Author: wpc_editor

20.11.16

Doha – Le chef de la diplomatie française Jean-Marc Ayrault a estimé dimanche que Washington devrait éviter l’aventure isolationniste après l’élection du populiste Donald Trump à la présidence américaine.

Ce qu’il faut éviter à tout prix, c’est l’aventure isolationniste, l’unilatéralisme ou une forme de rupture avec ce qui constitue (…) un état de droit international, a déclaré M. Ayrault à l’ouverture à Doha de la 9e édition de la World Policy Conference, organisée par l’Institut français des relations internationales (Ifri).

Le ministre, qui s’est exprimé devant 250 décideurs et personnalités d’une quarantaine de pays réunis pour un débat sur les grands enjeux internationaux, a appelé à des solutions collectives aux problèmes du monde.

Le républicain Donald Trump, qui doit succéder en janvier au démocrate Barack Obama, a suscité de l’inquiétude dans plusieurs pays après avoir porté durant sa campagne électorale un message isolationniste et protectionniste.

Nous avons besoin d’un partenaire américain ouvert au monde, pleinement engagé, jouant la carte de la coopération avec ses alliés et celle du multilatéralisme (…), a souligné le chef du Quai d’Orsay.

Évoquant les relations franco-américaines, M. Ayrault a affirmé que Paris travaillerait avec M. Trump parce que les Etats-Unis sont un pays ami de la France et parce que notre coopération est indispensable.

Plus tard, interrogé lors d’une conférence de presse sur une éventuelle victoire en France de la candidate d’extrême droite Marine Le Pen à l’élection présidentielle de 2017, le ministre a répondu: pourquoi vouloir comparer les Etats-Unis à la France alors que chaque pays a ses traditions’

Moi, je respecte le choix du peuple américain mais, en même temps, je fais confiance au peuple français et à son intelligence. Je sais que le peuple français sait aussi que la France reste la France avec ce qu’elle représente dans le monde, ses valeurs et son rôle.

Le ministre a rejeté l’idée d’une France qui se replie et qui se recroqueville, se prononçant plutôt pour une France qui soit le moteur de l’Europe et qui remplisse pleinement ses responsabilités internationales. On a besoin de la France, a-t-il insisté.

– ‘Peuple pris en étau’ –

Il a par ailleurs défendu l’accord international sur le nucléaire iranien, conclu en juillet 2015, et que le candidat Trump a promis, une fois élu président, de déchirer.

Par cet accord, nous avons été capables d’arrêter la course de l’Iran vers l’arme nucléaire, a dit M. Ayrault, jugeant essentiel (…) d’encourager l’Iran à devenir un acteur responsable dans la région.

Evoquant les crises au Moyen-Orient, le chef de la diplomatie française a prôné le dialogue et la diplomatie.

En Syrie, a-t-il relevé, le peuple est pris en étau entre un régime barbare et des groupes terroristes dénués de tout scrupule.

Certains prétendent qu’il n’y aurait qu’à choisir entre deux maux le moindre: confier au régime de Bachar al-Assad la tâche de nous débarrasser de Daech (acronyme en arabe du groupe Etat islamique-EI), a-t-il déclaré, en allusion à la Russie, principal soutien du régime de Damas.

Il a estimé qu’il faudrait faire plus pour maintenir une alternative au pouvoir sanguinaire de Bachar al-Assad.

Il a, dans ce contexte, plaidé pour que les territoires libérés de l’EI en Irak et en Syrie servent d’exemples de coexistence pacifique et de gouvernance respectueuse de la diversité.

Concernant le conflit israélo-palestinien, le chef de la diplomatie française a réitéré l’engagement de Paris à poursuivre son initiative lancée en juin pour l’organisation d’une conférence internationale, afin de réaffirmer l’attachement collectif à la solution de deux Etats.

(©AFP / 20 novembre 2016 13h52)

20.11.16

Le chef de la diplomatie française Jean-Marc Ayrault a estimé dimanche que Washington devrait éviter “l’aventure isolationniste” après l’élection du…

Le chef de la diplomatie française Jean-Marc Ayrault a estimé dimanche que Washington devrait éviter “l’aventure isolationniste” après l’élection du populiste Donald Trump à la présidence américaine.

“Ce qu’il faut éviter à tout prix, c’est l’aventure isolationniste, l’unilatéralisme ou une forme de rupture avec ce qui constitue (…) un état de droit international”, a déclaré M. Ayrault à l’ouverture à Doha de la 9e édition de la “World Policy Conference”, organisée par l’Institut français des relations internationales (Ifri).

Le ministre, qui s’est exprimé devant 250 décideurs et personnalités d’une quarantaine de pays réunis pour un débat sur les grands enjeux internationaux, a appelé à des solutions “collectives” aux problèmes du monde.

Le républicain Donald Trump, qui doit succéder en janvier au démocrate Barack Obama, a suscité de l’inquiétude dans plusieurs pays après avoir porté durant sa campagne électorale un message isolationniste et protectionniste.

“Nous avons besoin d’un partenaire américain ouvert au monde, pleinement engagé, jouant la carte de la coopération avec ses alliés et celle du multilatéralisme (…), a souligné le chef du Quai d’Orsay.

Évoquant les relations franco-américaines, M. Ayrault a affirmé que Paris travaillerait avec M. Trump “parce que les Etats-Unis sont un pays ami de la France et parce que notre coopération est indispensable”.

Plus tard, interrogé lors d’une conférence de presse sur une éventuelle victoire en France de la candidate d’extrême droite Marine Le Pen à l’élection présidentielle de 2017, le ministre a répondu: “pourquoi vouloir comparer les Etats-Unis à la France alors que chaque pays a ses traditions?”

“Moi, je respecte le choix du peuple américain mais, en même temps, je fais confiance au peuple français et à son intelligence. Je sais que le peuple français sait aussi que la France reste la France avec ce qu’elle représente dans le monde, ses valeurs et son rôle”.

Le ministre a rejeté l’idée d’une France “qui se replie” et “qui se recroqueville”, se prononçant plutôt pour une France “qui soit le moteur de l’Europe” et qui remplisse pleinement ses responsabilités internationales. “On a besoin de la France”, a-t-il insisté.

– ‘Peuple pris en étau’ –

Il a par ailleurs défendu l’accord international sur le nucléaire iranien, conclu en juillet 2015, et que le candidat Trump a promis, une fois élu président, de “déchirer”.

