Ségolène Royal sur RTL : « Le PS n’est pas en bonne santé »

5.11.2017
by Claire Gaveau

LE GRAND JURY – L’ancienne ministre de l’Environnement se refuse cependant à tenir des propos « assassins » comme Dominique Strass-Kahn.

Lien : http://www.rtl.fr/actu/politique/segolene-royal-sur-rtl-le-ps-n-est-pas-en-bonne-sante-7790811709

« Le PS n’a pas d’avenir et c’est une bonne chose ». Présent à la World Policy Conference de Marrakech, Dominique Strauss-Kahn a dressé un constat sans appel concernant le Parti socialiste. « Le temps est venu de renouveler le centre-gauche français ». Et de poursuivre : « Ce parti, qui est le mien, je le dis avec un peu de tristesse, n’a pas su accompagner la mondialisation, n’a pas su se transformer quand le monde se transformait. Et donc il est temps qu’il disparaisse et qu’une autre force, peut-être avec une partie des mêmes membres apparaisse », a-t-il poursuivi.

Des propos forts que Ségolène Royal n’a pas voulu confirmer. « Je n’aime pas les phrases assassines et définitives ». Et d’enchaîner : « Les organisations politiques ont des histoires longues et compliquées. Il y a des partis qui ont disparu, d’autres qui ont resurgi sous d’autres formes mais il est évident que le PS n’est pas en bonne santé ».
Selon l’ancienne ministre de l’Environnement, s’il y a « toujours des espaces politiques », il faut avant tout « trouver les idées ». « Le PS a une histoire, une histoire de génération en génération, de l’émancipation au travail, des luttes des travailleurs… Il a permis l’émancipation et la construction de l’État moderne », a-t-elle assuré refusant cependant à prendre toute nouvelle responsabilité au sein de l’ancien parti majoritaire.

Depuis le Maroc, Dominique Strauss-Kahn acte le décès du PS et fait l’éloge de Macron

5.11.2017
by RT

Dominique Strauss-Kahn, ancien membre du PS et ministre de l’Economie dans le gouvernement Jospin, entre 1997 et 1999
L’ancien patron du FMI s’est montré très sévère envers son ancien parti, qui est voué selon lui à disparaître avec l’évolution du paysage politique français. Il a également tressé des lauriers à Emmanuel Macron, «en train d’agir étonnamment bien».
En marge de la World Policy Conference, une rencontre internationale dédiée à la gouvernance mondiale à laquelle Dominique Strauss-Kahn (DSK) participait le 4 novembre à Marrakech, l’ancien ministre français de l’économie a livré une analyse sans concessions sur l’avenir du Parti socialiste (PS).
«Ce parti qui est le mien, et je le dis avec tristesse mais c’est comme ça, n’a pas su accompagner la mondialisation, se transformer quand le monde se transformait et donc il est temps qu’il disparaisse», a-t-il asséné sans ambages

RT France
✔@RTenfrancais
Pour Stéphane #LeFoll, «c’est la fin du #PS tel qu’il a vécu jusqu’ici»https://francais.rt.com/france/37778-pour-stephane-foll-fin-ps …
09:36 – 2 mai 2017

Et l’ancien directeur général du Fonds monétaire international (FMI) d’insister : «Je crois que le PS n’a pas d’avenir et je crois que c’est une bonne chose, que le temps est venu de renouveler le centre-gauche français». S’il estime nécessaire qu’une «autre force apparaisse», il juge en revanche que cela n’implique pas forcément un changement en profondeur du personnel politique, cette dernière pouvant se constituer avec «une même partie des membres».

Macron agit «étonnamment bien» selon DSK
Une stratégie qui a fait le succès d’Emmanuel Macron, dont l’élection «a créé une sorte de tremblement de terre dans la politique française», estime en outre DSK qui n’est pas avare de compliments à l’égard de l’actuel président de la République : «[Il] est en train d’agir étonnamment bien.»
«[Emmanuel] Macron n’est ni gauche ni droite, je voudrais qu’il soit de gauche et de droite […] c’est une bonne chose que les deux puissent travailler ensemble», a encore estimé celui qui n’avait pu représenter le PS à la présidentielle de 2012, suite à des accusations d’agressions sexuelles. Un positionnement politique qui pourrait permettre au président de faire «en cinq ans beaucoup de changements en France qui n’ont pas existé pendant les trente précédentes années», a conclu un Dominique Strauss-Kahn enthousiaste.

Le PS grince des dents

Des cadres du PS sont immédiatement montés au créneau pour fustiger ses propos et défendre un parti plongé dans des difficultés aussi bien financières qu’idéologiques depuis la déculottée qu’il a essuyée lors de la présidentielle.
Le président du groupe PS à l’Assemblée nationale, Olivier Faure, a pointé du doigt la «rancœur» qu’entretiendrait Dominique Strauss-Khan, avant de lui rappeler que le parti n’était pour rien dans son abandon de la politique.

Olivier Faure
✔@faureolivier
Triste de voir DSK se tromper de rancoeur. Le PS n’est pour rien dans son abandon de la vie politique… https://twitter.com/lejdd/status/926812126072791040 …
17:21 – 4 nov. 2017

Le député Luc Carvounas a pour sa part qualifié ses propos d’«incroyables», estimant que le PS lui avait «tout donné».

Luc Carvounas
✔@luccarvounas
Propos incroyables de la part de #DSK à qui le #PS a tout donné. Drôle de génération qui veut tout voir disparaître après elle… https://twitter.com/bfmtv/status/926849102133985280 …
17:44 – 4 nov. 2017

Dominique Strauss-Kahn : « Il est temps que le parti socialiste disparaisse »

5.11.17

Par Le Quotidien

Dominique Strauss-Kahn, ancien ministre PS de l’Économie, estime qu’ « il est temps » que le parti socialiste « disparaisse », dans une interview pour la World Policy Conference, à laquelle il participait samedi à Marrakech.
« Ce parti qui est le mien – et je le dis avec tristesse – mais c’est comme ça, n’a pas su accompagner la mondialisation, se transformer quand le monde se transformait et donc il est temps qu’il disparaisse », assène Dominique Strauss-Kahn. Il est « temps qu’une autre force peut-être avec une partie des mêmes membres, apparaisse », ajoute-t-il.

Et l’ancien directeur général du Fonds monétaire international (FMI) d’insister : « Je crois que le PS n’a pas d’avenir et je crois que c’est une bonne chose, que le temps est venu de renouveler le centre-gauche français. »
Interrogé sur le chef de l’État français, Dominique Strauss-Kahn estime que Emmanuel Macron « est en train d’agir étonnamment bien ». Si Emmanuel Macron « saisit bien sa chance, il peut faire en cinq ans beaucoup de changements en France qui n’ont pas existé pendant les trente précédentes années », conclut Dominique Strauss-Kahn.

La World Policy Conference (WPC), organisée par l’Institut français des relations internationales (Ifri), est une rencontre internationale dédiée à la gouvernance mondiale, associant une centaine de participants.
Le Quotidien/AFP

Pour Strauss-Kahn, « il est temps que le PS disparaisse »

5.11.2017
by La Rédaction Paris Match – AFP

« Ce parti qui est le mien – et je le dis avec tristesse – mais c’est comme ça, n’a pas su accompagner la mondialisation, se transformer quand le monde se transformait et donc il est temps qu’il disparaisse », assène Dominique Strauss-Kahn.

Dominique Strauss-Kahn, ancien ministre PS de l’Economie, estime qu' »il est temps » que le parti socialiste « disparaisse », dans une interview pour la World Policy Conference, à laquelle il participait samedi à Marrakech (Maroc). « Ce parti qui est le mien – et je le dis avec tristesse – mais c’est comme ça, n’a pas su accompagner la mondialisation, se transformer quand le monde se transformait et donc il est temps qu’il disparaisse », assène Dominique Strauss-Kahn.

Il est « temps qu’une autre force peut-être avec une partie des mêmes membres, apparaisse », ajoute-t-il. Et l’ancien directeur général du Fonds monétaire international (FMI) d’insister : « Je crois que le PS n’a pas d’avenir et je crois que c’est une bonne chose, que le temps est venu de renouveler le centre-gauche français. »

« Macron est en train d’agir étonnamment bien »
Interrogé sur le chef de l’Etat français, Dominique Strauss-Kahn estime que Emmanuel Macron « est en train d’agir étonnamment bien ». Si Emmanuel Macron « saisit bien sa chance, il peut faire en cinq ans beaucoup de changements en France qui n’ont pas existé pendant les trente précédentes années », conclut Dominique Strauss-Kahn. La World Policy Conference (WPC), organisée par l’Institut français des relations internationales (Ifri), est une rencontre internationale dédiée à la gouvernance mondiale, associant une centaine de participants.

