World Policy Conference : déclaration de Elisabeth Guigou

13.10.2019

Le Matin

VIDEO – Elisabeth Guigou, Présidente de la Fondation Anna Lindh pour le dialogue des cultures méditerranéennes, appelle l’Europe et l’Afrique à s’unir pour faire face aux défis mondiaux. Participant à la 12e édition de la World policy conférence (WPC), elle a rappelé le grand intérêt de dialoguer et d’échanger les points de vues entre les différentes parties prenantes.

Visionner l’interview sur Matin TV

World Policy Conference : déclaration de Jean-Yves Le Gall, président du CNES

13.10.2019

Matin TV

VIDEO – Intervenant à la session plénière sur la Technologie, la société et la politique, en marge de la 12e édition de la World Policy Conférence, Jean-Yves Le Gall, président du Centre national d’études spatiales (CNES), a rappelé, dans une déclaration au Matin, que les deux aspects de la révolution industrielle sont la digitalisation et la globalisation. Il a également insisté sur le rôle primordial des technologies spatiales qui constituent une source indispensable pour surveiller les changements dans le monde.

Visionner l’interview sur Matin TV

World Policy Conference : déclaration de Patrick Pouyanné, PDG de Total

13.10.2019

Le Matin

VIDEO – Prenant part à la 12e édition de la World Policy Conference, Patrick Pouyanné, PDG de Total, indique que les énergies renouvelables sont certes les ressources de l’avenir, mais qu’il faut en parallèle développer la technologie de stockage de cette énergie et optimiser son exploitation en diminuant les pertes. Il a également cité l’initiaitve du Maroc pour mixer énergie renouvelable et Gaz. “ça aussi c’est le futur, et c’est aussi la vision stratégique de Total”, précise-t-il.

Visionner la vidéo sur Matin TV

VIDEO. Marrakech. World Policy Conference : terrorisme au Sahel, Chine-Afrique… Un responsable onusien s’exprime

15.10.2019

Moussa Diop et Abderrahim El-Tahiry – Le 360 Afrique

VIDEO – Crise sécuritaire au Sahel, risques de contagion et défense des relations Afrique-Chine, pourtant décriées par les occidentaux… Mohamed Ibn Chambas, Représentant spécial de Guterres, chef du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, livre ses explications pour le 360 Afrique.

Visionner la vidéo sur Le 360 Afrique

La WPC 2019 sous le regard de la présidente du CESE sénégalais

13.10.2019

Mohammed Zainabi

VIDEO – La présidente du Conseil économique, social et environnemental du Sénégal, Aminata Touré, a fait bien entendre la voix de l’Afrique à la 12e édition de la World Policy Conference (WPC). Evénement de trois jours, qui a démarré samedi 12 octobre à Marrakech, en présence de nombreux participants venus des quatre coins du monde.

Visionner la vidéo sur L’Observateur

L’info en face avec Jean-Claude Trichet

16.10.2019

Le Matin

VIDEO – En marge de la 12e édition de la World Policy Conference, Jean-Claude Trichet, ancien président de la Banque centrale européenne, fait un tour d’horizon de l’état de l’économie mondiale. Crise de croissance, facteurs de risques, perspectives de développement, économie africaine,… les messages clés de l’expert dans l’Info en Face.

Visionner la vidéo sur Le Matin

World Policy Conference : déclaration de Assia Bensalah Alaoui

15.10.2019

Mohamed Sellam & Aissa Saouri – Le Matin

VIDEO – Prenant part à la 12e édition de la World Policy Conference qui s’est tenue à Marrakech, Assia Bensalah Alaoui, ambassadeur itinérant de S.M. le Roi Mohammed VI, rappelle dans une déclaration à Matin TV le rôle fondamental que joue le Maroc dans la lutte contre le terrorisme et le crime organisé.

Visionner la vidéo sur Matin TV

World Policy Conference : déclaration de Robert Dossou

14.10.2019

Mohamed Sellam & Aissa Saouri – Le Matin

VIDEO – Robert Dossou, ancien ministre des affaires étrangères et ancien président de la Cour constitutionnelle du Bénin, qui a pris part à la 12e édition de la World Policy Conference tenue à Marrakech, a insisté sur l’importance de mettre en valeur le continent qui regorge de plusieurs atouts. Le Maroc est un modèle qu’il faut suivre, rappelle-t-il.

Visionner la vidéo sur Le Matin

World Policy Conference : déclaration de François Barrault

13.10.2019

Le Matin

VIDEO – “Nous assistons à une véritable transformation technologique qui va accélérer considérablement les changements, que ce soit pour les consommateurs mais également au niveau de la gouvernance dans les pays”, indique François Barrault, Président de l’IDATE DigiWorld, au micro Le Matin, en marge de la 12e édition de la World Policy Conference à Marakech.

Visionner la vidéo sur Le Matin

World Policy Conference : déclaration de Ana Palacio

13.10.2019

Mohamed Sellam & Aissa Saouri – Le Matin

VIDEO – Le Maroc est l’un des rares pays à avoir une politique africaine claire qui s’est traduite, entre autre, par son retour à l’Union africaine. “Le Maroc a un rôle à jouer en étant le partenaire de choix de l’Europe pour agir en Afrique subsaharienne”, déclare na Palacio, ancien membre du Conseil d’Etat d’Espagne et ancienne ministre des Affaires étrangères d’Espagne, en marge de la 12e édition de la World Policy Conference à Marrakech.

Visionner la vidéo sur Le Matin

World Policy Conference : déclaration de Laurent Fabius

13.10.2019

Mohamed Sellam & Aissa Saouri – Le Matin

VIDEO – Prenant part à la 12e édition de la World Policy Conference, Laurent Fabius, président du Conseil constitutionnel et ancien président de la COP 21, regrette le non-respect par certains pays ou entreprises des engagements de l’accord de Paris. “Nous devons tous faire des efforts pour arriver à respecter l’accord que tous les pays du monde ont signé”, a-t-il noté en rappelant le rôle que joue le Maroc notamment au niveau des énergies renouvelables.

Visionner la vidéo sur Le Matin

World Policy Conference : déclaration de Karim El Aynaoui

12.10.2019

Mohamed Sellam & Aissa Saouri – Le Matin

VIDEO – Prenant part à la 12e édition de la World Policy Conference, Karim El Aynaoui, Directeur du think tank Policy Center for the New south, souligne que le Maroc reste un pays stable avec des performances de croissance plutôt robustes.

Visionner la vidéo sur Le Matin

Les propos de Mezouar sur l’Algérie désavoués par le gouvernement marocain (vidéo)

14.10.2019

AtlasInfo

VIDEO – Après des déclarations sur la situation intérieure en Algérie lors de la World Policy Conference à Marrakech, désavouées par un communiqué cinglant du ministère marocain des Affaires étrangères, l’ancien diplomate et actuel patron du patronat marocain, salaheddine Mezouar, vient de démissionner de son poste, ce dimanche 13 octobre, via un courriel électronique.

Le gouvernement de Sa Majesté le Roi dénonce la démarche irresponsable, maladroite et irréfléchie de M. Salaheddine Mezouar, président de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM), qui a cru devoir commenter la situation interne en Algérie lors d’une conférence internationale tenue à Marrakech, indique le ministère des Affaires Étrangères, de la Coopération Africaine et des Marocains Résidant à l’étranger.

Cette déclaration a soulevé des questionnements au niveau de la classe politique et de l’opinion publique quant à son timing et ses véritables motivations, précise le ministère dans un communiqué.

La CGEM, poursuit la même source, “ne peut se substituer au gouvernement de SM le Roi dans la prise de positions sur les questions internationales et notamment le développement dans ce pays voisin”, ajoutant que la position du Royaume du Maroc à ce sujet est “claire et constante”.

“Le Royaume du Maroc a, en effet, décidé de s’en tenir à une attitude de non-ingérence par rapport aux développements en Algérie. Le Maroc s’abstient de tout commentaire à ce sujet. Il n’a ni à se mêler des développements internes que connaît ce pays voisin, ni à les commenter de quelque manière que ce soit”, conclut le communiqué.

Visionner la vidéo sur Atlasinfo

Return to multilateralism needed to solve region’s problems

16.10.2019

Dr. Dania Koleilat Khatib, Arab News

The world policy conference was held in Marrakesh, Morocco, over the weekend. At the inauguration, the president of the French Institute of International Relations, Thierry de Montbrial, stressed on the importance of multilateralism in attempts to solve today’s problems. This need was reiterated in a speech made on behalf of French Prime Minister Edouard Philippe.

