Strauss-Kahn : “il est temps que le PS disparaisse”

6.11.2017
by AFP

Dominique Strauss-Kahn, ancien ministre PS de l’Economie, estime qu'”il est temps” que le parti socialiste “disparaisse”, dans une interview pour la World Policy Conference, à laquelle il participait samedi à Marrakech (Maroc).
“Ce parti qui est le mien – et je le dis avec tristesse – mais c’est comme ça, n’a pas su accompagner la mondialisation, se transformer quand le monde se transformait et donc il est temps qu’il disparaisse”, assène Dominique Strauss-Kahn.
Il est “temps qu’une autre force peut-être avec une partie des mêmes membres, apparaisse”, ajoute-t-il,
Et l’ancien directeur général du Fonds monétaire international (FMI) d’insister : “Je crois que le PS n’a pas d’avenir et je crois que c’est une bonne chose, que le temps est venu de renouveler le centre-gauche français.”
Interrogé sur le chef de l’Etat français, Dominique Strauss-Kahn estime que Emmanuel Macron “est en train d’agir étonnamment bien”.
Si Emmanuel Macron “saisit bien sa chance, il peut faire en cinq ans beaucoup de changements en France qui n’ont pas existé pendant les trente précédentes années”, conclut Dominique Strauss-Kahn.
La World Policy Conference (WPC), organisée par l’Institut français des relations internationales (Ifri), est une rencontre internationale dédiée à la gouvernance mondiale, associant une centaine de participants.

PS: Faure et Vallaud taclent DSK et ses commentaires “d’outre-tombe”

6.11.2017
by AFP

Des responsables socialistes ont attaqué lundi Dominique Strauss-Kahn, Boris Vallaud assimilant ses “commentaires” à des “voix d’outre-tombe” et Olivier Faure critiquant le “nihilisme” de l’ancien ministre, “guidé plus par la rancœur que par la raison”.

L’ancien patron du FMI et ancien dirigeant socialiste avait affirmé samedi qu’il était “temps que le PS disparaisse”. “Ce parti qui est le mien – et je le dis avec tristesse, mais c’est comme ça – n’a pas su accompagner la mondialisation, se transformer quand le monde se transformait”, avait-t-il déclaré depuis Marrakech où se tenait la World Policy Conference.

“Je n’ai pas l’habitude de commenter les commentaires et en particulier quand c’est des voix d’outre-tombe”, a répliqué Boris Vallaud sur France 2.
“C’est toujours gênant d’entendre des gens qui sont guidés plus par la rancœur que par la raison”, a de son côté tancé le président du groupe Nouvelle gauche à l’Assemblée nationale, Olivier Faure, ajoutant: “si Dominique Strauss-Kahn n’a pas pu concourir à l’élection présidentielle, le Parti socialiste n’y est pas pour grand chose”.

“Aujourd’hui, le voir éteindre la lumière en partant parce qu’il n’est plus lui-même dirigeant de ce parti, ça a quelque chose de très triste, parce que c’est une intelligence, un talent, et qu’il est aujourd’hui dans une forme de nihilisme qui est difficilement compréhensible”, a regretté le député.
“Qui était le PS ces dernières années ? Qui a conduit le PS jusqu’ici ? Dominique Strauss-Kahn et d’autres. Donc voir cette génération expliquer que finalement elle a échoué, et que parce qu’elle a échoué on doit tout arrêter, ça a quelque chose de très difficile à comprendre”, a-t-il critiqué.
Boris Vallaud a affirmé vouloir “faire le choix de la refondation” plutôt que “des funérailles”.”Ce qui m’intéresse, c’est savoir ce que l’on fait après une défaite monumentale (…) et dont on peut se demander si ce n’est pas (la défaite) d’une offre politique, et de la social-démocratie, ce qui est bien plus grave”.

“Le problème est peut-être que le Parti socialiste a accompagné la mondialisation, au lieu de se poser la question de ce tournant de la mondialisation, (…) de la réorganisation du capitalisme, qui a fait beaucoup de victimes, car ce qui a gagné dans la bataille politique et culturelle, c’est le néolibéralisme”, a regretté M. Vallaud.

Devant des “mutations considérables” du monde du travail, “le grand sujet ce n’est pas la simplification du droit du travail c’est comment on crée des protections nouvelles”, a-t-il jugé.
“Il faut une nouvelle génération, y compris sur cette question de la mondialisation, (…) mais on ne peut pas laisser pour acquis le fait que le néolibéralisme l’a emporté définitivement. Il y a eu des combats très difficiles au siècle passé contre le capitalisme, et si aujourd’hui nous avons un modèle qui (…) mêle à la fois l’économique et le social, c’est parce qu’il y a des femmes et des hommes qui ont choisi de se battre, et qui ont réussi à construire un rapport de force avec le capital pour imposer des droits”, a de son côté expliqué Olivier Faure.

Davutoglu: Tant qu’Assad reste en place, les réfugiés ne retourneront pas en Syrie

6.11.17

By Michel Touma

La nouvelle de la démission du Premier ministre libanais Saad Hariri est tombée comme un couperet, non seulement pour la délégation libanaise présente à la conférence sur la gouvernance mondiale (World Policy Conference, WPC) qui se tient depuis vendredi dernier à Marrakech au Maroc, mais également pour nombre de personnalités politiques étrangères de haut rang participant aux travaux de ce forum de dialogue et de débats, organisé par l’Institut français des relations internationales (IFRI) sous l’impulsion de son fondateur et directeur, Thierry de Montbrial.

Au cours d’un des déjeuners-débats qui marque comme à l’accoutumée la WPC, l’ancien Premier ministre de Turquie, Ahmet Davutoglu, a ainsi souligné que la démission de M. Hariri représente l’un des exemples qui illustrent le caractère totalement imprévisible des développements dans la région, et le monde en général, depuis quelque temps. Faisant un parallèle avec d’autres phases de la conjoncture internationale qui était jadis régie par des règles du jeu plus ou moins rationnelles et bien définies, M. Davutoglu a notamment déclaré : « Nous sommes confrontés tous les jours à des développements majeurs qui augmentent l’incertitude et l’inquiétude. Nul ne peut désormais faire une analyse rationnelle de la conjoncture », donnant en exemple la démission de M. Hariri.

Le débat avec M. Davutoglu a évidemment fourni l’occasion de soulever le problème des réfugiés syriens. L’un des membres de la délégation libanaise, Riad Tabet, consultant international et membre de l’IFRI, lui a notamment demandé si la communauté internationale devait continuer à financer l’aide humanitaire aux réfugiés syriens dans les pays d’accueil ou plutôt financer leur retour en Syrie. Sans répondre directement à la question, M. Davutoglu a relevé qu’il n’y a pas de stratégie internationale concernant les déplacés qui ont fui la guerre en Syrie. « Il est devenu urgent d’organiser une conférence internationale sur les réfugiés syriens », a-t-il répondu, tenant à souligner que « tant que le régime Assad reste en place, les réfugiés ne retourneront pas ».

Le Qatar et le Hamas
Cette idée de développements imprévisibles qui bouleversent subitement la conjoncture du moment et qui plongent souvent dans le flou les analystes les plus chevronnés et même les responsables politiques les mieux placés est revenue sur le tapis au cours d’un autre débat dont l’invité d’honneur était le ministre des Affaires étrangères du Qatar, cheikh Mohammad ben Jassem al-Thani. Le président de l’Institut d’Israël et ancien ambassadeur d’Israël aux États-Unis, Itamar Rabinovich, a ainsi soulevé le cas de la réconciliation entre le Hamas et l’Autorité palestinienne – inconcevable il y a quelques mois. M. Rabinovich a notamment demandé au ministre qatari quelle sera la position de son pays après le rapprochement entre le Hamas et l’Égypte, sachant, a-t-il souligné, que le Qatar appuyait le Hamas à différents niveaux. Sur un ton courtois, cheikh al-Thani a répondu : « Le Qatar n’appuyait pas le Hamas, mais plutôt la population de Gaza, et votre gouvernement (israélien) était informé de l’aide que nous apportions aux Gazaouis. »

Abordant ensuite le dossier de la guerre syrienne, le ministre qatari a rappelé qu’au début de la crise, « la population manifestait pacifiquement pour réclamer des réformes et davantage de justice, mais le régime a réagi en bombardant les manifestants ». « La répression exercée par le régime a fait 500 000 tués et a provoqué l’exode de 15 millions de Syriens », a rappelé le chef de la diplomatie qatarie. Et concernant le contentieux de son pays avec l’Arabie saoudite, il a déploré sur un ton serein, sans se lancer dans une quelconque polémique, ce qu’il a présenté comme une attitude irrationnelle des dirigeants wahhabites, réaffirmant toutefois que le Qatar reste ouvert à tout dialogue constructif pour mettre fin à la crise avec ses voisins du Golfe.