Super DSK face à la Mondialisation

5.11.2017
by André Bellon

Dans une déclaration depuis Marrakech, Dominique Strauss-Kahn affirme que le Parti Socialiste -dont il fut un des brillants fleurons- n’avait plus d’avenir car il « n’avait pas su accompagner la mondialisation, se transformer quand le monde se transformait et donc il est temps qu’il disparaisse ».

Cette prise position a été faite lors d’une interview pour la World Policy Conference, une rencontre internationale dédiée à la « gouvernance » mondiale. Le moins qu’on puisse dire, c’est que cette analyse n’a pas dû faire frémir les participants à ce forum. C’est devenu une habitude de définir la politique intérieure depuis l’étranger et DSK ne fait qu’apporter sa pierre à ce nouveau mode de pensée.
Sa déclaration pourrait paraitre une aimable plaisanterie tant il est évident que le PS, depuis plus de 30 ans, met son énergie au service de l’adaptation à cette fameuse mondialisation. Obsédé par son propre pouvoir, François Mitterrand n’a jamais tenté, à partir du milieu des années 80, la moindre opposition et a systématiquement cherché, suivant sa propre expression « à passer entre les gouttes ». Ces successeurs n’ont fait que poursuivre sur cette pente qui considère la « mondialisation » comme un fait de nature et non comme une construction humaine.
La question aujourd’hui reste la même, sauf qu’il est devenu plus difficile d’y répondre dans l’état actuel du pays. La volonté humaine, la souveraineté collective peut-elle encore influencer notre avenir ? Demain est-il fatal ?

Strauss-Kahn : «il est temps que le PS disparaisse»

5.11.2017
by AFP

Dominique Strauss-Kahn, ancien ministre PS de l’Economie, estime qu’«il est temps» que le parti socialiste «disparaisse», dans une interview pour la World Policy Conference, à laquelle il participait samedi à Marrakech (Maroc).

«Ce parti qui est le mien – et je le dis avec tristesse – mais c’est comme ça, n’a pas su accompagner la mondialisation, se transformer quand le monde se transformait et donc il est temps qu’il disparaisse», assène Dominique Strauss-Kahn.
Il est «temps qu’une autre force peut-être avec une partie des mêmes membres, apparaisse», ajoute-t-il,
Et l’ancien directeur général du Fonds monétaire international (FMI) d’insister : «Je crois que le PS n’a pas d’avenir et je crois que c’est une bonne chose, que le temps est venu de renouveler le centre-gauche français.»

Interrogé sur le chef de l’Etat français, Dominique Strauss-Kahn estime que Emmanuel Macron «est en train d’agir étonnamment bien».
Si Emmanuel Macron «saisit bien sa chance, il peut faire en cinq ans beaucoup de changements en France qui n’ont pas existé pendant les trente précédentes années», conclut Dominique Strauss-Kahn.

La World Policy Conference (WPC), organisée par l’Institut français des relations internationales (Ifri), est une rencontre internationale dédiée à la gouvernance mondiale, associant une centaine de participants.

Vers un nouveau durcissement des relations entre l’Arabie saoudite et l’Iran

5.11.2017
by Virginie Robert, envoyée spéciale à Marrakech

La démission du Premier ministre libanais et l’annonce d’arrestations de princes saoudiens soulignent à la fois une hausse de la tension entre l’Arabie saoudite et l’Iran et une reprise en main à Riyad.

L’annonce, depuis Riyad, de la démission du Premier ministre libanais, un protégé de l’Arabie saoudite, a pris tout le monde de court. Non seulement, Saad Hariri l’a fait depuis une capitale étrangère et a dit craindre pour sa vie, mais il a surtout permis d’écrire un nouveau chapitre dans la lutte contre le Hezbollah, le mouvement chiite membre de son gouvernement depuis un an, en dénonçant l’ingérence iranienne au Liban. « On doit couper la main de l’Iran au Liban », a-t-il déclaré en substance, évoquant un contexte politique qui lui rappelait celui de l’assassinat de son père. Disposant d’un passeport saoudien, il est pour l’instant encore à Riyad.

« C’est un point d’inflexion », constate Michel Touma, le rédacteur en chef de « L’Orient-Le Jour », présent à Marrakech pour la « World Policy Conference » qui réunit des experts en géopolitique. Les questions sur ce qui a provoqué cette démission (qui n’avait dimanche midi pas encore été acceptée par le président) sont entières mais cela fait craindre un nouveau durcissement entre les deux grandes puissances régionales, l’Arabie saoudite et l’Iran, dont le Liban pourrait faire les frais.

Coup de filet « anti-corruption »
Parallèlement au renforcement de son influence dans la région, l’héritier au trône saoudien, Mohammed ben Salmane (MBS), cherche à asseoir son autorité et vient de lancer un vaste coup de filet « anti-corruption » contre ses ennemis de l’intérieur, qui n’épargne ni les plus hauts personnages de l’Etat et du royaume, ni les hommes d’affaires les plus en vue (le prince Al Walid). « Cela s’inscrit dans une prise de pouvoir, et on voit bien qu’elle ne va pas de soi. D’une certaine façon, cela fait penser à la lutte anticorruption menée en Chine qui a pour fonction d’éliminer la concurrence et les opposants », constate le diplomate et géographe Michel Foucher.

Ces développements ne déplaisent pas à Tel Aviv, qui apprécie le renforcement du pouvoir à Riyad. « La relation entre l’Arabie saoudite, les Etats-Unis et Israel n’a jamais été aussi bonne », constate d’ailleurs Méir Chétrit, ancien ministre et membre de la Knesset. Au point même que certains voient en Riyad l’arbitre possible d’une solution entre Israéliens et Palestiniens. L’engagement du prince héritier à bâtir une alliance de pays sunnites qui comprendrait notamment l’Egypte, les Emirats arabes unis, la Jordanie et même les Palestiniens pour contrer Téhéran est vu d’un bon oeil à Jérusalem.

Nouveaux risques
Depuis quelques mois, en plus des conflits armés de la région (Syrie, Irak, Yémen), de nouveaux risques ont émergé : dans les pays du Golfe avec le blocus sur le Qatar imposé par l’Arabie saoudite, et dans la relation entre les Etats-Unis et l’Iran avec le refus du président Trump de certifier l’accord nucléaire. Un grand sentiment d’impuissance prévaut au Moyen-Orient.

« L’alliance arabe manque de leadership et de vision. Nous avons besoin d’outils pour régler les conflits », estime Youssef Amrani, ex-ministre délégué des Affaires étrangères au Maroc. Surtout, « de nouveaux acteurs ont pris beaucoup d’ascendance comme la Turquie, la Russie et l’Iran », note Odeh Aburdene, membre du Council on Foreign Relations et président de OAI Advisors.

On observe ainsi l’apparition d’alliances de circonstances entre Turcs et Iraniens, qui veulent à la fois éviter l’avènement d’un Kurdistan indépendant, préserver leur intégrité territoriale et s’approprier les marchés de la reconstruction. Un rapprochement qui trouve des prolongations dans l’aide que la Turquie apporte actuellement au Qatar dont les liens avec l’Iran s’étendent bien au-delà du partage d’un large champ gazier. Le traditionnel schisme entre sunnites et chiites pour expliquer les hostilités régionales s’estompe donc.

L’entregent de la Russie
De son côté, la Russie joue de son entregent retrouvé grâce à son implication dans le conflit syrien pour faire le « go-between » entre les parties. Le roi d’Arabie saoudite était il y a peu à Moscou et Vladimir Poutine rentre tout juste de Téhéran. « Trump se trompe en s’opposant à l’Iran sur l’accord nucléaire. Il vaut mieux chercher à lui bloquer l’accès à la Méditerranée en Syrie et au Liban », assure Odeh Aburdene.
L’ancien ambassadeur américain et conseiller à la Maison-Blanche de Jimmy Carter, Stuart Eizenstat, estime, quant à lui, que « le vide laissé par le leadership américain au Moyen-Orient va laisser place à des forces très négatives ».

Arabie Saoudite : « C’est une prise de pouvoir qui ne va pas de soi »

5.11.2017
by Virginie Robert

Intervenant à la « World Policy Conference » à Marrakech, qui réunit des spécialistes de la géopolitique, Michel Foucher, géographe et diplomate, revient sur les ambitions du prince héritier saoudien.

