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Rapport 2017
Actes de conférence 2017
9:00 – 10:00 | Ouverture
Thierry de Montbrial
Président et fondateur de la World Policy Conference
Au fil des éditions de notre conférence, nous n’avons cessé de souligner l’importance des puissances moyennes et la nécessité, pour chaque état, d’inclure la stabilité structurelle du système international et celle de ses composantes dans la formulation de son propre intérêt national.
SM Le Roi Mohammed VI
Roi du Maroc
La réflexion approfondie dans le cadre d’un débat constructif permettra, sans nul doute, l’émergence d’idées nouvelles et de solutions susceptibles d’améliorer encore le modèle de développement de nos pays.
Emmanuel Macron
Président de la République française
Je pourrais facilement faire mien l’objectif de la WPC – réfléchir aux moyens de conserver une gouvernance mondiale raisonnablement ouverte, capable d’absorber les chocs tout en facilitant les changements désirables.
Bartholomée 1er
Archevêque de Constantinople, Nouvelle Rome et Patriarche Œcuménique
Aussi, faut-il bien remarquer la nécessité impérieuse du dialogue pour répondre aux conflits contemporains, au-delà de la nature religieuse ou non de ces conflits. Le dialogue n’est pas une négociation. Ce n’est pas non plus une controverse. Le dialogue n’a ni de gagnant, ni de perdant.
10:00 – 10:45 | Session plénière 1
L’avenir de l’Europe du Sud-Est
Thierry de Montbrial
Founder and Chairman of the World Policy Conference
Ana Brnabić
Première ministre de la République de Serbie
Il y a globalement un désaccord majeur, mais nous essayons de voir comment en discuter d’une manière qui nous rapprochera de la résolution du problème, et de montrer que nous ne voulons pas laisser ça aux générations suivantes.
Edi Rama
Premier ministre de la République d’Albanie
Les gens ne ressentent plus autant de frustration et ils ne sont plus aussi réticents à se rencontrer, à aller et venir, à développer des projets commerciaux, à élaborer des projets culturels, etc. Il y a donc une nouvelle façon de vivre dans les Balkans, qui est en rupture totale avec notre culture consistant à vivre dans le passé.
Débat des panélistes
10:45 – 12:00 | Session plénière 2
Investing in Africa
Jean-Michel Severino
Président, Investisseurs & Partenaires
Miriem Bensalah-Chaqroun
Présidente de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM)
En tant qu’investisseurs, nous considérons l’éducation sous l’aspect des compétences du capital humain. Nous avons besoin de ressources humaines qualifiées qui correspondent à notre compétitivité et à notre productivité.
Christoph Beier
Vice-président du conseil d’administration, Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ)
Nous en sommes au point où nous devons repenser et réévaluer nos expériences communes, puis proposer une approche de développement plus cohérente, plus complète, plus sélective et plus prometteuse.
Mostafa Terrab
Président-directeur général, Groupe OCP
En effet, nous sommes arabes, nous faisons partie de la région MENA, mais cette appartenance ne tient pas compte du fait que nous sommes pleinement africains, ce qui a des conséquences.
Rémy Rioux
Directeur général, Agence française de développement (AFD), président de l’International Development Finance Club (IDFC)
Il y avait 100 millions d’Africains au début du XXème siècle, il y en a 1,2 milliard maintenant. Cela va créer, comme dans tous les continents – avec une vitesse et une puissance qu’aucune région du monde n’a jamais connues – de la croissance endogène, de l’emploi et de l’activité.
Shinichi Kitaoka
Président, Japan International Cooperation Agency (JICA)
Si l’on observe les dernières années, je pense que les pays dépourvus de ressources ont fait, en général, de meilleurs progrès, se sont mieux développés, que les pays dotés de nombreuses ressources.
Débat
12:00 – 12:30 | Session plénière 3
Avec Peter Maurer, président du comité international de la Croix Rouge (CICR)
Thierry de Montbrial
Président et fondateur de la World Policy Conference
Peter Maurer
Président du comité international de la Croix Rouge (CICR)
Il y a une différence entre confidentialité et transparence. La transparence ne veut pas nécessairement dire que tout le monde doit tout savoir à tout moment. En revanche, il faut mettre en place des mécanismes de « redevabilité ».
Débat
12:45 – 14:30 | Déjeuner débat
Avec Sheikh Mohammed bin Abdulrahman bin Jassim Al-Thani, ministre des Affaires étrangères, Etat du Qatar
Thierry de Montbrial
Président et fondateur de la World Policy Conference
Sheikh Mohammed Bin Abdulrahman Bin Jassim Al-Thani
Ministre des Affaires étrangères, Etat du Qatar
Nous espérons qu’un jour, la sagesse l’emportera, et que les pays qui évitent le dialogue, qui évitent de s’exprimer et d’aborder les problèmes de sécurité, comprennent que nous sommes tous concernés. Ils doivent s’asseoir autour de la table des négociations et trouver des solutions.
Débat
14:45 – 16:15 | Session plénière 4
Tendances au Moyen-Orient
Miguel Ángel Moratinos
Ancien ministre des Affaires étrangères et de la Coopération d’Espagne
Youssef Amrani
Chargé de mission, cabinet royal, Maroc
Le défi majeur aujourd’hui dans notre région, dans l’ensemble du monde arabe, est de déconstruire le discours djihadiste mais aussi de proposer un autre discours.
Jihad Azour
Directeur du département Moyen-Orient et Asie centrale, FMI
Il est important de développer une prospective sur comment les choses peuvent évoluer dans les années à venir, afin de pouvoir définir un certain nombre d’actions pouvant avoir un impact et changer les conditions économiques et sociales des populations de la région.
Stuart Eizenstat
Associé, Covington and Burling LLP
La recrudescence de sentiments nationalistes, populistes, protectionnistes, anti-immigrés, anti-musulmans et l’affaiblissement du centre politique sont le fil conducteur du Brexit, de l’élection de Trump, de la montée des partis de droite opposés à l’Union européenne et des attitude aux Pays-Bas, en Suède, en Allemagne, en Autriche, en Pologne et en Hongrie
Renaud Girard
Grand reporter et chroniqueur international, Le Figaro
Le retour du fait national veut-il dire la multiplication des guerres, la guerre de tous contre tous au Moyen-Orient ?
Odeh Aburdene
Président d’OAI Advisors, membre du Council on Foreign Relations
La région arabe doit combiner éducation, science et technologie pour parvenir à la croissance économique et garantir des emplois à la jeunesse.
Itamar Rabinovich
Président de l’Israel Institute, ancien ambassadeur d’Israël aux Etats-Unis
Nous sommes à présent dans ce que nous appelons la phase de post-turbulence arabe. Nous avons d’abord eu un Printemps arabe, puis ces pays ont connu la tourmente et les fondations de plusieurs États arabes ont été ébranlées
16:15 – 17:30 | Session plénière 5
Confiance et vérité à l’ère du numérique
Steven Erlanger
Correspondant diplomatique en chef pour le New York Times
Haïm Korsia
Grand Rabbin de France
La vérité n’est pas dans l’affirmation d’une chose, mais dans une tension éthique entre deux positions, qui oblige à trouver un équilibre.
Susan Liautaud
Fondatrice de Susan Liautaud & Associates Limited (SLA)
La technologie a privé les institutions publiques de leurs moyens. À commencer par le droit, nous constatons que les systèmes juridiques sont très en retard sur la technologie, qui elle, est en évolution constante et toujours plus rapide, si bien que le droit ne peut tout simplement pas suivre.
Oliver Bussmann
Fondateur et associé gérant, Bussmann Advisory, Suisse, ancien directeur des systèmes d’information d’UBS et SAP
Au bout du compte, il s’agit d’avantages financiers importants, comme la simplification, la rapidité et la transparence, si bien que la technologie elle-même est une nouvelle technologie de confiance que la communauté bâtira, et il existe une dynamique globale qu’il est, selon moi, impossible d’arrêter.
Anne-Thida Norodom
Professeur de droit public à l’université de Rouen, membre du conseil stratégique de l’Ifri
C’est tout l’enjeu, cette idée que les Etats essayent de protéger leur droit, protéger leurs valeurs, en justifiant l’application de leur droit national à ces activités numériques, sachant que ces activités numériques sont essentiellement le fait d’entreprises américaines.
Stefan Heumann
Membre du conseil d’administration de Stiftung Neue Verantwortung (SNV)
Les fake news et la désinformation sur Internet sont devenus des enjeux majeurs. Nous devons étudier plus attentivement ce problème si nous voulons mieux le comprendre. Proposer des solutions ne sera pas facile, car il nous faut éviter de nuire à la liberté d’expression.
Débat
17:30 – 18:45 | Session plénière 6
L’économie mondiale
Richard Cooper
Professeur d’économie internationale à l’université d’Harvard
Uri Dadush
Senior Fellow, OCP Policy Center, chercheur non-résident, Bruegel
Le protectionnisme aux États-Unis est voué à avoir un effet profondément déstabilisateur, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, et à donner un mauvais exemple aux pays en développement qui, nous l’espérons, seront l’avenir de notre prospérité à long terme.
Kemal Dervis
Vice-président de la Brookings Institution responsable de l’économie mondiale, ancien ministre des Affaires économiques de Turquie
D’un côté, vous avez une innovation technologique en plein essor, et, de l’autre, une productivité mesurée, qui, en termes de PIB, connaît en fait un ralentissement, avec une croissance plus faible que celle que l’on connait depuis des décennies.