DSK accable le PS, les socialistes répliquent en ordre dispersé

6.11.2017
by Ouest France

Les propos de Dominique Strauss-Kahn sur la disparition du Parti socialiste ont irrité au sein d’une formation politique toujours pas remise de sa déroute à l’élection présidentielle et aux législatives. Plusieurs membres du PS ont pris la parole dans le week-end pour commenter la sortie de DSK.
C’est à Marrakech, ville chère à son coeur, que Dominique Strauss-Kahn a pris un malin plaisir à se payer ses amis socialistes, samedi.
Pour l’ancien patron du FMI, qui s’exprimait en marge d’un colloque organisé par la World Policy Conference, « il est temps » que le PS « disparaisse ». Car « ce parti qui est le mien – et je le dis avec tristesse – mais c’est comme ça, n’a pas su accompagner la mondialisation, se transformer quand le monde se transformait ».

Certains gardent le silence
Si le Parti socialiste n’a pas réagi officiellement, et que plusieurs de ses figures – Bernard Cazeneuve, Stéphane Le Foll… – n’ont pas jugé opportun de s’exprimer sur les propos d’un ancien camarade, de nombreux membres du parti ont répliqué à DSK depuis samedi.
« Propos incroyables de la part de DSK à qui le PS a tout donné. Drôle de génération qui veut tout voir disparaître après elle… », a tweeté le député Luc Carnouvas.

Luc Carvounas
✔@luccarvounas
Propos incroyables de la part de #DSK à qui le #PS a tout donné. Drôle de génération qui veut tout voir disparaître après elle… https://twitter.com/bfmtv/status/926849102133985280 …
17:44 – 4 nov. 2017

« Voix d’outre-tombe »
« C’est toujours gênant d’entendre des gens qui sont guidés plus par la rancoeur que par la raison », regrette Olivier Faure, président du groupe Nouvelle gauche à l’Assemblée nationale.
« Aujourd’hui, le voir éteindre la lumière en partant parce qu’il n’est plus lui-même dirigeant de ce parti, ça a quelque chose de très triste, parce que c’est une intelligence, un talent, et qu’il est aujourd’hui dans une forme de nihilisme qui est difficilement compréhensible », estime le député.
« Je n’ai pas l’habitude de commenter les commentaires et en particulier quand c’est des voix d’outre-tombe », a de son côté répliqué le député Boris Vallaud, sur France 2.

Caroline Roux
✔@Caroline_Roux
.@BorisVallaud “J’ai pas l’habitude de commenter les commentaires, en particulier quand c’est une voix d’outre-tombe” #DSk #Les4V @telematin
07:42 – 6 nov. 2017

« Le PS n’est pas en bonne santé »
Marie-Noëlle Lienemann, vice-présidente PS du Sénat, concède à DSK que « le PS n’a pas d’avenir comme parti de centre gauche ! Mais il y a besoin d’un Parti clairement socialiste ».

MN Lienemann
✔@mnlienemann
Un point d’accord avec DSK, le PS n’a pas d’avenir comme parti de centre gauche! Mais il y a besoin d’un Parti clairement socialiste.
16:42 – 4 nov. 2017

Ségolène Royal reste mesurée. « Je n’aime pas les phrases assassines et définitives », a jugé l’ancienne candidate PS à la présidentielle, sur RTL, tout en reconnaissant que « le PS n’est pas en bonne santé ».

Le Grand Jury
✔@LeGrandJury
#LeGrandJury Est-ce que le PS est mort ? “Je n’aime pas les phrases comme cela mais, il n’est pas en bonne santé”, dit @RoyalSegolene
12:53 – 5 nov. 2017

Rappelons que le siège du parti, rue de Solférino, à Paris, est en vente, et que plusieurs dizaines de licenciements sont en cours.

“النهار” في مؤتمر السياسة العالمية في مراكش الشرق الأوسط عالم من الفوضى والمخاطر

6.11.17

By An-Nahar

حضرت الملفات الساخنة والتحديات التي تواجه العالم مرة جديدة في أعمال مؤتمر السياسة العالمية “World Policy Conference” الذي ينعقد على مدى ثلاثة ايام في طبعته العاشرة في مراكش برعاية العاهل المغربي…

La religione ha un solo messaggio

Bartolomeo alla World Policy Conference di Marrakech

06.11.17

By L’Osservatore Romano

«La legittimità delle religioni oggi dipende dal loro atteggiamento chiaro rispetto alla protezione della libertà e della dignità umane, come principi fondatori nell’istituzione della pace»: lo ha ribadito il patriarca ecumenico Bartolomeo, arcivescovo di Costantinopoli, intervenendo alla decima edizione della World Policy Conference, che si è svolta a Marrakech, in Marocco, dal 3 al 5 novembre. «Nessuna sfida, sia essa personale o internazionale, troverà soluzione nella solitudine e nell’isolamento. Abbiamo bisogno gli uni degli altri, poiché siamo esseri di relazione, esseri di comunione che, a seconda di come ci rapportiamo, diventiamo dei veri attori di pace», ha detto il primate ortodosso.

La World Policy Conference è stata lanciata nel 2008 dall’Istituto francese delle relazioni internazionali su iniziativa del suo fondatore e presidente, Thierry de Montbrial. L’obiettivo è quello di promuovere, con il coinvolgimento di esperti e leader delle più diverse branche, una riflessione sistematica tesa all’organizzazione di una gouvernance mondiale adattata alle realtà del ventunesimo secolo. Nel suo discorso di apertura, de Montbrial ha messo a confronto il passato e il futuro, «due placche tettoniche»: il primo, «con le sue innumerevoli tracce e risalite occasionali alla memoria, con credenze ancorate nelle profondità dell’umanità», il secondo, «con le sue prodigiose trasformazioni e fantastiche elucubrazioni, come l’uomo totalmente soppiantato dalle macchine da lui stesso create nell’attesa di metamorfizzarsi in Dio». Presente e passato: «Il loro conflitto può condurre al meglio o al peggio. L’umanità ha ancora la possibilità di scegliere la sua strada, a condizione — ha concluso — di cercare sempre un equilibrio fra i due versanti del presente e di non cedere mai all’eccesso».

Alla conferenza ha inviato un messaggio anche il presidente della Repubblica francese, Emmanuel Macron, sottolineando tre sfide fondamentali di oggi: quella dello sviluppo, quella dell’educazione e della salute, quella del clima.

Avec sa “voix d’outre-tombe”, DSK agace au PS

6.11.2017
by A.R.

L’ancien directeur du Fonds monétaire international Dominique Strauss-Kahn est sorti de sa réserve samedi 4 novembre, en marge d’une table ronde à la World Policy Conference de Marrakech.
L’ex-ministre PS de l’Economie a pu confier lors d’une interview tout le bien qu’il pense d’Emmanuel Macron, selon lui “en train d’agir étonnamment bien”. Si le chef de l’Etat “saisit bien sa chance, il peut faire en cinq ans beaucoup de changements en France qui n’ont pas existé pendant les trente précédentes années”, a-t-il dit.

“Il est temps que le PS disparaisse”
Dominique Strauss-Kahn s’est toutefois montré plus réservé sur l’avenir du PS, qu’il souhaitait représenter à la présidentielle de 2012 :
“Ce parti qui est le mien – et je le dis avec tristesse, mais c’est comme ça –, n’a pas su accompagner la mondialisation, se transformer quand le monde se transformait et donc il est temps qu’il disparaisse.”
Il est “temps qu’une autre force peut-être avec une partie des mêmes membres, apparaisse”, a-t-il ajouté.
Sans surprise, la prophétie n’a pas franchement séduit à gauche.
Boris Vallaud, député PS des Landes, a ainsi répondu sur France 2 qu’il n’avait “pas pour habitude de commenter les commentaires, et en particulier quand c’est des voix d’outre-tombe”.

“Guidé par la rancœur”
“C’est toujours gênant d’entendre des gens qui sont guidés plus par la rancœur que par la raison”, a de son côté tancé le président du groupe Nouvelle Gauche à l’Assemblée nationale, Olivier Faure, ajoutant :
“Si Dominique Strauss-Kahn n’a pas pu concourir à l’élection présidentielle, le Parti socialiste n’y est pas pour grand-chose. Aujourd’hui, le voir éteindre la lumière en partant parce qu’il n’est plus lui-même dirigeant de ce parti, ça a quelque chose de très triste, parce que c’est une intelligence, un talent, et qu’il est aujourd’hui dans une forme de nihilisme qui est difficilement compréhensible.”
Et de demander : “Qui était le PS ces dernières années ? Qui a conduit le PS jusqu’ici ? Dominique Strauss-Kahn et d’autres. Donc voir cette génération expliquer que finalement elle a échoué, et que parce qu’elle a échoué on doit tout arrêter, ça a quelque chose de très difficile à comprendre.”
Et de tweeter, avec une pointe de perfidie :

Même constat chez le sénateur Rémi Féraud, cité par “le Figaro” :
“Je partage son constat quand il dit que le PS n’a pas su se transformer mais ce qui m’indigne, c’est qu’il veuille qu’il disparaisse parce que lui-même n’a pas réussi à le réformer.”
Dans les colonnes du même quotidien, Luc Carvounas, député du Val-de-Marne, conclut : “Qu’il nous laisse tranquilles il nous avait déjà suffisamment écœurés en 2011.”

