9:00 – 10:00 | Ouverture
Thierry de Montbrial
Président et fondateur de la World Policy Conference
Au fil des éditions de notre conférence, nous n’avons cessé de souligner l’importance des puissances moyennes et la nécessité, pour chaque état, d’inclure la stabilité structurelle du système international et celle de ses composantes dans la formulation de son propre intérêt national.
SM Le Roi Mohammed VI
Roi du Maroc
La réflexion approfondie dans le cadre d’un débat constructif permettra, sans nul doute, l’émergence d’idées nouvelles et de solutions susceptibles d’améliorer encore le modèle de développement de nos pays.
Emmanuel Macron
Président de la République française
Je pourrais facilement faire mien l’objectif de la WPC – réfléchir aux moyens de conserver une gouvernance mondiale raisonnablement ouverte, capable d’absorber les chocs tout en facilitant les changements désirables.
Bartholomée 1er
Archevêque de Constantinople, Nouvelle Rome et Patriarche Œcuménique
Aussi, faut-il bien remarquer la nécessité impérieuse du dialogue pour répondre aux conflits contemporains, au-delà de la nature religieuse ou non de ces conflits. Le dialogue n’est pas une négociation. Ce n’est pas non plus une controverse. Le dialogue n’a ni de gagnant, ni de perdant.
10:00 – 10:45 | Session plénière 1
L’avenir de l’Europe du Sud-Est
Thierry de Montbrial
Founder and Chairman of the World Policy Conference
Ana Brnabić
Première ministre de la République de Serbie
Il y a globalement un désaccord majeur, mais nous essayons de voir comment en discuter d’une manière qui nous rapprochera de la résolution du problème, et de montrer que nous ne voulons pas laisser ça aux générations suivantes.
Edi Rama
Premier ministre de la République d’Albanie
Les gens ne ressentent plus autant de frustration et ils ne sont plus aussi réticents à se rencontrer, à aller et venir, à développer des projets commerciaux, à élaborer des projets culturels, etc. Il y a donc une nouvelle façon de vivre dans les Balkans, qui est en rupture totale avec notre culture consistant à vivre dans le passé.
Débat des panélistes
10:45 – 12:00 | Session plénière 2
Investing in Africa
Jean-Michel Severino
Président, Investisseurs & Partenaires
Miriem Bensalah-Chaqroun
Présidente de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM)
En tant qu’investisseurs, nous considérons l’éducation sous l’aspect des compétences du capital humain. Nous avons besoin de ressources humaines qualifiées qui correspondent à notre compétitivité et à notre productivité.
Christoph Beier
Vice-président du conseil d’administration, Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ)
Nous en sommes au point où nous devons repenser et réévaluer nos expériences communes, puis proposer une approche de développement plus cohérente, plus complète, plus sélective et plus prometteuse.
Mostafa Terrab
Président-directeur général, Groupe OCP
En effet, nous sommes arabes, nous faisons partie de la région MENA, mais cette appartenance ne tient pas compte du fait que nous sommes pleinement africains, ce qui a des conséquences.
Rémy Rioux
Directeur général, Agence française de développement (AFD), président de l’International Development Finance Club (IDFC)
Il y avait 100 millions d’Africains au début du XXème siècle, il y en a 1,2 milliard maintenant. Cela va créer, comme dans tous les continents – avec une vitesse et une puissance qu’aucune région du monde n’a jamais connues – de la croissance endogène, de l’emploi et de l’activité.
Shinichi Kitaoka
Président, Japan International Cooperation Agency (JICA)
Si l’on observe les dernières années, je pense que les pays dépourvus de ressources ont fait, en général, de meilleurs progrès, se sont mieux développés, que les pays dotés de nombreuses ressources.
Débat
12:00 – 12:30 | Session plénière 3
Avec Peter Maurer, président du comité international de la Croix Rouge (CICR)
Thierry de Montbrial
Président et fondateur de la World Policy Conference
Peter Maurer
Président du comité international de la Croix Rouge (CICR)
Il y a une différence entre confidentialité et transparence. La transparence ne veut pas nécessairement dire que tout le monde doit tout savoir à tout moment. En revanche, il faut mettre en place des mécanismes de « redevabilité ».
Débat
12:45 – 14:30 | Déjeuner débat
Avec Sheikh Mohammed bin Abdulrahman bin Jassim Al-Thani, ministre des Affaires étrangères, Etat du Qatar
Thierry de Montbrial
Président et fondateur de la World Policy Conference
Sheikh Mohammed Bin Abdulrahman Bin Jassim Al-Thani
Ministre des Affaires étrangères, Etat du Qatar
Nous espérons qu’un jour, la sagesse l’emportera, et que les pays qui évitent le dialogue, qui évitent de s’exprimer et d’aborder les problèmes de sécurité, comprennent que nous sommes tous concernés. Ils doivent s’asseoir autour de la table des négociations et trouver des solutions.
Débat
14:45 – 16:15 | Session plénière 4
Tendances au Moyen-Orient
Miguel Ángel Moratinos
Ancien ministre des Affaires étrangères et de la Coopération d’Espagne
Youssef Amrani
Chargé de mission, cabinet royal, Maroc
Le défi majeur aujourd’hui dans notre région, dans l’ensemble du monde arabe, est de déconstruire le discours djihadiste mais aussi de proposer un autre discours.
Jihad Azour
Directeur du département Moyen-Orient et Asie centrale, FMI
Il est important de développer une prospective sur comment les choses peuvent évoluer dans les années à venir, afin de pouvoir définir un certain nombre d’actions pouvant avoir un impact et changer les conditions économiques et sociales des populations de la région.
