. Telle est surtout l’impression qu’a laissée la présidente de la Corée du Sud, Mme Park Geun-hye, qui a pris la peine de faire le déplacement pour prononcer le discours d’ouverture de la conférence, dans un geste symbolique illustrant l’intérêt qu’accorde son pays à la bonne gouvernance mondiale (leitmotiv qui sous-tend l’action de la WPC, depuis sa fondation à l’initiative de Thierry de Montbrial en 2008).
Dans son mot de bienvenue à la présidente, prononcé devant près de 200 décideurs, hauts responsables et experts du monde politique, économique, diplomatique, des affaires et de la presse, M. de Montbrial a d’ailleurs annoncé la couleur en rappelant que la Corée partage les mêmes objectifs de dialogue, d’échanges libres et d’ouverture que la WPC, ce qui fait d’elle le principale partenaire de cette conférence pour la région asiatique. Le fondateur de la WPC a d’autre part rendu hommage à la diplomatie audacieuse de Séoul, fondée sur la recherche et la mise en application de « mesures de confiance » ( « Confidence building measures » ) en vue d’aboutir à un « monde ouvert » et d’instaurer un climat, voire un système, de paix et de stabilité en Asie.
La politique initiée sur ce plan par Séoul a été explicitée dans le discours de la présidente Park Geun-hye qui a réaffirmé la détermination de son pays à œuvrer en vue d’améliorer la gouvernance mondiale et de mettre en place un système de sécurité en Asie de l’Est. « Nous sommes un pays qui a beaucoup souffert de la pauvreté et de l’occupation, a notamment déclaré la présidente. Nous soutenons donc la lutte contre la pauvreté et le combat mené pour favoriser le développement durable. »
Évoquant les rapports complexes entre la Corée du Sud, le Japon et la Chine, la présidente a souligné que son pays œuvre à mettre en place « un cadre adéquat assurant la sécurité de la péninsule coréenne, ce qui constitue une démarche vitale pour la paix et la stabilité dans le monde ». Elle a relevé dans ce cadre qu’à eux trois, la Corée du Sud, la Chine et le Japon représentent non moins de 25 % de l’économie et du commerce internationaux. Stigmatisant l’obstination de la Corée du Nord à aller de l’avant dans son programme nucléaire, « ce qui constitue un défi et une véritable menace pour la région », elle a proposé la mise en place de « mesures de confiance au niveau de la péninsule coréenne », tout en se déclarant prête au dialogue avec la Corée du Nord. « Si nos deux pays font de petits pas au niveau du secteur privé, cela nous permettra d’enregistrer des progrès dans la réalisation de la paix et la stabilité dans la péninsule coréenne », a affirmé, en faisant preuve de pragmatisme, Mme Park Geun-hye qui a précisé que son pays œuvrait avec la Russie et les États-Unis, notamment, pour mettre en place « une structure de paix dans la péninsule ».

