Le coup de gueule strident de Aminata Touré : « Ça n’a aucun sens »

09.12.2022

La réunion annuelle du Think Tank «World Policy Conférence» tient ses assises à Abu Dhabi en présence de nombreux leaders du secteur privé international, d’anciens chefs de gouvernements, de ministres et chercheurs.

Aminata Touré dans le panel d’ouverture sur le thème « Une géo-économie du Développement international dans un monde fragmenté » a fait remarquer que l’absence de au Conseil de Sécurité de l’Afrique composée de 54 pays n’a aucun sens, plus de 70 après la création des Nations Unies.

Selon elle, pour crédibiliser le discours sur la gouvernance mondiale il faut commencer par réparer cette situation injuste qui n’a que trop duré. Aminata Touré a aussi plaidé pour la reconnaissance de la contribution significative des femmes à l’économie mondiale et la nécessité de leur accorder plus de place, de soutien et de respect.

Lire l’article sur sene.news.

Aminata Touré pour la redéfinition des relations entre l’Afrique et le reste du monde

10.12.2022

Aminata Touré, députée à l’Assemblée nationale sénégalaise, était présente à la 15e édition de la Worl Policy Conference (WPC). L’ancienne Première Ministre intervenait lors de la plénière « Geoeconomics and Development in a Fragmented World » pour évoquer la place du continent Africain dans la géopolitique mondiale.

S’adressant aux intervenants, Aminata Touré explique qu’il est fondamental de permettre aux femmes (51% de la population) de contribuer aux décisions sociales, économiques, etc. Pour elle, il serait temps que l’on ait une bonne cartographie du terrorisme si l’on veut sérieusement régler la question.

L’ancienne Première Ministre invite, aussi, à un dialogue sur les contentieux pour redéfinir les relations entre l’Afrique et l’Europe, les États-Unis et le reste du monde. L’Afrique a bien compris qu’il faut investir sur ses femmes, ses jeunes et ses institutions.

« Lors de la réunion annuelle du World Policy Conference de Abu Dhabi sur la Gouvernance globale qui a vu la présence de nombreux leaders du secteur privé international, d’anciens chefs de gouvernements, de ministres et chercheurs, nous avons fait remarquer que l’absence au Conseil de Sécurité de l’Afrique qui est composée de 54 pays n’a aucun sens, plus de 70 après la création des Nations Unies.

Nous leur avons aussi fait savoir lors de ce panel d’ouverture, qui avait pour thème « Une géo-économie du Développement international dans un monde fragmenté », que pour crédibiliser le discours sur la gouvernance mondiale, il faut commencer par réparer cette situation injuste qui n’a que trop duré. Nous avons par ailleurs plaidé pour la reconnaissance de la contribution significative des femmes à l’économie mondiale et la nécessité de leur accorder plus de place, de soutien et de respect », a écrit Aminata Touré sur Facebook parcouru par Xibaaru.

Par Niakaar.

Lire l’article sur Xibaaru.

World Policy Conference de Abu Dhabi sur la Gouvernance globale : Aminata Touré plaide pour un siège permanent à l’Afrique au Conseil de Sécurité.

09.12.2022

La réunion annuelle du Think Tank «World Policy Conférence» tient ses assises à Abu Dhabi en présence de nombreux leaders du secteur privé international, d’anciens chefs de gouvernement, de ministres et  chercheurs.

Prenant part au panel d’ouverture sur le thème “Une géo-économie du Développement international dans un monde fragmenté”, Aminata Touré a fait état de l’absence au Conseil de Sécurité de l’Afrique composée de 54 pays. Selon elle, cela n’a aucun sens pour cette organisation internationale qui a d’ailleurs soufflé ses 77 bougies (Nations Unies).

Aminata Touré a insisté sur la réparation de cette situation “injuste” afin de crédibiliser le discours sur la gouvernance mondiale. Parallèlement, elle a plaidé pour la reconnaissance de la contribution significative des femmes à l’économie mondiale et la nécessité de leur accorder plus de place, de soutien et de respect…

Lire l’article sur Dakaractu.

Security cannot be solely defined by military means- Min. Nshuti Manasseh

10.12.2022

The Minister of State Prof. Nshuti Manasseh has called for the international community to look for sustainable solutions that address root causes of conflicts.

The Minister in the Ministry of Foreign Affairs and International Cooperation in Charge of East African Community made this remark in a plenary session on “The Sahel and West Africa: Geopolitics and Geo-economics” at the 15th Edition of the World Policy Conference taking place in Abu Dhabi, UAE from 9th – 11th December 2022.

Minister Nshuti told participants that consequences of insecurity in Sahel affect many countries.

“The terrorism threat is affecting and dangerously spreading beyond the Sahel region. As we all know terrorism has no borders,” he said.

Reflecting on solutions to conflicts, the official reminded that military means cannot be perceived as a panacea for all insecurity challenges.

“Security cannot be solely defined and addressed simply by military means. It is important to address root causes of insecurity which include poor governance, service delivery and socio-economic challenges to ensure stable and cohesive societies,” he emphasized.

He added that there is need to increase Africa’s financial capacity to timely and efficiently respond to threats against peace and security on the continent.

“Indeed, in the world of peace support interventions, those who have the means lack the will, and those with the will lack resources,” he said.

Speaking on Rwanda’s commitment to peace and security efforts in Sahel and the whole African continent, the Minister of state told the gathering that Rwanda supports peace interventions through multilateral and bilateral arrangements.

“From the experience of Rwanda’s military support in Mozambique and Central African Republic, it’s proven that bilateral arrangements complement multilateral interventions in a better way to produce timely results,” he said.

The work of the fifteenth edition cover issues such as the International Economic Order, the Sahel and West Africa, US-China Rivalry, the Future of EU, Climate Change and Energy Transition, Public Health, Food Security, and many topics. More than 200 international leading figures are attending the conference.

By Peter Muyombano.

Read the article on KTPRESS.

“Minister Nshuti speaks out on insecurity in Sahel region”

10.12.2022

The international community should look for sustainable solutions that address root causes of conflicts, Prof. Nshuti Manasseh, Minister of State in the Foreign Affairs Ministry has said.

Manasseh said this during a plenary session on “The Sahel and West Africa: Geopolitics and Geo-economics” at the 15th Edition of the World Policy Conference taking place in Abu Dhabi, UAE from December 9 to 11, 2022.

He said the consequences of insecurity in Sahel affect many countries. “The terrorist threat is affecting and dangerously spreading beyond the Sahel region. As we all know terrorism has no borders.”

Reflecting on solutions to conflicts, Prof. Nshuti Manasseh reminded that military means cannot be perceived as a panacea for all insecurity challenges.

“Security cannot be solely defined and addressed simply by military means. It is important to address root causes of insecurity which include poor governance, service delivery and socio-economic challenges to ensure stable and cohesive societies,” he emphasized.

The state Minister added that there is need to increase Africa’s financial capacity to timely and efficiently respond to threats against peace and security on the continent.

“Indeed, in the world of peace support interventions, those who have the means lack the will, and those with the will lack resources,” he noted.

Speaking on Rwanda’s commitment to peace and security efforts in Sahel and the whole African continent, the Minister of state Prof. Nshuti told the gathering that Rwanda supports peace interventions through multilateral and bilateral arrangements.

“From the experience of Rwanda’s military support in Mozambique and Central African Republic, it’s proven that bilateral arrangements complement multilateral interventions in a better way to produce timely results,” he said.

