China to Advance Political Infrastructure According to Social Realities: Vice FM
China, with a rich political and cultural heritage over the millennia, will « advance its own political infrastructure based on its social realities, through consistent reforms, » Chinese Vice Foreign Minister Fu Ying said on Sunday.
Fu told the Third World Policy Conference (WPC) in the city of Marrakech that China will also advance its political infrastructure by drawing from the successful experiences around the world, not the least from the west.
She said China is well aware that its development is by no means perfect, and it feels the pinch of urgency for furthering all-around reform…
G20: les chantiers de la présidence française
Written by Dominique Lagarde
G20: les chantiers de la présidence française
En 2011, la France présidera le G20, cette organisation informelle qui regroupe les nations les plus industrialisées et les grands pays émergents de la planète, vingt Etats qui, ensemble, pèsent 85% de la production intérieure brut mondiale. Le coup d’envoi de la présidence française sera donné lors du sommet du Séoul, le 12 novembre prochain. Il était donc tout naturel que la World Policy Conference, qui se tenait ce week end à Marrakech à l’initiative de l’Institut français des relations internationales, invite Jean-David Levitte, le conseiller diplomatique de Nicolas Sarkozy, à s’exprimer sur les priorités de cette présidence. D’autant que ce diplomate chevronné est aussi le « sherpa » français de ce club d’Etats…
L’UE à la World Policy Conférence: Européens, unissez-vous!
L’UE à la World Policy Conférence: Européens, unissez-vous!
Lors de la World Policy Conference se déroulant actuellement à Marrakech, l’Union européenne a exhorté les pays européens à élaborer une position unie envers tous les problèmes globaux afin de pouvoir influencer la politique et l’économie mondiale, a annoncé dimanche le correspondant de RIA Novosti sur place.
« S’il vous plaît, Européens unissez-vous », a déclaré le commissaire européen à la concurrence Joaquin Almunia au cours de la Conférence…
Actes de conférence 2009
19:30 | Cocktail
20:30 | Dîner-débat
Thierry De Montbrial
Fondateur et Président de la WPC
Nambaryn Enkhbayar
Ancien Président de Mongolie
It is also very important that the world policy meeting is a place where small countries like Mongolia can be heard, because we now see that the big companies and countries cannot solve all the problems.
Débats
8:30 – 9:30 | Ouverture
Sa Majesté Le Roi Mohammed VI
Roi du Maroc
La maîtrise des relations internationales suppose une vraie gouvernance axée sur la justice et la rigueur.
Thierry De Montbrial
Fondateur et Président de la WPC
Tant que les puissances mondiales ne seront pas incluses dans les débats sur des questions comme la crise économique, le commerce ou le changement climatique, nos institutions manqueront de la richesse et de la légitimité nécessaires pour relever les défis d’aujourd’hui.
Kofi Annan
7e secrétaire général des Nations unies
Si nous ne parvenons pas à adapter nos sutructures de coordination à un monde qui change vite et même trop vite, nous vivrons des crises systémiques dont celle que nous avons traversée sur le plan économique et financier ces derniers mois ne donnerait qu’un avant-goût.
9:30 – 11:00 | Session plénière 1
« Architecture de la gouvernance politique »
Nambaryn Enkhbayar
Ancien Président de Mongolie
Il s’agit d’instaurer des critères de performance basés sur la qualité de vie que nous essayons d’atteindre ensemble.
Han Seung-Soo
Ancien Premier ministre de la République de Corée
Il est certain que les institutions de Bretton Woods en vigueur depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale ont besoin d’une profonde restructuration, voire d’une réforme complète.
Hubert Védrine
Ancien ministre des Affaires étrangères
Les Européens, s’ils sont capables de dépasser leur nombrilisme, s’organiseraient eux aussi dans le G20 pour gérer ce passage, douloureux pour eux mais inévitable.
Robert Blackwill
Chercheur et conseiller du président, RAND Corporation
Les grandes puissances doivent travailler davantage pour trouver une convergence stratégique sur les principaux problèmes auxquels fait face le système international.
Débats
11:00 – 11:30 | Pause café
11:30 – 12:45 | Session plénière 2
« La gouvernance macro-économique »
Fathallah Oualalou
Président, Commune Urbaine de Rabat
La nouvelle gouvernance macro-économique issue d’un nouvel arbitrage entre l’État et le marché prend progressivement une forme mixte.
Arkady Dvorkovich
Sherpa du Président Dmitri Medvedev
L’important n’est pas d’empêcher complètement les déséquilibres mais d’avoir des déséquilibres gérables pouvant être contenus et financés, dont on peut surveiller les développements dangereux et éliminer les risques avant qu’ils ne provoquent une autre crise.
Yoichi Otabe
Ministre adjoint des Affaires étrangères ; Sherpa du G8, Japon
La sagesse du G7 et de l’OCDE repose sur leur introduction et leur renforcement de ce mécanisme d’« examen mutuel ».
Wolfgang Munchau
Directeur de Eurointelligence Adviser Limited
En définitive, avec un processus de coordination ad hoc et intergouvernemental, nous ne parvenons pas à nous accorder sur ce qui doit être fait, mais seulement sur ce qui nous convient.
Jacques Mistral
Directeur des Etudes Economiques à l’Ifri
Débats
12:45 – 15:00 | Déjeuner-débat
Thierry De Montbrial
Fondateur et Président de la WPC
Han Seung-Soo
Ancien Premier ministre de la République de Corée
Tout comme les voyageurs et les explorateurs du Vieux Monde, cultivons notre envie d’apprendre. Faisons preuve d’un intérêt sincère et d’une véritable curiosité envers les autres.
Débats
15:00 – 16:15 | Session plénière 3
« L’avenir du capitalisme »
Lionel Zinsou
Président directeur général, PAI Partners
S’il y a une idée particulièrement fausse dans cette crise mais qui reste particulièrement forte, c’est cette idée que la financiarisation excessive de l’économie était la racine principale de la crise.
Tommaso Padoa-Schioppa
Ancien ministre italien de l’Economie et des Finances
Ce qui a échoué dans cette crise, ce n’est pas le système en vertu duquel les individus ou les entreprises poursuivent leur propre intérêt mais une version de ce système dans laquelle ils poursuivent leur intérêt personnel en l’absence d’encadrement par les règles et l’action publique qui sont requises pour produire ce miracle.
Jeffry Frieden
Professeur au Département gouvernemental de l’Université de Harvard
Un ordre économique international ouvert nécessite une coopération systématique, ciblée et concertée entre les nations.
Débats
16:15 – 16:45 | Pause café
16:45 – 18:15 | Session plénière 4
« Energie et Climat »
Richard Bradley
Chef de la division Efficacité énergétique et Environnement à l’AIE
Aucun État n’aura à lui seul la capacité de développer l’ensemble des technologies nécessaires pour rendre écologiques tous les secteurs économiques générateurs de gaz à effet de serre.
Anil Razdan
Ancien Power Secretary, gouvernement de l’Inde
L’énergie, facteur majeur du développement et de la réduction de la pauvreté, doit être disponible, abordable, fiable et durable.
Manoelle Lepoutre
Directeur du Développement durable et de l’Environnement, TOTAL
Il faut aussi travailler avec les autorités publiques pour que ce soit une solution acceptable pour le citoyen et pour qu’il y ait aussi une incitation réelle et un cadre pour que les industriels émetteurs et ceux qui ont la compétence pour stocker dans les couches géologiques coopèrent.