PS: Faure et Vallaud taclent DSK et ses commentaires «d’outre-tombe»

6.11.2017
by AFP

Des responsables socialistes ont attaqué lundi Dominique Strauss-Kahn, Boris Vallaud assimilant ses «commentaires» à des «voix d’outre-tombe» et Olivier Faure critiquant le «nihilisme» de l’ancien ministre, «guidé plus par la rancœur que par la raison».
L’ancien patron du FMI et ancien dirigeant socialiste avait affirmé samedi qu’il était «temps que le PS disparaisse». «Ce parti qui est le mien – et je le dis avec tristesse, mais c’est comme ça – n’a pas su accompagner la mondialisation, se transformer quand le monde se transformait», avait-t-il déclaré depuis Marrakech où se tenait la World Policy Conference.

«Je n’ai pas l’habitude de commenter les commentaires et en particulier quand c’est des voix d’outre-tombe», a répliqué Boris Vallaud sur France 2.
«C’est toujours gênant d’entendre des gens qui sont guidés plus par la rancœur que par la raison», a de son côté tancé le président du groupe Nouvelle gauche à l’Assemblée nationale, Olivier Faure, ajoutant: «si Dominique Strauss-Kahn n’a pas pu concourir à l’élection présidentielle, le Parti socialiste n’y est pas pour grand chose».

«Aujourd’hui, le voir éteindre la lumière en partant parce qu’il n’est plus lui-même dirigeant de ce parti, ça a quelque chose de très triste, parce que c’est une intelligence, un talent, et qu’il est aujourd’hui dans une forme de nihilisme qui est difficilement compréhensible», a regretté le député.
«Qui était le PS ces dernières années ? Qui a conduit le PS jusqu’ici ? Dominique Strauss-Kahn et d’autres. Donc voir cette génération expliquer que finalement elle a échoué, et que parce qu’elle a échoué on doit tout arrêter, ça a quelque chose de très difficile à comprendre», a-t-il critiqué.

Boris Vallaud a affirmé vouloir «faire le choix de la refondation» plutôt que «des funérailles».«Ce qui m’intéresse, c’est savoir ce que l’on fait après une défaite monumentale (…) et dont on peut se demander si ce n’est pas (la défaite) d’une offre politique, et de la social-démocratie, ce qui est bien plus grave».
«Le problème est peut-être que le Parti socialiste a accompagné la mondialisation, au lieu de se poser la question de ce tournant de la mondialisation, (…) de la réorganisation du capitalisme, qui a fait beaucoup de victimes, car ce qui a gagné dans la bataille politique et culturelle, c’est le néolibéralisme», a regretté M. Vallaud.
Devant des «mutations considérables» du monde du travail, «le grand sujet ce n’est pas la simplification du droit du travail c’est comment on crée des protections nouvelles», a-t-il jugé.

«Il faut une nouvelle génération, y compris sur cette question de la mondialisation, (…) mais on ne peut pas laisser pour acquis le fait que le néolibéralisme l’a emporté définitivement. Il y a eu des combats très difficiles au siècle passé contre le capitalisme, et si aujourd’hui nous avons un modèle qui (…) mêle à la fois l’économique et le social, c’est parce qu’il y a des femmes et des hommes qui ont choisi de se battre, et qui ont réussi à construire un rapport de force avec le capital pour imposer des droits», a de son côté expliqué Olivier Faure.

World Policy Conference : un monde imprévisible au coeur des débats de la World Policy Conference

6.11.2017

Au deuxième jour de sa 10ème édition, la World Policy Conference s’est attachée à débattre d’un monde de plus en plus imprévisible. Le Grand Rabin de France, Haïm Korsia, l’ex ministre guinéen Kouressy Condé, aujourd’hui président de l’African Crisis Group (ACG), John Sawers , ancien patron des services secrets britanniques ou Patrick Pouyané, président-directeur général de Total, évoquent cette évolutions et ses conséquences. Au Maroc où Thierry de Montbrial, fondateur et président de la WPC reçoit plus de 400 participants, la religion, Donald Trump et le climat étaient au cœur des échanges.

Le ZaPolitique : des élus PS taclent DSK et ses commentaires “d’outre-tombe”

6.11.2017
by Le Point.fr

VIDÉO. Le Point.fr vous propose un zapping des déclarations politiques. Au programme ce lundi, les propos de l’ancien ministre sur le PS font polémique.

Des responsables socialistes ont attaqué ce lundi Dominique Strauss-Kahn, Boris Vallaud assimilant ses « commentaires » à des « voix d’outre-tombe » et Alexis Bachelay critiquant l’« inélégance » de l’ancien ministre, qui « enterre ses anciens camarades ».
L’ancien patron du FMI et ex-dirigeant socialiste avait affirmé samedi qu’il était « temps que le PS disparaisse ». « Ce parti qui est le mien – et je le dis avec tristesse, mais c’est comme ça – n’a pas su accompagner la mondialisation, se transformer quand le monde se transformait », avait-il déclaré depuis Marrakech où se tenait la World Policy Conference.

« Je n’ai pas l’habitude de commenter les commentaires, et en particulier quand c’est des voix d’outre-tombe », a répliqué Boris Vallaud sur France 2. « Je trouve ça inélégant et même ingrat de la part de Dominique Strauss-Kahn d’enterrer ses anciens camarades », a de son côté critiqué sur LCI Alexis Bachelay, membre du bureau national du PS.

« Qui a conduit le PS jusqu’ici ? »

Olivier Faure, président du groupe Nouvelle Gauche à l’Assemblée nationale, a aussi dénoncé les propos de l’ex-candidat à la présidentielle de 2012 : « C’est toujours gênant d’entendre des gens qui sont guidés plus par la rancœur que par la raison », a-t-il dit, ajoutant : « Si Dominique Strauss-Kahn n’a pas pu concourir à l’élection présidentielle, le Parti socialiste n’y est pas pour grand-chose. » « Aujourd’hui, le voir éteindre la lumière en partant parce qu’il n’est plus lui-même dirigeant de ce parti, ça a quelque chose de très triste, parce que c’est une intelligence, un talent, et qu’il est aujourd’hui dans une forme de nihilisme qui est difficilement compréhensible », a regretté le député.

Avant de contre-attaquer : « Qui était le PS ces dernières années ? Qui a conduit le PS jusqu’ici ? Dominique Strauss-Kahn et d’autres. Donc voir cette génération expliquer que, finalement, elle a échoué et que, parce qu’elle a échoué, on doit tout arrêter, ça a quelque chose de très difficile à comprendre. » Boris Vallaud a, lui, affirmé vouloir « faire le choix de la refondation » plutôt que « des funérailles ». « Ce qui m’intéresse, c’est savoir ce que l’on fait après une défaite monumentale (…) et dont on peut se demander si ce n’est pas (la défaite) d’une offre politique et de la social-démocratie, ce qui est bien plus grave. »

« S’il n’y avait pas eu l’affaire du Sofitel, le sort de la gauche aurait peut-être tourné différemment »

6.11.2017
by Françoise Fressoz

Dans sa chronique, Françoise Fressoz, éditorialiste au « Monde », revient sur les propos tenus par DSK qui a estimé qu’« il était temps » que le PS « disparaisse ».

Chronique. C’est peu de dire qu’il les a énervés. Tous ! Même la sénatrice socialiste Marie-Pierre de la Gontrie, qui fut l’une de ses groupies, est sortie de ses gonds. « Etant donné la situation dans laquelle il a mis les socialistes, je lui suggère de nous dispenser de ses avis et de ne pas désespérer à nouveau ceux qui veulent reconstruire ! », s’est-elle insurgée.

Quand Dominique Strauss-Kahn se permet de faire la leçon à ses amis, lorsqu’il déclare, comme il l’a fait, samedi 4 novembre, à Marrakech en marge de la World Policy Conference, qu’« il est temps » que le Parti socialiste « disparaisse » parce qu’il n’a pas su « accompagner la mondialisation » ni « se transformer quand le monde se transformait », il est logique que lui reviennent en boomerang les accusations d’agression sexuelle à New York qui l’ont empêché de se porter candidat à la primaire socialiste, un certain 14 mai 2011.

Mais dans les règlements de comptes, rien n’est jamais simple : si la parole de DSK compte encore, malgré le lourd passif qui lui vaut aujourd’hui d’être le paria du PS, c’est précisément parce que, s’il n’y avait pas eu l’affaire du Sofitel, le sort de la gauche aurait peut-être tourné différemment.

C’est ce que l’ancien ministre de Lionel Jospin plaide en filigrane, comme une tentative de réhabilitation, et ce qu’il dit ne peut être passé sous silence tant le bilan des six années qui ont suivi son retrait est accablant pour le PS : en 2017, François Hollande, qui avait prétendu le remplacer, n’a pas été en mesure de se représenter. Benoît Hamon, qui symbolisait la fronde, a été distancé de plus de 4,8 millions de voix par Jean-Luc Mélenchon et de plus de 6,3 millions par Emmanuel Macron. Le PS a été broyé, ses députés ont été laminés.