Que penser de la mise à l’écart des onze princes saoudiens ?
Cela s’inscrit dans une prise de pouvoir, et on voit bien qu’elle ne va pas de soi. Cela est d’ailleurs normal puisque, jusqu’à présent, la succession se faisait par les frères.
D’une certaine façon, cela fait penser à la lutte anti-corruption menée en Chine qui a pour fonction d’éliminer la concurrence et les opposants. Le prince a aussi essayé de s’affirmer avec la guerre qu’il mène au Yémen.
La mise à l’écart du neveu Mohamed Ben Nayef, pour faire place au jeune Ben Salmane, n’est pas pour nous sans problème car c’était l’interlocuteur des occidentaux pour des questions de sécurité.

Est-ce un passage obligé pour moderniser le pays ?
La volonté de modernisation est réelle et le prince héritier l’a bien détaillée avec sa Vision 2030. Le mentor et la référence de Mohammed Ben Salmane est le prince héritier des Emirats Arabes Unis, Mohammed Ben Zayed Al-Nahyane. Ce dernier, qui a 56 ans, est le stratège de la région. Il a fait des Emirats une sorte de Sparte qui est en train de réussir sa diversification.
Comme lui, « MBS » est engagé dans une lutte contre les frères musulmans et l’ingérence iranienne.

Fallait-il pour réussir un changement de génération ?
Mohammed Ben Salmane s’est présenté en disant « je suis comme vous un jeune saoudien ». Il développe les bourses Abdallah, veut désenclaver, moderniser la société y compris pour les femmes.
C’est une société de rentiers, qu’il faut transformer de fond en comble. L’Arabie saoudite est le premier consommateur de jeux vidéos au monde ! L’idée de sa cité nouvelle, Neom, c’est une idée de consultants. Ce qu’il faut, c’est une transformation en profondeur de l’Etat.

Strauss-Kahn : « il est temps que le PS disparaisse »

5.11.2017
by AFP

Dominique Strauss-Kahn, ancien ministre PS de l’Economie, estime qu' »il est temps » que le parti socialiste « disparaisse », dans une interview pour la World Policy Conference, à laquelle il participait samedi à Marrakech (Maroc).
« Ce parti qui est le mien – et je le dis avec tristesse – mais c’est comme ça, n’a pas su accompagner la mondialisation, se transformer quand le monde se transformait et donc il est temps qu’il disparaisse », assène Dominique Strauss-Kahn.
Il est « temps qu’une autre force peut-être avec une partie des mêmes membres, apparaisse », ajoute-t-il,
Et l’ancien directeur général du Fonds monétaire international (FMI) d’insister : « Je crois que le PS n’a pas d’avenir et je crois que c’est une bonne chose, que le temps est venu de renouveler le centre-gauche français. »
Interrogé sur le chef de l’Etat français, Dominique Strauss-Kahn estime que Emmanuel Macron « est en train d’agir étonnamment bien ».
Si Emmanuel Macron « saisit bien sa chance, il peut faire en cinq ans beaucoup de changements en France qui n’ont pas existé pendant les trente précédentes années », conclut Dominique Strauss-Kahn.
La World Policy Conference (WPC), organisée par l’Institut français des relations internationales (Ifri), est une rencontre internationale dédiée à la gouvernance mondiale, associant une centaine de participants.

Dominique Strauss-Kahn salue l’action de Macron et souhaite la « disparition » du PS

5.11.2017
by Le Monde.fr avec AFP

L’ex-directeur du FMI, qui fonde beaucoup d’espoir sur l’actuel quinquennat, s’est montré sévère envers son ancien parti, a rapporté « Le Parisien », dimanche.

L’ancien directeur général du Fonds monétaire international (FMI), Dominique Strauss-Kahn (DSK), est sorti de sa réserve. Interrogé samedi 4 novembre par un journaliste anglo-saxon en marge d’une table ronde à la World Policy Conference à Marrakech (Maroc), l’ancien ministre de l’économie n’a pas tari d’éloges sur la politiqued’Emmanuel Macron, a rapporté Le Parisien, dans son édition de dimanche.

« Il est en train d’agir étonnamment bien », estime celui qui s’est retiré de la vie politique depuis 2011, émettant toutefois une réserve sur sa ligne politique. « Macron n’est ni gauche ni droite. Je voudrais qu’il soit de gauche et de droite (…) et c’est une bonne chose que les deux puissent travailler ensemble », a ajouté DSK.

Lire aussi : Le message de DSK à Emmanuel Macron sur les valeurs de la gauche
L’ancien président du FMI fonde par ailleurs beaucoup d’espoir sur cette présidence, y voyant une « période des grandes transformations ». « [Si] Emmanuel Macron saisit bien sa chance, il peut faire en cinq ans beaucoup de changements en France qui n’ont pas existé pendant ces trente précédentes années. »

A l’inverse, DSK se montre beaucoup plus pessimiste à propos de Donald Trump, qui célébrera, mercredi, le premier anniversaire de son élection à la Maison Blanche. « Je ne crois pas obligatoirement qu’il faille toujours avoir des politiciens, mais il faut quand même respecterles règles, les codes, ce que Trump ne fait pas. La planète ne peut être entre les mains de quelqu’un d’aussi imprévisible », s’inquiète-t-il.

La mort annoncée du Parti socialiste
Lors de cette interview, celui qui aurait pu porter les couleurs du Parti socialiste (PS) lors de la présidentielle de 2012, avant d’être mis de côté à cause d’un scandale sexuel, se montre sévère envers son ancien parti. « Je crois qu’il n’y a pas d’avenir pour le PS », argue-t-il, ajoutant « et c’est une bonne chose. Le temps est venu de renouveler le centre gauche français. »

Comment Total va se transformer

5.11.2017
by Rémy Dessarts, envoyé spécial à Marrakech (Maroc)

EXCLUSIF. Patrick Pouyanné, PDG du groupe Total, expose au JDD sa stratégie dans les zones de crise et de conflits.

Il parcourt le monde dans le jet de son entreprise. Vendredi soir, ¬Patrick Pouyanné, le patron de Total, est venu passer la soirée à Marrakech avant de s’envoler samedi matin vers une autre destination. Il était l’invité vedette du dîner débat organisé dans le cadre de la World Policy Conference créée par l’économiste Thierry de Montbrial, qui fête son 10e anniversaire. Nous l’avons rencontré après son intervention. « Total est une société qui travaille dans beaucoup de parties du monde, la Russie, le Moyen-Orient ou l’Afrique, où la géopolitique est importante », explique Patrick ¬Pouyanné. « Nos interlocuteurs sont des Etats. C’est intéressant pour nous de participer à ces débats. On a toujours besoin d’être à l’écoute de ce qui se passe dans le monde », ajoute-t-il. Un monde secoué par les crises et de plus en plus incertain. Comment piloter une entreprise mondiale dans ces conditions?

Connaissance du terrain et connections locales
Le PDG de Total pense d’abord à ses salariés qui sont en première ligne. « La priorité pour Total, c’est la vie des gens, assure-t-il. Quand vous intervenez dans des pays comme le Yémen, le Congo ou le Nigeria, votre premier souci, c’est la sûreté de vos équipes. Cela suppose une très grande rigueur. Parmi les décisions qui remontent au PDG du groupe, il y a celle d’évacuer un pays, et souvent contre l’avis des gens qui y sont, parce qu’ils aiment le pays et qu’ils ont tendance à dire que l’on peut continuer… »

J’adorerais qu’il y ait du pétrole dans mon jardin, mais il n’y en pas en France
Sur le plan économique, le groupe français se protège en diversifiant ses risques au maximum. « Ce n’est pas nous qui choisissons où il y a du pétrole ou du gaz. J’adorerais qu’il y ait du pétrole dans mon jardin, mais il n’y en pas en France. Et, de toute façon, on ne nous autoriserait pas à le forer. Nous gérons 150 milliards d’actifs dans le monde, rappelle-t-il, mais aucun des pays n’a une taille telle qu’il pourrait remettre en cause la survie du groupe. Evidemment, il faut être au contact de tous les dirigeants de ces Etats pour comprendre ce qui se passe et essayer de protéger nos intérêts. Prenez l’exemple du Yémen, en guerre civile depuis deux ans : nous sommes opérateurs de la première usine de gaz liquéfié du pays. Elle représente 25 à 30% du budget national. Nous avons réussi à la préserver en expliquant aux belligérants que leur intérêt n’était pas de détruire cette usine, car le jour où le pays repartira, cette usine sera utile. »

Le savoir-faire du groupe ¬repose donc sur la connaissance du terrain et les relations tissées de longue date avec toutes les forces politiques locales. « Le fait que l’on soit implanté dans les pays avec des équipes importantes, le fait que la plupart des dirigeants ont vécu à l’étranger, comme moi au Qatar ou en Angola par exemple, nous donne des connections, insiste-t-il. Cela fait partie de l’ADN de l’entreprise. Nous sommes partout les interlocuteurs des plus hautes autorités dans ces pays. Cela nous permet d’anticiper les difficultés. »

Dominique Strauss-Kahn loue Macron et étrille le PS depuis Marrakech

5.11.2017
by Europe 1 – Le JDD

En marge de la World Policy Conférence, l’ex-directeur général du FMI Dominique Strauss-Kahn, très rare depuis 2012, a distillé quelques commentaires. Parfois acerbes.