William Ramsay
Directeur du programme Energie à l’Ifri
Tout le monde dit que la baisse de l’intensité énergétique est efficace, que les économies consomment beaucoup moins d’énergie par unité de PIB, etc. Pourtant, les émissions de carbone ne diminuent pas.
Débats
18:15 – 18:45 | Mini-session 1
« Migrations »
Pierre Morel
Représentant spécial de l’UE pour l’Asie centrale et la crise en Géorgie
Le phénomène classique de l’intégration qui doit être l’aboutissement de la migration, sauf les cas de migrations circulaires, devient de plus en plus urgent et en même temps de plus en plus difficile.
Jean-Paul Guevara Avila
Directeur général des Relations bilatérales, MAE, Etat plurinational de Bolivie
La mondialisation n’est pas seulement une révo- lution technologique ou communicationnelle mais elle implique également la mobilité des hommes et la capacité de transport et de déplacement des personnes.
20:00 – 22:00 | Dîner-débat
Thierry De Montbrial
Fondateur et Président de la WPC
Jean-David Levitte
Conseiller diplomatique et sherpa du Président Nicolas Sarkozy
Nous vivons aujourd’hui, pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, confrontés à des crises globales qui menacent non seulement notre avenir économique mais aussi l’avenir de la planète.
Débats
9:00 – 10:45 | Session plénière 5
« Sécurité »
Yutaka Iimura
Envoyé spécial du gouvernement du Japon pour le Moyen-Orient et l’Europe
Il est important que les personnes impliquées dans l’élaboration de politiques interna- tionales aient une vision compréhensive de la situation de chaque région.
Sergei Karaganov
Président du présidium du Conseil sur la politique étrangère et de défense à Moscou
Point positif, le clivage en Europe doit être supprimé par la signature d’un nouveau traité de sécurité ou l’intégration de la Russie dans l’OTAN.
Dominique Moïsi
Conseiller spécial à l’Ifri
Dans ce système, en tant qu’européen, je suis frappé de la lenteur avec laquelle nous intégrons ces changements intervenus dans le monde.
Meir Sheetrit
Membre du Knesset, ancien ministre de l’Intérieur d’Israël
Le terrorisme n’est plus composé de petits groupes luttant contre les grandes puissances. Il implique des réseaux internationaux, très sophistiqués et très bien financés, qui manipulent les démocraties et les utilisent contre elles-mêmes.
Débats
10:45 – 11:45 | Session plénière 6
« Réglementations économiques et financières »
Jacques Mistral
Directeur des études économiques à l’Ifri
Kemal Dervis
Vice-président et directeur du Programme d’économie mondiale et du développement à la Brookings Institution
Il faut que ce flux de capital, qui a ses origines dans les pays pétroliers et en Chine, s’oriente plus vers les pays en voie de développement et les pays émergents plutôt qu’en Amérique seulement.
Nicolas Véron
Chercheur, Bruegel, Bruxelles
« Il ne suffit pas d’avoir des normes communes, il faut qu’elles soient appliquées d’une manière similaire, cohérente, et que la supervision soit cohérente et le contrôle des risques avec elles par les autorités publiques. »
Débats
11:45 – 12:15 | Pause café
12:15 – 13:30 | Session plénière 7
« Droit international »
Celso Lafer
Professeur de philosophie du droit à l’Université de São Paulo. Ancien ministre des Affaires étrangères du Brésil
L’un des éléments du programme inter- national actuel concerne les politiques d’identité et de reconnaissance, et cela remet en question la capacité d’un principe tel que l’auto- détermination à faire face à ce nouveau défi qui déstabilise le système international d’États actuel.
Serge Sur
Professeur à l’Université de Paris II – Panthéon-Assas
Pour ce qui est des mécanismes du droit international tel qu’il est, il convient de mettre en lumière leur créativité et leur flexibilité.
Assia Bensalah Alaoui
Ambassadeur itinérant, Royaume du Maroc
Il reste à espérer que le « martèlement » des consciences finisse par produire ce sursaut salutaire pour une meilleure gouvernance d’un système interna- tional bien plus juste et plus équitable, qui reste à inventer.
Débats
13:30 – 15:30 | Déjeuner-débat
Thierry De Montbrial
Fondateur et Président de la WPC
Amr Moussa
Secrétaire général de la Ligue des États arabes
Le monde arabe doit s’adapter au XXIe siècle.
Débats
15:30 – 17:00 | Session plénière 8
« Santé et environnement »
José Angel Cordova Villalobos
Ministre de la Santé des États-Unis du Mexique
Cherif Rahmani
Ministre algérien de l’Aménagement du Territoire, de l’Environnement et du Tourisme
Le chemin va être extrêmement long, nous sommes devant deux stratégies, une stratégie passive fondée sur le déni de responsabilité et le déni de réalité, et une stratégie active.
Bruno Lafont
Président de Lafarge
La protection de l’environnement est compatible avec la croissance et avec le développement, pour autant qu’effectivement ils soient étudiés et menés par des entreprises responsables.
Thomas Wellauer
Membre du Comité de direction. Directeur « Corporate Affairs » chez Novartis
La majorité des ministres de la Santé ou des Finances, tout comme les organismes chargés de la gouvernance mondiale de la santé, mesurent les données et très peu les résultats du système.
Débats
17:00 – 17:30 | Pause café
17:30 – 18:45 | Session plénière 9
« Eau, agriculture et alimentation »
Michel Camdessus
Ancien directeur général du FMI. Gouverneur honoraire de la Banque de France
L’eau est locale, presque par essence, parce que son coût de transport est élevé et les pertes en ligne élevées. Le niveau stratégique est donc la nation.
Christian Bréchot
Vice-président pour les Affaires médicales et scientifiques de Mérieux Alliance
Il est absolument nécessaire de normaliser la collecte et l’analyse des données de surveillance, ainsi que les méthodes microbiologiques.
Louise Fresco
Professeur à l’Université d’Amsterdam
Nous sommes capables de nourrir le monde, même avec les connaissances actuelles, même sans application des OGM, si on est capable de faire articuler la demande, d’organiser les marchés, d’organiser la main-d’oeuvre, d’organiser les intrants.
Débats
18:45 – 19:15 | Mini-session 2
« Le rôle des régions dans la mondialisation »
Jordi Pujol
Ancien Président du Generalitat de Catalunya
La globalisation provoque des réflexes identitaires et fait sentir davantage aux gens le besoin d’avoir un repère, un point d’appui.
Moulay Driss Mdaghri
President, Association marocaine d’intelligence économique, AMIE
L’aspiration légitime à la reconnaissance de la spécificité des cultures locales et la demande de participation et d’autonomie des populations et de leurs élites doivent être utilisées comme levier de développement et de progrès.
19:15 – 19:45 | Clôture
Thierry De Montbrial
Fondateur et Président de la WPC
Les problèmes abordés ont de multiples facettes et si l’on veut être constructif et efficace, il faut les maîtriser.
21:00 | Dîner de gala
Taïeb Fassi Fihri
Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Royaume du Maroc
Nous sommes à la recherche, par souci démocratique, d’un nouveau compromis, d’une nouvelle architecture mondiale, de meilleurs instruments.