The work of the fifteenth edition cover issues such as the International Economic Order, the Sahel and West Africa, US-China Rivalry, the Future of EU, Climate Change and Energy Transition, Public Health, Food Security, and many topics. More than 200 international leading figures are attending the conference.

By Michel Nkurunziza.

Read the article on The New Times.

15e édition de Conférence sur la politique mondiale Romuald Wadagni invité aux Émirats arabes unis

06.12.2022

Le ministre d’Etat chargé de l’Economie et des Finances Romuald Wadagni est invité à prendre part à la quinzième édition de la World Policy Conference (WPC) du 9 au 11 décembre 2022 à Abou Dabi, aux Émirats arabes unis.

Pour la deuxième fois, la ville d’Abou Dabi accueille la World Policy Conference (Conférence sur la politique mondiale ) du 9 au 11 décembre 2022. ¨Le ministre d’Etat chargé de l’Economie et des Finances Romuald Wadagni est attendu à cet événement. Il y sera avec d’autres personnalités de l’Arabie Saoudite, de l’Ukraine, du Rwanda, du Kazakhstan, du Sénégal etc.

La mission de la World Policy Conference est de contribuer à promouvoir un monde plus ouvert, plus prospère et plus juste. Fondée en 2008 par Thierry de Montbrial, président de l’Institut français des relations internationales (Ifri), la WPC offre « un espace de réflexion et de dialogue essentiel autour des grands enjeux de la gouvernance mondiale, tout en permettant à ses participants de développer des liens durables ».

Les travaux de la quinzième édition seront axés sur « l’ordre économique international, le Sahel et l’Afrique de l’Ouest, la rivalité sino-américaine, l’avenir de l’Union européenne, le changement climatique et la transition énergétique, la santé publique, la sécurité alimentaire, et bien d’autres sujets ».

Le vendredi 9 décembre, le ministre d’État, Romuald Wadagni va intervenir au cours de la session plénière 5 intitulée : « Le Sahel et l’Afrique de l’Ouest : géopolitique et géoéconomie ». Il sera aux côtés du Général Francis A. Behanzin, président co-fondateur du Réseau mondial des professionnels de sécurité et de défense pour la prévention et la lutte contre le terrorisme ; Serge Ekué, président de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) et Manasseh Nshuti, ministre d’État aux Affaires étrangères du Rwanda.

Par Akpédjé Ayosso.

Lire l’article sur 24 Heures au Bénin.

Le Bénin présente ses réformes à 15ème édition de la WPC

13.12.2022

Le Bénin a été invité à présenter ses réformes à la 15eme édition de la World Policy Conference (WPC) tenue à Abu Dabi du 9 au 11 décembre 2022.

Les travaux de cette édition étaient axés sur « l’ordre économique international, le Sahel et l’Afrique de l’Ouest, la rivalité sino-américaine, l’avenir de l’Union européenne, le changement climatique et la transition énergétique, la santé publique, la sécurité alimentaire, et bien d’autres sujets».

Le vendredi 9 décembre, le ministre d’État, Romuald Wadagni est intervenu lors de la session plénière 5 intitulée : « Le Sahel et l’Afrique de l’Ouest : géopolitique et géoéconomie ». Il avait à aux côtés du Général Francis A. Behanzin, président co-fondateur du Réseau mondial des professionnels de sécurité et de défense pour la prévention et la lutte contre le terrorisme ; Un représentant de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) et Manasseh Nshuti, ministre d’État aux Affaires étrangères du Rwanda

Excellents échanges avec Thierry de Montbrial sur les problématiques économiques et sociales présentes au Sahel et en Afrique de l’Ouest à l’occasion de la 15e édition de la World Policy Conference.

 Entre enjeux climatiques, extrême pauvreté hors des villes et influence croissante des mouvements terroristes, le Sahel et l’Afrique de l’Ouest doivent également faire face à une gouvernance instable et à un faible niveau de formation du capital humain.

 Le #Bénin est pleinement engagé depuis 2016 pour la #formation des #jeunes et la lutte contre l’extrême pauvreté.

 Notre économie est en marche. Avec un taux de croissance de 7,2% en 2021, notre pays a aujourd’hui l’un des taux d’inflation les plus faibles d’Afrique. 🇧🇯 RW

A propos de WPC

La mission de la World Policy Conference est de contribuer à promouvoir un monde plus ouvert, plus prospère et plus juste. Fondée en 2008 par Thierry de Montbrial, président de l’Institut français des relations internationales (Ifri), la WPC offre « un espace de réflexion et de dialogue essentiel autour des grands enjeux de la gouvernance mondiale, tout en permettant à ses participants de développer des liens durables ».

Par Judicaël Zohoun.

Lire l’article sur 24 Heures au Bénin.

وزير الخارجية ردًا على تساؤل بشأن «اتفاقيات إبراهام»: جوابنا واضح وهو دولة فلسطينية

 

جدد وزير الخارجية الأمير فيصل بن فرحان التأكيد على موقف المملكة الثابت بشأن القضية الفلسطينية.

جاء ذلك خلال مشاركة الوزير في مؤتمر السياسات العالمية في العاصمة الإماراتية أبوظبي، وفق «الإخبارية».

ولدى سؤال الوزير بشأن اتفاقيات أبراهام قال الأمير فيصل بن فرحان: «جوابنا واضح وهو دولة فلسطينية».

وتجدد المملكة التأكيد، بشكل دائم، على موقفها الثابت بشأن القضية الفلسطينية بمختلف المحافل والفعاليات الإقليمية والدولية؛ وذلك اعتدادًا بأن تلك القضية هي القضية المركزية للعرب والمسلمين، وهي كذلك القضية الأولى للمملكة منذ تأسيسها.

[…]

Lire l’article sur le site de Ajel.sa

وزير الخارجية ردًا على سؤال بشأن اتفاقيات أبراهام: جوابنا واضح وهو دولة فلسطينية

 

شكرا لقرائتكم وزير الخارجية ردًا على سؤال بشأن اتفاقيات أبراهام: جوابنا واضح وهو دولة فلسطينية ونؤكد لكم باننا نسعى دائما لامدادكم بكل ماهو جديد وحصري والان ندخل في التفاصيل

الرياض – محمد الوسيري – أكد وزير الخارجية الأمير فيصل بن فرحان موقف المملكة الثابت بشأن القضية الفلسطينية، وذلك خلال رده على سؤال بشأن اتفاقيات أبراهام.

جاء ذلك خلال مشاركة وزير الخارجية في مؤتمر السياسات العالمية في العاصمة الإماراتية أبوظبي.

دولة فلسطينية

وحسب مقطع فيديو نشرته قناة “الإخبارية”، ردّ الأمير فيصل بن فرحان على سؤال حول “اتفاقيات أبراهام”، قائلًا “ما السؤال؟”، ليجيب عليه المحاور “ما الجواب؟”.

وعليه، أكد وزير الخارجية الأمير فيصل بن فرحان: “جوابنا واضح وهو دولة فلسطينية”.

دعم دائم

ودائمًا ما تجدد المملكة التأكيد على موقفها الثابت بشأن القضية الفلسطينية بمختلف المحافل والفعاليات الإقليمية والدولية، حيث لا تزال القضية الأولى للمملكة.