Ses sorties publiques sont plutôt rares. Ses expressions, encore davantage. C’est pourquoi, en estimant que « le Parti socialiste n’a pas d’avenir » et qu' »il est temps qu’il disparaisse », Dominique Strauss-Kahn ne pouvait que faire sensation… La rumeur avait couru vendredi, dans les allées de la World Policy Conference, qui se tient dans un palace surveillé de Marrakech : « DSK sera là demain! » Certes, personne n’ignorait que l’ancien directeur général du FMI possède un riad en ville. Mais personne n’imaginait qu’il passerait serrer des mains dans ce club huppé de dirigeants politiques et de chefs d’entreprise de toute la planète.

Il confirme qu’il ne veut plus s’exprimer dans les médias
Non seulement il est venu samedi matin, mais il a parlé. Deux fois trois minutes cinglantes, en anglais puis en français, enregistrées dans le studio de télévision aménagé à l’entrée de la conférence. Deux vidéos mises en ligne sur le site de la WPC et sur celui du JDD. En réponse à nos questions à la sortie du studio, DSK nous a pourtant expliqué, sourire aux lèvres, qu’il ne voulait plus s’exprimer dans les médias.
« A quoi cela me servirait-il? », demande celui qui s’est éloigné de la vie politique pour effectuer des missions de conseil auprès de nombreux pays. « Je ne peux pas publier gratuitement des analyses que je fais payer à d’autres… » Face aux caméras et à un journaliste britannique, Strauss-Kahn n’a en revanche esquivé aucune des trois questions qui lui ont été posées. Ainsi sur Donald Trump : « I don’t want to be rude [« je ne veux pas être impoli »] », ironise-t-il. Puis, dans la version française, il confie son inquiétude : « Les Etats-Unis ont élu un homme qui n’est pas adapté à cette tâche. Il peut y avoir des gens qui viennent de la société civile pour gouverner un pays, mais il faut respecter les règles, les codes de la vie politique, ce que Trump ne fait pas. Je pense que ça peut finir de façon assez dangereuse. »

Selon lui, Macron fait mieux qu’attendu
Quant aux premiers pas ¬d’Emmanuel Macron, il se montre fort positif. Plus qu’à l’occasion de l’hommage funéraire à la sénatrice Nicole Bricq, le 5 octobre, au cours duquel il avait semblé critiquer le Président. Cette fois, c’est le contraire. En anglais : « Macron is doing well, surprisingly well [« Macron fait mieux qu’attendu »], lâche-t-il. C’est un phénomène spécial dans la vie politique française. Un phénomène aussi important que celui de Trump aux Etats-Unis, même si les deux sont évidemment totalement différents. » En français, DSK détaille : « Macron n’est ni gauche ni droite, je voudrais qu’il soit et gauche et droite. » Avant d’ajouter : « C’est la période des grandes transformations. Si Macron saisit bien sa chance, il peut faire en cinq ans beaucoup de changements en France qui n’ont pas existé pendant les trente dernières années. »

Mais c’est son sentiment sur ses ex-camarades du PS qui s’est révélé le plus fracassant. « Le Parti socialiste n’a pas d’avenir, et c’est une bonne chose. Le temps est venu de renouveler le centre gauche français. L’élection d’Emmanuel Macron a créé une sorte de tremblement de terre dans la politique française. Et ce parti qui est le mien, je le dis avec un peu de tristesse mais c’est comme ça, n’a pas su accompagner la mondialisation, se transformer quand le monde se transformait. Il est temps qu’il disparaisse et qu’une autre force apparaisse, peut-être avec une partie des ses membres. » Ceux qui restent n’ont que modérément apprécié. Candidat potentiel à la direction du parti, le député de la Seine-et-Marne ¬Olivier Faure a lâché sur Twitter : « Triste de voir DSK se tromper de rancœur. Le PS n’est pour rien dans son abandon de la vie politique… »

DSK enterre le Parti socialiste, la Rue de Solferino s’insurge

5.11.2017
by Tristan Quinault-Maupoil

L’ancien patron du FMI a estimé samedi qu’il «est temps que le PS disparaisse». «Indécence !», répondent les socialistes.
En pleine convalescence, les socialistes ne pensaient pas à avoir à subir un mauvais coup d’un ancien camarade… Mais voilà que depuis Marrakech (Maroc) où se tient la World Policy Conference, Dominique Strauss-Kahn a jugé samedi qu’il «est temps que le PS disparaisse». «Ce parti qui est le mien – et je le dis avec tristesse – mais c’est comme ça, n’a pas su accompagner la mondialisation, se transformer quand le monde se transformait», a lancé l’ancien ministre.
Quatre jours après Halloween, le député Luc Carvounas a eu «l’impression d’entendre un fantôme». «Quand je fais le tour de France à la rencontre des militants, je n’ai pas l’impression de voir des morts-vivants», rétorque l’élu qui se prépare pour le congrès du PS. Même angle de défense de Rachid Temal, le coordinateur national de la Rue de Solferino: «J’étais samedi à Toulouse. Les militants étaient convaincus que le PS n’est pas à mort.» «Dominique Strauss-Kahn a été socialiste, aujourd’hui il est conférencier. Je laisse à chacun le soin de faire telle ou telle conférence, moi je reste concentré sur les militants», affirme le sénateur qui assume l’intérim à la tête du PS en attendant l’élection d’un nouveau premier secrétaire, en début d’année prochaine.

«Se tromper de rancœur»
«Étant donné la situation dans laquelle il (DSK) a mis les socialistes, je lui suggère de nous dispenser de ses avis et de ne pas désespérer à nouveau ceux qui veulent reconstruire.»
Marie-Pierre de la Gontrie

La sénatrice Marie-Pierre de la Gontrie a longtemps été une strauss-kahnienne. Aujourd’hui, elle ne se prive pas de tordre le bras à son ancien ami: «Étant donné la situation dans laquelle il a mis les socialistes, je lui suggère de nous dispenser de ses avis et de ne pas désespérer à nouveau ceux qui veulent reconstruire.» Le sénateur Rémi Féraud confie qu’il «préférait le DSK de La Flamme et la Cendre(Grasset), du nom d’un essai de l’ancien ministre publié en 2002 dans lequel il imaginait comment le PS pouvait se rénover. «Je partage son constat quand il dit que le PS n’a pas su se transformer mais ce qui m’indigne, c’est qu’il veuille qu’il disparaisse parce que lui-même n’a pas réussi à le réformer.»«Ceux qui soutiennent Emmanuel Macron sont inquiets de voir un espace politique s’ouvrir à gauche et que le PS puisse l’occuper», poursuit Rémi Féraud qui estime que l’ancien directeur du FMI «ne fait pas honneur à sa génération, qui est au cœur de l’échec du PS». «Je suis agacé par cette génération qui a profité du PS comme d’un ascenseur social. Aujourd’hui, ils regardent devant eux sans se retourner sur ceux, comme nous, qui sommes encore présents sur les territoires», appuie Luc Carvounas.
Évidemment, les références aux mœurs de Dominique Strauss-Kahn ont rapidement été brandies par les socialistes pour discréditer son propos: «La violence et l’indécence, on avait compris que ça caractérisait DSK. En pleine séquence “Balance ton porc”, sa sortie est surprenante, vu à quoi son nom est rattaché», flingue Sébastien Denaja, le porte-parole du PS. «Qu’il nous laisse tranquille, il nous avait déjà suffisamment écœurés en 2011», complète Luc Carvounas.

Sur Twitter, Olivier Faure, le patron des députés socialistes, s’est dit «triste de voir DSK se tromper de rancœur». «Le PS n’est pour rien dans son abandon de la vie politique…», a-t-il écrit. Quant à Ségolène Royal, invitée dimanche du «Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro», elle s’est refusée à valider le constat de son ancien rival: «Je n’aime pas les phrases assassines et définitives. Il est évident que (le PS) n’est pas en bonne santé (mais) il y a toujours (un) espace politique.»

Dominique Strauss-Kahn Blasts Trump As Too ‘Unpredictable’ For The Presidency

5.11.17

Par David Schrieberg
Forbes

Dominique Strauss-Kahn, former head of the International Monetary Fund and a man once likely destined to become the president of France until felled by a sex scandal, emerged Sunday in a short interview in which he worried over the state of the planet with Donald Trump as its most powerful figure.