Michael Posner
Secrétaire d’État adjoint à la Démocratie, aux Droits de l’Homme et au Travail, États-Unis
Il y a la nécessité pour les gouvernements et la société civile d’établir de nouvelles relations. Lorsque nous parlons de démocratie, nous devons voir au-delà des élections.
Samuel Kaplan
Ambassadeur des Etats-Unis au Maroc
Je dirais que ces conférences devraient être très fréquentes car c’est seulement en organisant ce genre de rassemblement et de discussions sur ce type de question que nous pourrons progresser dans le monde d’aujourd’hui.
World Policy Conference 2009 : rendez-vous le 30 octobre au Maroc
La World Policy Conference 2009, la Conférence internationale dédiée à la gouvernance Mondiale accueillera les représentants de30 pays lors de sa deuxième édition qui se tiendra au Maroc, à Marrakech, du vendredi 30 octobre au dimanche 1er novembre 2009.
« Associant, au plus haut niveau, hommes politiques, responsables d’organisations multinationales, présidents de grandes entreprises, éminents experts et chercheurs, la World Policy Conference est la seule conférence internationale consacrée spécifiquement aux questions en rapport avec les défis de notre temps dans le cadre de la gouvernance mondiale et des relations internationales. »
Parmi les 120 participants présents, des délégations officielles des Etats-Unis d’Amérique, d’Israël, d’Egypte, d’Inde, du Japon et de Russie prendront part aux débats qui seront consacrés à sept grandes thématiques au cœur de la gouvernance mondiale :
– la gouvernance politique
– la gouvernance économique et financière
– le droit international
– les mouvements migratoires
– l’énergie et le climat
– la santé et l’environnement
– l’eau, l’agriculture et l’alimentation.
L’autre Davos
Parmi les participants attendus à la deuxième World Policy Conference (WPC), à Marrakech, entre le 30 octobre et le 1er novembre, le Turc Kemal Dervis, le Brésilien Celso Amorim, le Français Hubert Védrine. La WPC, à laquelle s’associe L’Express, a pour ambition de devenir le Davos des relations internationales. Elle est organisée par l’Institut français des relations internationales (Ifri).
Confidentiel : Levitte à Marrakech
Le conseiller diplomatique de Nicolas Sarkozy, Jean-David Levitte, participera à la World Policy Conference organisée par Thierry de Montbrial, les 30 octobre et 1er novembre, à Marrakech. Celso Amorim, ministre des Affaires étrangères du Brésil, Kofi Annan, Michel Camdessus, gouverneur honoraire de la Banque de France, Jordi Pujol, ancien chef du gouvernement autonome de Catalogne, seront également présents. Au menu : la mise en place d’une gouvernance mondiale favorisant le dialogue public-privé.
Des décideurs à Marrakech pour un monde meilleur
D’éminentes personnalités sont invitées à apporter leurs contributions. BRAHIM MOKHLISS
La World Policy Conference (WPC), rencontre internationale dédiée à la gouvernance mondiale se déroulera du 30 octobre au 1er novembre à Marrakech. Associant une centaine de participants de haut niveau, choisis en raison de leur compétence et force d’influence, la WPC est considérée comme la seule conférence internationale consacrée spécifiquement aux questions de la gouvernance mondiale et les relations internationales.
Thierry de Montbrial, président et fondateur de la WPC et Nicolas de Germay, délégué général, ont fait le déplacement spécialement au Maroc cette semaine pour présenter les moments forts de cet évènement qu’ils comptent organiser dans la ville ocre.
Thierry de Montbrial qui se trouve être par la même occasion le directeur général de l’Institut français des relations internationales (IFRI) a expliqué ses objectifs pour la tenue d’un tel évènement. Il en a surpris plus d’un en prétendant que l’objectif de la WPC est de contribuer positivement à l’amélioration du monde », a-t-il déclaré, le 8 octobre, lors d’une conférence de presse à Casablanca. « On espère arriver à faire avancer la gouvernance planétaire … », souligne-t-il.
C’est pour cette raison que l’organisation et les participants ont été minutieusement mis au point. En ce qui concerne le choix des participants il a été pris en compte que cela ne dépasse pas 120 personnes. « Nous avons limité le nombre des intervenants pour qu’on puisse identifier les problèmes qui se posent dans le monde. Car, nous misons plus sur l’aspect qualitatif », estime Thierry de Montbrial.
Ainsi, trois catégories de participants sont déterminées pour que les travaux de Marrakech aient de l’influence. C’est ainsi que l’ont peut dénombrer des participants de haut niveau comme Celso Amorim, ministre des Affaires étrangères du Brésil, Amr Moussa, secrétaire général de la Ligue arabe, Youssef Boutros Ghali, ministre égyptien des Finances, Raila Odiiiga, Premier ministre de la République du Kenya. La première catégorie de participants comprend les représentants des Etats. Il s’agit donc de gens qui sont dans des postes de décision ayant de l’influence. Si, lors de la première édition, neuf chefs d’Etat ont été invités, pour cette 2e édition ce sont surtout les sherpas des chefs d’Etats qui sont très attendus. Thierry de Montbrial cite Diriôz Hüsseyien, le conseiller du président turc, Abdallah Gül, l’envoyé spécial du gouvernement japonais, Yutaka Iimura, Yoichi Otabe, sherpa du G8, Jean-David Levitte, conseiller du président français Nicolas Sarkozy… La deuxième catégorie est composée des représentants des grandes entreprises comme Total, Lafarge, Novartis… La troisième comprend, quant à elle, des experts, des journalistes et des universitaires…
Sans préciser de qui il s’agit, Thierry de Montbrial a souligné qu’il y aura des participants marocains. « Il s’agit de participants comme d’autres, car nous veillons à ce que cette manifestation garde son aspect international. Je me suis également donné du mal pour réduire au maximum la participation française… Car, ce ne sont pas des discussions idéologiques de tel ou tel pays qui sont attendues. Mais plutôt des interventions brèves qui doivent intéresser le débat… », précise-t-il. Le but est de « traiter de plusieurs questions pour pouvoir identifier les bonnes questions », déclare-t-il. Il a expliqué que malgré le fait que cette manifestation traite de sept grands thèmes, qui semblent être très généraux, en deux jours, elle sera d’une grande importance.
La Conférence sur l’état du monde (WPC) qui aura lieu à la fin du mois à Marrakech est à sa deuxième édition après celle organisée en octobre 2008 à Evian (Centre-Est de la France). Les conférenciers débattront en profondeur de sept grandes thématiques au cœur de la gouvernance mondiale que sont « La gouvernance politique », « Le droit international », « La gouvernance économique et financière », « Les mouvements migratoires », « L’énergie et le climat », « La santé et l’environnement », « L’eau, l’agriculture et l’alimentation ».
Profitant des enseignements de la première édition, les organisateurs ont décidé de tenir la deuxième édition de la WPC dans un format resserré, de façon à bien cadrer les travaux de cette rencontre.
Les clés
Kofi Annan
Kofi Annan, prix Nobel de la paix et ancien secrétaire général des Nations unies prendra part aux travaux de la WPC mais sans se rendre à Marrakech. Sa participation sera enregistrée et projetée aux participants.
Diffusion.
Pour sortir de ce qu’ils qualifient de « la théorie du complot », les organisateurs ont décidé d’enregistrer tous les travaux qui seront entièrement diffusés sur le site du journal le Figaro.