Today, the world looks like the Wild West. The institutions that were created in the aftermath of the Second World War don’t seem to be able to exert any influence or steer the course of events. Axes are being formed to navigate through foreign affairs. This reminds us of the toxic alliances that led to the breakout of the First World War.

Today’s problems in the Middle East are reinforced by unilateralism. Countries like Turkey and Iran are acting on their own, as are world powers like the US. Turkey has decided that the Kurds constitute a threat on its southern border. The US, which was incapable of offering any guarantees to the Turks or containing the Kurds’ expansionism, suddenly decided to withdraw to let Turkey finish the job. The world condemns the Turkish incursion into Syria, yet the Europeans cannot afford to call it an invasion as President Recep Tayyip Erdogan has threatened to send the 3.6 million Syrian refugeesit hosts to Europe if they do so.

Analyzing Turkey’s incursion, some say it will ultimately lead to the annexation of parts of northern Syria. However, if we look at the big picture, Turkey’s behavior is more or less in line with today’s global trends. Each country is ready to act on its own and flex its muscles when it can. The established framework for cooperation that was put in place after the Second World War is weaker than ever. Multilateralism is fading away and unilateralism is on the rise.

The problems the region is facing are due to unregulated political competition and the US attitude is encouraging this trend. Campaigning on the slogan “America first,” Donald Trump adopted unilateralism as a guiding framework for his foreign policy. Through this policy, the US is undermining the global institutions it helped create to guarantee harmonious relations among nations. By weakening these institutions, which have traditionally been responsible for the world order, the different states — or what we can call medium powers — are trying to create a zone of influence of their own. They are driven by opportunism as well as insecurity. Seeing the world order crumbling, they seek to create an order of their own, at least in their own neighborhood.

It is from this perspective that Turkey’s behavior can be analyzed. Erdogan, driven by opportunism and insecurity, conducted the incursion into Syria. In an article published in the Wall Street Journal, the Turkish presidenthighlighted his rationale. He said that no one has come to Turkey’s aid on the issue of the refugees. He also said that Turkey needs to fend for itself when facing the potential threat from the People’s Protection Units (YPG) — an organization ideologically linked to the outlawed Kurdistan Workers’ Party (PKK). Though the Syrian Democratic Forces did not fire a single shot toward Turkey, in the absence of multilateralism it is hard to argue with Erdogan or to hold him accountable.

If we look at the big picture, Turkey’s behavior is more or less in line with today’s global trends.

Dr. Dania Koleilat Khatib

 

Without a framework to solve problems in a consensual manner and to offer equitable solutions, countries are acting on their own. Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu tells his constituency that today there is a golden opportunitythat has not existed since 1967 to grab land from Palestinians and build more settlements. Iran, meanwhile, is unbridled and acts as if the Strait of Hormuz is its own property.

Condemnations by the Arab Leagueor the EU will not solve the complications created by Turkey’s move into Syria. What we need in northern Syria, as well as for other problems in the region, is more integration in the framework of the UN institutions. We will probably not see this under Trump, who has deliberately destroyed multilateralism by abandoning treaties such as the Trans-PacificPartnership and the Paris Agreement on climate change, and has even stated a desire to withdraw from the World Trade Organizationwhile consistently undermining NATO and the EU. Added to that, US unilateralism is not coupled with increased engagement. On the contrary, what we see is extreme disengagement, bordering on irresponsibility. On the threats facing the Kurds, who were the main US allies in the fight against Daesh, Trump simply said: “Let Assad, China or the Russians protect them.” When we have such an irresponsible attitude from a superpower, how can we expect a country like Turkey to act responsibly? For Erdogan, it is simple: He is killing two birds with one stone by alleviating the burden of the Syrian refugees and creating a buffer zone between the YPG and the south of Turkey.

Our region is being shattered by political competition and proxy wars. This situation could go on for another 20 years unless multilateralism is restored as the framework with which to solve problems and reach solutions.

Dr. Dania Koleilat Khatib is a specialist in US-Arab relations with a focus on lobbying. She holds a Ph.D. in politics from the University of Exeter and is an affiliated scholar with the Issam Fares Institute for Public Policy and International Affairs at the American University of Beirut.

Read the article on Arab News

Deputy Prime Minister and Minister of Foreign Affairs Calls for Expanding Regional Security in Middle East

12.10.2019

HE Deputy Prime Minister and Minister of Foreign Affairs Sheikh Mohammed bin Abdulrahman Al-Thani called for expanding regional security in the Middle East and the conclusion of a security agreement based on the fundamental principles of security, the rules of good governance and the achievement of minimum level of security to achieve peace and prosperity, stressing that despite the geopolitical tensions in the region, Qatar still believes in the feasibility of this arrangement.

In a speech at the World Policy Conference (WPC) in Marrakesh, Morocco, on Saturday, HE the Foreign Minister recalled the invitation of HH the Amir Sheikh Tamim bin Hamad Al-Thani to conclude a regional security treaty in the Middle East. He pointed out that the region desperately needs a sustainable framework to ensure long-term peace and stability, considering that the sequence of events in the region demonstrated the practical need for a sustainable approach to regional collective security.

He recalled the remarks of HH the Amir at the UN General Assembly when His Highness said that a regional security system is critical to maintaining the security and stability of the Middle East in general and the Gulf region in particular.

HE the Foreign Minister noted that during the 2018 Munich Security Conference, HH the Amir called for collective action to resolve differences. He added that in his previous participation in the WPC, he called for an enforcement mechanism to end conflicts.

HE Deputy Prime Minister and Minister of Foreign Affairs stressed that what the Middle East needs is a collective regional mechanism (binding) based on agreed principles in the field of security and a set of rules of governance and respect for sovereignty and equality among its members. He pointed out that this means that all countries need to agree on non-interference in the internal and external affairs of each other.

Most importantly, in order not to use ethnic diversity and minorities as a pretext for intervention, countries of the region must build systems that respect the rules of coexistence in the international community, hoping that these initial steps will provide the necessary incentive and pave the way for peace and prosperity in the region, he stressed.

Furthermore, HE the Foreign Minister underlined the importance of expanding the scope of the agreement, not only security issues but also cooperation, dialogue and economic and political dimensions to build trust among members.

HE Sheikh Mohammed bin Abdulrahman Al-Thani said that the unbalanced policies in the region and the aggressive miscalculations are not practical tools to implement the policies. He pointed out that the region has witnessed in the past months and years unprecedented tensions caused by miscalculation.

He considered the idea of plotting scenarios, to examine the balance of power, to be dangerous, that endangers Qatar and the region instead of merely exert maximum pressure or isolation. He underscored that there is a potential for greater gains in cooperation and working together to contain threats within a regional collective security project.

HE the Foreign Minister affirmed that achieving stability in the Middle East will undoubtedly become more likely if there is a basis for stability in those countries that need the support of friendly countries, adding that with a stable foundation, the countries of the region can work together with these countries to promote trade, regional development, good governance and productive use of energy sources.

At the beginning of his speech to the conference, HE the Minister asked about ways to move from crisis management in the MENA region to the search for comprehensive solutions through a regional security system.

HE the Foreign Minister noted that HH the Amir spoke a few weeks ago to the UN General Assembly about the many challenges faced by the MENA region, including crises, conflicts, threats, diplomatic tensions and violent interventions, adding that the region witnessed the failure of regional and multilateral organizations to resolve disputes, as well as the failure or refusal to hold perpetrators accountable.

He said that although the Middle East is in turmoil, Qatar considers it a vital region of global significance.

HE Sheikh Mohammed bin Abdulrahman Al-Thani pointed out that the Middle East is the first home for diplomatic speeches and agreements dating back to around 2500 BC, according to the discoveries of archaeologists.

The Middle East is a vital energy resource, a pillar of international financial networks and a crossroads of human migration, he said regretting that it suffers division, conflicts, mistrust, and lack coordination.

HE the Foreign Minister asked: Why are conflicts in the Middle East resistant to both regional and global diplomacy? Why are some countries allowed to use “denial diplomacy” which rejects diplomacy as a legitimate means of international action?

He pointed out that the region witnessed firsthand how this strategy causes destabilization and uncertainty. He added that although this strategy is commonly used by terrorist networks, war criminals and militias, the region has witnessed a trend of “denial diplomacy” among some regional countries, which are waging war, blockade, and disrespect for regional and international mechanisms.

HE the Foreign Minister expressed his thanks to the WPC organizers, underscoring that he believes in the WPC’s role in promoting a more open, prosperous and just world and exploring non-aggressive ways for countries to adapt to each other at all levels while respecting the culture and fundamental interests of each nation.