« It’s always delicate for a foreigner to comment on a head of state that is not his own, but I am worried over the way in which the United States elected a man who does not seem to me suited for the job, » he said in a video interview filmed by a French newspaper at a conference in Marrakesh, where he now lives. « I do not believe that is always necessary that a politician have the job…but it is necessary to respect the rules, the codes and the operations of political life that Trump does not. And I believe that this could finish in a dangerous way. »

Agreeing with the suggestion by his interviewer that he’s « a bit pessimistic, » Strauss-Kahn fretted over Trump-induced global uncertainty. « The United States plays a major role in the world, » he said. « Given the importance of the leader of the world, it cannot be in the hands of one so unpredictable. »

Strauss-Kahn himself was once among the most important leaders on the planet. As a globally respected Managing Director of the International Monetary Fund from 2007 to 2011, he was widely seen as the figure most likely to rise to the French presidency. He had a rich background in government and Socialist politics as a former mayor and later, in the 1990s, first as minister of Industry and Foreign Trade and later as Minister of Economy, Finance and Industry.

His fall from grace was spectacular when, in 2011, he was arrested in New York for sexual assault after he allegedly attacked a maid in his Manhattan hotel room and forced her into a sex act. Although charges were eventually dropped due to inconsistencies in the woman’s account, a civil suit was settled for an undisclosed amount.

In a subsequent interview on French TV, Strauss-Kahn – whose wife, a well-known French journalist has since divorced him – conceded that the encounter in the New York hotel had been a mistake but denied he had committed a criminal act.

Since then, Strauss-Kahn has largely disappeared from public view. He appeared on October 8th with current president Emmanuel Macron and his predecessor, François Hollande, at a memorial for a former government minister who died after a fall, raising speculation that he might seek a return to public view, if not public office.

Then, the same month, he was married in Morocco to his fourth wife, Myriam L’Aouffir, a former French television executive who now owns a digital marketing agency.

In the video interview conducted this weekend by the French paper Le Journal du Dimanche during a World Policy Conference in Marrakech, Strauss-Kahn was equally interesting on his views of his country’s unconventional president, Macron, who like Trump achieved his country’s highest office earlier this year primarily as a non-politician – although he did hold a Cabinet position in the Socialist government of his highly unpopular predecessor, Hollande.

In the video interview, Strauss-Kahn was brutal about his party, which finished in fifth place in the April elections, with just over 6% of the vote.

« I believe there is no future for the Socialist Party and that, I believe, is a good thing, » he said of the party he once helped lead. « The time has come to renew the center-left in France. »

Noting that Macron’s election has triggered « a kind of earthquake in French politics, » he said « with sadness » that his Socialist Party hadn’t known how to deal with globalization, that it has failed to transform as the world has transformed and that its moment had passed.

« It is time it disappeared, » he concluded.

Macron, he said « is neither left nor right. He is both left and right. » With Macron, he added, there is an opportunity for both sides of the political spectrum to work together.

Dominique Strauss-Kahn : « Le PS n’a pas d’avenir, il est temps qu’il disparaisse »

5.11.2017
by Le Bien Public

Lors d’une apparition surprise à la World Policy Conference, organisée à Marrakech, Dominique Strauss-Kahn a donné sa vision du Parti socialiste actuel, mais aussi évoqué Emmanuel Macron et Donald Trump.

Retiré de la vie politique, Dominique Strauss-Khan a fait une apparition remarquée, ce samedi, à la World Policy Conference, organisée du 3 au 5 novembre à Marrakech (Maroc) et qui réunit plusieurs centaines de dirigeants politiques.

« Le PS n’a pas su se transformer »
Interrogé par un journaliste britannique, l’ancien patron du FMI a répondu à trois questions. La première sur sa famille politique, le Parti socialiste, qui selon lui « n’a pas d’avenir et c’est une bonne chose. Il est temps de renouveler le centre gauche français. Je le dis avec un peu de tristesse, ce parti qui est le mien n’a pas su accompagner la mondialisation et se transformer et donc il est temps qu’il disparaisse ».
La seconde sur Emmanuel Macron, qu’il juge capable de faire « beaucoup de changements en France en cinq ans ». En revanche, il estime que le président de la République n’est « ni de gauche ni de droite » et voudrait qu’il soit « et de gauche et de droite ».

« Trump ne respecte pas les codes »
« La gauche et la droite continuent d’exister mais je pense que, par moments, dans l’intérêt du pays, c’est une bonne chose que les deux travaillent ensemble ».
La dernière question portait sur Donald Trump, à propos duquel « DSK » se dit « inquiet ». « Il faut respecter les règles, les codes de la vie politique, ce qu’il ne fait pas. Et je pense que ça peut finir de façon assez dangereuse ».

STRAUSS-KAHN : « IL EST TEMPS QUE LE PS DISPARAISSE »

5.11.2017
by AFP

Dominique Strauss-Kahn, ancien ministre PS de l’Economie, estime qu' »il est temps » que le parti socialiste « disparaisse », dans une interview pour la World Policy Conference, à laquelle il participait samedi à Marrakech (Maroc).

« Ce parti qui est le mien – et je le dis avec tristesse – mais c’est comme ça, n’a pas su accompagner la mondialisation, se transformer quand le monde se transformait et donc il est temps qu’il disparaisse », assène Dominique Strauss-Kahn.

Il est « temps qu’une autre force peut-être avec une partie des mêmes membres, apparaisse », ajoute-t-il,
Et l’ancien directeur général du Fonds monétaire international (FMI) d’insister : « Je crois que le PS n’a pas d’avenir et je crois que c’est une bonne chose, que le temps est venu de renouveler le centre-gauche français. »

Interrogé sur le chef de l’Etat français, Dominique Strauss-Kahn estime que Emmanuel Macron « est en train d’agir étonnamment bien ».
Si Emmanuel Macron « saisit bien sa chance, il peut faire en cinq ans beaucoup de changements en France qui n’ont pas existé pendant les trente précédentes années », conclut Dominique Strauss-Kahn.

La World Policy Conference (WPC), organisée par l’Institut français des relations internationales (Ifri), est une rencontre internationale dédiée à la gouvernance mondiale, associant une centaine de participants.

Pour être compétitifs sur le marché africain, les Occidentaux doivent se débarrasser de leurs préjugés (Mimi Touré)

5.11.17

Par Dakaractu

La 10ème édition du World Policy Forum s’est achevée ce dimanche 5 novembre à Marrackeck au Maroc. Ce rendez-vous annuel a enregistré, comme à l’accoutumée, la participation de hauts dirigeants politiques parmi lesquels d’anciens présidents, d’anciens et actuels premiers ministres en exercice, des ministres des Finances, des Affaires étrangères venus des quatre coins du monde mais aussi des PDG de multinationales et de groupes internationaux d’investissement. Pendant trois jours, les participants triés sur le volet et encadrés par une forte sécurité ont discuté de l’état des affaires du monde en cherchant des pistes de convergence pour renforcer la paix et la coopération internationale. Partageant un panel sur “le Devenir de l’Afrique” avec l’ancien Premier ministre béninois et candidat malheureux à la dernière élection présidentielle Lionel Zinsou, Mimi Touré qui s’est définie comme une Afro-optimiste passionnée mais aussi lucide a rappelé, chiffres à l’appui, que malgré les nombreux défis qu’il lui reste à résoudre en matière de santé, d’éducation, d’assainissement et d’habitat décent, l’Afrique est aujourd’hui le pôle économique le plus dynamique de la planète avec les taux de croissance économique les plus élevés au monde, devant les tigres asiatiques. L’ancien premier ministre a indiqué que la jeunesse africaine est le meilleur atout du continent alors que le reste du monde notamment l’Europe et l’Asie vieillissent et c’est pourquoi dit-elle “il est important que les pays africains fassent de la question des Jeunes une priorité absolue”. Sur un ton un tantinet provocateur, Mimi Touré de poursuivre : “les leaders africains, notamment ceux nés après les indépendances exigent désormais des contrats de partenariat justes et équitables. Aujourd’hui, avec l’émergence des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) l’Afrique a un choix de partenaires beaucoup plus large que par le passé. Par conséquent, les Occidentaux s’ils veulent rester compétitifs sur le continent africain devraient se débarrasser définitivement de leurs préjugés et stéréotypes à l’égard d’une Afrique désormais décomplexée”. Il faut noter, à titre de mémoire, que l’ancien président du Sénégal Abdoulaye Wade fut l’un des invités vedettes de la World Policy Conférence en 2006.

«Il est temps que le PS disparaisse», juge DSK

5.11.2017
by B.L.