La Conférence sur l’état du monde (WPC) qui aura lieu à la fin du mois à Marrakech est à sa deuxième édition après celle organisée en octobre 2008 à Evian (Centre-Est de la France). »
Désagréments.
Les organisateurs demandent déjà aux Marrakchis de supporter les embouteillages qui seront occasionnés par l’organisation de la WPC dans la ville ocre. En effet, de hautes personnalités sont invitées pour y prendre part comme c’était le cas de la première édition tenue à évian du 6 au 8 octobre 2008. Rappelons que neufs chefs d’état et de gouvernement (parmi lesquels les présidents Sarkozy et Medvedev), 11 hautes personnalités internationales et une soixantaine d’experts avaient fait des interventions devant 650 délégués originaires d’une quarantaine de pays et environ 250 journalistes représentant une centaine de médias.
Gouvernance : Rendez-vous mondial à Marrakech
2e édition de la World Policy Conference
Plus de 120 participants, hommes politiques, chefs d’entreprise, chercheurs… attendus « AUCUNE des multiples rencontres internationales (ONU/G8), ni celles organisées par les chercheurs ne traitaient spécifiquement de la gouvernance mondiale sous tous ses aspects. Aussi avons-nous décidé de lui consacrer une conférence internationale », explique Thierry de Montbrial, directeur général de l’Institut français des relations internationales (Ifri). Cet institut a créé la World Policy Conference. Objectif: pousser la réflexion et sensibiliser les acteurs à ce principe prôné par la mondialisation. La conférence tiendra sa deuxième édition à Marrakech du 30 octobre au ler novembre. L’édition 2008 s’est tenue à Evian.
Montbrial estime que « ce sont les grandes puissances, UE, Etats-Unis, Chine… qui s’occupaient de la gouvernance. Les pays émergents étaient pratiquement écartés », souligne-t-il.
Au programme cette année, les différents aspects de la gouvernance et des relations internationales, la gouvernance économique et financière, le droit international, la migration, la santé, l’énergie, l’agriculture… Le tout en rapport avec les défis actuels, notamment en géopolitique, environnement, économie.
Parmi les principes de la World Policy conference, une ouverture à tous les Etats qui souhaitent y apporter une contribution positive. Les réunions sont articulées autour de l’idée d’une interaction constructive public/privé au plus haut niveau. Mais le nombre de participants à chaque réunion doit rester limité pour faciliter des rencontres fructueuses et donner un impact maximal aux sessions plénières.
Près de 120 participants (hommes politiques, responsables d’ONG, chefs d’entreprises, chercheurs, universitaires …) sont attendus à Marrakech. Parmi eux, l’on cite Amr Moussa, secrétaire général de la Ligue arabe, Jean David Levitte, conseiller diplolmatique du Président de la République française, ou encore Youssouf Boutros Ghali, ministre égyptien des Finances. En marge de l’événement, des sessions plénières sont programmées. Elles porteront sur l’architecture de la gouvernance politique, la sécurité, la gouvernance macro-économique, les régulations économiques et financières. J. B.
L’ONU a toujours été critiquée pour son incapacité à trouver le juste milieu entre les grandes puissances et les pays émergents (Pli. AFP)
Gouvernance : des personnalités mondiales à Marrakech
Deux anciens SG de l’ONU, un ex-DG du FMI, entre autres, seront au rendez-vous.
Kofi Annan, Boutrous Boutrous Ghali, Amr Moussa, Hubert Védrine, … et la liste est longue. Ce sont au moins 120 personnalités, les grandes et moins grandes du monde qui viendront débattre des défis de la gouvernance mondiale à Marrakech. Ce rendez-vous mondial, deuxième du genre se tient du 30 octobre au 1er novembre 2009 Les 120 participants de l’édition 2009 de la « World Policy Conference », ont été sélectionnés, affirment les initiateurs de la manifestation, « en fonction de leur compétences et de leurs rayonnement ». La liste des participants compte en effet des ministres et anciens ministres, des proches collaborateurs des chefs d’Etat des pays comme la France, le Brésil, la Russie, le Japon, mais aussi des pays d’Afrique et d’Asie. Les débats s’articuleront autours de sept thématiques au coeur de la gouvemance mondiale. Il sera, ainsi, question de gouvernance politique, économique et financière, le droit international, le mouvement migratoire, l’énergie et le climat, la santé et l’environnement ainsi que l’eau, l’agriculture et l’alimentation. Breftous les sujets qui se trouvent actuellement au centre de préoccupations mondiales.
A noter que la World Poney Conference est un forum international indépendant de débat de réflexion et d’échange. Il réunit hommes politiques, responsables d’organisations multinationales, présidents de grandes entreprises et experts en divers domaines. T.A.E
• Kofi Annan sera à Marrakech à la fin du mois. (DR)
World Policy Conference 2009 : du beau monde à Marrakech !
La World Policy Conference 2009, la Conférence internationale dédiée à la Gouvernance Mondiale, accueillera Kofi Annan, Boutros Boutros-Ghali, Philippe Seguin, Michel Camdessus et Hubert Védrine parmi les participants à sa deuxième édition qui se tiendra au Maroc, à Marrakech, du vendredi 30 octobre au 1er novembre prochain.
Associant au plus haut niveau plus de 120 participants choisis en fonction de leurs compétences et de leur rayonnement, la World Policy Conference est la seule conférence internationale consacrée spécifiquement aux questions en rapport avec les défis de notre temps dans le cadre de la gouvernance mondiale et des relations internationales ».
Au cours de cette seconde édition de la World Policy Conference 2009, hommes politiques, responsables d’organisations multinationales, présidents de grandes entreprises, éminents experts et chercheurs débattront de sept grandes thématiques au cœur de la gouvernance mondiale : la gouvernance politique ; la gouvernance économique et financière ; le droit international ; les mouvements migratoires ; l’énergie et le climat ; la santé et l’environnement ; l’eau, l’agriculture et l’alimentation.
La gouvernance mondiale au centre d’une conférence à Marrakech
La deuxième édition de la World Policy Conference aura lieu à Marrakech du 30 octobre au 1er novembre, a-t-on annoncé jeudi soir à Casablanca.
Considérée comme la première et la seule conférence internationale sur la gouvernance mondiale, la World Policy Conference est une rencontre annuelle consacrée spécifiquement aux questions de la gouvernance et des relations internationales en rapport avec les défis actuels.
Quelque 120 participants au plus haut niveau, choisis en fonction de leurs compétences et de leur rayonnement, débattront à Marrakech de sept grandes thématiques, à savoir la gouvernance politique, la gouvernance économique et financière, le droit international, les mouvements migratoires, l’énergie et le climat, la santé et l’environnement et l’eau, l’agriculture et l’alimentation, ont affirmé les organisateurs lors d’une rencontre avec la presse.
Cette conférence, lancée en 2008 par Thierry de Montbrial, directeur général de L’Institut français des Relations internationales (IFRI), associe hommes politiques, décideurs, responsables d’organisations multiprésidents de grandes entreprises, experts et chercheurs pour réfléchir sur tous les aspects de la gouvernance mondiale (géopolitique, économique, environnement).
Après Evian en 2008, Marrakech, Cité de culture, d’ouverture et d’échanges, est l’hôte de la World Policy Conference dans sa deuxième édition, organisée en partenariat avec des établissements, organismes et entreprises du Maroc, a-t-on souligné, relevant, par ailleurs, l’urgence de repenser la gouvernance mondiale en y associant tous les acteurs, des secteurs public et privé, impliqués dans la gouvernance mondiale.