Stuart Eizenstat
Associé, Covington and Burling LLP
La recrudescence de sentiments nationalistes, populistes, protectionnistes, anti-immigrés, anti-musulmans et l’affaiblissement du centre politique sont le fil conducteur du Brexit, de l’élection de Trump, de la montée des partis de droite opposés à l’Union européenne et des attitude aux Pays-Bas, en Suède, en Allemagne, en Autriche, en Pologne et en Hongrie
Renaud Girard
Grand reporter et chroniqueur international, Le Figaro
Le retour du fait national veut-il dire la multiplication des guerres, la guerre de tous contre tous au Moyen-Orient ?
Odeh Aburdene
Président d’OAI Advisors, membre du Council on Foreign Relations
La région arabe doit combiner éducation, science et technologie pour parvenir à la croissance économique et garantir des emplois à la jeunesse.
Itamar Rabinovich
Président de l’Israel Institute, ancien ambassadeur d’Israël aux Etats-Unis
Nous sommes à présent dans ce que nous appelons la phase de post-turbulence arabe. Nous avons d’abord eu un Printemps arabe, puis ces pays ont connu la tourmente et les fondations de plusieurs États arabes ont été ébranlées
16:15 – 17:30 | Session plénière 5
Confiance et vérité à l’ère du numérique
Steven Erlanger
Correspondant diplomatique en chef pour le New York Times
Haïm Korsia
Grand Rabbin de France
La vérité n’est pas dans l’affirmation d’une chose, mais dans une tension éthique entre deux positions, qui oblige à trouver un équilibre.
Susan Liautaud
Fondatrice de Susan Liautaud & Associates Limited (SLA)
La technologie a privé les institutions publiques de leurs moyens. À commencer par le droit, nous constatons que les systèmes juridiques sont très en retard sur la technologie, qui elle, est en évolution constante et toujours plus rapide, si bien que le droit ne peut tout simplement pas suivre.
Oliver Bussmann
Fondateur et associé gérant, Bussmann Advisory, Suisse, ancien directeur des systèmes d’information d’UBS et SAP
Au bout du compte, il s’agit d’avantages financiers importants, comme la simplification, la rapidité et la transparence, si bien que la technologie elle-même est une nouvelle technologie de confiance que la communauté bâtira, et il existe une dynamique globale qu’il est, selon moi, impossible d’arrêter.
Anne-Thida Norodom
Professeur de droit public à l’université de Rouen, membre du conseil stratégique de l’Ifri
C’est tout l’enjeu, cette idée que les Etats essayent de protéger leur droit, protéger leurs valeurs, en justifiant l’application de leur droit national à ces activités numériques, sachant que ces activités numériques sont essentiellement le fait d’entreprises américaines.
Stefan Heumann
Membre du conseil d’administration de Stiftung Neue Verantwortung (SNV)
Les fake news et la désinformation sur Internet sont devenus des enjeux majeurs. Nous devons étudier plus attentivement ce problème si nous voulons mieux le comprendre. Proposer des solutions ne sera pas facile, car il nous faut éviter de nuire à la liberté d’expression.
Débat
17:30 – 18:45 | Session plénière 6
L’économie mondiale
Richard Cooper
Professeur d’économie internationale à l’université d’Harvard
Uri Dadush
Senior Fellow, OCP Policy Center, chercheur non-résident, Bruegel
Le protectionnisme aux États-Unis est voué à avoir un effet profondément déstabilisateur, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, et à donner un mauvais exemple aux pays en développement qui, nous l’espérons, seront l’avenir de notre prospérité à long terme.
Kemal Dervis
Vice-président de la Brookings Institution responsable de l’économie mondiale, ancien ministre des Affaires économiques de Turquie
D’un côté, vous avez une innovation technologique en plein essor, et, de l’autre, une productivité mesurée, qui, en termes de PIB, connaît en fait un ralentissement, avec une croissance plus faible que celle que l’on connait depuis des décennies.
Jung Sung-Chun
Vice-président, département de macroéconomie internationale & finance, Korea Institute for International Economic Policy (KIEP)
La faible croissance des salaires réels dans les économies européennes est, je crois, ce qui constitue le principal frein à la reprise active des économies européennes.
Itoh Motoshige
Professeur émérite, Université de Tokyo et professeur, Université Gakushuin, ancien conseiller du Premier ministre, Japon
La montée du protectionnisme suscite de nombreuses discussions et, c’est vrai, des inquiétudes, mais, dans le même temps, nous pouvons encore entrevoir des perspectives quant au développement d’un régime de libre-échange.
Qiao Yide
Vice-président et secrétaire général, Shanghai Development Research Foundation
Les inégalités de revenus ont été réduites dans plusieurs pays, mais comment combler, dans chaque pays, qu’il soit développé ou en développement, l’immense écart des inégalités de revenus ?
Débat
18:45 – 19:45 | Session plénière 7
L’avenir des moyens de transport : connectivité et gouvernance
Jim Hoagland
Conseiller de la rédaction du Washington Post
François Barrault
Président de l’Idate/DigiWorld Institute; ancien président-directeur général, BT Global Services et membre du conseil d’administration, BT Group PLC
Vous n’êtes pas intelligent parce que vous savez mieux que quelqu’un d’autre, vous êtes intelligent parce que vous partagez, et les jeunes et Internet nous ont fait passer à l’économie du partage.