وتشير المملكة أيضًا إلى أنها لم ولن تتوانى في دعم الشعب الفلسطيني الشقيق بجميع الطرق والوسائل لاستعادة حقوقه المشروعة، وإقامة دولته الفلسطينية المستقلة بكامل السيادة على الأراضي الفلسطينية بحدود عام 1967 وعاصمتها القدس الشرقية.

[…]

Lire l’article sur le site de Alkhaleej365.

COP28 must target ‘equitable’ energy transition: UAE

 

11 December, 2022

9 December, 2022

 

COP28 must target ‘equitable’ energy transition: UAE

Next year’s UN climate talks in the United Arab Emirates must work towards a just and equitable energy transition, the host country, seeking a gradual move from fossil fuels, said Friday.

The UAE is one of the world’s biggest oil producers.

It wants to “bring diverse and different thoughts to the table from all around the world and in particular the countries of the global south”, said Minister of State for International Cooperation Reem Al Hashimy.

“How we manage to deal with a just energy transition by also ensuring prosperity and stability for people around the world, how we manage to do that in a manner that’s equitable” is the issue, she told the World Policy Conference of political, business, academic and other leaders in Abu Dhabi.

In an interview with AFP in July, the UAE’s Minister of Climate Change and Environment Mariam Almheiri insisted the world is “not ready” to switch from hydrocarbons, despite the havoc being unleashed by global warming.

Sharply higher fuel costs triggered by sanctions on Russia for invading Ukraine prompted Western countries to demand higher oil production this year, Almheiri pointed out at the time.

Al Hashimy said the UAE-hosted COP should discuss the climate challenge and energy transition “in light of new geopolitical rivalries that could jeopardise international cooperation”.

The international community largely agrees that climate change poses an existential threat to the planet and future of mankind. But action to cut carbon pollution and prepare for the accelerating impact is lagging.

Last month, the COP27 summit in Egypt agreed to establish a fund to compensate poorer countries already devastated by the fallout from global warming.

However, it failed to push ahead on further cutting emissions to keep alive the goal of limiting global warming to 1.5 degrees Celsius from pre-industrial levels.

Having diversified its economy over the decades, the UAE relies less and less on oil, whose revenues now make up 30 percent of GDP.

But the Gulf state forecasts that the oil and gas industry would need to invest more than $600 billion every year until 2030 just to keep up with expected demand.

At the same time, the UAE is spending billions to develop enough renewable energy to cover half of its needs by 2050, and it is targeting net-zero domestic carbon emissions by that year.

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Lire l’article sur le site de ALARABIYA.

UAE asks state entities to buy local in food security push: Minister Mariam Al Mheiri

 

11 December, 2022

UAE asks state entities to buy local in food security push: Minister Mariam Al Mheiri

The United Arab Emirates has directed government entities such as the armed forces and hospital authorities to buy locally grown produce to support agri-tech efforts in the desert country, the minister of climate change and environment said on Sunday.

The UAE, which imports 90 percent of its food, took the decision at an annual government meeting last month to support local production while continuing to embrace open trade policy, Mariam Al Mheiri told the World Policy Conference in Abu Dhabi.

“We want to let the trade keep going, but where you have hands on your procurement and what you can buy, this is where you can encourage that a certain percentage of certain food items are bought locally,” she said, without providing details.

The Gulf Arab oil producer, which will host the COP28 climate conference next year, is making a big push on food security in the region and beyond.

At home, Mheiri noted that an Abu Dhabi accelerator program has invested more than $150 million to attract agri-tech companies to operate in the UAE, which faces water scarcity and has little arable land.

Among initiatives is a vertical farm producing leafy greens under a joint venture between Emirates Flight Catering and US-based Crop One. Vertical farming uses a series of stacked levels to produce crops.

The Emirati minister said berries, salmon, and quinoa were also being farmed in the UAE, and that the country has ambitions to grow grains in closed-system farms where water is recycled.

[…]

Lire l’article sur le site de ALARABIYA.

Saudi FM: ‘All bets off’ if Iran obtains a nuclear weapon

December 11, 2022

Saudi FM: ‘All bets off’ if Iran obtains a nuclear weapon

Saudi Arabia’s Foreign Minister Prince Faisal Bin Farhan speaking in an on-stage interview at the World Policy Conference in Abu Dhabi on Sunday. (Screen grab)

ABU DHABI — Foreign Minister Prince Faisal Bin Farhan said that the failure in concluding a nuclear agreement with Iran will enter the region into a very dangerous phase.

In an on-stage interview at the World Policy Conference in Abu Dhabi on Sunday, Prince Faisal said that Iran’s Gulf Arab neighbors would act to shore up their security if Tehran were to obtain nuclear weapons.

“If Iran gets an operational nuclear weapon, all bets are off,” the minister said when asked about such a scenario.

“We are in a very dangerous space in the region and you can expect that regional states will certainly look towards how they can ensure their own security.”

The minister’s reaction came at a time when Iran’s nuclear talks have stalled with Western powers, who in turn accused Tehran of raising unreasonable demands.

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Lire l’article sur le site de la Saudi Gazette.

Les États-Unis cherchent à endiguer les ambitions de la Chine

13.01.2023

Par Hubert Coudurier.

Comment vont évoluer les relations entre la Chine et les États-Unis ? Les menaces de Xi Jinping sont-elles crédibles ? La rivalité sino-américaine était au cœur des discussions de la 15e édition de la World Policy Conference d’Abu Dhabi.

Si l’invasion de l’Ukraine par la Russie était au centre des débats de la 15e édition de la World Policy Conference d’Abu Dhabi, les participants sont revenus longuement sur la rivalité sino-américaine. Créateur, il y a quelques décennies au Quai d’Orsay, du Centre d’analyses et de prévisions (CAP), Thierry de Montbrial a réussi cette prouesse de réunir tous les ans le gratin diplomatique dans le cadre de son réputé « think tank » (littéralement « réservoir de pensée »). On y côtoie dans une atmosphère bon enfant, d’anciens ministres de toutes nationalités, des ambassadeurs en retraite, des entrepreneurs de la tech, des journalistes voire des espions reconvertis dans l’industrie d’armement.

[…]

Lire l’article sur Le Télégramme.

Regard sur une planète en folie : l’Occident en ligne de mire

08.01.2023

Par Hubert Coudurier.

Tous les ans, Thierry de Montbrial, fondateur de l’Institut français des relations internationales (IFRI), organise la World Policy Conference (WPC). Elle se tenait en décembre dernier, à Abu Dhabi. Ce « Davos de la géopolitique mondiale », qui réunit quelques centaines d’initiés, a dressé des perspectives sur l’avenir de la planète.

En ouverture de cette 15e édition, Thierry de Montbrial précise avant de passer la parole à l’archevêque de Constantinople Bartholomée 1er que « dans le monde moderne, la religion importe et doit peser positivement » alors que l’instabilité internationale s’aggrave.

« Le pouvoir impérial russe a voulu soumettre l’Église à sa volonté. Moscou aspire à être la troisième Rome. C’est un élément fondamental de la division du monde orthodoxe. En URSS, la religion a été marginalisée et opprimée. L’église orthodoxe russe s’est rangée derrière Vladimir Poutine dont l’idéologie est de combattre en reprenant le caractère hérétique du tsarisme, les valeurs décadentes de l’Occident. Ce qui légitime la volonté d’expansion russe », analyse le patriarche.