Read the article on the Ministry of Foreign Affairs’ website oron Gulf Times

Depuis l’émergence d’internet, l’outil numérique échappe à tout contrôle

14.10.2019

Michel Touma, L’Orient Le Jour

WPC 2019 La 12e session de la conférence sur la gouvernance mondiale (World Policy Conference) a poursuivi hier à Marrakech, au Maroc, ses travaux qui ont porté, entre autres, sur les rapports entre technologie et société, la cybercriminalité et le dossier du changement climatique.

Le fondateur et président de l’IFRI Thierry de Montbrial prononçant son allocution à la séance inaugurale.

La 12e édition de la conférence annuelle sur la gouvernance mondiale (World Policy conference, WPC) a poursuivi ses travaux hier, dimanche, les interventions et les débats ayant été axés lors de cette deuxième journée sur les thèmes de la technologie et ses rapports avec la société et la politique ainsi que sur la question complémentaire des cyberpuissances et de la cybermenace. Une conférence, un panel et un atelier de travail ont d’autre part été consacrés au dossier explosif du changement climatique et de l’environnement. Les travaux, qui se poursuivront aujourd’hui lundi, se déroulent à Marrakech, au Maroc, à l’initiative de l’Institut français des relations internationales (IFRI). La séance inaugurale avait eu lieu samedi matin en présence de plus de 300 responsables officiels, anciens députés et ministres, universitaires, économistes, experts et journalistes venant des quatre coins de la planète. Le ministre des Affaires étrangères Gebran Bassil devait faire une intervention sur la question des réfugiés syriens au Liban, mais il s’est décommandé à la dernière minute en raison de la tenue au Caire d’une réunion ministérielle de la Ligue arabe, comme l’a indiqué son bureau de presse.

Le thème « technologie, société et politique » a suscité un intérêt particulier parmi l’assistance en raison de ses effets évidents sur la vie quotidienne des populations. Les intervenants ont notamment relevé que la révolution numérique et les développements à grande échelle des moyens de communication, notamment au niveau des réseaux sociaux, ont bouleversé les rapports de l’homme avec la technologie et le monde du travail. Avant l’émergence d’internet, les progrès technologiques étaient contrôlés, en ce sens que l’utilisation pratique et la finalité de toute innovation étaient bien connues et déterminées par les scientifiques, comme l’a relevé François Barrault, président d’IDATE DigiWorld.

L’exemple d’internet et des réseaux sociaux ont apporté une donnée nouvelle, du fait qu’il s’agit là d’une innovation qui échappe à tout contrôle. « Lorsqu’on a livré un outil comme internet à l’individu, il n’y a pas eu de gouvernance et d’encadrement qui ont accompagné cette innovation, laquelle peut donc aller dans tous les sens », a relevé M. Barrault qui a ajouté à cet égard que par le passé, « la science était encadrée, mais avec l’internet, l’outil a été donné à tout le monde sans aucun contrôle, et aujourd’hui, si nous voulons contrôler ce qui ne l’était pas, on nous qualifie de rétrograde ».

Dans le monde des affaires, a également souligné M. Barrault, avant l’émergence des moyens de communication numériques, un patron d’entreprise pouvait se targuer de pouvoir monopoliser les informations en rapport avec son domaine d’activité, alors qu’avec internet, toutes les informations sont à la portée du public. M. Barrault a prôné à ce propos une « inclusion digitale » dont le but serait d’organiser, en quelque sorte, les données de manière qu’elles soient « pertinentes pour une catégorie déterminée de personnes, la technologie venant ainsi automatiquement à cette catégorie de personnes, alors qu’auparavant, c’est la personne qui allait vers la technologie ».

L’interaction entre technologie et démocratie a été abordée par Susan Liautaud, professeure de droit et de politique publique à l’université de Stanford, qui a évoqué le problème de la « responsabilité éthique » qu’entraîne la révolution numérique, affirmant qu’il est désormais « très difficile de concilier démocratie et technologie ».

Abondant dans le même sens, Holger Mey, vice-président des concepts avancés chez Airbus à Munich et ancien PDG de l’Institut pour les analyses stratégiques à Bonn, a abordé le thème des rapports entre société et intelligence artificielle (IA) sous l’angle de la liberté et de la sécurité. Il a notamment relevé qu’une « sécurité totale » entraîne des atteintes graves aux libertés, et inversement l’absence de sécurité aboutit à une liberté poussée à l’extrême.

La séance inaugurale

Les grandes lignes des différents thèmes de cette 12e édition de la WPC 2019 – répartis, pendant trois jours, sur 18 sessions plénières (panels) et trois ateliers de travail – avaient été exposées succinctement lors de la séance inaugurale de samedi par le fondateur et président de l’IFRI, Thierry de Montbrial, dans son allocution de bienvenue.

Abordant notamment les développements en cours au Moyen-Orient, M. de Montbrial a relevé que « l’Iran n’a pas cédé aux pressions imposées par les États-Unis », soulignant à ce sujet que « le leadership iranien manifeste sa résistance malgré sa complexité et sa diversité ». Quant à l’Arabie saoudite, elle « vient de manifester sa grande vulnérabilité face à ses adversaires en dépit des centaines de milliards de dollars investis dans la défense ». Le président de l’IFRI a souligné sur ce plan que « le prince héritier du royaume saoudien n’a toujours pas établi sa crédibilité, que ce soit dans l’ordre politique ou par rapport à ses projets économiques ». Rappelant que l’État islamique a perdu ses territoires, M. de Montbrial a toutefois relevé qu’il survit malgré tout, « caché et redoutable », et dans un tel contexte le danger du terrorisme islamiste « n’a diminué nulle part et semble même se renforcer, comme au Sahel ».

Le climat de crise chronique à l’échelle internationale a également été relevé par le Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly qui a souligné la nécessité d’une « création massive d’emplois » en Afrique, plus particulièrement en Côte d’Ivoire. Précisant que la « croissance de la production industrielle est insuffisante », il a appelé à des investissements étrangers de grande envergure dans le continent africain. Quant au Premier ministre français, Édouard Philippe, il a déploré dans un message lu par l’ambassadrice de France au Maroc, Hélène Le Gal, « les nombreux nuages qui planent sur notre avenir dans le monde », soulignant que « la météo est plutôt maussade ».

Évoquant le dossier du changement climatique, le Premier ministre français a affirmé que « nos populations attendent des actes ». Quant au développement durable, il a appelé à une « transformation de notre modèle de développement » et à « la construction d’une mondialisation ouverte qui doit contribuer à la stabilité du monde ». Et M. Philippe de conclure en relevant que « la violence prend sa source dans le désespoir ».

Lire l’article sur L’Orient Le Jour

 

Fabius : En termes de changement climatique, la situation est effroyablement inquiétante

16.10.2019

Michel Touma, L’Orient Le Jour

La 12e édition de la conférence sur la gouvernance mondiale (World Policy Conference, WPC) a achevé ses travaux lundi soir à Marrakech. Dans le cadre des débats, Laurent Fabius, principal artisan de l’accord de Paris conclu lors de la COP 21, a présenté un constat particulièrement pessimiste du problème du changement climatique.

 

De gauche à droite : Patrick Pouyanné, PDG de Total, Laurent Fabius et Thierry de Montbrial.

C’est à un constat particulièrement pessimiste concernant le changement climatique que s’est livré Laurent Fabius dans le cadre de la conférence sur la gouvernance mondiale (World Policy Conference, WPC) qui s’est tenue de samedi à lundi derniers à Marrakech, au Maroc, à l’initiative de l’Institut français des relations internationales (IFRI), en présence de plus de 300 responsables officiels, universitaires, économistes, experts et journalistes de différents horizons. Cette 12e édition de la WPC a achevé ses travaux lundi soir (voir L’Orient-Le Jour des lundi 14 et mardi 15 octobre).

Les effets multiples du réchauffement de la planète et le bilan de l’accord de Paris conclu lors de la COP 21 qui s’était tenue sur les bords de la Seine en décembre 2015 ont été débattus par l’ancien Premier ministre et ministre français des Affaires étrangères (qui avait présidé la COP 21) et le PDG de Total, Patrick Pouyanné, le panel étant modéré par Thiery de Montbrial, fondateur et président de la WPC.

  1. Fabius avait joué un rôle central dans la négociation de l’accord de Paris et, depuis, il suit de manière informelle l’évolution de la mise en application du document qui a subi un coup dur avec la décision des États-Unis de se retirer de l’accord. La COP 21 avait fixé pour objectif de limiter l’augmentation de la température à 2 degrés et de s’orienter vers une hausse qui se limiterait à 1,5 degré par rapport à l’ère préindustrielle.