Patrick de Castelbajac
Directeur général délégué à la stratégie et à l’international d’Airbus
Dans quelle mesure sommes-nous proches de la mobilité aérienne urbaine et du rêve de voler là où bon nous semble ? D’un point de vue technologique, nous n’en sommes pas très loin.
Jean-Yves Le Gall
Président du Conseil de l’Agence spatiale européenne (ESA) et président du Centre National d’Etudes Spatiales (CNES), France
Il est encore nécessaire de réaliser de nombreux essais pour permettre à l’industrie d’innover en matière de véhicules autonomes et pour apporter aux gouvernements suffisamment de données en vue de décisions politiques et législatives avisées.
Débat des panélistes
20:30 | Dîner débat
Avec Patrick Pouyanné, Président-directeur général, Total
Thierry de Montbrial
Président et fondateur de la World Policy Conference
Patrick Pouyanné
Président-directeur général, Total
Le premier effort gigantesque que nous devons donc faire collectivement, c’est un effort d’économie d’énergie, d’efficacité énergétique.
Débat
09:00 – 10:30 | Session plénière 8
L’Amérique et le monde un an après l’élection de Trump
Richard Burt
Directeur général, McLarty Associates, ancien ambassadeur des Etats-Unis en Allemagne
Juan Gallardo
Président, Organización Cultiba SAB de CV, Mexique
Où en sommes-nous à présent des renégociations de l’ALENA ? Je pense que nous sommes face à une grande opportunité et, d’autre part, à une grande menace.
Yukio Okamoto
Président, Okamoto Associates, Inc., ancien conseiller spécial de deux Premiers ministres du Japon
Tout comme le Japon, le problème le plus grave de M. Trump ou des États-Unis est la Corée du Nord.
Ryu Jin Roy
Président-directeur général, Poongsan Group, République de Corée
La belle époque où des familles entières immigraient aux États-Unis en quête d’une vie meilleure et d’opportunités est presque révolue, à moins de posséder un ensemble de compétences et de savoir parler anglais
Alexander Panov
Membre du Groupe consultatif du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie, professeur et directeur du département de diplomatie du MGIMO
Le dialogue politique à tous les niveaux s’est pratiquement figé. Si la chasse aux sorcières se poursuit aux États-Unis, je ne vois aucune possibilité d’amélioration des relations bilatérales.
Hubert Védrine
Ancien ministre des Affaires étrangères, France
Le monde entier a très bien réagi à propos de l’accord sur le climat, en disant : Monsieur Trump peut faire ce qu’il veut ; nous, on continue.
John Sawers
Ancien chef des services de renseignements, Royaume-Uni
Désormais, à plusieurs égards, la Chine remplace les États-Unis en tant que soutien et défenseur du bien public, comme la lutte contre le changement climatique et le soutien du commerce international.
Débat
10:30 – 11:00 | Pause café
11:00 – 12:00 | Session plénière 9
L’intelligence artificielle et l’avenir du travail humain
Ali Aslan
Présentateur et journaliste, Deutsche Welle TV
Masood Ahmed
Président, Center for global Development, ancien directeur du département Moyen-Orient et Asie Centrale du FMI
L’intelligence artificielle se développe sous nos yeux, et elle arrive beaucoup plus vite que nous ne l’avions anticipé.
Mari Kiviniemi
Secrétaire générale adjointe de l’OCDE, ancien Premier ministre de Finlande
Quant aux fondamentaux de l’enseignement primaire, les élèves ont besoin de compétences génériques alliées à des compétences cognitives fortes afin de renforcer leurs compétences en TIC.
Holger Mey
Vice-président, concepts avancés, Airbus
Dès que l’on parle d’automatisation et de systèmes autonomes, nous sommes donc automatiquement confrontés à un problème de responsabilité.
Patrick Nicolet
Membre du comité de direction générale, Capgemini
Notre vision du monde par rapport au passé est fondamentalement différente, et nous allons nous orienter vers une forme d’organisation du travail complètement distribuée. Il en ira de même pour nos modèles hiérarchique et social. Aucune de nos institutions existantes n’est équipée pour gérer ces éléments.
Débat
12:00 – 13:15 | Session plénière 10
L’avenir du commerce et des investissements internationaux
Nicolas Barré
Directeur de la rédaction, Les Echos
Marcus Noland
Vice-président exécutif et directeur d’études au Peterson Institute for International Economics
La véritable menace est l’interaction entre la politique macroéconomique et la politique commerciale.
Bark Taeho
Président, Lee&Ko Global Commerce Institute, ancien ministre du commerce de la République de Corée
Il semble y avoir un consensus croissant quant à la nécessité d’aider tous les citoyens à partager les opportunités et les avantages de la libéralisation du commerce.
Francis Gurry
Directeur général de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI)
Le vide laissé par les politiques de l’actuelle administration Trump crée une opportunité pour de nombreux pays et en particulier pour la Chine.
Stefan Mair
Membre du conseil d’administration, Fédération des industries allemandes (BDI)
Il n’y a pas d’alternative à la gouvernance mondiale, même si cela signifie l’affaiblissement de la souveraineté nationale.
Yi Xiaozhun
Directeur général adjoint, Organisation mondiale du commerce (OMC)
Nous devons être conscients que de nombreuses personnes se sentent déconnectées des progrès économiques et que les attitudes vis-à-vis du commerce et de la mondialisation se sont durcies récemment.
Débat
13:30 – 15:00 | Déjeuner débat
Avec Ahmet Davutoglu, ancien Premier ministre de la République de Turquie
Thierry De Montbrial
Président et fondateur de la World Policy Conference
Ahmet Davutoglu
Ancien Premier ministre de la République de Turquie
Nous avons besoin de l’intégrité, de l’inclusion, de l’institutionnalisation, de l’optimisation de l’intérêt et de la mise en œuvre des décisions.