Jung Sung-Chun
Vice-président, département de macroéconomie internationale & finance, Korea Institute for International Economic Policy (KIEP)
La faible croissance des salaires réels dans les économies européennes est, je crois, ce qui constitue le principal frein à la reprise active des économies européennes.
Itoh Motoshige
Professeur émérite, Université de Tokyo et professeur, Université Gakushuin, ancien conseiller du Premier ministre, Japon
La montée du protectionnisme suscite de nombreuses discussions et, c’est vrai, des inquiétudes, mais, dans le même temps, nous pouvons encore entrevoir des perspectives quant au développement d’un régime de libre-échange.
Qiao Yide
Vice-président et secrétaire général, Shanghai Development Research Foundation
Les inégalités de revenus ont été réduites dans plusieurs pays, mais comment combler, dans chaque pays, qu’il soit développé ou en développement, l’immense écart des inégalités de revenus ?
Débat
18:45 – 19:45 | Session plénière 7
L’avenir des moyens de transport : connectivité et gouvernance
Jim Hoagland
Conseiller de la rédaction du Washington Post
François Barrault
Président de l’Idate/DigiWorld Institute; ancien président-directeur général, BT Global Services et membre du conseil d’administration, BT Group PLC
Vous n’êtes pas intelligent parce que vous savez mieux que quelqu’un d’autre, vous êtes intelligent parce que vous partagez, et les jeunes et Internet nous ont fait passer à l’économie du partage.
Patrick de Castelbajac
Directeur général délégué à la stratégie et à l’international d’Airbus
Dans quelle mesure sommes-nous proches de la mobilité aérienne urbaine et du rêve de voler là où bon nous semble ? D’un point de vue technologique, nous n’en sommes pas très loin.
Jean-Yves Le Gall
Président du Conseil de l’Agence spatiale européenne (ESA) et président du Centre National d’Etudes Spatiales (CNES), France
Il est encore nécessaire de réaliser de nombreux essais pour permettre à l’industrie d’innover en matière de véhicules autonomes et pour apporter aux gouvernements suffisamment de données en vue de décisions politiques et législatives avisées.
Débat des panélistes
20:30 | Dîner débat
Avec Patrick Pouyanné, Président-directeur général, Total
Thierry de Montbrial
Président et fondateur de la World Policy Conference
Patrick Pouyanné
Président-directeur général, Total
Le premier effort gigantesque que nous devons donc faire collectivement, c’est un effort d’économie d’énergie, d’efficacité énergétique.
Débat
09:00 – 10:30 | Session plénière 8
L’Amérique et le monde un an après l’élection de Trump
Richard Burt
Directeur général, McLarty Associates, ancien ambassadeur des Etats-Unis en Allemagne
Juan Gallardo
Président, Organización Cultiba SAB de CV, Mexique
Où en sommes-nous à présent des renégociations de l’ALENA ? Je pense que nous sommes face à une grande opportunité et, d’autre part, à une grande menace.
Yukio Okamoto
Président, Okamoto Associates, Inc., ancien conseiller spécial de deux Premiers ministres du Japon
Tout comme le Japon, le problème le plus grave de M. Trump ou des États-Unis est la Corée du Nord.
Ryu Jin Roy
Président-directeur général, Poongsan Group, République de Corée
La belle époque où des familles entières immigraient aux États-Unis en quête d’une vie meilleure et d’opportunités est presque révolue, à moins de posséder un ensemble de compétences et de savoir parler anglais
Alexander Panov
Membre du Groupe consultatif du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie, professeur et directeur du département de diplomatie du MGIMO
Le dialogue politique à tous les niveaux s’est pratiquement figé. Si la chasse aux sorcières se poursuit aux États-Unis, je ne vois aucune possibilité d’amélioration des relations bilatérales.
Hubert Védrine
Ancien ministre des Affaires étrangères, France
Le monde entier a très bien réagi à propos de l’accord sur le climat, en disant : Monsieur Trump peut faire ce qu’il veut ; nous, on continue.
John Sawers
Ancien chef des services de renseignements, Royaume-Uni
Désormais, à plusieurs égards, la Chine remplace les États-Unis en tant que soutien et défenseur du bien public, comme la lutte contre le changement climatique et le soutien du commerce international.
Débat
10:30 – 11:00 | Pause café
11:00 – 12:00 | Session plénière 9
L’intelligence artificielle et l’avenir du travail humain
Ali Aslan
Présentateur et journaliste, Deutsche Welle TV
Masood Ahmed
Président, Center for global Development, ancien directeur du département Moyen-Orient et Asie Centrale du FMI
L’intelligence artificielle se développe sous nos yeux, et elle arrive beaucoup plus vite que nous ne l’avions anticipé.
Mari Kiviniemi
Secrétaire générale adjointe de l’OCDE, ancien Premier ministre de Finlande
Quant aux fondamentaux de l’enseignement primaire, les élèves ont besoin de compétences génériques alliées à des compétences cognitives fortes afin de renforcer leurs compétences en TIC.
Holger Mey
Vice-président, concepts avancés, Airbus
Dès que l’on parle d’automatisation et de systèmes autonomes, nous sommes donc automatiquement confrontés à un problème de responsabilité.
Patrick Nicolet
Membre du comité de direction générale, Capgemini
Notre vision du monde par rapport au passé est fondamentalement différente, et nous allons nous orienter vers une forme d’organisation du travail complètement distribuée. Il en ira de même pour nos modèles hiérarchique et social. Aucune de nos institutions existantes n’est équipée pour gérer ces éléments.
Débat
12:00 – 13:15 | Session plénière 10
L’avenir du commerce et des investissements internationaux
Nicolas Barré
Directeur de la rédaction, Les Echos
Marcus Noland
Vice-président exécutif et directeur d’études au Peterson Institute for International Economics
La véritable menace est l’interaction entre la politique macroéconomique et la politique commerciale.
Bark Taeho
Président, Lee&Ko Global Commerce Institute, ancien ministre du commerce de la République de Corée
Il semble y avoir un consensus croissant quant à la nécessité d’aider tous les citoyens à partager les opportunités et les avantages de la libéralisation du commerce.
Francis Gurry
Directeur général de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI)
Le vide laissé par les politiques de l’actuelle administration Trump crée une opportunité pour de nombreux pays et en particulier pour la Chine.
Stefan Mair
Membre du conseil d’administration, Fédération des industries allemandes (BDI)
Il n’y a pas d’alternative à la gouvernance mondiale, même si cela signifie l’affaiblissement de la souveraineté nationale.
Yi Xiaozhun
Directeur général adjoint, Organisation mondiale du commerce (OMC)
Nous devons être conscients que de nombreuses personnes se sentent déconnectées des progrès économiques et que les attitudes vis-à-vis du commerce et de la mondialisation se sont durcies récemment.
Débat
13:30 – 15:00 | Déjeuner débat
Avec Ahmet Davutoglu, ancien Premier ministre de la République de Turquie
Thierry De Montbrial
Président et fondateur de la World Policy Conference
Ahmet Davutoglu
Ancien Premier ministre de la République de Turquie
Nous avons besoin de l’intégrité, de l’inclusion, de l’institutionnalisation, de l’optimisation de l’intérêt et de la mise en œuvre des décisions.
Débat
15:15 – 18:15 | Ateliers parallèles
Atelier n°1 – Finance et économie
John Lipsky
Senior Fellow, Foreign Policy Institute at Johns Hopkins University’s Paul H. Nitze School of Advanced International Studies (SAIS) ; ancien premier directeur général adjoint du Fonds monétaire international
Despite the good news, US business investment has remained relatively weak, which explains the slow productivity growth that has been accompanied, despite the low unemployment, by low labour participation.
Akinari Horii
Conseiller spécial et membre du conseil d’administration du Canon Institute for Global Studies, ancien gouverneur adjoint de la Banque du Japon
In economics terms, inflation expectation is more adaptive than rational, or more backward looking than forward looking. People have to see actual inflation through their eyes, before they believe that the inflation is reality.
Bertrand Badré
Fondateur et PDG de Blue Orange Capital, ancien directeur général et directeur financier du Groupe de la Banque mondiale
For 10 years we were miserable talking about the Eurozone and for once, I think it is okay.
André Levy-Lang
Ancien président du directoire de Banque Paribas, professeur associé émérite à l’Université Paris-Dauphine
I think that France is now realising that it has to take care of itself and not wait for Germany and I think that this is what is going to happen.
Jeffrey Frieden
Professeur, Université d’Harvard
I think that one of the unheralded and perhaps unexpected successes of the last 10 years was the extent of multilateral cooperation in the aftermath of the September/October 2008 crisis.
Raed Charafeddine
Premier vice-gouverneur de la Banque du Liban
What the Central Bank did was actually stimulating the economy and at the same time, taking the precautions so as not to impact inflation.
Débat
Old sins cast long shadows and the shadow that Argentina’s restructuring casts on the region and beyond is still quite dark.
Daniel Daianu
Membre du conseil d’administration de la Banque Centrale de Roumanie; ancien ministre des Finances de Roumanie
In spite of the efforts to maintain what is called the liberal international order, deep currents are working against it.
Débat
Atelier n°1 – Finance et économie – Synopsis
Bertrand Badré
Fondateur et PDG de Blue Orange Capital, ancien directeur général et directeur financier du Groupe de la Banque mondiale
Le système est paralysé et nous empêche de sortir du cadre. Il faut sortir des sentiers battus. Comment faire bouger les choses ?