Par cet accord, “nous avons été capables d’arrêter la course de l’Iran vers l’arme nucléaire”, a dit M. Ayrault, jugeant “essentiel (…) d’encourager l’Iran à devenir un acteur responsable dans la région”.

Evoquant les crises au Moyen-Orient, le chef de la diplomatie française a prôné “le dialogue et la diplomatie”.

En Syrie, a-t-il relevé, “le peuple est pris en étau” entre “un régime barbare” et “des groupes terroristes dénués de tout scrupule”.

“Certains prétendent qu’il n’y aurait qu’à choisir entre deux maux le moindre: confier au régime de Bachar al-Assad la tâche de nous débarrasser de Daech” (acronyme en arabe du groupe Etat islamique-EI), a-t-il déclaré, en allusion à la Russie, principal soutien du régime de Damas.

Il a estimé qu’il faudrait “faire plus pour maintenir une alternative au pouvoir sanguinaire de Bachar al-Assad”.

Il a, dans ce contexte, plaidé pour que les territoires libérés de l’EI en Irak et en Syrie servent d'”exemples de coexistence pacifique et de gouvernance respectueuse de la diversité”.

Concernant le conflit israélo-palestinien, le chef de la diplomatie française a réitéré l’engagement de Paris à poursuivre son initiative lancée en juin pour l’organisation d’une conférence internationale, afin de “réaffirmer l’attachement collectif à la solution de deux Etats”.

20.11.16

Le chef de la diplomatie française Jean-Marc Ayrault a estimé dimanche que Washington devrait éviter “l’aventure isolationniste” après l’élection du populiste Donald Trump à la présidence américaine.
“Ce qu’il faut éviter à tout prix, c’est l’aventure isolationniste, l’unilatéralisme ou une forme de rupture avec ce qui constitue (…) un état de droit international”, a déclaré M. Ayrault à l’ouverture à Doha de la 9e édition de la “World Policy Conference”, organisée par l’Institut français des relations internationales (Ifri).
Le ministre, qui s’est exprimé devant 250 décideurs et personnalités d’une quarantaine de pays réunis pour un débat sur les grands enjeux internationaux, a appelé à des solutions “collectives” aux problèmes du monde.
Le républicain Donald Trump, qui doit succéder en janvier au démocrate Barack Obama, a suscité de l’inquiétude dans plusieurs pays après avoir porté durant sa campagne électorale un message isolationniste et protectionniste.
“Nous avons besoin d’un partenaire américain ouvert au monde, pleinement engagé, jouant la carte de la coopération avec ses alliés et celle du multilatéralisme (…), a souligné le chef du Quai d’Orsay.
Évoquant les relations franco-américaines, M. Ayrault a affirmé que Paris travaillerait avec M. Trump “parce que les Etats-Unis sont un pays ami de la France et parce que notre coopération est indispensable”.
Plus tard, interrogé lors d’une conférence de presse sur une éventuelle victoire en France de la candidate d’extrême droite Marine Le Pen à l’élection présidentielle de 2017, le ministre a répondu: “pourquoi vouloir comparer les Etats-Unis à la France alors que chaque pays a ses traditions?”
“Moi, je respecte le choix du peuple américain mais, en même temps, je fais confiance au peuple français et à son intelligence. Je sais que le peuple français sait aussi que la France reste la France avec ce qu’elle représente dans le monde, ses valeurs et son rôle”.
Le ministre a rejeté l’idée d’une France “qui se replie” et “qui se recroqueville”, se prononçant plutôt pour une France “qui soit le moteur de l’Europe” et qui remplisse pleinement ses responsabilités internationales. “On a besoin de la France”, a-t-il insisté.
– ‘Peuple pris en étau’ –
Il a par ailleurs défendu l’accord international sur le nucléaire iranien, conclu en juillet 2015, et que le candidat Trump a promis, une fois élu président, de “déchirer”.
Par cet accord, “nous avons été capables d’arrêter la course de l’Iran vers l’arme nucléaire”, a dit M. Ayrault, jugeant “essentiel (…) d’encourager l’Iran à devenir un acteur responsable dans la région”.
Evoquant les crises au Moyen-Orient, le chef de la diplomatie française a prôné “le dialogue et la diplomatie”.
En Syrie, a-t-il relevé, “le peuple est pris en étau” entre “un régime barbare” et “des groupes terroristes dénués de tout scrupule”.
“Certains prétendent qu’il n’y aurait qu’à choisir entre deux maux le moindre: confier au régime de Bachar al-Assad la tâche de nous débarrasser de Daech” (acronyme en arabe du groupe Etat islamique-EI), a-t-il déclaré, en allusion à la Russie, principal soutien du régime de Damas.
Il a estimé qu’il faudrait “faire plus pour maintenir une alternative au pouvoir sanguinaire de Bachar al-Assad”.
Il a, dans ce contexte, plaidé pour que les territoires libérés de l’EI en Irak et en Syrie servent d'”exemples de coexistence pacifique et de gouvernance respectueuse de la diversité”.
Concernant le conflit israélo-palestinien, le chef de la diplomatie française a réitéré l’engagement de Paris à poursuivre son initiative lancée en juin pour l’organisation d’une conférence internationale, afin de “réaffirmer l’attachement collectif à la solution de deux Etats”.

AFP

20.11.16

Par lefigaro.fr avec AFP

Le chef de la diplomatie française Jean-Marc Ayrault a estimé que Washington devrait éviter “l’aventure isolationniste”, après l’élection du populiste Donald Trump à la présidence américaine. “Ce qu’il faut éviter à tout prix, c’est l’aventure isolationniste, l’unilatéralisme ou une forme de rupture avec ce qui constitue (…) un état de droit international”, a déclaré M. Ayrault à l’ouverture à Doha de la 9e édition de la “World Policy conference”.

Le ministre, qui s’est exprimé devant un parterre de quelque 250 décideurs et personnalités d’une quarantaine de pays réunis pour un débat sur les grands enjeux internationaux, a appelé à des solutions “collectives” aux problèmes du monde. “Face aux désordres du monde, la seule réponse consiste à unir nos forces, à faire preuve de solidarité et à trouver des solutions collectives à des problèmes communs”, a-t-il dit.

Donald Trump, qui doit succéder en janvier au président Barack Obama, a suscité l’inquiétude dans plusieurs pays après avoir porté durant sa campagne électorale un message isolationniste et protectionniste.