Emmanuel Macron se situe dans sa filiation
La faute à qui ? Lorsqu’il reproche aux socialistes de n’avoir pas voulu voir… [DISPONIBLE EN EDITION ABONNES]

Les commentaires de DSK sur le PS irritent ses camarades socialistes

6.11.2017
by Michaël Bloch

Dominique Strauss-Kahn a critiqué le PS samedi depuis Marrakech. Une déclaration qui a agacé ses camarades socialistes.

Depuis 2011 et son arrestation à New York pour une affaire de viol (les charges ont finalement été abandonnées), Dominique Strauss-Kahn s’exprime rarement dans les médias. Il l’a pourtant fait samedi à Marrakech à l’occasion de la World Policy Conference. “Ce parti qui est le mien – et je le dis avec tristesse, mais c’est comme ça – n’a pas su accompagner la mondialisation, se transformer quand le monde se transformait”, a samedi l’ancien patron du FMI à propos du PS. Une déclaration qui a fait sursauter les membres de la nouvelle génération du Parti socialiste.

Pour Olivier Faure, DSK “se trompe de rancoeur”
“Je n’ai pas l’habitude de commenter les commentaires et en particulier quand c’est des voix d’outre tombe”, a répliqué lundi matin Boris Vallaud sur France 2. “Ce qui m’intéresse, c’est savoir ce que l’on fait après une défaite monumentale […] et dont on peut se demander si ce n’est pas [la défaite] d’une offre politique, et de la social-démocratie, ce qui est bien plus grave”, a-t-il poursuivi. “Il y a ceux qui font le choix des funérailles, moi je fais le choix de la refondation”, a encore lancé le député PS des Landes.
“Le problème est peut-être que le Parti socialiste a accompagné la mondialisation, au lieu de se poser la question de ce tournant de la mondialisation, […] de la réorganisation du capitalisme, qui a fait beaucoup de victimes, car ce qui a gagné dans la bataille politique et culturelle, c’est le néolibéralisme”, a-t-il regretté.
Le patron des députés socialistes, Olivier Faure a lui commenté : “Triste de voir DSK se tromper de rancoeur. Le PS n’est pour rien dans son abandon de la vie politique…”

Pour Luc Carvounas, ancien soutien de Manuel Valls et candidat déclaré à la direction du Parti socialiste, DSK fait partie d’une génération “qui veut tout voir disparaître après elle”.

Interrogé par Le Figaro, le porte-parole du PS, Stéphane Denaja flingue, lui, la réputation de DSK : “La violence et l’indécence, on avait compris que ça caractérisait DSK. En pleine séquence ‘Balance ton porc’, sa sortie est surprenante, vu à quoi son nom est rattaché.”

Président Macron appelle au rendez-vous pour la reconstitution du GPE

6.11.17

By Partenariat Mondiale pour L’Education

Dans un message aux participants à la World Policy Conference à Marrakech, le président français Emmanuel Macron a souligné que les innombrables défis de court terme auxquels fait face le monde n’iront qu’en se multipliant si la communauté internationale ne traite pas les problèmes de fond. L’un de ces défis est celui de l’éducation et de la santé. Il a appelé la communauté internationale à être au rendez-vous en février 2018 à Dakar pour la reconstitution du Partenariat mondial pour l’éducation que la France coprésidera avec le Sénégal.

Lire l’article sur La Tribune

TS.ELBEGDORJ ATTENDS WORLD POLICY CONFERENCE

6.11.17

By B.Tugsbilig
MONTSAME

Ulaanbaatar /MONTSAME/ The Tenth Edition of the World Policy Conference took place in Marrakech, the Kingdom of Morocco on November 3-5.

At the invitation of the WPC Foundation, former President of Mongolia Ts.Elbegdorj joined the discussion on security, future technology, energy, water and environment. The annual conference on global governance involved over 200 policy makers and scholars. Mongolia first attended the conference in 2008.

The World Policy Conference aims to contribute to improving all aspects of governance with a view to promoting a world that is more open, prosperous, fairer and more respectful for the diversity of States and nations.

Le Chef du gouvernement s’entretient à Rabat avec la présidente du gouvernement serbe

6.11.17

By Maroc.ma

Le Chef du gouvernement, Saâd Eddine El Othmani s’est entretenu, dimanche à Rabat, avec la présidente du gouvernement serbe, Ana Brnabić, des moyens à même de renforcer les relations de coopération entre les deux pays dans différents domaines.

Lors de cette entrevue, les deux parties se sont félicitée du niveau des relations d’amitié liant le Maroc et la Serbie, indique un communiqué du département du Chef du gouvernement.

En visite au Maroc dans le cadre de sa participation à la 10ème édition de la “World Policy Conference” (WPC) à Marrakech, Mme Brnabić a fait part de l’estime que porte son pays pour le Royaume du Maroc eu égard aux étapes qu’il a franchies sur la voie des réformes économiques et politiques, sous la conduite sage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

La présidente du gouvernement serbe a salué, par la même, l’attachement du Maroc aux lois et aux normes internationales ainsi que son engagement permanent en faveur des différentes initiatives visant à promouvoir la paix et la sécurité et à assurer les conditions propices à la stabilité et au développement dans le monde.

De son côté, M. El Othmani s’est félicité de la qualité des relations d’amitié unissant le Maroc et la Serbie et de leur coordination au niveau bilatéral, régional et dans les différents foras internationaux, en mettant en avant l’attachement des deux pays à un ensemble de valeurs communes, notamment le respect de la souveraineté et de l’unité du pays.

A cette occasion, le Chef du gouvernement a mis l’accent sur la nécessité de hisser les échanges commerciaux au même niveau de la relation politique entre les deux pays, tout en appelant au renforcement des partenariats fructueux entre les opérateurs économiques respectifs.

M. El Othmani a également appelé à organiser un forum des hommes d’affaires des deux pays et à saisir les opportunités importantes d’investissement qui se présentent dans différents secteurs, notamment la technologie agricole avancée, les énergies renouvelables, l’industrie automobile et aéronautique, les technologies vertes ainsi que d’autres domaines faisant l’objet de stratégies ambitieuses de la part des deux pays.

Il a, par ailleurs, mis en avant les dimensions de la politique africaine du Maroc qui participe de l’attachement du Royaume au droit des peuples à un développement global, à la sécurité et à la stabilité.

Dans le cadre de cette politique, engagée sous la conduite sage de SM le Roi, des centaines de projets de développement ont été lancés et mis en oeuvre dans plus de 40 pays africains, ce qui consacre la place du Maroc en tant que carrefour entre l’Afrique et l’Europe, a-t-il poursuivi.

Les deux parties ont, par ailleurs, exprimé leur volonté commune de mettre en oeuvre les conventions de partenariat entre le Maroc et la Serbie et d’élargir la coopération à d’autres domaines de développement.

Ces entretiens se sont déroulés en présence de la secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale et de l’ambassadrice de Serbie au Maroc.

MAP: 05/11/2017

Nizar Baraka: SM le Roi Mohammed VI a fait de l’orientation vers l’Afrique un choix stratégique pour le Maroc

6.11.17

By Maroc diplomatique avec MAP

SM le Roi Mohammed VI a fait du renforcement de la coopération Sud-Sud et de l’orientation vers l’Afrique un choix stratégique pour le Maroc, a affirmé, dimanche à Marrakech, le président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Nizar Baraka.

« Le Souverain a fait du renforcement de la coopération Sud-Sud et de l’orientation vers l’Afrique un choix stratégique pour le Maroc« , a indiqué M. Baraka lors d’une session plénière sous le thème « Le développement de l’Afrique« , dans le cadre de la 10è World Policy Conference (WPC), qui se tient du 3 au 6 novembre à Marrakech.

M. Baraka a en outre souligné que le continent noir a un « potentiel énorme » pour se développer à condition de relever plusieurs défis, liés à la sécuritaire et à la stabilité, la fragmentation, la démographique, les changements climatiques et à la la prospérité partagée.

A cet égard, le responsable marocain a appelé les Etats africains à mettre leur capital naturel au service du développement humain, rattraper le retard dans les infrastructures, accroître la connectivité et les échanges entre les pays africains (l’Afrique est le continent le moins intégré), améliorer le climat des affaires et réaliser l’autosuffisance alimentaire, sachant que 60% des terres arables se trouvent en Afrique.

M. Baraka a aussi appelé à former cette jeunesse africaine pour relever les défis de l’économie du savoir et leur permettre de s’intégrer au nouveau modèle économique.

Pour sa part, le président de l’Institut panafricain des stratégies (IPS) et ancien ministre des affaires étrangères du Sénégal, Cheikh Tidiane Gadio, a souligné que l’adhésion du Maroc à la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) va permettre de transformer le fonctionnement de ce groupement économique et va faire bénéficier les pays membres de son expérience dans tous les domaines.