Le parallèle avec l’Europe
L’absence d’un système de sécurité en Asie de l’Est a été mise en relief, notamment, par M. Jean-David Levitte, ancien haut conseiller à l’Élysée, lors du premier panel de la conférence ayant pour thème « Organisation de la sécurité en Asie et en Europe ». M. Levitte a établi dans ce cadre un parallèle entre les expériences, foncièrement divergentes, de l’Europe et de l’Asie en matière de sécurité. Il a relevé à ce propos que durant près de cinq décennies, l’Europe a été divisée, du fait du rideau de fer, et elle a connu de graves crises, comme celles de la Tchécoslovaquie et de la Hongrie, mais elle n’a pas pour autant connu de guerres. Par contre, parce qu’elle ne bénéficie pas d’un système de sécurité adéquat, comme c’est le cas de l’Europe, l’Asie a connu après la Seconde Guerre mondiale plusieurs guerres, au Vietnam, au Laos, en Corée et au Cambodge.
Dans un tel contexte, M. Levitte a dénoncé la politique suivie par le président Vladimir Poutine « qui semble vouloir rebâtir l’empire russe, ce qui constitue un défi majeur pour l’Europe ».
Les propos de M. Levitte à cet égard ont été rejetés par l’un des intervenants, Igor Morgulov, ministre adjoint russe des Affaires étrangères, en charge du dossier de l’Asie. « Nous vivons une époque de transformations fondamentales et de ce fait la tension dans le monde ne saurait être attribuée à la Russie et à ce qui est perçu comme une volonté de la Russie de faire resurgir l’empire russe », a affirmé M. Morgulov, qui a déploré dans ce contexte le fait que certaines parties ignorent tout des réalités et spécificités régionales. « Ce qui nous inquiète est l’absence de système de sécurité en Asie », a affirmé M. Morgulov.
M. Richard Haass, président du Conseil américain pour les relations étrangères et ancien haut responsable au département d’État, a abondé dans le même sens que M. Levitte, relevant que l’Asie de l’Est n’a pas connu une expérience semblable à celle des relations entre la France et l’Allemagne au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. « En Europe, a-t-il déclaré, le système de sécurité a été institutionnalisé, ce qui n’est pas le cas de l’Asie. » Ce même constat a été fait par l’ancien ministre coréen des Affaires étrangères, Han Sung-joo, qui a précisé que l’Asie de l’Est bénéficie d’un système d’alliance, relevant, cependant, à ce sujet que « les États-Unis sont au cœur de ce système d’alliance ».
Un ancien diplomate japonais, Shotaro Oshima, professeur à l’université de Tokyo, a souligné pour sa part que la structure de sécurité en Asie était dominée par l’Occident. « Or nous assistons aujourd’hui à un retrait de l’Occident et à l’émergence de la Chine alors que nous n’avons pas de système de sécurité asiatique », a-t-il déclaré, indiquant qu’il n’est pas vrai, dans un tel contexte, que nous assistons à l’émergence d’une « idéologie nationaliste au Japon ».
Cette séance consacrée à l’Asie a été suivie des deux sessions qui ont porté sur les thèmes « Inégalités et mondialisation » et « L’Afrique dans le contexte mondial », parallèlement à la causerie-débat de l’émir Turki al-Fayçal.

 

South Korea pushing for summit with Japan, China

SEOUL – President Park Geun-hye said Monday that South Korea is working to hold a trilateral summit with Japan and China and establish more trust in East Asia.

“The establishment of a framework of trust and cooperation in the East Asian region, including the Korean Peninsula, is very important for the whole world to move into a more peaceful and secure future,” Park said in a speech at the seventh World Policy Conference.

“It’s important for Korea, China and Japan to gather forces together for multilateral cooperation in Northeast Asia, given their unique role and status,” Park said in remarks released by the South Korean presidential office.

“The South Korean government wants to make efforts to arrange a summit among the three countries in the near future on the basis of a foreign ministers’ meeting,” she said.

Diplomatic ties between Japan and South Korea have been strained by historical issues stemming from Japan’s colonial rule of the Korean Peninsula from 1910 to 1945, including the issue of Korean women who South Korea says were coerced to work in wartime Japanese military brothels.

Prime Minister Shinzo Abe and Chinese President Xi Jinping have held their first talks since they took office, meeting last month in Beijing on the sidelines of a regional leaders’ forum amid lingering tension over disagreements on territorial and history-related issues.

Abe and Park have not held a formal summit. South Korea has urged Japan to address the “comfort women” issue before Park will meet with Abe.

Since 2008, South Korea, Japan and China have held five trilateral summits independently from other multilateral meetings. But none has taken place since Abe came to power in December 2012.

Since 1999, the three countries had also often held trilateral summits on the occasion of the ASEAN-related summit meetings.

S. Korea’s President Vows Efforts for Summit with China, Japan

(MENAFN – QNA) South Korea’s President Park Geun-hye said Monday that South Korea will make efforts to hold a summit with China and Japan, the latest move that underscores her commitment to advancing ties with the two Asian neighbors.

The remarks came three weeks after she suggested there are uncertainties over a potential summit with Chinese and Japanese leaders, according to South Korea’s (Yonhap) News Agency.

“The South Korean government will make efforts to ensure a trilateral summit can take place based on the meeting of their foreign ministers in the near future,” Park said in a keynote speech at the World Policy Conference, an annual international meeting, in Seoul.