C’est précisément sur ce point que Laurent Fabius a exprimé sa vive inquiétude. Et pour cause : non seulement les objectifs précis fixés à Paris n’ont pas été respectés et atteints, mais « nous sommes très loin de ce qui avait été convenu » à la COP 21, précise-t-il. Pour bien illustrer son inquiétude, M. Fabius relève que nous sommes sur une trajectoire qui nous mène vers les 4 degrés d’augmentation de la température de la Terre et nous nous dirigeons même vers les 6 degrés. « La situation est effroyablement inquiétante », a-t-il lancé, appelant à une mobilisation de tous les secteurs et de tous les acteurs de la vie économique afin de baisser les émissions de gaz carbonique. « Les gouvernements, les régions, les entreprises et les citoyens doivent, tous, se mobiliser et assumer leurs responsabilités sur ce plan », a ajouté M. Fabius.

« La Terre continuera, certes, d’exister, mais si rien n’est fait sur ce plan, elle sera sérieusement abîmée », a souligné l’ancien Premier ministre qui a mis l’accent sur l’importance d’une approche globale et multilatérale de la solution. « Il faut utiliser tous les outils technologiques et financiers possibles », a-t-il ajouté, relevant qu’il faut agir aussi dans tous les domaines, notamment l’agriculture, l’industrie et les transports. « Tout est interconnecté, et par conséquent une mobilisation générale est nécessaire pour faire baisser les émissions de gaz carbonique », a-t-il indiqué avant de souligner la nécessité de « mettre un terme au financement des centrales à charbon », auxquelles plusieurs pays d’Asie ont recours en raison de leur coût peu élevé, alors qu’elles sont les plus polluantes. Et M. Fabius de conclure son exposé par une citation de Claude Levi-Strauss, empreinte d’un profond sentiment de pessimisme : « Le monde a commencé sans l’Homme, et il se poursuivra aussi sans l’Homme… »

Le PDG de Total

Prenant à son tour la parole, Patrick Pouyanné a présenté une vision réaliste et pragmatique du problème de la consommation des énergies fossiles qui augmentent les émissions de gaz carbonique et contribuent ainsi au réchauffement climatique. D’emblée, il relève que « chaque pays perçoit le problème des ressources énergétiques de manière égocentrique, alors qu’on ne cesse de répéter qu’un effort global est nécessaire ».

Déplorant l’absence de « politique commune de l’énergie », le PDG de Total souligne que « 80 pour cent de la consommation mondiale de pétrole sont utilisés par des entreprises relevant d’États ». « Si nous produisons du pétrole, c’est qu’il y a des clients », a-t-il relevé avant de rappeler que la source d’énergie la moins chère est le charbon, d’où le fait que les investissements dans les centrales fonctionnant au charbon augmentent dans nombre de pays.

Comme pour illustrer son réalisme, M. Pouyanné affirme qu’on « n’arrivera pas à un monde sans carbone ». Et le PDG de Total de souligner en conclusion de son exposé que « les citoyens veulent que l’énergie soit respectueuse de l’environnement, mais dans le même temps, ils veulent que l’énergie ne soit pas chère ».

Un tel paradoxe a également été relevé par le fondateur et directeur général du bureau (libanais) Études et consultations économiques (ECE), Samir Nasr, dans une déclaration à L’Orient-Le Jour, en marge d’un atelier de travail sur le thème du climat et de l’environnement. « Nul ne conteste la nécessité de diminuer les émissions de gaz à effet de serre et de développer les énergies propres et renouvelables, mais il y a un problème de coût qui se pose, souligne Samir Nasr. Nombre de pays ont recours au charbon comme source d’énergie car il est largement moins cher que d’autres sources d’énergie. Si nous demandons à ces pays d’abandonner le charbon au profit des énergies renouvelables qui sont plus chères, qui assumera la différence de prix ? » s’interroge Samir Nasr qui souligne qu’un effort global et multilatéral, incluant notamment les citoyens, devrait être envisagé afin de financer le coût supplémentaire engendré par le recours aux énergies renouvelables.

Lire l’article sur L’Orient Le Jour

Édouard Philippe : La violence prend sa source dans le désespoir

13.10.2019

Michel Touma, L’Orient Le Jour

Le fondateur et président de l’IFRI Thiery de Montbrial prononçant son allocution à la séance inaugurale.

C’est dans le cadre exotique maghrébin, accompagné de modernité, que s’est ouverte samedi, à l’hôtel Four Seasons de Marrakech, au Maroc, la 12e édition de la traditionnelle conférence annuelle sur la gouvernance mondiale (World Policy conférence, WPC). Cette rencontre, organisée par l’Institut français des relations internationales (IFRI), fondé et présidé par Thierry de Montbrial, regroupe chaque année un large éventail de hauts responsables officiels, experts, diplomates, universitaires, économistes et journalistes triés sur le volet et représentant différents horizons internationaux, des quatre coins de la planète.

Les travaux de cette 12e session, qui s’achèveront lundi soir, abordent les principaux grands thèmes qui ont ponctué l’actualité mondiale au cours des douze derniers mois, notamment la montée en puissance de la Chine et les perspectives (et difficultés) économiques chinoises, la guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine, l’avenir du système monétaire international, l’impact sociétal et politique des bouleversements technologiques, les cyber-menaces, le climat et l’environnement, les incertitudes européennes, l’instabilité chronique au Moyen-Orient et en Afrique du Nord huit ans après le « printemps arabe », le développement vertigineux du commerce illégal transfrontalier dans le monde (20 pour cent de croissance par an et 700 milliards de dollars de « chiffre d’affaires » engendrés notamment par les organisations terroristes et criminelles), les retombées de la montée de la Chine et ses difficultés économiques ainsi que la crise de Hong Kong sur les politiques étrangères en Asie de l’Est … Autant de thèmes qui font l’objet, pendant trois jours, d’interventions, de débats et d’échanges entre les participants à la Conférence, plus de 300 au total.

Le ministre des Affaires étrangères Gebran Bassil avait été convié à prononcer une allocution sur le problème des réfugiés syriens au Liban, mais il s’est excusé en dernière minute en raison de la tenue d’une réunion ministérielle de la Ligue arabe au Caire, comme l’a indiqué le cabinet du ministre.

La séance inaugurale a été marquée samedi par les interventions du Premier ministre de Côte d’Ivoire Amadou Gon Coulibaly et de la nouvelle ambassadrice de France au Maroc, Hélène Le Gal, qui a donné lecture d’un message du Premier ministre français, Edouard Philippe, qui a dressé un tableau sombre de la conjoncture internationale, soulignant au passage que « la violence prend sa source dans le désespoir ».

Dans son allocution de bienvenue, le président et fondateur de l’IFRI a dressé un tableau de la conjoncture internationale en évoquant principalement les thèmes fixés pour cette 12e édition de la WPC 2019. Abordant notamment les développements en cours au Moyen-Orient, M. de Montbrial a relevé que « l’Iran n’a pas cédé aux pressions imposées par les États-Unis », soulignant à ce sujet que « le leadership iranien manifeste sa résistance malgré sa complexité et sa diversité ». Quant à l’Arabie saoudite, elle « vient de manifester sa grande vulnérabilité face à ses adversaires en dépit des centaines de milliards de dollars investis dans la défense ». Le président de l’IFRI a souligné sur ce plan que « le prince héritier du royaume saoudien n’a toujours pas établi sa crédibilité, « que ce soit dans l’ordre politique ou par rapport à ses projets économiques ».

Rappelant que l’État islamique a perdu ses territoires, M. de Montbrial relève qu’il survit malgré tout, « caché et redoutable », et dans un tel contexte le danger du terrorisme islamiste « n’a diminué nulle part et semble même se renforcer, comme au Sahel ». Abordant, en outre, le cas de la Chine « où la croissance économique ralentit à cause de la guerre commerciale mais aussi pour des raisons internes », le président de l’IFRI a estimé que la détermination du gouvernement de Pékin à faire en sorte que les choses « rentrent dans l’ordre » à Hong Kong est due au fait que « derrière Hong Kong, il y a Taïwan, un enjeu vital du point de vue chinois ».

Une météo politique plutôt maussade

Le climat de crise chronique à l’échelle internationale a également été relevé par le Premier ministre ivoirien qui a souligné la nécessité d’une « création massive d’emplois » en Afrique, plus particulièrement en Côte d’Ivoire. Précisant que la « croissance de la production industrielle est insuffisante », il a appelé à des investissements étrangers de grande envergure dans le continent africain.