“Nous avons besoin d’un partenaire américain ouvert au monde, pleinement engagé, jouant la carte de la coopération avec ses alliés et celle du multilatéralisme” pour pouvoir “répondre aux enjeux globaux” auxquels le monde est confronté, a souligné le chef du Quai d’Orsay.

Parmi ces enjeux, il a cité la lutte contre le terrorisme, le dérèglement climatique, la gestion des flux migratoires, la sécurité collective et le développement durable.

Évoquant les relations franco-américaines, M. Ayrault a affirmé que Paris travaillerait avec M. Trump “parce que les Etats-Unis sont un pays ami de la France et parce que notre coopération est indispensable”.

Le président François Hollande avait établi un dialogue avec M. Trump dès son élection pour que “les doutes nés d’une campagne électorale trop polémique soient rapidement levés”, a-t-il rappelé. Il a précisé que la France voudrait “favoriser, malgré certaines divergences, une coopération solide avec la nouvelle administration” de Donald Trump.

20.11.16

Jean-Marc Ayrault, ministre des Affaires étrangères français, a fait part de ses idées quant à l’avenir politique international lors de l’ouverture à Doha de la “World Policy Conference” qui se tient du 20 au 22 novembre.

Le chef de la diplomatie française Jean-Marc Ayrault a estimé ce dimanche que Washington devrait éviter “l’aventure isolationniste” après l’élection du populiste Donald Trump à la présidence américaine.

“Ce qu’il faut éviter à tout prix, c’est l’aventure isolationniste, l’unilatéralisme ou une forme de rupture avec ce qui constitue (…) un état de droit international”, a déclaré Ayrault à l’ouverture à Doha de la 9e édition de la “World Policy Conference”, organisée par l’Institut français des relations internationales (Ifri).

Le ministre, qui s’est exprimé devant 250 décideurs et personnalités d’une quarantaine de pays réunis pour un débat sur les grands enjeux internationaux, a appelé à des solutions “collectives” aux problèmes du monde.

Le républicain Donald Trump, qui doit succéder en janvier au démocrate Barack Obama, a suscité de l’inquiétude dans plusieurs pays après avoir porté durant sa campagne électorale un message isolationniste et protectionniste.

“Nous avons besoin d’un partenaire américain ouvert au monde, pleinement engagé, jouant la carte de la coopération avec ses alliés et celle du multilatéralisme (…), a souligné le chef du Quai d’Orsay.

Évoquant les relations franco-américaines, M. Ayrault a affirmé que Paris travaillerait avec M. Trump “parce que les Etats-Unis sont un pays ami de la France et parce que notre coopération est indispensable”.

Plus tard, interrogé lors d’une conférence de presse sur une éventuelle victoire en France de la candidate d’extrême droite Marine Le Pen à l’élection présidentielle de 2017, le ministre a répondu: “pourquoi vouloir comparer les Etats-Unis à la France alors que chaque pays a ses traditions?”

“Moi, je respecte le choix du peuple américain mais, en même temps, je fais confiance au peuple français et à son intelligence. Je sais que le peuple français sait aussi que la France reste la France avec ce qu’elle représente dans le monde, ses valeurs et son rôle”.

Le ministre a rejeté l’idée d’une France “qui se replie” et “qui se recroqueville”, se prononçant plutôt pour une France “qui soit le moteur de l’Europe” et qui remplisse pleinement ses responsabilités internationales. “On a besoin de la France”, a-t-il insisté.

“Peuple pris en étau”

Il a par ailleurs défendu l’accord international sur le nucléaire iranien, conclu en juillet 2015, et que le candidat Trump a promis, une fois élu président, de “déchirer”.

Par cet accord, “nous avons été capables d’arrêter la course de l’Iran vers l’arme nucléaire”, a dit M. Ayrault, jugeant “essentiel (…) d’encourager l’Iran à devenir un acteur responsable dans la région”.

Evoquant les crises au Moyen-Orient, le chef de la diplomatie française a prôné “le dialogue et la diplomatie”.

En Syrie, a-t-il relevé, “le peuple est pris en étau” entre “un régime barbare” et “des groupes terroristes dénués de tout scrupule”.

“Certains prétendent qu’il n’y aurait qu’à choisir entre deux maux le moindre: confier au régime de Bachar al-Assad la tâche de nous débarrasser de Daech” (acronyme en arabe du groupe Etat islamique-EI), a-t-il déclaré, en allusion à la Russie, principal soutien du régime de Damas.

Il a estimé qu’il faudrait “faire plus pour maintenir une alternative au pouvoir sanguinaire de Bachar al-Assad”.

Il a, dans ce contexte, plaidé pour que les territoires libérés de l’EI en Irak et en Syrie servent d'”exemples de coexistence pacifique et de gouvernance respectueuse de la diversité”.

Concernant le conflit israélo-palestinien, le chef de la diplomatie française a réitéré l’engagement de Paris à poursuivre son initiative lancée en juin pour l’organisation d’une conférence internationale, afin de “réaffirmer l’attachement collectif à la solution de deux Etats”.

Source: AFP

20.11.16

Doha, November 20 (QNA) – HE the Foreign Minister Sheikh Mohammed bin Abdulrahman Al-Thani met here on Sunday with the President and Founder of the World Policy Conference (WPC) Thierry de Montbrial, on the sideline of the conference which started today in Doha.
During the meeting, they exchanged views on regional issues and the main challenges to the world policy, particularly the changes in the region. (QNA)

20.11.16

Посольство України у Державі Катар

20 листопада ц.р. у м. Доха (Держава Катар) відкрилось 9-е засідання Міжнародної конференції Світової політики, присвячене питанням світового управління. Цього року вона проходить під патронатом Прем’єр-міністра Катару шейха Абдулли Аль Тані, який виступив перед учасниками форуму з вітальним словом.

Почесними спікерами заходу стали міністр закордонних справ Франції Ж.М.Еро та колишній турецький прем’єр-міністр А.Давутоглу (на фото).