Cheikh Tidiane Gadio a noté que le terrorisme se déplace en Afrique, un continent menacé par ce fléau auquel les Etats n’ont pas les moyens nécessaires pour trouver des réponses adéquates.

« Nous avons besoin de solutions innovantes au terrorisme, au défi sécuritaire et aux flux migratoires« , a-t-il insisté.

L’ancien premier ministre du Sénégal, Mme Aminata Touré, a quant à elle, souligné que l’Afrique subsaharienne est la deuxième région du monde qui a réalisé la croissance la plus rapide après l’Asie, grâce à la baisse des conflits et le retour de la stabilité, notant que « les élections démocratiques devraient devenir la norme en Afrique ».

« Les pays africains sont appelés à améliorer la bonne gouvernance et promouvoir le principe de corrélation entre la responsabilité et la reddition des comptes« , a-t-elle soutenu, faisant remarquer que l’Afrique change de jour en jour, notamment avec l’émergence de nouveaux dirigeants africains jeunes ancrés dans leur culture et dotés d’une vision économique claire. Et de conclure que l’Afrique a besoin de modèles économiques différents.
L’ancien Premier ministre du Bénin, coprésident de la Fondation AfricaFrance, Lionel Zinsou, a fait observer, à son tour, que l’Afrique est le continent le moins touché par la crise mondiale de 2008, phase pendant laquelle le continent noir a réalisé son décollage.

Il a, en outre, mis en relief le rôle de la diaspora africain dans la réalisation de cette croissance soutenue.
M. Zinsou a passé en revue un certain nombre de problèmes « communs » à tous les pays africains, dont le chômage, besoins considérables en capitaux et en investissements, urbanisation galopante et une croissance sans emploi.

« Nous avons un modèle unique où la croissance ne résout pas la chômage« , a-t-il dit dans ce contexte.
Placée sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, la 10ème édition de la World Policy Conference offre l’opportunité de débattre des grands enjeux régionaux et internationaux.

Au programme de cette conférence figurent pas moins de 16 sessions plénières portant notamment sur »L’avenir de l’Europe du Sud-Est », »Investir en Afrique », »Tendances au Moyen-Orient », »L’économie mondiale », »L’Amérique et le monde un an après l’élection de Donald Trump », »L’Union européenne et le monde », »le développement de l’Afrique », en plus de quatre ateliers sur »Finance et économie », »Energie et climat », »La Chine » et »la Russie dans vingt ans ».

La cérémonie d’ouverture de cet événement a été marquée par le message royal adressé aux participants, dont lecture a été donnée par le conseiller du Souverain, M. Yassir Znagui.

La religione ha un solo messaggio

06.11.17

By Il Cattolico

«La legittimità delle religioni oggi dipende dal loro atteggiamento chiaro rispetto alla protezione della libertà e della dignità umane, come principi fondatori nell’istituzione della pace»: lo ha ribadito il patriarca ecumenico Bartolomeo, arcivescovo di Costantinopoli, intervenendo alla decima edizione della World Policy Conference, che si è svolta a Marrakech, in Marocco, dal 3 al 5 novembre. «Nessuna sfida, sia essa personale o internazionale, troverà soluzione nella solitudine e nell’isolamento.

Abbiamo bisogno gli uni degli altri, poiché siamo esseri di relazione, esseri di comunione che, a seconda di come ci rapportiamo, diventiamo dei veri attori di pace», ha detto il primate ortodosso. La World Policy Conference è stata lanciata nel 2008 dall’Istituto francese delle relazioni internazionali su iniziativa del suo fondatore e presidente, Thierry de Montbrial. L’obiettivo è quello di promuovere, con il coinvolgimento di esperti e leader delle più diverse branche, una riflessione sistematica tesa all’o rg a nizzazione di una gouvernance mondiale adattata alle realtà del ventunesimo secolo. Nel suo discorso di apertura, de Montbrial ha messo a confronto il passato e il futuro, «due placche tettoniche»: il primo, «con le sue innumerevoli tracce e risalite occasionali alla memoria, con credenze ancorate nelle profondità dell’umanità», il secondo, «con le sue prodigiose trasformazioni e fantastiche elucubrazioni, come l’uomo totalmente soppiantato dalle macchine da lui stesso create nell’attesa di metamorfizzarsi in Dio». Presente e passato: «Il loro conflitto può condurre al meglio o al peggio. L’umanità ha ancora la possibilità di scegliere la sua strada, a condizione — ha concluso — di cercare sempre un equilibrio fra i due versanti del presente e di non cedere mai all’eccesso». Alla conferenza ha inviato un messaggio anche il presidente della Repubblica francese, Emmanuel Macron, sottolineando tre sfide fondamentali di oggi: quella dello sviluppo, quella dell’educazione e della salute, quella del clima. Nel suo intervento, Bartolomeo ha parlato dei pericoli del fondamentalismo religioso, dei conflitti identitari, delle ingiustizie sociali. In una scena internazionale caratterizzata da profondi sconvolgimenti, in un contesto di generale insicurezza, «la religione può avere un ruolo positivo se è capace di riappropriarsi della natura del proprio messaggio. Un messaggio deviato, violentato, intrappolato dal bellicismo dei fondamentalismi. La religione, senza alcun dubbio, è stata utilizzata come uno strumento a fini politici o per interessi personali che sono, per definizione, in contrasto con essa». In tale quadro «occorre sottolineare la necessità imperiosa del dialogo per rispondere ai conflitti contemporanei, siano o no di natura religiosa. Il dialogo non si può negoziare né discutere. È una caratteristica dell’essere attraverso la quale si fonda la qualità relazionale della persona umana. Per comprendere ciò che accade nel mondo di oggi — osserva il patriarca ecumenico — dobbiamo riflettere sul ruolo della religione nell’umanità. Ciò che alcuni chiamano il “ritorno del religioso” in un mondo “p ostsecolare” non è in effetti altro che la riattivazione di una dimensione essenziale dell’umanità che, pur potentemente legata all’identità, è metafisica e spirituale». L’arcivescovo di Costantinopoli elenca tre aspetti cruciali della fede per l’esistenza e la coesistenza umane: «La religione è legata alle preoccupazioni dell’essere umano e ci aiuta a elaborare delle risposte alle questioni esistenziali in rapporto con la vita e il suo senso, con la verità e l’eternità». Inoltre «è legata all’identità dei popoli e delle civiltà. È la ragione per cui le tradizioni religiose altrui devono non solo essere conosciute e riconosciute ma anche apprezzate. Questa conoscenza è una condizione indispensabile a ogni dialogo». La religione «ha partecipato alla realizzazione delle grandi avventure culturali e di civiltà dell’umanità» e, infine, «è un fattore essenziale del processo di pace. Come scriveva san Paolo, “perché Dio non è un Dio di disordine, ma di pace”( 1 Corinzi , 14, 33). Per questo, al termine del suo discorso, Bartolomeo ha lodato il Marocco, «paese precursore in materia di dialogo interreligioso, all’avanguardia nella lotta contro il fondamentalismo». Fra l’altro la capitale Rabat ospiterà il 18 novembre il congresso delle minoranze religiose del paese (circa l’uno per cento della popolazione), il primo di questo genere nel regno.

Ολοκληρώθηκε το ταξίδι του Οικ.Πατριάρχη στο Μαρόκο (ΦΩΤΟ)

06.11.17

από Vima Orthodoxia

Επέστρεψε στην Κωνσταντινούπολη από το Μαρόκο ο Οικομυενικός Πατριάρχης Βαρθολομαίος που πήρε μέρος στο ετήσιο Συνέδριο του Οργανισμού «World Policy Conference».

Οπως αναφέρει η ανακοίνωση του Οικουμενικού Πατριαρχείου:

Το εσπέρας της Κυριακής, 5ης τ.μ. Νοεμβρίου (2017), η Α. Θ. Παναγιότης ο Οικουμενικός Πατριάρχης κ.κ. Βαρθολομαίος επέστρεψε μετά της συνοδείας Αυτού από την πόλιν Marrakesh του Μαρόκου, όπου επραγματοποιήθη το 10ον ετήσιον Συνέδριον του Οργανισμού «World Policy Conference».
Την πρωίαν της 3ης ιδίου κατά την έναρξιν των εργασιών ωμίλησεν ο ιδρυτής και Πρόεδρος της Οργανώσεως Ελλογ. κ. Thierry de Montbrial, μετά δε την ανάγνωσιν των χαιρετιστηρίων Μηνυμάτων του Βασιλέως του Μαρόκου Μωχάμεντ Στ΄ και του Προέδρου της Γαλλίας Εξοχ. κ. Emmanuel Macron ωμίλησεν ο Πατριάρχης διά τον ρόλον της θρησκείας εις την ζωήν των ανθρώπων και των κοινωνιών και ιδιαιτέρως μέσα εις την σημερινήν διεθνή πραγματικότητα.