Débat
15:15 – 18:15 | Ateliers parallèles
Atelier n°1 – Finance et économie
John Lipsky
Senior Fellow, Foreign Policy Institute at Johns Hopkins University’s Paul H. Nitze School of Advanced International Studies (SAIS) ; ancien premier directeur général adjoint du Fonds monétaire international
Despite the good news, US business investment has remained relatively weak, which explains the slow productivity growth that has been accompanied, despite the low unemployment, by low labour participation.
Akinari Horii
Conseiller spécial et membre du conseil d’administration du Canon Institute for Global Studies, ancien gouverneur adjoint de la Banque du Japon
In economics terms, inflation expectation is more adaptive than rational, or more backward looking than forward looking. People have to see actual inflation through their eyes, before they believe that the inflation is reality.
Bertrand Badré
Fondateur et PDG de Blue Orange Capital, ancien directeur général et directeur financier du Groupe de la Banque mondiale
For 10 years we were miserable talking about the Eurozone and for once, I think it is okay.
André Levy-Lang
Ancien président du directoire de Banque Paribas, professeur associé émérite à l’Université Paris-Dauphine
I think that France is now realising that it has to take care of itself and not wait for Germany and I think that this is what is going to happen.
Jeffrey Frieden
Professeur, Université d’Harvard
I think that one of the unheralded and perhaps unexpected successes of the last 10 years was the extent of multilateral cooperation in the aftermath of the September/October 2008 crisis.
Raed Charafeddine
Premier vice-gouverneur de la Banque du Liban
What the Central Bank did was actually stimulating the economy and at the same time, taking the precautions so as not to impact inflation.
Débat
Old sins cast long shadows and the shadow that Argentina’s restructuring casts on the region and beyond is still quite dark.
Daniel Daianu
Membre du conseil d’administration de la Banque Centrale de Roumanie; ancien ministre des Finances de Roumanie
In spite of the efforts to maintain what is called the liberal international order, deep currents are working against it.
Débat
Atelier n°1 – Finance et économie – Synopsis
Bertrand Badré
Fondateur et PDG de Blue Orange Capital, ancien directeur général et directeur financier du Groupe de la Banque mondiale
Le système est paralysé et nous empêche de sortir du cadre. Il faut sortir des sentiers battus. Comment faire bouger les choses ?
André Levy-Lang
Ancien président du directoire de Banque Paribas, professeur associé émérite à l’Université Paris-Dauphine
Je pense qu’aucune banque en Europe ne crée de risque systémique. Le système bancaire européen est solide, mais il y a un problème de rentabilité […] en partie à cause des aléas des marchés des capitaux.
Raed Charafeddine
Premier vice-gouverneur de la Banque du Liban
La Banque Centrale a stimulé l’économie tout en prenant les mesures nécessaires pour ne pas générer de l’inflation.
Daniel Daianu
Membre du conseil d’administration de la Banque Centrale de Roumanie; ancien ministre des Finances de Roumanie
L’innovation financière continue et des produits toxiques sont mis sur le marché et utilisés, malgré une régulation et un système de surveillance prétendument plus efficaces.
Jeffrey Frieden
Professeur, Université d’Harvard
Lorsque la prochaine crise éclatera, je crains que l’intervention des grandes puissances, et notamment celle des États-Unis, ne soit plus destructrice que constructive.
Akinari Horii
Conseiller spécial et membre du conseil d’administration du Canon Institute for Global Studies, ancien gouverneur adjoint de la Banque du Japon
La pénurie de gestionnaires actifs expose le marché aux comportements grégaires, ce qui pourrait déclencher une crise en cas de choc.
John Lipsky
Senior Fellow, Foreign Policy Institute at Johns Hopkins University’s Paul H. Nitze School of Advanced International Studies (SAIS) ; ancien premier directeur général adjoint du Fonds monétaire international
Le fait que le FMI ne dispose pas d’un instrument de prévention de crise efficace constitue une faiblesse systémique qui peut et doit être résolue.
Atelier n°2 – Énergie et climat
Nobuo Tanaka
Ancien directeur exécutif, IEA, président de la Sasakawa Peace Foundation
The energy sector is probably one of the most impacted by the unpredictability or uncertainty of the US policy.
Olivier Appert
Président, Conseil Français de l’Energie
I will make a non‑politically correct statement by saying that Trump’s energy policy will have no direct impact on the CO2 emissions of the US.
André Caillé
Administrateur de Junex inc., ancien président du Conseil mondial de l’énergie et sous-ministre de l’Environnement du Québec
It is not only the withdrawal from the Paris Accord but also the resurrection of coal fired power plants, supposedly clean, and the retirement of many regulations that could greatly impact US emissions.
Lee Hye-Min
Sherpa du G20 et ambassadeur pour les affaires économiques internationales, République de Corée
The developing countries led by India and Turkey in particular stress the importance of parallel implementation of the Paris Agreement obligations, which are mitigation, adaptation and climate financing.
Tatsuo Masuda
Professeur invité à la Graduate School de Nagoya University of Commerce and Business, Japon
We should not wait for governments to act, but rather communities, companies and civil societies can do everything.
Ladislas Paszkiewicz
Vice-président, stratégie et climat, Total
The difficulty for us as a corporation is how to supply this energy while at the same time decreasing our carbon footprint, which of course energy has an impact on.