Quant au Premier ministre français, il a déploré dans son message lu par l’ambassadrice de France « les nombreux nuages qui planent sur notre avenir dans le monde », soulignant dans ce cadre que « la météo est plutôt maussade ». Evoquant les différents défis auxquels le monde est aujourd’hui confronté, notamment le changement climatique et les situations de crise dans plus d’une région, Edouard Philippe a prôné des solutions politiques aux crises régionales. Il a toutefois souligné que « l’Iran ne doit pas avoir sa bombe ».

Concernant le dossier du changement climatique, le Premier ministre français a affirmé que « nos populations attendent des actes ». Quant au développement durable, il a appelé à une « transformation de notre modèle de développement » et à « la construction d’une mondialisation ouverte qui doit contribuer à la stabilité du monde ». Et M. Philippe de conclure, en relevant que « la violence prend sa source dans le désespoir ».

Lire l’article sur L’Orient Le Jour

Pressured Morocco’s CGEM boss resigns over Algeria remarks

14.10.2019

Middle East Online

Mezouar steps down as head of General Confederation of Morocco’s Enterprises following foreign ministry’s criticism of his “irresponsible” comments on political developments in Algeria.

Salaheddine Mezouar’s comment on Algeria cost him the helm of CGEM

CASABLANCA – The President of the General Confederation of Morocco’s Enterprises (CGEM) Salaheddine Mezouar stepped down on Sunday hours after the foreign ministry denounced his “meddling” with the political developments in neighbouring Algeria as “irresponsible.”

“The government of His Majesty the King denounces the irresponsible, clumsy and ill-considered approach of Mr. Salaheddine Mezouar, President of the General Confederation of Morocco’s Enterprises, who felt obliged to comment on the internal situation in Algeria at a conference held in Marrakech,” said the foreign ministry in a statement released on Sunday.

During the first plenary session of the World Policy Conference held last Saturday in Marrakech, former foreign minister Mezouar praised the peaceful movement in Algeria in recent months, urging “the military to share power” with civilians.

Algeria has witnessed since February 22 ongoing peaceful protests which pushed on April 2 ailing President Abdelaziz Bouteflika to resign but are demanding the departure of the entire political system.

Analysts saw Mezouar’s resignation as a pressure from the palace which has been seeking to open dialogue with Algeria in order end the longstanding political impasse.

CGEM is an independent organisation and the official partner of the government in all areas regarding economic policy, regulations and all that is related to the private sector.

The foreign ministry said that CGEM cannot replace the government in taking positions on international issues and in particular the development in Algeria.

“The Kingdom of Morocco has indeed decided to stick to an attitude of non-interference with developments in Algeria. Morocco refrains from commenting on this subject. It has neither to meddle with internal developments in this neighbouring country, nor to comment in any way,” said the statement.

Mezouar had served as foreign minister between October 2013 and March 2017, before handing over his post to current FM Nasser Bourita.

He was elected as head of CGEM in May 2018.

Read the article on the Middle East Online

Anger as Israel official attends Morocco conference

12.10.2019

MEMO – Middle East Monitor

HE Deputy Prime Minister and Minister of Foreign Affairs Sheikh Mohammed bin Abdulrahman Al-Thani called for expanding regional security in the Middle East and the conclusion of a security agreement based on the fundamental principles of security, the rules of good governance and the achievement of minimum level of security to achieve peace and prosperity, stressing that despite the geopolitical tensions in the region, Qatar still believes in the feasibility of this arrangement.

In a speech at the World Policy Conference (WPC) in Marrakesh, Morocco, on Saturday, HE the Foreign Minister recalled the invitation of HH the Amir Sheikh Tamim bin Hamad Al-Thani to conclude a regional security treaty in the Middle East. He pointed out that the region desperately needs a sustainable framework to ensure long-term peace and stability, considering that the sequence of events in the region demonstrated the practical need for a sustainable approach to regional collective security.

He recalled the remarks of HH the Amir at the UN General Assembly when His Highness said that a regional security system is critical to maintaining the security and stability of the Middle East in general and the Gulf region in particular.

HE the Foreign Minister noted that during the 2018 Munich Security Conference, HH the Amir called for collective action to resolve differences. He added that in his previous participation in the WPC, he called for an enforcement mechanism to end conflicts.

HE Deputy Prime Minister and Minister of Foreign Affairs stressed that what the Middle East needs is a collective regional mechanism (binding) based on agreed principles in the field of security and a set of rules of governance and respect for sovereignty and equality among its members. He pointed out that this means that all countries need to agree on non-interference in the internal and external affairs of each other.

Most importantly, in order not to use ethnic diversity and minorities as a pretext for intervention, countries of the region must build systems that respect the rules of coexistence in the international community, hoping that these initial steps will provide the necessary incentive and pave the way for peace and prosperity in the region, he stressed.

Furthermore, HE the Foreign Minister underlined the importance of expanding the scope of the agreement, not only security issues but also cooperation, dialogue and economic and political dimensions to build trust among members.

HE Sheikh Mohammed bin Abdulrahman Al-Thani said that the unbalanced policies in the region and the aggressive miscalculations are not practical tools to implement the policies. He pointed out that the region has witnessed in the past months and years unprecedented tensions caused by miscalculation.

He considered the idea of plotting scenarios, to examine the balance of power, to be dangerous, that endangers Qatar and the region instead of merely exert maximum pressure or isolation. He underscored that there is a potential for greater gains in cooperation and working together to contain threats within a regional collective security project.

HE the Foreign Minister affirmed that achieving stability in the Middle East will undoubtedly become more likely if there is a basis for stability in those countries that need the support of friendly countries, adding that with a stable foundation, the countries of the region can work together with these countries to promote trade, regional development, good governance and productive use of energy sources.

At the beginning of his speech to the conference, HE the Minister asked about ways to move from crisis management in the MENA region to the search for comprehensive solutions through a regional security system.

HE the Foreign Minister noted that HH the Amir spoke a few weeks ago to the UN General Assembly about the many challenges faced by the MENA region, including crises, conflicts, threats, diplomatic tensions and violent interventions, adding that the region witnessed the failure of regional and multilateral organizations to resolve disputes, as well as the failure or refusal to hold perpetrators accountable.

He said that although the Middle East is in turmoil, Qatar considers it a vital region of global significance.

HE Sheikh Mohammed bin Abdulrahman Al-Thani pointed out that the Middle East is the first home for diplomatic speeches and agreements dating back to around 2500 BC, according to the discoveries of archaeologists.

The Middle East is a vital energy resource, a pillar of international financial networks and a crossroads of human migration, he said regretting that it suffers division, conflicts, mistrust, and lack coordination.

HE the Foreign Minister asked: Why are conflicts in the Middle East resistant to both regional and global diplomacy? Why are some countries allowed to use “denial diplomacy” which rejects diplomacy as a legitimate means of international action?

He pointed out that the region witnessed firsthand how this strategy causes destabilization and uncertainty. He added that although this strategy is commonly used by terrorist networks, war criminals and militias, the region has witnessed a trend of “denial diplomacy” among some regional countries, which are waging war, blockade, and disrespect for regional and international mechanisms.

HE the Foreign Minister expressed his thanks to the WPC organizers, underscoring that he believes in the WPC’s role in promoting a more open, prosperous and just world and exploring non-aggressive ways for countries to adapt to each other at all levels while respecting the culture and fundamental interests of each nation.r 16, 2019 at 11:01 am | Published in: AfricaIsraelMiddle EastMoroccoNews

Former Knesset member Meir Sheetrit [Wikipedia]Meir Sheetrit [Wikipedia]

Moroccan anti-normalisation activists have expressed their anger as a former Israeli interior minister attended an international symposium in Marrakech and gave a presentation, a move the activists described as a “crime of penetration”.

Former Knesset member Meir Sheetrit attended the World Policy Conference, which was held last weekend in Marrakech. The event was attended by ministers and officials from Moroccan and all over the world, according to Al-Quds Al-Arabi.

The Morocco Observatory Against Normalisation with Israel said the presence of Sheetrit is a “new Zionist crime of penetration”, denouncing conferences in Morocco that allow current and former Israeli officials to attend.

No Arab country has established formal political, economic, or cultural relations with the occupying state, except for Jordan and Egypt, which have signed peace agreements with Israel.

Read the article on MEMO

Dominique Strauss-Kahn se définit en “brexiter”: “C’est très bien que les Anglais fassent leur chemin de leur côté”

14.10.219

Laurie de Coster – DH.be

L’ancien directeur général du FMI s’est prononcé en faveur du Brexit lors d’une interview accordée au JDD, en marge d’une conférence à Marrakech.