Εις το πλούσιον τριήμερον πρόγραμμα της Διασκέψεως συμμετέσχον και ωμίλησαν πολλαί προσωπικότητες, μεταξύ των οποίων πολλοί πρώην και νυν Υπουργοί και δη επί των Εξωτερικών διαφόρων χωρών, οι Πρωθυπουργοί της Σερβίας Ana Brnabić και της Αλβανίας Edi Rama, ο πρ. Πρωθυπουργός της Τουρκίας Καθηγητής Ahmet Davutoğlu, μετά του οποίου και της Ευγεν. συζύγου του είχεν εγκάρδιον εκτενή επικοινωνίαν ο Πατριάρχης, κ. α. Η Α. Θ. Παναγιότης επίσης είχεν αλλεπαλλήλους φιλικάς επικοινωνίας μετά των Εξοχ. Πρέσβεων εις το Rabat, της Τουρκίας κ. Ethem Barkan Öz και της Ελλάδος κ. Παναγιώτου Σαρρή, όστις την 3ην τ.μ. παρέθεσεν επίσημον δείπνον προς τιμήν του Πατριάρχου, τη συμμετοχή και Ελλήνων επιχειρηματιών της χώρας, με επικεφαλής τον Πρόεδρον της Ελληνικής Κοινότητος Μαρόκου Εντιμ. κ. Κωνσταντίνον Πιστικόν.

Διαβάστε εδώ: Στα άκρα οι σχέσεις Βαρθολομαίου- Ιερώνυμου- Αγωγή από τον Αρχιεπίσκοπο Αθηνών

Εκ μέρους της Α. Θ. Μακαριότητος του Πάπα και Πατριάρχου Αλεξανδρείας και πάσης Αφρικής κ. κ. Θεοδώρου την Α. Θ. Παναγιότητα υπεδέχθη και συνώδευσε καθ’ όλην την διάρκειαν της Διασκέψεως ο οικείος Ποιμενάρχης Σεβ. Μητροπολίτης Καρθαγένης κ. Μελέτιος.

Κατά τας εργασίας της σπουδαίας ταύτης Διασκέψεως εις ολομελείας και Επιτροπάς (Workshops) συνεζητήθησαν θέματα ως το μέλλον της Νοτιοανατολικής Ευρώπης, επενδύσεις εν Αφρική, η Μέση Ανατολή, η παγκόσμιος οικονομία, η Αμερική και ο κόσμος εν έτος μετά την εκλογήν Trump, ενέργεια και κλίμα, η Κίνα, η Ρωσσία σε είκοσι χρόνια, η Ευρωπαική Ένωσις και ο κόσμος, η ασφάλεια εις την Ασίαν, η κατάστασις του κόσμου κ. α.

Το Σάββατον, 4ην Νοεμβρίου, παρετέθη επίσημον δείπνον, κατά το οποίον ωμίλησεν ο Εξοχ. κ. Nasser Bourita, Υπουργός Εξωτερικών του φιλοξενούντος την Διάσκεψιν Βασιλείου του Μαρόκου.

Ολοκληρώθηκε η επίσκεψη του Οικουμενικού Πατριάρχου στο Μαρόκο

06.11.17

Από Αναδημοσίευση

Ολοκληρώθηκε η επίσκεψη του Παναγιωτάτου Οικουμενικού Πατριάρχου κ.κ. Βαρθολομαίου στη πόλη Marrakech του Μαρόκου, η οποία πραγματοποιήθηκε το 3ήμερο 3-5 Νοεμβρίου ε.έ. στο πλαίσιο της 10ης Διεθνούς Συναντήσεως του «World Policy Conference » που διοργανώθηκε από το Γαλλικό Ινστιτούτο IFRIS.

Τον Πατριάρχη προέπεμψε στο Διεθνές Αεροδρόμιο «Menara» ο οικείος ποιμενάρχης, Μητροπολίτης Καρθαγένης, Υπέρτιμος και Έξαρχος Βορείου Αφρικής κ .Μελέτιος, εξ ονόματος και του Μακ. Αλεξανδρινού Προκαθημένου κ.κ.Θεοδώρου Β’ και ο Επίτιμος Πρόξενος της Τουρκίας στο Marrakech κ.Mehmet Dalkir.

Ας σημειωθεί, ότι ήταν η πρώτη επίσκεψη Οικουμενικού Πατριάρχου στο Μαρόκο, στη διάρκεια της οποίας απέδωσαν τις δέουσες τιμές ο Εξοχ. Πρέσβυς της Ελλάδος στο Rabat κ.Παναγιώτης Σαρρής, ο Πρόεδρος της Ελληνικής Κοινότητος Καζαμπλάνκας κ.Κων/νος Πιστικός και Έλληνες Ομογενείς.

Πηγή: Πατριαρχείο Αλεξανδρείας

PS : Boris Vallaud tacle DSK et ses commentaires “d’outre-tombe”

6.11.2017
by Rédaction Europe1.fr avec AFP

Alors que l’ancien directeur général du FMI a notamment estimé qu’il était “temps que le PS disparaisse”, le député Boris Vallaud lui a sèchement répondu, qualifiant la voix de DSK de “voix d’outre-tombe.
Le porte-parole du groupe Nouvelle Gauche (PS) à l’Assemblée, Boris Vallaud, a traité lundi l’ancien ministre Dominique Strauss-Kahn et ses “commentaires” de “voix d’outre tombe”, après que l’ancien patron du FMI a affirmé samedi qu’il était “temps que le PS disparaisse”.
DSK avait critiqué un PS qui n’a pas su “se transformer”. “Je n’ai pas l’habitude de commenter les commentaires et en particulier quand c’est des voix d’outre-tombe”, a lancé Boris Vallaud sur France 2.

“Ce parti qui est le mien -et je le dis avec tristesse, mais c’est comme ça- n’a pas su accompagner la mondialisation, se transformer quand le monde se transformait”, avait déclaré l’ancien patron du FMI et ancien ministre Dominique Strauss-Kahn depuis Marrakech où se tenait la World Policy Conference.

Vallaud veut penser à la “refondation”. “Ce qui m’intéresse, c’est savoir ce que l’on fait après une défaite monumentale (…) et dont on peut se demander si ce n’est pas (la défaite) d’une offre politique, et de la social-démocratie, ce qui est bien plus grave”, a renchérit Boris Vallaud
“Il y a ceux qui font le choix des funérailles, moi je fais le choix de la refondation”, a lancé le député des Landes.
“La réorganisation du capitalisme, qui a fait beaucoup de victimes”. “Le problème est peut-être que le Parti socialiste a accompagné la mondialisation, au lieu de se poser la question de ce tournant de la mondialisation, (…) de la réorganisation du capitalisme, qui a fait beaucoup de victimes, car ce qui a gagné dans la bataille politique et culturelle, c’est le néolibéralisme”, a-t-il regretté.
Voir l’image sur Twitter

“Le problème, c’est la volonté ou non d’avoir prise sur les événements pour que la vie des gens change”, a-t-il affirmé.
“Des mutations considérables”. “Nous sommes face à des mutations considérables”, a-t-il assuré, citant les “mutations environnementales” et “mutations du travail”, sujet “absent des discussions du gouvernement”.
“Le grand sujet ce n’est pas la simplification du droit du travail c’est comment on crée des protections nouvelles, comment on crée un système qui nous permet d’affronter ce qui est majeur aujourd’hui, cette incertitude, gérer les transitions professionnelles, être capable de se former tout au long de sa vie”, a-t-il jugé, refusant une “société des mini-jobs” et souhaitant que “le pouvoir politique, la décision” ait “encore une place”.

WORLD POLICY CONFERENCE: CNES AT 10TH EDITION IN MARRAKESH “GALILEO AND AUTONOMOUS VEHICLES”

6.11.2017
by CNES

The 10th edition of the World Policy Conference (WPC) was held in Marrakesh, Morocco, from Friday 3 to Sunday 5 November. Founded in 2008, the WPC is an independent organization which aims to contribute to improving all aspects of governance, with a view to promoting a world that is more open, more prosperous, fairer and more respectful of the diversity of states and nations. Its annual meeting brings together leading figures from all five continents—political and business leaders, representatives of civil society, academics and journalists—in a climate of trust and a spirit of tolerance to examine, discuss and suggest constructive solutions to the challenges facing the world today.
CNES President Jean-Yves Le Gall spoke at the plenary session on ‘The Future of Transportation: Connectivity and Governance’, where he emphasized the role that space plays in our everyday lives and addressed the subject of autonomous vehicles, especially how Europe’s Galileo geolocation system is set to help enable them in the future.

In service since 15 December 2016, Galileo features four key discriminators that make it a great asset for autonomous vehicles:
• A service offering 10-metre accuracy around the globe; indeed, Galileo is even more accurate than GPS.
• An authentication service that allows users to ensure they are receiving the right signals and not being spoofed.
• Enhanced signals to assure better positioning resilience in urban environments.
• Close interoperability with GPS designed into the system from the outset.

Jean-Yves Le Gall then underlined some of the key issues facing autonomous vehicles. The first of these is institutional and regulatory, for while safety today remains mostly in the hands of drivers, tomorrow it will be assured by autonomous systems. Governments will therefore need to promote trials of driverless systems while maintaining and even improving road safety. The second issue is of a technological and industrial order, with plans to roll out solutions covering five levels of autonomy over more than 10 years and the need for certification to standards of accuracy, integrity and resilience as stringent as those applied in civil aviation.