Friedbert Pflüger
Directeur, European Centre for Energy and Resource Security, King’s College London
We will continue to need oil for a long time, especially in the developing nations, but gas can be a low-emission partner of renewables in the long run.
Discussion
Débat
Atelier n°2 – Énergie et climat – Synopsis
Nobuo Tanaka
Ancien directeur exécutif, IEA, président de la Sasakawa Peace Foundation
Pour révolutionner les transports, une intervention très forte de l’État est nécessaire.
Lee Hye-Min
Sherpa du G20 et ambassadeur pour les affaires économiques internationales, République de Corée
L’Accord de Paris est irréversible et la communauté internationale va s’atteler à le mettre en œuvre, mais le parcours est semé d’embûches.
Friedbert Pflüger
Directeur, European Centre for Energy and Resource Security, King’s College London
Les hommes politiques ont tendance à fixer des objectifs s’inscrivant dans un avenir lointain dont ils n’auront pas à répondre.
Olivier Appert
Président, Conseil Français de l’Energie
La politique énergétique de Donald Trump n’aura pas impact direct sur les émissions de CO2 des États-Unis.
André Caillé
Administrateur de Junex inc., ancien président du Conseil mondial de l’énergie et sous-ministre de l’Environnement du Québec
Le gaz naturel doit être utilisé pour remplacer le charbon.
Tatsuo Masuda
Professeur invité à la Graduate School de Nagoya University of Commerce and Business, Japon
La technologie change véritablement la donne en matière de lutte contre le changement climatique. Même les mentalités vont évoluer dans ce sens.
Ladislas Paszkiewicz
Vice-président, stratégie et climat, Total
La difficulté pour nous, en tant qu’entreprise, consiste à faire coïncider cet approvisionnement en énergie avec la réduction de notre empreinte carbone, qui résulte en partie de l’exploitation énergétique.
Atelier n°3 – Chine
Park, In-kook
Président, Korea Foundation for Advanced Studies (KFAS)
In the wake of 19th Party Congress, what kind of economic reforms will we see? What impact will they have on the world economy?
Jia Qingguo
Doyen de l’École des études internationales de l’Université de Pékin
The message is that you do not have to follow the Western approach in your development. Instead, you can find you own path of development according to your situation.
Qiao Yide
Vice-président et secrétaire général du Shanghai Development Research Foundation
The conclusion is that China is moving towards the centre of the world stage. The detail is that we will continue to make a great contribution to the global GDP growth.
Douglas Paal
Vice-président, Carnegie Endowment for International Peace
There are many more positives in addressing the challenge that China presents to the long-term American presence in the region.
Richard Cooper
Professeur d’économie internationale à l’université d’Harvard
These are poor countries west of China; they can use some help, and if China is willing to give the financing, we should applaud it so long as it turns out well.
Bark Taeho
Président, Lee&Ko Global Commerce Institute, ancien ministre du commerce de la République de Corée
After the conclusion of the Party Congress, there seems to be an agreement that China’s policy of reform and opening will be continued.
Yuichi Hosoya
Professeur, département de sciences politiques, Université de Keio
Without strong American commitment, I think that Japan has to change a previous strategy for the region, to create something like TPP without the United States.
Jean-François Copé
Maire de Meaux, ancien ministre délégué au Budget, France
I think that the European Union today is ready, provided it has its own capacity to continue and intensify the structural reforms, to be at a good level to be one of the major partners for China and Asia.
Débat
Atelier n°3 – Chine – Synopsis
Douglas Paal
Vice-président, Carnegie Endowment for International Peace
Les États-Unis devraient proposer une politique de cooptation en lien avec le nouveau souhait de la Chine d’être une partie prenante plus responsable dans le monde.
Park, In-kook
Président, Korea Foundation for Advanced Studies (KFAS)
Le facteur le plus critique est de savoir si l’administration Trump va continuer à faire du problème de la Corée du Nord sa première priorité.
Bark Taeho
Président, Lee&Ko Global Commerce Institute, ancien ministre du commerce de la République de Corée
Si certains secteurs entrent dans le processus de restructuration, la mise en oeuvre de la politique d’ouverture du marché pourra rencontrer des difficultés et subir des retards.
Richard Cooper
Professeur d’économie internationale à l’université d’Harvard
Il existe des pays pauvres à l’ouest de la Chine. Ils pourraient bénéficier de l’aide chinoise et si la Chine souhaite procurer les fonds nécessaires, nous devrions nous en réjouir, tant que cela se passe bien.
Jia Qingguo
Doyen de l’École des études internationales de l’Université de Pékin
La principale contradiction à laquelle est confrontée la société chinoise est l’opposition entre un développement inadéquat et déséquilibré et le désir de plus en plus grand de la population de vivre mieux.
Qiao Yide
Vice-président et secrétaire général du Shanghai Development Research Foundation
Les Chinois en sont encore, et resteront pour longtemps, aux premières étapes du socialisme.
Yuichi Hosoya
Professeur, département de sciences politiques, Université de Keio
En même temps, il est essentiel pour le Premier ministre ou pour le gouvernement japonais d’essayer d’inviter les États-Unis à revenir dans l’ordre régional en tant que leader de cette région.
Jean-François Copé
Maire de Meaux, ancien ministre délégué au Budget, France
La mondialisation est en train de changer de forme et la « Nouvelle Route de la Soie » symbolise ce changement.
Atelier n°4 – La Russie dans vingt ans
Igor Yurgens
Président de l’Institut du Développement Contemporain, Russie
The fourth industrial will probably make the distances in Russia, that were our curse in many ways, a nonissue.