Le programme de cette édition prévoit des sessions plénières sur l’architecture de la gouvernance politique », « la sécurité », « la gouvernance macro-économique », « les régulations économiques et financières » et « le droit international ».
« Les mouvements migratoires », « l’énergie et le climat », « la santé et l’environnement » et « l’eau, l’agriculture et l’alimentation », constituent les autres thèmes à l’ordre du jour de cette rencontre mondiale.
WPC La deuxième édition à Marrakech
La 2e Conférence sur l’état du monde (World Policy Conference, WPC) aura lieu du 30 octobre au 1er novembre prochains à Marrakech.
Associant hommes politiques, responsables d’organisations multinationales, patrons de grandes entreprises, experts et chercheurs, la WPC est conçue comme un lieu d’échanges et de réflexion sur la gouvernance mondiale dans tous ses aspects, notamment géopolitique, économique et environnementale.
La WPC, qui est à sa deuxième édition après celle organisée en octobre 2008 à Evian (Centre-Est de la France) et à laquelle avaient pris part une trentaine de chefs d’Etat et de gouvernement, est initiée par l’Institut français des Relations internationales (IFRI).
Lancée par Thierry de Montbrial, fondateur et directeur général de l’IFRI, cette rencontre annuelle est une conférence internationale consacrée spécifiquement aux questions en rapport avec les défis de notre temps dans le cadre de la gouvernance mondiale et des relations internationales.
L’édition de Marrakech réunira, en sessions plénières, plus de 120 participants choisis principalement en fonction de leurs compétences et de leur rayonnement, apprend-on auprès des organisateurs.
Les conférenciers débattront en profondeur de sept grandes thématiques au c£ur de la gouvernance mondiale que sont « La gouvernance politique », « Le droit international », « La gouvernance économique et financière », « Les mouvements migratoires », « L’énergie et le climat », « La santé et l’environnement », « L’eau, l’agriculture et l’alimentation ».
« Pour cette deuxième édition de la WPC, fait observer Thierry de Montbrial, nous misons sur l’expérience et la qualité de celles et ceux attendus à Marrakech, qui partagent notre ambition, pour trouver la juste mesure entre l’aspiration à un développement durable de l’humanité et un regard critique sur le monde actuel ».
MAROC : 2e conférence sur l’état du monde du 30 octobre au 1er novembre 2009 à Marrakech
La 2e conférence sur l’état du monde – World Policy Conference, WPC – se tiendra du 30 octobre au 1er novembre 2009 à Marrakech au Maroc. La world policy conference est conçue comme un lieu d’échanges et de réflexion sur la gouvernance mondiale dans tous ses aspects, notamment géopolitique, économique et environnementale regroupant des patrons de grandes entreprises, des chercheurs, des experts, des politiques, responsables d’organisations multinationales. La première édition s’était tenue à Evian en Haute Savoie en France et à laquelle avaient assités de nombreux chefs d’état et de premiers ministres.
Thierry de Montbrial
Cette conférence est à l’initiative de l’institut français des relations internationales – IFRI, dirigé par Thierry de Montbrial, fondateur de cet institut. Les conférenciers plancheront sur sept grands thèmes :
La gouvernance politique
Le droit international
La gouvernance économique et financière
Les mouvements migratoires
L’énergie et le climat
La santé et l’environnement
L’eau, l’agriculture et l’alimentation
Actes de conférence 2008
09:30 – 10:15 | Séance d’ouverture
Présentation de la World Policy Conference
Thierry De Montbrial
Président et fondateur de l’Ifri. Président et fondateur de la WPC.
L’enjeu, c’est l’élaboration d’un système capitaliste mondial efficace et équitable.
François Fillon
Premier ministre français
Mais, au-delà des réformes institutionnelles, il faut que les Etats retrouvent un rôle central d’orientation et d’initiative.
10:15 – 12:30 | Session plénière 1
SAR Prince Turki Al-Faisal
Président du Centre de recherche et d’études islamiques Roi Faisal
L’énergie est un problème important entre nous, pays en développement, et d’autres pays qui ont, comme le Président d’Estonie l’a dit, cette pétro-dépendance.
Jaap De Hoop Scheffer
Secrétaire général de l’OTAN
Si les défis sont multidimensionnels, notre réponse institutionnelle doit l’être également. Les institutions civiles et militaires doivent travailler ensemble et être complémentaires.
Toomas Hendrik Ilves
Président de la République d’Estonie
Si nous voulons parvenir à la paix et à l’harmonie, l’UE doit parler d’une seule voix.
Mario Monti
Président de l’Université Bocconi de Milan
Je pense que s’il doit y avoir plus d’intervention de l’État dans l’Union européenne, il est tout à fait essentiel que cela se produise au niveau de la communauté plutôt que sur le plan national.
Raila Amolo Odinga
Premier Ministre de la République du Kenya
Il est paradoxal que le continent le plus riche en ressources soit aussi le plus pauvre. C’est un paradoxe qui doit être inversé, pour le bien de tous.
Hans Gert Pöttering
Président du Parlement Européen
Le dialogue interculturel doit devenir une partie intégrante de nos décisions politiques.
Débats
13:00 – 15:00 | Déjeuners-débats parallèles
15:30 – 17:00 | Ateliers parallèles
Atelier n°1 – Etats-Unis : qu’attend le monde de l’ « indispensable nation » ?
Han Sung-Joo
Président de l’Institut d’études politiques Asan. Ancien Ministre des Affaires étrangères de la République de Corée
Dans le même temps, comme les différents moyens de communication deviennent plus facilement accessibles et plus étendus, la conscience du public s’élargit en liaison avec l’élargissement de l’horizon de l’information.
Marshall Goldmann
Professeur d’économie russe au Collège Wellesley, ancien directeur associé au Centre de recherche sur la Russie de l’Université d’Harvard
Un des aspects les plus attrayants des États-Unis est que, même après 225 ans, les États-Unis encourage encore la mobilité sociale et économique.
Jim Hoagland
Rédacteur associé et correspondant en chef pour l’étranger au Washington Post
Ce que le monde semble attendre c’est un meilleur leadership américain et non son élimination.
Etienne de Durand
Directeur du centre des études de sécurité à l’IFRI
En tant que telle, l’Amérique est la clé de voûte de l’architecture de la sécurité internationale, et un engagement américain permanent est nécessaire dans la plupart des régions du monde.
Atelier n°2 – Japon : quelle puissance, quelles stratégies ?
Yukio Satoh
Président de l’Institut japonais d’affaires internationales
Le centre de gravité de l’économie mondiale se déplace vers l’Asie, mais les conditions de sécurité en Asie restent incertaines.
Valérie Niquet
Directeur du centre Asie de l’IFRI
La relation avec la Chine est donc aujourd’hui sans doute la relation la plus structurante pour l’ensemble de la stratégie extérieure du Japon.
Atelier n°3 – L’Europe à 27 et plus est-elle viable ?
Kemal Dervis
Administrateur du programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD)
L’Europe doit être une passerelle entre les nécessaires réponses aux aspirations démocratiques et aux inquiétudes de ses citoyens.