« Ne pas négocier avec la Russie »

Cette tentation expansionniste russe irrite fortement les Allemands, comme en témoignent les propos vindicatifs de Peter Beyer, membre du Bundestag : « Nous ne devons pas négocier avec la Russie, nous avons été trahis. On ne s’attendait pas à une guerre conventionnelle en Europe, il a fallu opérer un changement de direction à 180 degrés. Il faut trouver une porte de sortie pour la Russie mais pas pour Poutine ».

Plus sobrement le ministre des affaires étrangères ukrainien, Dmytro Kuleba, nous lance, en visio depuis Kiev : « Chacun fait ce qu’il veut mais nous méritons d’être aidés. Poutine pense qu’il va nous briser avec l’hiver et la destruction de nos installations. C’est stupide. Nous ne nous défendons pas seulement nous-mêmes mais des valeurs. Nous nous battons du bon côté de l’Histoire ».

Pour l’ancien ministre des affaires étrangères Hubert Védrine, l’invasion de l’Ukraine nous ramène aux débuts de la Guerre froide. « Il n’y a plus de base aujourd’hui pour les idées françaises d’autonomie européenne car c’est l’Otan qui assure la défense européenne. Il faudra repenser la sécurité avec la Russie comme voisin. »

Et la rivalité sino-américaine ?

Créateur, il y a quelques décennies au Quai d’Orsay, du Centre d’analyses et de prévisions (CAP), Thierry de Montbrial a réussi cette prouesse de réunir tous les ans le gratin diplomatique dans le cadre de son réputé « think tank » (littéralement « réservoir de pensée »). On y côtoie dans une atmosphère bon enfant, d’anciens ministres de toutes nationalités, des ambassadeurs en retraite, des entrepreneurs de la tech, des journalistes voire des espions reconvertis dans l’industrie d’armement.

J’ai eu la chance de dîner à côté de Douglas Paal, un ancien de la CIA recruté à la centrale de Langley comme analyste pour l’Asie par George Bush senior et qui conseille encore aujourd’hui le président Joe Biden au Conseil National de sécurité américain. Il animait d’ailleurs une table ronde sur le sujet majeur de ces entretiens : la rivalité sino-américaine. Car l’invasion de l’Ukraine par la Russie et les menaces de la Chine sur Taïwan figuraient évidemment au centre des débats de la WPC.

Sur la crédibilité des menaces, les avis divergent même si l’enlisement de la Russie en Ukraine a rendu moins probable une attaque chinoise à court terme sur l’île nationaliste qu’on appelait jadis Formose. Wang Jisi, président de l’Institut d’études stratégiques de Pékin, temporise : « Les Européens continuent à vouloir investir en Chine et les Chinois sont ravis de toutes leurs visites ». D’autant que les Européens sont incapables de prendre une position commune sur le sujet.

Chine, Russie, États-Unis : un équilibre complexe

Jean-Pierre Cabestan, professeur émérite à l’université baptiste de Hong Kong, – où je l’avais croisé au début de la normalisation qui lui a valu une mise en garde contre sa liberté de parole – souligne : « Des pays comme le Vietnam ou Singapour sont très heureux d’avoir les Américains autour ». Sans même parler de l’allié privilégié qu’est le Japon. John Andrews, conseiller de rédaction à « The Economist », ajoute : « Je ne crois pas que Xi Jinping soit un fou mais on ne sait pas comment le traiter ».

Le soir même, l’ancien premier ministre australien Kevin Rudd, ancien numéro un d’un pays proche de la Chine avec laquelle les liens sont étroits et complexes, nous déclare en visioconférence : « Les cinq années à venir seront déterminantes pour que les États-Unis et leurs alliés dans la zone indo-pacifique construisent leur dissuasion à l’égard de la Chine afin qu’elle n’intervienne pas à Taïwan ». Tout en précisant : « Je pense que la Chine prend ses distances à l’égard de la Russie. Et l’idée que les Chinois veulent asseoir leur domination mondiale est à nuancer. C’est bien plus complexe ». Les États-Unis veulent, en effet, endiguer l’avancée technologique de la Chine et pourraient y parvenir.

[…]

Lire l’article sur Le Télégramme.

Ces puissances moyennes qui refusent de s’aligner sur les États-Unis ou la Chine

20.12.2022

ANALYSE – Dans le Golfe comme en Asie et en Afrique, les pays du Sud veulent accroître leur influence.

De notre envoyée spéciale à Abu Dhabi

Depuis plusieurs années, le repli américain et la rétraction du monde occidental poussent les diplomaties du Sud qui veulent peser davantage dans les affaires internationales. Aux Émirats arabes unis, comme ailleurs dans le Golfe, au Moyen-Orient, en Asie ou en Afrique, cette tendance à changer ses alliances pour les rééquilibrer a été exacerbée depuis l’invasion russe du 24 février. «Avec la guerre russo-ukrainienne mais aussi dans le conflit Chine-États-Unis, nous avons ont choisi l’équilibre», résume d’une phrase Anwar Gargash, le «Kissinger du Moyen-Orient», conseiller diplomatique du président émirati Mohammed Ben Zayed (MBZ), à la World Policy Conference (WPC) organisée par l’Ifri à Abu Dhabi. C’est-à-dire, concrètement, une prise de distance à l’égard des politiques chinoises et russes de la Maison-Blanche.

[…]

Lire l’article sur Le Figaro.

Discours du patriarche œcuménique Bartholomée lors de la 15e World Policy Conference à Abu Dhabi

17.12.2022

Créée en 2008 par l’Institut français des relations internationales (Ifri), à l’initiative de son fondateur et président Thierry de Montbrial, la World Policy Conference (WPC) ou la Conférence sur la politique mondiale, est une think tank dont l’objectif est de contribuer une réflexion systématique pour l’organisation d’une gouvernance mondiale adaptée aux réalités du XXIe siècle, associant décideurs, experts et leaders d’opinion au plus haut niveau.

[…]

Lire l’article sur Orthodoxie.com.

Opération de charme chinoise dans le Golfe

13.12.2022

L’Ambassadeur Bertrand Besancenot revient sur la récente visite du Président chinois Xi Jinping en Arabie saoudite, marquant la volonté pour le Riyad de mettre en place un système d’alliance politique et économiques avant tout convergent avec ses intérêts nationaux. Ici, un rapprochement avec Pékin ne signifie pas un éloignement avec Washington.

Le président Xi Jinping a effectué la semaine dernière une visite de trois jours à Riyad, au cours de laquelle il a eu un sommet bilatéral avec les Saoudiens, puis a rencontré les dirigeants du Conseil de Coopération des États Arabes du Golfe et enfin un « sommet sino-arabe » élargi à certains pays de la Ligue Arabe : la Mauritanie, la Tunisie, Djibouti, la Somalie, les Comores, l’Irak et l’Égypte.

Le Président chinois a reçu un accueil royal, y compris de la part de la presse locale qui s’est répandu sur l’intérêt de la coopération avec la Chine, un partenaire essentiel de l’Arabie saoudite et du monde arabe et qui ne donnait pas de leçons de morale, contrairement aux États-Unis et à l’Occident en général.

Ce voyage était en réalité centré sur l’énergie et l’économie, avec la signature de contrats d’un montant global évalué à 28 Mds d’euros dans les domaines de l’hydrogène, de la pétrochimie, des technologies de l’information, du cloud computing, des transports et de la construction (sans plus de précision). En fait, la Chine est déjà le premier partenaire commercial de l’Arabie saoudite, avec un volume d’échanges bilatéraux qui excède les 80 Mds de dollars. Les Chinois sont impliqués dans de multiples chantiers d’infrastructure et leurs investissements en Arabie saoudite sont estimés à 106,5 Mds de dollars au cours des vingt dernières années. Riyad est par ailleurs le premier fournisseur de pétrole de Pékin, qui lui a acheté 17 % de sa consommation de brut l’an dernier.