Alexander Dynkin
Président, Institut d’économie mondiale et de relations internationales (IMEMO), Russie
If nothing were to happen and Russia were to continue with the growth of an average of 2% a year, what does it mean in the global hierarchy?
Michel Foucher
Titulaire de la chaire de géopolitique appliquée au Collège d’études mondiales (FMSH-ENS) ; ancien directeur du Centre d’analyse et de prévision du ministère des Affaires étrangères
Russia is certainly one of the countries that took less benefit from globalisation.
Donald Johnston
Président de la Fondation McCall MacBain; ancien secrétaire général de l’OCDE
Russia, with its rich human resource base, has the capacity to become once again a major global force in twenty years.
Yaroslav Lissovolik
Économiste en chef, Banque eurasienne de développement
A key issue for Russia will be quality rather than quantity. In terms of quantity, Russia is currently one of the highest recipients of labour markets in the world.
Artem Malgin
Vice-recteur pour les affaires générales et les relations entreprises, Moscow State Institute of International Relations (MGIMO)
There will be strong growth with Central and Eastern Europe and the Balkans, because now, there are no more emotions when it comes to Russia’s policy towards the Balkans.
Alexander Panov
Membre du Groupe consultatif du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie, professeur et directeur du département de diplomatie du MGIMO
For Russia and China, if both countries would like to be the leaders of the world, it will be a chance to create a new international order using new international laws.
Débat
Atelier n°4 – Russia in twenty years – Synopsis
Igor Yurgens
Président de l’Institut du Développement Contemporain, Russie
La quatrième révolution industrielle abolira probablement le problème des distances en Russie, qui représentaient pour nous, à bien des égards, une malédiction.
Alexander Dynkin
Président, Institut d’économie mondiale et de relations internationales (IMEMO), Russie
La disparition des empires conduit presque toujours à des changements tectoniques dans l’ordre mondial, et laisse également place à des conflits territoriaux de longue durée.
Michel Foucher
Titulaire de la chaire de géopolitique appliquée au Collège d’études mondiales (FMSH-ENS) ; ancien directeur du Centre d’analyse et de prévision du ministère des Affaires étrangères
Si nous ne réussissons pas à établir un nouvel ordre européen dans les 20 prochaines années, un nouveau concert européen, nous continuerons à être faibles au niveau international, et serons incapables de promouvoir la stabilité dans l’espace clé que partagent l’UE et la Russie.
Donald Johnston
Président de la Fondation McCall MacBain; ancien secrétaire général de l’OCDE
La Russie, du fait de sa base si riche en ressources humaines, a la capacité de redevenir une puissance mondiale majeure d’ici 20 ans.
Yaroslav Lissovolik
Économiste en chef, Banque eurasienne de développement
La Russie coopère avec l’Union économique européenne, mais des dizaines de pays souhaitent créer une zone de libre-échange avec la Russie et ses partenaires eurasiens.
Artem Malgin
Vice-recteur pour les affaires générales et les relations entreprises, Moscow State Institute of International Relations (MGIMO)
Dans 20 ans, la Russie sera beaucoup plus tournée sur elle-même et ses propres intérêts, et se dotera de politiques et d’ambitions sur mesure.
Alexander Panov
Membre du Groupe consultatif du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie, professeur et directeur du département de diplomatie du MGIMO
Pour la Russie et la Chine, si ces deux pays veulent devenir les leaders du monde, ce sera l’occasion de créer un nouvel ordre international en s’appuyant sur de nouvelles lois internationales.
20:00 – 20:30 | Cocktail
20:30 | Dîner officiel
Avec Nasser Bourita, Ministre des Affaires étrangères du Royaume du Maroc
Thierry de Montbrial
Président et fondateur de la World Policy Conference
Nasser Bourita
Ministre des Affaires étrangères du Royaume du Maroc
Le Maroc ne se conçoit pas en termes de « puissance » (sous-régionale, régionale ou internationale), mais se voit comme un « hub de diplomatie », d’action et d’idées pour la construction d’un nouveau paradigme imaginatif.
08:30 – 09:30 | Compte rendu des ateliers parallèles
Atelier n°1 – Compte rendu
John Lipsky
Senior Fellow, Foreign Policy Institute at Johns Hopkins University’s Paul H. Nitze School of Advanced International Studies (SAIS) ; ancien premier directeur général adjoint du Fonds monétaire international
Bien que certaines questions fondamentales doivent être traitées à moyen terme, les principaux risques à court terme proviennent de l’évolution de la situation politique ou géopolitique.
Atelier n°2 – Compte rendu
Nobuo Tanaka
Ancien directeur exécutif, IEA, président de la Sasakawa Peace Foundation
La coordination internationale est nécessaire mais les efforts du secteur privé contribueront considérablement à l’avenir de l’atténuation du changement climatique.
Atelier n°3 – Compte rendu
Park, In-kook
Président, Korea Foundation for Advanced Studies (KFAS)
Dans les cinq années à venir, la Chine sera marquée par davantage de continuité que de changement en termes de politique étrangère, l’empreinte de Xi sera visible et la politique étrangère chinoise serait plus pragmatique.
Atelier n°4 – Compte rendu
Igor Yurgens
Président de l’Institut du Développement Contemporain, Russie
Scénario négatif : dans 20 ans, nous nous livrons à une véritable lutte pour la victoire de l’autocratie ou de la démocratie, et scénario positif : nous parvenons à bâtir des ponts, à créer de nouvelles idées, et marquons un pas de géant vers plus de gouvernance mondiale et d’unité.