Головними посилами виступу глави французької дипломатії стали:

–        світове співтовариство повинно будувати «мости довіри» між Заходом та Сходом;

–        гуманітарна трагедія у Сирії спричинена діями сирійського режиму;

–        лише солідарність та єдність зусиль усього світового співтовариства може покласти край тероризму, радикалізму та насильству;

–        боротьба з міжнародним тероризмом вимагає підключення усіх провідних країн-партнерів на чолі з США, які на сьогодні є найсильнішою економікою світу;

–        сьогоднішньому світові бракує упевненості у завтрашньому дні;

–        іншими найбільш актуальними викликами сьогодення є нелегальна міграція та кліматичні зміни;

–        політика ізоляціонізму доводить свою неефективність;

–        арабський світ страждає від фрагментації, якій потрібно покласти край;

–        Палестина та Ізраїль не мають іншого шляху, як жити у мирі та безпеці, що вимагає безумовного дотримання сторонами відповідних резолюцій РБ ООН;

У виступі А.Давутоглу домінували такі сигнали:

–        головна риса, що характеризує сьогоднішній світ – це непередбачуваність;

–        одну з найбільших загроз світові становить екстремізм у різних його проявах;

–        світ досі не оговтався від економічної кризи 2008 року;

–        у світі відсутній глобальний діалог, а нинішня ситуація нагадує події кінця 30-х років ХХ ст. напередодні ІІ світової війни;

–        вихід з нинішньої складної політичної ситуації у світі має забезпечити інклюзивність усіх сторін, які б відчували спільну відповідальність за майбутнє планети.

У конференції беруть участь низка європейських урядовців, парламентарів, дипломатів, учених, журналістів.

Урочисту церемонію відкриття відвідав, зокрема, Посол України в Катарі Євген Микитенко.

Захід триватиме до 22 листопада ц.р. включно.

20.11.16

Doha

‘ The phenomenon of terrorism has become a serious threat to the Middle East and global stability in economic, political, social, security and development areas’, Sheikh Abdullah bin Nasser bin Khalifa Al-Thani, Prime Minister and Interior Minister of State of Qatar said in his opening address of 9th World Conference in Doha.

He said that countering terrorism should not be limited to the security aspects, despite its importance, stressing the need for collective efforts to confront terrorism at the national, regional and international level, including cultural, intellectual, ideological, economic, social and media aspects.

Sheikh Abdullah bin Nasser bin Khalifa Al-Thani said that all are aware of the need to take advantage of youth’s energies and abilities as they are the future of the peoples and nations, adding that this will be achieved only by protecting them and fulfilling their hopes and aspirations which require taking the necessary measures to deal with their problems so as not to be easy prey for terrorist groups.

He said that the world is still looking for the potentials to stimulate economic growth and improve its pace as an important input for the realization of social justice and stability that people aspire to.

Sheikh Abdullah said that development challenges must be faced and its risks and negative effects on the political and social stability must be overcome, especially in the least developed countries, calling on the International Community to support the efforts of these countries to achieve their goals in economic and social development as well as other fields through the fulfillment of the international commitments on development aid in all its forms.

He pointed out that the State of Qatar has spared no effort in providing development assistance and fulfilling its international obligations in this regard for many regions of the world, adding that Qatar has made great achievements in sustainable development in accordance with international and regional reports, particularly in areas such as education, health, employment, youth, human rights and economic growth thanks to the wise leadership of Emir Sheikh Tamim bin Hamad Al-Thani and his keenness to achieve the aspirations of the Qatari people in all aspects of life.

Prime Minister of Qatar reassured that Qatar will continue its permanent development to achieve prosperity and sustainable development for the Qatari people through Vision 2030 and the related strategic plans to consolidate a modern state based on justice, the rule of law, openness in foreign relations in accordance with strong bases and pillars, especially the mutual respect, common interests according to the rules of international legitimacy, interaction between peoples, cultures and civilizations, respect for human rights and peaceful settlement of disputes.

Sheikh Abdullah bin Nasser bin Khalifa Al-Thani emphasized the importance of the issues and topics of this conference, including the changes currently witnessed by the world, especially in the European Union, looking forward to the outcomes of the discussions to achieve the desired goal of this conference for the security, stability and sustainable development in the world.

Ahmet Davutoglu, Former Turkish Prime Minister, Jean-Mare Ayrault, Minister of of Foreign Affairs & Int’l Development, France. and Thierry de Montbrial, Founder & Chairman WPC addressed to the Opening Session.

20.11.16

By AFP

DOHA: French Foreign Minister Jean-Marc Ayrault on Sunday urged the United States to reject isolationism after president-elect Donald Trump takes office and to remain “open to the world”.

Speaking at the World Policy conference in Doha before around 250 decision-makers and delegates, Ayrault became the latest senior Western politician to reveal apparent concern over Trump´s forthcoming presidency.

“We need an American partner open to the world, fully engaged, cooperating with its allies,” said Ayrault.

He added that Washington should “avoid at all costs” any attempts to become isolationist.

France would be working with the newly-elected US president because “the United States is a friend of France and because our cooperation is indispensable”, said Ayrault, a former premier who took over the foreign ministry in February.

His comments came just hours after French President Francois Hollande warned that US commitments to reducing climate change and global warming were “irreversible”.

Trump has previously claimed climate change was a “hoax” and promised to cancel the hard-won Paris climate agreement aimed at limiting warming.

Speaking afterwards to reporters, Ayrault shrugged off concerns that a Trump victory could pave the way for a French presidential election victory next year for far-right leader Marine Le Pen.

“Why compare the United States with France when each country has its own traditions?” he asked.

“I respect the choice of the American people but at the same time I trust the French people and their intelligence.

“I know that the French people also know that France remains France with what it represents in the world, its values and its role,” he added.

20.11.16

DOHA: French Foreign Minister Jean-Marc Ayrault on Sunday urged the United States to reject isolationism after president-elect Donald Trump takes office and to remain “open to the world”.

Speaking at the World Policy conference in Doha before around 250 decision-makers and delegates, Ayrault became the latest senior Western politician to reveal apparent concern over Trump’s forthcoming presidency.

“We need an American partner open to the world, fully engaged, cooperating with its allies,” said Ayrault.

He added that Washington should “avoid at all costs” any attempts to become isolationist.

France would be working with the newly-elected US president because “the United States is a friend of France and because our cooperation is indispensable”, said Ayrault, a former premier who took over the foreign ministry in February.

His comments came just hours after French President Francois Hollande warned that US commitments to reducing climate change and global warming were “irreversible”.

Trump has previously claimed climate change was a “hoax” and promised to cancel the hard-won Paris climate agreement aimed at limiting warming.

Speaking afterwards to reporters, Ayrault shrugged off concerns that a Trump victory could pave the way for a French presidential election victory next year for far-right leader Marine Le Pen.

“Why compare the United States with France when each country has its own traditions?” he asked.