Interrogé à l’occasion d’une conférence à Marrakech, l’ancien directeur du FMI Dominique Strauss-Kahn a estimé que le centre-gauche français devait se renouveler, et que le PS devait disparaître.

Sa parole est devenue rare depuis qu’il s’est retiré de la vie politique, en 2011. Mais quand Dominique Strauss-Kahn s’exprime, il ne mâche pas ses mots.
En marge de la World Policy Conference à Marrakech, où l’ancien directeur du FMI vit maintenant, DSK a été interrogé sur la vie politique française et a clairement visé le Parti socialiste. Dans cette interview, repérée par le JDD, il estime qu’ « il est temps que le Parti socialiste disparaisse et qu’une autre force, peut-être avec une partie des mêmes membres, apparaisse ».

Le temps est venu de renouveler le centre-gauche français. L’élection d’Emmanuel Macron a créé une sorte de tremblement de terre dans la politique française. Ce parti n’a pas su se transformer quand le monde se transformait », a-t-il expliqué.
Dominique Strauss-Kahn a aussi été interrogé sur la vie politique américaine et sur Donald Trump. Là encore, l’ancien homme politique de gauche n’y est pas allé par quatre chemins.

« Je suis inquiet de la façon dont les Etats-Unis ont élu un homme qui ne me semble pas adapté à cette tâche, a-t-il confié. Il peut y avoir des gens qui viennent de la société civile pour gouverner un pays. Mais il faut respecter les codes, les règles et le fonctionnement de la vie politique, ce que Trump ne fait pas. Je pense que ça peut finir de façon assez dangereuse. »

Strauss-Kahn : « il est temps que le PS disparaisse »

5.11.2017
by AFP

Dominique Strauss-Kahn, ancien ministre PS de l’Economie, estime qu' »il est temps » que le parti socialiste « disparaisse », dans une interview pour la World Policy Conference, à laquelle il participait samedi à Marrakech (Maroc).

« Ce parti qui est le mien – et je le dis avec tristesse – mais c’est comme ça, n’a pas su accompagner la mondialisation, se transformer quand le monde se transformait et donc il est temps qu’il disparaisse », assène Dominique Strauss-Kahn.

Il est « temps qu’une autre force peut-être avec une partie des mêmes membres, apparaisse », ajoute-t-il,
Et l’ancien directeur général du Fonds monétaire international (FMI) d’insister : « Je crois que le PS n’a pas d’avenir et je crois que c’est une bonne chose, que le temps est venu de renouveler le centre-gauche français. »

Interrogé sur le chef de l’Etat français, Dominique Strauss-Kahn estime que Emmanuel Macron « est en train d’agir étonnamment bien ».
Si Emmanuel Macron « saisit bien sa chance, il peut faire en cinq ans beaucoup de changements en France qui n’ont pas existé pendant les trente précédentes années », conclut Dominique Strauss-Kahn.

La World Policy Conference (WPC), organisée par l’Institut français des relations internationales (Ifri), est une rencontre internationale dédiée à la gouvernance mondiale, associant une centaine de participants.

Brnabić: Iako ima neslaganja, ne treba zatvarati vrata

5.11.17

Par Blic online

Premijerka Ana Brnabić ocenila je danas da su Srbija i Albanija sa Konferencije o svetskoj politici (World Policy Conference – WPC) u Maroku poslale važnu poruku da iako između njih postoji potpuno neslaganje oko jednostrano proglašene nezavisnosti Kosova, ne treba da zatvaraju vrata za dijalog u ostalim sferama.

– Primer dijametralne suprotnosti i neslaganja oko tako važnih i otvorenih pitanja, koja su pre svega i emotivna pitanja, ne treba da zatvara sva vrata za dijalog u svim ostalim sferama i to je i bila i osnovna pozitivna poruka sa našeg panela i sa celokupne konferencije – rekla je Brnabić poslednjeg dana posete Maroku.

Ona je izrazila zadovoljstvo što je sa albanskim premijerom Edijem Ramom praktično otvorila konferenciju, prvim zajedničkim panelom.

– Konstatovali smo da imamo veliko otvoreno pitanje, a to je pitanje – takozvane republike Kosovo, jednostrano proglašene nezavisnosti Kosova i tu imamo u potpunosti neslaganje. Ono što je bilo dobro je što smo na ovom panelu pokazali da iako imate velika otvorena politicka pitanja, dijalog treba da postoji zato što je dijalog jedini način da napravimo regon stabilnijim – navela je premijerka Srbije.

Prema njenim rečima, stabilnost regiona je preduslov za ekonomski i politički i društveni prosperitet svih zemalja u regionu.

Strauss-Kahn : « il est temps que le PS disparaisse »

5.11.2017
by AFP

Dominique Strauss-Kahn, ancien ministre PS de l’Economie, estime qu' »il est temps » que le parti socialiste « disparaisse », dans une interview pour la World Policy Conference, à laquelle il participait samedi à Marrakech (Maroc).
« Ce parti qui est le mien – et je le dis avec tristesse – mais c’est comme ça, n’a pas su accompagner la mondialisation, se transformer quand le monde se transformait et donc il est temps qu’il disparaisse », assène Dominique Strauss-Kahn.
Il est « temps qu’une autre force peut-être avec une partie des mêmes membres, apparaisse », ajoute-t-il,
Et l’ancien directeur général du Fonds monétaire international (FMI) d’insister : « Je crois que le PS n’a pas d’avenir et je crois que c’est une bonne chose, que le temps est venu de renouveler le centre-gauche français. »
Interrogé sur le chef de l’Etat français, Dominique Strauss-Kahn estime que Emmanuel Macron « est en train d’agir étonnamment bien ».
Si Emmanuel Macron « saisit bien sa chance, il peut faire en cinq ans beaucoup de changements en France qui n’ont pas existé pendant les trente précédentes années », conclut Dominique Strauss-Kahn.

La World Policy Conference (WPC), organisée par l’Institut français des relations internationales (Ifri), est une rencontre internationale dédiée à la gouvernance mondiale, associant une centaine de participants.

Strauss-Kahn : « il est temps que le PS disparaisse »

5.11.2017
by AFP

Paris – Dominique Strauss-Kahn, ancien ministre PS de l’Economie, estime qu' »il est temps » que le parti socialiste « disparaisse », dans une interview pour la World Policy Conference, à laquelle il participait samedi à Marrakech (Maroc).
« Ce parti qui est le mien – et je le dis avec tristesse – mais c’est comme ça, n’a pas su accompagner la mondialisation, se transformer quand le monde se transformait et donc il est temps qu’il disparaisse », assène Dominique Strauss-Kahn.
Il est « temps qu’une autre force peut-être avec une partie des mêmes membres, apparaisse », ajoute-t-il,
Et l’ancien directeur général du Fonds monétaire international (FMI) d’insister : « Je crois que le PS n’a pas d’avenir et je crois que c’est une bonne chose, que le temps est venu de renouveler le centre-gauche français. »
Interrogé sur le chef de l’Etat français, Dominique Strauss-Kahn estime que Emmanuel Macron « est en train d’agir étonnamment bien ».
Si Emmanuel Macron « saisit bien sa chance, il peut faire en cinq ans beaucoup de changements en France qui n’ont pas existé pendant les trente précédentes années », conclut Dominique Strauss-Kahn.
La World Policy Conference (WPC), organisée par l’Institut français des relations internationales (Ifri), est une rencontre internationale dédiée à la gouvernance mondiale, associant une centaine de participants.

Comment investir en Afrique? Terrab, Bensaleh et d’autres personnalités répondent

5.11.17

Par Yassine Majdi
Telquel.ma

Lors des travaux de la World Policy Conference, trois responsables d’agences de développement et deux patrons marocains ont livré leur vision du potentiel et des défis de l’investissement en Afrique.

En 2050, le PIB de l’ensemble des pays africains sera équivalent à celui de l’Union européenne et ce malgré le ralentissement de la croissance dans les pays pétroliers affirment les experts. Dans le même temps, la population du continent aura doublé puisqu’elle devrait atteindre 2,6 milliards d’habitants. Des données qui suscitent des interrogations quant à l’investissement dans un continent miné par les crises et l’instabilité dans certaines régions. A l’occasion de la World Policy Conference, qui se tient jusqu’au 5 novembre à Marrakech, cinq experts ont répondu à la question « Comment investir en Afrique ? »

Meriem Bensalah, présidente de la CGEM

Le Rwanda, un paradis pour investisseurs

Le premier défi pour investir en Afrique, c’est celui de la régulation. A titre d’exemple, le Rwanda est un paradis pour les investisseurs ( le pays a intégré le top 50 du classement Doing Business, ndlr) car il y’a un faible taux de corruption. L’absence de régulation ou une mauvaise régulation compromettent la viabilité des investissements. Une bureaucratie lourde peut freiner les investisseurs même si les opportunités économiques sont intéressantes.