In November, she floated the idea of resuming a regular trilateral summit, which has been put on hold since May 2012 due to tensions between South Korea and Japan and between China and Japan over territorial and other history-related issues.

Japan controlled much of China in the early part of the 20th century.

South Korea has said a trilateral summit might be held if the countries successfully conclude their foreign ministers’ meeting and conditions mature.

Also Monday, Park pressed North Korea again to abandon its nuclear weapons program, calling it “the biggest destabilizing factor” not only on the Korean Peninsula but also in Northeast Asia.

Despite international pressure, North Korea has repeatedly vowed to develop its economy and nuclear arsenal in tandem, viewing its nuclear programs as a powerful deterrent against what it claims is Washington’s hostile policy toward it.

Park said North Korea’s policy is “incompatible” and accused North Korea of worsening the human rights situation in the North.

La prochaine World Policy Conference aura lieu à Séoul en décembre

SEOUL, 09 avr. (Yonhap) — La 7e édition de la World Policy Conference (WPC), comparable au Forum économique mondial (WEF) de Davos, se tiendra à Séoul en décembre prochain, a fait savoir ce mercredi le ministère des Affaires étrangères.

«La WPC à Séoul appellera à une coopération étendue au sein de la communauté internationale et à établir des fondements institutionnels pour la paix en Asie-Pacifique», a révélé un responsable du ministère. Ce sera la première fois que le WPC se déroulera dans un pays asiatique.

Cette conférence dirigée par l’Institut français des relations internationales (IFRI) a été lancée en 2008 en France.

Lors de la dernière conférence tenue en décembre 2013 à Monaco, ont participé une vingtaine d’administrateurs de haut niveau, parmi lesquels les vice-Premiers ministres de la Turquie et de la Belgique et les ministres des Affaires étrangères de la France, de l’Iran et de la Suède pour discuter de l’état de l’économie mondiale, de la gouvernance et du futur de la diplomatie.

Le « miracle » africain reste à construire

L’Afrique émergera ; mais l’Occident sait-il écouter les Africains sur cette question ? Eux semblent penser que non. L’édition 2013 de la World Policy Conference – qui se veut le pendant politique du Forum (économique) de Davos –, qui s’est tenue à Monaco du 13 au 15 décembre, a soulevé le voile (contributions sur www.worldpolicyconference.com). […]

世界政策会议 :2014占居国际舞台的八大地缘政治问题

由法国国际关系研究所(Ifri)奠基人孟卜礼(Thierry de monbrial)创立的世界政策会议(LA WORLD POLICY CONFERENCE)于2013年12月13日在摩纳哥举行了第六次会议。为期三天的会议集结了近三百名国际关系问题专家,他们围绕经济以及全球化管理状况、亚洲的强势及弱点、欧洲模式以及中东危机等问题展开讨论,并提出将在2014年占居国际舞台的八大地缘政治问题。我们在今天的本节目中,将会议提出的八大地缘政治问题作逐一介绍。 […]

Qui pour gouverner le monde ?

[…] C’est par un hommage princier à la défunte icône sud-africaine, Nelson Mandela, que se sont ouverts les colloques de la 6ème World Policy Conference au Fairmont. Du 13 au 15 décembre, l’événement chapeauté par le directeur de l’Institut français des relations internationales Thierry de Montbrial, a réuni pléthore de personnalités politiques, économiques et d’experts pour évoquer les évolutions du monde et son avenir. […]

Tendances 2014 : des “pétaoctets” de données à gérer !