“I respect the choice of the American people but at the same time I trust the French people and their intelligence.

“I know that the French people also know that France remains France with what it represents in the world, its values and its role,” he added.

Copyright AFP (Agence France-Presse), 2016

20.11.16

Doha, Nov. 20 (BNA): Qatari Premier and Interior Minister Shaikh Abdulla bin Nasser bin Khalifa Al-Thani today received French Minister of Foreign Affairs and International Cooperation Jean-Marc Ayrault, on visit to Doha to attend the World Policy Conference.

The two sides review joint cooperation and ways of developing bilateral relations, in addition to regional and international and issues of mutual interest. The Qatari Premier also received Tunisia’s Assembly of Representatives of People First Vice President Abdelfattah Mourou and discussed bilateral relations.

A H N

20.11.16

AFP

French Foreign Minister Jean-Marc Ayrault on Sunday urged the United States to reject isolationism after president-elect Donald Trump takes office and to remain “open to the world”.

Speaking at the World Policy conference in Doha before around 250 decision-makers and delegates, Ayrault became the latest senior Western politician to reveal apparent concern over Trump’s forthcoming presidency.

“We need an American partner open to the world, fully engaged, cooperating with its allies,” said Ayrault.

He added that Washington should “avoid at all costs” any attempts to become isolationist.

France would be working with the newly-elected US president because “the United States is a friend of France and because our cooperation is indispensable”, said Ayrault, a former premier who took over the foreign ministry in February.

His comments came just hours after French President Francois Hollande warned that US commitments to reducing climate change and global warming were “irreversible”.

Trump has previously claimed climate change was a “hoax” and promised to cancel the hard-won Paris climate agreement aimed at limiting warming.
Speaking afterwards to reporters, Ayrault shrugged off concerns that a Trump victory could pave the way for a French presidential election victory next year for far-right leader Marine Le Pen.

“Why compare the United States with France when each country has its own traditions?” he asked.

“I respect the choice of the American people but at the same time I trust the French people and their intelligence.

“I know that the French people also know that France remains France with what it represents in the world, its values and its role,” he added.

20.11.16

Jean-Marc Ayrault, ministre des Affaires étrangères français, a fait part de ses idées quant à l’avenir politique international lors de l’ouverture à Doha de la “World Policy Conference” qui se tient…

Source Lecho.be

20.11.16

By Agence France-Presse

French Foreign Minister Jean-Marc Ayrault on Sunday urged the United States to reject isolationism after president-elect Donald Trump takes office and to remain “open to the world”.

Speaking at the World Policy conference in Doha before around 250 decision-makers and delegates, Ayrault became the latest senior Western politician to reveal apparent concern over Trump’s forthcoming presidency.

“We need an American partner open to the world, fully engaged, cooperating with its allies,” said Ayrault.

He added that Washington should “avoid at all costs” any attempts to become isolationist.

France would be working with the newly-elected US president because “the United States is a friend of France and because our cooperation is indispensable”, said Ayrault, a former premier who took over the foreign ministry in February.

His comments came just hours after French President Francois Hollande warned that US commitments to reducing climate change and global warming were “irreversible”.

Trump has previously claimed climate change was a “hoax” and promised to cancel the hard-won Paris climate agreement aimed at limiting warming.

Speaking afterwards to reporters, Ayrault shrugged off concerns that a Trump victory could pave the way for a French presidential election victory next year for far-right leader Marine Le Pen.

“Why compare the United States with France when each country has its own traditions?” he asked.

“I respect the choice of the American people but at the same time I trust the French people and their intelligence.

“I know that the French people also know that France remains France with what it represents in the world, its values and its role,” he added.

20.11.16

http://videos.lesechos.fr/lesechos/sujet-actus/la-world-policy-conference-ouvre-en-plein-questionnement-international/8qqu5k?sdTdKEuGXKuVPFzE.99

La 9eme édition de la World Policy Conférence s’est ouverte hier à Doha au Qatar en présence de Jean-Marc Ayrault, ministre des Affaires étrangères. Fondée par Thierry de Montbrial, président de l’Ifri, centrée sur la gouvernance mondiale en présence de personnalités du monde économique, politique et diplomatique, la conférence a d’abord évoqué le Moyen-Orient et s’est interrogée sur l’effet que pourrait avoir l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche en janvier sur de nombreux sujets de relations internationales.

20.11.16

انطلقت في العاصمة القطرية الدوحة، الأحد، أعمال “مؤتمر السياسات العالمية” التاسع، بمشاركة شخصيات دولية.

وشارك في افتتاح المؤتمر رئيس مجلس الوزراء القطري وزير الداخلية عبد الله بن ناصر بن خليفة آل ثاني، ورئيس الوزراء التركي السابق أحمد داوود أوغلو، ووزير الاقتصاد التركي السابق علي باباجان، ووزير الخارجية والتعاون الدولي الفرنسي جون مارك آيرولت، وفق ما نقلت وكالة الأناضول.

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ويشارك في المؤتمر الذي تنظمه “المؤسسة الفرنسية للعلاقات الدولية” في الدوحة بالتعاون مع المعهد الدبلوماسي بوزارة الخارجية القطرية، أكثر من 250 شخصية من صانعي القرارات من نحو 40 بلداً لمناقشة الرهانات الدولية الكبرى، على خلفية انتخاب الجمهوري دونالد ترامب رئيساً للولايات المتحدة.

وفي كلمته الافتتاحية، قال رئيس الوزراء القطري: إن “العالم المعاصر يعيش مرحلة غير معهودة، يزخر بالتحديات الجسيمة التي تواجه الأمن والاستقرار والتنمية المستدامة في ظل استمرار اختلال النظام العالمي الذي يعاني من ازدواجية المعايير في معالجة قضايا الشعوب”.

وأكد أن “تحقيق الاستقرار والأمن الجماعي يتطلبان من القوى الفاعلة في المجتمع الدولي، وبخاصة مجلس الأمن، الالتزام بالشرعية الدولية وتحمل المسؤولية الأخلاقية والقانونية لتحقيق إرادة الشعوب وتطلعاتها المشروعة في الاستقرار والأمن والحرية والتغيير”.

وأشار آل ثاني إلى أن “الكارثة الإنسانية التي يعاني منها الشعب السوري على يد النظام الحالي لا تزال تُلقي بتأثيرات كارثية على مجمل الأوضاع في منطقة الشرق الأوسط”.