In conclusion, Jean-Yves Le Gall said: “Driverless cars are on the way to becoming reality and to hasten their advent I firmly believe there is a strong need to conduct trials to allow industry to craft innovations for autonomous vehicles, and to give governments enough data to inform policy decisions and legislation. Cooperation between the public and private sectors will be a guarantee of success in this regard.”

MAROC. AMCI-JICA: NOUVEAU PARTENARIAT AU PROFIT DE L’AFRIQUE

6.11.17

By Moussa Diop
Le 360

#Maroc : L’Agence marocaine de coopération internationale (AMCI) et l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) vont renforcer leur coopération au profit de l’Afrique.

En marge de la World policy conférence, l’Agence marocaine de coopération internationale (AMCI) et l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) ont décidé le lancement d’un nouveau partenariat stratégique au proþt de l’Afrique. Cette volonté a été au centre d’une rencontre ce samedi 4 novembre à Marrakech, entre l’ambassadeur directeur général de l’AMCI, Mohamed Methqal, et le président de la JICA, Shinichi Kitaoka.

Lors de cette rencontre, Kitaoka a fait part de la volonté de la JICA de travailler avec le Maroc en Afrique pour la réalisation des objectifs du millénaire pour le développement durable, en capitalisant sur la coopération tripartite réussie mise en œuvre depuis 2000 entre le Japon et le Maroc au proþt des pays africains. Ce partenariat a permis la formation au Maroc, à travers l’AMCI et plusieurs organismes publics partenaires, d’environ 2.000 cadres du secteur public africain issus de 27 pays dans différents secteurs d’activité. Cette rencontre a été aussi l’occasion pour l’ambassadeur directeur général de l’AMCI de souligner la place privilégiée accordée par le roi Mohammed VI au continent africain et le rôle que joue l’AMCI sur les plans institutionnel et sectoriel dans le cadre de la promotion de la coopération Sud-Sud du royaume.

Cette rencontre a ainsi été l’occasion pour les deux parties d’échanger sur les axes de collaboration pour développer leurs actions de coopération en Afrique, dans le cadre du lancement d’un nouveau partenariat stratégique élargi à l’échelle du continent africain, notamment pour le renforcement des capacités humaines et techniques des pays du continent. Pour rappel, l’actuel partenariat entre l’AMCI et la JICA bénéþcie surtout aux pays africains francophones. Désormais, le nouveau partenariat va concerner tous les pays du continent. Ce qui constitue une reconnaissance du succès de la politique marocaine en Afrique.

WPC : Assia Bensaleh Alaoui rappelle l’exemplarité du Maroc contre la menace terroriste

6.11.17

By La Nouvelle Tribune

Mme Assia Bensaleh Alaoui met en relief à Marrakech l’exemplarité de l’approche marocaine en matière de prévention contre la menace terroriste.

Mme Assia Bensaleh Alaoui, ambassadeur itinérant de SM le Roi Mohammed VI, a mis en relief dimanche, à Marrakech, l’exemplarité de l’approche marocaine en matière de prévention contre la menace terroriste.

« L’approche marocaine en matière de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme est une approche globale et efficace », a relevé Mme Bensaleh Alaoui lors d’une session sous le thème « L’état du monde » dans le cadre de la 10è édition de la World Policy Conférence, dont les travaux ont pris fin dimanche soir à Marrakech.

Par ailleurs, Mme Bensaleh Alaoui a souligné qu »’il faut impérativement que la Méditerranée retrouve sa vigueur et sa vitalité pour arriver à bout de la menace terroriste et des réseaux de criminalité organisée ».
Pour cela, il faut s’attaquer aux facteurs inducteurs de ces phénomènes à savoir le mal-développement et le chômage des jeunes.

Mme Bensaleh Alaoui a émis le souhait que la future conférence entre l’Afrique et l’Europe, qui aura lieu en novembre à Abidjan (Côte d’Ivoire) puisse justement s’attaquer à ces problèmes à travers des mesures énergiques pour pouvoir relever ces défis et donner toutes les chances à la région pour pouvoir retrouver la vitalité et la vigueur dont elle a besoin.

« Nous vivons dans un monde où les zones de troubles augmentent, un monde violent, conflictuel, instable, plein d’injustices et qui ne donne pas espoir aux générations futures, un monde marqué par l’effondrement du dialogue interreligieux, où le trafic des êtres humains et des stupéfiants continue d’être une réalité », a relevé pour sa part, l’ancien ministre indien de la justice et avocat principal à la Cour suprême, Ashwani Kumar.

Analysant la situation qui prévaut actuellement, il a noté que l’un des grands défis consiste en la mise d’un ordre mondial car « la mondialisation n’a pas mené à un ordre mondial juste ».

Où en est la gouvernance mondiale?

6.11.17

by François Nordmann

Donald Trump n’est pas un phénomène passager, on ne retrouvera pas après lui le type de relations que l’Europe cultivait naguère avec les Etats Unis, écrit l’ancien ambassadeur François Nordmann.

Analyse spectrale de la situation mondiale et exercice de prospective: c’est la double ambition de la «World Policy Conference» dont la dixième édition s’est tenue le week-end dernier à Marrakech. Présidée par son fondateur, Thierry de Montbrial, elle réunit des hommes d’Etat, des diplomates et des spécialistes des relations internationales avec des responsables de grandes sociétés multinationales. Elle a pour objectif, selon le résumé qu’en a donné le président Emmanuel Macron dans son message d’ouverture, «de réfléchir ensemble aux moyens de conserver une gouvernance mondiale raisonnablement ouverte, capable d’absorber les chocs tout en facilitant les changements désirables».

Cette année, les quelque deux cents participants ont traité de divers aspects de la gouvernance mondiale: que penser de la politique de Donald Trump? Quel est l’état de l’Union européenne? Qu’en est-il des risques qui pèsent sur l’économie mondiale? Quel impact la Chine a-t-elle sur la sécurité en Asie au lendemain du 19e congrès du Parti communiste chinois? Où en sera la Russie dans vingt ans? Comment évoluent les crises du Moyen-Orient? Politique commerciale, politique financière, énergie et climat, travail et intelligence artificielle, dimension humanitaire font aussi partie des thèmes abordés par des experts américains, européens, asiatiques et africains.

Risque nord-coréen
Prenez l’Amérique. Un an après l’élection de Donald Trump, Sir John Sawers, ancien conseiller diplomatique de Tony Blair, n’y va pas par quatre chemins. Le nouveau président est inefficace, profondément inapte à exercer ses fonctions et il représente de ce fait un réel danger, par exemple dans la gestion de la crise nucléaire provoquée par la Corée du Nord, préoccupation majeure aujourd’hui. Il reste six à dix-huit mois avant que Pyongyang ne devienne effectivement une puissance nucléaire.

Le rythme des essais atomiques s’accélère: Kim Jong Un veut disposer de l’arme nucléaire et de missiles intercontinentaux avant d’être étouffé sous les sanctions de l’ONU qui commencent à avoir de l’effet. Selon l’ambassadeur japonais Okamoto, Kim sera alors prêt à négocier en même temps le dossier nucléaire et celui de la réunification. Il cherchera à exclure les Américains de la péninsule et les menacerait du feu de ses missiles s’ils résistaient… Cependant ni le Japon ni la Corée du Sud n’ont intérêt à la réunification.

Test pour l’Europe
Selon Hubert Védrine, ancien ministre français des Affaires étrangères, Netanyahou et les Pasdaran iraniens se réjouissent de l’élection de Trump; Rouhani, les Palestiniens, le Mexique et le Canada le redoutent. La Chine en profite. Le Japon, la Corée du Sud, l’Australie et les Européens sont déstabilisés et inquiets – à noter en passant la différence de tactique entre Mme Merkel et M. Macron dans leurs relations avec le nouveau président américain. Le président français essaie de garder le contact et de prendre Trump comme il est, mais sans taire leurs divergences. La chancelière allemande estime qu’on ne peut plus lui faire confiance et que l’Europe ne doit désormais compter que sur ses propres forces.

Sur le changement climatique et sur l’accord avec l’Iran, l’Europe tient bon. Si le Congrès américain devait finalement réimposer des sanctions à l’Iran au titre de son programme nucléaire, les Européens seront face à un dilemme: soit les sociétés européennes se plient au nouvel embargo, et c’est la fin de l’accord de Vienne. Soit elles ne s’y conforment pas, et elles s’exposent de ce fait à des représailles américaines. La capacité de l’Europe à se protéger solidairement de ces mesures constituera un test de toute sa politique extérieure. Mais Donald Trump n’est pas un phénomène passager, on ne retrouvera pas après lui le type de relations que l’Europe cultivait naguère avec les Etats Unis. Il est l’expression d’un changement radical de l’électorat américain. D’ailleurs, vu sa popularité et l’état de confusion dans lequel se trouvent les démocrates, on ne peut exclure qu’il ne soit réélu en 2020…

Dominique Strauss-Kahn: “Il est temps que le PS disparaisse”

05.11.17

by RTL Info

Dominique Strauss-Kahn, ancien ministre français PS de l’Economie, estime qu'”il est temps” que le parti socialiste “disparaisse”, dans une interview pour la World Policy Conference, à laquelle il participait samedi à Marrakech (Maroc).