Dominique Strauss-Kahn était l’invité du douzième World Policy Conference (WPC) à Marrakech. À cette occasion, l’ancien patron du Fonds monétaire international (FMI) a analysé l’actualité européenne pour les journalistes du JDD. Sur la question du Brexit, l’économiste et homme politique français âgé de 70 ans a délivré une réponse surprenante: “Je suis un Brexiter. C’est très bien que les Anglais fassent leur chemin de leur côté. (…) Une bonne partie de la difficulté de construction de l’Europe depuis quarante ans est liée à la présence de nos amis britanniques, qui n’ont jamais voulu jouer le jeu“, a-t-il expliqué.

Par rapport aux angoisses liées au divorce entre le Royaume-Uni et l’Union européenne (un appauvrissement de l’économie britannique en cas de no deal, notamment), DSK a tenu un discours rassurant: “Je ne fais pas partie de ceux qui sont très pessimistes et qui annoncent la catastrophe pour le mois prochain. Je ne crois pas que, dans les mois qui viennent, le risque d’explosion soit vraiment important.”

Afin de justifier son opinion, il insiste sur les “problèmes” qui tourmentent l’Union européenne: “Ce que je vois aujourd’hui me désespère un peu, moi qui ai consacré beaucoup de ma vie à ce travail. La grande idée de l’Europe, lors de sa naissance, c’était justement, par son union, d’être un des joueurs de ce monde multipolaire. Je crains que l’Europe aujourd’hui ne soit en train de passer en seconde division.”

Lire l’article sur DH.be

Địa chính trị năm 2020 và “những quả lựu đạn đã rút chốt”

15.10.2019

Minh Anh – RFI

Joe Biden, Donald Trump hay người nào khác sẽ đọc diễn văn nhậm chức tại Capitol vào tháng Giêng năm 2021?

Scott Eisen/Getty Images/AFP

Trong hai ngày cuối tuần 12 và 13/10/2019, “World Policy Conference” diễn ra tại Marrakech, Maroc. Nhìn lại tình hình thế giới trong năm qua, giới chuyên gia địa chính trị không mấy lạc quan cho rằng viễn cảnh địa chính trị năm 2020 chẳng khác gì như mấy “quả lựu đạn đã rút chốt”.

Nhật báo kinh tế Les Echos số ra cuối tuần 11/10/2019 khẳng định “khó có thể hình dung được một quang cảnh quốc tế lắng dịu hơn trong những tháng sắp tới”. Những ổ xung đột liên tiếp nổ ra, trong các định chế, ở ngoài biên giới và sắp tới đây có thể cả trên thị trường tài chính.

Cuộc đối đầu giữa Mỹ và Trung Quốc – về thuế quan và công nghệ – có thể chạm đến những đỉnh điểm mới. Thế giới sẽ tái tổ chức ra sao xung quanh hai người khổng lồ của hành tinh? Nhưng có một điều chắc chắn là khi chứng kiến những gì diễn ra trong năm qua, từ cuộc chiến thương mại Mỹ – Trung, cách đối xử của Hoa Kỳ đối với các đồng minh, và nhất là thái độ quay ngoắt của Mỹ với người Kurdistan tại Syria, “sẽ không còn ai tin tưởng vào Hoa Kỳ nữa” như lưu ý của ông Thierry de Montbrial, sáng lập viên “World Policy Conference” với nhật báo kinh tế. Trong bối cảnh này, Les Echos đưa ra những dự phóng về tình hình chính trị tại một số quốc gia trong năm 2020. RFI Tiếng Việt xin giới thiệu tóm lược.

Bầu cử tổng thống Hoa Kỳ: Những thách thức nội bộ là ưu tiên

Bầu cử tổng thống Mỹ 2020 sẽ là tâm điểm thời sự. Joe Biden, Donald Trump hay một người nào khác sẽ đọc diễn văn nhậm chức tại Capitol vào tháng Giêng năm 2021? Không ai đoán được. Bởi vì, chính trị là một ngành khoa học còn khó dự báo hơn là kinh tế. Cuộc bầu cử năm 2016 vẫn còn là một bài học đáng ghi nhớ. Việc ông Donald Trump đắc cử đã đi ngược với mọi dự đoán.

Dù vậy, theo Les Echos, điều có thể tiên đoán được là chương trình vận động của mỗi bên. Donald Trump, dù đang phải đối mặt với thủ tục luận tội và phế truất, vẫn sẽ ra tái tranh cử nhiệm kỳ hai. Vốn ít thiên về đối đầu quân sự với các nước thù nghịch và cũng không hào hứng với chủ nghĩa đa phương, Donald Trump sẽ phải tập trung vào tình hình chính trị trong nước, trong những tháng sắp tới. Vừa để đối phó với các đối thủ, vừa quảng bá cho chương trình hành động 2020 của ông với một dòng khẩu hiệu ngắn gọn: “Keep America Great”.

Phe Dân Chủ không khá gì hơn, bị chia rẽ giữa một bên là sự trung thành với di sản Barack Obama (mà Joe Biden, Pete Buttingieg hay Kamala Harris là những đại diện) với bên kia là xu hướng cải cách, đi đầu là Bernie Sanders và ngôi sao đang lên Elizabeth Warren.

Trong cuộc đua này, các chỉ số về kinh tế (tỷ lệ tăng trưởng là 2% trong quý II/2019) và thất nghiệp (3,5%, mức thấp nhất trong lịch sử) sẽ là một trong những yếu tố quyết định quan trọng. Tuy nhiên, mức tăng thu nhập và giảm tỷ lệ nghèo không ngăn cản được đà tăng bất bình đẳng. Nhiều dấu hiệu trì trệ cũng đang hiện rõ vì các nhà đầu tư và doanh nghiệp lo ngại về những hệ quả cuộc thương chiến do Donald Trump khởi xướng chống lại Trung Quốc.

Chống Bắc Kinh: Hồng Kông dùng bạo lực, Đài Loan qua lá phiếu

Tại châu Á, Hồng Kông soán ngôi của Bắc Triều Tiên trở thành tâm điểm thời sự chính. Les Echos đặt câu hỏi: “Hồng Kông có thể thách thức chính quyền trung ương Bắc Kinh cho đến lúc nào?

Ngọn lửa âm ỉ dưới đống tro từ bao lâu nay, ít nhất là từ năm năm qua, kể từ khi nổ ra phong trào Dù Vàng năm 2014. Bắc Kinh lâu nay “bịt tai” trước những phong trào đòi dân chủ, không ngừng lớn mạnh, để rồi giờ đây bị dồn vào chân tường, đối mặt với làn sóng bạo động chưa từng có.

Tuy quen tay trấn áp các phong trào phản đối của người dân, nhưng nay Bắc Kinh tìm cách tránh dùng “vũ lực” với người biểu tình Hồng Kông. Bởi vì, một cuộc trấn áp sẽ làm xấu đi mãi mãi hình ảnh của Trung Quốc.

Thông điệp của giới trẻ Hồng Kông đưa ra rất rõ ràng: Từ chối sự kiểm soát của Trung Quốc trên vùng lãnh thổ nhỏ bé, từng là thuộc địa của Anh Quốc đến tận năm 1997. Phong trào phản kháng này đã tìm được một tiếng vang tại Đài Loan, vốn dĩ có cùng một vấn đề nhạy cảm. Dù chưa hẳn nằm trong vòng kềm tỏa của Trung Quốc, nhưng người dân và vị nữ tổng thống đảo Đài Loan đang mơ ước đến một nền độc lập.

Thế nhưng, đối với chế độ Cộng Sản, Hồng Kông cũng như Đài Loan đều là một phần của Trung Quốc. Vậy nên, không có chuyện đàm phán. Cuộc bầu cử tổng thống Đài Loan sẽ diễn ra vào tháng Giêng 2020 và bà Thái Anh Văn rất có thể tái đắc cử.

Do đó, một mặt, Bắc Kinh sẽ lại cho người chen chân vào các chiến dịch tranh cử, phát tán tin giả trên các trang mạng xã hội giống như kỳ bầu cử địa phương, và đưa ra nhiều thông điệp tuyên truyền. Mặt khác, Trung Quốc hạn chế tầm ảnh hưởng của Đài Loan trên trường quốc tế một cách bài bản, qua việc tước đoạt của hòn đảo này các ủng hộ ngoại giao và không cho Đài Bắc tham gia vào các định chế quốc tế.