من جهته، قال أحمد داود أوغلو، في كلمة له بالمؤتمر الذي ينعقد على مدار ثلاثة أيام: إن “العالم يواجه مشكلة كبيرة في عدم قابلية توقعنا للمسار المستقبلي”.

وتابع: “نأمل ألا تؤدي الاضطرابات التي يعيشها العالم إلى حرب عالمية ثالثة، وذلك في ظل الجهود التي يبذلها الخبراء وكبار المسؤولين وصناع القرار”.

ولفت إلى أن “السياسة العالمية تحتاج إلى سياسات دمجية لإصلاح المسار المتبع، حتى تصل إلى فهم مشترك وصادق بين كبار اللاعبين على الساحة الدولية”.

وشدد رئيس الوزراء التركي السابق على “ضرورة العمل لحوار حقيقي لدى أصحاب القرار في العالم لضمان تعزيز مبادئ الحكماء الدوليين؛ بدلاً من موازين القوى والمصالح الدولية”.

من جانبه، اعتبر وزير الخارجية الفرنسي جون مارك آيرولت، أن “منطق الاختيار بين داعش والأسد في سوريا مرفوض تماماً”.

وقال: إن “فرنسا تتوافق مع قطر ودول المنطقة أن ما يجري في سوريا هو حرب شاملة”.

وأكد أن “فكرة تقسيم المنطقة مرفوض تماماً، والمنطقة لا تتحمل المراهنة على سايكس بيكو جديدة”.

20.11.16

HE the Prime Minister and Minister of Interior Sheikh Abdullah bin Nasser bin Khalifa al-Thani and HE the Deputy Prime Minister and Minister of State for Cabinet Affairs Ahmed bin Abdullah bin Zaid al-Mahmoud  with  French Foreign Minister Jean-Marc Ayrault and Turkey’s former prime minister Ahmet Davutoglu  at the opening  of the ninth edition of the World Policy Conference at Doha Sheraton Hotel yesterday. In his opening speech, the Prime Minister welcomed the participants and extended his thanks to French Institute of International Relations and to all those who contributed to the organisation of the conference. “We are all aware that our modern world is going through an unusual stage full of serious challenges for security, stability and sustainable development due to the continued disruption of the global system which suffers from double standards in dealing with peoples’ issues,” the Prime Minister said. “However, more efforts should be made to maximise what has been achieved in the field of scientific progress and investment in human accomplishments in all aspects of life which made it impossible for any country to remain in isolation and away from the international surrounding,” he added.

20.11.16

HE the Prime Minister and Minister of Interior Sheikh Abdullah bin Nasser bin Khalifa al-Thani met the Minister of Foreign Affairs and International Development of France, Jean-Marc Ayrault, who was in Doha to participate in the World Policy Conference. Talks dealt with bilateral relations between Qatar and France and means of enhancing them, as well as regional and international issues of common concern. They also discussed topics on the conference’s agenda.

20.11.16

HE the Prime Minister and Minister of Interior Sheikh Abdullah bin Nasser bin Khalifa al-Thani opened the 9th edition of the World Policy Conference at Doha Sheraton Hotel yesterday.
The opening session was attended by a number of ministers, members of diplomatic missions accredited to Qatar and guests.
In his opening speech, the Prime Minister welcomed the participants, and extended his thanks to French Institute of International Relations and to all those who contributed to the organisation of this conference.
The Prime Minister said: “We are all aware that our modern world is going through an unusual stage full of serious challenges for security, stability and sustainable development due to the continued disruption of the global system which suffers from double standards in dealing with peoples’ issues.
“However, more efforts should be made to maximise what has been achieved in the field of scientific progress and investment in human accomplishments in all aspects of life which made it impossible for any country to remain in isolation and away from the international surrounding’’, the Prime Minister said, while underlining the importance of international co-operation and co-ordination and genuine partnership between states at the regional and international levels and between governments and peoples and civil society organisations.
He said that stability and collective security require all actors in the international community, especially the Security Council, to abide by international legitimacy and assume the moral and legal responsibility to achieve the will of the people and their legitimate aspirations for stability and security, freedom and change.
The biggest challenge in the Middle East remains the difficulties and obstacles facing the peace process between the Palestinians and Israel, he said, adding that achieving desired peace and stability in the region is only possible through full commitment by Israel to the foundations and principles of the peace process in accordance with the two-state solution agreed upon by the international community on the basis of international legitimacy decisions.
The absence of a comprehensive and just solution to the Palestinian issue threatens all attempts to pursue and consolidate the stability and security in the Middle East and indeed the world, the Prime Minister pointed out.
The Prime Minister noted the humanitarian disaster that Syrian people are suffering at the hands of the current Syrian regime still has disastrous effects on the overall situation in the Middle East and is a threat to the preservation of the unity of Syria’s territory and its people.
“If we examine the gravity of the violations of international humanitarian law committed by the Syrian regime in towns, villages and neighbourhoods in Syria, we will be perplexed at the great distance between the magnitudes [of the violations] and the positions of the international community’’, he said, adding that the continuation of this crisis requires from the international community, especially the Security Council, to bear legal and humanitarian responsibilities by implementing its decisions to impose a ceasefire and protect the Syrian people from murder and displacement.
He added that the humanitarian crisis in Syria requires all countries of the world to increase efforts to address it.
The Prime Minister reiterated the need for the international community, especially the United Nations, to develop a comprehensive perspective on the settlement of conflicts, ranging from prevention through mediation that aimed to prevent disputes from escalating into conflicts, to the stage of conflict management and reaching settlement built on the comprehensive peace agreements followed by the sustainability of peace and stability phase.
HE Sheikh Abdullah bin Nasser bin Khalifa al-Thani said that the phenomenon of terrorism has become a serious threat to the Middle East and global stability in economic, political, social, security and development areas.
With regard to countering terrorism, he said that it should not be limited to the security aspects, despite its importance, stressing the need for collective efforts to confront terrorism at the national, regional and international level, including cultural, intellectual, ideological, economic, social and media fronts.
In this context, Sheikh Abdullah bin Nasser bin Khalifa al-Thani said that all are aware of the need to take advantage of youth’s energies and abilities as they are the future of the nations, adding that this will be achieved only by protecting them and fulfilling their hopes and aspirations which require taking the necessary measures to deal with their problems so as not to be easy prey for terrorist groups.
The Prime Minister said that the world is still looking for the potentials to stimulate economic growth and improve its pace as an important input for the realisation of social justice and stability that people aspire to.
He stressed that development challenges must be faced and its risks and negative effects on the political and social stability must be overcome, especially in the least developed countries, calling on the international community to support the efforts of these countries to achieve their goals in economic and social development as well as other fields through the fulfilment of the international commitments on development aid in all its forms.
The Premier pointed out that Qatar has spared no effort in providing development assistance and fulfilling its international obligations in this regard for many regions of the world, adding that the country has made great achievements in sustainable development, particularly in areas such as education, health, employment, youth, human rights and economic growth thanks to the wise leadership of HH the Emir Sheikh Tamim bin Hamad al-Thani and his keenness to achieve the aspirations of the Qatari people in all aspects of life.