André Levy-Lang
Ancien président du directoire de Banque Paribas, professeur associé émérite à l’Université Paris-Dauphine
Je pense qu’aucune banque en Europe ne crée de risque systémique. Le système bancaire européen est solide, mais il y a un problème de rentabilité […] en partie à cause des aléas des marchés des capitaux.
Raed Charafeddine
Premier vice-gouverneur de la Banque du Liban
La Banque Centrale a stimulé l’économie tout en prenant les mesures nécessaires pour ne pas générer de l’inflation.
Daniel Daianu
Membre du conseil d’administration de la Banque Centrale de Roumanie; ancien ministre des Finances de Roumanie
L’innovation financière continue et des produits toxiques sont mis sur le marché et utilisés, malgré une régulation et un système de surveillance prétendument plus efficaces.
Jeffrey Frieden
Professeur, Université d’Harvard
Lorsque la prochaine crise éclatera, je crains que l’intervention des grandes puissances, et notamment celle des États-Unis, ne soit plus destructrice que constructive.
Akinari Horii
Conseiller spécial et membre du conseil d’administration du Canon Institute for Global Studies, ancien gouverneur adjoint de la Banque du Japon
La pénurie de gestionnaires actifs expose le marché aux comportements grégaires, ce qui pourrait déclencher une crise en cas de choc.
John Lipsky
Senior Fellow, Foreign Policy Institute at Johns Hopkins University’s Paul H. Nitze School of Advanced International Studies (SAIS) ; ancien premier directeur général adjoint du Fonds monétaire international
Le fait que le FMI ne dispose pas d’un instrument de prévention de crise efficace constitue une faiblesse systémique qui peut et doit être résolue.
Atelier n°2 – Énergie et climat
Nobuo Tanaka
Ancien directeur exécutif, IEA, président de la Sasakawa Peace Foundation
The energy sector is probably one of the most impacted by the unpredictability or uncertainty of the US policy.
Olivier Appert
Président, Conseil Français de l’Energie
I will make a non‑politically correct statement by saying that Trump’s energy policy will have no direct impact on the CO2 emissions of the US.
André Caillé
Administrateur de Junex inc., ancien président du Conseil mondial de l’énergie et sous-ministre de l’Environnement du Québec
It is not only the withdrawal from the Paris Accord but also the resurrection of coal fired power plants, supposedly clean, and the retirement of many regulations that could greatly impact US emissions.
Lee Hye-Min
Sherpa du G20 et ambassadeur pour les affaires économiques internationales, République de Corée
The developing countries led by India and Turkey in particular stress the importance of parallel implementation of the Paris Agreement obligations, which are mitigation, adaptation and climate financing.
Tatsuo Masuda
Professeur invité à la Graduate School de Nagoya University of Commerce and Business, Japon
We should not wait for governments to act, but rather communities, companies and civil societies can do everything.
Ladislas Paszkiewicz
Vice-président, stratégie et climat, Total
The difficulty for us as a corporation is how to supply this energy while at the same time decreasing our carbon footprint, which of course energy has an impact on.
Friedbert Pflüger
Directeur, European Centre for Energy and Resource Security, King’s College London
We will continue to need oil for a long time, especially in the developing nations, but gas can be a low-emission partner of renewables in the long run.
Discussion
Débat
Atelier n°2 – Énergie et climat – Synopsis
Nobuo Tanaka
Ancien directeur exécutif, IEA, président de la Sasakawa Peace Foundation
Pour révolutionner les transports, une intervention très forte de l’État est nécessaire.
Lee Hye-Min
Sherpa du G20 et ambassadeur pour les affaires économiques internationales, République de Corée
L’Accord de Paris est irréversible et la communauté internationale va s’atteler à le mettre en œuvre, mais le parcours est semé d’embûches.
Friedbert Pflüger
Directeur, European Centre for Energy and Resource Security, King’s College London
Les hommes politiques ont tendance à fixer des objectifs s’inscrivant dans un avenir lointain dont ils n’auront pas à répondre.
Olivier Appert
Président, Conseil Français de l’Energie
La politique énergétique de Donald Trump n’aura pas impact direct sur les émissions de CO2 des États-Unis.
André Caillé
Administrateur de Junex inc., ancien président du Conseil mondial de l’énergie et sous-ministre de l’Environnement du Québec
Le gaz naturel doit être utilisé pour remplacer le charbon.
Tatsuo Masuda
Professeur invité à la Graduate School de Nagoya University of Commerce and Business, Japon
La technologie change véritablement la donne en matière de lutte contre le changement climatique. Même les mentalités vont évoluer dans ce sens.
Ladislas Paszkiewicz
Vice-président, stratégie et climat, Total
La difficulté pour nous, en tant qu’entreprise, consiste à faire coïncider cet approvisionnement en énergie avec la réduction de notre empreinte carbone, qui résulte en partie de l’exploitation énergétique.
Atelier n°3 – Chine
Park, In-kook
Président, Korea Foundation for Advanced Studies (KFAS)
In the wake of 19th Party Congress, what kind of economic reforms will we see? What impact will they have on the world economy?
Jia Qingguo
Doyen de l’École des études internationales de l’Université de Pékin
The message is that you do not have to follow the Western approach in your development. Instead, you can find you own path of development according to your situation.
Qiao Yide
Vice-président et secrétaire général du Shanghai Development Research Foundation
The conclusion is that China is moving towards the centre of the world stage. The detail is that we will continue to make a great contribution to the global GDP growth.
Douglas Paal
Vice-président, Carnegie Endowment for International Peace
There are many more positives in addressing the challenge that China presents to the long-term American presence in the region.
Richard Cooper
Professeur d’économie internationale à l’université d’Harvard
These are poor countries west of China; they can use some help, and if China is willing to give the financing, we should applaud it so long as it turns out well.
Bark Taeho
Président, Lee&Ko Global Commerce Institute, ancien ministre du commerce de la République de Corée
After the conclusion of the Party Congress, there seems to be an agreement that China’s policy of reform and opening will be continued.
Yuichi Hosoya
Professeur, département de sciences politiques, Université de Keio
Without strong American commitment, I think that Japan has to change a previous strategy for the region, to create something like TPP without the United States.
Jean-François Copé
Maire de Meaux, ancien ministre délégué au Budget, France
I think that the European Union today is ready, provided it has its own capacity to continue and intensify the structural reforms, to be at a good level to be one of the major partners for China and Asia.
Débat
Atelier n°3 – Chine – Synopsis
Douglas Paal
Vice-président, Carnegie Endowment for International Peace
Les États-Unis devraient proposer une politique de cooptation en lien avec le nouveau souhait de la Chine d’être une partie prenante plus responsable dans le monde.
Park, In-kook
Président, Korea Foundation for Advanced Studies (KFAS)
Le facteur le plus critique est de savoir si l’administration Trump va continuer à faire du problème de la Corée du Nord sa première priorité.
Bark Taeho
Président, Lee&Ko Global Commerce Institute, ancien ministre du commerce de la République de Corée
Si certains secteurs entrent dans le processus de restructuration, la mise en oeuvre de la politique d’ouverture du marché pourra rencontrer des difficultés et subir des retards.
Richard Cooper
Professeur d’économie internationale à l’université d’Harvard
Il existe des pays pauvres à l’ouest de la Chine. Ils pourraient bénéficier de l’aide chinoise et si la Chine souhaite procurer les fonds nécessaires, nous devrions nous en réjouir, tant que cela se passe bien.
Jia Qingguo
Doyen de l’École des études internationales de l’Université de Pékin
La principale contradiction à laquelle est confrontée la société chinoise est l’opposition entre un développement inadéquat et déséquilibré et le désir de plus en plus grand de la population de vivre mieux.
Qiao Yide
Vice-président et secrétaire général du Shanghai Development Research Foundation
Les Chinois en sont encore, et resteront pour longtemps, aux premières étapes du socialisme.
Yuichi Hosoya
Professeur, département de sciences politiques, Université de Keio
En même temps, il est essentiel pour le Premier ministre ou pour le gouvernement japonais d’essayer d’inviter les États-Unis à revenir dans l’ordre régional en tant que leader de cette région.
Jean-François Copé
Maire de Meaux, ancien ministre délégué au Budget, France
La mondialisation est en train de changer de forme et la « Nouvelle Route de la Soie » symbolise ce changement.
Atelier n°4 – La Russie dans vingt ans
Igor Yurgens
Président de l’Institut du Développement Contemporain, Russie
The fourth industrial will probably make the distances in Russia, that were our curse in many ways, a nonissue.
Alexander Dynkin
Président, Institut d’économie mondiale et de relations internationales (IMEMO), Russie
If nothing were to happen and Russia were to continue with the growth of an average of 2% a year, what does it mean in the global hierarchy?
Michel Foucher
Titulaire de la chaire de géopolitique appliquée au Collège d’études mondiales (FMSH-ENS) ; ancien directeur du Centre d’analyse et de prévision du ministère des Affaires étrangères
Russia is certainly one of the countries that took less benefit from globalisation.
Donald Johnston
Président de la Fondation McCall MacBain; ancien secrétaire général de l’OCDE
Russia, with its rich human resource base, has the capacity to become once again a major global force in twenty years.
Yaroslav Lissovolik
Économiste en chef, Banque eurasienne de développement
A key issue for Russia will be quality rather than quantity. In terms of quantity, Russia is currently one of the highest recipients of labour markets in the world.