Thế nhưng, thời thế đã thay đổi. Cái thời dễ dàng hăm dọa Hồng Kông và Đài Loan đã qua. Những làn sóng phản kháng cho dù có bị nhấn chìm một lần nữa rồi cũng sẽ trồi lên ở chỗ khác. Bắc Kinh càng chờ đợi, thì cái giá phải trả để tìm kiếm một cơ sở đối thoại sẽ càng đắt.

Liên Hiệp Châu Âu: Dàn lãnh đạo mới, những thách thức mới

Nhìn sang châu Âu, năm 2020 báo hiệu nhiều sóng gió cho Liên Hiệp Châu Âu. Ủy Ban Châu Âu mới do cựu bộ trưởng Quốc Phòng Đức, bà Ursula von der Leyen lãnh đạo, sẽ phải đối mặt với nhiều hồ sơ lớn với những mục tiêu đầy tham vọng: Khí hậu, Kỷ nguyên kỹ thuật số và Duy trì một mô hình công nghiệp tại châu Âu.

Tuy nhiên, vừa mới thành lập, đối đầu đã nổ ra giữa các nhóm chính đảng tại Nghị Viện. Việc các nghị sĩ châu Âu không chấp nhận ứng viên Sylvie Goulard của Pháp đảm trách vị trí ủy viên châu Âu phụ trách Thị trường Nội địa báo trước một thời kỳ mới trong hoạt động của Nghị Viện Châu Âu và mối quan hệ của định chế này với Ủy Ban Châu Âu.

Bộ đôi truyền thống giữa nhóm đảng bảo thủ và nhóm đảng cánh tả xã hội dân chủ, vốn hoạt động nhịp nhàng để cùng tồn tại, thì nay được thay bằng một sự cạnh tranh giữa 4 nhóm đảng, có nguy cơ dẫn đến những cuộc đối đầu dữ dội.

Trong các lần biểu quyết, các liên minh để có được đa số sẽ biến chuyển liên tục và khó đạt được hơn, vào lúc châu Âu sẽ phải đối mặt với nhiều thách thức khẩn cấp nhất trong lịch sử của khối.

Sau Brexit: Vương Quốc Anh cần một bình dưỡng khí

Vương Quốc Anh sẽ làm gì một khi rời Liên Hiệp Châu Âu? Tại Luân Đôn, một số người lạc quan cho rằng việc đầu tiên là phải tìm kiếm các thỏa thuận thương mại với các nước khác, đứng đầu là Hoa Kỳ. Đơn độc, tiếng nói của Anh Quốc sẽ có ít trọng lượng trong các cuộc đàm phán nhưng trong nhãn quan những người này, nước Anh sẽ được linh hoạt hơn. Một số người khác thì nghĩ đến việc biến Vương Quốc Anh thành một “Singapore tại châu Âu”, với những chính sách thuế khóa ưu đãi hơn và những quy định mềm dẻo hơn để thu hút đầu tư.

Thế nhưng, hành trình để đạt được những mục tiêu đó cũng lắm chông gai. Các cuộc đàm phán dài hơi với Bruxelles để có được một cuộc Brexit thật sự có nguy cơ để lại nhiều chấn thương. Trước hết là ở ngay trong nước. Brexit là một thử thách đau đớn làm cho đất nước cũng như hai chính đảng lớn bị chia rẽ.

Tiếp đến là trong quan hệ với các đối tác lớn. Cuộc thương thuyết đầy khó khăn trong hồ sơ Brexit càng làm gia tăng mối ngờ vực giữa Luân Đôn và Bruxelles. Mối “quan hệ đặc biệt” với Mỹ đang nuôi dưỡng nhiều hy vọng, nhưng nước Anh có nguy cơ đối mặt với thực tế phũ phàng khi các cuộc thương lượng song phương đi vào những chủ đề chính.

Chủ nhân Nhà Trắng đầu tháng Sáu năm 2019 từng bắn tweet rằng “có thể có một thỏa thuận thương mại sau khi Vương Quốc Anh được tháo xích. Chúng ta có thể làm được gấp hai hay gấp ba lần như hiện nay”. Tuy nhiên, một số nhà quan sát nghi ngờ về khả năng hai nước gia tăng các trao đổi thương mại đến mức này. Tầm mức của thỏa thuận với Mỹ phần lớn lệ thuộc vào mối quan hệ mà Anh Quốc sẽ duy trì với 27 nước còn lại.

Read the article on RFI Vietnam

Revue de la presse ivoirienne

12.10.2019

French.china.org.cn

FRATERNITE MATIN

Le Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, est arrivé vendredi à Marrakech (Maroc) pour participer pendant deux jours à la 12e édition de la World Policy Conference. Le chef du gouvernement représente le président Alassane Ouattara. Au nombre des thématiques qui seront discutées figurent la mondialisation, les enjeux de la technologie dans la société et en politique, les perspectives économiques, l’environnement et l’avenir du système monétaire international. Amadou Gon Coulibaly devrait présenter, entre autres, les perspectives ivoiriennes sur les défis de la lutte contre la pauvreté, les approches de développement pour des économies africaines plus performantes et plus inclusives, le multilatéralisme. Fondée en 2008, la World Policy Conference est un espace de réflexion et de dialogue autour des enjeux de la gouvernance mondiale.

Lire l’article sur french.china.org 

Total hesitant to join EU battery project due to China’s rise

21.10.2019

TOGO SHIRAISHI and MAILYS PENE-LASSUS – Nikkei Asian Review

CEO Pouyanne wonders if European products can be competitive in Asia

A woman walks past a sign of a charging point for electric vehicles in Prague, Czech Republic.    © Reuters

PARIS — French energy giant Total is not yet ready to participate in the Pan-European battery project for electric vehicles, the company’s chief executive said in an interview with the Nikkei Asian Review.

CEO Patrick Pouyanne’s decision will impact the project, which seems to have chosen Total subsidiary plants for pilot production in a market increasingly dominated by Asian companies, especially Chinese.

Pouyanne stressed: “For now, we are thinking about it along with other manufacturers. Decisions are not made yet.” The interview took place at the World Policy Conference from Oct. 12-14 in Morocco.

In 2017, the European Commission launched an initiative to develop its own EV batteries by gathering European companies’ technologies. The EU, led by France and Germany, plans to kick off production in France in 2022 and in Germany in 2024. The project is expected to cost 6 billion euros ($6.66 billion), including around 1.2 billion euros in governmental subsidies. Inspired by the success of aerospace multinational Airbus, the EU has dubbed the project the “Airbus of batteries.”

French Finance Minister Bruno Le Maire announced in September that the EU was expecting to set up a pilot plant in the Nouvelle Aquitaine region in southwestern France by the end of the year. While he did not offer specifics, France is expected to use the factories of Saft, Total’s wholly owned battery-making subsidiary. Total’s prudence may force the EU to think again on the project.

The automotive battery market, which is growing around 9% annually, is dominated by a handful of Asian companies. As of 2017, the market was led by China’s CATL, with a 16% share, Japan’s Panasonic, with 15%, China’s BYD, with 10%, and South Korea’s LG Chem, with 7%, according to Tokyo-based Techno Systems Research.

Patrick Pouyanne, CEO of Total

Pouyanne said it is “obvious” that China’s foothold in the market will grow in the future, helped by state support. “I believe the Chinese have used electric cars and batteries in order to take the lead of the global automotive industry,” he said.

Will the subsidies be enough to change the landscape? “We’ll see. We will answer when we will know how much they are [really] ready to give,” said Pouyanne. “The real question should not be answered by states. The real question is, ‘Do European manufacturers believe that batteries made in Europe can be competitive in China, in South Korea or in Japan?,'” he asked, hinting concern over the project.

As for the feasibility of production in 2022, Pouyanne said: “I don’t know. That’s the word of the minister. States are expressing ideas, and then it is manufacturers that must lead sustainable operations.”

Total is not alone. Germany’s Robert Bosch, the world’s biggest auto parts supplier, has already stopped producing its own EV batteries. Europeans have not forgotten the lessons of the solar panel industry, which has been taken over by Chinese players, despite considerable public support by European countries.

Read the article on Nikkei Asian Review

Paul Kagamé: « Il est de notre responsabilité, en tant qu’Africains, de développer notre continent »

14.10.2019

Ousseynou Wade – Leral

Le développement des relations commerciales et de partenariat entre la Chine et l’Afrique est considéré comme une victoire pour le pays asiatique.

Mais le président rwandais, Paul Kagamé, pense autrement. A l’en croire, l’Afrique doit connaitre ses intérêts et savoir les défendre.