Resolving Palestinian-Israeli conflict key to peace

Middle East stability and achieving peace and security in the region will not be attained unless there is a fair solution to the Palestinian-Israeli conflict, French Foreign Minister Jean-Marc Ayrault has said.
Addressing the 9th World Policy Conference, Ayrault said the situation is deteriorating everyday, settlement persists and political solutions are lacking, which feeds frustration and risks the death of the two-state solution. However, he stressed the importance of carrying on with efforts to implement the two-state solution, highlighting the power of dialogue, negotiation and reconciliation in facing challenges.
Ayrault said Europe is connected to the Arab world and France has multifaceted relations that can’t be reduced to economic aspects, adding that the ISIS group wants to turn France into an enemy for the Islamic world, which is a kind of talk that calls for segregation, and drags the world to conflict among civilisations.
The French minister stressed the importance of creating a partnership between the East and the West.

20.11.16

QNA/Doha

HE the Prime Minister and Minister of Interior Sheikh Abdullah bin Nasser bin Khalifa al-Thani opened the 9th edition of the World Policy Conference at Doha Sheraton Hotel yesterday.
The opening session was attended by a number of ministers, members of diplomatic missions accredited to Qatar and guests.
In his opening speech, the Prime Minister welcomed the participants, and extended his thanks to French Institute of International Relations and to all those who contributed to the organisation of this conference.
The Prime Minister said: “We are all aware that our modern world is going through an unusual stage full of serious challenges for security, stability and sustainable development due to the continued disruption of the global system which suffers from double standards in dealing with peoples’ issues.
“However, more efforts should be made to maximise what has been achieved in the field of scientific progress and investment in human accomplishments in all aspects of life which made it impossible for any country to remain in isolation and away from the international surrounding’’, the Prime Minister said, while underlining the importance of international co-operation and co-ordination and genuine partnership between states at the regional and international levels and between governments and peoples and civil society organisations.
He said that stability and collective security require all actors in the international community, especially the Security Council, to abide by international legitimacy and assume the moral and legal responsibility to achieve the will of the people and their legitimate aspirations for stability and security, freedom and change.
The biggest challenge in the Middle East remains the difficulties and obstacles facing the peace process between the Palestinians and Israel, he said, adding that achieving desired peace and stability in the region is only possible through full commitment by Israel to the foundations and principles of the peace process in accordance with the two-state solution agreed upon by the international community on the basis of international legitimacy decisions.
The absence of a comprehensive and just solution to the Palestinian issue threatens all attempts to pursue and consolidate the stability and security in the Middle East and indeed the world, the Prime Minister pointed out.
The Prime Minister noted the humanitarian disaster that Syrian people are suffering at the hands of the current Syrian regime still has disastrous effects on the overall situation in the Middle East and is a threat to the preservation of the unity of Syria’s territory and its people.
“If we examine the gravity of the violations of international humanitarian law committed by the Syrian regime in towns, villages and neighbourhoods in Syria, we will be perplexed at the great distance between the magnitudes [of the violations] and the positions of the international community’’, he said, adding that the continuation of this crisis requires from the international community, especially the Security Council, to bear legal and humanitarian responsibilities by implementing its decisions to impose a ceasefire and protect the Syrian people from murder and displacement.
He added that the humanitarian crisis in Syria requires all countries of the world to increase efforts to address it.
The Prime Minister reiterated the need for the international community, especially the United Nations, to develop a comprehensive perspective on the settlement of conflicts, ranging from prevention through mediation that aimed to prevent disputes from escalating into conflicts, to the stage of conflict management and reaching settlement built on the comprehensive peace agreements followed by the sustainability of peace and stability phase.
HE Sheikh Abdullah bin Nasser bin Khalifa al-Thani said that the phenomenon of terrorism has become a serious threat to the Middle East and global stability in economic, political, social, security and development areas.
With regard to countering terrorism, he said that it should not be limited to the security aspects, despite its importance, stressing the need for collective efforts to confront terrorism at the national, regional and international level, including cultural, intellectual, ideological, economic, social and media fronts.
In this context, Sheikh Abdullah bin Nasser bin Khalifa al-Thani said that all are aware of the need to take advantage of youth’s energies and abilities as they are the future of the nations, adding that this will be achieved only by protecting them and fulfilling their hopes and aspirations which require taking the necessary measures to deal with their problems so as not to be easy prey for terrorist groups.
The Prime Minister said that the world is still looking for the potentials to stimulate economic growth and improve its pace as an important input for the realisation of social justice and stability that people aspire to.
He stressed that development challenges must be faced and its risks and negative effects on the political and social stability must be overcome, especially in the least developed countries, calling on the international community to support the efforts of these countries to achieve their goals in economic and social development as well as other fields through the fulfilment of the international commitments on development aid in all its forms.
The Premier pointed out that Qatar has spared no effort in providing development assistance and fulfilling its international obligations in this regard for many regions of the world, adding that the country has made great achievements in sustainable development, particularly in areas such as education, health, employment, youth, human rights and economic growth thanks to the wise leadership of HH the Emir Sheikh Tamim bin Hamad al-Thani and his keenness to achieve the aspirations of the Qatari people in all aspects of life.

Resolving Palestinian-Israeli conflict key to peace

Middle East stability and achieving peace and security in the region will not be attained unless there is a fair solution to the Palestinian-Israeli conflict, French Foreign Minister Jean-Marc Ayrault has said.
Addressing the 9th World Policy Conference, Ayrault said the situation is deteriorating everyday, settlement persists and political solutions are lacking, which feeds frustration and risks the death of the two-state solution. However, he stressed the importance of carrying on with efforts to implement the two-state solution, highlighting the power of dialogue, negotiation and reconciliation in facing challenges.
Ayrault said Europe is connected to the Arab world and France has multifaceted relations that can’t be reduced to economic aspects, adding that the ISIS group wants to turn France into an enemy for the Islamic world, which is a kind of talk that calls for segregation, and drags the world to conflict among civilisations.
The French minister stressed the importance of creating a partnership between the East and the West.