Sur le plan politique, cette visite était un signal diplomatique de convergence entre les deux pays avec la signature d’un accord de partenariat stratégique, mais aussi un message clair à l’administration Biden : Riyad n’est pas concerné par la polarisation entre Washington et Pékin et souhaite maintenir des relations privilégiées avec les deux pays (et d’autres), en fonction de ses intérêts nationaux. Comme l’a écrit un porte-parole officieux, « la région est en quête de stabilité, d’investissements, de développement, de diversité, d’ouverture à tous, et non pas de positionnement dans une tranchée aux dépens d’un autre camp ».

La visite du Président chinois a en outre conforté la place internationale de l’Arabie saoudite et de son prince héritier, en présentant le royaume comme un acteur mondial autonome et courtisé, dialoguant avec tout le monde. Le ministre saoudien des a Affaires étrangères a d’ailleurs profité de la World Policy Conference qui s’est tenue à Abou Dabi du 9 au 11 décembre pour préciser les orientations nouvelles de la diplomatie de Riyad :

  •  L’Arabie et le CCEAG s’emploient à bâtir des ponts entre l’Orient et l’Occident.
  •  Le royaume entend renforcer sa coopération avec son plus grand partenaire commercial, la Chine.
  •  Le dialogue est le meilleur moyen pour régler les problèmes complexes et difficiles d’aujourd’hui.
  •  La politique étrangère de Riyad est mue par sa volonté de bâtir une prospérité durable pour le peuple saoudien.
  •  S’agissant des cours du pétrole, l’Arabie saoudite et l’Opep+ ont une politique claire et permanente de préserver les marchés stables, car à défaut les producteurs cesseront d’investir.
  •  Les relations saoudo-russes sont solides, en particulier dans le cadre de l’Opep+.
  •  Dans le conflit entre la Russie et l’Ukraine, l’Arabie saoudite se considère comme un médiateur, et elle a contribué à la libération de prisonniers.
  •  Les relations avec les États-Unis sont importantes, car Washington joue un rôle essentiel au plan sécuritaire. Riyad veut coopérer avec toutes les administrations et développer un vrai dialogue stratégique.
  •  Si on ne parvient pas à un accord nucléaire avec l’Iran, qui donnerait des garanties sérieuses, la région s’engagerait dans une période complexe et dangereuse qu’il faut éviter.
  •  L’Europe demeure l’un des principaux partenaires commerciaux de l’Arabie saoudite et du Golfe. Riyad l’appelle à une interaction plus importante dans la région.

[…]

Lire l’article sur Revue Défense N@tionale.

« Tout est possible » si l’Iran fabrique une arme atomique

12 décembre 2022

« Tout est possible » si l’Iran fabrique une arme atomique – Responsable saoudien

“Nous sommes dans un périmètre très dangereux”, a dit le ministre des Affaires étrangères Faisal bin Farhan Al-Saud, notant être “sceptique” sur une reprise du JCPOA

Le ministre des Affaires étrangères saoudien, le prince Faisal bin Farhan Al-Saud, a indiqué dimanche que les voisins du Golfe de la république islamique réagiraient si Téhéran devait fabriquer une arme nucléaire.

« Si l’Iran obtient une bombe nucléaire, tout est possible », a déclaré Al Saud aux journalistes à la World Policy Conference qui était organisée à Abou Dhabi, selon Reuters.

« Nous sommes dans un périmètre très dangereux dans la région… Vous pouvez vous attendre à ce que les États régionaux examinent très certainement la manière de garantir leur propre sécurité », a-t-il ajouté, sans donner de détail.

De propos tenus alors que l’Iran reste en conflit avec l’Occident à la fois sur la question de son programme nucléaire et dans le cadre des négociations sur la mise en vigueur d’un accord signé en 2015 qui avait été gelé.

La République islamique a indiqué, le mois dernier, avoir fait progresser ses activités d’enrichissement d’uranium. L’Occident craint pour sa part que ces travaux puissent entrer dans le cadre d’un programme secret d’armement atomique.

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Lire l’article sur le site du Times of Israel.

Sahel et Afrique de l’Ouest : à l’heure de l’émancipation ?

18.12.2022

Géopolitique enregistrée à Abou Dhabi où s’est achevée, le 11 décembre 2022, la 15ème édition de la World Policy Conference. L’occasion pour chercheurs, politiques, économistes, intellectuels d’échanger pendant trois jours sur la situation internationale et les grands enjeux géopolitiques.

Au Sahel et en Afrique de l’Ouest, l’année 2022 a été agitée, entre les coups d’État à répétition, le départ de la force Barkhane du Mali, la montée du sentiment anti-français, la poussée du terrorisme jihadiste vers les États du Golfe de Guinée comme le Bénin, le Togo, le Ghana et la Côte d’Ivoire, sans oublier la controverse suscitée par le position de plusieurs pays africains par rapport à l’invasion russe de l’Ukraine…

Comment lutter efficacement contre l’expansionnisme des groupes armés jihadistes? Que traduit l’accaparement du pouvoir par les militaires au Mali, au Burkina Faso, en Guinée et au Tchad ? Quels bénéfices et quels risques à faire alliance avec la Chine ou la Russie ? Peut-on parler de volonté d’émancipation par rapport à l’Occident et à la France, ancienne puissance coloniale ? Quel modèle de développement les Africains souhaitent-ils ?

Trois invités :

Cheikh Tidiane Gadio, président de l’Institut panafricain de Stratégie (Paix-Sécurité-Gouvernance) et ancien ministre des Affaires Étrangères du Sénégal

Alain Antil, directeur du Centre Afrique Subsaharienne de l’IFRI, l’Institut français de Relations Internationales.

Jean-Michel Sévérino, président d’Investisseurs et partenaires, directeur de recherche à la FERDI, Fondation pour les Études et la Recherche sur le Développement International, auteur de «Entreprenante Afrique» chez Odile Jacob.

Par Chantal Lorho.

Écouter le podcast sur RFI.

Ministre saoudien des Affaires étrangères : si l’Iran obtient une arme nucléaire, tous les paris sont ouverts

12.12.2022

Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan Al Saud, a déclaré dimanche que les voisins arabes de l’Iran dans le Golfe agiraient pour renforcer leur sécurité si Téhéran devait obtenir des armes nucléaires, a rapporté Reuters. « Si l’Iran obtient une arme nucléaire opérationnelle, tous les paris sont ouverts », a déclaré le prince Faisal lors d’une interview sur scène lors de la World Policy Conference à Abu Dhabi, interrogé sur un tel scénario. « Nous sommes dans un espace très dangereux dans la région… vous pouvez vous attendre à ce que les États régionaux se tournent certainement vers la manière dont ils peuvent assurer leur propre sécurité », a-t-il ajouté.

Bien que Riyad soit resté « sceptique » quant à l’accord sur le nucléaire iranien, le prince Fayçal a déclaré dimanche qu’il soutenait les efforts visant à relancer le pacte « à condition qu’il soit un point de départ, et non un point final » pour un accord plus solide avec Téhéran. « Les signes actuels ne sont malheureusement pas très positifs », a déclaré le prince Faisal, ajoutant : « Nous entendons dire par les Iraniens qu’ils n’ont aucun intérêt dans un programme d’armes nucléaires, ce serait très réconfortant de pouvoir croire cela. Nous avons besoin de plus l’assurance à ce niveau. »

Par Gabriel Attal.