Artem Malgin
Vice-recteur pour les affaires générales et les relations entreprises, Moscow State Institute of International Relations (MGIMO)
There will be strong growth with Central and Eastern Europe and the Balkans, because now, there are no more emotions when it comes to Russia’s policy towards the Balkans.
Alexander Panov
Membre du Groupe consultatif du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie, professeur et directeur du département de diplomatie du MGIMO
For Russia and China, if both countries would like to be the leaders of the world, it will be a chance to create a new international order using new international laws.
Débat
Atelier n°4 – Russia in twenty years – Synopsis
Igor Yurgens
Président de l’Institut du Développement Contemporain, Russie
La quatrième révolution industrielle abolira probablement le problème des distances en Russie, qui représentaient pour nous, à bien des égards, une malédiction.
Alexander Dynkin
Président, Institut d’économie mondiale et de relations internationales (IMEMO), Russie
La disparition des empires conduit presque toujours à des changements tectoniques dans l’ordre mondial, et laisse également place à des conflits territoriaux de longue durée.
Michel Foucher
Titulaire de la chaire de géopolitique appliquée au Collège d’études mondiales (FMSH-ENS) ; ancien directeur du Centre d’analyse et de prévision du ministère des Affaires étrangères
Si nous ne réussissons pas à établir un nouvel ordre européen dans les 20 prochaines années, un nouveau concert européen, nous continuerons à être faibles au niveau international, et serons incapables de promouvoir la stabilité dans l’espace clé que partagent l’UE et la Russie.
Donald Johnston
Président de la Fondation McCall MacBain; ancien secrétaire général de l’OCDE
La Russie, du fait de sa base si riche en ressources humaines, a la capacité de redevenir une puissance mondiale majeure d’ici 20 ans.
Yaroslav Lissovolik
Économiste en chef, Banque eurasienne de développement
La Russie coopère avec l’Union économique européenne, mais des dizaines de pays souhaitent créer une zone de libre-échange avec la Russie et ses partenaires eurasiens.
Artem Malgin
Vice-recteur pour les affaires générales et les relations entreprises, Moscow State Institute of International Relations (MGIMO)
Dans 20 ans, la Russie sera beaucoup plus tournée sur elle-même et ses propres intérêts, et se dotera de politiques et d’ambitions sur mesure.
Alexander Panov
Membre du Groupe consultatif du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie, professeur et directeur du département de diplomatie du MGIMO
Pour la Russie et la Chine, si ces deux pays veulent devenir les leaders du monde, ce sera l’occasion de créer un nouvel ordre international en s’appuyant sur de nouvelles lois internationales.
20:00 – 20:30 | Cocktail
20:30 | Dîner officiel
Avec Nasser Bourita, Ministre des Affaires étrangères du Royaume du Maroc
Thierry de Montbrial
Président et fondateur de la World Policy Conference
Nasser Bourita
Ministre des Affaires étrangères du Royaume du Maroc
Le Maroc ne se conçoit pas en termes de « puissance » (sous-régionale, régionale ou internationale), mais se voit comme un « hub de diplomatie », d’action et d’idées pour la construction d’un nouveau paradigme imaginatif.
08:30 – 09:30 | Compte rendu des ateliers parallèles
Atelier n°1 – Compte rendu
John Lipsky
Senior Fellow, Foreign Policy Institute at Johns Hopkins University’s Paul H. Nitze School of Advanced International Studies (SAIS) ; ancien premier directeur général adjoint du Fonds monétaire international
Bien que certaines questions fondamentales doivent être traitées à moyen terme, les principaux risques à court terme proviennent de l’évolution de la situation politique ou géopolitique.
Atelier n°2 – Compte rendu
Nobuo Tanaka
Ancien directeur exécutif, IEA, président de la Sasakawa Peace Foundation
La coordination internationale est nécessaire mais les efforts du secteur privé contribueront considérablement à l’avenir de l’atténuation du changement climatique.
Atelier n°3 – Compte rendu
Park, In-kook
Président, Korea Foundation for Advanced Studies (KFAS)
Dans les cinq années à venir, la Chine sera marquée par davantage de continuité que de changement en termes de politique étrangère, l’empreinte de Xi sera visible et la politique étrangère chinoise serait plus pragmatique.
Atelier n°4 – Compte rendu
Igor Yurgens
Président de l’Institut du Développement Contemporain, Russie
Scénario négatif : dans 20 ans, nous nous livrons à une véritable lutte pour la victoire de l’autocratie ou de la démocratie, et scénario positif : nous parvenons à bâtir des ponts, à créer de nouvelles idées, et marquons un pas de géant vers plus de gouvernance mondiale et d’unité.
09:30 – 11:00 | Session plénière 11
L’Union européenne et le monde
Ali Aslan
Présentateur et journaliste, Deutsche Welle TV
Richard Burt
Directeur général, McLarty Associates, ancien ambassadeur des Etats-Unis en Allemagne
Nous vivons un changement absolument crucial et historique, où le message de Washington à l’Europe et à l’UE est aujourd’hui : « Débrouillez-vous ».
Steven Erlanger
Correspondant diplomatique en chef pour le New York Times
Les Allemands attendent désespérément une France qui aille mieux, notamment pour pouvoir partager la responsabilité de diriger l’Europe, car il existe un fort sentiment anti-allemand en Europe du Sud et de l’Est.
Elisabeth Guigou
Présidente de La Fondation pour le dialogue des cultures euroméditerranéennes Ana Lindh, ancienne députée et présidente de la commission des Affaires étrangères, Assemblée nationale, France
Mais le Brexit est aussi une chance pour les Vingt-Sept, qui sont unis pour l’instant dans la négociation, de surmonter leurs divisions, de s’accorder sur leurs intérêts communs et de prendre en main leur destin dans le monde global.
Bogdan Klich
Sénateur, chef de l’opposition au Sénat, ancien ministre de la Défense, Pologne
C’est pourquoi, dans cet environnement qui se dégrade, nous devons agir avec nos capacités européennes en matière de sécurité et de défense. L’Europe doit prendre en main sa propre sécurité.
Michael Lothian
Ancien membre du Parlement, Royaume-Uni
L’une des clés du changement qu’on observe actuellement dans le monde, c’est la croissance du sentiment anti‑système.
Yukio Okamoto
Président, Okamoto Associates, Inc., ancien conseiller spécial de deux Premiers ministres du Japon
Avec qui pouvons-nous collaborer dans le monde ? Il n’y a que l’UE. L’UE est le meilleur partenaire du Japon dans cette nouvelle campagne.
Débat
11:00 – 11:30 | Session plénière 12
With Tsakhiagiyn Elbegdorj, Former President of Mongolia
Tsakhiagiyn Elbegdorj
Ancien président de Mongolie
Nous sommes véritablement fiers de notre histoire, véritablement fiers de notre présent, et la Mongolie est le seul pays dans la région à jouir d’un système politique et économique libéral depuis sa mise en place en 1990.
Débat
11:30 – 12:30 | Session plénière 13
Le développement de l’Afrique
Sean Cleary
Fondateur et vice-président de la FutureWorld Foundation et président de Strategic Concepts (Pty) Ltd, Afrique du Sud
Nizar Baraka
Président, Conseil économique, social et environnemental (CESE)
Comment intégrer l’ensemble de notre continent ? (…) Je crois que c’est le vrai pari qui nous permettra d’avoir une croissance endogène, qui portera l’Afrique, et qui fera véritablement que l’Afrique sera maître de son destin, dans un horizon d’implication et d’intégration avec les différents partenaires.
Cheikh Tidiane Gadio
Président de l’Institut Panafricain de Stratégies (IPS), ancien ministre des Affaires étrangères du Sénégal
Pour les Africains et leurs amis, il est temps de changer le paradigme et de réfléchir à nouveau sur comment sauver ce continent.
Aminata Touré
Ancien Premier ministre du Sénégal
Nous devons également renforcer la solidarité, nous attaquer à ces problèmes que sont la corruption, le terrorisme, l’immigration clandestine, l’impact du changement climatique, et renforcer la solidarité en ce qui concerne le partage du progrès.
Lionel Zinsou
Co-président de la Fondation AfricaFrance, ancien Premier ministre du Bénin, ancien président, PAI Partners
Nous n’avons aucun suspense économique, mais nous avons un suspense politique et social, parce que notre modèle ne résout spontanément aucun de nos problèmes sociaux si on ne fait pas des politiques extrêmement adaptées à cette contrainte particulière.
Débat
13:00 – 14:30 | Déjeuner débat
Avec Aziz Mekouar, ambassadeur du Maroc, chargé de la négociation pour le climat
Thierry de Montbrial
Président et fondateur de la World Policy Conference
Aziz Mekouar
Ambassadeur du Maroc, chargé de la négociation pour le climat
Si l’on considère toutes les décisions prises par de nombreux pays, notamment la Chine, mais également la Norvège et d’autres (…), nous observons que bien des choses sont mises en place en matière de recherche, en matière de sciences et en matière de concrétisation de cette science.
Débat
15:00 – 16:30 | Session plénière 14
La sécurité en Asie
Marcus Noland
Vice-président exécutif et directeur d’études au Peterson Institute for International Economics
Yim Sung-Joon
Conseiller, Lee International IP & Law Group; ancien vice-ministre des Affaires étrangères et conseiller pour la sécurité nationale auprès du Président, République de Corée
Le maintien de sanctions sévères contre la Corée du Nord, associé à des efforts de dissuasion accrus et à une démonstration de puissance de la part des États-Unis, reste la meilleure option pour dissuader la provocation nord-coréenne.