Un autre défi pour investir en Afrique est celui de l’éducation. L’Afrique manque de travailleurs qualifiés . Les investisseurs marocains ont financé la formation et l’éducation car cela permet l’accès à certains canaux d’investissements. Il existe également un travail de prospection et une entraide entre investisseurs marocains.

Par exemple, l’OCP est un précurseur dans certains pays et vient en aide aux autres entreprises marocaines.

Malgré ces défis, il existe des opportunités. De nouveaux leaders politiques émergent et il existe de plus en plus de visibilités en terme d’investissement. Qui plus est, les acteurs du secteur privé africain sont de plus en plus impliqués dans les plans stratégiques sectoriels de leurs pays respectifs.

Christoph Beier , Directeur du GIZ ( agence de développement allemande)

Investir dans les petites industries

La question de l’investissement en Afrique est cruciale pour ce continent, l’Europe et le monde entier. Elle est essentielle car il faut revoir l’investissement sur ce continent. La création d’emploi, en Afrique subsaharienne en particulier, est faible. Il faut investir afin de permettre de créer des emplois africains.

Par exemple, en Ethiopie, l’Etat a collaboré avec plusieurs agences de développement afin de faire construire 10 universités. En plus de bénéficier à l’éducation, ces investissements ont également contribué au secteur de la construction local.

Il faut investir dans les petites industries afin de tirer la croissance des pays africains. Il faut commencer par les secteurs créateurs d’emploi. Nous devons avoir plus de cohésion dans nos investissements car la création d’emploi est le premier enjeu de stabilité pour l’Afrique et l’Europe.

Mostafa Terrab, PDG de l’OCP

Nous investissons en Afrique car le continent dispose de 60% des terres arables de la planète

On nous pose souvent la question « pourquoi l’Afrique »? Je pense qu’il y’a un problème de conception vis-à-vis de notre situation géographique. Le Maroc est un pays africain mais se retrouve étiqueté sous l’ensemble régional MENA. Cette étiquette affecte le développement de certaines relations.

Nous investissons en Afrique car le continent dispose de 60% des terres arables de la planète. Notre action a permis des « révolutions vertes » en Inde et au Brésil. Dans le cas de l’Inde il s’agissait d’auto-suffisance tandis que le Brésil avait pour objectif de nourrir le monde avec une agriculture destinée à l’exportation. Nous sommes convaincus que l’Afrique nourrira le monde elle aussi.

Les pays africains consomment de plus en plus de fertilisants. En Guinée, la consommation a été multipliée par 5,8 tandis qu’au Nigéria elle a été multipliée par 2,5. Dans ce pays, une voie ferrée, qui n’a pas été opérée depuis 25 ans, est réutilisée depuis que l’OCP exporte ses fertilisants.

Rémi Rioux, Directeur de l’Agence française de développement (AFD)

L’Afrique dans son entièreté représente 2 500 milliards de dollars de PIB

Notre stratégie d’investissement se résume en deux mots: Tout Afrique. L’Afrique représente la moitié des investissements de l’agence. Elle est cruciale pour nous. Malheureusement, certaines institutions internationales ont encore cette vision dépassée en divisant l’Afrique en deux (Afrique du nord et Afrique subsaharienne, ndlr). L’Afrique dans son entièreté représente 2 500 milliards de dollars de PIB. C’est équivalent à un pays comme l’Inde alors qu’avant on comparait l’Afrique à la Belgique. L’Afrique est un continent innovant où l’on découvre une nouveauté dans chaque pays visité.

Toutefois la crise du Sahel est un élément inquiétant. Nous avons sous-investi dans cette région et on en voit la conséquence. La France compte porter son aide publique au développement à 0,5% de son PIB d’ici 2022.

Shinichi Kitaoka, Directeur de la JICA (Agence de dévelopement japonaise)

Nous nous concentrons sur la santé, l’agriculture et l’éducation

Au Japon, nous avons une méconaissance de l’Afrique. Même si le sommet Japon-Afrique est une preuve de notre engagement, il n’atteint pas le niveau de pays comme la France, l’Allemagne ou la Chine. Le premier sommet a fait office de « semaine de l’Afrique » pour nous. Depuis il y’a eu deux changements positifs. Le premier est l’arrivée au pouvoir de bons leaders qui ont su faire le point sur les qualités et défauts de leurs pays. Autre élément, de nombreux pays comptent de moins en moins sur leurs ressources naturelles. Les pays sans ressources connaissent un développement plus important que les pays qui en disposent d’ailleurs.

Dans le cas de la JICA nous nous concentrons sur la santé, l’agriculture et l’éducation. En, Ouganda, par exemple nous avons financé des réfugiés sud-soudanais afin de leur permettre de faire du riz. Nous voulons également encourager la création de PME afin de permettre aux Africains de générer des revenus. L’Abe Initiative est un autre exemple et a pour but d’encourager l’éducation. Nous souhaitons également introduire une dimension relationnelle et faciliter les échanges entre entreprises japonaises et africaines.

Strauss-Kahn : « il est temps que le PS disparaisse »

5.11.2017
by AFP

Dominique Strauss-Kahn, ancien ministre PS de l’Economie, estime qu' »il est temps » que le parti socialiste « disparaisse », dans une interview pour la World Policy Conference, à laquelle il participait samedi à Marrakech (Maroc).
« Ce parti qui est le mien – et je le dis avec tristesse – mais c’est comme ça, n’a pas su accompagner la mondialisation, se transformer quand le monde se transformait et donc il est temps qu’il disparaisse », assène Dominique Strauss-Kahn.
Il est « temps qu’une autre force peut-être avec une partie des mêmes membres, apparaisse », ajoute-t-il,
Et l’ancien directeur général du Fonds monétaire international (FMI) d’insister : « Je crois que le PS n’a pas d’avenir et je crois que c’est une bonne chose, que le temps est venu de renouveler le centre-gauche français. »
Interrogé sur le chef de l’Etat français, Dominique Strauss-Kahn estime que Emmanuel Macron « est en train d’agir étonnamment bien ».
Si Emmanuel Macron « saisit bien sa chance, il peut faire en cinq ans beaucoup de changements en France qui n’ont pas existé pendant les trente précédentes années », conclut Dominique Strauss-Kahn.
La World Policy Conference (WPC), organisée par l’Institut français des relations internationales (Ifri), est une rencontre internationale dédiée à la gouvernance mondiale, associant une centaine de participants.

Pour DSK, « il est temps que le Parti socialiste disparaisse »

5.11.2017
by HuffPost avec AFP

POLITIQUE – Aujourd’hui observateur de la vie politique française après en avoir été l’une des grandes figures, Dominique Strauss-Kahn s’est confié samedi 4 novembre sur la situation de son parti, le Parti socialiste. Et l’ancien ministre de l’économie n’y va pas par quatre chemins: pour lui, le PS n’a plus de raison d’être.
« Ce parti qui est le mien – et je le dis avec tristesse mais c’est comme ça-, n’a pas su accompagner la mondialisation, se transformer quand le monde se transformait et donc il est temps qu’il disparaisse », a-t-il asséné, dans une interview pour la World Policy Conference, une rencontre internationale dédiée à la gouvernance mondiale, à laquelle il participait à Marrakech au Maroc.
Il est « temps qu’une autre force peut-être avec une partie des mêmes membres, apparaisse », ajoute-t-il, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article.
Et l’ancien directeur général du Fonds monétaire international (FMI) d’insister: « Je crois que le PS n’a pas d’avenir et je crois que c’est une bonne chose, que le temps est venu de renouveler le centre-gauche français. » Entre la vente annoncée du siège de Solférino et les règlements de compte en interne, le parti à la rose traverse une période particulièrement délicate.
Interrogé sur le chef de l’État français, Dominique Strauss-Kahn estime qu’Emmanuel Macron « est en train d’agir étonnamment bien ». Si Emmanuel Macron « saisit bien sa chance, il peut faire en cinq ans beaucoup de changements en France qui n’ont pas existé pendant les trente précédentes années », conclut Dominique Strauss-Kahn.

Regardez l’intégralité de l’interview ici :

Cette petite carte postale envoyée depuis Marrakech n’est pas très bien passée du côté de Solférino. Plusieurs cadres du PS ont en effet moyennement apprécié que DSK décrète la mort du PS. « Propos incroyables de la part de DSK à qui le PS a tout donné. Drôle de génération qui veut tout voir disparaître après elle », a regretté sur Twitter le député du Val-de-Marne Luc Carvounas.
Le président du groupe PS à l’Assemblée nationale, Olivier Faure, a pour sa part trouvé « triste de voir DSK se tromper de rancoeur ». « Le PS n’est pour rien dans son abandon de la vie politique », a-t-il ajouté.