Yusuf Wanandi
Administrateur et Senior Fellow du Centre d’études internationales et stratégiques (CSIS) à Jakarta
En raison de la crise financière et du ralentissement économique dans l’UE, le processus d’intégration est devenu plus sélectif.
Michel Foucher
Ancien ambassadeur de France en Lettonie. Ex-Directeur du CAP
A l’échelle mondiale, l’UE fonctionne comme un centre économique et monétaire, et comme une expérience réussie d’intégration régionale.
Hans Stark et Kerry Longhurst
KL : Chercheur associé à l’IFRI, spécialiste des questions de sécurité européenne ; HS : Secrétaire général du comité d’études des relations franco-allemandes (Cerfa) à l’IFRI
La « fatigue » de l’élargissement signifie qu’il n’y a pas un sentiment d’urgence désespérée pour intégrer les États des Balkans occidentaux, pour affronter plus précisément la question turque, ou pour commencer à discuter de la perspective de l’adhésion ukrainienne.
Atelier n°4 – Arc de crise: de l’Irak au Pakistan
Volker Perthes
Directeur de l’Institut allemand des affaires internationales et de sécurité (SWP – Stiftung Wissenschaft und Politik)
Des approches différentes sont nécessaires pour l’Afghanistan et le Pakistan, la région du golfe Persique et le théâtre israélo-arabe.
Shireen Hunter
Professeur invité à l’Université Georgetown, ancienne directrice du programme « Islam », CSIS, Washington
Les problèmes dans cette région et plus particulièrement dans les trois pays Afghanistan, Irak et Pakistan, ont des racines aussi bien dans l’histoire récente et les actions des gouvernements de ces pays et des principaux acteurs internationaux, que dans des événements et des politiques qui remontent à des décennies.
Marc Hecker
Chargé de recherches à l’IFRI
L’arc de crise de l’Irak à l’Afghanistan ne peut pas être stabilisé sans l’implication des puissances régionales.
Atelier n°5 – Quelle gouvernance pour quelle stabilité ?
K. Shankar Bajpai
Ancien ambassadeur d’Inde au Pakistan, en Chine et aux Etats-Unis, Président du Delhi Policy Group
Dans une telle situation mondiale peut-être que la plus grande contribution que chaque Etat peut apporter à la recherche d’une stabilité commune et continue du système international est d’assurer une gouvernance efficace chez lui.
Jean-Marie Guéhenno
Membre du Conseil consultatif sur les questions de désarmement des Nations unies
Ce qui est nouveau et pourrait changer la menace, c’est la combinaison des armes de destruction massive et du terrorisme.
Marie-Christine Dupuis-Danon
Consultante indépendante. Ex-conseillère anti-blanchissement au sein de l’Office des Nations-Unies contre la drogue et le crime
En raison justement de la complexité et de la diversité des problèmes, il est très important de favoriser la transparence.
Laurence Nardon
Chercheur et responsable du programme Espace de l’IFRI
Tous les pays doivent accepter des religions et des langues différentes et maintenir le respect de la dignité humaine.
Atelier n°6 – L’économie de la connaissance mérite encore un effort
Bertrand Collomb
Président d’honneur de Lafarge. Président du Conseil d’Administration de l’Ifri
Les modèles d’innovation qui fonctionnent bien exigent également une collaboration entre le secteur public et le secteur privé, comme en témoignent le financement des universités américaines.
Anatoly Torkunov
Recteur de l’Université MGIMO. Docteur ès sciences politiques, membre correspondant de l’Académie des sciences de Russie
Le rôle social de l’éducation est étroitement lié au développement durable des nations, en particulier de celles qui sont en transition.
Susanne Nies
Responsable de l’IFRI de Bruxelles
L’atelier a été consacré à la question de savoir comment générer, mais aussi exploiter les nouvelles technologies afin d’améliorer l’économie de la connaissance.
Atelier n°7 – Crise du crédit, crise financière, crise économique : que faire ?
André Lévy-Lang
Professeur associé émérite, de finance, à l’université Paris-Dauphine. Membre du Conseil d’orientation de l’Institut de l’entreprise
Le premier changement de politique qui est nécessaire après cette crise, c’est une révision du champ d’application de la réglementation bancaire dans les principaux pays, à commencer par les États- Unis.
Gikas A. Hardouvelis
Professeur au Departement of Banking and Financial Management à l’université du Pirée. Chef économiste à l’Eurobank EFG
La crise financière internationale actuelle n’est pas imputable à une seule cause mais à l’interaction de facteurs nombreux et divers.
Jacques Mistral
Directeur des études économiques à l’IFRI
La récente crise financière a également mis en relief la nécessité de repenser de nombreux aspects de la réglementation et de la supervision financières.
Françoise Nicolas ; Eliane Mosse
Économiste, chercheuse au Centre Asie de l’IFRI ; Économiste, conseillère à l’IFRI pour le Centre franco-autrichien pour le rapprochement en Europe
Il est par ailleurs à craindre que dans un climat de développement de la pauvreté et du chômage, des effets de radicalisation politique se produisent, avec le risque que cela peut entraîner sur le fonctionnement des démocraties.
Atelier n°8 – La régulation des migrations, enjeu mondial
Mohammed Bedjaoui
Ancien ministre des Affaires étrangères d’Algérie
Force est de constater cependant, qu’en dépit de tous ses impacts, positifs ou négatifs, le phénomène migratoire échappe largement à ce jour à l’emprise d’institutions internationales susceptibles de le réguler.
Christophe Bertossi
Responsable du programme « Migrations, Identités, Citoyenneté » à l’IFRI
L’objectif ne doit pas être la militarisation des frontières mais un effort commun international pour maîtriser et structurer les migrations internationales en fonction des besoins de tous.
Atelier n°9 – Le Golfe est-il en train de devenir un arc d’espoir ?
Henry Siegman
Président du “U.S./Middle East Project” (USMEP). Enseignant-chercheur au Sir Joseph Hotung Middle East Programme de l’université de Londres.
Les initiatives de paix qui cherchent un accord à bon compte, et refusent de payer le prix exigé par ces principes fondamentaux ne peuvent pas réussir.
Khadija Moshen-Finan
Responsable du programme Maghreb à l’IFRI
L’expression « Arc d’espoir » s’oppose à celle d’ « Arc de crise » que constituent des pays comme l’Iran, l’Afghanistan et le Pakistan.
20:00 – 22:30 | Dîner-Débat
Pascal Lamy
Directeur général de l’Organisation mondiale du commerce
La seule façon de s’assurer que les économies émergentes aient le sentiment de partager les responsabilités est de reconnaître le nouvel équilibre géopolitique.
10:00 – 12:30 | Session plénière 2
Abdoulaye Wade
Président de la République du Sénégal
En tant qu’individu d’esprit libéral, je pense que les hommes ont toujours ce qu’il faut pour surmonter les difficultés, le résultat dépendra bien entendu de la manière dont nous gérerons la crise, mais, à mon avis, nous avons ce qu’il faut pour la surmonter.
Juan Manuel Gomez-Robledo
Représentant du Président des États-Unis du Mexique
L’Amérique latine demeure le réservoir culturel d’Occident. Il faut à tout prix éviter que la région soit encore une fois l’objet des convoitises économiques et politiques des grandes puissances, surtout si une forme de nouvelle guerre froide devait renaître.