Yuichi Hosoya
Professeur, département de sciences politiques, Université de Keio
La stratégie japonaise vise bien entendu à éviter la guerre mais, dans le même temps, le pays souhaite aussi dénucléariser la Corée du Nord.
Jia Qingguo
Doyen de l’École des études internationales de l’Université de Pékin
La bonne nouvelle, c’est que le président Xi et le président Trump semblent s’entendre, pour l’heure, il est d’ailleurs assez impressionnant que ces deux personnages très forts se jugent dignes d’un respect mutuel.
Michael Yeoh
Fondateur et président-directeur général, Asian Strategy & Leadership Institute (ASLI)
Nous devons également mieux partager les renseignements entre les pays d’Asie, car c’est un aspect absolument fondamental dans la lutte contre le terrorisme.
Jusuf Wanandi
Co-fondateur, vice-président du conseil d’administration et senior fellow, Centre for Strategic and International Studies Foundation, Indonésie
La montée en puissance de la Chine et, notamment du leadership fort du président Xi Jinping, et, d’autre part, l’élection du président Trump, avec son caractère capricieux, génèrent de nombreuses incertitudes, car nous ne pouvons pas suivre ses pensées ni ses objectifs.
Mayankote Kelath Narayanan
Ancien gouverneur de l’Etat du Bengale Occidental, Inde
L’Afghanistan se situe en Asie du Sud, mais je pense qu’il est en réalité le cœur de l’Asie.
Débat
16:30 – 17:45 | Session plénière 15
Young Leaders session
Patrick Nicolet
Membre du comité de direction générale, Capgemini
Natalie Cartwright
Co-fondateur, Finn.ai
Je pense que l’intelligence artificielle est en passe d’apporter des changements incroyables. Le défi que nous devons relever aujourd’hui est celui de la mise en place de structures de gouvernance, de politiques et de systèmes souples, novateurs et équitables, à l’image des entreprises qu’ils soutiendront.
Edouard Nattée
Fondateur et PDG, Fox Intelligence
La transparence et la responsabilité sont le seul moyen d’aboutir au changement. Commencer par établir la transparence comme mode par défaut, tout en assurant la confidentialité et la protection des données personnelles, est la première des mesures que tout dirigeant se doit de prendre.
Allen Ali Mohammadi
Co-fondateur, Hippogriff AB
Nous vivons à une époque où nous avons accès à des technologies de pointe et à des infrastructures de grande qualité qui nous donnent les moyens de nous attaquer aux problèmes auxquels nous sommes confrontés.
Arthur Stril
Co-fondateur, Zinc
Nous sommes à l’aube d’une révolution des soins de santé, et qu’il y a vraiment un moment, et c’est imminent, où les soins de santé vont connaître un changement profond, notamment dans la façon dont ils sont dispensés.
Aurélien Billot
Chef du secteur Politiques commerciales et de développement au Secrétariat général des affaires européennes, France
Dans cet environnement en plein essor, nous avons besoin d’une entité dotée d’appropriation démocratique qui puisse aborder les questions de la gouvernance des données, de l’accès par rapport à la sécurité et des règles du jeu équitables. Je crois que l’UE en a les moyens et peut nous aider à combler cette lacune.
Débat
17:45 – 19:45 | Session plénière 16
L’état du monde
Jim Hoagland
Conseiller de la rédaction du Washington Post
Assia Bensalah Alaoui
Ambassadeur itinérant de Sa Majesté le Roi du Maroc
Il est clair que si vous ne donnez pas de vrais enjeux aux populations dans leurs sociétés, vous ne leur fournissez pas la base durable de la sécurité. C’est ce que nous essayons de faire justement au Maroc, grâce à l’ambitieux programme de démocratisation.
Kriengsak Chareonwongsak
Ancien conseiller du Premier ministre de Thaïlande, Senior Fellow, Université d’Harvard et président, Nation-Building Institute
Nous avons besoin d’une révolution qui redéfinisse entièrement l’architecture du nouvel ordre mondial, de façon à ajuster et modifier les modèles économique, politique et social, parce que nous vivons aujourd’hui dans un monde abimé que nous ne sommes pas en mesure de réparer.
Ju Chul Ki
Président, Overseas Koreans Foundation, ancien secrétaire principal aux Affaires étrangères et à la sécurité nationale auprès du président de la République de Corée
Je pense que l’accord nucléaire iranien doit être maintenu. Une autre solution paraît difficile à envisager. J’espère, à titre personnel, que le Congrès américain va se prononcer sur la question.
Ashwani Kumar
Avocat principal à la Cour suprême ; ancien ministre de la Justice, Inde
Il est de notre devoir à tous, à titre individuel et collectif – et pas seulement une fois, deux fois, mais indéfiniment, de réitérer ce que nous pensons être juste, car Dante nous a prévenu : « Les endroits les plus sombres de l’enfer sont réservés aux indécis qui restent neutres en temps de crise morale ».
Mona Makram Ebeid
Sénatrice égyptienne, Distinguished Lecturer, département de sciences politiques, Université américaine du Caire
L’influence croissante de l’appareil sécuritaire a abouti à la neutralisation de la politique civile. La société civile fait l’objet d’une pression constante et le périmètre de ses activités s’est sérieusement réduit.
Fathallah Oualalou
Ancien ministre de l’Economie et des Finances, Maroc
Du tiraillement entre ce présent mondialisé et les profondeurs culturelles et historiques, on doit passer à la gestion d’une cohabitation entre la modernité, la mondialisation, et les profondeurs de la spécificité historique et culturelle.
Meir Sheetrit
Député, Israël
Je pense que l’unique solution pour parvenir à la paix au Moyen-Orient passe par ce que nous appelons l’initiative saoudienne, ou encore l’Initiative de paix arabe.
Yukari Niwa Yamashita
Membre du conseil d’administration et directeur, The Institute of Energy Economics, Japan (IEEJ)
Je pense que c’est de plus de conviction et de plus d’actions dont nous avons besoin, davantage que de signatures sur du papier.
19:45 | Envoi
Thierry de Montbrial
Président et fondateur de la World Policy Conference
Programme 2017
Agenda 2017
Actes de conférence 2016
08:30 – 09:30 | Café d’accueil
09:30 – 10:30 | Ouverture
Thierry de Montbrial
Président et fondateur de la World Policy Conference
Un quart de siècle après la fin de la guerre froide, le temps n’est plus de rêver à une mondialisation naïve, à la fin de l’Histoire. Mais il faut apprendre à mieux vivre avec la mondialisation réelle, c’est-à-dire avec un degré d’interdépendance appelé à s’approfondir encore considérablement.
Sheikh Abdullah bin Naser bin Khalifa Al-Thani
Premier ministre, Qatar
Sans doute, sommes-nous tous conscients de ce que notre monde contemporain traverse une phase remplie de graves défis posés à la sécurité, à la stabilité et au développement durable, alors que le système mondial accuse toujours un déséquilibre, souffrant du “deux poids deux mesures” dans la manière d’aborder les problèmes des peuples.
Jean-Marc Ayrault
Ministre des Affaires étrangères et du Développement international, France
Face aux désordres du monde, la seule réponse consiste à unir nos forces, à faire preuve de solidarité et à trouver des solutions collectives à des problèmes communs. Nous devons continuer à agir. Agir sans relâche. Agir en restant fidèles à nos principes. Ne jamais nous résigner. C’est la conviction de la France.
Jim Hoagland
Conseiller de la rédaction de The Washington Post
Ahmet Davutoglu
Ancien Premier ministre, Turquie
La question est claire. Nous dirigeons-nous vers la gouvernance mondiale ou vers le désordre mondial ? Si vous visitez ces capitales, vous verrez que l’inquiétude est omniprésente. Quel est l’avenir des systèmes internationaux ? Quel est l’avenir de l’UE ? Quelle sera la politique du président américain Donald Trump ? Quel sera l’avenir du Moyen-Orient ?
10:45 – 12:30 | Session plénière 1
L’avenir du Moyen-Orient
Jim Hoagland
Conseiller de la rédaction de The Washington Post
Youssef Amrani
Cabinet royal, Maroc
La peur a pris le dessus et maintenant, la mondialisation est considérée comme la racine du mal, et même de tous les maux. Allons-nous pour autant abandonner l’expérience de la mondialisation ? Ou allons-nous essayer de maintenir les choses comme elles sont et nous lancer dans un combat inutile pour sauver « ce qui s’est toujours fait » ? Bien évidemment, ni l’un, ni l’autre.
Saeb Erekat
Négociateur en chef palestinien, Palestine
Entendez-moi bien : ce qui se passe en ce moment dans le monde arabe est exactement ce qui s’est passé en Europe le 15 mars 1848, quand le Chancelier Metternich a dû fuir son palais après trois semaines de manifestations pacifiques à Vienne.
Jim Hoagland
Conseiller de la rédaction de The Washington Post
Xiaosheng Gong
Envoyé spécial de la Chine pour la question du Moyen-Orient
D’abord, les foyers en crise que sont l’Irak, la Syrie, le Yémen, et la Libye doivent être gérés ensemble. La communauté internationale ne devrait pas aggraver la crise dans un ou deux pays et oublier les autres, en particulier la Palestine.