20.11.16

Doha, de Michel Touma | OLJ

Le chef du Quai d’Orsay, Jean Marc Ayrault, a rejeté ce matin à Doha, au Qatar, l’équation selon laquelle la situation en Syrie a atteint un point tel qu’il faut choisir entre le régime de Bachar el-Assad et l’Etat islamique.

M. Ayrault a réaffirmé la position de la France sur ce plan au premier jour de la 9e session de la Conférence sur la gouvernance mondiale (World Policy Conference, WPC) qui a entamé ses travaux dimanche matin à l’hôtel Sheraton de Doha, à l’initiative de l’Institut français des Relations internationales (IFRI), dirigé par M. Thierry de Montbrial.
La séance d’ouverture de la Conférence a été marquée par des discours de M. de Montbrial, du Premier ministre et ministre de l’Intérieur du Qatar, cheikh Abdallah ben Nasser al-Thani, et de M. Ayrault, qui a tenu par la suite un point de presse à l’hôtel.

Le chef de la diplomatie française a notamment souligné dans ce cadre qu’un éventuel dialogue avec Bachar el-Assad “serait stérile et ne mènerait à rien”. Qualifiant le régime Assad de “barbare” et stigmatisant les bombardements contre les quartiers assiégés d’Alep, M. Ayrault s’est déclaré opposé à toute “partition de la Syrie”, indiquant par ailleurs que la bataille de Raqqa avait commencé “et durera longtemps”, précisant à ce propos que le problème qui se pose au stade actuel est de savoir qui remplacerait Daëch une fois la localité libérée. M. Ayrault a préconisé dans ce cadre que toutes les composantes du tissu social syrien soient présentes à Raqqa après sa libération. “Ce serait ainsi un modèle pour une Syrie unie”, a-t-il notamment déclaré.

Interrogé en outre que les nouvelles orientations de la politique étrangère des Etats-Unis après l’élection de Donald Trump, le chef du Quai d’Orsay a estimé qu’il fallait attendre de connaître l’identité du futur Secrétaire d’Etat avant de se prononcer sur la question.

La Conférence sur la gouvernance mondiale poursuivra ses travaux cet après-midi ainsi que demain, lundi, et mardi prochain, 22 novembre.

20.11.16

Par AFP

Le chef de la diplomatie française Jean-Marc Ayrault a estimé dimanche que Washington devrait éviter «l’aventure isolationniste» après l’élection du populiste Donald Trump à la présidence américaine.

«Ce qu’il faut éviter à tout prix, c’est l’aventure isolationniste, l’unilatéralisme ou une forme de rupture avec ce qui constitue (…) un état de droit international», a déclaré M. Ayrault à l’ouverture à Doha de la 9e édition de la «World Policy Conference», organisée par l’Institut français des relations internationales (Ifri).

Le ministre, qui s’est exprimé devant 250 décideurs et personnalités d’une quarantaine de pays réunis pour un débat sur les grands enjeux internationaux, a appelé à des solutions «collectives» aux problèmes du monde.

Le républicain Donald Trump, qui doit succéder en janvier au démocrate Barack Obama, a suscité de l’inquiétude dans plusieurs pays après avoir porté durant sa campagne électorale un message isolationniste et protectionniste.

«Nous avons besoin d’un partenaire américain ouvert au monde, pleinement engagé, jouant la carte de la coopération avec ses alliés et celle du multilatéralisme (…), a souligné le chef du Quai d’Orsay.

Évoquant les relations franco-américaines, M. Ayrault a affirmé que Paris travaillerait avec M. Trump «parce que les Etats-Unis sont un pays ami de la France et parce que notre coopération est indispensable».

Plus tard, interrogé lors d’une conférence de presse sur une éventuelle victoire en France de la candidate d’extrême droite Marine Le Pen à l’élection présidentielle de 2017, le ministre a répondu: «pourquoi vouloir comparer les Etats-Unis à la France alors que chaque pays a ses traditions?»

«Moi, je respecte le choix du peuple américain mais, en même temps, je fais confiance au peuple français et à son intelligence. Je sais que le peuple français sait aussi que la France reste la France avec ce qu’elle représente dans le monde, ses valeurs et son rôle».

Le ministre a rejeté l’idée d’une France «qui se replie» et «qui se recroqueville», se prononçant plutôt pour une France «qui soit le moteur de l’Europe» et qui remplisse pleinement ses responsabilités internationales. «On a besoin de la France», a-t-il insisté.

– ‘Peuple pris en étau’ –

Il a par ailleurs défendu l’accord international sur le nucléaire iranien, conclu en juillet 2015, et que le candidat Trump a promis, une fois élu président, de «déchirer».

Par cet accord, «nous avons été capables d’arrêter la course de l’Iran vers l’arme nucléaire», a dit M. Ayrault, jugeant «essentiel (…) d’encourager l’Iran à devenir un acteur responsable dans la région».

Evoquant les crises au Moyen-Orient, le chef de la diplomatie française a prôné «le dialogue et la diplomatie».

En Syrie, a-t-il relevé, «le peuple est pris en étau» entre «un régime barbare» et «des groupes terroristes dénués de tout scrupule».

«Certains prétendent qu’il n’y aurait qu’à choisir entre deux maux le moindre: confier au régime de Bachar al-Assad la tâche de nous débarrasser de Daech» (acronyme en arabe du groupe Etat islamique-EI), a-t-il déclaré, en allusion à la Russie, principal soutien du régime de Damas.

Il a estimé qu’il faudrait «faire plus pour maintenir une alternative au pouvoir sanguinaire de Bachar al-Assad».

Il a, dans ce contexte, plaidé pour que les territoires libérés de l’EI en Irak et en Syrie servent d’«exemples de coexistence pacifique et de gouvernance respectueuse de la diversité».

Concernant le conflit israélo-palestinien, le chef de la diplomatie française a réitéré l’engagement de Paris à poursuivre son initiative lancée en juin pour l’organisation d’une conférence internationale, afin de «réaffirmer l’attachement collectif à la solution de deux Etats».

AFP