09:30 – 11:00 | Session plénière 11
L’Union européenne et le monde
Ali Aslan
Présentateur et journaliste, Deutsche Welle TV
Richard Burt
Directeur général, McLarty Associates, ancien ambassadeur des Etats-Unis en Allemagne
Nous vivons un changement absolument crucial et historique, où le message de Washington à l’Europe et à l’UE est aujourd’hui : « Débrouillez-vous ».
Steven Erlanger
Correspondant diplomatique en chef pour le New York Times
Les Allemands attendent désespérément une France qui aille mieux, notamment pour pouvoir partager la responsabilité de diriger l’Europe, car il existe un fort sentiment anti-allemand en Europe du Sud et de l’Est.
Elisabeth Guigou
Présidente de La Fondation pour le dialogue des cultures euroméditerranéennes Ana Lindh, ancienne députée et présidente de la commission des Affaires étrangères, Assemblée nationale, France
Mais le Brexit est aussi une chance pour les Vingt-Sept, qui sont unis pour l’instant dans la négociation, de surmonter leurs divisions, de s’accorder sur leurs intérêts communs et de prendre en main leur destin dans le monde global.
Bogdan Klich
Sénateur, chef de l’opposition au Sénat, ancien ministre de la Défense, Pologne
C’est pourquoi, dans cet environnement qui se dégrade, nous devons agir avec nos capacités européennes en matière de sécurité et de défense. L’Europe doit prendre en main sa propre sécurité.
Michael Lothian
Ancien membre du Parlement, Royaume-Uni
L’une des clés du changement qu’on observe actuellement dans le monde, c’est la croissance du sentiment anti‑système.
Yukio Okamoto
Président, Okamoto Associates, Inc., ancien conseiller spécial de deux Premiers ministres du Japon
Avec qui pouvons-nous collaborer dans le monde ? Il n’y a que l’UE. L’UE est le meilleur partenaire du Japon dans cette nouvelle campagne.
Débat
11:00 – 11:30 | Session plénière 12
With Tsakhiagiyn Elbegdorj, Former President of Mongolia
Tsakhiagiyn Elbegdorj
Ancien président de Mongolie
Nous sommes véritablement fiers de notre histoire, véritablement fiers de notre présent, et la Mongolie est le seul pays dans la région à jouir d’un système politique et économique libéral depuis sa mise en place en 1990.
Débat
11:30 – 12:30 | Session plénière 13
Le développement de l’Afrique
Sean Cleary
Fondateur et vice-président de la FutureWorld Foundation et président de Strategic Concepts (Pty) Ltd, Afrique du Sud
Nizar Baraka
Président, Conseil économique, social et environnemental (CESE)
Comment intégrer l’ensemble de notre continent ? (…) Je crois que c’est le vrai pari qui nous permettra d’avoir une croissance endogène, qui portera l’Afrique, et qui fera véritablement que l’Afrique sera maître de son destin, dans un horizon d’implication et d’intégration avec les différents partenaires.
Cheikh Tidiane Gadio
Président de l’Institut Panafricain de Stratégies (IPS), ancien ministre des Affaires étrangères du Sénégal
Pour les Africains et leurs amis, il est temps de changer le paradigme et de réfléchir à nouveau sur comment sauver ce continent.
Aminata Touré
Ancien Premier ministre du Sénégal
Nous devons également renforcer la solidarité, nous attaquer à ces problèmes que sont la corruption, le terrorisme, l’immigration clandestine, l’impact du changement climatique, et renforcer la solidarité en ce qui concerne le partage du progrès.
Lionel Zinsou
Co-président de la Fondation AfricaFrance, ancien Premier ministre du Bénin, ancien président, PAI Partners
Nous n’avons aucun suspense économique, mais nous avons un suspense politique et social, parce que notre modèle ne résout spontanément aucun de nos problèmes sociaux si on ne fait pas des politiques extrêmement adaptées à cette contrainte particulière.
Débat
13:00 – 14:30 | Déjeuner débat
Avec Aziz Mekouar, ambassadeur du Maroc, chargé de la négociation pour le climat
Thierry de Montbrial
Président et fondateur de la World Policy Conference
Aziz Mekouar
Ambassadeur du Maroc, chargé de la négociation pour le climat
Si l’on considère toutes les décisions prises par de nombreux pays, notamment la Chine, mais également la Norvège et d’autres (…), nous observons que bien des choses sont mises en place en matière de recherche, en matière de sciences et en matière de concrétisation de cette science.
Débat
15:00 – 16:30 | Session plénière 14
La sécurité en Asie
Marcus Noland
Vice-président exécutif et directeur d’études au Peterson Institute for International Economics
Yim Sung-Joon
Conseiller, Lee International IP & Law Group; ancien vice-ministre des Affaires étrangères et conseiller pour la sécurité nationale auprès du Président, République de Corée
Le maintien de sanctions sévères contre la Corée du Nord, associé à des efforts de dissuasion accrus et à une démonstration de puissance de la part des États-Unis, reste la meilleure option pour dissuader la provocation nord-coréenne.
Yuichi Hosoya
Professeur, département de sciences politiques, Université de Keio
La stratégie japonaise vise bien entendu à éviter la guerre mais, dans le même temps, le pays souhaite aussi dénucléariser la Corée du Nord.
Jia Qingguo
Doyen de l’École des études internationales de l’Université de Pékin
La bonne nouvelle, c’est que le président Xi et le président Trump semblent s’entendre, pour l’heure, il est d’ailleurs assez impressionnant que ces deux personnages très forts se jugent dignes d’un respect mutuel.