Riad Hijab
Ancien Premier ministre, Syrie
Cette surenchère du régime et de ses alliés russe et iranien en Syrie s’inscrit dans le cadre d’une redistribution des cartes aux différents niveaux régionaux et internationaux.
Miguel Ángel Moratinos
Ancien ministre des Affaires étrangères et de la Coopération d’Espagne
Nous pouvons résoudre cet ancien conflit et nous devons essayer, car l’instabilité au Moyen-Orient va continuer si la question israélo-palestinienne n’est pas résolue, même si nous voulons vaincre Daesh ou faire la paix en Syrie.
Jim Hoagland
Conseiller de la rédaction de The Washington Post
Abdulaziz Othman bin Sager
Président du Gulf Research Center, Arabie Saoudite
Aujourd’hui, six ans après, nous pourrions dire que le Printemps arabe n’a atteint que très peu de ses objectifs.
Jim Hoagland
Conseiller de la rédaction de The Washington Post
Itamar Rabinovich
Président de l’Israel Institute, professeur émérite à l’Université de New York (NYU) et membre émérite à la Brookings Institution
Ce que nous voyons à l’heure actuelle, c’est l’effondrement d’un grand nombre d’États, au moins six ou sept dans la région si on se réfère à la définition classique d’un état effondré.
Débat des panélistes
Débat
12:30 – 13:30 | Session plénière 2
Ethique et relations public-privé
Susan Liautaud
Vice-présidente du conseil et de la cour des gouverneurs de la London School of Economics and Political Science, fondatrice de Susan Liautaud & Associates Limited (SLA)
Kriengsak Chareonwongsak
Président de l’Institute of Future Studies for Development ; ancien conseiller du Premier ministre de Thaïlande
L’idée principale est que dans le secteur public et dans le secteur privé comme dans la société civile, les individus doivent collaborer pour s’occuper du bien-être social.
Mari Kiviniemi
Secrétaire générale adjointe de l’OCDE, ancien Premier ministre de Finlande
La facilité avec laquelle la fraude fiscale a été simplifiée au niveau individuel par l’ouverture de comptes offshore a permis aux multinationales de transférer leurs actifs les plus importants vers des centres financiers offshore ou à fiscalité nulle, où il n’existe aucune création de valeur.
Ashwani Kumar
Avocat principal à la Cour suprême ; ancien ministre de la Justice, Inde
Alors que la révolution technologique a permis à l’individu d’accéder comme jamais auparavant à l’information et à la connaissance, des questions éthiques apparaissent dans une société qui fonctionne de plus en plus avec la technologie.
Bruno Lafont
Co-président du conseil d’administration de LafargeHolcim
Il y a un sujet intéressant dont on parle rarement, qui est de savoir si nous travaillons tous pour l’intérêt général.
Débat des panélistes
Débat
13:30 – 14:45 | Déjeuner débat
Thierry de Montbrial
Président et fondateur de la World Policy Conference
Guillaume Pepy
Président du directoire de la SNCF, président-directeur général de l’ÉPIC SNCF Mobilités
La seule option que nous avons, c’est de répondre aux trois changements dans la règle du jeu : l’impact du changement climatique bien sûr ; l’explosion de la population urbaine ; et la raréfaction croissante des ressources.
15:00 – 15:30 | Session plénière 3
Le rôle européen et international de la Turquie
Thierry de Montbrial
Président et fondateur de la World Policy Conference
Ali Babacan
Député et ancien vice-Premier ministre de la République Turquie
Dans ce genre d’organisation, on demande aux fidèles d’arrêter de penser, de fermer leur esprit, de le verrouiller et de faire des choses complètement folles.
Débat
15:30 – 16:30 | Session plénière 4
Santé : innovations technologiques et gouvernance mondiale
John Andrews
Conseiller de la rédaction de The Economist
Sheikh Dr. Mohammed bin Hamad Al-Thani
Directeur de la Santé publique, ministère de la Santé publique, Qatar
La technologie a bouleversé la structure et l’organisation de l’ensemble du domaine médical.
Christian Bréchot
Président de l’Institut Pasteur, France
les scientifiques dans le champ de la recherche biomédicale ont besoin d’infrastructures, d’équipements, et de plateformes technologiques, et ce à plusieurs niveaux.
Zhu Yan-Mei
Vice-président exécutif, Beijing Genomics Institute, Chine
L’an dernier, le projet de génome humain, commencé depuis l’an 2000, a presque complètement déchiffré le génome.
Débat des panélistes
Les avancées de la science et de la médecine sont considérables. Mais il doit bien y avoir des limites éthiques.
16:30 – 18:00 | Session plénière 5
Le changement technologique et le nouveau contrat social
Masood Ahmed
Directeur du département Moyen-Orient et Asie centrale du FMI
Tobby Simon
Fondateur et président de Synergia Foundation
Une génération sur deux établit de nouveaux contrats sociaux qui continuent à évoluer pour mieux refléter nos normes sociales et nos valeurs.
Chang Dae-Whan
Chairman and Publisher of Maekyung Media Group, Republic of Korea
La quatrième révolution industrielle couvre l’IoT, l’internet des choses, et je viens de découvrir l’IoL, l’internet de la vie. Il y a des capteurs robotiques, des drones et des voitures sans chauffeurs, le génie génétique et la fintech.
Patrick Nicolet
Membre du comité de direction générale, Capgemini
Il est indubitable que les changements technologiques transforment radicalement à la fois le lieu de travail et l’environnement social.
Sébastien Bazin
Président-directeur général, AccorHotels
Vous aurez plus de destructions d’emplois dans les 3 à 4 années à venir que de créations d’emplois. Vous avez un intervalle de temps pour que les gens s’adaptent à cette nouvelle évolution.
Débat
18:00 – 18:30 | Pause café
18:30 – 19:00 | Session plénière 6
Le Royaume-Uni après le Brexit
Thierry de Montbrial
Président et fondateur de la World Policy Conference
John Kerr
Membre de la Chambre des Lords, ancien ambassadeur du Royaume-Uni aux États-Unis et auprès de l’Union européenne
Les dés ne seront pas irrévocablement jetés quand, en mars, le gouvernement va lancer la procédure de retrait.
Débat
[Quelles sont] les raisons profondes du désenchantement vis-à-vis de la mécanique de l’Union européenne ?
19:00 – 19:45 | Session plénière 7
La sécurité et le développement économique en Afrique
Thierry de Montbrial
Président et fondateur de la World Policy Conference
Cheikh Tidiane Gadio
Président de l’Institut panafricain de stratégie (IPS), ancien ministre des Affaires étrangères, Sénégal
L’Afrique est en train de devenir progressivement l’épicentre du terrorisme mondial.
Nathalie Delapalme
Directeur exécutif, recherche et politiques publiques, Mo Ibrahim Foundation
L’Afrique, c’est 54 pays avec 54 géographies, 54 histoires différentes, 54 trajectoires souvent divergentes.
Débat des panélistes
L’Afrique est malheureusement aussi en train de se transformer en terrain d’affrontements privilégiés des grandes puissances de ce monde. Le drame, c’est que les Africains sont souvent eux mêmes absents du jeu.
20:30 | Dîner débat
Thierry de Montbrial
President and Founder of the WPC
Chey Tae-won
Président de SK Group, République de Corée
Au lieu d’apporter concrètement quelque chose à la société, de nombreuses activités liées à la RSE ont plutôt tendance à être axées sur le développement de l’image de marque de l’entreprise.
Kevin Rudd
Président de l’Asia Society Policy Institute à New York, 26e premier ministre australien
On peut dire que les forces historiques d’inertie, d’entropie et de chaos constituent « l’état constant » des relations internationales.
08:30 – 09:45 | Session plénière 8
Union européenne : la prochaine étape ?
Steven Erlanger
Directeur du bureau londonien du New York Times
Elisabeth Guigou
Députée et présidente de la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale
Le choc du Brexit apporte d’autant plus la preuve de la nécessité sous-jacente de réorganiser le projet européen.
Norbert Röttgen
Président de la commission des Affaires étrangères du Bundestag, Allemagne
Nous sommes dans une situation complètement inédite depuis la Seconde Guerre mondiale. Nous n’avons jamais eu autant de crises à la fois, chez nous et à l’extérieur.
Débat des panélistes
L’Allemagne a encore beaucoup de chemin à parcourir vers cet objectif d’une plus grande contribution à la politique étrangère et de défense. La seule option que je vois est que la France et l’Allemagne travaillent à des politiques plus cohérentes.
Débat
10:00 – 12:30 | Ateliers parallèles
Atelier n°1 – Atelier n°1 : Finance et économie
Jean-Claude Trichet
Ancien président de la Banque centrale européenne
John Lipsky
Senior Fellow, Foreign Policy Institute at Johns Hopkins University’s Paul H. Nitze School of Advanced International Studies (SAIS); ancien premier directeur general adjoint du FMI
En prenant en compte la situation à l’heure actuelle concernant les objectifs [du G20], je conclurais qu’aucun d’entre eux n’a été atteint.
Raed Charafeddine
Premier vice-gouverneur de la Banque du Liban
Après la crise de 2008, les banques centrales ont cessé d’être de simples organes de réglementation assurant la supervision des secteurs financiers pour devenir d’importants acteurs dans les économies réelles.
Daniel Daianu
Membre du conseil d’administration de la Banque centrale de Roumanie ; ancien ministre des Finances de Roumanie
L’impact de la crise financière est aussi significatif : on estime que la Grande Récession a fait tomber la croissance potentielle du PIB sous 1,5 % dans l’UE pour les prochains 5 à 10 ans.