Lire l’article sur Radio J.

Analysis: Saudi Arabia sends Iran forceful message about its nuke program

Ariel Oseran

December 12, 2022

 

Analysis: Saudi Arabia sends Iran forceful message about its nuke program

While the patience of regional actors is waning, their fears are raging.

Saudi Arabian Foreign Minister Faisal bin Farhan Al-Saud said on Sunday that Iran’s Gulf Arab neighbors would act to shore up their security if Tehran were to obtain nuclear weapons.

 

During an interview at the World Policy Conference in Abu Dhabi, Al-Saud was asked about a scenario where Iran obtains nuclear weapons. He responded: “If Iran gets an operational nuclear weapon, all bets are off.”

We are in a very dangerous space in the region… you can expect that regional states will certainly look towards how they can ensure their own security.”

Western powers have accused Iran of raising unreasonable demands, thereby stalling nuclear talks. The focus has shifted to the Russia-Ukraine war and domestic unrest in Iran over the death in custody of 22-year-old Mahsa Amini.

Though Riyadh remained “skeptical” about the Iran nuclear deal, Al-Saud said it supported efforts to revive the pact “on condition that it be a starting point, not an end point” for a more substantial deal with Tehran.

Lire l’article sur i24news.

L’État ukrainien en quête de générateurs et de transformateurs pour poursuivre sa guerre

11.12.2022

Les représentants européens apportent à l’Ukraine un soutien sans réserve au cours de la « World Policy Conference », organisée du 9 au 11 décembre aux Émirats arabes unis. Kiev est assuré d’un surcroît de concours.

Le chef de la diplomatie ukrainienne n’a pas fait le déplacement à Abou Dabi (Émirats arabes unis), mais la 15e édition de la World Policy Conference qui s’y tient du 9 au 11 décembre, lui a consacré samedi après-midi une session plénière en visioconférence de son domicile.

Dmytro Kuleba, habillé d’un épais pull gris à son bureau, entend ne laisser filtrer aucun doute auprès de son auditoire : « La Russie est en train de perdre quand l’Ukraine est en train de gagner. » Et il balaie toute perspective d’une rigueur hivernale qui puisse affecter les troupes ukrainiennes : « Hiver, printemps, été, nous continuerons à nous battre (…). Nous n’en avons rien à faire du temps et rien n’arrêtera nos courageux soldats. »

Pièces de rechange

 De la réunion de « solidarité » à court terme pour son pays qui va se dérouler mardi à Paris, il n’exprime qu’une attente centrale de la part de Kiev, la « coordination des efforts » dans la fourniture de transformateurs, générateurs et pièces de rechange, indispensables pour surmonter la destruction ou l’endommagement « de plus de la moitié » de l’infrastructure électrique du pays, du fait de l’intensité des bombardements russes.

Une source diplomatique française va dans ce sens, en expliquant que l’intention est de se focaliser sur une période allant de la mi-décembre à la mi-mars, avec une « thématique très précise » qui est de permettre à l’Ukraine de maintenir le fonctionnement de ses infrastructures critiques.

Un conseiller de l’exécutif européen présent à l’événement d’Abou Dabi affirme, à cet égard, que « le niveau de consensus en Europe est extraordinairement élevé ». Il insiste sur l’engagement financier de l’Union européenne, aussi bien à des fins économiques que militaires, qui s’avèrerait « supérieur » à celui des États-Unis et pourtant « gravement sous-estimé ». Quelques heures plus tard, le Conseil des ministres de l’UE a annoncé être parvenu à un nouvel accord d’aide tout au long de 2023 à hauteur de 18 milliards d’euros, avec des prêts assortis d’une période de grâce de 10 ans.

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Par Benaouda Abdeddaïm.

Lire l’article sur BFM TV.

“Les paris sont ouverts” si l’Iran obtient l’arme nucléaire

December 11, 2022

Le ministre des Affaires étrangères de l’Arabie saoudite a déclaré, dimanche, que tous les paris seraient ouverts si l’Iran obtenait une arme nucléaire opérationnelle, les États du Golfe devant alors agir pour renforcer leur sécurité. “Si l’Iran se dote d’une arme nucléaire opérationnelle, tous les paris sont ouverts”, a déclaré le prince Faisal bin Farhan lors d’une interview sur la scène de la World Policy Conference à Abu Dhabi. “Nous sommes dans un espace très dangereux dans la région… vous pouvez vous attendre à ce que les États de la région se penchent sur la façon dont ils peuvent assurer leur propre sécurité”, a-t-il ajouté.

Parlant du sommet Conseil de Coopération du Golfe-Chine et du sommet sino-arabe qui ont eu lieu vendredi, le prince Faisal a déclaré que continuer à accroître la coopération entre le Royaume et la Chine est “incroyablement important”.

Lire l’article sur i24news.

La Chine dans le jeu américain des monarchies du Golfe

11.12.2022

La Chine est encore bien loin d’évincer les États-Unis auprès des monarchies du Golfe. Mais les échanges à la « World Policy Conference », organisée aux Émirats arabes unis du 9 au 11 décembre, illustrent un rapprochement accéléré.

Le séjour saoudien du président chinois Xi Jinping, du 7 au 10 décembre, ne devait pas s’inscrire dans l’ordinaire. Riyad et ses alliés ont donc vu les choses en très grand, autour de trois sommets d’affilée pour leur invité, d’abord avec l’Arabie Saoudite, puis le Conseil de coopération du Golfe (CCG) et pour finir, la Ligue arabe. Un déploiement protocolaire forcément scruté par la World Policy Conference (WPC), organisée au même moment à Abou Dabi.

Il y a eu toute la satisfaction exprimée dimanche soir par le chef de la diplomatie saoudienne, Faisal bin Farhan Al Saud, venu clore les échanges dans la capitale émiratie, pour qui les perspectives de coopération avec la 2e économie mondiale s’avèrent « incroyables », que ce soit pour son pays ou les autres nations arabes.

Un responsable gouvernemental des Émirats arabes unis, rencontré en marge de la WPC, considère pour sa part que cette succession inédite de sommets formels, traitement inhabituel jusqu’ici essentiellement réservé dans la région au président des États-Unis, « vient satisfaire l’égo politique » des Chinois, en « renforçant leur statut ». Propos apparemment corroboré, lorsque l’on voit le président de l’Institut international d’études stratégiques à Pékin, Wang Jisi, lors d’une table-ronde sur la « rivalité » sino-américaine, évoquer le caractère « plus ambitieux » de ce rassemblement entre son pays et les cinq autres du CCG.

L’intention par la suite pour les monarchies du Golfe est de systématiser ce format chaque fin d’année, probablement en 2023 avec l’Asean, l’organisation du sud-est asiatique. Toujours d’après la source gouvernementale émiratie, pour le royaume saoudien il en est allé par ailleurs d’une « valeur symbolique » vis-à-vis des démocrates au pouvoir à Washington qui, un temps, ont proclamé leur intention de mettre le prince héritier Mohammed Ben Salmane au ban de la communauté internationale, après l’assassinat en 2018, au consulat d’Arabie Saoudite à Istanbul, du journaliste saoudien Jamal Khashoggi.