Michael Yeoh
Fondateur et président-directeur général, Asian Strategy & Leadership Institute (ASLI)
Nous devons également mieux partager les renseignements entre les pays d’Asie, car c’est un aspect absolument fondamental dans la lutte contre le terrorisme.
Jusuf Wanandi
Co-fondateur, vice-président du conseil d’administration et senior fellow, Centre for Strategic and International Studies Foundation, Indonésie
La montée en puissance de la Chine et, notamment du leadership fort du président Xi Jinping, et, d’autre part, l’élection du président Trump, avec son caractère capricieux, génèrent de nombreuses incertitudes, car nous ne pouvons pas suivre ses pensées ni ses objectifs.
Mayankote Kelath Narayanan
Ancien gouverneur de l’Etat du Bengale Occidental, Inde
L’Afghanistan se situe en Asie du Sud, mais je pense qu’il est en réalité le cœur de l’Asie.
Débat
16:30 – 17:45 | Session plénière 15
Young Leaders session
Patrick Nicolet
Membre du comité de direction générale, Capgemini
Natalie Cartwright
Co-fondateur, Finn.ai
Je pense que l’intelligence artificielle est en passe d’apporter des changements incroyables. Le défi que nous devons relever aujourd’hui est celui de la mise en place de structures de gouvernance, de politiques et de systèmes souples, novateurs et équitables, à l’image des entreprises qu’ils soutiendront.
Edouard Nattée
Fondateur et PDG, Fox Intelligence
La transparence et la responsabilité sont le seul moyen d’aboutir au changement. Commencer par établir la transparence comme mode par défaut, tout en assurant la confidentialité et la protection des données personnelles, est la première des mesures que tout dirigeant se doit de prendre.
Allen Ali Mohammadi
Co-fondateur, Hippogriff AB
Nous vivons à une époque où nous avons accès à des technologies de pointe et à des infrastructures de grande qualité qui nous donnent les moyens de nous attaquer aux problèmes auxquels nous sommes confrontés.
Arthur Stril
Co-fondateur, Zinc
Nous sommes à l’aube d’une révolution des soins de santé, et qu’il y a vraiment un moment, et c’est imminent, où les soins de santé vont connaître un changement profond, notamment dans la façon dont ils sont dispensés.
Aurélien Billot
Chef du secteur Politiques commerciales et de développement au Secrétariat général des affaires européennes, France
Dans cet environnement en plein essor, nous avons besoin d’une entité dotée d’appropriation démocratique qui puisse aborder les questions de la gouvernance des données, de l’accès par rapport à la sécurité et des règles du jeu équitables. Je crois que l’UE en a les moyens et peut nous aider à combler cette lacune.
Débat
17:45 – 19:45 | Session plénière 16
L’état du monde
Jim Hoagland
Conseiller de la rédaction du Washington Post
Assia Bensalah Alaoui
Ambassadeur itinérant de Sa Majesté le Roi du Maroc
Il est clair que si vous ne donnez pas de vrais enjeux aux populations dans leurs sociétés, vous ne leur fournissez pas la base durable de la sécurité. C’est ce que nous essayons de faire justement au Maroc, grâce à l’ambitieux programme de démocratisation.
Kriengsak Chareonwongsak
Ancien conseiller du Premier ministre de Thaïlande, Senior Fellow, Université d’Harvard et président, Nation-Building Institute
Nous avons besoin d’une révolution qui redéfinisse entièrement l’architecture du nouvel ordre mondial, de façon à ajuster et modifier les modèles économique, politique et social, parce que nous vivons aujourd’hui dans un monde abimé que nous ne sommes pas en mesure de réparer.
Ju Chul Ki
Président, Overseas Koreans Foundation, ancien secrétaire principal aux Affaires étrangères et à la sécurité nationale auprès du président de la République de Corée
Je pense que l’accord nucléaire iranien doit être maintenu. Une autre solution paraît difficile à envisager. J’espère, à titre personnel, que le Congrès américain va se prononcer sur la question.
Ashwani Kumar
Avocat principal à la Cour suprême ; ancien ministre de la Justice, Inde
Il est de notre devoir à tous, à titre individuel et collectif – et pas seulement une fois, deux fois, mais indéfiniment, de réitérer ce que nous pensons être juste, car Dante nous a prévenu : « Les endroits les plus sombres de l’enfer sont réservés aux indécis qui restent neutres en temps de crise morale ».
Mona Makram Ebeid
Sénatrice égyptienne, Distinguished Lecturer, département de sciences politiques, Université américaine du Caire
L’influence croissante de l’appareil sécuritaire a abouti à la neutralisation de la politique civile. La société civile fait l’objet d’une pression constante et le périmètre de ses activités s’est sérieusement réduit.
Fathallah Oualalou
Ancien ministre de l’Economie et des Finances, Maroc
Du tiraillement entre ce présent mondialisé et les profondeurs culturelles et historiques, on doit passer à la gestion d’une cohabitation entre la modernité, la mondialisation, et les profondeurs de la spécificité historique et culturelle.
Meir Sheetrit
Député, Israël
Je pense que l’unique solution pour parvenir à la paix au Moyen-Orient passe par ce que nous appelons l’initiative saoudienne, ou encore l’Initiative de paix arabe.
Yukari Niwa Yamashita
Membre du conseil d’administration et directeur, The Institute of Energy Economics, Japan (IEEJ)
Je pense que c’est de plus de conviction et de plus d’actions dont nous avons besoin, davantage que de signatures sur du papier.
19:45 | Envoi
Thierry de Montbrial
Président et fondateur de la World Policy Conference