Hur Kyung-Wook
Conseiller auprès de Bae, Kim & Lee LLC ; ancien vice-ministre de la Stratégie et des Finances, République de Corée, ancien ambassadeur de la République de Corée auprès de l’OCDE
La plupart des pays asiatiques se sont tournés vers la consommation intérieure et l’investissement, approvisionné par de la monnaie asiatique nationale et étrangère.
Kiyoto Ido
Vice-président, Institute for International Economic Studies, Japan
L’Abenomie s’appuie sur les trois axes que sont l’assouplissement monétaire, la souplesse de la politique fiscale et la stratégie de croissance.
André Levy-Lang
Ancien président du directoire de Banque Paribas, professeur associé émérite à l’Université Paris-Dauphine
Les banques et les compagnies d’assurances ne sont plus des acteurs actifs des marchés financiers, alors qu’elles en étaient l’une des forces stabilisatrices.
Débat
Atelier n°2 – Atelier n°2 : Energie et climat
Donald Johnston
Président de la fondation McCall McBain ; ancien secrétaire général de l’OCDE
Olivier Appert
Président du Conseil français de l’Énergie ; conseiller, Centre Énergie, Ifri
Tous les deux ans, l’équivalent d’une nouvelle Norvège est mis en production aux États-Unis, qui sont devenus le plus grand producteur de pétrole, devant l’Arabie saoudite et la Russie.
Ladislas Paszkiewicz
Vice-président, stratégie et climat, Total
Le pétrole et le gaz sont responsables pour environ 37 % des émissions de GES […]
Débat 1
Tatsuo Masuda
Professeur à la Graduate School de Ngoya University of Commerce and Business ; ancien vice-président, Japan National Oil Corporation (JNOC)
Peut-être que la technologie est la solution à tous nos problèmes concernant l’énergie et le changement climatique.
Daniela Lulache
Président-directeur général, Nuclearelectrica
Nous ne pouvons atteindre cet objectif de décarbonisation et nous ne pouvons résoudre les problèmes liés au changement climatique sans le nucléaire.
Lee Hye-Min
Sherpa du G20 et ambassadeur pour les affaires économiques internationales, République de Corée
Nous devons mettre en œuvre l’engagement portant sur l’atténuation et l’adaptation, mais les pays développés doivent en fournir les moyens financiers.
Débat 2
Atelier n°3 – Atelier n°3 : La Chine en transition
Park In-Kook
Président de la Korea Foundation for Advanced Studies
Jia Qingguo
Doyen de l’École des études internationales de l’Université de Pékin
Le plus grand défi du pays est de trier les réglementations pour que les choses puissent être faites légalement et rapidement.
Qiao Yide
Vice-président et secrétaire général du Shanghai Development Research Foundation
Le gouvernement chinois a défini six secteurs comme étant « des secteurs stratégiques : la cyberéconomie, la fabrication d’équipements haut de gamme, l’économie numérique, l’économie verte et à faibles émissions de carbone et la bioéconomie.
Richard Cooper
Professeur d’économie internationale à l’Université de Harvard
Que pouvons-nous attendre d’une administration Trump ? Et dans quelle mesure cela va-t-il affecter la Chine ?
Douglas Paal
Vice-président, Carnegie Endowment for International Peace
Cela va être une bonne période pour la Chine. C’est une impression largement partagée par le monde des affaires et hors des rangs officiels.
Bark Taeho
Professeur, Université nationale de Séoul ; ancien ministre du Commerce de la République de Corée
Le cycle de Doha pour le développement des négociations commerciales multilatérales est à l’arrêt et ne mène nulle part.
Michel Foucher
Titulaire de la chaire de géopolitique appliquée au Collège d’études mondiales (FMSH-ENS) ; ancien directeur du Centre d’analyse et de prévision du ministère des Affaires étrangères
Il est important de comprendre que le contexte général a changé. […] La Realpolitik classique est donc la nouvelle norme, avec des domaines d’influence, des pactes et des alliances, des bases logistiques et militaires à l’étranger.
Yuichi Hosoya
Professeur, département des sciences politiques, Université de Keio
Le président Trump adoptera très probablement une politique de l’« Amérique d’abord », ce qui se traduira par une réduction de l’engagement des États-Unis en Asie de l’Est.
Débat
12:45 – 14:15 | Déjeuner débat
Thierry de Montbrial
Président et fondateur de la World Policy Conference
Shivshankar Menon
Ancien conseiller pour la sécurité nationale auprès du Premier ministre, Inde
L’Inde est en train de vivre des changements internes majeurs, tellement rapides que nous devons encore vraiment nous y adapter.
14:15 – 16:00 | Session plénière 9
Après les élections américaines
Jim Hoagland
Conseiller de la rédaction de The Washington Post
François Bujon de l’Estang
Président, FBE International Consultants ; ancien ambassadeur de France aux États-Unis
De nombreuses questions se posent par ailleurs à propos d’une Amérique profondément divisée, ce qui était vraiment la toile de fond de son élection.
Ichiro Fujisaki
Ancien ambassadeur du Japon aux États-Unis
Comment les choses vont-elles évoluer ? Il faudrait sans doute surveiller la politique sur trois fronts : l’environnement, les échanges commerciaux et le Moyen-Orient.
Jin Roy Ryu
Président-directeur général, Poongsan Group, République de Corée
Le slogan de la campagne du Président élu Donald Trump « Make America great again » a touché au cœur ceux qui ont voté pour lui.
Juan Gallardo
Président, Organizacion Cultiba SAB de CV, Mexico
Il y a également plus de Mexicains qui reviennent au Mexique que de Mexicains qui vont aux États-Unis de nos jours, et ce depuis deux ou trois ans. L’idée d’avoir une frontière bien contrôlée et sous surveillance adéquate existe et fonctionne bien.
Vuk Jeremic
Président du Centre pour la coopération internationale et le développement durable (CIRSD), président de la 67e session de l’Assemblée générale de l’ONU, ancien conseiller du Président de Serbie
L’élection de Donald Trump peut servir à accélérer les mouvements, idées et candidats populistes lors des prochaines élections en Europe de l’Ouest.
Wang Jisi
Président de l’Institut des études stratégiques et internationales de l’université de Pékin et professeur à l’École des études internationales, université de Pékin
La Chine a été l’une des plus grandes bénéficiaires de la mondialisation économique, et la prochaine étape de sa réforme et de son ouverture continuera à dépendre de l’accès aux marchés et de la liberté des échanges de capitaux.
Ryan Evans
Fondateur, PDG et rédacteur en chef de War on the Rocks
Nous devons en fait nous préparer à la destruction de la démocratie aux États-Unis et peut-être même à l’introduction d’une certaine forme d’autocratie.
Débat
16:00 – 16:30 | Session plénière 10
La conquête de l’espace : une grande aventure technologique et un défi pour la gouvernance
Thierry de Montbrial
Président et fondateur de la World Policy Conference
Jean-Yves Le Gall
Président du Centre national d’études spatiales (CNES)
Les satellites sont des instruments cruciaux dans l’effort pour ralentir le changement climatique.
Débat
16:30 – 17:00 | Pause café
17:00 – 18:30 | Session plénière 11
Combattre le terrorisme
Justin Vaïsse
Directeur du Centre d’analyse, de prévision et de stratégie du ministère des Affaires étrangères, France
Sergei Karaganov
Président honoraire du Présidium du conseil en charge de la politique extérieure et de défense, Russie
Ces organisations [terroristes] sont aussi le résultat d’une intrusion injustifiée, tout à fait incompétente et irresponsable, de puissances étrangères.
Mayankote Kelath Narayanan
Ancien gouverneur de l’État du Bengale occidental, Inde
Internet va devenir une arme majeure entre les mains de Daech, une fois que l’organisation le transformera en Daech 2.0. Daech prévoit déjà d’utiliser le « web invisible » et le « dark net ».
Jamal Khashoggi
Directeur général, Al Arab News Channel, Arabie saoudite
Nous devons nous attaquer à la racine du problème. La racine du problème, c’est le chaos et l’anarchie.
Wang Jisi
Président de l’Institut des études stratégiques et internationales de l’université de Pékin et professeur à l’École des études internationales, université de Pékin
L’antiterrorisme occupe désormais une place plus importante sur l’agenda intérieur de la Chine, il est placé plus haut sur la liste des priorités.
Jehangir Khan
Directeur de l’équipe spéciale de lutte contre le terrorisme (CTITF) et du Centre des Nations unies pour la lutte contre le terrorisme (UNCCT) au sein du département des Affaires politiques (DAP) du secrétariat de l’ONU
La raison pour laquelle nous nous inquiétons du terrorisme est qu’il a un visage humain. Quel est ce visage ? C’est celui de la victime.
Débat des panélistes
Débat
18:30 – 19:30 | Session plénière 12
La stabilité politique et économique en Asie de l’Est
Richard Cooper
Professeur d’économie internationale à l’Université de Harvard
Ichiro Fujisaki
Ancien ambassadeur du Japon aux États-Unis
Le Japon est désormais considéré comme étant l’un des pays apportant la stabilité à la région. Cela est dû au changement drastique de nos relations avec les pays qui nous entourent.
Jia Qingguo
Doyen de l’École des études internationales de l’Université de Pékin
L’un des points problématiques est le développement nucléaire de la Corée du Nord. Ce défi arrive à un seuil.