Géopolitique de l’énergie

Puis, les Saoudiens ne sont pas privés de rappeler lors de cette conférence d’Abou Dabi, une fois encore, les facteurs de l’équation économique avec la Chine, premier partenaire commercial et débouché pour 20 % de leurs exportations de pétrole. Et des échanges qui tendent, soutient-on ici, à se diversifier et à se sophistiquer.

De quoi il retourne ? La pétrochimie, mais également le potentiel des énergies renouvelables. Lors d’une session samedi, Khaldoon Khalifa Al Mubarak, directeur général du fonds souverain d’Abou Dabi Mubadala, a mis en exergue les 80 % de l’industrie mondiale du solaire concentrée en Chine. « Nous aussi, on veut en bénéficier », lance alors un haut fonctionnaire émirati.

Idée « très naïve »

 La « géoéconomie d’un monde fragmenté », pour reprendre l’intitulé d’une table-ronde de vendredi, offre, par la même occasion, certaines possibilités de prendre ses distances avec les États-Unis. Pour un économiste sud-coréen, qui conseille de longue date son gouvernement, la manière dont s’est déroulée la visite de Xi Jinping à Riyad démontre que l’Arabie Saoudite « sera plus indépendante des pays occidentaux ».

Néanmoins, tout en saluant « la vision claire » qu’ont les Chinois de « ce qu’ils veulent », le responsable gouvernemental émirati juge « très naïve », l’idée « simplificatrice » en vogue d’une Chine venant « remplacer » les États-Unis, ce que le directeur saoudien d’un centre de recherche sur le Golfe, basé à Djeddah, a tout autant souligné dans une intervention dimanche après-midi. Abdulaziz Othman Sager assure que « la relation économique avec Pékin ne se développe pas en une relation de politique de sécurité », la Chine n’étant d’ailleurs de toute façon pas en mesure, selon lui, de fournir un cadre de protection armée au Moyen-Orient.

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Par Benaouda Abdeddaïm.

Lire l’article sur BFM TV.

Fragmentation géoéconomique : Européens, Japonais et Sud-Coréens pris au piège

10.12.2022

La « World Policy Conference », organisée du 9 au 11 décembre aux Émirats arabes unis, tente de mettre en garde quant aux dégâts économiques de la « fragmentation » entre Washington et Pékin.

D’une manière ou d’une autre, au cours de cette 15e édition de la World Policy Conference, qui se tient cette année à Abou Dabi (Émirats arabes unis), la rivalité entre les États-Unis et la Chine est de toutes les discussions, de tous les apartés.

À une session sur l’hypothèse d’un « effondrement de l’ordre économique international », Qiao Yide, secrétaire général de la Fondation pour la recherche sur le développement de Shanghai, pose les termes en fonction des gains pour son pays à aller ou non dans le sens de la politique de sanctions unilatérales déployée par les Américains, en tant que mode de gestion des relations internationales.

Pourquoi donc Pékin avaliserait-il ces mesures punitives, en particulier à l’encontre de la Russie, dès lors que Washington a, maintenant, officiellement constitué la Chine en seul « adversaire systémique » ? Pour ainsi dire, dans le propos de cet expert auprès du ministère chinois des Finances, il n’y a fondamentalement plus rien à y gagner.

Pris en tenailles

Parmi les grands alliés industriels asiatiques des États-Unis, les inquiétudes portent avant tout sur le secteur des semi-conducteurs. Taeho Bark, président de l’Institut du commerce mondial Lee&Ko, à Séoul, redoute qu’avec la législation de l’administration Biden dite de réduction de l’inflation (IRA), structurant l’appui financier à la localisation de la production de puces sur le sol américain, l’on fasse « perdre l’opportunité » de réformer l’ensemble des règles de subventions dans ce domaine. Cet ancien ministre sud-coréen du Commerce extérieur exprime de vives préoccupations, en écho à celles de l’actuel gouvernement, d’être alors pris en tenailles entre les largesses budgétaires des deux plus grands produits intérieurs bruts au monde.

Mais c’est un conseiller de l’exécutif européen qui vient pointer auprès de ses interlocuteurs asiatiques l’évolution la plus lourde de conséquences à ses yeux : l’arsenal réglementaire édicté par Washington le 7 octobre, qui vise à limiter radicalement la vente d’équipements de production de puces à des sociétés chinoises.

Pour l’économiste japonais Motoshige Itoh, de l’Université de Tokyo, l’inquiétude est alors à relier à une puissante volonté de « centralisation » aux États-Unis des chaînes d’approvisionnement technologiques, au travers de la fabrication des semi-conducteurs. Cet ancien conseiller gouvernemental n’est pas loin de penser que les Chinois ne vont ainsi qu’en renforcer leur argumentaire d’auto-suffisance.

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Par Benaouda Abdeddaïm.

Lire l’article sur BFM TV.

« Les Etats-Unis seront les grands gagnants de la guerre en Ukraine »

09.12.2022

Par Virginie Robert, Vincent Collen

Le fondateur de la World Policy Conference, qui se tient cette fin de semaine à Abu Dhabi, et de l’Institut français des relations internationales (Ifri), se montre de nouveau très circonspect sur l’allié américain. Bien qu’ils fassent preuve d’un fort soutien à l’Ukraine, les Etats-Unis profitent d’une opportunité qui accroît, selon Thierry de Montbrial, la dépendance de l’Europe à Washington.

Thierry de Montbrial.

Fondateur de la World Policy Conference

Les Européens viennent d’imposer un embargo sur le pétrole russe. Croyez-vous à l’efficacité des sanctions économiques ?

Dans sa réalité actuelle, l’Union européenne est inapte à la stratégie. Nous agissons au premier degré, c’est-à-dire sous l’emprise de l’émotion, au nom du bien et du mal. Avec deux instruments : les sanctions et les promesses d’élargissement de l’Union européenne. Les sanctions nous blessent à chaque fois un peu plus. Il se trouve qu’à chaque fois, nous devenons un peu plus dépendants des Etats-Unis qui font, eux, de la stratégie, en combinant froidement les valeurs et les intérêts. L’un de leurs objectifs est de devenir les maîtres du jeu dans le domaine de l’énergie.

Ce ne sont pas les Américains qui ont commencé la guerre en Ukraine. Au pire, ils profitent d’une opportunité…

Les deux sont vrais. Notez qu’ils n’ont jamais cherché à favoriser des solutions diplomatiques sur des questions comme la Crimée ou le Donbass. Il est vrai aussi que les Européens ne les y ont pas sérieusement encouragés. Les accords de Minsk ne pouvaient pas aboutir. Les Américains nous ont alertés mollement sur la possibilité d’une agression de la Russie en Ukraine, mais il n’y a pas eu de réflexion stratégique commune pour y parer. La préoccupation majeure outre-Atlantique, c’est la Chine.

La guerre d’Ukraine est d’abord apparue aux yeux des Américains comme une difficulté supplémentaire, puis ils l’ont vue comme une opportunité. Ce qui s’est traduit concrètement par l’élargissement de l’Otan, même si la Turquie freine les choses, sans état d’âme, dans son propre intérêt ; puis par la dépendance accrue de l’Union européenne vis-à-vis des Etats-Unis aussi bien en termes sécuritaires classiques que dans le domaine de l’énergie. Les Etats-Unis jouent remarquablement. J’aimerais que les Européens apprennent à devenir aussi bons stratèges qu’eux. C’est une question clé pour l’avenir de l’Union européenne.