Nambaryn Enkhbayar
Président de la République de Mongolie
Géographiquement, nous vivons dans des fuseaux horaires différents, culturellement ou selon nos religions – dans des époques différentes. Toutefois, en termes de développement et de bonne gouvernance, nous devons vivre dans le même fuseau horaire, à la même époque, c’est à dire au 21e siècle.
Stepan Mesic
Président de la République de Croatie
Dans les guerres il n’y a que des perdants ! C’est pourquoi je répète toujours : il vaut mieux négocier 10 ans que mener une guerre 10 jours. Les conséquences de la guerre sont épuisantes pour tous.
SaKong Il
Représentant personnel du Président de la République de Corée
Tous les pays du monde devraient tout faire pour profiter pleinement des avantages de la mondialisation, tout en minimisant ses inconvénients. Un renforcement de l’architecture financière internationale adaptée à l’évolution de l’environnement mondial sera d’une importance capitale comme base de la réussite.
Débats
13:00 – 15:00 | Déjeuners-débats parallèles
15:30 – 17:00 | Ateliers et table ronde non plénière en parallèle
Atelier n°1 – Russie : développements internes et politiques extérieures
Marshall Goldman
Professeur émérite d’économie russe au Wellesley College
Contrairement à ce qui s’est passé sous le gouvernement Bush, les politiques d’Obama sont susceptibles d’être moins menaçantes pour la Russie, mais l’alchimie entre Obama et Poutine, et Medvedev et Obama, sera beaucoup plus froide. Il sera fascinant de voir quelle combinaison produit le plus de coopération entre les deux pays.
Sergey Karaganov
Président du Présidium du conseil des Affaires étrangères et de défense de Russie
Les clichés habituels du politiquement correct n’aideront pas à améliorer la situation et à construire un monde nouveau. En attendant, le temps de construire est venu.
Anatoly V. Torkunov
Recteur de l’Institut des relations internationales d’État de Moscou (université MGIMO)
La Russie est un membre à part entière de la communauté internationale. C’est l’ONU et non l’OTAN qui définit les « règles du jeu ». Les conflits de frontières le long de la Russie sont plus ou moins résolus. Toutefois, l’influence dans cette région est partagée entre plusieurs acteurs.
Adrian Dellecker
Chercheur à l’IFRI
Pour Sergei Karaganov, le problème principal est clairement la perte par l’Amérique de son statut de seule superpuissance comme fait accompli et les conséquences que cela implique pour les relations Europe-Russie .
Atelier n°2 – Chine : développements internes et affirmation de puissance
Yusuf Wanandi
Co-fondateur administrateur et chercheur du Centre for Strategic and International Studies (CSIS) de Jakarta
L’UE, comme l’ANASE, continue d’être un concept élitiste et n’est pas devenue la préoccupation de la population en général. Les gens se sentent à l’écart du processus.
Valérie Niquet
Directeur du centre Asie de l’IFRI
Pour Tokyo, au-delà de l’importance vitale, accordée au protecteur américain, et c’est une position de politique étrangère dont le Japon veut faire sa marque, les structures multilatérales, dont une ONU réformée où le Japon, avec d’autres, trouverait toute sa place, doivent demeurer prioritaires.
Atelier n°3 – Inde : puissance régionale et/ou acteur mondial ?
Jean-Luc Racine
Directeur de recherche du CNRS au Centre d’études de l’Inde et de l’Asie du Sud (CEIAS), à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS Paris)
L’Inde est en train d’inventer sa manière d’être une démocratie, en adaptant les logiques de caste à une politique compétitive.
Brahma Chellaney
Professeur d’études stratégiques au Centre for Policy Research de New Delhi
Alors que nous savons que le monde est en transition, nous ne savons pas encore à quoi ressemblera le nouvel ordre mondial.
K. Shankar Bajpai
Président du Delhi Policy Group
Nous devenons plus conscients du monde qui nous entoure, des défis et des possibilités qu’engendrent nos capacités économiques et militaires croissantes ainsi que nos besoins nationaux.
Olivier Louis
Chercheur à l’IFRI, responsable du programme Inde et Asie du Sud, et du programme Présidence française de l’UE.
De ce fait, l’Inde doit trouver sa juste place parmi les autres puissances mondiales, place à laquelle elle a droit.
Atelier n°4 – L’Afrique sub-saharienne: implosion ou décollage ?
William Zartman
Professeur à l’université Johns Hopkins
L’Afrique a milité pour l’indépendance, c’est-à-dire pour l’auto-administration ou un gouvernement de soi par soi pour soi, quand elle a commencé à secouer le joug colonial il y a un demi-siècle.
Robert Glasser
Secrétaire général de CARE International
Pour chaque dollar investi dans la réduction des risques de catastrophe et dans la préparation, environ sept dollars sont économisés dans la réponse humanitaire d’urgence.
Alain Antil
Responsable du programme Afrique subsaharienne à l’IFRI
Dans les quatre prochaines décennies, les sociétés africaines vont profondément se transformer. De grandes mobilités humaines sont à prévoir, les africains seront très majoritairement urbains.
Atelier n°5 – Israël/Palestine, la question internationale la plus urgente : quels engagements des acteurs extérieurs ?
Amine Gemayel
Ancien président de la République libanaise
Une coopération entre l’Etat libanais et l’Autorité palestinienne n’est pas dirigée contre telle ou telle faction mais elle est dans l’intérêt de tous les palestiniens et de tous les libanais.
Henry Siegman
Président du “U.S./Middle East Project” (USMEP). Enseignant-chercheur au Sir Joseph Hotung Middle East Programme de l’université de Londres
Pourtant, malgré tout ce qui a changé, les pays du Golfe ne peuvent pas se passer du parapluie de sécurité américain, car ils n’ont pas développé de capacité d’assurer leur propre sécurité.
Shlomo Avineri
Professeur de sciences politiques à l’université hébraïque de Jérusalem
Reconnaitre les limites de la capacité des États-Unis à négocier un accord de paix au Moyen-Orient ne signifie pas qu’ils ne sont pas utiles.
Bassma Kodmani
Directrice de l’Initiative Arabe de Réforme
Avec les autres défis apparus au Moyen-Orient et ailleurs, il est d’autant plus important de réaffirmer la place centrale du conflit israélo-palestinien.
Atelier n°6 – Energie et climat : quels défis diplomatiques ?
Thomas Becker
Secrétaire permanent adjoint au departement de la politique internationale et du changement climatique du ministère danois du climat et de l’énergie
Le monde est confronté à deux défis interdépendants : le changement climatique et la sécurité énergétique.
Bruno Weymuller
Conseiller auprès du directeur général de Total
Le climat et l’énergie représentent des défis majeurs. La conscience de la nécessité d’une action internationale progresse, mais nous devons agir intelligemment.
William C. Ramsay
Directeur du programme Énergie de l’IFRI. Ancien éxécutif adjoint à l’Agence internationale de l’énergie (AIE)
Malgré les avantages d’une approche globale, les intérêts divergents d’acteurs trop nombreux conduisent à une multiplication des compromis et à une dilution des objectifs.
Atelier n°7 – Crise alimentaire mondiale
Hervé Gaymard
Député et président du conseil général de la Savoie
C’est dans le Sud, notamment en Afrique, que se pose la question de savoir ce que l’on doit faire pour que l’agriculture redevienne une priorité et tout le monde doit s’unir pour cette priorité agricole dans les pays du Sud.