Comment investir en Afrique? Terrab, Bensaleh et d’autres personnalités répondent

5.11.17

Par Les Infos.ma

Lors des travaux de la World Policy Conference, trois responsables d’agences de développement et deux patrons marocains ont livré leur vision du potentiel et des défis de l’investissement en Afrique.

Lors des travaux de la World Policy Conference, trois responsables d’agences de développement et deux patrons marocains ont livré leur vision du potentiel et des défis de l’investissement en Afrique.

En 2050, le PIB de l’ensemble des pays africains sera équivalent à celui de l’Union européenne et ce malgré le ralentissement de la croissance dans les pays pétroliers affirment les experts. Dans le même temps, la population du continent aura doublé puisqu’elle devrait atteindre 2,6 milliards d’habitants. Des données qui suscitent des interrogations quant à l’investissement dans un continent miné par les crises et l’instabilité dans certaines régions. A l’occasion de la World Policy Conference, qui se tient jusqu’au 5 novembre à Marrakech, cinq experts ont répondu à la question « Comment investir en Afrique ? »

Info, Intox. DSK l’a t-il dit ? « J’essaie d’apporter ma pierre à la construction d’Israël ».

05.11.17

Par Israelvalley Desk

DSK fait parler de lui dans la presse. Selon 20minutes.fr : »Certains attendaient cette prise de parole depuis longtemps. Retiré de la vie politique depuis 2011, DSK est sorti de son silence ce samedi, en marge de la World Policy Conference à Marrakech au Maroc où il réside, selon une vidéo partagée par le JDD. Interrogé par un journaliste anglo-saxon, Dominique Strauss-Kahn a livré son opinion sur Emmanuel Macron ou encore l’avenir du Parti socialiste.

« Si Emmanuel Macron saisit bien sa chance, il peut faire en cinq ans beaucoup de changements en France qui n’ont pas existé pendant les trente précédentes années », a expliqué l’ancien patron du FMI. « Le temps est venu de renouveler le centre-gauche français » Alors que le journaliste lui demandait si le Parti socialiste peut avoir un avenir, DSK a livré une réponse sans équivoque : « Non, je crois qu’il n’y en a pas et je crois que c’est une bonne chose. Le temps est venu de renouveler le centre-gauche français. »

Dans streettelevirtuelle du 25/08/2011 ⋅ « DSK a, et c’est une chose peut connue, un amour inconditionnel pour Israël. La preuve en est sa déclaration du 19 septembre 2003 au journal Le Monde : « Je me lève chaque matin en me demandant comment je pourrai être utile à Israël ».

« Je considère que tout Juif dans la diaspora, et donc c’est vrai en France, doit partout où il le peut apporter son aide à Israël. C’est pour ça d’ailleurs qu’il est important que les Juifs prennent des responsabilités politiques. Tout le monde ne pense pas la même chose dans la Communauté juive, mais je crois que c’est nécessaire.

Car, on ne peut pas à la fois se plaindre qu’un pays comme la France, par exemple, ait dans le passé et peut-être encore aujourd’hui, une politique par trop pro-arabe et ne pas essayer de l’infléchir par des individus qui pensent différemment en leur permettant de prendre le plus grand nombre de responsabilités. En somme, dans mes fonctions et dans ma vie de tous les jours, au travers de l’ensemble de mes actions, j’essaie de faire en sorte que ma modeste pierre soit apportée à la construction de la terre d’Israël ».

Strauss-Kahn : « il est temps que le PS disparaisse »

5.11.2017
by AFP

Dominique Strauss-Kahn, ancien ministre PS de l’Economie, estime qu' »il est temps » que le parti socialiste « disparaisse », dans une interview pour la World Policy Conference, à laquelle il participait samedi à Marrakech (Maroc).

« Ce parti qui est le mien – et je le dis avec tristesse – mais c’est comme ça, n’a pas su accompagner la mondialisation, se transformer quand le monde se transformait et donc il est temps qu’il disparaisse », assène Dominique Strauss-Kahn.

Il est « temps qu’une autre force peut-être avec une partie des mêmes membres, apparaisse », ajoute-t-il,
Et l’ancien directeur général du Fonds monétaire international (FMI) d’insister : « Je crois que le PS n’a pas d’avenir et je crois que c’est une bonne chose, que le temps est venu de renouveler le centre-gauche français. »

Interrogé sur le chef de l’Etat français, Dominique Strauss-Kahn estime que Emmanuel Macron « est en train d’agir étonnamment bien ».
Si Emmanuel Macron « saisit bien sa chance, il peut faire en cinq ans beaucoup de changements en France qui n’ont pas existé pendant les trente précédentes années », conclut Dominique Strauss-Kahn.

La World Policy Conference (WPC), organisée par l’Institut français des relations internationales (Ifri), est une rencontre internationale dédiée à la gouvernance mondiale, associant une centaine de participants.

STRAUSS-KAHN : « IL EST TEMPS QUE LE PS DISPARAISSE »

5.11.2017
by AFP

Dominique Strauss-Kahn, ancien ministre PS de l’Economie, estime qu' »il est temps » que le parti socialiste « disparaisse », dans une interview pour la World Policy Conference, à laquelle il participait samedi à Marrakech (Maroc).

« Ce parti qui est le mien – et je le dis avec tristesse – mais c’est comme ça, n’a pas su accompagner la mondialisation, se transformer quand le monde se transformait et donc il est temps qu’il disparaisse », assène Dominique Strauss-Kahn.

Il est « temps qu’une autre force peut-être avec une partie des mêmes membres, apparaisse », ajoute-t-il,
Et l’ancien directeur général du Fonds monétaire international (FMI) d’insister : « Je crois que le PS n’a pas d’avenir et je crois que c’est une bonne chose, que le temps est venu de renouveler le centre-gauche français. »

Interrogé sur le chef de l’Etat français, Dominique Strauss-Kahn estime que Emmanuel Macron « est en train d’agir étonnamment bien ».
Si Emmanuel Macron « saisit bien sa chance, il peut faire en cinq ans beaucoup de changements en France qui n’ont pas existé pendant les trente précédentes années », conclut Dominique Strauss-Kahn.

La World Policy Conference (WPC), organisée par l’Institut français des relations internationales (Ifri), est une rencontre internationale dédiée à la gouvernance mondiale, associant une centaine de participants.

Valls répond à DSK sur le PS : « Nous sommes dans une phase de décomposition »

5.11.2017
by C.O.

Manuel Valls s’est dit globalement en accord, dimanche, lors du Grand Rendez-Vous Europe 1-Les Echos-CNews avec le constat dressé par Dominique Strauss-Kahn. L’ancien patron du FMI a affirmé samedi que le PS était mort.

INTERVIEW
Le PS est-il mort, comme l’affirmait samedi Dominique Strauss-Kahn ? Interrogé en marge de la World Policy Conference, samedi à Marrakech, l’ancien directeur du FMI était sorti de son silence en affirmant que le PS n’avait pas d’avenir et qu’il s’agissait d’une bonne chose. « Nous sommes dans une phase de décomposition, et de recomposition qui n’est pas finie », a abondé dimanche Manuel Valls, invité du Grand Rendez-Vous Europe 1-Les Echos-CNews, ajoutant qu’il avait dressé ce constat depuis bien longtemps. Cette décomposition, « a éclaté à la figure de tout le monde avec la présidentielle. L’élection d’Emmanuel Macron provoque ce mouvement, mais il n’est pas terminé. C’est pour ça qu’il faut être prudent », a-t-il nuancé.

« La sociale démocratie est en crise partout ». Pour l’ancien Premier ministre, aujourd’hui député affilié La République en Marche, l’implosion du PS est la traduction d’une crise beaucoup plus globale : « Le PS et la sociale démocratie européenne est en crise partout », a-t-il souligné.

« Je veux être utile ». Par ailleurs, Manuel Valls, qui commence peu à peu à se faire accepter par les députés de La République en Marche, après une intégration pour le moins difficile – il n’avait pas été investi candidat En Marche lors des élections législatives – assure que, pour l’heure, « aider » est sa seule ambition : « J’aime la vie politique, j’aime la démocratie. J’ai pensé que je pouvais être utile, je suis député. Je veux aider et je veux la réussite de mon pays. Pour le reste tout est bien trop tôt », a-t-il commenté. Isolé au début de la nouvelle législature, le député apparenté La République en marche (LREM) endosse désormais le rôle de « grand frère » auprès de ses collègues, si l’on en croit Paris Match, publié le 1er novembre.