« Ce parti qui est le mien – et je le dis avec tristesse – mais c’est comme ça, n’a pas su accompagner la mondialisation, se transformer quand le monde se transformait et donc il est temps qu’il disparaisse”, assène Dominique Strauss-Kahn. Il est “temps qu’une autre force peut-être avec une partie des mêmes membres, apparaisse”, ajoute-t-il, Et l’ancien directeur général du Fonds monétaire international (FMI) d’insister: “Je crois que le PS n’a pas d’avenir et je crois que c’est une bonne chose, que le temps est venu de renouveler le centre-gauche français.” Interrogé sur le chef de l’Etat français, Dominique Strauss-Kahn estime que Emmanuel Macron “est en train d’agir étonnamment bien”. Si Emmanuel Macron “saisit bien sa chance, il peut faire en cinq ans beaucoup de changements en France qui n’ont pas existé pendant les trente précédentes années”, conclut Dominique Strauss-Kahn. La World Policy Conference (WPC), organisée par l’Institut français des relations internationales (Ifri), est une rencontre internationale dédiée à la gouvernance mondiale, associant une centaine de participants.

Strauss-Kahn : “il est temps que le PS disparaisse”

5.11.2017
by AFP

Paris (AFP) – Dominique Strauss-Kahn, ancien ministre PS de l’Economie, estime qu'”il est temps” que le parti socialiste “disparaisse”, dans une interview pour la World Policy Conference, à laquelle il participait samedi à Marrakech (Maroc).

“Ce parti qui est le mien – et je le dis avec tristesse – mais c’est comme ça, n’a pas su accompagner la mondialisation, se transformer quand le monde se transformait et donc il est temps qu’il disparaisse”, assène Dominique Strauss-Kahn.

Il est “temps qu’une autre force peut-être avec une partie des mêmes membres, apparaisse”, ajoute-t-il,
Et l’ancien directeur général du Fonds monétaire international (FMI) d’insister : “Je crois que le PS n’a pas d’avenir et je crois que c’est une bonne chose, que le temps est venu de renouveler le centre-gauche français.”

Interrogé sur le chef de l’Etat français, Dominique Strauss-Kahn estime que Emmanuel Macron “est en train d’agir étonnamment bien”.
Si Emmanuel Macron “saisit bien sa chance, il peut faire en cinq ans beaucoup de changements en France qui n’ont pas existé pendant les trente précédentes années”, conclut Dominique Strauss-Kahn.

La World Policy Conference (WPC), organisée par l’Institut français des relations internationales (Ifri), est une rencontre internationale dédiée à la gouvernance mondiale, associant une centaine de participants.

Sept ans de réflexion : Dominique Strauss-Kahn prépare-t-il son retour en politique ?

5.11.2017
by Alexane Pelissou

Voilà presque sept ans que DSK a quelque peu disparu des radars. Tandis qu’Emmanuel Macron vient tout juste d’entamer son mandat présidentiel, l’ex-patron du FMI serait-il en train de mijoter son grand « come-back » ?
Depuis l’affaire du Sofitel, en 2011, Dominique Strauss-Kahn s’est fait plutôt discret. Très pointilleux sur ses apparitions publiques, ses déclarations et interviews se font rares. Pourtant, le 4 novembre 2017, l’ancien président du Fond Monétaire International n’a pas hésité à se rendre à la World Policy Conference [qui s’attarde sur les solutions à mettre en place concernant la gouvernance mondiale, ndlr]. S’il a serré quelques mains, il n’a pas hésité à répondre à quelques questions d’un journaliste anglais – tout en retenue, mais sans langue de bois. En moins de trois minutes, le Français a donné son avis sur la politique actuelle, en France et aux États-Unis. Comme pour préparer le terrain à un potentiel retour en politique.

« LE PARTI SOCIALISTE N’A PAS D’AVENIR »
Interrogé sur le futur du PS, son parti politique, Dominique Strauss-Kahn a été clair : « Je crois qu’il n’y en a pas, et je crois que c’est une bonne chose. Le temps est venu de renouveler le centre-gauche de la France. Ce parti, qui est le mien, […] n’a pas su accompagner la mondialisation. » Depuis quelques années, le Parti Socialiste a pourtant opéré quelques changements. L’arrivée de Benoît Hamon en tête des primaires n’aura pourtant pas suffit : pour Strauss-Kahn, le tout est passé de mode. « Il est temps qu’il disparaisse et qu’une autre force, peut-être avec une partie des même membres, apparaisse », a-t-il précisé. Le message est clair : il n’est plus vraiment en accord avec le parti qui l’a autrefois accueilli. Le changement, c’est maintenant.

VIVE LE PRÉSIDENT
DSK n’a pas toujours complimenté le travail d’Emmanuel Macron – comme en octobre dernier, lorsqu’il avait envoyé quelques piques au futur président de la République, lors de l’hommage à Nicole Bricq. Mais il semblerait qu’il soit prêt à changer d’avis, même s’il garde quelques réserves : « Macron, il n’est ni gauche, ni droite », a-t-il déclaré, un sourire à peine gêné jusqu’aux oreilles. « Je voudrais qu’il soit gauche et droite. Je crois que la gauche et la droite, ça continue d’exister, on peut appeler ça comme on veut. » Dominique Strauss-Kahn a également précisé qu’il n’était pas contre une cohabitation, mais uniquement lorsque c’est l’intérêt du pays. Subtile manière de dire que, en temps qu’homme de gauche, il serait prêt à travailler pour un gouvernement de droite ? « C’est la période des grandes transformations. Si Emmanuel Macron saisit bien sa chance, il peut faire en cinq ans beaucoup de changements en France, qui n’ont pas existé dans les 30 précédentes années. »

L’ÉQUATION TRUMP
Dominique Strauss-Kahn a été beaucoup moins généreux avec Donald Trump, actuel président des États-Unis. Lorsqu’interrogé sur sa politique, il répond : « C’est toujours délicat pour un étranger de faire un commentaire sur un chef d’État qui n’est pas le sien ». Langue de bois ? Pas le moins du monde. Il poursuit : « Mais je suis inquiet de la façon dont les États-Unis ont élu un homme qui me semble pas adapté à cette tâche. » Le problème ne vient pas du fait que Trump, avant de gouverner un pays, n’ait jamais mis de pied dans la politique. Le souci viendrait de ses valeurs à lui, en tant qu’homme : « Il peut y avoir des gens qui viennent de la société civile pour gouverner un pays. Mais à ce moment-là, il faut quand même respecter les règles, les codes, le fonctionnement de la vie politique. Ce que Trump ne fait pas. Et je pense que ça peut finir de façon assez dangereuse. » Pessimiste, il l’est. Un peu. Parce que les « États-Unis jouent un rôle majeur dans le monde ».
Si DSK n’a évidemment pas explicitement exprimé son désir de revenir sur le devant de la scène politique française, ces déclarations laissent penser que son avis compte, et que les grands de ce monde auraient tout intérêt à ne pas l’ignorer. Affaire à suivre, donc.

Pour Dominique Strauss-Kahn, “il est temps que le PS disparaisse”

5.11.2017

Pour l’ancien ministre PS de l’Economie, qui se satisfait du début de mandature d’Emmanuel Macron, c’est une nécessité pour que le centre-gauche se renouvelle.
Dominique Strauss-Kahn estime qu’”il est temps” que le parti socialiste “disparaisse”, dans une interview pour la World Policy Conference, à laquelle il participait samedi à Marrakech (Maroc).
“Ce parti qui est le mien – et je le dis avec tristesse – mais c’est comme ça, n’a pas su accompagner la mondialisation, se transformer quand le monde se transformait et donc il est temps qu’il disparaisse”, assène Dominique Strauss-Kahn.
Il est “temps qu’une autre force peut-être avec une partie des mêmes membres, apparaisse”, ajoute-t-il.
Et l’ancien directeur général du Fonds monétaire international (FMI) d’insister :
“Je crois que le PS n’a pas d’avenir et je crois que c’est une bonne chose, que le temps est venu de renouveler le centre-gauche français.”

Satisfecit pour Macron
Interrogé sur le chef de l’Etat français, Dominique Strauss-Kahn estime que Emmanuel Macron “est en train d’agir étonnamment bien”.
Si Emmanuel Macron “saisit bien sa chance, il peut faire en cinq ans beaucoup de changements en France qui n’ont pas existé pendant les trente précédentes années”, conclut Dominique Strauss-Kahn.
La World Policy Conference (WPC), organisée par l’Institut français des relations internationales (Ifri), est une rencontre internationale dédiée à la gouvernance mondiale, associant une centaine de participants.