Pourtant, à court terme, les Américains sont gênés par une forte inflation ?

Mais on voit bien que Joe Biden s’en tire magnifiquement avec son plan anti-inflation, que nous n’aimons pas. Sur le long terme, les Américains sont évidemment gagnants. Et ils vont tout faire pour nous aligner derrière eux, face à la Chine.

Quand la guerre sera terminée, les pressions pour un élargissement effectif et rapide de l’Union européenne seront considérables et sa gouvernance risquera de se trouver paralysée.

Et le deuxième instrument, l’élargissement de l’Union européenne ?

L’Union européenne est fragilisée. Nous sommes dans une phase d’accélération tous azimuts. On risque de se retrouver encore plus dépendants pour notre sécurité. Quant à l’économie, je doute de la capacité européenne à faire émerger une stratégie cohérente sur le plan commercial et industriel par exemple. Il est tellement plus simple pour la plupart des pays membres de s’en remettre à celle que Raymond Aron appelait la République impériale.

L’autonomie stratégique peut-elle devenir réalité ? Je l’espère ardemment, mais… Quand la guerre sera terminée, les pressions pour un élargissement effectif et rapide de l’Union européenne seront considérables et sa gouvernance risquera de se trouver paralysée, d’autant plus que le nationalisme et le souverainisme ont de beaux jours devant eux. Qui peut sérieusement nier ce diagnostic ?

Vous parlez de risque vital alors que l’UE a eu des réactions politiques fortes, face à la pandémie, la guerre d’Ukraine, la crise de l’énergie ?

Les deux ne sont pas incompatibles. Là, vous parlez d’une réaction dans l’urgence. Dans le cas de la santé, c’était la panique. Il était dans l’intérêt général immédiat de réagir ensemble. Cela a été un vrai succès. Il y a quelques semaines, j’ai été très frappé par le discours de Prague d’Olaf Scholz sur l’élargissement. Dans la phase héroïque de la Communauté européenne, on envisageait un nouvel élargissement seulement si on avait réussi l’approfondissement de la phase précédente, pour que l’étape suivante soit un succès. C’était le bon sens.

[…]

Lire l’article sur Les Echos.

Guerre en Ukraine : à quoi ressemblera le monde d’après ?

11.12.2022

Géopolitique à Abou Dabi où s’est tenue, ce week-end, la 15ème édition de la World Policy Conference. Trois jours d’échanges sur les événements marquants de 2022 : un monde de plus en plus fragmenté et de nouveaux défis à affronter : dérèglement climatique, crise énergétique, suite de la pandémie, tension croissante entre Washington et Pékin sur la question de Taiwan, sans oublier bien sûr l’agression russe de l’Ukraine, événement majeur de l’année. Quel scénario pour mettre fin à cette guerre en Ukraine qui va bientôt entrer dans son 10ème mois ? Quel impact sur les relations internationales ? Faut-il remettre en cause l’ordre mondial en place, depuis 1945, et renforcer l’ONU pour sortir des logiques d’affrontements ? À quoi pourrait ressembler le monde d’après la guerre ?

Deux invités :

Thierry de Montbrial, président et fondateur de la World Policy Conference et président de l’IFRI, l’Institut français de relations internationales, auteur de «Vivre le temps des troubles» chez Albin Michel

Jean-Pierre Cabestan, chercheur associé à Asia Centre, basé à Hongkong, vient de publier « Demain la Chine : guerre ou paix ? » chez Gallimard.

Par Chantal Lorho.

Écouter le podcast sur RFI.

L’Inflation Reduction Act américain pousse à s’interroger sur la stratégie de l’Union européenne en matière climatique

La politique climatique américaine (400 milliards de dollars de subventions en dix ans) pose un grave problème de compétitivité à l’Europe, qui doit éviter tout à la fois l’ornière du protectionnisme et la naïveté, analyse l’économiste dans sa chronique.

En 2019, l’Union européenne (UE) paraissait assurée de pouvoir compter pour longtemps sur un gaz russe abondant et bon marché. C’est dans ce contexte qu’elle a lancé son Pacte vert. De cette initiative, elle attendait d’abord l’affirmation d’un leadership mondial sur le climat, mais elle espérait aussi le gain d’avantages concurrentiels dans les produits et les industries de demain.

Le pari valait la peine d’être tenté, mais la stratégie de transition reposait beaucoup sur le gaz : celui-ci se substituerait, dans un premier temps, au fioul et au charbon, et, en attendant qu’hydrogène et stockage de l’électricité d’origine renouvelable aient trouvé leur modèle économique, il y serait fait appel dans les périodes sans soleil ni vent.

Mais, aujourd’hui, l’interruption des livraisons russes oblige l’UE à se passer du gaz beaucoup plus rapidement que prévu. Baisse de la demande et recours au gaz naturel liquéfié ont permis d’éviter les pénuries, mais le coût de l’énergie pour les usages industriels est aujourd’hui deux fois plus élevé qu’outre-Atlantique. L’Europe fait donc face à un problème de compétitivité aggravé et très probablement durable.

L’autre changement dans le paysage est le virage pris par les Etats-Unis avec l’Inflation Reduction Act (IRA) de 2022. Pour mettre fin au blocage qui prévalait au Congrès, l’administration Biden et la majorité démocrate ont fait le choix d’une stratégie climatique qui repose exclusivement sur les subventions. Ne sont prévus ni fiscalité carbone, ni obligations réglementaires, ni élimination des énergies fossiles. L’administration fait le pari que, si les entreprises y sont suffisamment encouragées, elles investiront dans les technologies vertes.

Ambitions revues à la baisse

L’IRA prévoit ainsi, en matière climatique, des subventions et des crédits d’impôt d’un montant de 400 milliards de dollars sur dix ans, selon les estimations du Congressional Budget Office, et peut-être du double, selon celles du Credit Suisse – le coût total dépendra du succès des dispositifs mis en place.

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Retrouvez l’intégralité de la tribune sur le site du Monde.

Un an après, la guerre en Ukraine bouleverse les équilibres du Moyen-Orient

La guerre en Ukraine rebat radicalement les cartes au Moyen-Orient, analyse le directeur de la chaire Moyen-Orient Méditerranée à l’École normale supérieure. L’influence russe y prospère désormais grâce à une nouvelle forme d’«anti-impérialisme», ajoute-t-il.

Cet article a aussi été publié sur le site américain al-monitor.com. Gilles Kepel est politologue, spécialiste de l’islam et du monde arabe, est éditorialiste pour Al-Monitor et directeur de la chaire Moyen-Orient Méditerranée à l’École normale supérieure.


Un an après le début de la guerre en Ukraine, une série de secousses ont ébranlé les fondements du système d’alliances moyen-orientales. Nombre d’États appartenant au «Sud global», dont des pays arabes considérés jusqu’alors comme pro-occidentaux, ont refusé de voter à l’ONU pour condamner l’invasion russe. Et quand les États-Unis ont demandé à l’Arabie saoudite d’augmenter sa production de pétrole pour faire baisser les cours du brut, affaiblir Moscou et soulager l’Europe, Ryad a refusé de servir de variable d’ajustement du marché – ou de «producteur élastique» – et a maintenu les prix élevés. Même l’État hébreu a joué sa partition en solo, refusant de fournir à l’Ukraine la technologie de son « Dôme de Fer » pour arrêter les missiles…

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Retrouvez l’intégralité de la tribune sur le site du Figaro.