« L’Afrique n’est le prix à gagner ou à perdre pour personne. Pas du tout. Il est de notre responsabilité, en tant qu’Africains, de prendre en charge nos propres intérêts et de développer notre continent pour atteindre son plein potentiel. En fait, cela a toujours été le principal problème. Nous attendons depuis bien trop longtemps, en fait depuis des siècles », affirme-t-il lors de la 12e édition de la World Policy Conference (WPC), organisée au Maroc.

Le président Kagamé de poursuivre: «  La recherche d’un avantage comparatif conduit généralement à des gains de compétitivité et de richesse. L’idée était de renforcer la capacité commerciale d’un pays, pour qu’il puisse passer de la dépendance à l’autosuffisance, et finalement à la prospérité. Cela aurait dû être l’approche depuis le début », rapporte afrikmag.com.

Lire l’article sur Leral

Aminata Touré appelle à dépassionner le débat sur les migrations

13.10.2019

Sokhna Bator Sall, APS

Marrakech, 13 oct (APS) – La présidente du Conseil économique social et environnemental du Sénégal, Aminata Touré, a souligné la nécessité de dépassionner le débat sur les migrations, appelant notamment à l’analyser sous l’angle d’un phénomène naturel.

’Les Africains migrent pour l’essentiel à l’intérieur du continent. Il faut dépassionner le débat, amener les chiffres et se dire que, c’est un phénomène naturel’’ a expliqué, Mme Touré, en marge de l’ouverture, samedi, à Marrakech, de la 12 édition de la World policy conférence (WPC 2019).

‘’Depuis l’existence de l’humanité, les peuples ont migré. L’Afrique étant le berceau c’est d’ici que les peuples sont partis pour aller ailleurs’’ a-t-elle déclaré en précisant que la migration et les menaces terroristes sont deux défis qui doivent être traités ensemble.

‘’Les africains sont ceux qui migrent le moins en Europe’’ selon la présidente du CESE.

‘’Il faut dépassionner cette question de la migration et restituer les chiffres’’ a demandé Aminata Touré. Néanmoins, ‘’nous voulons que nos jeunes trouvent des opportunités en Afrique. C’est tout le sens du développement du plan Sénégal émergent (PSE) que le Président Mack Sall déroule, depuis 2013’’.

Lire l’article sur APS

AMINATA TOURÉ APPELLE À PLACER LA FEMME AU CŒUR DU PROCESSUS DE DÉVELOPPEMENT

12.10.2019

Sokhna Bator Sall – APS

Marrakech, 12 oct APS) – Aminata Touré, présidente du Conseil économique social et environnemental du Sénégal, a appelé samedi à Marrakech, les dirigeant africains à placer la femme au cœur du processus de développement du continent.

Intervenant en marge de la 12ème édition de la conférence politique mondiale (World policy conference, WPC), elle a insisté sur le fait que les femmes peuvent apporter beaucoup de dynamisme au continent.

‘’Les femmes doivent être au centre de ce qui se fait. Elles ne sont pas invitées, elles s’y imposent. Je pense que le développement du continent se fera avec les femmes et les jeunes’’ a-t-elle soutenu.

‘’Aujourd’hui, un pays comme le Sénégal affiche un taux de croissance de 6,%. Les femmes y jouent un rôle très important à travers l’agriculture et dans les domaines pointus’’, a-t-elle argumenté.

Pour la présidente du CESE, les femmes jouent un rôle d’avant-gardiste et ont besoin d’être davantage soutenues dans leurs efforts afin qu’elles puissent accéder aux marchés du travail.

L’ancien Premier ministre du Sénégal a ajouté : ‘’Les femmes doivent aussi avoir accès au crédit d’autant plus qu’elles ont des PME, évoluent dans l’industrie de transformation’’.

Abordant la question relative à la scolarisation universelle des filles, ‘’quasiment acquise’’ au Sénégal, Mme Touré a invité tous les Etats à aller dans ce sens.

‘’Ce pari doit être tiré avec les femmes qui, de plus en plus s’imposent, à l’image du Sénégal où 70 % de la population a moins de 40 ans et un peu plus de la moitié sont des femmes’’ a-t-elle fait observer.

Lire l’article sur APS

Africa Is Nobody’s Prize To Win Or Lose – Kagame

13.10.2019

Dan Ngabonziza, KT Press

Rwanda’s President Paul Kagame has told leaders and policy makers attending a World Policy Conference in Marrakesh, Morocco, that Africa is nobody’s prize to win or lose, adding that it is the responsibility of Africans to take charge of the continent’s interests.

“Africa is nobody’s prize to win or lose. Not at all. It is our responsibility, as Africans, to take charge of our own interests and develop our continent to its full potential,” President Kagame said.

The President was speaking as the guest of honour at the conference where he took part in an interactive session moderated by Thierry de Montbrial, Founder of the World Policy Conference.

Founded in 2008, the World Policy Conference (WPC) helps to promote a world that is more open, more prosperous and fairer.

It explores non-aggressive ways of adapting how States connect with each other at all levels, while respecting the culture and fundamental interests of each nation.

Speaking at the conference, Kagame said that lack of ownership of African affairs by Africans especially trade has been the main issue.

“In fact, this has always been the main issue. We have been waiting far too long, actually for centuries. Trade shapes a nation’s economy in powerful ways.”

The President said that search for comparative advantage generally leads to gains in competitiveness and wealth – adding that at a certain point, “the concept of “aid-for-trade” gained currency.”

The President applauded the forum as a future shaper.

“This is a forum focused on anticipating and shaping the future rather than trying to hold back change. That perspective is refreshing for those of us who experience the world from somewhere in the middle not one of the poles,” Kagame said.

According to Kagame, today, Africa enjoys strong trade relations around the globe, whether with Europe, India, North America, or China.

“Indeed, we want more investment and trade with everybody, because it leaves us all better off,”

That is why coming together as a region has been so important for Africa. Internal barriers to travel and commerce in Africa continue to fall, though more still needs to be done,” the Head of State said reflecting on Sierra Leone as the latest African country to ease movement of people.

“For example, Sierra Leone is the most recent country to announce visa on arrival for fellow Africans, joining around fifteen others. However, that is still less than one-third of Africa.”

President Kagame added: “The African Continental Free Trade Area is now in force and trading will commence in July 2020. This agreement will radically reshape how Africa does business with itself and with the rest of the world.”

According to economists, the Africa Continental Free Trade Area (AfCFTA) which was signed in Rwanda’s capital Kigali in March last year, will make the continent the world’s largest free trade area with Gross Domestic Product worth about $2.4 trillion.

Africa’s population is expected to grow to about 2.6 billion by 2050, making it the world’s largest market

The President recalled that “the the revitalisation of the African Union Peace Fund, which now stands at more than $125 million, has enhanced the credibility of Africa’s security partnerships, and it should continue to grow.”

The President also pointed out the tone of anxiety and defeatism that dominates current policy debates.

“Above all, it’s about the fear of losing something, rather than the ambition to do more and better.”

For President Kagame, “Even science and technology — the very engines of human progress — are increasingly seen as problematic, for example with artificial intelligence or genetically-modified crops.

From there, it’s a short step to the false belief that preserving a high standard of living in one place depends on preventing others from getting to the same level. Barriers go up; trust vanishes.”

Going forward, President Kagame shared Rwanda’s progress in different sectors.

“We have already seen evidence of tremendous advances, particularly in health, connectivity, governance, and incomes. Recovering that sense of hope and optimism, wherever it has been lost, is critical,” he said.

“If I may take the liberty of generalising, this pessimism does not resonate in Africa.There is a determination to live better lives for ourselves.

From there, it’s a short step to the false belief that preserving a high standard of living in one place depends on preventing others from getting to the same level. Barriers go up; trust vanishes,” Kagame said.

The World Policy Conference brings together top-level decision-makers, academics and opinion leaders who are mainly selected according to their expertise and international exposure.

Read the article on KT Press

L’Afrique dispose de bases “solides” pour devenir l’un des piliers majeurs de la croissance mondiale (PM ivoirien)

12.10.2019

MAP – Agende Marocaine de Presse

Marrakech – L’Afrique dispose de bases “solides” pour devenir l’un des piliers majeurs de la croissance et de la prospérité mondiale et relever les défis auxquels le Continent fait face, a affirmé, samedi à Marrakech, le Premier ministre de Côte d’Ivoire, M. Amadou Gon Coulibaly, soulignant que “c’est notre responsabilité à tous, mais en premier lieu celle des dirigeants africains”.

Lire l’article sur l’Agence Marocaine de Presse (MAP)