Ju Chul-Ki
Ancien secrétaire principal aux Affaires étrangères et à la sécurité nationale auprès du président de la République de Corée
Il y a toujours des sources d’instabilité en Asie de l’Est qui empêchent cette région de poursuivre sa belle progression.
Débat
20:00 – 20:30 | Cocktail
20:30 | Dîner officiel
Thierry de Montbrial
Président et fondateur de la World Policy Conference
Soltan bin Saad Al-Muraikhi
Secrétaire d’État aux Affaires étrangères, Qatar
L’État du Qatar a joué un rôle fondamental dans la médiation des accords de paix concernant des conflits dans plusieurs parties du monde.
08:45 – 10:00 | Session plénière 13
Les principaux défis de l’économie mondiale
Virginie Robert
Chef du service international, Les Echos
Débat des panélistes
Maurice Obstfeld a dit que de remonter les horloges en termes d’échanges ne pouvait qu’aggraver et prolonger le marasme dans lequel se trouve actuellement l’économie mondiale, et pourtant nous voyons de moins en moins de soutien aux accords commerciaux aux États-Unis et en Europe.
Débat
Les États-Unis ne peuvent pas être isolés de l’économie mondiale, donc quelle alternative peut-on avoir ?
10:00 – 11:15 | Session plénière 14
Le rôle des hydrocarbures dans le paysage géopolitique régional
Steven Erlanger
Directeur du bureau londonien du New York Times
Débat des panélistes
Les hydrocarbures sont très importants pour cette région, et le resteront pendant des décennies pour de nombreuses raisons.
11:15 – 11:45 | Pause café
11:45 – 12:30 | Compte rendu des ateliers parallèles
Atelier n°1 – Atelier n°1
Jean-Claude Trichet
Ancien président de la Banque centrale européenne
Le faible niveau d’investissement a souvent été cité comme l’une des causes d’une croissance si médiocre. Ce niveau anormal d’investissement n’ouvre pas la voie à la croissance ni aux programmes de productivité du travail, car le stock de capital n’est pas au niveau où il devrait être.
Atelier n°2 – Atelier n°2
Marie-Claire Aoun
Directrice du centre Energie de l’Ifri
Alors que les menaces de pic d’offre de pétrole dominaient les débats il y a 10 ans, aujourd’hui, nous parlons davantage d’un pic de demande de pétrole qui résultera probablement des politiques de transition énergétique.
Atelier n°3 – Atelier n°3
In-kook Park
Président de la Korea Foundation for Advanced Studies
La transition structurelle de l’économie chinoise a déjà commencé à se manifester, passant d’une économie fondée sur les exportations à une économie reposant sur la consommation intérieure.
12:30 – 13:00 | Session plénière 15
L’Education et le rôle des femmes
Mona Makram Ebeid
Sénatrice égyptienne et ancienne députée
Deux questions essentielles quant à l’éducation et au rôle des femmes : l’une a trait aux programmes éducatifs phares dans le monde arabe, l’autre au rôle des femmes en tant que ressource inutilisée dans la lutte contre le terrorisme.
Hamda Hassan Al-Sulaiti
Secrétaire générale, Commission nationale pour l’Éducation, la Culture et les Sciences, Qatar
Le nombre de femmes qataries inscrites à l’université a dépassé le nombre d’hommes de façon constante depuis plusieurs années, arrivant à un nombre deux fois supérieur dans l’éducation supérieure.
Débat
13:00 – 14:30 | Déjeuner
14:30 – 15:45 | Session plénière 16
Diversification, éducation et emploi au Moyen-Orient
Mohamed Kabbaj
Président Lafarge Maroc, chancelier de l’Université euro-méditerranéenne de Fès
Uri Dadush
Senior Fellow, OCP Policy Center, chercheur non-résident, Bruegel
Si l’on regarde à l’horizon des quelques prochaines années, la démographie va aider à résoudre le problème du chômage, sans dire que tout ira bien, mais cela n’ira pas aussi mal que par le passé.
Masood Ahmed
Directeur du département Moyen-Orient et Asie centrale du FMI
Les gouvernements du CCG ne vont plus avoir les ressources pour employer tous leurs ressortissants dans le gouvernement, ils doivent donc de plus en plus trouver un emploi dans le secteur privé.
Mona Makram Ebeid
Sénatrice égyptienne et ancienne députée
C’est très simple, l’Égypte ne pourra pas réaliser son plein potentiel sans les femmes. Les grandes nations tirent leur force de l’ensemble de leurs peuples. Exploiter cette force signifie tolérer les différences pacifiquement exprimées.
Hassan Al-Derham
Président, Qatar University, Qatar
Avec la découverte du pétrole et son exploitation, les gens ont pris la voie de la facilité, c’est-à-dire un chemin plus confortable. Cela implique une grande dépendance à l’égard des subventions de l’État, des indemnités de l’État ainsi que des emplois de l’État.
Débat
15:45 – 17:00 | Session plénière 17
Session Young Leaders : Bouleversements, populismes et le monde de demain
Manuel Muñiz
Directeur du programme sur les relations transatlantiques au Weatherhead Center for International Affairs de l’Université de Harvard
Li Yi-Fan
Président-directeur général, Hesai Photonics Technologies
Dans ce monde qui évolue si vite, nous essayons de voir les choses dans une autre dimension, de sortir de la 2D pour la regarder sous un autre angle. Et cela conduit à un résultat complètement différent qui transforme forcément notre réalité.
Lionel Baraban
Co-fondateur et président-directeur général, Famoco
Le populisme est fondamentalement un manque de confiance, et dans le monde réel, comme celui du numérique, il faut apporter de la confiance.
Caroline Goulard
Co-fondatrice et PDG, Dataveyes
Notre capacité à mettre en place des technologies intelligentes dépasse de très loin notre capacité à comprendre comment fonctionnent les algorithmes qui les alimentent.
Pierre Dubuc
Co-fondateur, OpenClassrooms
Il faut rapprocher bien davantage l’enseignement et le monde du travail. Aujourd’hui, les jeunes diplômés ont beaucoup de mal à trouver un emploi qui corresponde à leurs compétences.
Essa Al-Mannai
Directeur exécutif, Reach Out To Asia, Qatar Foundatin, Qatar
La jeunesse souhaite ne pas être seulement assise à la table pour recevoir le travail humanitaire, mais elle veut être un acteur engagé et responsable du processus même.
Débat
17:00 – 17:30 | Pause café
17:30– 19:30 | Session plénière 18
Final Debate
Bertrand Collomb
Président d’honneur de Lafarge, membre du conseil d’administration de LafargeHolcim
Hubert Védrine
Ancien ministre des Affaires étrangères, France
Les évènements actuels ne sont pas tellement la remise en cause d’un ordre mondial que [celle] d’espérances ou d’illusions des occidentaux et de l’ensemble des élites mondialisées.
Renaud Girard
Grand reporter et correspondant de guerre, Le Figaro
Par leur éducation, par l’environnement philosophique dans lequel ils baignent, les leaders occidentaux ne devraient théoriquement prendre que des décisions à la fois réfléchies et rationnelles. Ce n’est pas le cas.
Michel Foucher
Titulaire de la chaire de géopolitique appliquée au Collège d’études mondiales (FMSH-ENS) ; ancien directeur du Centre d’analyse et de prévision du ministère des Affaires étrangères
En période de menaces il convient de renforcer l’exercice des fonctions régaliennes de base et de le faire savoir aux opinions.
Manuel Hassassian
Ambassadeur de Palestine auprès du Royaume-Uni
La paix, la stabilité et la sécurité au Moyen-Orient n’existent pas depuis maintenant des décennies. Le motif en est tout simplement l’absence d’une résolution du conflit israélo-palestinien.
Marcelo Sanchez Sorondo
Chancelier de l’Académie pontificale des Sciences et de l’Académie pontificale des Sciences sociales
Les solutions réelles sont de chercher à vraiment défendre la dignité humaine et la liberté de chaque individu mais aussi des différentes populations.
Donald Johnston
Président de la fondation McCall McBain ; ancien secrétaire général de l’OCDE
Vous ne pouvez imaginer le miracle que fut l’évolution de l’Europe dans l’après-guerre. On l’oublie trop souvent.
Yim Sung-Joon
Conseiller, Lee International IP & Law Group, ancien vice-ministre des Affaires étrangères et conseiller pour la sécurité nationale auprès du Président, République de Corée
Au fur et à mesure que le jour de l’élection approchait, ces médias ont même calculé la probabilité d’une victoire de Mme Clinton à plus de 90 %.
Tadakatsu Sano
Avocat, Jones Day ; ancien directeur général du Bureau des politiques commerciales et vice-ministre des Affaires internationales ; ancien chef du cabinet du Premier ministre Yukio Hatoyama
Les vrais perdants, ce sont les membres de l’establishment traditionnel. Trump a attaqué les politiciens de carrière, les médias, les intellectuels, les milieux financiers et les institutions internationales.
François Barrault
Président de l’Idate/DigiWorld Institute ; ancien président-directeur général, BT Global Services et membre du conseil d’administration, BT Group PC
Nous avons deux mondes. Il y a le monde 1.0 qui est une extrapolation du passé […] Puis il y a le monde 2.0, qui est le monde numérique.
Débat des panélistes
Débat
19:30 | Envoi
Thierry de Montbrial
Président et fondateur de la World Policy Conference
Hassan bin Ibrahim Al Mohannadi
Directeur de l’institut diplomatique, MAE, Qatar