François Danel
Directeur général d’Action contre la faim (ACF)
Alors que certains pays sont touchés de plein fouet par la crise alimentaire, une grande majorité des enfants ne sont aujourd’hui pas traités.
Aline Leboeuf
Responsable du programme « Santé et environnement » de l’IFRI
La faim est un problème de santé, et doit être reconnu comme tel. Les solutions sont aussi médicales, notamment en ce qui concerne la lutte contre la malnutrition des enfants.
Atelier n°8 – Table ronde non plénière
Mohammed Bedjaoui
Ancien ministre des Affaires étrangères d’Algérie
Compétence et transparence sont les deux mamelles fécondes de la bonne gouvernance.
Han Sung-Joo
Président de l’ASAN Institute for Policy Studies. Ancien Ministre des Affaires étrangères de la Corée du sud
Même si les questions de sécurité de nature à la fois conventionnelle et non conventionnelle, continuent d’être à l’ordre du jour, de nouvelles questions, comme l’environnement, la compétition pour les ressources, les droits de l’homme, les crises humanitaires, l’économie et le bien-être social deviennent de plus en plus pertinentes et importantes.
Igor S. Ivanov
Professeur à l’Institut d’État des relations internationales de Moscou (MGIMO). Ancien ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie
L’ancienne configuration des relations arrive à une fin logique, nous en avons besoin d’une nouvelle. Nous avons, dans l’ensemble, une occasion de réinventer le monde, un monde agréable pour nous tous.
Hubert Védrine
Ancien ministre des Affaires étrangères français
Les occidentaux découvrent qu’ils sont en train de perdre, non pas leur pouvoir et leur richesse qui restent immenses, mais leur monopole. Et les puissances occidentales n’y sont pas prêtes.
17:15 – 18:45 | Session plénière 3
Kemal Dervis
Administrateur du Programme de développement des Nations Unies
Il y a six mois, on pensait que la croissance serait meilleure qu’attendue, mais nous assistons, semble-t-il, à une crise dont les effets négatifs sur l’économie réelle sont encore plus importants que prévus.
Jean-Claude Trichet
Président de la Banque Centrale Européenne
Ce qui fait que la crise actuelle se distingue des autres est qu’elle se produit à une échelle extraordinairement grande, qu’elle frappe directement le centre du système financier international et qu’elle affecte profondément les pays industrialisés.
Débats
20:00 – 23:00 | Dîner officiel
09:00 – 12:00 | Session plénière 4
Christophe De Margerie
Directeur général de Total
Pourtant, le changement climatique est annoncé partout comme étant la priorité, tout simplement parce que ce qui est en jeu c’est la survie de la planète. Il n’y aura plus de crise financière si la planète disparaît.
Pascal Couchepin
Président de la Confédération suisse
Je pense que la confiance doit être construite sur la durée. Et je crois que, s’il y a un côté positif dans cette crise, il y en aura un seul, c’est qu’elle aura forcé les hommes d’État du monde entier, quelque soit leur couleur, à être responsables et à agir sur le long terme, et à faire des promesses qu’ils peuvent tenir.
Boris Tadic
Président de la République de Serbie
En travaillant ensemble pour résoudre la crise de la DUI, nous pouvons rétablir la confiance et réaffirmer la légitimité de la Charte des Nations Unies et du régime juridique international qui en découle. C’est le moment de penser de manière stratégique et audacieuse.
Thierry De Montbrial
Président et fondateur de l’IFRI. Président et fondateur de la WPC.
Les futures règles du jeu ne seront légitimes que si elles ont été élaborées avec la participation de tous. Une des raisons pour lesquelles la gouvernance actuelle est défaillante, c’est que les règles du jeu ont été élaborées par une petite partie de la planète.
12:00 – 13:15 | Séance de clôture
Dmitry Medvedev
Président de la Fédération de Russie
Historiquement, la Russie fait partie de la civilisation européenne et pour nous, en tant qu’européens, il est très important de savoir sur quelles valeurs sera bati le monde futur.
Nicolas Sarkozy
Président de la République française
Alors entre nous, il faut rétablir la confiance, qui est la condition de la relance d’un partenariat euro-russe ambitieux.
Thierry De Montbrial
Président et fondateur de l’IFRI. Président et fondateur de la WPC.
Une des raisons pour lesquelles la gouvernance actuelle est défaillante, c’est que les règles du jeu ont été élaborées par une petite partie seulement de la planète.
Prime Minister Raila Odinga
Prime Minister Raila Odinga used the just-concluded World Policy Conference in France to reach out to Kenya’s international partners to invest in the country. (…) The conference, the first of its kind, was organised by the French Institute of International Relations. The forum which ended Thursday, was aimed at fostering interactive and constructive dialogue between researchers, professionals and opinion leaders.
World Policy Conference in Evian, France
In a speech on Monday to the World Policy Conference in évian, France, the Russian president, Dmitri A. Medvedev, called for a new global security framework that would challenge the United States’ « determination to enforce its global dominance. » He warned that American policy — in particular the expansion of NATO to Russia’s borders and a planned missile defense system — was reviving the global divisions of the cold war. Russia, he said, is « absolutely not interested in confrontation.
Invité vedette de la World Policy Conference
Invité vedette de la World Policy Conference (WPC), qui a réuni plusieurs chefs d’état ou de gouvernement au bord du lac Léman, M. Medvedev a été le premier à donner un gage, en annonçant le retrait « avant minuit » mercredi des forces russes des zones tampons en Géorgie.
Medvedev confirme le retrait des forces de paix russes de Géorgie
Medvedev confirme le retrait des forces de paix russes de Géorgie, d’ici minuit (…)
à l’occasion de la clôture de la « World Policy Conference » organisée par l’Institut français des relations internationales (Ifri), il a salué le rôle constructif de l’Union européenne dans la crise en Géorgie.
Primera edición de la Conferencia Mundial sobre Política (World Policy Conference, WPC)
El encuentro entre ambos mandatarios tendrá lugar al margen de la primera edición de la Conferencia Mundial sobre Política (World Policy Conference, WPC) organizada por el Instituto Francés de Relaciones Internacionales (Ifri). Sarkozy y Medvedev pronunciarán sendos discursos durante esta conferencia antes de almorzar juntos.
World Policy Conference
Das verschlafene französische Kurstädtchen Evian erwacht am Montagmorgen im internationalen Rampenlicht. Drei Tage lang findet hier die erste World Policy Conference (WPC) statt, ein Diskussionsforum, an dem hundert Entscheidungsträger, Wissenschaftler und Journalisten aus aller Weltteilnehmen. (…) Ins Leben gerufen hat die World Policy Conference der Direktor des Pariser Institut für Internationale Beziehungen Ifri,Thierry de Montbrial.(…)
It is a major challenge to prevent Iran from continuing to strive to get the bomb
It is a major challenge to prevent Iran from continuing to strive to get the bomb, Scheffer told at World Policy Conference organised by France’s Ifri foreign affairs think tank.
Another step towards building a new coalition for the good of humanity
(…)Another step towards building a new coalition for the good of humanity will be the World Policy Conference (WPC) 2008. The summit of world leaders to be held in Evian, France, this week [October 6-8] aims to create an efficient method to manage the world. (…) The man behind the summit is Thierry de Montbrial, founder and president of the Institut Francais des Relations Internationales (FrenchInstitute of International Relations). (…)