[…] Pour Paul Hermelin, le patron de Cap Gemini, rencontré à la World Policy Conference début décembre à Monaco, 2014 sera l’année du Smac (Social, Mobility, Analytics, Cloud). La multiplication des solutions de cloud va entraîner une mutation considérable du monde des services avec, à la clé, des économies et un changement radical du comportement des clients et des consommateurs. Un des grands sujets pour le monde informatique sera de faire communiquer les différentes interfaces entre elles face à une surabondance d’offres cloud. […]

MGIMO participates at the VI World Policy Conference

MGIMO was represented at the World Policy Conference in Monaco from December 12-15 by Rector, Anatoly Torkunov, as more than 300 leading global businesspeople, political figures and experts convened with the French Institute of International Relations, under the patronage of the Prince of Monaco, Albert II. […]

VI Конференция по вопросам мировой политики

12–15 декабря в Монте-Карло (княжество Монако) под покровительством правящего князя Монако Альбера II, который с октября является членом Попечительского совета МГИМО, прошла VI Конференция по вопросам мировой политики (World Policy Conference, WPC). В конференции, организованной Французским институтом международных отношений (IFRI), приняли участие более 300 влиятельных политиков, бизнесменов, экспертов со всего мира. МГИМО на мероприятии представлял ректор Университета А.Торкунов. […]

A struggle for moral authority in Ukraine

[…] When Laurent Fabius, France’s highly competent foreign minister, spoke at the World Policy Conference here last weekend, he was challenged from the audience after he failed to mention Ukraine on a list of urgent international issues that demanded the group’s attention. Those attending included political, business and religious leaders as well as intellectuals and opinion-makers. The spirited discussion that followed reflected broad support for the cause of the Ukrainian protesters as a moral obligation to help a neighbor in trouble. […]

Basma Kodmani à « L’OLJ » : De l’importance du soutien des chrétiens du 14 Mars à la révolution syrienne…

[…] La sixième édition de la « World Policy Conference » qui s’est tenue le week-end dernier à Monaco a été marquée cette année par la participation, entre autres, d’un pôle de l’opposition syrienne, Mme Basma Kodmani, qui figurait parmi les 300 prestigieuses personnalités politiques, diplomatiques et académiques, et du monde des affaires et du journalisme qui étaient présentes à ce forum international ayant pour thème la « Gouvernance mondiale ». […]

Snowden, l’«affaire» de 2013

[…] Les dégâts causés par l’ancien informaticien confirment la gravité de l’« affaire Snowden », au moment où cyberespace est devenu l’un des enjeux principaux de la gouvernance internationale, comme en attestent les travaux de la World Policy Conference que vient d’organiser l’IFRI à Monaco. […]

Deux textes révélateurs

[…] Si le texte signé par Maria Mourani est révélateur, celui du discours prononcé dimanche dernier par la première ministre, à la World Policy Conference de Monaco, l’est également. Mme Marois avait été invitée à expliquer pourquoi, dans le monde d’aujourd’hui, des petits États veulent obtenir leur indépendance politique. Or, au lieu d’expliquer le projet indépendantiste, elle a exposé comment le Québec avait réussi à développer un modèle économique, social et culturel «sans pareil en Amérique». […]

Moyen-Orient : 2013, l’année de la dynamique iranienne

[…] Alors que l’année 2013 se termine ainsi sur une note d’espoir, la World Policy Conference a tenu sa sixième édition, du 13 au 15 décembre, à Monaco. Sa raison d’être repose sur cette interprétation de la multipolarité, et sur l’idée que le retour et la consolidation de la confiance ne sont pas seulement l’affaire des gouvernements, mais aussi de la société civile au sens le plus large du terme.

World Policy Conference à Monaco

La 6e édition de la WPC s’est tenue à Monaco du 13 au 15 décembre. Ce forum, lancé en 2008 par Thierry de Montbrial, président de l’IFRI, Institut français des relations internationales, est consacré aux perspectives d’amélioration de la gouvernance mondiale. […]

SIRIA. Fabius “pessimista” su Ginevra 2, moderati “in difficoltà”

[…] Intervenendo ai lavori della VI edizione della World Policy Conference, in corso nel Principato di Monaco, il ministro degli Esteri francese Laurent Fabius si è detto “pessimista” sull’evoluzione della crisi siriana ed ha espresso forti perplessità sulla riuscita del “Ginevra 2″, la conferenza di pace prevista a Montreaux, in Svizzera, per il prossimo 22 gennaio. […]

Editorial: A reminder of the high costs of separation

[…] “We do not want to destroy anything”, she replied. “We want to empower ourselves (nous voulons nous assumer), and in empowering ourselves, I believe that we will have healthier relations with the rest of Canada.” […]